Programme d autonomisation pour l amélioration des moyens de subsistance des populations rurales

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1 NOTE D OR IENTATION 2 DU F IDA P OUR L AP R ÈS-2015 Programme d autonomisation pour l amélioration des moyens de subsistance des populations rurales INTRODUCTION Le rapport de mai 2013, élaboré par le Groupe de personnalités de haut niveau chargé du programme de développement pour l après-2015, reconnaît que la pauvreté est un phénomène multidimensionnel: ressources productives et revenus insuffisants pour garantir des moyens de subsistance durables; faim et malnutrition; problèmes de santé; accès limité ou inexistant à l éducation et à d autres services de base; taux élevés de morbidité et de mortalité du fait des maladies; logements insalubres; insécurité; et discrimination et exclusion. Le rapport ajoute que la pauvreté est souvent caractérisée par un manque de participation à la prise de décisions et à la vie civile, sociale et culturelle. Il recommande que le programme pour l après-2015 traite de tous ces aspects de la pauvreté et veille à ce que personne ne soit laissé pour compte dans le processus de développement. Pour pouvoir tenir compte de cette recommandation, il est nécessaire d adopter une approche d autonomisation dans le cadre du programme futur. L une des principales carences du cadre des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) a été de limiter l approche de l autonomisation essentiellement à ce que peuvent faire les services publics pour renforcer les capacités humaines individuelles par le biais notamment des soins de santé, de l éducation et de l assainissement. Les capacités économiques et sociales n étaient pas inscrites à l ancien ordre du jour, malgré le rôle majeur qu elles jouent en faveur de la lutte contre la pauvreté et du développement. Cependant, le programme futur ne pourra progresser qu à la condition de prendre en compte ces dimensions de l autonomisation, et d autres encore, telles que les causes de la pauvreté liées à l impuissance, à l exclusion et à l inégalité. Le programme devrait promouvoir des politiques et des investissements à même de renforcer les capacités et les moyens d existence des personnes qui vivent en situation de pauvreté, en particulier celles qui appartiennent à des groupes socialement défavorisés ou qui vivent dans des zones reculées, souvent oubliées de la croissance. La plupart des personnes qui sont souvent délaissées vivent dans les zones rurales des pays en développement paysans pauvres, éleveurs, pêcheurs, forestiers, femmes rurales, peuples FIDA/Cristóbal Corral 1 Groupe de personnalités de haut niveau (2013), A new global partnership: Eradicate poverty and transform economies through sustainable development, rapport du Groupe de personnalités de haut niveau chargé du programme de développement pour l après-2015, voir the-report/.

2 Tableau 1 Principaux indicateurs sexospécifiques en Asie du Sud Pays Taux de la Accès des Accès des Taux de participation de la mortalité maternelle femmes à femmes aux main-d œuvre, âges 15+ (2011) (estimations portant la terre* (2012) prêts bancaires** sur nouveau- (2012) Femmes Hommes nés vivants) (2010) (% de femmes) (% d hommes) Source: Banque mondiale Source: OCDE Source: OCDE Source: Banque mondiale Afghanistan 460 0,5 0, Bangladesh 240 0,5 0, Bhoutan 180 0,0 0, Inde 200 0,5 0, Maldives Népal 170 0,5 0, Pakistan 260 0,5 0, Sri Lanka 35 1,0 0, Extrait de: FIDA (2013), Gender and rural development brief: South Asia, Sources: Base de données de la Banque mondiale ( ); SIGI, Base de données de l OCDE sur la parité hommesfemmes, les institutions et le développement, Consultée le juin Notes: *Droits reconnus par la loi et de facto des femmes à posséder des terres agricoles et à y avoir accès: 0: légalement, les femmes ont les mêmes droits que les hommes de posséder des terres et d y avoir accès; 0,5: légalement, les femmes ont les mêmes droits que les hommes de posséder de la terre et d y avoir accès, mais ces droits sont limités par des pratiques discriminatoires; 1,0: légalement les femmes ont peu ou pas de droits légaux d accéder à la terre ou de la posséder, ou l accès est sévèrement limité par des pratiques discriminatoires. ** Droits reconnus par la loi et de facto des femmes aux prêts et au crédit: 0: légalement, les femmes ont les mêmes droits que les hommes d accéder au crédit et aux prêts bancaires; 0,5: les femmes ont des droits d accès à certains types de crédits (par exemple microcrédit) ou ont des droits égaux, mais sont confrontées à des discriminations pour accéder aux prêts et aux crédits bancaires; 1,0: les femmes ont peu ou pas de droits d accès aux prêts ou crédits bancaires, ou l accès est sévèrement limité par des pratiques discriminatoires. autochtones et handicapés. La clé de voûte de la présente note d information est l importance que revêt l autonomisation sociale et économique des populations rurales pauvres pour la promotion d un développement durable et l éradication de la pauvreté. Bien qu il existe de nombreuses définitions de l autonomisation dans la littérature, on s attachera ici en particulier à ses aspects économiques et sociaux. Ils sont définis ici comme les divers processus interdépendants moyennant lesquels les populations, individuellement et collectivement, acquièrent la capacité d accéder aux ressources productives nécessaires pour accroître leurs revenus, obtenir les biens et les services dont elles ont besoin et, dans le même temps, participer utilement à la prise des décisions concernant leurs moyens d existence 2. Ainsi, l autonomisation concerne à la fois l accès aux actifs et le fait d avoir la possibilité, et de la mettre à profit, d augmenter les propres revenus et de participer à la prise de décisions collectives. 2 Voir hunger/empower.html. 3 FIDA, Rapport sur la pauvreté rurale 2011, Rome. PRINCIPAUX ENJEUX Au cours des 30 dernières années, nombreux sont les pays en développement qui ont réalisé d immenses progrès dans le domaine de la lutte contre la pauvreté, grâce à des taux élevés de croissance économique et à de vastes programmes de développement. Cependant, même là où la croissance a eu un fort impact sur la pauvreté dans son ensemble, des poches de pauvreté subsistent parmi les groupes marginalisés, comme les populations autochtones et celles qui vivent dans des zones marginalisées et éloignées où l incidence de la pauvreté est d ordinaire plus forte que dans le reste de la société 3. D une manière plus générale, les avantages liés à la croissance ont bénéficié de manière inégale aux différents groupes, en fonction de facteurs liés au lieu, au sexe, à la race, à l emploi, à l invalidité et autres. Selon le contexte, différents marqueurs sociaux soustendent des formes variées d exclusion sociale et économique qui se traduisent par un accès inégal aux opportunités économiques, formant partie intégrante de la pauvreté en tant que phénomène multidimensionnel. L exclusion empêche des individus et des groupes spécifiques de se libérer de la pauvreté dès lors qu on leur refuse l accès aux opportunités et aux actifs et que l on augmente ainsi leur vulnérabilité et leur exposition au risque et à l insécurité. En fait, l inégalité d accès aux opportunités freine les groupes marginalisés en les empêchant de contribuer à une croissance sans exclusive et à un développement durable, et ces groupes constituent donc des ressources inutilisées pour leurs communautés et leurs sociétés. En général, les populations rurales pauvres souffrent de privations multiples du fait de la marginalisation des zones rurales et des secteurs ruraux dans les politiques et les investissements 2

3 Quelques faits saillants relatifs aux peuples autochtones Dans le monde entier, on compte plus de 370 millions d autochtones déclarés, dans 70 pays. La plupart des peuples autochtones vivent en Asie Les peuples autochtones constituent environ groupes distincts et occupent environ 20% de la planète Même si les peuples autochtones représentent moins de 6% de la population mondiale, ils parlent plus de des langues parlées dans le monde L une des causes fondamentales de la pauvreté et de la marginalisation des peuples autochtones est la perte de contrôle sur leurs terres, ressources naturelles et territoires traditionnels Les peuples autochtones ont un concept de la pauvreté et du développement qui exprime leurs propres valeurs, besoins et priorités; ils ne considèrent pas la pauvreté uniquement comme un manque de revenu Un nombre croissant d autochtones vit en milieu urbain, par suite de la dégradation de la terre, de la dépossession, des expulsions forcées et du manque de possibilités d emploi. Source: FIDA (2012), Peuples autochtones: apprécier, respecter et soutenir la diversité publics, de la dégradation de la base de ressources naturelles, et d une couverture insuffisante des services et des infrastructures, en particulier dans les zones reculées. Mais différentes formes d exclusion existent également au sein des sociétés rurales, créant des barrières formelles ou informelles à l accès aux ressources productives, aux marchés et aux services. Par exemple, les femmes rurales jouissent en général d un accès plus limité et moins sûr à toute une gamme d avoirs productifs terre agricole, technologie et équipement, savoirs et finances, et le contrôle qu elles peuvent exercer sur ceux-ci est restreint. D où un impact négatif non seulement sur les femmes elles-mêmes, mais également sur les ménages, en particulier lorsqu ils sont dirigés par une femme, et les sociétés. Dans de nombreuses régions du monde, les peuples autochtones sont eux aussi confrontés à des problèmes d accès et de contrôle s agissant de ressources productives comme la terre et les forêts. Pour les femmes rurales et les peuples autochtones, la précarité des droits sur les ressources productives constitue un facteur important d impuissance face aux nouvelles demandes portant sur la base de ressources naturelles, par suite de la hausse des prix des produits agricoles, de l exploitation minière, de la conversion de l utilisation des terres et de la déforestation. Outre le genre et l ethnicité, la marginalisation au sein des sociétés rurales peut également être associée à l isolement, au contexte agroécologique et à la spécialisation des cultures ou des produits. Par exemple, le progrès technologique a ignoré des millions de pauvres dans certaines régions (la plupart en Afrique) et agroécologies (terres arides, hautes terres) ou en relation avec certains produits (céréales secondaires, racines et tubercules, petit bétail), en partie du fait du manque d intérêt relatif, de la part d instituts publics et privés de recherche-développement (R&D) et des services de vulgarisation, pour les questions ayant trait aux moyens de subsistance dans ces régions et de ces groupes. À ces facteurs s associent souvent l insuffisance des infrastructures, qui contribue à la marginalisation de ces groupes par rapport aux marchés florissants. Parmi les autres facteurs d exclusion, outre les sexospécificités, l ethnicité, l emplacement ou la spécialisation des cultures (par exemple les cultures de grande valeur par rapport aux cultures de base), figurent l analphabétisme, l accès limité à l information, l insuffisance des capacités organisationnelles et de l accès aux produits et services financiers. De plus, des institutions qui ne tiennent pas compte de tous et qui ne sont pas à même de défendre les préoccupations et les points de vue des populations rurales, et des ruraux (en particulier les femmes) qui ne connaissent pas leurs droits et qui ne se sentent en mesure ni de les faire reconnaître ni de participer à la vie publique au sens large constituent aussi des facteurs majeurs d exclusion. Le fait que les organisations des populations rurales sont peu ou pas représentatives est souvent un facteur qui limite l accès aux opportunités et aux actifs sur un grand nombre de fronts des marchés aux processus politiques. PROGRAMME D ACTION: POINTS D ENTRÉE ET APPROCHES Outre le fait d être un impératif moral, l appui en faveur de l autonomisation des populations rurales pauvres, femmes et hommes, peut libérer un énorme potentiel de productivité, en en 3

4 FIDA/Mathilde Lefebvre 4 Banque mondiale, FAO, FIDA (2008), Gender in Agriculture Sourcebook, Module 4, Washington. 5 Selon le rapport du Groupe de personnalités de haut niveau, la question de la sécurité foncière figurait initialement dans les OMD mais a été remplacée dans la mesure où, à l époque, il n existait pas de données comparables à l échelle mondiale. 6 A. Banerjee et al. (2002), Empowerment and Efficiency: The Economics of Tenancy Reform. Journal of Political Economy, Vol. 110(2): FAO (2011), La situation mondiale de l alimentation et de l agriculture , Rome. 8 L. Smith, U. Ramakrishnan, A. Ndiaye, L. Haddad, et R. Martorell (2003), The importance of women s status for child nutrition in developing countries, Rapport de recherche 131, Washington, D.C., IFPRI. faisant une stratégie intelligente pour stimuler la croissance économique et favoriser une réduction durable de la pauvreté. Pour ce faire, l autonomisation économique et sociale devrait aller de pair, tout comme l impuissance sociale et l impuissance économique se renforcent mutuellement. Les populations rurales pauvres doivent avoir accès aux avoirs productifs, aux intrants, à la technologie et au financement. De plus, elles ont besoin d être socialement autonomisées de façon à pouvoir améliorer leur statut et leur pouvoir de négociation. Ce processus affectera à son tour leur capacité d accéder en toute sécurité aux actifs, aux savoirs et aux opportunités par exemple, les femmes qui jouissent de droits fonciers reconnus se révèlent souvent des citoyennes plus actives 4. Il existe de nombreuses preuves des avantages résultant de la stimulation des capacités économiques et sociales des populations rurales pauvres. En particulier, le renforcement de l accès à la terre a un impact positif sur les investissements des agriculteurs, qui se traduit par des gains en productivité 5. Par exemple, on a estimé que la réforme foncière dans l État du Bengale- Occidental de l Inde avait permis d accroître de manière significative la production rizicole 6. De même, le renforcement de la capacité des femmes rurales à accéder aux actifs en toute sécurité peut avoir dans l ensemble des avantages particulièrement significatifs. Ainsi, on estime que l égalité hommes-femmes en termes d accès aux actifs permettrait d augmenter de 20 à 30% le rendement des exploitations dirigées par une femme, et de 2,5 à 4% la production agricole des pays en développement. Cela permettrait en retour de réduire de 12 à 17% le nombre de personnes affamées dans le monde, soit entre 100 millions et 150 millions de personnes 7. Soutenir l autonomisation des femmes, surtout grâce à l éducation, s est révélé être l un des moyens les plus efficaces de réduire la malnutrition chronique chez l enfant 8. Étant donné les rôles importants que jouent les femmes en tant que gestionnaires et usagers des ressources naturelles dans le monde en développement, renforcer leurs capacités et leurs droits est également une condition préalable pour faire avancer le programme sur l environnement. Renforcer l accès aux compétences et consolider les organisations de base se sont également révélés être des moyens efficaces pour atteindre les plus pauvres et les marginalisés, et promouvoir leur participation et leur contribution aux processus de développement. En particulier, le fait de 4

5 Les groupes d entraide stimulent le pouvoir des femmes dans toute l Asie du Sud En Asie du Sud, le FIDA appuie l autonomisation des femmes par l intermédiaire de nombreux groupes d entraide. Ceux-ci sont en général composés de 10 à 20 femmes rurales, pour la plupart pauvres et du même village, qui se réunissent pour épargner et offrir des prêts de groupe à leurs membres. Les groupes informels homogènes constituent un bon moyen d atteindre et d autonomiser les femmes et de leur donner l occasion de se faire entendre. Dans presque toute l Asie du Sud, les femmes se sentent plus à l aise quand elles se rencontrent entre elles, convaincues que les hommes imposeront leurs opinions et leurs priorités s ils sont présents. L autonomisation provient non seulement des occasions financières offertes par les groupes d entraide, mais aussi du pouvoir collectif du groupe, qui donne un statut social plus affirmé à ses membres et soutient leur action conjointe. Les groupes encouragent les membres à assumer un rôle décisionnel en matière financière, fait nouveau pour la plupart des femmes. Par exemple, le Projet de crédit à la production à l intention des femmes des zones rurales au Népal a aidé ces femmes à apprendre à traiter directement avec les banques et le personnel bancaire, renforçant ainsi leur autonomie et leur confiance en soi. Les groupes d entraide entreprennent souvent des planifications et des actions conjointes, et assument des rôles de direction sur les questions d ordre communautaire. Dans le cadre du Projet de crédit rural dans le Maharashtra, en Inde occidentale, des groupes de femmes, dans le village de Garade, ont joué un rôle important dans l interdiction de la vente locale et de la consommation d alcool coûteux et de tabac à mâcher parmi les hommes du village et les jeunes. Le Programme d autonomisation des femmes rurales (Tejaswini), qui couvre six districts ruraux du Madhya Pradesh, s est traduit par la sensibilisation des maris des membres des groupes d entraide sur les questions d égalité hommes-femmes, en abordant des thèmes comme la violence contre les femmes et le partage des responsabilités au sein du ménage. Lorsque les groupes d entraide parviennent à se fédérer en organisations faîtières, ils sont capables de développer leurs propres produits et services. Ces fédérations représentent souvent un terrain de formation pour les femmes qui aspirent à devenir des leaders et des politiciens locaux. Source: FIDA (2013), Gender and rural development brief, South Asia, Rome. relier, par le biais des organisations tant au niveau local qu à plus grande échelle, les groupes marginalisés aux processus nationaux et régionaux permet aux populations rurales pauvres, grâce à l action collective, d améliorer leurs compétences, leurs savoirs et leur confiance en soi. Par le biais d organisations de producteurs, même les agriculteurs marginalisés peuvent, dans certains cas, renforcer leur aptitude à tirer parti des opportunités économiques et à accéder aux actifs, à l information, aux technologies et aux marchés. De plus, grâce à l action collective, les groupes marginalisés peuvent en principe bénéficier d économies d échelle dans la production et la commercialisation et, partant, renforcer leur pouvoir de négociation auprès d autres acteurs de marché. L autonomisation économique se traduit souvent par le renforcement du statut social, par la consolidation du pouvoir décisionnel et par la capacité d exercer les propres droits de citoyenneté et de bénéficier des services publics. Cependant, l autonomisation économique et l autonomisation sociale doivent être abordées conjointement, car l exclusion sociale peut également exister au sein des organisations rurales, provoquant la marginalisation des femmes rurales, de la jeunesse ou des plus démunis. Même si les gouvernements et les institutions de développement établissent, moyennant la conception de cadres politique et juridique porteurs (par exemple pour les droits fonciers des femmes rurales, la création et le fonctionnement d institutions de populations rurales pauvres, ou la reconnaissance culturelle et linguistique de groupes minoritaires), certaines des conditions nécessaires à la mise en œuvre des processus d autonomisation, l autonomisation des populations rurales pauvres doit avant tout venir d elles-mêmes. Ainsi, l action collective démarre souvent à l initiative des femmes et des hommes ruraux eux-mêmes et dépend de leur participation active. Très souvent, il ne s agit pas d un processus politiquement neutre dès lors que l autonomisation des groupes ruraux marginalisés conduit la plupart du temps à la renégociation des relations de pouvoir au sein des sociétés et des marchés, surtout à une époque où les transformations du marché se traduisent fréquemment par une plus forte concentration du pouvoir économique aux mains de quelques-uns. En tout cas, les femmes et les hommes ruraux sont les principaux acteurs de leur propre autonomisation. Des preuves du succès et de l échec des processus d autonomisation ont 5

6 FIDA/Amadou Keita également été recueillies dans le cadre des travaux réalisés par des institutions de développement comme le FIDA. En général, il ressort de ces travaux que les points d entrée clés pour promouvoir l autonomisation économique et sociale des populations rurales pauvres sont, entre autres, l accès aux ressources naturelles et leur gestion, l accès aux services financiers et des approches de gouvernance locale sans exclusive comme le développement impulsé par la communauté. L appui aux organisations de ruraux pauvres représente un point d entrée transversal. Dans le domaine de la gestion des ressources naturelles, on peut citer, parmi les exemples tirés de l expérience du FIDA, le projet de foresterie à bail au Népal, qui a permis à des groupes de personnes les plus démunies, dont la plupart appartenait à des communautés autochtones ou étaient des femmes, d accéder à des régions dégradées de forêts moyennant des baux à long terme, et de bénéficier d une assistance technique et financière pour la culture de fourrage et l élevage de bétail. D où un accroissement des revenus et l amélioration de la protection environnementale et de la conservation de la biodiversité, ainsi que l apparition d associations de groupements d usagers des forêts et de coopératives. Dans le cadre du Projet de développement rural des hauts plateaux des Cuchumatanes, au Guatemala, le FIDA a soutenu le renforcement et la réforme d institutions de gouvernance traditionnelle des communautés autochtones dans le domaine de la gestion des ressources naturelles et des conflits; d où un rôle plus affirmé des communautés locales dans la prise des décisions concernant leur base de ressources naturelles et des moyens de subsistance plus durables. En Inde, dans le domaine de l accès aux services financiers, la promotion du modèle des groupes d entraide sans exclusive (soutenu également par le FIDA) a permis aux femmes rurales de gérer directement l épargne et le crédit, renforçant ainsi leur confiance en soi. Les groupes d entraide ont également donné à des millions de femmes pauvres les moyens de monter des microentreprises, de gagner de l argent, d améliorer leur statut social et de participer davantage à la vie communautaire, pour se transformer progressivement en un mouvement à grande échelle en faveur de l autonomisation sociale et économique des femmes. Dans le domaine de la gouvernance locale, l expérience du FIDA dans le couloir de Puno-Cusco, au Pérou, a montré que, si l on transfère des ressources publiques aux organisations rurales et si l on en confie à 6

7 Les organisations paysannes en Afrique subsaharienne Au cours des deux dernières décennies, on a assisté à un développement sans précédent des organisations paysannes et de producteurs ruraux (OP) dans toute l Afrique. Ces OP jouissent d une reconnaissance croissante en tant que représentantes de la communauté agricole au niveau national, régional et international. Les Nations Unies ont déclaré 2012 l Année internationale des coopératives et 2014 l Année internationale de l agriculture familiale. Ces jalons témoignent du rôle précieux que les OP jouent dans l élaboration des politiques pour l agriculture et le développement durable dès lors qu elles offrent des services aux petits agriculteurs, génèrent emplois et intégration sociale, atténuent la pauvreté et améliorent la sécurité alimentaire. Aujourd hui, on compte des dizaines de milliers d OP de base en Afrique subsaharienne. La plupart jouent un double rôle: en tant que groupes de producteurs ou coopératives, elles offrent des services à leurs membres et représentent les intérêts de ceux-ci auprès d autres acteurs décideurs, partenaires commerciaux et projets de développement dans le secteur de l agriculture. La plupart des OP de base mettent en place des unions et des fédérations au niveau local qui se regroupent sous l égide d organisations mères au niveau national. Ces organisations ont constitué quatre réseaux régionaux en Afrique: la Fédération des agriculteurs d Afrique orientale (EAFF), la Plateforme sous-régionale des organisations paysannes d Afrique centrale (PROPAC); le Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l Afrique de l Ouest (ROPPA); et la Confédération des syndicats agricoles d Afrique australe (SACAU). Il est indubitable que ces réseaux régionaux jouent un rôle croissant dans les processus d élaboration des politiques au niveau régional et continental dans le domaine du développement agricole et de la sécurité alimentaire, et qu ils jouissent par ailleurs d une reconnaissance toujours plus affirmée en leur qualité de représentants des communautés paysannes dans leurs régions. Source: FIDA (2013), Support to Farmers Organizations in Africa Programme (SFOAP). Pilot phase , Rome. celles-ci l allocation et la gestion, il est possible de stimuler le développement local, avec un impact positif sur la pauvreté et la sécurité alimentaire, tout en améliorant l inclusivité et la transparence de la gouvernance locale. Il est important de souligner qu il ne s agit pas seulement d un programme local mais aussi d un programme de portée nationale et au-delà. Ainsi, la constitution d organisations faîtières des populations rurales pauvres peut également être un élément fondamental aux fins de la consolidation des processus d autonomisation au niveau local, dans la mesure où cela garantit la création, au-delà du niveau local, de conditions favorables à la réalisation desdits processus et à leur durabilité. L expérience du réseau des organisations paysannes ROPPA en Afrique de l Ouest est un exemple parmi tant d autres du rôle important que les organisations faîtières peuvent jouer, même au-delà du niveau national, en participant au processus d élaboration des politiques qui affectent les moyens d existence de millions de groupes ruraux marginalisés au niveau régional. Plus généralement, la question de l échelle est cruciale pour que les processus d autonomisation soient efficaces et pour que le changement ne se limite pas à un petit nombre d individus. Qu il s agisse des organisations paysannes ou des groupes d entraide ou de bien d autres types d institutions de ruraux pauvres, un problème majeur est souvent de parvenir à reproduire à plus grande échelle les processus d autonomisation intervenant au micro-niveau afin d influer sur les rapports sociaux et économiques qui ont des répercussions sur les moyens de subsistance. INCIDENCES SUR LE PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT POUR L APRÈS-2015 Le programme de développement pour l après-2015 devrait être conçu de manière à encourager les gouvernements et les autres acteurs à faciliter l autonomisation économique et sociale des populations rurales pauvres, en particulier des groupes ruraux marginalisés comme les femmes et les peuples autochtones. Comment y parvenir? Un bon point de départ pour les artisans du programme pour l après-2015 est le rapport du Groupe de personnalités de haut niveau, qui propose des cibles à atteindre par le biais de quatre objectifs distincts, susceptibles d être développés afin de les rendre utiles pour l autonomisation économique et sociale des populations rurales pauvres, en particulier des plus marginalisées. Ces cibles sont les suivantes: i) accroître la proportion de femmes et d hommes, de communautés et d entreprises jouissant de droits sûrs à la terre, aux biens et autres actifs (dans le cadre du 1 er objectif proposé dans le rapport, à savoir 7

8 FIDA/Susan Beccio Fonds international de développement agricole Via Paolo di Dono, Rome (Italie) Téléphone: Télécopie: Courriel: ifad-un.blogspot.com instagram.com/ifadnews l éradication de la pauvreté); ii) garantir aux femmes les mêmes droits que les hommes en termes de possession et d héritage de biens (dans le cadre du 2 e objectif, à savoir l autonomisation des filles et des femmes et l égalité entre les sexes); iii) éliminer la discrimination des femmes dans la vie politique, économique et publique (dans le cadre du 2 e objectif); iv) renforcer la capacité productive en offrant à tous l accès aux services financiers et aux infrastructures comme les transports et les technologies de l information et des communications (TIC) (dans le cadre du 8 e objectif, à savoir la création d emplois, des moyens de subsistance durables et une croissance équitable); et v) favoriser la participation des citoyens à l engagement politique et civique à tous les niveaux (dans le cadre du 10 e objectif, à savoir la garantie de la bonne gouvernance et d institutions efficaces). Dans ces domaines, les cibles peuvent avoir un effet de catalyseur de l autonomisation sociale et économique des populations rurales marginalisées. Outre l adaptation des cibles aux réalités des groupes marginalisés dans différents pays, il est fondamental de définir des indicateurs appropriés afin de suivre les progrès accomplis au sein de ces groupes. À cet égard, les données sur les groupes ruraux marginalisés étant souvent faibles ou insuffisantes, il est indispensable de disposer de données fiables et désagrégées pour pouvoir mesurer les progrès et orienter et analyser les politiques. Par conséquent, l engagement en faveur de la révolution des données, préconisé dans le rapport du Groupe de personnalités de haut niveau, sera fondamental pour définir des cibles et des indicateurs appropriés et suivre l état d avancement des objectifs pour l après-2015 sur plusieurs niveaux sociaux. À cette fin, il faudra faire des investissements importants pour renforcer les capacités nationales en termes de statistiques. Il sera par ailleurs essentiel de créer des forums et des occasions, et de renforcer les capacités des groupes ruraux marginalisés encore une fois, surtout des femmes et des peuples autochtones afin qu ils soient à même d exprimer leurs préoccupations et de dire quelles sont leurs priorités pour l après Cela fait également partie intégrante du processus d autonomisation et de l inversion de la tendance à l exclusion, de ces groupes, des débats susceptibles d avoir un impact majeur sur leurs moyens de subsistance et sur leur avenir.

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