TRANSFERTS DE REVENUS ET DE REDUCTION DE LA PAUVRETE AU MALI
|
|
- Blanche Jobin
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 MINISTERE DU DEVELOPPEMENT SOCIAL ET DE LA SOILIDARITE ET DES PERSONNES AGEES OBSERVATOIRE DU DEVELOPPEMENT HUMAIN DURABLE ET DE LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE TRANSFERTS DE REVENUS ET DE REDUCTION DE LA PAUVRETE AU MALI Résumé du Rapport Final juillet 2008
2 1. Introduction Au Mali comme dans la plupart des pays africains, le social occupe une place très importante dans les habitudes courantes. En effet, la famille constitue une sorte de garantie sociale qui transmet à chacun un certain nombre de règles, notamment l entraide et la solidarité. Pour cette dernière, l État en a fait une pratique nationale en y consacrant chaque année le mois d octobre, mois de la solidarité et de la lutte contre l exclusion. La pauvreté reste particulièrement rurale et la croissance assez volatile à court, moyen et long termes. L économie malienne est essentiellement agropastorale et reste tributaire des aléas climatiques. Elle reste aussi très vulnérable aux chocs exogènes (chute des prix du coton, hausse des prix du pétrole, chute du dollar américain par rapport à l euro, hausse des prix des importations de denrées alimentaires, crise ivoirienne, etc.). Sur la période , la croissance malienne a atteint 3,1 % par an en moyenne. Il en est résulté une faible croissance du revenu par tête : environ 0,8 % (la croissance annuelle de la population résidente étant de 2,3 % dans cette période, et la croissance naturelle de la population de 3,4 %). La croissance agricole a été plus faible, de l ordre de 2,5 %. La part du secteur agricole au sens large (y compris l élevage, la pêche, la foresterie, etc.) était de 67 % du PIB en 1967 et de 48 % en Depuis la dévaluation du FCFA de 1994, la croissance malienne se situe à 1,5 % au dessus de sa tendance de long terme. Entre 2002 et 2006, le taux de croissance moyen était de 5,1 % selon le dernier rapport de mise en œuvre du CSLP I. Une des caractéristiques de cette croissance est donc d être volatile, car elle dépend toujours de façon cruciale de la croissance dans le secteur agricole. Au Mali, l incidence de la pauvreté monétaire suivant la méthode de l énergie nutritive est passée de 68,3% en 2001 à 64,4% en Sur la même période, la pauvreté des conditions de vie est passée de 64% à 58%. L objectif de cette étude était de chercher à savoir comment les transferts de revenus affectent la pauvreté des ménages, en tenant compte spécifiquement du nombre d enfants de moins de 18 ans, des femmes chefs de ménage et de l âge du chef de famille (CM). L étude a été réalisée grâce aux données de l Enquête Légère Intégrée auprès des Ménages (ELIM) 2006 qui ont été collectées au niveau national entre juillet et novembre 2006 par la DNSI avec l appui technique et financier de la Banque mondiale et de l Union européenne. En effet, l enquête comporte un module revenu/dépenses dans lequel se trouvent les transferts (privés reçus/effectués, et publics). 2. Les principaux résultats Il ressort de l analyse que 16,50% des revenus des ménages proviennent des transferts privés. Ils représentent la troisième source de revenus des ménages après les revenus de vente de produits agricoles (43,40%) et les salaires et revenus des activités non agricoles (35%). Les transferts privés reçus bénéficient plus aux ménages dont le CM est femme. Ils sont plus élevés en moyenne en milieu urbain et pour les ménages ayant 18 enfants et plus pour les ménages pauvres. La part moyenne des transferts dans le revenu est plus importante pour les ménages pauvres en milieu urbain et pour les ménages non pauvres en milieu rural. Elle est plus élevée pour les ménages non pauvres dont le CM est femme. Les ménages ayant 18 enfants et plus ont une part moyenne plus élevée. Plus spécifiquement de ceux non pauvres ayant 8 à 12 enfants et de ceux pauvres ayant 18 enfants et plus ont une part moyenne plus élevé. Les transferts publics représentent 1,70% des revenus des ménages. Ils bénéficient plus aux ménages en milieu urbain et plus à ceux dont le CM est femme et à ceux ayant moins de cinq enfants. 2
3 Les transferts effectués par les ménages sont relativement faibles (1,50%) en part moyenne dans le revenu des ménages. Ils sont en moyenne plus élevés dans le revenu des ménages non pauvres, ceux ayant moins de cinq enfants, ceux dont le CM est homme et ceux vivant en milieu urbain. Les ménages dont le CM est une personne âgée bénéficient plus des transferts de revenus (pour les transferts publics 3,85% et 22,19% pour les transferts privés reçus, contre respectivement 0,85% et 14,24% pour les ménages dont le CM est adulte), notamment des transferts publics plus que les ménages dont le CM est adulte. La famille, les amis et le voisinage sont les principaux recours des ménages en cas de difficultés ; la famille étant toujours privilégiée en premier pour la majorité des ménages. 2.1 Pauvreté monétaire avec transferts La dépense de consommation totale avec transferts respectivement sans transferts est l agrégat qui a servi à déterminer le seuil de pauvreté avec transferts ou sans transferts. Elle correspond à la dépense totale de l enquête. En répartissant les ménages selon le niveau de pauvreté, on crée à l évidence deux groupes : les pauvres et les non pauvres. Cette répartition peut dépendre du milieu de résidence (urbain et rural) et du nombre d enfants de moins de 18 ans. Ainsi, au total, les ménages non pauvres représentent 52,6%, contre 47,4% pour les ménages pauvres. En tenant compte du milieu, les résultats montrent que 74,5% des ménages non pauvres vivent en milieu urbain, contre 25,5% pour les pauvres. Par contre en milieu rural, les ménages pauvres représentent 57,6% contre 42,4% pour les non pauvres. Ce qui confirme le caractère rural de la pauvreté. Les ménages ayant moins de 5 enfants sont composés de 71,8% de non pauvres contre 28,2% de ménages pauvres. Les ménages ayant 5 à 7 enfants, 51,5% sont non pauvres contre 48,5% pauvres. Pour les ménages ayant 13 à 17 enfants, 31,5% sont non pauvres et 68,5% pauvres. Enfin, pour les ménages ayant 18 enfants et plus, 30,9% sont non pauvres et 69,1% pauvres. Au total, 28,3% des ménages ont un Chef Ménage (CM) personne âgée, contre 71,7% dont le CM est adulte. 3
4 La pauvreté frappe plus les ménages dont le chef est une personne âgée : 74,4% des ménages non pauvres sont dirigés par des chefs adultes contre 25,6% des ménages non pauvres ayant un CM personne âgée. Par contre, les ménages dont le CM est adulte constituent 68,6% des pauvres, contre 31,4% des ménages de CM personne âgée. Autrement dit, les ménages dont le CM est une personne âgée sont plus nombreux chez les ménages pauvres que chez les ménages non pauvres. Les ménages dont le CM est un indépendant agricole sont majoritaires aussi bien chez les ménages pauvres que chez les ménages non pauvres. Ainsi, on note que 41,5% des ménages dont le CM est un indépendant agricole est non pauvre, contre 67,7% pour les pauvres Pauvreté monétaire sans transferts La dépense totale sans transferts est obtenue en déduisant les transferts privés et publics de la dépense totale. Une dépense totale par tête sans transferts est obtenue à partir du même seuil de pauvreté de référence de francs CFA. Lorsqu on enlève les transferts des revenus des ménages, on trouve que le nombre de ménages pauvres augmente, passant d environ 47,4% à 63,3%. Par contre le nombre de ménages non pauvres diminue, passant de 52,6% à 36,7%. On en déduit une augmentation du niveau de pauvreté chez les ménages pauvres dans l ordre de seize points due aux transferts. Les ménages ayant de 13 à 17 enfants sont les plus pauvres de tous les ménages ayant des enfants de moins de 18 ans. Sans transferts, les ménages ayant moins de 5 enfants sont majoritairement non pauvres en tenant compte des différentes classes d âges ici considérées. En effet, les ménages non pauvres ont en majorité moins d enfants que les ménages pauvres. Les résultats montrent que le nombre de ménages pauvres sans transferts augmente très sensiblement, surtout en milieu rural (78,1% en milieu rural contre 29,6% en milieu urbain). Ceci justifie aisément le fait que ce sont les ménages ruraux qui bénéficient le plus des transferts en moyenne. Sans transferts, le nombre de ménages pauvres augmente sensiblement. Ce résultat reste valable lorsque l ont tient compte de la région, du nombre d enfants de moins de 18 ans, du sexe, du Groupe Socioéconomique (GSE) et de l âge du CM. L impact des transferts sur le niveau de pauvreté se révèle assez significatif sur le nombre de ménages pauvres. Ainsi, lorsqu ils ne reçoivent pas de transferts privés et publics, le nombre de ménages pauvres augment de seize points. Cela est d autant révélateur de l impact des transferts, dans la mesure où ils représentent un peu moins de 20% des revenus des pauvres et plus de 22% des revenus des non pauvres en milieu rural. A la lumière des résultats ici obtenus, un certain nombre de conclusions se dégagent. Elles permettent de formuler des recommandations de politique économique et sociale Rôle des transferts pour les ménages De nos résultats d analyse, il ressort que les transferts effectués par les ménages sont relativement faibles en part moyenne dans le revenu des ménages (1,51 %). Mais en moyenne, ils sont relativement plus élevés dans le revenu des ménages non pauvres (1,75%), ceux ayant moins de cinq enfants, ceux dont le CM est homme et ceux vivant en milieu urbain. Les transferts publics bénéficient plus aux ménages en milieu urbain (4,05%) et plus à ceux dont le CM est femme (8,75%) et à ceux ayant moins de cinq enfants (2,38%). Les transferts privés reçus bénéficient plus aux ménages dont le CM est femme (25,89%). Ils sont plus élevés en moyenne en milieu rural (17,84%) et pour les ménages ayant 18 enfants et plus (21,66%) et pour les ménages pauvres (17,73%). Ainsi dit, on se rend compte de ce que peut représenter la solidarité familiale pour les ménages, particulièrement en milieu rural. La région de Kayes est celle où les transferts représentent une part moyenne plus élevée des revenus des ménages (31,05%), surtout dans le revenu des ménages non pauvres (36,01%). Aussi, dans les régions de Tombouctou-Gao-Kidal, Koulikoro, Mopti et Ségou, la part moyenne des transferts est plus élevée, soit respectivement 28,08%, 23,10%, 21,09% et 14,73%. C est surtout les ménages non pauvres qui ont la part moyenne plus importante des transferts dans le revenu 4
5 par rapport aux ménages pauvres quelle que soit la région ou le milieu de résidence. En tenant compte du milieu de résidence du ménage, la part moyenne des transferts dans le revenu est plus importante pour les ménages pauvres en milieu urbain (22,56%) et pour les ménages non pauvres en milieu rural (20,99%). Elle est plus élevée pour les ménages non pauvres dont le CM est femme (35,11%). Définie comme la différence entre les transferts reçus et les transferts effectués, la balance des transferts est positive pour 42,7% des ménages. En d autres termes, près d un ménage sur deux au Mali, reçoit plus de transferts qu il n en donne. En tenant compte du sexe du CM, la balance des transferts est davantage positive pour les ménages dirigés par les femmes (61,6%) comparativement aux ménages dont le chef est de sexe masculin (41,6%). 3. Transferts comme facteurs de réduction de la pauvreté des ménages Jusqu ici, les analyses effectuées sur la pauvreté monétaire ont utilisé l approche ou la méthode dite de l énergie nutritive. Les résultats de cette méthode tels qu ils ressortent du rapport sur les tendances et déterminants de la pauvreté de septembre 2007 sont retenus dans cette étude. Mais, cette pauvreté concerne les individus. Ainsi les indices de pauvreté calculés donnent le nombre d individus pauvres. Cependant, cette étude a porté sur le nombre ou le pourcentage de ménages pauvres et non pauvres. Lorsque l on tient compte des transferts, le pourcentage de ménages pauvres, quel que soit le nombre d enfants, le sexe du CM et le GSE, est relativement plus élevé (47,40%). Ce sont surtout les ménages dont le CM est indépendant agricole qui sont les plus touchés par la pauvreté (77,1%). Aussi, plus le nombre d enfants augmente, plus le nombre de ménages pauvres augmente, soit de 44,5% pour les ménages ayant moins de 5 enfants, 77,5% pour les ménages ayant 8 à 12 enfants et 79,6% pour les ménages ayant 18 enfants et plus. Sans les transferts privés et publics dans les dépenses totales ou les revenus, le nombre de ménages pauvres augmente sensiblement (63,3%). Ce résultat reste valable lorsque l on tient compte de la région, du nombre d enfants de moins de 18 ans, du sexe, du GSE et de l âge du CM. En effet, l impact des transferts sur le niveau de pauvreté se révèle assez significatif sur le nombre de ménages pauvres. Ainsi, lorsqu ils ne reçoivent pas de transferts privés et publics, le nombre de ménages pauvres augmente de seize points. Les résultats trouvés permettent, aux vues de leurs implications de formuler quelques recommandations de politiques économiques et sociales ; d ordre général et d ordre spécifique. De façon spécifique, le nombre d enfants trop grandissant, étant une pesanteur favorisant la pauvreté, une recommandation forte doit être faite à l intention du Gouvernement et des partenaires techniques et financiers pour appuyer la politique nationale de population engagée par le gouvernement depuis lors. Il ressort de l analyse des données que les femmes chefs de ménages pauvres reçoivent plus de transferts. Ces transferts ayant une influence sur le niveau de pauvreté des ménages, il est recommandé que les appuis des intervenants (État ; ONG et PTF) soient orientés en faveur de cette tranche de la population. Un autre enseignement de l analyse des données montre que, les personnes âgées, particulièrement pauvres reçoivent plus de transferts publics. Fort, de cela, l étude recommande un renforcement des actions déjà prises pour soulager les conditions de vie des personnes âgées, notamment le financement du plan stratégique pour les personnes âgées pour la période En appui aux transferts monétaires publics et privés, l État doit développer l accès aux services sociaux de base et la réalisation d infrastructures garantissant les potentialités qui assurent le développement socioéconomique de chaque zone du pays. 5
6 Sans transferts, la pauvreté pourrait bien augmenter au Mali. Cette augmentation se fera plus sentir en milieu rural (78,1% sans transferts contre 57,6% avec transferts). Il est donc clair que les transferts contribuent à réduire la pauvreté monétaire. Toutefois, les transferts posent le problème des relations entre générations. Les résultats ici trouvés ouvrent de nouvelles perspectives en termes de recherche sur l impact des transferts sur les conditions de vie des générations. Chaque type de transferts peut faire l objet d une étude. Aussi, les transferts ne sont pas que monétaires ou financiers. Ils peuvent se présenter sous la forme de legs en capital physique aux générations futures. 4. Conclusions Pour un pays comme le Mali, le rôle que peut jouer les transferts privés entre ménages dans la vie des générations est assez capital. Il est fortement dépendant de l'aide internationale et d'un secteur agricole dont les performances sont fortement liées aux aléas climatiques. En effet, les transferts publics sont une manifestation de la solidarité nationale et internationale. Ils sont effectués par l État les institutions multilatérales comme l UNICEF et les organisations de la société civile. Leurs actions en faveur des couches les plus vulnérables témoignent du sens de cette solidarité nationale et internationale. Les Institutions publiques et privées garantes de la solidarité collective: L État est le garant de la solidarité nationale et intergénérationnelle. Il est le principal facilitateur de la solidarité internationale. En effet, depuis plus de dix ans, le Mois de la solidarité et de la lutte contre l exclusion constitue une manifestation de la solidarité publique à travers un ensemble d actions en faveurs des couches les plus vulnérables, notamment les personnes âgées. Le Rôle des transferts pour les ménages: De nos résultats d analyse, il ressort que les transferts effectués par les ménages sont relativement faibles en part moyenne dans le revenu des ménages. Mais en moyenne, ils sont plus élevés dans le revenu des ménages non pauvres, ceux ayant moins de cinq enfants, ceux dont le CM est homme et ceux vivant en milieu urbain. Les transferts publics bénéficient plus aux ménages en milieu urbain et plus à ceux dont le CM est femme et à ceux ayant moins de cinq enfants. Les transferts privés reçus bénéficient plus aux ménages dont le CM est femme. Ils sont plus élevés en moyenne en milieu urbain et pour les ménages ayant 18 enfants et plus pour les ménages pauvres. Ainsi dit, on se rend compte de que peut représenter la solidarité familiale pour les ménages, particulièrement en milieu rural. Cela se justifie d autant que les résultats montrent que la famille est le premier recourt d un ménage en cas de difficultés. Les Transferts comme facteurs de réduction de la pauvreté des ménages: Lorsque l on tient compte des transferts, le nombre de ménages pauvres quelque soit le nombre d enfants, le sexe du CM et le GSE, est relativement plus élevé. Ce sont surtout les ménages dont le CM est indépendant agricole qui sont les plus touchés par la pauvreté. Aussi plus le nombre d enfants augmente plus le nombre de ménages pauvres augmentent. Ainsi, les transferts publics et privés semblent beaucoup plus bénéficier aux ménages pauvres dont le CM est personne âgée. Ce qui est un résultat fort appréciable. 5. Recommandations générales Une des réalités africaines et spécifiquement maliennes est que le présent et l avenir sont souvent dans l incertitude totale. A cet effet, les transferts entre ménages sont une sorte d assurance contre les risques : risque de mauvaise récolte, risque de décès, risques économiques surtout liés aux fluctuations des marchés à cause de l inflation. Les principales recommandations sont les suivantes : i. Garantir les transferts et la sécurité économique entre générations La mesure de l évolution du bien-être devrait prendre en considération les changements qui interviendront dans le bienêtre des générations à venir. 6
7 Considérer les générations futures peut se justifier, soit par le fait que les générations actuelles se préoccupent du bienêtre de leurs descendants, soit parce que la notion de "société" devrait pouvoir inclure à la fois les générations présentes et à venir. Quoi qu il en soit, les richesses accumulées par notre génération accroîtront d autant nos legs aux générations futures. Il est difficile de dire que les individus et les ménages connaissent avec certitude leur avenir économique et social. Mais, s ils connaissaient avec certitude leur propre avenir économique, leur bien-être ne dépendrait plus que des revenus produits au cours de leur vie, puisqu il n y aurait aucune raison de s inquiéter pour l avenir. Pourtant, l incertitude quant à l avenir réduit le bien-être économique d individus dont la tolérance au risque est faible. Ils peuvent se prémunir contre les risques au moyen d assurances sociales et d assurances privées. Mais ces instruments n éliminent pas intégralement le sentiment d insécurité économique. Étant donné la valeur qu accordent les individus à la sécurité économique. Ainsi, tout accroissement de l'insécurité réduit le sentiment de bien-être économique. La Déclaration universelle des droits de l homme des Nations unies affirmait déjà, il y a plus de cinquante ans, que : Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l alimentation, l habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté [Article 25]. ii. Encourager sans cesse les politiques de l État La réduction de la pauvreté relative et des inégalités économiques passe par d autres voies que les transferts monétaires directs (la redistribution affectée aux prestations sociales). Bien d autres politiques économiques et sociales peuvent y contribuer, sur la base de ressources issues de l ensemble des prélèvements obligatoires. C est le cas des logements sociaux et d infrastructures et services publics dont l accessibilité aux plus pauvres à un coût faible, hors prestations sociales. C est aussi le cas des politiques d accès aux soins et à l éducation, à la justice, aux crèches, aux services pour les personnes âgées, etc. La problématique de l aspect mobilisateur des nouvelles formes que prend la solidarité sociale dans la perspective d une redéfinition de la notion de génération conduit d abord à l investigation de la prise en charge des personnes âgées dépendantes en tenant compte de l articulation entre les interventions publiques et les obligations privées. Elle amène de plus à analyser les points de contacts et de synergie entre l échange informel dans l espace privé et public et l intervention auprès des personnes âgées. Ce sont ensuite les perspectives d accès des personnes âgées aux diverses formes de solidarité qui doivent faire l objet d un examen, ainsi que les retombées économiques et sociales de la reconnaissance par l État des valeurs propres à l économie sociale dans le cadre domestique. La structure familiale et la structure publique doivent être complémentaires pour assurer la synergie des actions entreprises par les différents acteurs. A cet effet, les actions entreprises par l État doivent recevoir le consentement des autres acteurs ; ces derniers doivent aider l État à mieux assurer l efficacité de son intervention. iii. Trouver une solution au problème de réponses comportementales En règle générale, l une des difficultés inhérentes aux analyses sur l incidence des transferts est de définir, ex-post, le "contrefactuel ", c'est-à-dire de déterminer quelle aurait été la distribution du bien-être en l absence de transferts. Dans la plupart des études d incidence, le niveau de vie pré-transferts est estimé en soustrayant le montant total des transferts du niveau de bien-être courant, que celui-ci soit appréhendé par le revenu ou la dépense. C est d ailleurs cette démarche qui a été adoptée dans le cadre de cette étude. Une telle démarche suppose l absence de réponses comportementales de la part des ménages suite au versement des transferts et semble à cet égard peu réaliste. En effet, l intervention publique, via le système de transferts, peut induire une modification du comportement des ménages en termes d offre de travail, de consommation, de décisions d investissement ou d épargne. Ces réponses comportementales expliquent que le gain net en termes de revenu ou de consommation consécutif à l allocation des transferts soit inférieur au montant des transferts. Par exemple, face à l augmentation d un transfert, le ménage peut choisir de réduire son offre de travail. Ceci produit 7
8 alors un effet d éviction du revenu salarial par le revenu social qui explique que le gain en termes de bien-être résultant de l augmentation du transfert soit inférieur au montant de cette augmentation. Si le bien-être est appréhendé par les dépenses de consommation, il est possible, à l instar de Ravaillon et al. (1995), de prendre en compte ces réponses comportementales en introduisant le concept de propension marginale à consommer les transferts sociaux. Les transferts entre ménages posent aussi des problèmes redoutables. Le concept de ménage lui-même n a rien d évident : le statisticien a fait longtemps comme s il allait de soi de considérer que les personnes qui partagent le même logement forment une unité comportementale indépendante. Ce qui n est pas évident. Toutes les analyses de l inégalité et de la pauvreté postulent l évidence de la nécessité de prendre en compte le nombre de bouches à nourrir pour passer du revenu total au revenu par unité de consommation. Avec un choix dichotomique, on est à l intérieur du ménage et on compte ; on est à l extérieur et on ne compte pas. Ceci simplifie excessivement la complexité des relations interpersonnelles. Ainsi, d un côté, il existe sans doute des Cendrillons qui, à l intérieur du foyer, bénéficient moins que d autres de la manne collective. Inversement certains transferts à l extérieur du ménage s imposent avec autant d évidence que la prise en charge des personnes du ménage : ceci est particulièrement vrai quand une décision de justice rend obligatoire le transfert (époux divorcé bénéficiant d une pension alimentaire, etc..), mais peut aussi procéder d un «simple» engagement moral «librement» consenti (comme le fait, pour un immigré, d envoyer de l argent à sa famille restée au pays). Là aussi les pays diffèrent (état de la législation, pays d émigration ou d immigration). Le traitement minimal à faire est de compter dans le revenu du ménage résident les transferts reçus d autres ménages (résidents ou non) et de défalquer les transferts versés, obligatoires ou non. On introduit quand même un biais : une partie des sommes envoyées au pays servent à construire le logement principal (après retour éventuel au pays) ; on sous-estime le niveau de vie relatif de la personne, puisqu une partie de son épargne est ôtée du revenu, alors que ce n est pas le cas pour les autres individus. Mais pour mieux faire il faudrait avoir des renseignements sur la nature de l utilisation des fonds renvoyés au pays ce qui n est pas en général le cas. La position relative de certaines populations est très sensible au traitement fait de ces divers points. C est en particulier le cas des étudiants et des retraités, les premiers bénéficiaires de l aide versée par les seconds : une mauvaise prise en compte des transferts fait apparaître les premiers comme artificiellement pauvres alors que l on surestime la position des seconds. iv. Faire des transferts publics, un facteur de protection et de promotion Les fluctuations conjoncturelles peuvent induire des détériorations du bien-être dans le temps. Elles créent une situation de pauvreté transitoire que les transferts peuvent aider à y remédier. Ainsi, les mesures prises par le Gouvernement en termes de baisse des taxes sur les produits alimentaires et autres peuvent être considérées comme solutions publiques. Toutefois, la question de leur efficacité se pose. Dreze et Sen (1989) sont les premiers à intégrer, dans le cadre d un système de sécurité sociale, la distinction entre l objectif de protection et l objectif de promotion. De manière générale, une politique de protection vise à prévenir un déclin des conditions de vie, comme cela peut se produire durant une phase de récession économique. Appliqué à la pauvreté, l objectif de protection consiste donc à protéger les ménages non pauvres contre un risque d entrée dans la pauvreté. Par ailleurs, on entend par promotion l accroissement général du niveau de vie ; ce deuxième objectif doit donc être vu comme un objectif de long terme incluant en particulier l élimination de la pauvreté persistante. Appliqué à la pauvreté, il consiste à tirer les ménages pauvres hors de la pauvreté. Tout en étant clairement distincts, ces deux objectifs n en sont pas pour autant indépendants. Par exemple, si l on assiste à une amélioration globale du niveau de vie (promotion), l objectif de protection devient moins crucial puisque moins de personnes sont susceptibles de faire face à une érosion de leur bien-être. De la même manière, si le système de transferts remplit son rôle de protection, les ménages peuvent consacrer l intégralité de leurs dotations en actifs à l objectif de promotion. 8
9 v. Faire des transferts entre ménages des réponses collectives aux risques Les familles apprécient leurs rôles comme des réseaux de soutien. Ce soutien vient souvent sous la forme de transferts, soit en nature soit en argent liquide. Mais quelques fois, il existe une entente explicite selon laquelle les transferts devront être également effectués lorsque le donateur en aura besoin à son tour ; à d autres moments le sens de réciprocité est moins strict (peut-être la réciprocité sera d aider un membre d une génération plus jeune, peut-être en rendant d autres genres de services). A d autres moments encore, les transferts prennent la forme de prêts devant être remboursés une fois que le ménage a retrouvé l équilibre (mais souvent sans intérêt). Malgré le rôle très important des transferts entre ménages, les populations âgées ont tendance à être bien plus vulnérables que les générations plus jeunes. Cela est dû en partie à l affaiblissement des systèmes non formels entre générations face à une plus grande migration et à la fragmentation des ménages. Les catastrophes et pertes importantes sont le plus souvent difficiles à surmonter au moyen de ressources privées en comparaison avec des pertes moins importantes et plus communes. Elles nécessitent l intervention de l État sous la forme de transferts publics. Les événements particuliers comme des maladies non épidémiques qui tendent à affecter les personnes une à une sont plus faciles à prendre en charge au moyen d assurance non formelle, en comparaison avec les événements qui affectent des collectivités entières comme de mauvaises récoltes ou de vastes régions comme l inflation. Après la sécheresse dans le Sahel au début des années 80, par exemple, les transferts privés représentaient jusqu à 3 pour cent des pertes moyennes confrontant les ménages pauvres. À l évidence, les ménages pauvres ont tendance à être beaucoup plus vulnérables que les ménages plus riches. La cohésion familiale est une des principales conditions de la garantie de la solidarité entre ménages. Ainsi, les acteurs de la société civile, des institutions non gouvernementales doivent veiller au maintien des relations de solidarités entre ménages à travers un ensemble de relations informelles décentralisées. Ceci permettra de faire des transferts entre ménages des solutions collectives d élimination des risques. En conclusion, l analyse démontre que, sans transferts la pauvreté s aggrave de seize points qu avec transferts au niveau national et au moins de vingt deux point en milieu rural. Cela justifie que l État et les partenaires doivent soutenir et trouver davantage des mécanismes de pérennisation du phénomène de solidarité intergénérationnelle jusque là constaté au Mali. Il s agit entre autres de l accroissement du nombre et des activités des centres d écoute, de la modernisation du phénomène des écoles coraniques afin d éviter le nombre grandissant d enfants de la rue. 9
Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale
Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale 1. Le secteur informel en Afrique : définition et caractéristiques générales Le secteur informel est défini comme l'ensemble des unités
Plus en détailChapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite)
Chapitre 6 Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique 1 Objectifs d apprentissage Faire la distinction entre le stock de capital et de la richesse et le flux de production, de revenu,
Plus en détailComité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS.
Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS 28 mai 2012 Madame la Représentante permanente adjointe de Sri Lanka, Présidente
Plus en détailDéfinitions. Définitions sur le logement
Définitions sur le logement Logement Un logement est défini par son utilisation : c est un local séparé et indépendant utilisé pour l habitation. Il doit être séparé d autres locaux par des murs ou cloisons
Plus en détailConseil économique et social. Document établi par le Bureau central de statistique d Israël
Nations Unies Conseil économique et social ECE/CES/GE.2/214/3 Distr. générale 12 février 214 Français Original: russe Commission économique pour l Europe Conférence des statisticiens européens Groupe d
Plus en détailRéduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?
Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants
Plus en détailLes critères d identification des pays les moins avancés
Les critères d identification des pays les moins avancés Vue d ensemble Ce document reprend les éléments présentés sur le site du Comité des politiques de développement http://www.un.org/en/development/desa/policy/cdp/ldc/ldc_criteria.shtml
Plus en détailQu est-ce que l adaptation au changement climatique?
Note de position de CARE sur le changement climatique Qu est-ce que l adaptation au changement climatique? Le changement climatique représente une menace sans précédent pour les populations des pays en
Plus en détailUne étude de différentes analyses réalisées par le BIT
Association internationale de la sécurité sociale Quinzième Conférence internationale des actuaires et statisticiens de la sécurité sociale Helsinki, Finlande, 23-25 mai 2007 Comparaison des hypothèses
Plus en détailPrésentation à l Institut canadien de la retraite et des avantages sociaux. Selon Wikipédia
Évaluation actuarielle du Régime de rentes du Québec au 31 décembre 2012, une œuvre de science-fiction? Présentation à l Institut canadien de la retraite et des avantages sociaux Georges Langis Actuaire
Plus en détailChapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?
CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de
Plus en détailNOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA
UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant
Plus en détailDes solutions pour les seniors à revenus insuffisants
Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants IStock - FredFroese Source de croissance de d opportunités, le vieillissement de la population française constitue cependant un défi pour notre pays.
Plus en détailLa protection sociale en France
18 La protection sociale en France FONCTIONNEMENT La protection sociale peut fonctionner selon trois logiques. LA LOGIQUE D ASSURANCE SOCIALE La logique d assurance sociale a pour objectif de prémunir
Plus en détailInstitut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC
Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010 Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC 1. Présentation... 328 2. Méthodologie... 328 3. Définitions... 328 4. Sources de
Plus en détailConférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé
Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Rio de Janeiro (Brésil), 21 octobre 2011 1. À l invitation de l Organisation mondiale de la Santé, nous, Chefs de Gouvernement, Ministres
Plus en détailRésumé. 1 Les chiffres du recensement général de la population et de l habitat (RGPH2) de 2009 sont en cours exploitation. Les données seront rendues
Résumé Cette étude a été lancée par l Organisation Internationale pour les Migrations à la demande du Gouvernement du Tchad par le biais du Ministère des Affaires Etrangères et de l Intégration Africaine.
Plus en détailFocus. Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage
Focus Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage Introduction Le travailleur qui devient chômeur et qui est admissible sur base de prestations de travail se voit, en application du principe
Plus en détailUNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT
UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir
Plus en détailIntroduction des. comptes d épargne libre d impôt
Introduction des comptes d épargne libre d impôt Comptes d épargne libre d impôt Une nouvelle façon d épargner Les comptes d épargne libre d impôt ont été introduits par le gouvernement fédéral dans le
Plus en détailCONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-
CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- ALIMENTAIRE AU QUÉBEC RÉSULTATS D UNE CONSULTATION DES ACTEURS DU SECTEUR AGROALIMENTAIRE AU SUJET DE LEUR CONFIANCE ENVERS LEURS PERSPECTIVES FUTURES Préparé pour l Union
Plus en détailAccès des populations rurales au capital en Agroland
PROGRAMME DE FORMATION AUX POLITIQUES DE LA FAO Programme de renforcement des capacités sur les politiques et les stratégies relatives à l'agriculture et au développement rural Ressources en ligne pour
Plus en détailPourquoi le Canada a besoin de services bancaires postaux
Pourquoi le Canada a besoin de services bancaires postaux Symposium international sur les services bancaires postaux John Anderson 613-290-0016 andersjs1@gmail.com «Ils sont des millions à ne pas avoir
Plus en détailLa fiscalité nous permet de nous offrir collectivement des services et une qualité de vie supérieurs. Les revenus de l État sont à la baisse
La fiscalité nous permet de nous offrir collectivement des services et une qualité de vie supérieurs En moyenne, chaque personne au Québec reçoit (de tous les paliers gouvernementaux) l équivalent de près
Plus en détailrésumé un développement riche en emplois
ne pas publier avant 00:01 Gmt le mardi 27 mai 2014 résumé un développement riche en emplois Rapport sur le Travail dans le Monde 2014 Un développement riche en emplois Résumé ORGANISATION INTERNATIONALE
Plus en détailInégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité
Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité Gérard Cornilleau Des inégalités contenues, des classes moyennes fragiles Le débat sur les salaires n est plus aujourd hui dominé
Plus en détailTable des matières: Guidelines Fonds de Pensions
Table des matières: Guidelines Fonds de Pensions TABLE DES MATIERES... 1 INTRODUCTION... 2 1 FINANCEMENT ET FINANCEMENT MINIMUM... 3 1.1 FINANCEMENT... 3 1.2 FINANCEMENT DE PLAN... 3 1.3 FINANCEMENT MÉTHODE
Plus en détailÉvaluation et recommandations
ÉVALUATION ET RECOMMANDATIONS 13 Évaluation et recommandations Les personnes souffrant de troubles mentaux s intègrent mal sur le marché du travail. En Belgique, par rapport aux personnes qui ont une bonne
Plus en détailBerne, mai 2007. Questions fréquentes au sujet de l aide sociale
1 Berne, mai 2007 Questions fréquentes au sujet de l aide sociale 2 Pourquoi la CSIAS en tant qu association privée peut-elle établir des normes en matière d aide sociale? La CSIAS est l association professionnelle
Plus en détailContributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles.
Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles. Un groupe de travail se réunit sous la Présidence de Pierre BURBAN au
Plus en détailSYNTHESE DE PRESENTATION DU PPILDA
SYNTHESE DE PRESENTATION DU PPILDA INTITULE DU PROJET : PROJET DE PROMOTION DE L INITIATIVE LOCALE POUR LE DEVELOPPEMENT D AGUIE 1 Intitulé du Projet : Projet de Promotion de l Initiative Locale pour le
Plus en détailEpargne : définitions, formes et finalités.
Epargne : définitions, formes et finalités. 1) Définitions de l épargne. Le dictionnaire Larousse définit l épargne comme une «fraction du revenu individuel ou national qui n est pas affectée à la consommation»,
Plus en détailDébat participatif. La vie chère. «Les Français n ont pas seulement le sentiment, mais la démonstration, que leur pouvoir d achat baisse»
Débat participatif La vie chère «Les Français n ont pas seulement le sentiment, mais la démonstration, que leur pouvoir d achat baisse» Ségolène ROYAL Les enjeux de notre débat : Réconcilier les Français
Plus en détailTHEME : LUTTE CONTRE LA PAUVRETE DES JEUNES.
PROJET DE COMMUNICATION DE MONSIEUR Kodjo AKUTSE DIRECTEUR EXECUTIF DE L ONG JEUNES DU MONDE VIVONS ENSEMBLE "JMVE" (TOGO) AU SOMMET MONDIAL SUR LA SOCIETE DE L INFORMATION QUI SE DEROULERA A GENEVE EN
Plus en détailEnquête sur les perspectives des entreprises
Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,
Plus en détailRAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415
RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 CCE 2014-2415 Rapport technique 2014 22 décembre 2014 2 CCE 2014-2415 3 CCE 2014-2415 Le tableau 1 présente les principaux indicateurs du contexte macro-économique belge
Plus en détailFrance. Conditions d ouverture des droits. Calcul des prestations. Indicateurs essentiels. France : le système de retraite en 2012
France France : le système de retraite en 212 Dans le secteur privé, le système de retraite repose sur deux piliers obligatoires : un régime général lié à la rémunération et des dispositifs professionnels
Plus en détailLES ORGANISMES DE BIENFAISANCE, LES CITOYENS ET LE GOUVERNEMENT FÉDÉRAL :
LES ORGANISMES DE BIENFAISANCE, LES CITOYENS ET LE GOUVERNEMENT FÉDÉRAL : UN PARTENARIAT POUR BÂTIR DES COLLECTIVITÉS PLUS FORTES, PLUS PROSPÈRES ET PLUS DYNAMIQUES Mémoire prébudgétaire présenté par Imagine
Plus en détailMigration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas
Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Prise de position de Caritas_mars 2011 Migration: un plus pour la Suisse En bref: Quel est l effet de
Plus en détailREER, CELI ou prêt hypothécaire : comment faire le bon choix?
REER, CELI ou prêt hypothécaire : comment faire le bon choix? Jamie Golombek L épargne est une pratique importante. Elle nous permet de mettre de côté une partie de nos revenus actuels afin d en profiter
Plus en détailCHARLES DAN Candidat du Bénin pour le poste de Directeur général du Bureau international du Travail (BIT)
CHARLES DAN Candidat du Bénin pour le poste de Directeur général du Bureau international du Travail (BIT) FACONNER ENSEMBLE L OIT DU FUTUR «Pour tout ce qui a été, merci. Pour tout ce qui sera, oui.» (Dag
Plus en détailQuelles ressources pour vivre seul, en 2014, dans une commune du Doubs? Essai d évaluation
1 Septembre 2014 Quelles ressources pour vivre seul, en 2014, dans une commune du Doubs? Essai d évaluation Grand-Charmont est une commune de 5200 habitants qui compte 57 % de logements sociaux. Les revenus
Plus en détailPlateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité
Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité 23 Novembre 2012 Pour diffusion publique Résumé Exécutif Une opportunité Pour un opérateur privé, la plateforme d'informations
Plus en détailLes exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures?
Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures? Benoît Pagès 1, Valérie Leveau 1 1 ARVALIS Institut du
Plus en détailLA MIGRATION DES FEMMES ET LES TRANSFERTS DE FONDS : CAS DU CAP VERT, DE LA CÔTE D IVOIRE, DU MAROC ET DU SENEGAL
LA MIGRATION DES FEMMES ET LES TRANSFERTS DE FONDS : CAS DU CAP VERT, DE LA CÔTE D IVOIRE, DU MAROC ET DU SENEGAL 1. INTRODUCTION Depuis la nuit des temps, les peuples ont immigré d un espace vers un autre.
Plus en détailAvant projet de texte légal portant régime de l intégration du genre dans les politiques nationales de croissance et de l emploi
Avant projet de texte légal portant régime de l intégration du genre dans les politiques nationales de croissance et de l emploi Préambule Le Cameroun a révisé son DSRP i 2003 en lui adressant une direction
Plus en détailEn Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures
En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures 1 Introduction I Cette étude considère l urbanisation comme
Plus en détailLe financement de l apprentissage informel
Études de cas Financial arrangements in informal apprenticeships: Determinants and effects. Findings from urban Ghana, Working Paper n o 49, ILO, 2007. Financement de l apprentissage informel : zoom sur
Plus en détailasdf Deuxième Assemblée mondiale sur le vieillissement Madrid (Espagne) 8-12 avril 2002 madrid
Madrid (Espagne) 8-12 avril 2002 Promouvoir la santé et le bien-être des personnes âgées : actif «Nous sommes témoins d une révolution silencieuse qui bien au-delà de la sphère démographique a des incidences
Plus en détailCECOP. Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE. Une enquête CECOP/CSA pour Le Cercle des épargnants
Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE Une enquête /CSA pour Le Cercle des épargnants Note d analyse Février 2009 S.A. au capital de 38.112,25 euros Siège
Plus en détailComment va la vie en France?
Comment va la vie en France? L Initiative du vivre mieux, lancée en 2011, se concentre sur les aspects de la vie qui importent aux gens et qui ont un impact sur leur qualité de vie. L Initiative comprend
Plus en détailPart des salaires dans la valeur ajoutée
NOTE CGT SUR LES SALAIRES ET LE POUVOIR D ACHAT Augmenter les salaires pour renouer avec la croissance Montreuil, le 18 juin 2013 On ne peut pas parler salaires sans parler coût du capital. Dans une économie
Plus en détailL'extension de la sécurité sociale aux populations non couvertes
Association internationale de la sécurité sociale Colloque des directeurs d'institutions de sécurité sociale des pays francophones d'afrique Limbé, Cameroun, 28-30 janvier 2004 L'extension de la sécurité
Plus en détailLa gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre!
La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre! Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de
Plus en détailL activité financière des sociétes d assurances
L activité financière des sociétes d assurances Les marchés boursiers ont repris au cours de l année 2003. Par conséquent, les plus-values latentes sur actifs des sociétés d assurances augmentent. Les
Plus en détailA u g m e n t a t i o n c o t i s a t i o n s a u 1 er J a n v i e r 2 0 1 4
A u g m e n t a t i o n c o t i s a t i o n s a u 1 er J a n v i e r 2 0 1 4 Réforme des Retraites Points évoqués : - Augmentation des cotisations vieillesse Caisse Urssaf - Augmentation des cotisations
Plus en détailArgumentaire du PS Suisse en faveur de son initiative pour des impôts équitables
Argumentaire du PS Suisse en faveur de son initiative pour des impôts équitables 2 1. Texte de l initiative Initiative populaire fédérale "Pour des impôts équitables. Stop aux abus de la concurrence fiscale
Plus en détailLe système de protection sociale en santé en RDC
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE Le système de protection sociale en santé en RDC 13/09/2013 1 I. Contexte national Plan II. Mesures de protection
Plus en détailL Assurance agricole au Sénégal
COLLOQUE FARM - Pluriagri : Assurer la production agricole Comment faire des systèmes assurantiels des outils de développement? 1 Paris, le 18 décembre 2012 Thème L Assurance agricole au Sénégal Un système
Plus en détailGuide sur les mutuelles de formation. Règlement sur les mutuelles de formation
Guide sur les mutuelles de formation Règlement sur les mutuelles de formation ÉDITION AVRIL 2008 Dans le cadre d une entente de délégation prévue par la Loi sur le ministère de l Emploi et de la Solidarité
Plus en détailSimulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé
Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé L augmentation des salaires du personnel de l administration publique
Plus en détailTableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES
Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES Communauté locale de la Vallée de la Missisquoi Nord MRC de Memphrémagog Ce que les chiffres
Plus en détailL activité financière des sociétes d assurances
L activité financière des sociétes d assurances L année 2002 est de nouveau marquée par une forte baisse des marchés financiers. Celle-ci entraîne une diminution des plus-values latentes et des produits
Plus en détailLes sources de revenu 1
Chapitre 5 Les sources de revenu 1 par Georges Langis2 Introduction Aujourd hui, 17 % des personnes de 18 ans et plus ont 65 ans et plus. En 2030, cette proportion passera à environ 33 %. Les personnes
Plus en détailComprendre le financement des placements par emprunt. Prêts placement
Comprendre le financement des placements par emprunt Prêts placement Comprendre le financement des placements par emprunt Le financement des placements par emprunt consiste simplement à emprunter pour
Plus en détailLe FMI et son rôle en Afrique
Le FMI et son rôle en Afrique M a r k P l a n t, V a l e r i a F i c h e r a, N o r b e r t F u n k e D a k a r, l e 3 n o v e m b r e 2 0 1 0 Sommaire Comment fonctionne le FMI? Comment l Afrique a-t-elle
Plus en détailInvestir à long terme
BMO Gestion mondiale d actifs Fonds d investissement Investir à long terme Conservez vos placements et réalisez vos objectifs Concentrez-vous sur l ENSEMBLE de la situation Le choix des bons placements
Plus en détailCouverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008)
Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Excellences, Chers collègues, Mesdames et Messieurs, Chers amis, Quelles méthodes, quels instruments pour
Plus en détailDOCUMENT DE TRAVAIL SUR LES RÉGIMES DE RETRAITE PRIVÉS DU MINISTÈRE DES FINANCES (JANVIER 2009)
RÉPONSE DU SYNDICAT CANADIEN DES COMMUNICATIONS, DE L ÉNERGIE ET DU PAPIER au DOCUMENT DE TRAVAIL SUR LES RÉGIMES DE RETRAITE PRIVÉS DU MINISTÈRE DES FINANCES (JANVIER 2009) «Renforcer le cadre législative
Plus en détailLe FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc
Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008
Plus en détailDéveloppement rural 2007-2013. Document d orientation
Développement rural 2007-2013 MANUEL RELATIF AU CADRE COMMUN DE SUIVI ET D EVALUATION Document d orientation Septembre 2006 Direction générale de l agriculture et du développement rural TABLE DES MATIÈRES
Plus en détailD assurance-vie avec participation
D assurance-vie avec participation Le Réalisateur Patrimoine et Le Réalisateur Succession Michel Poulin,Pl,fin. Expert-conseil Régional De Commercialisation Ordre du jour Aperçu de l assurance-vie avec
Plus en détailSénégal. Textes d application de la loi relative à la promotion de la bancarisation
Textes d application de la loi relative à la promotion de la bancarisation 1. Instruction n 1 du 8 mai 2004 relative à la promotion des moyens de paiements scripturaux et à la détermination des intérêts
Plus en détailCoup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL
Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL Au Canada, en vertu de la loi, les prêteurs assujettis à la réglementation fédérale et la plupart des institutions financières assujetties à une
Plus en détailPOLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES
POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES MAI 2008 POLITIQUE D EGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES 1. LE CONTEXTE L égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle au développement
Plus en détailObservatoire des politiques publiques :
Observatoire des politiques publiques : Les Français et l économie sociale et solidaire Sondage Ifop pour Acteurs Publics Contact Ifop : Damien Philippot Directeur des Etudes Politiques Département Opinion
Plus en détailChapitre 4 Un besoin de financement du système de retraite qui s établirait à 4 points de PIB en 2040, à réglementation inchangée
Chapitre 4 Un besoin de financement du système de retraite qui s établirait à 4 points de PIB en 2040, à réglementation inchangée Le Conseil d orientation des retraites s est doté d outils de projection
Plus en détailpas de santé sans ressources humaines
Résumé Une vérité universelle : pas de santé sans ressources humaines + alliance mondiale pour les personnels de santé Résumé Objectif Le présent rapport est destiné à éclairer les débats du troisième
Plus en détailUne rente sans rachat des engagements (aussi connue sous le nom «buy-in») vise à transférer
Solutions PD Parez au risque Rente sans rachat des engagements (Assurente MC ) Transfert des risques pour régimes sous-provisionnés Une rente sans rachat des engagements (aussi connue sous le nom «buy-in»)
Plus en détailCONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE
CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE Exploiter le Potentiel de la Science, de la Technologie et de l Innovation dans les chaînes Agro-alimentaires en Afrique : Créer emplois et richesse
Plus en détailLe Pacte de responsabilité et de solidarité
Le Pacte de responsabilité et de solidarité La France est à un moment décisif. Depuis plus de dix ans, l appareil de production s est affaibli, la compétitivité s est détériorée et le niveau de chômage
Plus en détailDétention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?
1 Numéro 200, juin 2013 Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? I) Un taux de détention en baisse La détention au plus bas historique A la fin de l année 2012, seulement 48,6%
Plus en détailDOCUMENT POUR REMPLIR LA DÉCLARATION DES REVENUS DE 2013
N 2041 GH N 50149 #18 DOCUMENT POUR REMPLIR LA DÉCLARATION DES REVENUS DE 2013 Ce document n'a qu'une valeur indicative. Il ne se substitue pas à la documentation officielle de l'administration. REVENUS
Plus en détailPierre Marchand Consultant
Pierre Marchand Consultant 1 Avant-propos Mot de bienvenue Présentation du formateur Logistique Mise en garde Modifications par rapport à 2012-2013 Les exemples présentés proviennent des paramètres de
Plus en détailCOMMENT OPTIMISER SA GESTION DE DEVISES?
Dossier spécial Après une reprise observée en 2012 et 2013 (de l ordre de 2 et 2,5 %), l Organisation Mondiale du Commerce prévoit une croissance du commerce international de l ordre de 4 à 4,5 % en 2014.
Plus en détailLA GESTION DE LA FORCE DE VENTE ABORDEE SOUS L ANGLE DE LA REMUNERATION
LA GESTION DE LA FORCE DE VENTE ABORDEE SOUS L ANGLE DE LA REMUNERATION Depuis quelques années, on constate une grande évolution de la fonction vente ; avec le passage de la notion de l acte de vente à
Plus en détailVersion pour commentaires. A. Coudouel, K. Ezemenari, M. Grosh et L. Sherburne-Benz
Protection Sociale A. Coudouel, K. Ezemenari, M. Grosh et L. Sherburne-Benz Table des matières Sommaire 1. Introduction 2. Identification d interventions en matière de protection sociale pour aider les
Plus en détailFocus sur les politiques publiques de l épargne en France
Focus sur les politiques publiques de l épargne en France T. Mosquera Yon Banque de France 1 En France, les pouvoirs publics ont, dès 1818, souhaité mettre en place des dispositifs visant à encourager
Plus en détailCollection Au Quotidien
Collection Au Quotidien 2 La dernière crise économique a mis en lumière les limites de notre modèle de croissance, insoutenable à long terme. On s est ainsi aperçu, entre autres, que le PIB, indicateur
Plus en détailLes Français et le pouvoir d achat
Contacts CSA Pôle Opinion Corporate : Jérôme Sainte-Marie, Directeur général adjoint Yves-Marie Cann, Directeur d études Les Français et le pouvoir d achat Sondage CSA pour Cofidis Septembre 2012 Sommaire
Plus en détailLe Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté
18 ans après le référendum de 1995 Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté présenté par Marcel Leblanc, économiste pour le comité de travail sur la souveraineté
Plus en détail75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010
75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-21 L économie canadienne depuis la fondation de la Banque du Canada Première édition : le 11 mars 21 Mise à jour : le 16 decembre 21 1 La Banque du Canada, fondée en
Plus en détailMISE À JOUR ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DE L AUTOMNE 2014 QUÉBEC
MISE À JOUR ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DE L AUTOMNE 2014 QUÉBEC Le 2 décembre 2014 TABLE DES MATIÈRES Introduction Mesures de relance économique Mesures visant l atteinte et le maintien de l équilibre budgétaire
Plus en détailBurkina Faso Profil pays EPT 2014
Burkina Faso Profil pays EPT 14 Contexte général Situé au cœur de l Afrique occidentale, dans la boucle du Niger, le Burkina Faso est l un pays des pays les plus peuplés de la sous-région Ouest-africaine
Plus en détail10. L épargne, l investissement et le système financier
10. L épargne, l investissement et le système financier 1. Le système financier Un système financier = ensemble des institutions financières qui ont pour objet de mettre en relation les besoins de financement
Plus en détailDONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT
DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT Mise à jour avec rétroinformation technique de décembre 2012 Chaque jour, près de 800 femmes meurent durant la grossesse ou l accouchement
Plus en détailLe présent chapitre porte sur l endettement des
ENDETTEMENT DES MÉNAGES 3 Le présent chapitre porte sur l endettement des ménages canadiens et sur leur vulnérabilité advenant un choc économique défavorable, comme une perte d emploi ou une augmentation
Plus en détailÀ retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires
1 Volet 4 : Ainé-e-s Table des matières À retenir... 1 Ce qu en disent les acteurs communautaires... 1 1. Un portrait des aîné e s du quartier... 2 1.1 Répartition des personnes âgées de 65 ans et plus...
Plus en détail