LUCARNE. Bulletin d information des Cliniques universitaires Saint-Luc avril mai 2010 Trimestriel. Don d'organes et de tissus :

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1 LUCARNE Belgique - België P.P. - P.B. Bruxelles Brussel BC Bulletin d information des Cliniques universitaires Saint-Luc avril mai 2010 Trimestriel Magazine d information destiné aux médecins référents s o m m a i r e Echos des services Epreuves d effort en Cardiologie pédiatrique Création d un Centre de l allergie Actualité médicale La recherche s organise Pathologie cardiovasculaire : une Don d'organes et de tissus : signer pour la vie prothèse pour protéger le cerveau Chirurgie plastique et reconstructrice : première greffe de mâchoire 7 Cancer de la prostate : vivre mieux et plus longtemps Cancer tête et cou : le PET scan recommandé Programme Fast-Track : debout dès J Elan Valida à plein régime Grand angle 12 Don d organes et de tissus Et ailleurs 14 Sanatia : à l écoute de la souffrance psychique Autour du patient Un pour tous, tous pour eux maman et son bébé sauvés Une in extremis Les heures de visites à Saint-Luc Publications Un nouveau manuel à l usage du 18 A lire 19 praticien Officiel Nominations Expéditeur : Cliniques universitaires Saint-Luc, 10 av. Hippocrate à 1200 Bruxelles. Bureau de dépôt : Bruxelles X - Agréation : P

2 Edito Lucarne : Bulletin d informations destiné aux médecins référents. Lucarne est une publication du Service de communication des Cliniques universtaires Saint-Luc. Solidarité Éditeur responsable Jacques Melin, Médecin-chef, Coordonnateur général, Avenue Hippocrate, Bruxelles Coordination Caroline Bleus (caroline.bleus@uclouvain.be) Tél Fax Supervision Thomas De Nayer (TDN) Rédaction Service de communication Géraldine Fontaine (GF) Caroline Bleus (CB) Avec la participation de Veerle Legein, Responsable communication de Valida. Secrétariat Véronique Dansart (veronique.dansart@uclouvain.be) Tél : Fax : Clin. univ. St-Luc/H. Depasse La solidarité. Ce mot a-t-il encore un sens aujourd hui, dans un monde où règne davantage le «chacun pour soi»? A Saint-Luc, cette notion revêt une signification très concrète, en témoignent les équipes qui se dévouent au don d organes et les bénévoles qui mettent leur temps au service des patients et de leurs proches, au sein des nombreuses associations de patients qui gravitent autour de l hôpital. Plus diffuse et moins visible, mais bien présente, la solidarité existe également dans les équipes de chercheurs et de cliniciens qui rassemblent leurs savoirs et leurs compétences pour développer de nombreux projets de recherche au sein de l Institut de Recherche Expérimentale et Clinique (IREC), une nouvelle structure qui chapeaute toutes les activités de recherche des hôpitaux de l UCL. Nous vous invitons à découvrir comment la solidarité se décline encore au fil des pages de ce nouveau numéro de La Lucarne. Photos Couverture : Hugues Depasse/CAV Intérieur : Hugues Depasse/CAV DR (Document Reçu) Mise en page Tilt Factory Bonne lecture! Pr Jacques Melin Coordonnateur général-médecin chef Si vous avez des idées d articles ou des suggestions pour améliorer cette publication, n hésitez pas à contacter la rédaction. Toute reproduction, même partielle, est interdite sauf accord préalable de la rédaction. Soutenez notre Fondation Page 2 avril mai 2010

3 Echos des services Lucarne # 13 Cardiologie pédiatrique Le cœur à l effort Le Service de cardiologie pédiatrique a récemment acquis du matériel permettant d évaluer les performances cardiaques des patients. Grâce à un test effectué sur un tapis roulant ou un vélo, l épreuve d effort permet d analyser le comportement du cœur à l effort, et de reproduire les symptômes ressentis par les enfants durant une activité physique importante. Le cardiologue observe le tracé d électrocardiogramme du patient pendant sa marche sur le tapis roulant. En septembre dernier, le Service de cardiologie pédiatrique a acquis du matériel encore plus adapté aux épreuves d efforts pour leurs petits patients. Ce test consiste à mettre l enfant en situation de manière à reproduire des efforts identiques à ceux effectués dans la vie courante ou durant une activité sportive. Il s agit pour l enfant de fournir un effort maximal qu il ne reproduira plus par la suite, en le poussant dans ses dernières limites, explique le Dr Stéphane Moniotte, Chef de Clinique associé au Service de cardiologie pédiatrique. L épreuve d effort est réalisée chez les enfants ressentant des douleurs ou malaises à l effort, souffrant de cardiopathie congénitale ou de trouble du rythme cardiaque. Le test peut également être utilisé pour évaluer les performances des jeunes sportifs de haut niveau. Le tapis roulant ou le vélo Deux appareils ont été installés dans un local de cardiologie pédiatrique utilisé jusqu à présent comme bibliothèque : un cycloergomètre (vélo) et un treadmill (tapis roulant). Ce dernier est privilégié car l enfant, debout et en effort, est obligé de suivre le rythme du tapis ; ses performances sont donc supérieures. Si l enfant n est pas capable de courir, nous avons recours au cycloergomètre, un vélo qui s adapte à toutes les tailles, précise le Dr Stéphane Moniotte. Evaluer la performance physique Une fois installé sur le tapis, l enfant est équipé d un brassard qui mesure régulièrement la tension artérielle et d une sonde qui détermine la saturation transcutanée en oxygène. Dix électrodes sont placées sur son corps et enregistrent l électrocardiogramme (le tracé électrique du cœur) pendant les différentes étapes du test : marche lente, marche soutenue, course, etc. Enfin, un masque facial spirométrique analyse les gaz inspirés et expirés par le patient. Il s agit donc non seulement d évaluer la capacité respiratoire de l enfant, mais également de mesurer sa performance physique et de suivre les modifications de l électrocardiogramme durant l effort, résume Stéphane Moniotte. Pendant que le patient marche, la charge de travail est progressivement augmentée, obligeant l enfant à fournir un effort de plus en plus important. Le test sera poursuivi jusqu à ce que le patient atteigne la fréquence cardiaque la plus proche de sa fréquence cardiaque maximale théorique, calculée en fonction de l âge de l enfant. Un suivi en temps réel Grâce à deux moniteurs reliés à l équipement du patient, le médecin va observer en temps réel le tracé d une série de paramètres. L analyse de tous ces paramètres permet de se faire une bonne idée de ce qui ne va pas et de cibler la pathologie de l enfant ainsi que la prise en charge adéquate, conclut le spécialiste. [CB] Dr Stéphane Moniotte, tél , stephane.moniotte@uclouvain.be Les épreuves d effort de cardiologie pédiatrique se déroulent au -1B5. avril mai 2010 Page 3

4 Echos des services Création d un Centre de l allergie L allergie : lutte sur tous les fronts éducation du patient. Ces différentes approches justifient le recours à des ressources communes, interdisciplinaires. Le Centre de l allergie s inscrit dans les trois missions académiques des Cliniques Saint-Luc : soins aux patients, enseignement et recherche. La mission d enseignement passera notamment par la mise en place de réunions interdisciplinaires d allergologie et d un symposium annuel, organisé à l attention des généralistes et spécialistes. [CB] Un Centre de l allergie vient de voir le jour aux Cliniques. Cette nouvelle structure va permettre de mieux prendre en charge les patients allergiques. Médecins généralistes et laboratoires sont également impliqués dans ce projet. 25% de la population allergique en 2010, le double en 2050? Le Centre de l allergie est le fruit d une réflexion menée par différents spécialistes de Saint-Luc qui prennent en charge le patient allergique. La collaboration entre les Services impliqués est essentielle pour mieux orienter le patient dont l allergie peut toucher différents organes et parfois nécessiter un bilan allergique conjoint : clinique et biologique. Au sein de ce Centre, les différents spécialistes travaillent en interaction étroite, pour orienter le patient allergique en fonction du diagnostic ou du suivi de son traitement, en ayant pour but l excellence de sa prise en charge. Raisons d être d un Centre de l allergie Pédiatrie, Dermatologie, ORL, Pneumologie, laboratoires (Biologie clinique et Centre de technologies moléculaires) sont les Services impliqués dans la prise en charge des allergies. La prise en charge du patient allergique était souvent trop morcelée, explique le Pr Charles Pilette, pneumologue et Président du Centre de l allergie. Or, d une part, le bilan doit pouvoir inclure des tests d allergie appropriés : tests cutanés ou de provocation parfois spécialisés, avec l aide la pharmacie ; tests biologiques avec allergènes recombinants multiples, etc. D autre part, une fois le diagnostic établi, le suivi du traitement (régime alimentaire, traitement chronique, NDLR) va nécessiter une shutterstock L avis du généraliste : Dr Vanandruel En tant que généraliste, nous sommes fréquemment, et de plus en plus souvent, confrontés aux problèmes d allergies. Il n est pas toujours évident de s y retrouver entre ce qui semble plutôt des allergènes de contact, alimentaires ou respiratoires. Pas facile de choisir et diagnostiquer entre tous les allergènes possibles, de savoir s il vaut mieux référer un dermatologue, un ORL ou un pneumologue. Vaut-il mieux faire une prise de sang (Rast), des tests cutanés ou respiratoires? Une consultation, demandée par le médecin traitant, simultanée entre deux spécialistes et des tests effectués ensuite, nous aiderait dans notre cheminement diagnostique et permettrait de trouver le meilleur traitement pour nos patients. Pr Charles Pilette, pneumologue, tél , charles.pilette@uclouvain.be Dr Françoise Pirson, pneumologue, tél , francoise.pirson@uclouvain.be Pr Philippe Rombaux, ORL, tél , philippe.rombaux@uclouvain.be Dr Françoise Smets, pédiatre, tél , francoise.smets@uclouvain.be Dr Véronique Godding, pédiatre, tél , veronique.godding@uclouvain.be Pr Dominique Tennstedt, dermatologue, tél , dominique.tennstedt@uclouvain.be DR Page 4 avril mai 2010

5 Actualité médicale Lucarne # 13 Organisation de la recherche L IREC, une structure facilitatrice Du laboratoire au nouveau traitement, le chemin est long. Mais les différentes étapes qui le jalonnent sont indispensables. Pour encadrer les chercheurs et les aider à mener leurs recherches dans les meilleures conditions possibles, l Institut de Recherche Expérimentale et Clinique (IREC) de l UCL chapeaute depuis peu toutes les activités de recherche des hôpitaux de l Université. Depuis quelques mois, l UCL a revu son fonctionnement : l enseignement et la recherche sont gérés au sein d entités distinctes. Les Facultés sont dédiées à l enseignement tandis que la recherche est confiée à des Instituts de recherche. Dans le domaine des sciences de la santé, l ex-faculté de médecine a créé quatre Facultés pour l enseignement et cinq Instituts de recherche dont deux sont tout particulièrement dédiés aux soins de santé : l Institut des neurosciences (INES) et l Institut de Recherche Expérimentale et Clinique (IREC). L IREC permet de mieux faire le lien entre la recherche fondamentale en laboratoire et la recherche clinique auprès du patient. Le Président de l IREC est le Pr Jean-Louis Vanoverschelde, Chef du Service de pathologie cardiovasculaire. Du laboratoire au lit du patient La mise sur pied de l IREC présente un grand intérêt pour les chercheurs des Cliniques universitaires Saint-Luc : le nouvel Institut s attache à encourager la recherche translationnelle. Ce qui signifie d une part, traduire les résultats de la recherche fondamentale en recherche clinique au lit du patient. Et, à l inverse, remonter les questions que pose la recherche clinique vers la recherche fondamentale. Afin d assurer un transfert efficace des connaissances entre chercheurs et cliniciens, l IREC met en place de nouveaux modèles d organisation des structures de recherche. L IREC assure également la mise en commun des compétences de chercheurs issus de disciplines traditionnellement déconnectées et de cultures différentes. Un Institut qui pèse lourd L IREC compte déjà 700 membres, soit la quasi-totalité des chercheurs des Cliniques universitaires Saint-Luc, des Cliniques universitaires de Mont-Godinne et des unités facultaires liées aux services cliniques des deux hôpitaux. L IREC permettra l émergence de carrières mixtes de cliniciens et de chercheurs, à l instar du FNRS. Encourager la communication entre spécialités différentes L IREC est organisé en dix-neuf pôles regroupant chacun des familles de chercheurs d une même spécialité (lire encadré). Chaque pôle est chapeauté par un responsable qui siège au bureau de fonctionnement de l IREC. Cette organisation garantit la communication entre pôles : chacun sait qui travaille sur quel projet, ce qui, si le cas se présente, peut favoriser la mise en commun des savoirs et des technologies. A l heure actuelle, l IREC n a pas encore d existence physique, mais dans un futur proche (cinq ans maximum), trois tours (anciennement facultaires) jouxtant l hôpital accueilleront l Institut. Pôles de recherche : avril mai 2010 [GF] - Chirurgie expérimentale - Computer Assisted Robotic Surgery (CARS) - Endocrinologie, diabète et nutrition - Epidémiologie et biostatistique - Essais cliniques - Gynécologie - Hépato-gastro-entérologie - Médecine aiguë - Morphologie - Imagerie médicale - Microbiologie médicale - Néphrologie - Pathologies cardiovasculaires - Pathologies rhumatismales - Pédiatrie - Pharmacologie - Pneumologie, ORL et dermatologie - CTMA (Centre de technologies moléculaires appliquées) - LTAP (Louvain Centre for Toxicology and Applied Pharmacology) Page 5 D

6 Actualité médicale L exemple du Louvain Centre for Toxicology and Applied Pharmacology (LTAP) Un des dix-neuf pôles de recherche de l IREC est le Louvain Center for Toxicology and Pharmacology (LTAP); qui résulte du regroupement de deux unités facultaires (TOXI + LBCM) avec le Service de biochimie médicale des Cliniques universitaires Saint-Luc. Il réunit une trentaine de chercheurs - toxicologues, pharmacologues, bioingénieurs, biologistes, pharmaciens, médecins - qui poursuivent un objectif commun : étudier les interactions entre les substances chimiques et l homme. Voici les recherches menées au sein du LTAP : - Les défaillances d organes (foie, rein, cerveau ) lors d intoxications aiguës par des médicaments ou des substances illicites. - L adaptation des posologies des médicaments en fonction de caractéristiques génétiques. - Le développement d outils analytiques et de modèles permettant de prédire la dose efficace des médicaments. - La mesure, dans un but d évaluation des risques sanitaires, de l exposition aux substances chimiques via l analyse du sang, de l urine, des cheveux, etc. Ce type d analyse est particulièrement précieux en milieu du travail. - Une étude sur la surveillance de l impact des pesticides sur la santé et de leurs liens avec le cancer. - L étude de la mucoviscidose et la découverte de nouvelles stratégies thérapeutiques. Une approche particulièrement originale a été développée permettant d intégrer des résultats obtenus tant en laboratoire qu au chevet du patient. - Le développement de tests non-invasifs permettant de détecter les effets des polluants de l environnement sur la santé - Etablissement de modèles expérimentaux pour mieux comprendre les mécanismes de l inflammation et de la fibrose pulmonaires induits par des substances toxiques; l objectif étant de développer des tests simples pour apprécier la toxicité de nouvelles substances et d améliorer la prise en charge du patient. - Quelle est la toxicité des particules et nano-particules inhalées? Pourquoi sont-elles dangereuses? Pathologie cardiovasculaire Une prothèse implantée dans le cœur pour protéger le cerveau Fin novembre, une nouvelle technique a été expérimentée avec succès par une équipe de cardiologues. Une prothèse a été implantée dans l auricule gauche, de manière à protéger le cerveau contre le risque d embolie cérébrale. La fermeture de l auricule gauche (cavité cardiaque où se forment la plupart des caillots sanguins en cas de fibrillation auriculaire) est une technique de cathétérisme cardiaque qui s adresse aux patients à haut risque d accident vasculaire cérébral (AVC) lié à une fibrillation auriculaire (par embolisation d un caillot partant du cœur vers le cerveau), et pour lesquels la prise d anticoagulants est contre-indiquée. Cette procédure percutanée consiste à implanter une prothèse dans l auricule gauche, de manière à l exclure du reste de la circulation systémique et à empêcher que les caillots qui s y formeraient, embolisent vers le cerveau. Une fois l auricule fermé, les patients peuvent interrompre le traitement anticoagulant tout en étant protégé contre le risque d accident vasculaire cérébral. La première patiente implantée de cette prothèse se porte bien et a pu rentrer chez elle deux jours après l intervention. Elle se porte d autant mieux qu elle a bénéficié durant la même procédure d une ablation des veines pulmonaires, une technique de cathétérisme qui permet de ressentir moins souvent les palpitations liées à la fibrillation auriculaire. Ce nouveau progrès enregistré grâce à l équipe du Service de pathologie cardiovasculaire illustre la volonté du Département cardiovasculaire tout entier d offrir des soins performants, appuyés par une technologie de pointe, tout en restant humain, souligne le Pr Philippe Noirhomme, Chef du Département cardiovasculaire des Cliniques universitaires Saint-Luc. [CB, JK] Pr Dominique Lison, Directeur, tél , dominique.lison@uclouvain.be, Le LTAP est situé sur le site de l UCL à Bruxelles, Tour Pasteur, avenue E. Mounier 53, 1200 Bruxelles Pr Joëlle Kefer, Chef de clinique associé du Service de pathologie cardiovasculaire, tél , joelle.kefer@uclouvain.be Dr Sébastien Marchandise, praticien hospitalier du Service de pathologie cardiovasculaire, tél , sébastien.marchandise@uclouvain.be Pr Jean-Louis Vanoverschelde, Chef du Service de pathologie cardiovasculaire, tél , jean-louis.vanoverschelde@uclouvain.be Page 6 avril mai 2010

7 Actualité médicale Lucarne # 13 Chirurgie plastique et reconstructrice Première greffe de mâchoire : un Belge dans l équipe Le vendredi 27 novembre dernier, l équipe chirurgicale franco-belge qui avait réalisé, en 2005, la première greffe de visage jamais tentée au monde, a mené à bien une nouvelle allogreffe de la face sur un autre patient. Les chirurgiens ont réparé la partie inférieure du visage par un greffon de tissus composites prélevé sur un donneur compatible en état de mort cérébrale. Pr Benoît Lengelé, Chef de Clinique au Service de chirurgie plastique tél , benoit.lengele@uclouvain.be Dixième opération du genre depuis la première inaugurale réussie chez Isabelle Dinoire, cette nouvelle procédure est originale dans la mesure où elle inclut une partie très importante du squelette mandibulaire. Les tentatives antérieures avaient été menées à l aide de transplants ne contenant que les parties molles du visage (peau, graisse, muscles et muqueuses), avec ou sans quelques fragments du massif osseux maxillaire. Le patient receveur, âgé de 26 ans, avait été sévèrement défiguré en mai 2008 suite à un accident survenu lors d une manipulation de feux d artifice. Privé de toute la partie inférieure et centrale du visage depuis la région cervicale jusqu au nez, il a d abord bénéficié, en préalable à la greffe de visage proprement dite, de premiers temps de reconstruction réalisés à l aide de techniques de chirurgie réparatrice conventionnelle (réfection des planchers orbitaires, reconstruction du palais dur par autotransplantation de l omoplate). Outre le dommage esthétique, la perte de substance résiduelle de son visage rendait ce patient totalement incapable de parler et de s alimenter. Une intervention minutieuse Afin de restaurer son image et l ensemble des fonctions perdues, le greffon qui lui a été offert contenait les deux lèvres et tous leurs muscles moteurs, la partie centrale de la mâchoire inférieure et le menton, ainsi que le plancher de la bouche et toute la région cervicale antérieure. Comme lors de la première, tous les muscles qui animent les lèvres ont été réparés un à un. La langue a retrouvé une position normale grâce au soutien des muscles du plancher de la bouche. Les nerfs sensitifs courant dans la mandibule et responsables de la sensibilité de la lèvre inférieure ont été suturés aux moignons homologues afin de resensibiliser la peau et les muqueuses du transplant. Un greffon cutané sentinelle issu du donneur a simultanément été transplanté dans la région du pli de l aîne du receveur afin de le Pr Lengelé a contribué à la première allogreffe de la face incluant le squelette mandibulaire. pouvoir effectuer au long cours une surveillance immunologique du transplant facial (sans endommager son apparence par des biopsies). Les premiers résultats L intervention peut, à ce stade, être considérée comme un succès. Aucune complication immédiate n a été rencontrée jusqu ici et le patient et ses proches sont heureux du résultat immédiat déjà obtenu. De longs mois de rééducation lui seront cependant nécessaires afin de recouvrer la totale intégrité fonctionnelle de l entité transplantée. Pendant ce temps, le traitement immunosuppresseur sera ajusté pour prévenir et traiter les éventuels épisodes de rejet. L inclusion de la mandibule dans le transplant qui constitue le véritable fait nouveau de cette intervention - de ce fait techniquement plus compliquée que les précédentes - est toutefois source d espoir sur le plan biologique. [Benoît Lengelé, GF] DR avril mai 2010 Page 7

8 Actualité médicale Cancer de la prostate Nouveau traitement pour vivre mieux et plus longtemps La chimiothérapie avec le docétaxel et le cabazitaxel peut prolonger la survie des patients et limiter les symptômes de la maladie chez les patients atteints d un cancer à un stade avancé et métastatique Le nouveau médicament proposé aux patients souffrant d un cancer de la prostate est le résultat d une étude clinique de phase III - baptisée TROPIC - menée au niveau international et dont les premiers résultats ont été présentés à San Francisco à l American Society of Clinical Oncology Genitourinary Cancer Symposium Meeting. Cette étude montre que le cabazitaxel, une nouvelle chimiothérapie développée par Sanofi-aventis, prolonge significativement la survie globale des patients atteints d un cancer non curable de la prostate, métastatique, réfractaire à la déprivation androgéne et échappant à une chimiothérapie classique par docétaxel. DR Un nouveau traitement sera bientôt disponible pour les patients atteints d un cancer de la prostate à un stade avancé et qui ne répondent plus à l hormonothérapie et à la chimiothérapie (par docétaxel). Le cabazitaxel représente une nouvelle avancée thérapeutique dans ce domaine et améliore la survie globale de ces malades. TROPIC avait pour but d évaluer les patients atteints d un cancer de la prostate métastatique résistant à la déprivation androgène dont la tumeur avait progressé après une chimiothérapie à base de docétaxel. Les résultats obtenus montrent que l association de cabazitaxel et de prednisone/ prednisolone a significativement réduit le risque de décès de 30 % (HR=0,70 [IC à 95 % : 0,59-0,83], p<0,0001), représentant une amélioration significative de la survie médiane globale de 15,1 mois dans le groupe cabazitaxel-prednisone/prednisolone, contre 12,7 mois dans le groupe mitoxantroneprednisone/prednisolone. Chez les patients traités par l association à base de cabazitaxel, la survie médiane sans progression a également augmenté de manière significative [2,8 mois, contre 1,4 mois [HR=0,74 (IC à 95% : 0,64 0,86; p<0,0001]. Les événements indésirables hématologiques de grade 3-4 les plus fréquents avec cabazitaxel incluaient la neutropénie fébrile (7,5 %) et les infections (10,2 %). A propos de l étude clinique TROPIC L étude TROPIC a été menée dans 146 sites cliniques et 26 pays différents, dont la Belgique, et a inclu 755 patients atteints d un cancer de la prostate métastatique, réfractaire à la déprivation androgène et dont la maladie avait progressé malgré une chimiothérapie antérieure à base de docétaxel. Le critère de jugement principal était la survie globale. Les patients ont été affectés au traitement par cabazitaxel plus prednisone/prednisolone ou au traitement par mitoxantrone plus prednisone/prednisolone de manière aléatoire (respectivement 378 et 377 patients) et devaient bénéficier de l un ou l autre des traitements pendant un maximum de 10 cycles. A propos de la participation belge à TROPIC Le groupe multidisciplinaire d oncologie urologique du Centre du Cancer a significativement contribué à ce progrès. En effet, un grand nombre de patients inclus dans l étude clinique TROPIC provient des Cliniques universitaires Saint-Luc, sous la responsabilité du Pr Jean-Pascal Machiels, oncologue médical au Centre du Cancer. Ces patients ont reçu le nouveau médicament dans le cadre du protocole de l étude. Page 8 avril mai 2010

9 Actualité médicale Etude multicentrique internationale Lucarne # 13 Cancer tête et cou : Le PET Scan recommandé A propos du cabazitaxel Le cabazitaxel est un nouveau taxane qui agit contre les lignées cellulaires résistantes aux taxanes classiques. Le cabazitaxel inhibe la division cellulaire et la prolifération des cellules tumorales en se fixant à la tubuline et en la stabilisant. La tubuline est une protéine présente dans les microtubules des cellules qui sert en quelque sorte de squelette intracellulaire et contribue au maintien de l architecture des cellules. Le cabazitaxel a récemment bénéficié d une revue accélérée ( fast track ) de la Food and Drug Administration (FDA), un processus permettant d accélérer l évaluation des médicaments destinés au traitement de maladies graves et de nature à répondre à un besoin médical encore non pourvu. La procédure, qui consiste à déposer les sections du dossier de soumission au fur et à mesure qu elles sont complétées, a déjà débuté. A propos du cancer de la prostate Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l homme. Heureusement, lorsqu il est diagnostiqué à un stade précoce (confiné à la prostate), il peut être fréquemment guéri. Une minorité de patients développeront cependant des métastases. Le pronostic est alors plus réservé. Le cancer de la prostate métastatique est un cancer qui s est propagé (ou qui a métastasé) dans les ganglions lymphatiques ou d autres organes, essentiellement dans les os. Le cancer de la prostate réfractaire à la déprivation androgène est un cancer qui continue à progresser malgré la suppression des hormones masculines (castration) qui alimentent la croissance des cellules cancéreuses. Les possibilités thérapeutiques sont alors limitées. La chimiothérapie avec le docétaxel et le cabazitaxel peut être utilisée dans cette situation pour prolonger la survie des patients et limiter les symptômes de la maladie, principalement les douleurs liées aux métastases osseuses. [GF] Pr Jean-Pascal Machiels, oncologue médical au Centre du Cancer, tél , Jean-Pascal.Machiels@uclouvain.be, Inclure un examen par PET Scan dans le bilan des cancers des voies aéro-digestives supérieures permet d améliorer la prise en charge du patient. Une étude prospective multicentrique internationale - la plus importante à ce jour - menée par des médecins du Centre du Cancer des Cliniques universitaires Saint-Luc (UCL) vient d être publiée dans la revue américaine Journal of Clinical Oncology. 233 patients ont été inclus dans cette étude, dont 148 patients de Saint-Luc. Les chercheurs de Saint-Luc ont démontré qu inclure un examen par PET Scan lors du bilan d un cancer de la tête et du cou améliore de manière très significative la précision du diagnostic et a un impact sur le traitement. Selon cette étude, l examen par PET Scan permet d améliorer la stadification du cancer - et donc de poser un diagnostic plus précis - dans 20% des cas; ce qui permet, dans 14% des cas, de modifier ou d adapter la prise en charge du patient pour un traitement plus adéquat. Si nous connaissons plus précisément le stade du cancer, nous pouvons opter pour un traitement plus précis et plus approprié, explique le Pr Marc Hamoir, chirurgien de la tête et du cou au Centre du Cancer des Cliniques universitaires Saint-Luc et l un des investigateurs principaux de l étude. Cette étude démontre de manière définitive l intérêt du PET Scan dans le bilan des cancers de la tête et du cou. [GF] Pr Marc Hamoir, Président du Centre du Cancer, tél marc.hamoir@uclouvain.be Le PET Scan recommandé pour une meilleure prise en charge des cancers de la tête et du cou. avril mai 2010 Page 9

10 Actualité médicale Programme Fast-Track Retour à l autonomie dès J + 3 Le Fast-Track peut être réalisé grâce à l élaboration de protocoles de soins et d un itinéraire clinique précis et rigoureux. Il y a trois ans, un groupe pluridisciplinaire de Saint-Luc impliquant deux médecins généralistes mettait sur pied un projet de réhabilitation rapide après chirurgie colorectale : le Fast-Track (lire Lucarne 6). La Lucarne fait le point. Pr Alex Kartheuser, Responsable de l'unité de Chirurgie colorectale, tél , alex.kartheuser@uclouvain.be La philosophie du Fast-Track est de réduire au maximum l impact physiologique de l intervention chirurgicale pour le patient, explique le Pr Alex Kartheuser, Responsable de l Unité de Chirurgie colorectale et du groupe Fast-Track. Grâce à cette diminution de l impact du choc opératoire, les patients retrouvent une autonomie trois jours seulement après l intervention. Processus de récupération accélérée, le Fast-Track peut être réalisé grâce à l élaboration de protocoles de soins et d un itinéraire clinique précis et rigoureux. Sans oublier l organisation, l implication et le dynamisme de toute une équipe multidisciplinaire autour du patient opéré pour lui permettre une réhabilitation rapide. Un bilan très positif Après trois ans d activité, le groupe a décidé de présenter un premier bilan lors d une soirée scientifique en mars dernier. Celui-ci se révèle positif et très encourageant. La clé de réussite du Fast-Track réside véritablement dans la participation du patient lui-même, ainsi que de tous les métiers impliqués avant, pendant, et après l opération, souligne le Pr Kartheuser. L implémentation de la méthode Fast-Track a pourtant nécessité un changement de philosophie et d organisation pour les équipes médicales et soignantes. Il a fallu en effet mettre en place un ensemble de mesures pré-, per- et postopératoires visant à réduire au maximum l impact physiologique de l intervention chirurgicale. Rien n a été laissé au hasard, commente le Dr Fernande Lois, Anesthésiste. Information et enseignement préopératoire donnés au patient, notamment par une consultation infirmière pré-interventionnelle, diminution du stress lié à l intervention, atténuation de la douleur, mobilisation du patient et retour rapide à une alimentation dès le lendemain de l intervention. Tous ces éléments contribuent à la réhabilitation plus rapide du patient, et en conséquence à un retour plus rapide à son domicile. Le médecin traitant occupe également une place essentielle dans ce projet, tant dans le choix des patients qui peuvent bénéficier de la méthode Fast-Track que dans le suivi rapproché des patients à leur sortie de l hôpital. Il représente un véritable trait d union entre le patient et l hôpital. Evaluation et réajustement Un questionnaire de satisfaction a été remis à l ensemble des patients ayant bénéficié du programme Fast-Track. Le taux de satisfaction globale montre un indice de 9,8 sur 10. Nous nous en réjouissons!, sourit le Pr Alex Kartheuser. Il est vrai que les résultats peuvent sembler déroutants : tous les patients ont jusqu à présent été capables de remarcher un jour seulement après l opération, et d une manière générale, ils ont retrouvé une autonomie complète à J + 2. Reste à maintenir la motivation de l ensemble de l équipe, et à intégrer le nouveau personnel dans cette méthode tout en poursuivant l analyse et l amélioration du processus patient. [CB] Un patient témoigne Le Fast-Track est un réseau remarquable- organisé. Une équipe compétente et Dment enthousiaste, pleine d intérêt pour le patient. Deux heures après mon retour en chambre après la chirurgie, j ai pu me lever et aller manger à table. De jour en jour j ai retrouvé ma mobilité. Le soir de ma sortie de l hôpital, j assistais au Banquet de la Sainte Apolline, la patronne des dentistes! Page 10 avril mai 2010

11 Elan 2012 Lucarne # 13 Centre hospitalier et polyclinique à plein régime Valida a vu le jour en septembre Avec ses 175 lits et ses 350 collaborateurs répartis sur deux sites, Valida est le plus grand centre de réadaptation gériatrique et neuro-locomotrice de Bruxelles. Voici le premier bilan de ce projet ambitieux. Frédéric Deveen, Administrateur délégué Centre hospitalier VALIDA Avenue Josse Goffin, Bruxelles Tél Frederic.deveen@valida.be Valida a vu le jour grâce à la motivation de son personnel et au soutien de ses partenaires : les Cliniques universitaires Saint-Luc, la Clinique Saint-Jean, l UZ Brussel ainsi que la Commune et le C.P.A.S. de Berchem-Sainte-Agathe. Depuis plus d un an, Valida offre des soins de qualité et devient une référence dans le paysage médico-social berchemois et bruxellois. Cette institution à la fois francophone et néerlandophone, publique et privée, laïque et confessionnelle, est à l image de sa Région : multiple et accueillante. La nouvelle polyclinique La polyclinique offre un éventail de consultations dans différentes spécialisations. Un plus indispensable pour les patients des communes avoisinantes, privés de centre de soins depuis la disparition de l Hôpital français. Un Service d imagerie médicale et un laboratoire de prélèvement sanguin sont également accessibles pour les patients. Les membres du personnel Parallèlement aux consultations et au démarrage des activités, l effectif du personnel s est élargi, passant de 200 à 270 personnes, dont une partie est constituée d anciens travailleurs de l Hôpital français. A ce chiffre doivent être ajoutés les 70 collaborateurs indépendants, liés à la polyclinique et aux services hospitaliers. Les membres du personnel reflètent la diversité et la multiculturalité de Bruxelles : le projet Valida tire tout profit des différences culturelles, philosophiques et linguistiques. Dans le cadre du plan de mobilité de Bruxelles, l institution tente, dans la mesure du possible, d employer des personnes habitant à proximité et d encourager le personnel à utiliser les transports en commun. Valida se définit comme la référence en matière de réadaptation. Une nouvelle politique financière Valida est financièrement en bonne santé et a clôturé l année 2008 en boni. Grâce à cela, l institution prévoit pour 2010 et les années suivantes des investissements importants pour améliorer les conditions de travail de son personnel et l accueil des ses patients. Les bâtiments Le site Goffin est appelé à devenir le site unique de Valida. Or, le bâtiment de l avenue Josse Goffin a besoin d une sérieuse rénovation. Un plan de travaux est dès lors au programme des prochains mois. Tout le bâtiment sera rénové afin de pouvoir traiter les patients dans un environnement à la pointe du progrès en matière de réadaptation et de fournir les meilleurs services aux patients de la polyclinique. Actuellement, un deuxième bâtiment situé Avenue de Selliers de Moranville, l ancien Centre Albert Laurent, accueille également les patients de Valida. Valida se définit comme la référence en matière de réadaptation ; c est pourquoi les aménagements apportés aux espaces de kinésithérapie et d ergothérapie seront particulièrement soignés. Les appareils les plus récents y seront installés et la piscine de revalidation sera remise en service. Un jardin d hiver, une terrasse d été et une nouvelle cafétéria, ainsi qu un parcours de kinésithérapie seront également installés. Les activités sur le site Moranville diminueront progressivement pour, à terme, être déménagées complètement sur le site Goffin. [Veerle Legein, GF, CB] avril mai 2010 Page 11

12 Grand angle Don d organes et de tissus Signer pour la vie Depuis plusieurs années, le don d organes n a cessé de faire parler de lui. La transplantation d un cœur, d un foie, d un rein ou encore d un pancréas redonne une vie normale aux patients menacés par un organe défaillant. La greffe de tissus, moins connue, n en est pas moins utile à l amélioration de la qualité de vie. Quelques chiffres pour la Belgique donneurs effectifs ont été prélevés en Environ 1200 patients attendent un organe dans notre pays - En 2008, 88 belges figurant sur les listes d attente sont décédés faute d avoir reçu un organe dans les délais. Dominique Van Deynse, Coordinateur principal du Centre de transplantation, tél , dominique.vandeynse@ uclouvain.be Dr Denis Dufrane, Responsable de la Banque de tissus, tél , denis.dufrane@uclouvain.be Des milliers de personnes voient leur vie menacée par la défaillance d un organe. Dans ce cas, la transplantation est le traitement de choix pour un grand nombre de ces patients. Quand la pénurie se fait ressentir Malgré les multiples progrès réalisés dans le domaine, les hôpitaux restent confrontés à une réelle pénurie d organes et à une attente croissante pour les receveurs à travers le monde. Il y a trois raisons principales à cette pénurie, explique Dominique Van Deynse, Coordinateur principal du Centre de transplantation. Tout d abord, les personnes en état de mort cérébrale (le cœur bat toujours mais le cerveau est irrémédiablement détruit, ndlr) constituent la majorité des donneurs et sont de moins en moins nombreuses : les progrès de la médecine sauvent de plus en plus de vies. Ensuite, nous constatons une diminution des accidents de la circulation entraînant un traumatisme crânien sévère qui conduit à la mort cérébrale. Cette réduction met en évidence l impact positif de la prévention routière, et nous ne pouvons que nous en réjouir. Enfin, il existe une certaine réticence des familles de donneurs qui restent mal informées. Un refus familial est en effet souvent motivé par la crainte de mutilation du corps du donneur, empêchant ainsi la pratique des rites funéraires. Cette peur n a pas lieu d être, précise Dominique Van Deynse. Le prélèvement d organes constitue une intervention chirurgicale à part entière et le corps est restitué sans aucune mutilation, si ce n est une cicatrice comme dans toute opération. Une législation très précise La loi sur le prélèvement et la transplantation d organes et de tissus est basée sur le principe du qui ne dit mot consent : chacun accepte implicitement de donner ses organes et tissus après sa mort, à moins bien sûr de manifester son opposition de son vivant à l administration communale de son lieu de résidence ou oralement à ses proches. Le législateur a également prévu pour tout un chacun d exprimer sa volonté explicite en faveur du don d organes auprès de son administration communale, et nul ne peut aller à La transplantation est le traitement de choix pour un grand nombre de patients menacés par un organe défaillant. l encontre de la volonté enregistrée, précise encore le spécialiste. Ainsi, lorsqu un donneur potentiel est référé à l hôpital, le coordinateur consulte le registre national afin de savoir si la personne a, ou non, manifesté sa volonté en faveur du don d organes et de tissus. Un principe de confidentialité est également d application : les proches du donneur ne peuvent en aucun cas connaître l identité des receveurs. Ils peuvent cependant, s ils le souhaitent, connaître la suite donnée à la transplantation concernée, poursuit Dominique Van Deynse. Dans le cas où la personne décédée n a pas explicitement déclaré sa volonté ou son opposition à un prélèvement d organes post mortem, le médecin référent tentera de connaître la volonté première de l intéressé. De larges domaines d application Bien que l appellation don d organes soit devenue très courante, la greffe de tissus l est Page 12 avril mai 2010

13 Lucarne # 13 Evolution de l activité de transplantation en Belgique (principaux organes) Photographie au 31/12 de chaque année Rein Foie Cœur nettement moins. Peu de personnes savent qu un prélèvement de tissus permet des améliorations importantes : reconstruction d un défect osseux (exérèse de tumeurs), une reconstruction ligamentaire du genou, une plastie de dure-mère ou encore une reconstruction de la paroi abdominale, explique le Dr Denis Dufrane, Responsable opérationnel et médical de la Banque universitaire de tissus de l appareil locomoteur. Chirurgie cardiaque et orthopédique, neurochirurgie, ORL, greffe cellulaire : nombreuses sont les disciplines qui permettent des applications importantes grâce au don de tissus. La greffe de tissus concerne non seulement la peau et les os, mais également la cornée, les tendons, les ligaments ou encore les valves cardiaques. Le tissu osseux, par exemple, est la composante la plus importante du corps humain et peut être dédié à de nombreuses indications : greffe suite à une tumeur osseuse, allogreffe massive pour un patient devant être amputé, etc. Une Banque un peu spéciale Créée dans les années 80 par le Pr Christian Delloye, Directeur médical de la Banque de tissus de l appareil locomoteur, cette Banque assure le prélèvement, le contrôle et la délivrance d allogreffes (greffes pour lesquelles le donneur et le receveur sont deux personnes différentes) aux chirurgiens. Cette activité n a cessé de se développer avec l extension des nécessités et des possibilités de reconstruction dans de nombreuses disciplines. L équipe de la Banque de tissus assure toutes les étapes du processus, depuis le prélèvement du tissu chez le donneur jusqu à la préparation du greffon pour le receveur. La Banque de tissus assure le prélèvement, le contrôle et la délivrance de greffons aux chirurgiens Transplantations effectuées Nombre de personnes en liste d attente Transplantations effectuées Nombre de personnes en liste d attente Transplantations effectuées Nombre de personnes en liste d attente Nombre total de donneurs Un donneur pour une multitude de receveurs Certes, le don d organes impressionne plus, car il permet de sauver des vies. Le prélèvement de tissus permet néanmoins à des patients de conserver une autonomie et une qualité de vie qui ne pourraient pas être obtenues sans lui. De plus, grâce aux tissus prélevés sur un seul donneur, ce sont une multitude de receveurs qui pourront en bénéficier. Il est donc primordial d y penser, ponctue le Dr Denis Dufrane. [Denis Dufrane, Dominique Van Deynse et CB] 25 ans! Le programme de transplantation hépatique de Saint-Luc a fêté ses 25 ans en La première greffe du foie a été réalisée le 5 février Depuis cette date, 1700 patients (adultes et enfants) ont été transplantés du foie par les équipes de Saint-Luc. Notons également que Saint-Luc a réalisé sa 3700 ème greffe de rein en décembre Trois types de donneurs Le prélèvement d organes et de tissus peut s effectuer à partir de trois types de donneurs : le donneur décédé dont le cerveau est irrémédiablement détruit, le donneur décédé dont le cœur s est arrêté, et les personnes vivantes auxquelles on prélèvera des tissus qui se régénèrent, tels que le sang ou la moelle osseuse, ou encore certains organes ou parties d organes comme le rein, le foie, etc. Eurotransplant La Belgique fait partie du réseau Eurotransplant. Cette organisation à but non lucratif coordonne l échange international en matière de dons d organes et gère les données relatives aux donneurs et aux receveurs, afin d attribuer les organes aux receveurs les plus compatibles. L attribution de l organe se fait en fonction de la compatibilité et du degré d urgence dans lequel se trouve le receveur potentiel. Sept pays font partie du groupe Eurotransplant : l Allemagne, l Autriche, la Belgique, la Croatie, le Luxembourg, les Pays-Bas et la Slovénie. Comment signifier sa volonté? Si vous désirez manifester par écrit votre volonté concernant le prélèvement et la transplantation d organes et de tissus après décès, il vous suffit de remplir un formulaire disponible sur le site ou dans toutes les administrations communales, et de le remettre à l administration de votre commune. Vous pouvez ainsi vous déclarer expressément donneur, vous opposer à tout prélèvement d organes et de tissus, ou lever une déclaration antérieure. Récemment, le registre national du don d organes a passé le cap des consentements, contre en Le nombre de personnes inscrites en opposition a lui légèrement diminué : il est passé de en 2005 à aujourd hui. avril mai 2010 Page 13

14 Et ailleurs? Sanatia A l écoute de la souffrance psychique Le Canevas : une porte ouverte dans un cadre de vie communautaire. Depuis peu partenaire de Saint-Luc, Sanatia est une institution psychiatrique qui développe ses activités de court, moyen et long séjour sur trois sites localisés à Saint-Josse et Ixelles. La Lucarne vous ouvre la porte du Canevas, de la Maison de soins psychiatriques, et de la Clinique Sanatia. Situé en plein cœur d Ixelles, à deux pas de la Place Fernand Cocq, le Canevas est un centre psychothérapeutique de jour qui se présente sous la forme d une maison unifamiliale. Cette institution accueille, cinq jours par semaine de 9h à 17h, une trentaine d adultes en difficulté psychosociale. "Le Centre a pour objectif de représenter un lieu structurant et stimulant, dans un cadre de vie à caractère communautaire, intégré dans le réseau social", nous explique Evelyne Chambeau, Directeur administratif et thérapeutique du Canevas. "Notre équipe s appuie sur un projet institutionnel. Chaque séjour se base sur des objectifs thérapeutiques établis et discutés avec le patient, son référent et l équipe pluridisciplinaire". Le Canevas s adresse à toute personne présentant des difficultés psychologiques, sociales ou affectives. Une population présentant des pathologies très variées, que ce soit pour reprendre une activité après une période d hospitalisation psychiatrique, ou pour être entouré durant une période difficile à traverser. Des activités pour se réinsérer Dès 8h30, les premiers patients arrivent et se retrouvent autour d un café. A 9 heures, l équipe présente les activités de la journée. L occasion pour l ensemble des participants de s inscrire à des ateliers créatifs (artisanat, photographie, aquarelle, ), d expression (groupe de paroles, théâtre, écriture ), des activités corporelles (relaxation, piscine, sport, marche ), ou encore axées sur le social (atelier vestimentaire, jardinage, découverte de Bruxelles ). "Il s agit d aider ces adultes à retrouver peu à peu une place qui leur convienne dans la société, de recréer un lien social avec le monde qui les entoure", poursuit Evelyne Chambeau. Lieu d hébergement, lieu de vie Dans la même rue, quelques numéros plus loin, on retrouve une autre entité de Sanatia : la Maison de soins psychiatriques, également appelée MSP. Un lieu d hébergement et de vie pour des personnes adultes présentant un problème psychique chronique stabilisé ne requérant pas de traitement hospitalier mais nécessitant un accompagnement résidentiel continu. La Maison peut accueillir jusqu à 68 résidents, en chambre simple ou double. Une équipe pluridisciplinaire encadre le projet : psychologues, ergothérapeutes, kiné, infirmière psychiatrique, éducateurs, assistant social et équipe de soins, entourés d un psychiatre. "Nos résidents sont en général des personnes qui ont un long parcours en psychiatrie. La Maison de soins psychiatriques a été créée comme lieu de transition pour les La Maison de soins psychiatriques peut accueillir jusqu à 68 résidents. Page 14 avril mai 2010

15 Lucarne # 13 patients stabilisés dans leur maladie mais qui ne peuvent vivre seuls, explique le coordinateur de la Maison, Pedro Ortiz. L établissement peut aussi bien être une demeure définitive qu un tremplin vers une vie plus autonome". Ici aussi, des activités pédagogiques et thérapeutiques sont proposées aux résidents durant la journée : ateliers artistiques, groupes de discussion et d écriture, hippothérapie, cuisine ainsi que deux fois par an, un voyage hors des murs de la MSP. La vie à l hôpital Le troisième site de l institution est la Clinique Sanatia, rue du Moulin à Saint Josse. La Clinique accueille des patients adultes présentant des pathologies psychiatriques aigües nécessitant une hospitalisation : schizophrénie, psychose, maniaco-dépression, etc. "Nous sommes en quelque sorte la zone de crise de l institution", sourit une infirmière. Sanatia propose des soins personnalisés et un suivi par une équipe pluridisciplinaire. L institution dispose de 70 lits, répartis sur trois unités de soins. L équipe oriente son travail sur les plans somatiques, psychiques et sociaux. Les journées sont ainsi rythmées entre soins, entretiens, activités individuelles et de groupe. Les patients mangent en communauté. Une fois Temesta, la mascotte du Canevas Un beau jour, un chat s aventura dans le jardin du Canevas. L accueil fut tellement chaleureux qu il décida de ne plus quitter son nouveau foyer. Au point que les résidents du Canevas décidèrent de s en occuper, de se cotiser pour lui offrir à manger ou encore l amener chez le vétérinaire en cas de problème. Ils décidèrent de le baptiser Temesta! Depuis, la mascotte veille sur la maison, et n est certainement pas prête de quitter le Canevas qu ils sont prêts et habillés, les activités commencent. Et celles-ci sont nombreuses : atelier cuisine, écologie, hygiène, musique, soins du corps, énergie, etc. Récemment, une nouvelle dynamique a été apportée, afin de sortir des horaires "typiques" et s adapter aux besoins des patients, d où la réalisation d activités du vendredi soir au lundi matin. "Les ateliers ne sont pas obligatoires, il est donc parfois difficile de convaincre les patients de se joindre à nous, confie une ergothérapeute de la Clinique. Mais lorsque nous y parvenons, on partage beaucoup de choses ensemble, c est très enrichissant." A court terme, la reprise de locaux actuellement inoccupés est prévue afin de permettre aux équipes de disposer de locaux supplémentaires. [CB] Le Canevas Rue du Collège, Bruxelles Tél Fax : canevas@sanatia.be Clinique Sanatia "Service A" Rue du Moulin, Bruxelles Tél Fax : info@sanatia.be Les moments consacrés au jeu avec les membres de l équipe font également partie du quotidien des résidents. La Maison de soins psychiatriques - Sanatia Rue du Collège, Bruxelles Tél Fax : coordination.msp@sanatia.be Site Web : avril mai 2010 Page 15

16 Autour du patient Un pour tous, tous pour eux Nombreuses sont les associations de patients qui gravitent autour de Saint-Luc. Au programme : groupes de discussions, partages d expériences, soutien moral pour se rappeler que malgré la maladie, la solidarité est bien présente. Le but de cet article n est pas d en établir une liste exhaustive, mais de faire passer l information et présenter quelques initiatives connues. [AF et CB] Le Carrefour hépatite aide contact (CHAC) L asbl CHAC interpelle les pouvoirs politiques face à la réalité de la maladie et de ses retombées. Ses objectifs : sensibiliser rassembler, accompagner et associer le monde médical à son combat. Plus d infos : tél/fax : Vivre comme avant Les volontaires de Vivre comme avant sont des femmes à l écoute de patientes opérées du cancer du sein, qui partagent avec elles leur expérience. Plus d infos : Avenue Louise 223, bte Bruxelles tél/fax : vivrecommeavant@skynet.be Ligue Belge Francophone des Patients Fibromyalgiques (LBFPF) La Ligue Belge Francophone des Patients Fibromyalgiques est née de l envie exprimée par plusieurs personnes souffrant de fibromyalgie de se rencontrer afin d échanger leur expérience. La Ligue apporte un soutien moral et une information aux malades et aux familles. GIPSO combattre le psoriasis L asbl GIPSO essaye d aider les patients psoriasiques afin qu ils apprennent à mieux maîtriser les facteurs déclenchant ou aggravant la maladie. Les animateurs tentent d apporter dans un langage clair et compréhensible les explications souhaitées concernant la maladie ou les traitements. Plus d infos : tél Dany.mathieu@skynet.be Ligue en faveur des Insuffisants Rénaux (L.I.R) La L.I.R. a pour objet d entreprendre, promouvoir, développer, encourager, toute action scientifique, médicale, sociale et pédagogique pour combattre l insuffisance rénale et ses conséquences. Elle apporte une aide morale aux insuffisants rénaux et tente de les aider à trouver une réadaptation. Plus d infos : Maria Panagiotakopoulos, tél (le matin), Plus d infos : Jacqueline Tirtiat - tél ou Permanence les 2 e et 4 e jeudis du mois de 14h à 16h Yvette Vermeersch, responsable de la promotion pour la santé, tél , yvette.vermeersch@uclouvain.be Page 16 avril mai 2010 Association des greffés cardiaques Espoir apporte un soutien moral aux transplantés cardiaques, aux candidats à une transplantation et à leurs proches. L association offre aussi une aide matérielle (achat de matériel médical, aide financière occasionnelle, etc.). En plus de défendre les intérêts des transplantés, Espoir promeut le don d organes et sensibilise le public à cet acte de générosité et de solidarité. Plus d infos : Nadine Orbie tél Un Espace pour les associations L Espace Roseau accueille dans ses locaux une série d associations de patients. Il se situe à côté du Roseau, la maison d hébergement et d accueil des familles de patients hospitalisés à Saint-Luc.

17 Autour du patient Lucarne # 13 Cas d urgence Une maman et son bébé sauvés in extremis Après une longue convalescence, mère et fils, entourés ici du papa, se portent très bien et envisagent l avenir avec sérénité. En décembre dernier, une patiente enceinte de 32 semaines a été transférée à Saint-Luc dans un état extrêmement grave. "Elle souffrait d une dissection aortique qui menaçait sa vie et celle de son bébé à naître", se souvient le Pr Gébrine El Khoury, Chef du Service de chirurgie cardiovasculaire et thoracique. La seule solution pour tenter de les sauver tous les deux consistait à pratiquer une césarienne en urgence avant d opérer le cœur de la maman. "Nous savions que cette intervention était très risquée et que les chances de survie de la maman n étaient pas élevées. Nous avons réuni une cellule de crise pour déterminer les priorités". Une équipe de choc s est rapidement mobilisée. "Ensemble, nous avons décidé de sauver d abord le bébé car il n aurait pas supporté les conditions de l opération mises en place pour la maman, notamment la diminution de la température corporelle", raconte le chirurgien. Un travail dans l'urgence L intervention a débuté par la césarienne. "Nous avons pratiqué une césarienne avec ligature des artères utérines afin de prévenir une hémorragie utérine lors de la chirurgie cardiaque, précise le Pr Debiève, Chef de clinique adjoint en Obstétrique. Pendant ce temps, nous étions tous habillés, prêts à intervenir, indique le chirurgien cardiovasculaire. Dès que le Pr Debiève a extrait le bébé, nous sommes entrés en action pour opérer la dissection aortique". Le résultat de cette double intervention est véritable un miracle : la maman et le bébé ont survécu et sont aujourd hui en pleine forme. "De tels happy end sont rares, car sur les quelques cas de ce type recensés dans le monde, très peu de patientes ont survécu", se réjouit le Pr El Khoury. [GF] Les heures de visites à Saint-Luc Les Cliniques universitaires Saint-Luc accueillent bien volontiers proches et visiteurs des patients hospitalisés en chambre à plusieurs lits tous les jours de 13h à 15h et de 19h30 à 21h Des horaires et conditions spécifiques sont d'application aux Soins Intensifs, en Pédiatrie et en Néonatologie. Retrouvez-les sur > Informations pratiques > horaires des visites Pour garantir des soins de qualité, nous demandons également aux visiteurs - de quitter la chambre du patient lors des soins ou lors de visites de professionnels de la santé - d'éviter les visites trop longues - de limiter le nombre de visiteurs à deux, voire trois personnes maximum par patient afin de ne pas troubler le repos des autres patients - de respecter l'horaire en vigueur Nous demandons aux personnes porteuses d'une maladie potentiellement contagieuse de s'abstenir de rendre visite à des proches afin de les protéger. > Informations pratiques > horaire des visites avril mai 2010 Page 17

18 Publications Un nouveau manuel à l usage du praticien Les marqueurs de risque cardiovasculaire en pratique DR Le GRAPA (de gauche à droite et de haut en bas) : Jean-Paul Thissen, Véronique Godding, Alexandre Persu (coordinateur), André Peeters, Yves Kremer, Christian Brohet, Michel Hermans, Olivier Descamps, Jean Renkin, Cedric Hermans. Le GRAPA (Groupe de Réflexion consacré A la Prévention de l Athérothrombose) vient d éditer un nouveau manuel à l usage du praticien, Les marqueurs de risque cardiovasculaire en pratique. Celui-ci propose une discussion synthétique de l apport des principaux marqueurs biologiques du risque cardiovasculaire en pratique clinique. Pour chaque marqueur biologique du risque cardiovasculaire, les auteurs du nouveau manuel passent successivement en revue les bases théoriques, la technique de dosage, les valeurs normales, les conditions de prélèvement, l accessibilité en Belgique, les indications actuelles et les développements futurs, sans oublier le coût. Au fil des différents chapitres, le lecteur pourra également trouver une méthode pour passer au crible d une réflexion critique nouveaux et anciens marqueurs du risque cardiovasculaire. La liste des marqueurs choisis ne vise pas à l exhaustivité. Les auteurs ont recherché un compromis équitable entre une discussion suffisamment détaillée des marqueurs classiques et une information pointue sur des marqueurs plus récents, pourvu que ceux-ci soient accessibles au praticien. Les aspects de coût efficacité sont également intégré tout au long du manuel. Ce manuel ne se veut pas une somme figée de connaissances, mais avant tout un outil de travail, à adapter, à perfectionner et à mettre à jour. [Alexandre Persu] Le GRAPA Le GRAPA (Groupe de Réflexion consacré A la Prévention de l Athérothrombose), créé en juin 2007 aux Cliniques universitaires Saint-Luc, réunit des spécialistes de l UCL intéressés par le risque cardiovasculaire. Les objectifs prioritaires du GRAPA sont les suivants : - diffusion de recommandations de bonne pratique concernant la prise en charge du risque cardiovasculaire, en particulier dans ses aspects multidisciplinaires - organisation de réunions destinées aux médecins généralistes et spécialistes concernant des aspects brûlants ou complexes de la gestion du risque cardiovasculaire. Pour obtenir des exemplaires de ce manuel (réalisé avec le soutien de Boehringer Ingelheim, Pfizer et Novartis) : secrétariat de Pathologie cardiovasculaire des Cliniques Universitaires Saint-Luc, tél , alexandre.persu@uclouvain.be Page 18 avril mai 2010

19 Publications Lucarne # 13 A lire S informer Saint-Luc dans votre boîte mail Et si vous vous abonniez à la lettre d information électronique de Saint-Luc? Envoyée chaque mois aux internautes, elle permet d aborder une question médicale avec un spécialiste de l hôpital. Exemple : la newsletter du mois de mars portait sur le syndrome du canal carpien. Autres sujets évoqués précédemment : la phobie de l avion, la dépression, l embolie pulmonaire, la mémoire, la prise en charge d un cancer du sein Une mine d informations disponible gratuitement. Inscriptions via la rubrique «actualités» sur la page d accueil de Psychiatrique phénoménologique Ce livre, composé de deux tomes, s inspire essentiellement des recherches effectuées par le Dr. Paul Jonckheere au Service de psychopathologie des Cliniques universitaires Saint-Luc ainsi qu au Centre Chapelleaux-Champs de l UCL. Le tome 1 est consacré aux fondements théoriques et méthodologiques, tandis que le tome 2 étudie les applications cliniques et, notamment, les psychoses, l hystérie, l anorexie mentale, ainsi que plusieurs maladies considérées souvent comme psychosomatiques telles que la maladie de Crohn, l hypertension artérielle, le laryngospasme, la tétanie, le psoriasis. Comment comprendre que le corps participe intensément à la vie psychique du sujet? Comment désamorcer le processus et créer une nouvelle alliance avec le corps? e de la musique et par e de Schubert et nous onnalité de Beethoven, courte vie tourmentée Le musicien puisa son e génie de la mélodie n existence, confia à sa itations sur la mort. Son nternat sa prison et domicile fixe a cherché istentielle. Il vécut aussi rées et seuls ses lieder ès son départ que furent rchestrales et l élégance d une maladie honteuse ont heurté sa sensibilité e inventivité aux accords, aux mélodies raffinées. ise du romantisme musirs le harcela jusqu à son eutique ravageuse qui le in, est professeur émérite ue de Louvain. Ses travaux nce internationale car ils umaniste nous dit que les aladie et la mort. Après Le psie de Mozart, Jean-Louis vie de Franz Schubert. -:HSMIMF=VYUVU^: ISBN L AGE D HOMME L énigme SCHuBErt jean-louis MICHAux jean-louis Michaux L énigme SCHuBErt LE MAL qui NE voulait PAS DIrE SON NOM L Age d Homme L Enigme Schubert Jean-Louis Michaux, médecin et écrivain, est professeur émérite de médecine interne à l Université catholique de Louvain. Ses travaux sur la leucémie lui valent une reconnaissance internationale car ils apportent l espoir aux plus affligés. Cet humaniste nous dit que les dons innombrables des hommes défient la maladie et la mort. Après Le cas Beethoven, Solitude Bartok et L Autopsie de Mozart, Jean- Louis Michaux nous présente ici un roman sur la vie de Franz Schubert. Paul Jonckheere, né à Anvers et résidant à Bruxelles, est un médecin neuropsychiatre. Fondateur de la Phénoménologie clinique, il fut l un des promoteurs, en Belgique romane, de la médecine psychosomatique, de la psychothérapie institutionnelle et de la psychopathologie phénoménologique. Il fut Chef de clinique-adjoint au Service de psychopathologie des Cliniques universitaires Saint-Luc et maître de conférences à l Université catholique de Louvain. Psychiatrie phénoménologique, tome 1 : Concepts fondamentaux, tome 2 : Confrontations cliniques Paul Jonckheere, Coll. Phéno, Ed. Le Cercle Herméneutique, 194 pp, ISBN L Enigme Schubert : le mal qui ne voulait pas dire son nom Jean-Louis Michaux, Ed. L'Age d'homme, 246 pp, ISBN avril mai 2010 Page 19

20 Officiel Nominations Chef de service adjoint Pr Philippe CLAPUYT, Chef de Service adjoint, Service de Radiologie, depuis le 01/10/2009 Pr Emmanuel COCHE, Chef de Service adjoint, Service de Radiologie, depuis le 01/10/2009 Pr Etienne DANSE, Chef de Service adjoint, Service de Radiologie, depuis le 01/10/2009 Pr Frédéric LECOUVET, Chef de Service adjoint, Service de Radiologie, depuis le 01/10/2009 Pr Eric VAN DEN NESTE, Chef de Service Adjoint, Service d Hématologie, depuis le 01/03/2010 Pr Naïma DEGGOUJ, Chef de Service adjoint, Service d Oto-Rhino- Laryngologie, depuis le 01/10/2009 Chef de clinique adjoint Dr Marc VAN DEN EYNDE, Chef de Clinique Adjoint, Unité d Oncologie Médicale et Service de Gastroentérologie, depuis le 01/03/2010 Chef de clinique associé Dr Jean Cyr YOMBI, Chef de Clinique associé, Service de Médecine Interne Générale, depuis le 01/10/2009 Dr Charles PILETTE, Chef de Clinique associé, Service de Pneumologie, depuis le 01/10/2009 Dr Isabelle LECONTE, Chef de Clinique associé, Service de Radiologie, depuis le 01/10/2009 Dr Renaud MENTEN, Chef de Clinique associé, Service de Radiologie, depuis le 01/10/2009 Dr Christophe SCAVEE, Chef de Clinique associé, Service de Pathologie Cardiovasculaire, depuis le 01/10/2009 Dr Emmanuel THIENPONT, Chef de Clinique associé, Service d Orthopédie et de Traumatologie de l Appareil Locomoteur, depuis le 01/10/2009 Dr Maryline MOUSNY, Chef de Clinique associé, Service d Orthopédie et de Traumatologie de l Appareil Locomoteur, depuis le 01/10/2009 Dr Peter STARKEL, Chef de Clinique associé, Service de Gastro-entérologie, depuis le 01/10/2009 Dr Alain PONCELET, Chef de Clinique associé, Service de Chirurgie Cardiovasculaire et Thoracique, depuis le 01/10/2009 Dr Olivier VAN CAENEGEM, Chef de Clinique associé, Service de Pathologies Cardiovasculaires Intensives, depuis le 01/10/2009 Dr Parla ASTARCI, Chef de Clinique associé, Service de Chirurgie Cardiovasculaire et Thoracique, depuis le 01/10/2009 Dr Yves SZNAJER, Chef de Clinique Associé, Centre de Génétique Humaine, à partir d une date encore à déterminer Chef de laboratoire Dr Hector RODRIGUEZ-VILLALOBOS, Chef de Laboratoire adjoint, Service de Microbiologie, depuis le 01/01/2010 Dr Vincent HAUFROID, Chef de Laboratoire associé, Service de Biochimie Médicale, depuis le 01/10/2009 Praticien Hospitalier Dr Pascale LAURENT, Praticien Hospitalier, Service de Gynécologie et d Andrologie, depuis le 01/10/2009 Dr Sophie DUPONT, Praticien Hospitalier, Service d Hématologie et d Oncologie Pédiatrique, depuis le 16/11/2009 Dr Noella BETHUYNE, Médecin Praticien Hospitalier, Service de Chirurgie Cardiovasculaire et Thoracique, depuis le 01/12/2009 Dr Kassem AZZOUZI, Praticien hospitalier, Service de Gastroentérologie, depuis le 30/06/2010 Le Fonds Charcot stimule la recherche Des chercheurs de l UCL ont été récompensés par le Fonds Charcot pour leurs études liées au traitement de la sclérose en plaques. Les lauréats ont reçu pour poursuivre leurs travaux. Chaque année, la Fondation Charcot octroie un subside global de à des chercheurs belges pour des études fondamentales visant à lutter contre la sclérose en plaques. Cette année, parmi les lauréats, deux équipes de l UCL ont été mises à l honneur. Le Dr Vincent van Pesch, le Dr Karima Jnaoui et le Pr Christian Sindic du Service de neurologie des Cliniques universitaires Saint-Luc ont été primés pour leur projet intitulé Les biomarqueurs immunologiques de l inflammation aiguë dans la sclérose en plaques. Ces biomarqueurs permettent de mieux comprendre les phases de poussée et de rémission caractéristiques de cette maladie. Le Pr Thomas Michiels de l Unité de pathogénie microbienne et le Pr Jean-Paul Coutelier de l Unité de médecine expérimentale ont quant à eux travaillé sur des modèles expérimentaux animaliers visant à reproduire la maladie humaine. Ils ont étudié en particulier l effet d une infection par des virus neurotropes couplée à l immunisation par des peptides de la myéline. L objectif est de déterminer si cette méthode constitue un modèle plus fidèle de la maladie afin de pouvoir améliorer les traitements. Le Prix 2009 de la Fondation AstraZeneca a été attribué au Pr Charles Pilette, Chef de Clinique associé au Service de pneumologie des Cliniques universitaires Saint-Luc et Clinicienchercheur spécialiste du FNRS, pour son travail intitulé L épithélium bronchique de patients BPCO a une capacité réduite à transporter l IgA et à neutraliser l élastase neutrophile. Page 20 avril mai 2010

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