6. ETUDES THEMATIQUES

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1 6. ETUDES THEMATIQUES Deux études thématiques ont été réalisées afin d examiner plus précisément les relations entre l habitat et la santé dans le contexte genevois. La première traite des impacts du bruit et la seconde de la pollution intérieure du logement sur la santé et le bien-être. On a systématiquement testé les relations de dépendance entre les principales variables portant sur ces deux thématiques et celles liées aux maladies, aux symptômes, aux sentiments de bien-être ou de mal-être ainsi qu aux variables socio-démographiques du sexe et de l âge. L existence d une relation de dépendance (obtenue par le test statistique du Chi-deux) est signifiée par la coloration de la pastille de la variable correspondante, et l intensité est signifiée par l épaisseur et la couleur de la flèche des variables mises en relation Nuisances sonores, santé et bien-être Les sources de bruit les plus prononcées sont incontestablement engendrées par les voisins et le trafic routier. Elles sont proportionnellement plus citées par les personnes souffrant de maux de tête ou de migraine, de fatigue, de nervosité, d un manque d énergie ainsi que de perturbations du sommeil. L apparition des symptômes ou des maladies cités ci-dessus est plus importante chez les individus dérangés par ces bruits que pour l ensemble de la population enquêtée : la catégorie d âge la plus concernée est celle des 25 à 39 ans. A l inverse, les jeunes enfants ainsi que les personnes âgées ne semblent pas établir une relation significative entre le bruit et leur santé Troubles du sommeil liées au bruit, santé et bien-être Sommeil troublé par des bruits durant les quatre dernières semaines Les troubles du sommeil liés au bruit sont très significativement en relation avec les sources du bruit, plus particulièrement le bruit des voisins et le bruit du trafic routier. Parmi les individus troublés par le bruit durant leur sommeil, 35.4% ont entre 25 et 39 ans. Si l on compare ce pourcentage à celui de l échantillon (23.6%) on remarque que cette classe d âge est proportionnellement plus touchée que les autres. Par contre, les personnes âgées et les enfants en bas âge sont moins souvent gênés par le bruit durant leur sommeil. 22.0% des personnes ayant des problèmes de sommeil dus au bruit souffrent de migraine ou de maux de tête (diagnostiqués comme maladie) contre seulement 13.7% pour l ensemble de l échantillon. Au niveau des symptômes, ce pourcentage est également plus élevé que la moyenne, mais l écart est moins important. Enfin, les personnes dérangées par des bruits durant leur sommeil sont proportionnellement plus sujettes à la fatigue

2 Etat de santé général Nervosité Maux de tête Manque d énergie Fatigue Bruit dans l appartement Problème d ouie Appartement voisin Sommeil troublé par des bruits durant les quatre dernières semaines Anxiété, dépression Parking Migraine, maux de tête Trafic routier Hypertension Voisinage Âge Sexe Légende Non significatif ( > 0.05) Significatif ( ) Hautement significatif ( ) Très hautement significatif ( < 0.001) Figure 59 : Relations avec les troubles du sommeil par le bruit Les sources des bruits qui dérangent, la santé et le bien-être Dérangement ou gêne causés par le bruit du trafic routier Une fois encore, ce sont les individus entre 25 et 39 ans qui sont les plus dérangés par le bruit du trafic routier en général. Parmi les individus extrêmement dérangés, 34.4% avouent être souvent nerveux et 45.2% des personnes ont des problèmes de sommeil, proportions deux à trois plus élevée que pour la totalité de l échantillon. Le manque d énergie apparaît également en relation avec la gêne causée par le bruit du trafic routier. A l inverse, les personnes faiblement ou pas du tout dérangées par le bruit routier affirment plus souvent avoir plus d énergie. Les personnes fortement ou extrêmement dérangées par le bruit du trafic routier, souffrent deux fois plus de migraine ou de maux de tête : un peu plus d une personne sur quatre parmi les gens extrêmement ou fortement dérangés par le bruit souffrent chroniquement de

3 migraines ou des maux de tête, pour seulement 14% de la totalité des personnes interrogées et ils sont 49% à en déclarer le symptôme pour les 12 derniers mois. 71.9% des individus extrêmement dérangés par le bruit avouent également être fatigués (contre 40% pour l ensemble de la population). On peut donc dire que plus les personnes ressentent un dérangement ou une gêne causée par le bruit du trafic routier plus ils ressentent de la fatigue. Nervosité Maux de tête Fatigue Etat de santé général Hypertension Manque d énergie Dérangement ou gêne causés par le bruit du trafic routier Anxiété, dépression Problème de sommeil Migraine, maux de tête Sexe Âge Légende Non significatif ( > 0.05) Significatif ( ) Hautement significatif ( ) Très hautement significatif ( < 0.001) Figure 60 : Relations avec le dérangement ou la gêne causés par le bruit du trafic routier Dérangement ou gêne causés par le bruit de l appartement des voisins Parmi les gens très fortement dérangés par le bruit de l appartement des voisins, 41.7% ont entre 25 et 39 ans, de plus 41.7% appartiennent à la classe d âges des ans. En l occurrence, les personnes âgées et les enfants semblent à nouveau être moins souvent dérangés

4 Les individus extrêmement dérangés par le bruit de l appartement des voisins, sont 58.3% à avoir des problèmes de sommeil contre seulement 21.9% pour l ensemble de la population étudiée ; 25% avouent également être souvent nerveux (contre seulement 11,3% pour l ensemble de l échantillon) et 16.7% prétendent avoir rarement beaucoup d énergie. 41.7% des individus étant extrêmement dérangés ou gênés par le bruit des voisins soufrent chroniquement de migraine ou de maux de tête. Cette tendance tend à se confirmer au niveau des symptômes, puisque une personne sur deux (50%) parmi les personnes extrêmement gênées par le bruit des voisins a souffert de maux de têtes des maux de tête récemment; contre 28.8% pour la population totale de l échantillon. Nervosité Maux de tête Fatigue Etat de santé général Hypertension Manque d énergie Dérangement ou gêne causés par le bruit de l appartement des voisins Anxiété, dépression Problème de sommeil Migraine, maux de tête Sexe Âge Légende Non significatif ( > 0.05) Significatif ( ) Hautement significatif ( ) Très hautement significatif ( < 0.001) Figure 61 : Relations avec le dérangement ou la gêne causés par le bruit des appartements voisins Dérangement ou gêne causés par le bruit du voisinage Parmi les individus extrêmement dérangés par le bruit dû au voisinage, 42.9% d entre eux prétendent n avoir que très rarement beaucoup d énergie, contre 7%

5 seulement pour l ensemble de l échantillon étudié. 14,3% des individus témoignent ici d un mauvais état de santé, pour seulement 3.3% pour l ensemble de l échantillon. 14.3% des individus sont ici également tout le temps nerveux, pour à peine 1.6% en ce qui concerne l ensemble de la population étudié. Concernant les maladies et symptômes, 42.9% des personnes étant extrêmement gênées par le bruit dû au voisinage, et 28.6% des personnes l étant fortement, souffrent chroniquement de maux de tête et de migraine. Ce pourcentage concernant les maux de tête et la migraine tend à s accentuer au niveau des symptômes. Nervosité Maux de tête Fatigue Etat de santé général Hypertension Manque d énergie Dérangement ou gêne causé par le bruit du voisinage Anxiété, dépression Problème de sommeil Migraine, maux de tête Sexe Âge Légende Non significatif ( > 0.05) Significatif ( ) Hautement significatif ( ) Très hautement significatif ( < 0.001) Figure 62 : Relations avec le dérangement ou la gêne causés par le bruit du voisinage Dérangement ou gêne causés par le bruit du parking La figure ci-après illustre le lien entre le fait d être déranger par le bruit du parking et le symptôme de la fatigue. Toutes les personnes extrêmement dérangées par le bruit du parking ressentent de la fatigue. Parmi les individus étant fortement

6 dérangés, 57.1% avouent être fatigués, contre 40.1% pour l ensemble de l échantillon étudié. Nervosité Maux de tête Fatigue Etat de santé général Hypertension Manque d énergie Dérangement ou gêne causés par le bruit du parking Anxiété, dépression Problème de sommeil Migraine, maux de tête Sexe Âge Légende Non significatif ( > 0.05) Significatif ( ) Hautement significatif ( ) Très hautement significatif ( < 0.001) Figure 63 : Relations avec le dérangement ou la gêne causés par le bruit du parking Dérangement ou gêne causés par le bruit interne de l appartement Parmi les personnes les plus dérangées par le bruit interne de l appartement, la catégorie d âge la plus perturbée est celle des ans ; 70% des individus fortement dérangés par ce type de bruit appartiennent à cette classe d âges. Les personnes âgées et les enfants en bas âge sont apparemment moins touchés. Si l on s intéresse aux individus fortement dérangés par le bruit interne de leur propre appartement, on remarque que 40% d entre eux ne se sentent que très rarement plein d énergie et 60% ont des problèmes de sommeil, soit trois fois plus que pour l ensemble de la population étudiée

7 60% des individus fortement dérangés par le bruit interne de leur propre appartement se sentent fatigués et 54.5% des personnes moyennement dérangées par le bruit souffrent de maux de tête. Nervosité Maux de tête Fatigue Etat de santé général Hypertension Manque d énergie Dérangement ou gêne causés par le bruit interne de l appartement Anxiété, dépression Problème de sommeil Migraine, maux de tête Sexe Âge Légende Non significatif ( > 0.05) Significatif ( ) Hautement significatif ( ) Très hautement significatif ( < 0.001) Figure 64 : Relations avec le dérangement ou la gêne causés par le bruit du trafic routier 6.2. Pollution intérieure, santé et bien-être Des problèmes de sifflements respiratoires, de nez qui coulent, ainsi qu une forte proportion des rhumes ou angines, sont mentionnés davantage chez les enquêtés qui signalent la présence d animaux domestiques dans le logement. Les propriétaires de hamsters ou de cochons d Inde semblent être plus exposés aux allergies que les propriétaires de chiens, de chats ou d oiseaux. On retrouve quasiment les mêmes symptômes et maladies pour les individus ayant des problèmes d humidité ou de condensation dans leur logement. En effet, les

8 sifflements respiratoires, mais plus spécifiquement les bronchites et l asthme, apparaissent plus souvent chez les individus concernés par ce type de problème. Les problèmes de moisissures dans le logement engendrent également pour leurs occupants des taux supérieurs de bronchites, de pneumonies, d asthmes, de sifflements respiratoires et d allergies nasales Humidité, condensation, moisissure et fumée passive Problèmes d humidité et de condensation dans le logement Inflammation des yeux Asthme Bronchite Maux de tête Arthrose, rhumatisme Fatigue Migraine, maux de tête Eczéma Nez qui coule ou bouché Problèmes d humidité ou de condensation dans le logement Grave maladie de la peau Allergie (sauf asthme) Allergie nasale Tuberculose Crise d asthme Sifflements respiratoire Pneumonie Rhume ou angine Légende Non significatif ( > 0.05) Significatif ( ) Hautement significatif ( ) Très hautement significatif ( < 0.001) Figure 65 : Relations avec les problèmes d humidité ou de condensation à l intérieur de l appartement Les problèmes d humidité et de condensation dans le logement touchent 20% des ménages enquêtés. Ces problèmes sont en lien avec les deux maladies chroniques de la bronchite et de l asthme ainsi qu avec l apparition des symptômes liés aux crises d asthme et à des sifflements respiratoires. 45% des personnes souffrant

9 d asthme et 35.3% de celles souffrant de bronchites chroniques ou d emphysème déclarent connaître au mois de temps en temps des problèmes d humidité ou de condensation dans leur logement : elles sont environ 30% à soulever la fréquence élevée de ce problème. Cette relation reste forte en ce qui concerne les crises d asthme et s amenuise légèrement pour les sifflements respiratoires. Problèmes de moisissures dans le logement Inflammation des yeux Asthme Bronchite Maux de tête Arthrose, rhumatisme Fatigue Migraine, maux de tête Eczéma Nez qui coule ou bouché Problèmes de moisissure visible dans le logement Grave maladie de la peau Allergie (sauf asthme) Allergie nasale Tuberculose Crise d asthme Sifflements respiratoire Pneumonie Rhume ou angine Légende Non significatif ( > 0.05) Significatif ( ) Hautement significatif ( ) Très hautement significatif ( < 0.001) Figure 66 : Relations avec les problèmes de moisissures visibles à l intérieur de l appartement Les problèmes de moisissures dans le logement sont mentionnés par environ 13% des enquêtés. Selon la figure suivante, ces problèmes sont liés à un éventail plus large de maladies que ceux relatifs à l humidité et à la condensation puisque, outre l asthme et la bronchite chronique, apparaissent le rhume, l angine et la pneumonie. 36.8% des personnes souffrant d asthme et 23.5% de ceux souffrant de bronchites chroniques connaissent, au moins de manière occasionnelle, des problèmes de moisissures dans leur logement. Cette proportion est d un peu moins de 20% pour

10 les gens ayant souffert de rhume ou d angine, ou encore de bronchite aiguë et de pneumonie, durant l année écoulée Du côté des symptômes, on retrouve la relation significative avec les sifflements respiratoires alors qu apparaissent les allergies nasales. 27.3% des personnes ayant souffert durant l année de sifflements respiratoires et près 20% parmi celles qui ont eu des allergies nasales avec fièvres mentionnent la présence au moins occasionnelle de moisissures visibles dans leur logement. La présence d un système de ventilation dans le logement ne présente pas de dépendance significative sur les affections étudiées. Fumée passive Inflammation des yeux Asthme Bronchite Maux de tête Arthrose, rhumatisme Fatigue Migraine, maux de tête Eczéma Fumée passive Grave maladie de la peau Nez qui coule ou bouché Allergie (sauf asthme) Allergie nasale Tuberculose Crise d asthme Sifflements respiratoire Pneumonie Rhume ou angine Légende Non significatif ( > 0.05) Significatif ( ) Hautement significatif ( ) Très hautement significatif ( < 0.001) Figure 67 : Relations avec la fumée passive Il y a un lien significatif entre l exposition à la fumée passive et l apparition de maux de tête. Parmi les personnes fumant 40 cigarettes ou plus par jour, 53.3% se plaignent de maux de tête. C est environ deux fois plus que parmi la population

11 enquêtée. Les individus fumant entre 21 et 40 cigarettes par jour sont, quant à eux, 35.3% à souffrir de maux de tête. Il semblerait donc que plus les gens fument, plus ils souffrent de maux de tête. Mais la tendance tend à s accentuer lorsqu on dépasse les deux paquets de cigarettes par jour Présence d animaux domestiques dans le logement Inflammation des yeux Asthme Bronchite Maux de tête Arthrose, rhumatisme Fatigue Migraine, maux de tête Eczéma Nez qui coule ou bouché Animaux domestiques dans le logement Grave maladie de la peau Allergie (sauf asthme) Allergie nasale Tuberculose Crise d asthme Sifflements respiratoire Pneumonie Rhume ou angine Légende Non significatif ( > 0.05) Significatif ( ) Hautement significatif ( ) Très hautement significatif ( < 0.001) Figure 68 : Relations avec la présence de un ou de plusieurs animaux domestiques dans le logement Parmi les propriétaires d animaux domestiques, la seule relation significative montre que 64.8% d entre eux ont eu un rhume ou une angine durant les 12 derniers mois précédant l enquête, le pourcentage pour l ensemble de la population étudiée étant de 55.1%. Mais des différences apparaissent selon l animal ou les animaux domestiques présents dans le logement

12 Présence d un chien dans le logement Inflammation des yeux Asthme Bronchite Maux de tête Arthrose, rhumatisme Fatigue Migraine, maux de tête Eczéma Chien dans le logement Grave maladie de la peau Nez qui coule ou bouché Allergie (sauf asthme) Allergie nasale Tuberculose Crise d asthme Sifflements respiratoire Pneumonie Rhume ou angine Légende Non significatif ( > 0.05) Significatif ( ) Hautement significatif ( ) Très hautement significatif ( < 0.001) Figure 69 : Relations avec la présence de un ou de plusieurs chiens dans le logement Parmi les personnes possédant un chien à la maison, on remarque que 51.5% ressentent de la fatigue, pour un pourcentage de 39.2% pour l ensemble de la population étudiée. Ils ont également tendance à avoir plus souvent des inflammations des yeux (19.7%) que la moyenne des interviewés (12.1%). Enfin, 18.2% des propriétaires de chien avouent avoir des problèmes de sifflements respiratoires, pour un pourcentage de l ensemble de l échantillon de 11%

13 Présence d un chat dans le logement Inflammation des yeux Asthme Bronchite Maux de tête Arthrose, rhumatisme Fatigue Migraine, maux de tête Eczéma Chat dans le logement Grave maladie de la peau Nez qui coule ou bouché Allergie (sauf asthme) Allergie nasale Tuberculose Crise d asthme Sifflements respiratoire Pneumonie Rhume ou angine Légende Non significatif ( > 0.05) Significatif ( ) Hautement significatif ( ) Très hautement significatif ( < 0.001) Figure 70 : Relations avec la présence de un ou de plusieurs chats dans le logement 49.3% des individus possédant un chat ont le nez qui coule ou le nez bouché. Le taux au sein de la population étudiée est de 35.1%. Présence d un hamster, cochon d Inde dans le logement 38.1% des propriétaires d hamster ou de cochon d Inde souffrent d allergies, pour seulement 15.4% de la population étudiée. Parmi les propriétaires, 85.7% se plaignent de rhumes ou d angines (contre 55.1% pour l ensemble de l échantillon). Ils sont aussi proportionnellement trois fois plus nombreux à souffrir de difficultés ou de sifflements respiratoires (33.3% pour les propriétaires, contre 11% pour l ensemble de la population). Enfin, parmi les personnes possédant un hamster ou un cochon d Inde, 57.1% avouent avoir le nez qui coule ou le nez bouché, pour 35.1% pour l ensemble de l échantillon

14 La présence d un ou plusieurs oiseaux dans le logement ne présente pas de dépendance significative sur les affections étudiées. Inflammation des yeux Asthme Bronchite Maux de tête Arthrose, rhumatisme Fatigue Migraine, maux de tête Eczéma Nez qui coule ou bouché Hamster ou cochon d Inde dans le logement Grave maladie de la peau Allergie (sauf asthme) Allergie nasale Tuberculose Crise d asthme Sifflements respiratoire Pneumonie Rhume ou angine Légende Non significatif ( > 0.05) Significatif ( ) Hautement significatif ( ) Très hautement significatif ( < 0.001) Figure 71 : Relations avec la présence de un ou de plusieurs hamsters ou cochon d Inde dans le logement

15 6.3. Confort thermique et énergétique du logement Ce chapitre traite essentiellement des problématiques concernant le confort thermique et énergétique du logement. Nous avons au préalable travaillé sur l ensemble des variables (du questionnaire entretien et du questionnaire inspection) de façon à éliminer les moins pertinentes en fonction de notre problématique. Nous avons par la suite analysé les fréquences des variables sélectionnées afin de ne retenir que les plus significatives du point de vue statistique. Enfin, nous avons regroupé les variables restantes en huit catégories distinctes (la température ; le chauffage ; l étanchéité et l isolation thermique ; la luminosité et la présence de fenêtre ; l humidité et la qualité de l air ; la ventilation et le renouvellement d air ; l eau et l assainissement ; l énergie et les appareils ménagers) afin de pouvoir mieux localiser les catégories sensibles. Les résultats les plus représentatifs ont fait l objet d études plus approfondies. Température Energie / Appareils ménagers (6 variables) (4 variables) Chauffage (10 variables) Eau / Assainissement (9 variables) CONFORT THERMIQUE Etanchéité / Isolation thermique (6 variables) Ventilation / Renouvellement d air (7 variables) Humidité / Qualité de l air (14 variables) Luminosité / Présence de fenêtre (6 variables) Figure 72 : Catégories des variables sélectionnées concernant le confort thermique dans le logement Plusieurs études thématiques ont été également réalisées afin d analyser les relations de dépendance entre quatre caractéristiques liées au bâtiment et au logement et les variables liées à l énergie

16 Les quatre thèmes concernant la disposition générale du logement (l âge du bâtiment ; le logements en attique ; la rénovation du bâtiment; la rénovation du logement) sont un exemple du potentiel de recherche réalisable. Rénovation du bâtiment Âge du bâtiment VARIABLES LIEES A L ENERGIE Rénovation du logement Logement en attique Figure 73 : Caractéristiques liées au bâtiment et au logement vs variables liées à l énergie Notre analyse se présente sous la forme d un commentaire général sur chaque relation étudiée et d un tableau exprimant les résultats pour chaque relation du test Chi-deux. Afin de s assurer de la pertinence de notre étude, nous avons ajouté en pourcentage le taux de cellules ayant moins de 5 valeurs. Pour les taux supérieurs à 15%, une analyse plus en détail au niveau des résultats statistiques a été menée. Enfin, les relations seront classées par ordre croissant (de la plus significative à la moins significative). Finalement, il est important de souligner que ce chapitre n apporte pas de réponse à toutes les questions et, comme n'importe quelle source de données, il présente quelques limites. Toutefois les résultats présentés fournissent un éclairage sur le confort énergique et l habitat en général Température Une grande majorité des ménages n ont pas de problème de températures dans leur logement toutes saisons confondues. Parmi les ménages ayant des problèmes de température en hiver (n=103) 64,1% d entre eux ont trop froid, 27,2% ont trop chaud et 8,7% on trop chaud et trop froid. Parmi les ménages ayant de problème de température en été (n=97), 97,9% ont trop chaud, 1,0% a trop froid et 1,0% a trop froid et trop chaud. En ce qui concerne les saisons intermédiaires, 86,7% des ménages n ont jamais de problème

17 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Eté (n=331) Jamais / Non Rarement / Quelquefois Souvent / En permanence Ne sait pas Saisons intermédiares (n=330) Hiver (n=329) Figure 74 : Problème de température dans le logement en fonction de la saison 10,5% des ménages estiment que la température trop froide en hiver ou durant les saisons intermédiaires dans leur logement est due à un système de chauffage médiocre et peu efficace. La figure suivante nous montre une liste des raisons principales qui ressortent de l analyse du questionnaire entretien. 12% 10% 8% 6% 4% 2% 0% Système de chauffage médiocre / Peu efficace Isolation thermique insuffisante de l'immeuble Fenêtre non étanche ou à simple vitrage Pas de maîtrise possible (réglage) sur le chauffage Figure 75 : Raisons principales exprimées par les ménages d une température trop froide en hiver ou durant les saisons intermédiaires dans le logement

18 Il semblerait que les bâtiments datant d avant le début du XXème siècle abritent un taux, plus important que la moyenne, de ménages ayant des problèmes de température en été (37.5%).C est entre les années 1900 à 1920 que l on retrouve le moins de problèmes (14,3%). Par la suite, le pourcentage des ménages ayant des problèmes de température en été ont tendance à se stabiliser autour des 30%. Tableau 22 : Température selon l âge du bâtiment VARIABLE LIEE A LA TEMPERATURE TEST DU CHI-DEUX 29 % DE CELLULE AYANT MOINS DE 5 VALEURS Problème de température dans l appartement pendant l été /40/ % Chauffage En regroupant l échelle proposée en trois niveaux de mesure on peut constater que 11,7% des ménages sont insatisfaits du système de chauffage dans leur appartement et 70,8% satisfaits. 17,5% des ménages sont moyennement satisfaits de la qualité de leur système de chauffage dans leur logement. 45% 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% Pas du tout satisfait (1) Tout à fait satisfait (5) Figure 76 : Evaluation de la qualité du système de chauffage dans le logement D après les résultats de l analyse du questionnaire entretien une majorité des pièces dans les logements possèdent un chauffage réglable. Néanmoins, 16,2% des salles de bains ne possèdent pas de chauffage réglable. Dans le tableau 23 nous pouvons 29 La notation présente les trois chiffres clés du test Chi-deux : le coefficient de Pearson, le degrés de liberté et la marge d erreur

19 observer les résultats des quatre pièces principales possédant un chauffage non réglable. Tableau 23 : Pourcentage de chauffage non réglable Salle de bain (n=321) Cuisine (n=326) Salon (n=328) Chambre (n=329) 16,2% 10,1% 9,8% 8,8% 63,8% des ménages interrogés disent bénéficier d un chauffage central pour tout l immeuble. 19,9% des ménages disposent d un chauffage central pour l appartement. La figure 55 exprime l ensemble des pourcentages concernant les chauffages centraux (à noter que ces données nous parviennent du questionnaire entretien). 4.3% 5.8% 6.1% 19.9% Oui, chauffage centrale pour l'appartement Oui, pour tout l'immeuble Oui, pour le quartier et le voisinage 63.8% Non Ne sait pas Figure 77 : Raccordement à un chauffage central (n=326) Selon le questionnaire d entretien, 14,2% des ménages estiment avoir besoin d un chauffage d appoint pendant les saisons froides ou intermédiaires. La figure suivante nous donne les fréquences des utilisations

20 8% 7% 6% 5% 4% 3% 2% 1% 0% Moins d'une fois par semaine Tous les jours 2 ou 3 fois par semaine 3 fois et plus par semaine Figure 78 : Fréquences d utilisation des chauffages d appoint (n=330) 33,3% des ménages dépensent jusqu à 5% de leur revenu annuel pour le chauffage. A noter le pourcentage important de 54,7% des ménages ignorant leurs dépenses liées au chauffage. 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Jusqu'à 5% De 5 à 10% Plus de 10% Plus de 20% Ne sait pas Figure 79 : Pourcentage du revenu annuel net du ménage dépensé pour le chauffage (n=333) Toutefois, on peut remarquer que 24,2% des ménages estiment leurs dépenses liées au chauffage comme trop chères. 53,9% les considèrent comme modérées alors que 21,9% les estiment plutôt bon marché

21 10.1% 11.8% 12.1% 12.1% Chères Plutôt chères Modérées Plutôt bon marché 53.9% Bon marché Figure 80 : Evaluation des dépenses de chauffage pour l appartement (n=297) La figure suivante nous montre la proportion de système de chauffage - dans les salles de bain inspectées - avec ou sans thermostat. Notons que 13,2% des salles de bain ne possèdent pas de chauffage, que 21,4% de celles-ci ont un chauffage sans thermostat et que 65,5% ont un chauffage avec thermostat. 13.2% 21.4% 65.5% Oui - avec thermostat Oui - sans thermostat Pas de chauffage Figure 81 : Présence d un système de chauffage dans la salle de bain, avec ou sans thermostat (n=281) Les bâtiments datant d avant le début du XXème siècle abritent la plus forte proportion de ménages utilisant des appareils de chauffage d appoint (environ 40%). Pour les ménages logeant dans des bâtiments datant du XXème siècle, il semblerait

22 qu une faible proportion doivent utiliser des appareils de chauffage d appoint (environ 10%). Notons une légère augmentation de l utilisation de ces appareils pour les ménages habitant dans des bâtiments datés des années 1921 à 1945 (30%) et 1961 à 1970 (20%). Une très grande majorité des ménages logeant dans des bâtiments datés d à partir des années 70 ont la possibilité de régler le chauffage dans la cuisine (plus de 95%). Nous retrouvons les mêmes proportions pour les logements datés des années 1921 à Pour les autres bâtiments les pourcentages se situent autour des 80% de possibilité de régler le chauffage dans la cuisine. Tableau 24 : Chauffage selon l âge de l immeuble VARIABLES LIEES AU CHAUFFAGE TEST DU CHI-DEUX % DE CELLULE AYANT MOINS DE 5 VALEURS Utilisation d appareil de chauffage d appoint pendant les saisons froides ou intermédiaires /32/ % Possibilité de régler le chauffage dans la cuisine /8/ % Parmi les ménages ayant un système de chauffage dans la cuisine et habitant juste en-dessous du toit, 100% d entre eux peuvent régler le chauffage dans la cuisine (contre 88,4% pour les ménages n habitant pas directement sous le toit). Tableau 25 : Chauffage selon le logement en attique VARIABLE LIEE AU CHAUFFAGE Test du Chi-deux % de cellule ayant moins de 5 valeurs Possibilité de régler le chauffage dans la cuisine 5.140/1/ % Etanchéité / Isolation thermique Selon les enquêtés, l amélioration de l étanchéité des fenêtres ainsi que la présence d un double vitrage sont les principales mesures qui devraient être envisagées afin de réduire la consommation d énergie. Une meilleure gestion du chauffage fait également partie des priorités

23 25% 20% 15% 10% 5% 0% Etancher les fenêtres / Poser des doubles vitrages Plus d'isolation thermique / Meilleure isolation thermique Améliorer la maîtrise et le réglage du chauffage Meilleur système de chauffage / Meilleure efficacité Figure 82 : Mesures et améliorations qui pourraient réduire la consommation d énergie (n=333) L isolation thermique du logement est jugée à 13,5% pas satisfaisante par l ensemble des ménages interrogés. 19,5% des ménages la jugent moyennement satisfaisante et 66,8% satisfaisante. 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% Pas du tout satisfait (1) Tout à fait satisfait (5) Figure 83 : Evaluation de l isolation thermique du logement (n=332) En analysant les données du questionnaire inspection, on constate que 12,3% des logements se situent juste en dessous du toit. Pour l ensemble des logements

24 étudiés, 61,5% possède un toit étanche. Toutefois, 7,7% des toits des maisons ou immeubles ont des problèmes d infiltrations d eau. Enfin, 30,8% des ménages ne connaissent pas l état du toit de leur logement ou de leur immeuble. Parmi les cuisines inspectées possédant une fenêtre (n=296), 79,1% d entre elles ont une fenêtre étanche. Les 20,9% cuisines restantes ont des fenêtre pas étanches engendrant des courants d air. 68,3% des fenêtres dans les cuisines possèdent un double vitrage. La relation de dépendance la plus significative de cette étude se trouve au niveau de l étanchéité des fenêtres de la cuisine en particulier. Les ménages habitant dans des bâtiments datant du début du siècle ont en moyenne cinq fois plus de problèmes d étanchéité (courants d air) que les ménages habitant dans des bâtiments du début des années 80. Les pourcentages sont quasiment identiques au niveau de la présence d un double ou d un simple vitrage. En effet, plus le bâtiment est ancien, moins la présence d un double vitrage est fréquente. Pour les bâtiments datant d avant la fin de la deuxième guerre mondiale, on retrouve moins de 40% de double vitrage aux fenêtres de la cuisine. A partir des années 1980, c est plus de 95% des bâtiments qui en possèdent un. Une légère tendance montre que plus le bâtiment est ancien, moins les habitants sont satisfaits de l isolation thermique de leur logement. On rencontre une nette amélioration de l évaluation de l isolation thermique chez les ménages logeant dans des bâtiments datant du début des années 1960 jusqu à nos jours. Un quart des bâtiments construits entre les années 1921 à 1945 ont des problèmes d étanchéité au niveau du toit. Ce problème reste toutefois relativement marginal pour les bâtiments datés des autres années. Ce sont encore une fois pour les bâtiments datant des années 1921 à 1945 que l on retrouve le plus de problèmes de mouvements d air ou de courants d air dans le logement en hiver (65,4%). Cette tendance se stabilise qu à partir de la fin des années 50 pour trouver un taux satisfaisant au début des années 1980 (90,9% des ménages sont très satisfaits). Tableau 26 : Etanchéité et isolation thermique selon âge du bâtiment VARIABLES LIEES A L ETANCHEITE ET A L ISOLATION THERMIQUE Test du Chi-deux % de cellule ayant moins de 5 valeurs La fenêtre de la cuisine n est pas étanche /8/ % Présence d un simple ou d un double vitrage dans la cuisine /8/ % Evaluation de l isolation thermique du logement /32/ % Le toit de l immeuble ou de la maison n est pas étanche Problème de mouvements d air ou de courants d air dans le logement en hiver /16/ % /32/ %

25 Les logements situés juste en-dessous du toit ont quasiment tous des fenêtres étanches dans la cuisine (97% et 77,1% pour les logements qui ne sont pas situés en-dessous du toit). Les ménages habitant juste sous le toit sont directement concernés par les infiltrations de celui-ci. Ils sont donc plus au courant de la qualité de leur toit (environ trois fois plus). Si l on se penche sur les résultats statistiques, on remarque qu ils sont 12,1% à avoir des problèmes d infiltrations contre 7,1% pour les autres ménages. Tableau 27 : Etanchéité et isolation thermique selon le logement en attique VARIABLES LIEES A L ETANCHEITE ET A L ISOLATION THERMIQUE Test du Chi-deux % de cellule ayant moins de 5 valeurs La fenêtre de la cuisine n est pas étanche 7.035/1/.008 0% La toit de l immeuble ou de la maison n est pas étanche 6.314/2/ % Luminosité / Présence de fenêtres 28,2% des ménages ont besoin d allumer la lumière pendant la journée même s il fait beau dehors. La figure suivante exprime la satisfaction des ménages face à l éclairement naturel que procurent les fenêtres de leur logement. 18,3% semblent manquer de lumière du jour à l inverse des 0,9% qui en ont trop. 80.8% 0.9% 18.3% Manque de lumière le jour Satisfait de la lumière naturelle Trop de lumière / Eblouissant Figure 84 : Satisfaction de l éclairement naturel que procurent les fenêtres du logement

26 Selon le questionnaire entretien 75,4% des ménages enquêtés ne possèdent pas de fenêtre dans la salle de bain. 5,1% des logements n ont pas de fenêtre dans la cuisine. Si l on compare ces pourcentages au questionnaire inspection, on peut remarquer qu ils varient légèrement. En effet, les enquêteurs ont noté que 88,6% des salles de bain ne possèdent pas de fenêtres et que 8,4% des cuisines n en ont pas non plus Humidité / Qualité de l air 78,7% des ménages disent ne jamais avoir de problème d humidité ou de condensation dans leur logement. 3% ont toutefois des problèmes d humidité en permanence. En ce qui concerne les problèmes de moisissures, 86,8% des logements n en ont jamais contre seulement 2,2% en permanence. Il semblerait que l on retrouve dans les logements plus de problème concernant l humidité et la condensation que de problème de moisissure. 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Jamais / Non Rarement / Quelquefois Problème d'humidité ou de condensation dans le logement (n=328) Problème de moisissure visible dans le logement (n=325) Souvent / En permanence Ne sait pas Figure 85 : Problème d humidité, de condensation ou/et de moisissures dans le logement Selon les enquêtés, 9% des salles de bain et 6,3% des chambres à coucher ont des problèmes d humidité ou de condensation. Le salon et la cuisine sont également des pièces à risque. Deux pièces principales ressortent de notre analyse concernant les problèmes de moisissures. La salle de bain est incontestablement la pièce étant la plus exposée aux problèmes de moisissures (6,3%). 3,6% des ménages ont ce genre de problème dans le salon. Le salon est la pièce la plus propice (après la salle de bain) aux problèmes de moisissure dans le logement. Enfin, 16,5% des ménages sèchent leur linge dans la salle de bain, 12,9% dans le salon et 12,6% dans la chambre à

27 coucher. Presque la moitié des ménages utilisent une pièce de services ou la buanderie de l immeuble pour sécher leur linge. Tableau 28 : Pièces principales dans lesquelles on retrouve des problèmes d humidité et/ou de moisissure et pièces dans lesquelles les ménages font sécher leur linge (n=333) Problèmes d humidité ou de condensation Problèmes de moisissures Séchage du linge Salle de bain 9% 6,3% 16,5% Chambre à coucher 6,3% 2,7% 12,6% Salon 5,1% 3,6% 12,9% Cuisine 4,8% 0,6% 9% Pièce de services / buanderie de l immeuble ,3% La figure suivante montre les quatre pièces les plus utilisées pour le séchage du linge. 45% 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% Pièce de services / Buanderie de l'immeuble Salle de bain Salon Chambre à coucher Figure 86 : Pièces principales utilisées pour le séchage du linge (n=333)

28 6,6% des ménages sont insatisfaits ou tout à fait insatisfaits de la qualité de l air dans leur logement et 73,8% des ménages sont satisfaits ou tout à fait satisfaits. A noter que 19,6% des ménages sont moyennement satisfaits de l air dans leur logement. 45% 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% Pas du tout satisfait (1) Tout à fait satisfait (5) Figure 87 : Evaluation de la qualité de l air dans le logement (n=332) 87 ménages enquêtés ont répondu être de «pas du tout satisfait» à «moyennement satisfait» (catégories : 1,2 et 3) de la qualité de l air dans leur logement. Ces 87 ménages ont eu la possibilité d exprimer les causes de leur mécontentement. La pollution de l air extérieur apparaît comme la raison principale de l insatisfaction (44,8%). 50% 45% 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% Pollution de l'air extérieur Poussières et particules Sécheresse Odeurs Figure 88 : Raisons principales de l insatisfaction de la qualité de l air du logement parmi les ménages étant de «pas du tout satisfaits» à «moyennement satisfaits» de l air dans leur logement (n=87)

29 Concernant l insatisfaction des ménages de l air dans le logement du à l air extérieur, on peut noter qu une légère tendance nous montre que plus les bâtiments sont âgés, plus les ménages y habitant expriment un mécontentement. A partir de la deuxième moitié du XXème siècle, il y a en moyenne 40% de ménages citant l air extérieur comme la raison de leur insatisfaction. Néanmoins, entre les années 1981 et 1990, 70% des ménages donnent pour cause la pollution extérieure du mauvais air dans leur logement (taux se rapprochant des mêmes pourcentages pour les ménages habitant dans des bâtiments datés d avant la fin de la deuxième guerre mondiale (en moyenne 85%). Tableau 29 : Humidité et qualité de l air selon l âge du bâtiment VARIABLE LIEE A L HUMIDITE ET A LA QUALITE DE L AIR Test du Chi-deux % de cellule ayant moins de 5 valeurs La pollution de l air extérieur est la raison de l insatisfaction de l air dans le logement /8/ % 25% des logements situé en-dessous du toit ont des problèmes de poussières. Les logements en attique ont deux fois moins de problèmes que les autres logements. Les ménages habitant juste sous le toit évaluent comme satisfaisant l état de l air de leur logement (87,5%). Ce pourcentage de satisfaction s abaisse à 71,8% pour les autres ménages. Enfin, on remarque que la majorité des ménages habitant directement sous le toit n ont pas de problèmes de poussières ni de particules. Tableau 30 : Humidité et qualité de l air selon le logement en attique VARIABLES LIEES A L HUMIDITE ET A LA QUALITE DE L AIR Test du Chi-deux % de cellule ayant moins de 5 valeurs La poussière est un problème important dans le logement particulièrement 8.417/2/ % Evaluation de la qualité de l air dans le logement 9.666/4/ % La poussière et les particules sont les raisons de l insatisfaction de l air dans le logement 3.903/1/ % Les bâtiments rénovés ont pratiquement trois fois moins d incidence de moisissures (23,1%) que les bâtiments non rénovés (60%). Tableau 31 : Humidité et qualité de l air selon la rénovation du bâtiment VARIABLE LIEE A L HUMIDITE ET A LA QUALITE DE L AIR Test du Chi-deux % de cellule ayant moins de 5 valeurs Problème de moisissures dans la salle de bain 4.949/1/.026 0%

30 Ventilation / Renouvellement d air La plupart des ménages mentionnent que leur logement est équipé d un système de ventilation naturelle (45,6%). 29,6% des logements possèdent une ventilation mécanique et 24,8% n ont pas de système de ventilation. Parmi les ménages possédant un système de ventilation dans leur logement, 16,6% sont insatisfaits ou tout à fait insatisfaits de leur système de ventilation et 62,1% sont satisfaits ou tout à fait satisfaits. 21,4% des ménages sont moyennement satisfaits. 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% Pas du tout satisfait (1) Tout à fait satisfait (5) Figure 89 : Satisfaction du système de ventilation dans le logement (n=248) 59,3% des ménages enquêtés disent ne pas en être concernés par les mouvements d air ou courants d air dans leur logement en hiver. 7,2% ne rencontrent des problèmes que rarement et 16% quelque fois. En ce qui concerne les ménages les plus exposés, 17,4% de ceux-ci le sont de «souvent» à «en permanence». D après l analyse des questionnaires inspection, 60,3% des logements enquêtés possèdent une ventilation naturelle dans la cuisine et 20,3% une ventilation mécanique. 19,4% des logements n ont pas de système de ventilation dans la cuisine. Toujours selon le questionnaire inspection, 53,3% des salles de bain inspectées ont une ventilation naturelle et 38,5% une ventilation mécanique. 8,2% des salles de bains inspectées n ont pas de système de ventilation. Pour les toilettes, 50,4% possèdent une ventilation naturelle et 39,8% une ventilation mécanique. Un système de ventilation n a pas pu être identifié par l inspecteur et 9,4% des toilettes ne possèdent pas de système de ventilation. La figure 68 nous montre graphiquement les résultats obtenus

31 70% 60% Ventilation naturelle Ventilation mécanique Pas de ventilation Ventilation pas identifiée 50% 40% 30% 20% 10% 0% Cuisine (n=330) Salle de bain (n=330) Toilettes (n=256) Figure 90 : Système de ventilation selon les pièces 29,6% des cuisines sont équipées d au moins une hotte aspirante raccordée à l extérieur. Enfin 39,8% des logements inspectés n ont pas de hotte aspirante audessus de la cuisinière. 50% des bâtiments datés d avant le début du XXème siècle n ont pas de systèmes de ventilation. Un siècle plus tard, 95,6% des logements en bénéficient. C est au niveau des systèmes de ventilation mécanique que la relation est la plus significative. Cette croissance suit un ordre chronologique en fonction de l âge du bâtiment. Environ 50% des cuisinières dans les logements datés jusqu au début des années 1980 ne possèdent pas de hotte aspirante. A partir de 1980, la majorité des cuisinières possèdent une hotte aspirante reliée à l extérieur (54,5% pour les bâtiments construits d à partir des années 1990). La présence de système de ventilation mécanique dans la cuisine à tendance à s accentuer avec le temps. Pour les logements datant du début des années 1990, plus de 35,6% des ménages en bénéficient et seulement 7,4% pour les années

32 Tableau 32 : Ventilation et renouvellement d air selon l âge du bâtiment VARIABLES LIEES A LA VENTILATION ET AU RENOUVELLEMENT D AIR Test du Chi-deux % de cellule ayant moins de 5 valeurs Présence d un système de ventilation dans le logement Présence d une hotte aspirante au-dessus de la cuisinière Présence d un système de ventilation dans la cuisine /16/ % /16/ % /16/ % 92,5% des ménages habitant juste sous le toit ont un système de ventilation dans le logement (pour 72,3% pour tous les autres logements). Leur système de ventilation est également plus performant puisque 45% d entre eux sont mécaniques et seulement 27,3% pour les autres logements. Tableau 33 : Ventilation et renouvellement d air selon le logement en attique VARIABLE LIEE A LA VENTILATION ET AU RENOUVELLEMENT D AIR Test du Chi-deux % de cellule ayant moins de 5 valeurs Présence d un système de ventilation dans le logement 9.424/2/.009 0% Les ménages ayant rénové leur logement sont en règle générale plus satisfaits de leur système de ventilation que les autres. Tableau 34 : Ventilation et renouvellement d air selon la rénovation du logement VARIABLE LIEE A LA VENTILATION ET AU RENOUVELLEMENT D AIR Test du Chi-deux % de cellule ayant moins de 5 valeurs Satisfaction du système de ventilation dans le logement /8/ % Eau / Assainissement 93,7% des ménages enquêtés disent ne pas avoir eu de problème de quantité d eau durant les 12 derniers mois. Pourtant, 26% de l ensemble des ménages interrogés prétend avoir eu au moins une fois des problèmes de quantité d eau chaude durant les 12 derniers mois. 6,6% des ménages ont par ailleurs eu de «souvent» à «en permanence» des problèmes de quantité d eau chaude. En ce qui concerne la qualité de l eau, une grande majorité des ménages (85,7%) ne semble pas s en plaindre. Toutefois, notons que 3% des ménages ont souvent ou en permanence des problème de qualité de l eau

33 Finalement, au niveau de l assainissement, 87,2% des ménages ne semblent pas avoir de problèmes. Notons que 3,6% des ménages ont entre «souvent» et «en permanence» des problèmes d assainissement. 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% Jamais / Non Rarement / Quelquefois Souvent / En permanence Ne sait pas 20% 10% 0% Problème de quantité d'eau pendant les 12 derniers mois (=332) Problème de quantité d'eau chaude pendant les 12 derniers mois (n=331) Problème de qualité de l'eau (eau colorée, mauvaise odeur, mauvais goût, etc.) (n=329) Problème d'assainissement (n=329) Figure 91 : Problème de quantité d eau, de qualité de l eau ou d assainissement En analysant le questionnaire inspection, on remarque que 2 ménages n ont pas d eau dans la cuisine (0,6%) et 3 n ont pas d eau chaude dans la cuisine (0,9%). Concernant les salles de bain inspectées, 1 seule n as pas d eau (0,3%) et 3 n ont pas d eau chaude (0,9%). 9,9% des ménages enquêtés estiment qu un traitement - par eux-mêmes - de l eau distribuée, avant de la boire, est nécessaire. 9% ne boivent pas d eau du robinet et 0,6% n ont pas d idée sur la question. Enfin, 80,4% des ménages estiment qu un traitement n est pas nécessaire. En règle générale, les ménages habitant des bâtiments rénovés ont un peu plus de problèmes concernant la quantité d eau disponible dans le logement

34 Tableau 35 : Eau et assainissement selon la rénovation du bâtiment VARIABLE LIEE A L EAU ET A L ASSAINISSEMENT Test du Chi-deux % de cellule ayant moins de 5 valeurs Problème de quantité d eau pendant les 12 derniers mois /10/ % 84,2% des ménages habitant dans un logement rénové n ont jamais eu de problème d assainissement, pour 89,6% pour les logements non rénové. En règle générale, on peut noter que les logements rénovés ont plus de problèmes d assainissement que les autres. Tableau 36 : Eau et assainissement selon la rénovation du logement VARIABLE LIEE A L EAU ET A L ASSAINISSEMENT Test du Chi-deux % de cellule ayant moins de 5 valeurs Problème d assainissement /2/ % Energie / Appareils ménagers D après les données issues du questionnaire entretien, la majorité des ménages (82,7%) ont toutes les installations électriques de l appartement reliées à la terre. 9,1% ne possèdent qu une certaine partie des installations reliées à la terre contre 1,2% qui n ont pas de liaisons. Enfin, 7% des ménages n ont pas su répondre à la question. Au niveau des inspections des cages d escaliers, 89,5% de celles-ci possèdent une installation électrique adéquate est suffisante. 5,8% en ont une opérationnelle mais insuffisante et 0,6% des cages d escaliers ont une installation électrique qui ne fonctionne pas. 4,2% n ont pas d installation électrique. A noter que 16,9% des ménages n ont pas de congélateur dans leur appartement. La grande majorité des cuisinières et des fours ont l électricité comme source d énergie. Seulement 0,9% des logements inspectés ne possèdent pas de four et 0,3% des cuisinières ont besoin de charbon pour fonctionner

35 80% 70% 60% 50% Charbon / Bois Gaz Electricité Pas de four 40% 30% 20% 10% 0% Cuisinère Four Figure 92 : Sources d énergie pour la cuisinière et le four (331) Le tableau ci-dessous exprime les trois plus importantes sources d énergie pour les chauffages d appoint (parmi les ménages possédant des chauffages d appoint (n=47)). Précisons que les catégories ne sont pas exclusives. Un ménage avait la possibilité de cocher plusieurs sources d énergie dans le questionnaire entretien. A noter enfin que 76,6% des appareils fonctionnent à l électricité. Tableau 37 : Sources d énergie principales des appareils de chauffage d appoint Electricité 76,6% (parmi les ménages possédant des appareils d appoint (n=47)) Combustible solide (bois charbon) 10,6% (parmi les ménages possédant des appareils d appoint (n=47)) Mazout 10,6% (parmi les ménages possédant des appareils d appoint (n=47)) L électricité est la source d énergie la plus utilisée pour les cuisinières dans les bâtiments datant depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Cette tendance n a cessé de s accentuer avec les années. On retrouve les mêmes pourcentages en ce qui concerne l énergie utilisée pour le fonctionnement des fours. Plus de 90% des

36 cuisinières dans les bâtiments datant du début des années 90 fonctionnent à l électricité. Tableau 38 : Energie et appareils ménagers selon l âge du bâtiment VARIABLES LIEES A L ENERGIE ET AUX APPAREILS MENAGERS Test du Chi-deux % de cellule ayant moins de 5 valeurs Source d énergie de la cuisinière /16/ % Source d énergie du four /16/ % 92,5% des ménages habitant juste sous le toit utilisent l électricité comme source d énergie pour le fonctionnement de leur four (72,8% pour les autres ménages). Tableau 39 : Energie et appareils ménagers selon le logement en attique VARIABLE LIEE A L ENERGIE ET AUX APPAREILS MENAGERS Test du Chi-deux % de cellule ayant moins de 5 valeurs Source d énergie du four 7.346/2/ % Les bâtiments rénovés ont tendance à utiliser plus souvent du gaz comme source d énergie pour la cuisinière (30,4%) par rapport aux bâtiments pas rénovés (24,1%). Ces pourcentages sont quasiment identiques au niveau de l énergie utilisée concernant les fours. Tableau 40 : Energie et appareils ménagers selon le logement en attique VARIABLES LIEES A L ENERGIE ET AUX APPAREILS MENAGERS Test du Chi-deux % de cellule ayant moins de 5 valeurs Source d énergie de la cuisinière /4/ % Source d énergie du four /4/ %

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