L' EAU ET LES PAYSAGES MAROCAINS

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "L' EAU ET LES PAYSAGES MAROCAINS"

Transcription

1 L' EAU ET LES PAYSAGES MAROCAINS _ Par Martin Bérubé, Université de Montréal Workshop de la CUPEUM Marrakech 2004 La Palmeraie de Marrakech un paysage périurbain professeurs-coordonnateurs _ Philippe Poullaouec-Gonidec et Stefan Tischer

2

3 L' EAU ET LES PAYSAGES MAROCAINS _ Par Martin Bérubé, Université de Montréal I.i- OBJECTIFS DU DOCUMENT Effectué dans le cadre d'étude du cour APA 4300 Processus et Design A2004 du programme Architecture de Paysage, ce présent document vise à informer quiconque sur le thème de L'eau et les paysages marocains, mais réalisé en vue du workshop portant sur La Palmeraie de Marrakech - un paysage périurbain sous la supervision de la Chaire Unesco - Paysage et Environnement de l'université de Montréal. Faisant partie d'une série de 10 thèmes de recherche, L'eau et les paysages marocains a été réalisé à Montréal par un type n'ayant jamais traversé l'atlantique et encore moins visité le Maroc. La structure de ce document est conçue de manière à suivre l'eau dans les paysages à partir des montagnes jusqu'aux littoraux. L'eau et les paysages marocains ne se prétend pas être un inventaire complet sur son propre sujet, mais plutôt une lecture paysagère condensée sur ce que l'eau a édifié sur le territoire marocain. I.ii- POSITION GÉOGRAPHIQUE Le Maroc est situé à l extrême nord-ouest de l Afrique. Cet État du Maghreb est limité à l est et au sud-est par l Algérie, au sud par la Mauritanie, à l ouest par l océan Atlantique, et au nord par la mer Méditerranée. Nommé par les géographes arabes «al-maghreb al-aqsâ», le royaume du Maroc est divisé en régions bioclimatiques contrastées. Ouvert aux influences occidentales, ce pays limitrophe de l Algérie et de la Mauritanie a développé une civilisation originale au sein du monde arabe. Seul il occupe km², soit juste un peu moins que l Espagne, mais avec le Sahara Occidental, sa superficie atteint Km². Le Maroc sur le continent africain Par Martin Bérubé Photo satellite : nasa gov Le Maroc possède une ligne côtière de 1835 Km et occupe une position géographique stratégique. Ainsi, avec l Espagne, ses côtes, près de Tanger, surveillent le détroit de Gibraltar, porte d entrée de la mer de Méditerranée. Chaire UNESCO paysage et environnement Université de Montréal 1

4 I.iii- LE RELIEF Le Maroc est une terre de contrastes. Sa très longue façade maritime étroite et abrupte en bordure de la Méditerranée, se prolonge de plaines et de plateaux du côté atlantique. Ses montagnes sont les plus élevées du Maghreb: le Djebel Toubkal culmine dans le Haut Atlas à m. Les montagnes se décomposent en quatre chaînes formées à des époques différentes: l Anti- Atlas au sud, relève du domaine précambrien, le Haut Atlas et le Moyen Atlas possèdent un socle hercynien, tandis qu au nord, le Rif, prolongement du Tell algérien, s est constitué avec le plissement des Alpes. Grâce à l enneigement de ses montagnes, le royaume est drainé par de longs fleuves bien alimentés. Sur la carte de la page suivante, nous verrons les bassins de drainage de la Méditerranée, de l'atlantique et du Sahara, ce dernier étant intermittent dans les cours inférieurs. Ces massifs s ouvrent largement à l ouest et encadrent les plaines (P en jaune sur la carte). Il y a donc la plaine du Rharb au Nord de Salé, la plaine de la Chaouïa au Sud de Casablanca, la plaine du Haouz (plaine dans laquelle Marrakech est), et la plaine du Sous près d'agadir, laissant à l écart les hauts plateaux du Maroc oriental. Carte Bassins de drainage Par Martin Bérubé Photo satellite : Deux zones de hauts plateaux (Pl rouge sur la carte) s élèvent à plus de m: la Meseta marocaine entre le Haut et le Moyen Atlas au sud-est de Rabat; et les terres qui prolongent le Tell oranais à l'extrême Est du Maroc. 2 Workshop de la CUPEUM Marrakech 2004

5 I.iv- LES ZONES CLIMATIQUES Carte Zones climatiques Par Martin Bérubé Photo satellite : Le climat marocain, reflète le relief, c est-à-dire très contrastés. En tout lieu, en tout temps de l'année ou de la journée, il change, se transforme, nous éblouit, et ce, sous : -L influence de la Méditerranée et de l Atlantique : Vers le nord du pays, le climat est comparable à certains pays comme le Portugal ou l Espagne. Les étés y sont relativement chauds et les hivers sont frais. Sur les côtes méditerranéenne, il pourra tombé jusqu'à 2000mm de pluie. Des fougeraies pourront y pousser. -L influence de l Atlantique:, les températures estivales sont confortables, chaudes, mais ventilées grâce à la proximité de l océan. Plus au sud, le climat est plutôt sec et aride, bref un climat plus désertique. -L influence des montagnes : Sur les montagnes, les étés semblent chauds malgré l altitude, et les orages assurent une humidité et diminue la sécheresse, grave problème pour certaines autres régions du Maroc. Les hivers, par contre, sont froids et pluvieux, marqués par le gel et la neige. La végétation est visuellement comparable au dégradé de la forêt boréal du Québec, mais s effectue sur une très courte étendue. À noter que tous les Oueds prennent naissances dans les zones climatiques montagnardes humides. -L influence du désert : A l est du pays, les écarts de températures entre l été et l hiver sont plus considérables. Les étés sont très chauds et les hivers sont froids avec du gel, surtout à la tombée du jour. La sécheresse tant qu'à elle représente un défi énorme pour la croissance des végétaux. Les pluies sont irrégulières en durée, en intensité et en espacement temporel. Chaire UNESCO paysage et environnement Université de Montréal 3

6 II- LES MONTAGNES ET LES PAYSAGES MAROCAINS Environ un tiers du territoire marocain est recouvert de montagnes qui atteignent des hauteurs impressionnantes. Le Maroc renferme quatre principales chaînes de montagnes. Le Rif : Il est au Nord du pays, borde la Méditerranée et fait face à l'espagne tout en proposant des biotopes variés selon l altitude des régions. En fait, à l ouest, on retrouve surtout une végétation épineuse: des sapins, des pins, des cèdres, etc. De l autre côté, il y pousse des steppes arides et des maquis. Encore plus à l est, on y retrouvera le chanvre. Le plus haut sommet du Rif atteint 2456 mètres et porte le nom de Djebel Tidighine. Le Moyen Atlas : À l est de la ville de Fès, la plus haute montagne de cette chaîne se nomme le Bou Naceur (3340 mètres.) Sur ces montagnes, on y retrouve surtout des fleurs, des forêts de chênes et de cèdres et plusieurs cours d eau ou oueds. La plupart de ces cours d eau vont filer jusqu à la mer Méditerranée et l océan Atlantique. C est parmi les montagnes du Moyen Atlas que se situe le lac montagneux le plus vaste du Maroc soit l Alguelmane Sidi Ali qui accueil des cigognes durant la saison estivale. D autres fleuves partent de ces montagnes et cascadent sur les pentes et les falaises afin de poursuivre leur chemin vers les plus grandes étendues d eau. Le Haut Atlas: Les plus hauts sommets de l Afrique du nord font partie de cette chaîne. En fait, dix montagnes dépassent les 4000 mètres, la plus haute étant le djebel Toubkal (4165 m). Le Haut Atlas renferme des attraits touristiques intéressants. Ainsi, parmi ces montagnes, il repose près de Ouarzazate (160mm de pluie/an) la vallée de roses où il y naît, à chaque année, des milliers de roses colorées. Au pied du Haut Atlas, une région de palmiers et de dattiers se nommant Tafilalet s y trouve. Plus d un million de dattiers produisent plusieurs types de dattes différents. Enfin, il est possible de voir des oasis à Tamtattouchte et à Fuguig. Tourbière, Chefchaouen, Rif Photo : Delacre et Tarrier Cascade des Vierges, M-A Tétraclinie & Arbouseraie, Tizi-n-Ait-Ouira, M-A Photo : Delacre et Tarrier Sommet enneigé du Djebel Toukbal, H-A Junipéraie à Touflith, H-A Photo : Delacre et Tarrier En général, à partir de 600 mètres d'altitude, et jusqu'aux plus haut sommets, le climat est toujours humide et les précipitations annuelles sont comprises entre 650mm dans l'atlas Oriental et de plus de 1 mètre dans le Rif, et l'enneigement est souvent important. Cédraie, semis naturel, Jaffar, H-A Cascade, tizi-n Test, H-A Photo : Delacre et Tarrier 4 Workshop de la CUPEUM Marrakech 2004

7 III- LE OUED ET LES PAYSAGES MAROCAINS Le Maroc possède beaucoup de cours d eau (oueds) comme le Sebou, le Sous, la Moulouya, le Draa et le Dadès. Ces cours d eau se propagent vers les grands fleuves et éventuellement vers l océan et la mer. Cependant, dépendamment des saisons, la quantité d eau qu ils contiennent varie. En fait, en hiver ils sont sujet au gel, et en été, ils sont plutôt susceptibles à la sécheresse. Ils n offrent donc pas toujours une source sur laquelle on peut compter sans préoccupation. Cela représente d ailleurs un grand problème pour le Maroc, surtout pour l agriculture. Ceci étant dit, je vous offre une lecture paysagère du Oued Ziz sur cette page et sur une partie de la page suivante. Nous pouvons y voir ce qu'un oued peut faire surgir du sol, soit la végétation naturelle ou celle contrôlée par l'homme dans les oasis, mais Position géographie de la photo du bas (carré blanc) Par Martin Bérubé Photo satellite : lorsqu'on atteint en aval l'extrémité du oued, la vie peut disparaître et devenir un paysage désertique. Vue en plongée de la Vallée du Ziz Vue transversale satellite de l'atlas. Au centre, en vert, l'oeuvre végétal du Oued ziz Par Martin Bérubé Photo satellite : Vallée du Oued Ziz Chaire UNESCO paysage et environnement Université de Montréal 5

8 Des hommes entretiennent la tuyauterie d'irrigation dans la Vallée du Ziz Village et oasis dans la Vallée du Ziz Désert de roches dans la Valée du Ziz Routes desvendants dans le canion tortueux du Oued Dades dans le Haut-Atlas Oued Dades dans le Haut-Atlas Oued fossile, Tafraoute, Anti-Atlas Photo : Delacre et Tarrier Oasis de Merzouga

9 IV- LA KHETTARA ET LES PAYSAGES MAROCAINS Les principaux espaces hydrauliques qui permettent l irrigation sont : -Les canaux d irrigation, les seguias, et les petits barrages- Les puits -Les khettaras La construction des khettaras demande des anneaux de renforcement Les seguias sont des canaux à ciel ouvert qui acheminent l eau vers la ville et les khettaras sont des lignes de puits régulières, sorte de taupinières géantes alignées avec une rigueur extrême. Le principe est simple : il s agit d aller capter l eau dans la nappe phréatique et de l amener par gravité jusqu aux jardins de la palmeraie. Certaines khettaras peuvent mesurer jusqu à 15 km de long. Le diamètre de la canalisation souterraine est de l ordre de 1m pour permettre à un homme courbé en deux afin d en assurer l entretien. L ingéniosité du système réside dans sa conception et son adaptation aux exigences de la vie dans le désert : cette méthode évite les corvées d eau, épuisantes tant pour les hommes que pour les animaux ; elle assure un débit constant sans risque de tarir la nappe, et limite l évaporation. L eau, dès sa sortie des khettaras, emprunte les seguias pour être distribuée selon un système conventionnel basé sur la gravité. Mais pendant la sécheresse, les seguias et les khettaras sont moins bien entretenus. Le système ancien avait aussi pour but de réguler le cours du bouillant du cours d eau. Il résulte de ce désordre une salinisation liée à la dégradation chimique des sols. Les avantages du réseau souterrain : -Réduit l évaporation lors du transport -Nul besoin de pompes -Utilise une ressource renouvelable Tafilalt oasis, Rheris/ Bassin du Ziz, Sud du Marco Pour position géographique, voir deux pages plus haut Libro.uca.edu/irrigation/irrigation9.htm Système de Khettaras dans la Vallée Tafilalet Chaire UNESCO paysage et environnement Université de Montréal 7

10 Puits Khettara Seguia Petit barrage Bassin de rétention Canaux d'irrigation

11 V- IRRIGATION MODERNE Au Maroc, la maîtrise et la mise en valeur des ressources en eau sont une pratique très ancienne et depuis toujours un facteur déterminant de la structuration de l espace et du développement des terroirs, car le contexte et les conditions climatiques y sont variables et irréguliers. L irrégularité spatiale et temporelle des conditions climatiques, l impact des sécheresses et des inondations successives, la distorsion entre les courbes de progression démographique et celles des productions agricoles et la nécessité absolue d amélioration du bien être des populations, sont autant de facteurs qui font de la maîtrise de l eau un impératif technique, et économique et une voie privilégiée pour le développement économique et social. Il tombe actuellement 150km³ d eau au Maroc. L eau utile, dite l eau renouvelable, est de 30km³, soit 1/5 du total. L eau mobilisable, soit l eau que l on est capable de capter à l aide des différentes techniques modernes est de 20km³, soit 66% de toute l eau renouvelable. L eau mobilisable souterraine est 4km³ et l eau mobilisable de surface est de 16km³. Actuellement, cette eau mobilisable est disposée à 68%(11km³) pour l eau de surface et à 65%(2,65 km³) pour l eau souterraine. Globalement, 46% de l eau renouvelable est consommée. Les prélèvements en eau pour l'agriculture représentent 89% du total, l industrie et la collectivité se partage l autre 11% à part égale. Par ailleurs, les volumes mobilisés par les 94 barrages sont de 9,4km³ et ceux par des prises au fil de l eau sont de 1,6km³. Durant les trois dernières décennies, la capacité totale des barrages est passée de 2,2km³ à 14,5km³, et les volumes régularisés de 2,1km³ à 9,4km³, soit un taux d accroissement annuels moyens respectifs de 6% et 5%. La production hydro-électrique était de GWh en 1991, soit 15% de la production énergétique totale du pays. Chute d eau En 1990, points d'eau (puits 91%, sources 8%, points d'eau de surface 1%) étaient recensés en zone rurale, soit environ 1 point d'eau pour 50 habitants, dont 16% équipés d'un moyen d'exhaure, mécanique ou motorisé. Une enquête sanitaire a montré que 84% des points d'eau fournissent de l'eau non potable. Finalement, 10% de la population rurale est desservie de manière satisfaisante par des systèmes collectifs et 8% bénéficient de réseaux de distribution, soit Ainsi 80% de l eau des lacs de barrages est acheminée par les rivières existantes avant d être rediriger. Pour parer à la perte d eau lors de l arrosage, la technique du compte goutte peut être exemple, l eau qui passe à travers des ouvertures plus petites qu 1 mm de diamètre doit être extrêmement exempt de toutes saletés afin de ne pas boucher le mécanisme. Chiffres: Chaire UNESCO paysage et environnement Université de Montréal 9

12 L IRRIGATION GRAVITAIRE L irrigation par planche (2 photos à gauche) : Cette méthode consiste à faire couler une mince couche d eau sur un sol incliné de 0,2 à 3%. Le débit varie en fonction de la largeur et de la longueur du sol. En général, on coupe l eau lorsque celle-ci a atteint l extrémité de la planche. Le nivellement au laser est requis. L irrigation par bassin (sans photo) : Cette technique consiste à inonder un bassin de 40m² à 50m², en moyenne. Elle est facile d utilisation, occasion environ 50% de perte et nécessite beaucoup de pertes de terre dues à la grande quantité de digues. L irrigation à la raie (2 photos de gauches) : Cette méthode convient au pente de 0,2% à 3%. Elle demande un sol labourer de sillons parfaitement uniforme. La possibilité de désamorçage du système et la surveillance accrue qu elle demande ont entraîné l absence du succès espéré. À gauche, l irrigation par siphon est l une des quatre méthodes d irrigations à la raie. Il y a aussi l irrigation à gaine soule sans manchette, l irrigation à gaine souple avec manchette, et la transirrigation. L IRRIGATION GOUTTE À GOUTTE Dans l irrigation goutte à goutte, l eau est livrée à la plante à faible dose entraînant ainsi l humidification d une fraction du sol. La percolation est extrêmement limitée. De la même façon, l évaporation est éliminée. Elle réduit la présence de mauvaises herbes. Elle met en œuvre des équipements fixes et légers. Elle permet la fertilisant et une automatisation à travers de l équipement de pointe. L installation est composée d une source d eau, d une station de pompage, de canalisations principales et secondaires, de rampes et porte rampes, d une unité de tête, des distributeurs, des goutteurs intégrés, en ligne, en dérivation, et des gaines perforées. L irrigation demande une solide expertise. Elle nécessite une filtration sans reproche des impuretés contenus dans l eau d irrigation ainsi que celles qui peuvent se former en cours d utilisation. Il existera à cette fin des filtres à tamis, des filtres à disques ou des filtres à sables insérés tôt ou tard dans le système. L IRRIGATION PAR ASPERSION L irrigation par aspersion est recommandée dans les cas de sols à faible profondeur ne pouvant être correctement nivelés pour une irrigation de surface, de sols trop perméable, de terrains irréguliers. Par contre, elle doit être écarter dans les régions trop venteuses et aussi lorsque l irrigation se fait avec de l eau salée sur des plantes sensibles au sel. Elle nécessite, en plus, une enrouleuse et de tant à autre un surpresseur. 10 Workshop de la CUPEUM Marrakech 2004

13 VI- LES PLAINES ET LES PAYSAGES MAROCAINS Le côté Atlantique abrite non seulement de nombreuses villes impériales du Maroc mais aussi des plaines colorées qui vont rejoindre les plages de sable fin. Céréales, raisins olives, riz, canne à sucre sont quelques exemples de ce qu on retrouve sur les plaines fertiles marocaines qui occupent une place importante au niveau de l économie du pays. Ces plaines ont souvent de très grandes étendues. S étirant des montagnes du Rif jusqu au Moyen Atlas, le bassin du Sebou ( km 2 ) se compose de bas plateaux, de cours d eau, quelques collines et des plaines fertiles qui permettent la culture de plusieurs aliments. Les six photos du bas démontrent la fertilité de diverses plaines. Carte Plaines majeures Par Martin Bérubé Photo satellite : Prairie d'orchis sp., Tamaroyde, M-A Annuelles, Aoulouz, Souss Phytocénose à phragmites, Anez, A-A Steppe alfatière, Tamayoust, Plaine du Haouz,M-A Famille de Gazelles Dorcas, Souss-Massa, plaine du Souss Steppe arbustive, Plaine du Haouz, M-A Exemple : Région Plaine du Haouz et bassin côtier Jadida-Essaouira À gauche, nous voyons une grande partie de la plaine du Haouz. Nous voyons, en jaune, la palmeraie. Cette plaine exploite au maximum les ressources renouvelables en eau disponible de la région. En effet, 90% des 1,6km³ de l eau renouvelable est exploité. Cette plaine est composée de 5% de forêt, 16% d arganier, de ha de cultures céréalières et de ha de cultures arbustives. Les cultures bovine, ovine et de caprin sont effectuées, représentant ainsi 14%, 16% et 15% de la production nationale. Dans cette plaine, les ressources en eau sont passées de 580m³ en 1970 à 317m³ en 2000 par habitant. YACOUBI SAUSANE, Mohammed, Les ressource en eau au Maroc, Bilan, perspectives et plan d action, 1999 Chaire UNESCO paysage et environnement Université de Montréal 11

14 VII- LES DUNES ET LES PAYSAGES MAROCAINS Au sud du pays, l erg Cherbi, à proximité de la frontière algérienne, est la plus vaste étendue de pierres et de sable à l intérieur du Maroc. Certaines dunes de sable peuvent atteindre 200m de hauteur. Khettaras, Tafilet, M-S Erg Chebbi, Maroc saharien Puits au Sud de l'atlas à la frontiètre algérienne Erg Chebbi, Maroc saharien Seguïa aérien Stress hydrique, Jorf, Maroc saharien 12 Workshop de la CUPEUM Marrakech 2004 Bassin près d'un village dans le sud marocain

15 VIII- LES CÔTES INDUSTRIELLES ET LES PAYSAGES MAROCAINS L intense trafic maritime des navires de transport de produits pétroliers ou chimiques est une menace permanente en particulier pour la côte nord-ouest du Maroc: chaque année, les 5000 navires transportant du pétrole, les 2000 transportant des produits chimiques, les 1300 transportant du gaz naturel liquide, représentent un risque d accident ou de rejets illégaux important. En tant que précédent, le pétrolier «Prestige» coula en Rabat La première de ces pressions tient au phénomène de concentration humaine et au tourisme. La densification du littoral a principalement concerné la côte Atlantique (qui représente 61% de la population urbaine des grandes villes et 80% des effectifs permanents des industries), mais elle est aussi perceptible sur la partie méditerranéenne. La croissance de la population y dépasse le taux moyen de l ensemble du Maroc (plus 3.05% entre 1960 et 1992 contre plus 2.5%). L évolution observée montre une densification des zones urbaines puisque les 2/3 de la population du littoral méditerranéen marocain se concentrent sur les quatre grandes villes: Tanger, Tétouan, Oujda et Nador. La côte méditerranéenne du Maroc présente un patrimoine écologique riche tant par sa valeur intrinsèque que par son intérêt socioéconomique. Les écosystèmes procurent en effet les ressources à la base de diverses activités économiques: sylviculture, pêche, activité agricole et forestière. Ainsi, 43.5% de l économie de la Région de Tanger-Tétouan est tournée vers l agriculture, l élevage et la pêche. Tanger Casablanca Casablanca Chaire UNESCO paysage et environnement Université de Montréal 13

16 IX- LES CÔTES TOURISTIQUES ET LES PAYSAGES MAROCAINS Problèmes majeurs de la zone côtière méditerranéenne Après une accalmie, de nouveaux objectifs de développement touristique ont été mis en avant: un accord-cadre signé en 2001 entre le Gouvernement et la Fédération du tourisme de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc prévoit pour objectif l entrée de de touristes d ici 2010 et la construction de chambres pour la même échéance. Outre l empreinte écologique que peut signifier cette activité sur le territoire, elle est aussi synonyme d un accroissement saisonnier d eaux usées, de déchets, de trafic routier, etc., dont la gestion pèse sur les collectivités insuffisamment équipées, créant du même coup des conséquences néfastes pour le littoral. Agadir Tarfaya Sidi Ahmed Srir, le Sahara dans l'océan Steppe ligneuse à Euphorbes cactoïdes, Cap Rhir Plage de Sisi Bouzid 14 Workshop de la CUPEUM Marrakech 2004

17 X- BIBLIOGRAPHIE European Commission Mediterranean Regional Programme For Local Water Management Budget Line B YACOUBI SOUSSANE, Mohammed, Les ressources en eau au Maroc, Bilan, perspectives et plan d action, IME, Maroc, 1999 Map No Rev. 4 United Nations, April 2004 Department of Peacekeeping Operations MEDA MEDA --ISIIMMISIIMM Institutional and Social innovations in Social innovations in Irrigation Mediterranean Management Water pumping in a southern moroccan oasis Baali E.H., M. Azouggagh & O. Ahl Rchid, Agricultural machinery department, HIV Hassan II, Ravat, Morocco Chaire UNESCO paysage et environnement Université de Montréal 15

Où sont les Hommes sur la Terre

Où sont les Hommes sur la Terre Où sont les Hommes sur la Terre Introduction : Notre planète est constituée de régions peuplées et d autres qui sont presque vides, ainsi 90% de la population vit dans l hémisphère nord. Dans certains

Plus en détail

CENTRALES HYDRAULIQUES

CENTRALES HYDRAULIQUES CENTRALES HYDRAULIQUES FONCTIONNEMENT Les différentes centrales hydrauliques Les centrales hydrauliques utilisent la force de l eau en mouvement, autrement dit l énergie hydraulique des courants ou des

Plus en détail

Projet Nador West Med

Projet Nador West Med ROYAUME DU MAROC Projet Nador West Med NOTE DE PRESENTATION SOMMAIRE Mai 2014 Sommaire EXECUTIVE SUMMARY 3 PARTIE I - PRESENTATION GENERALE DU PROJET NWM 5 1. Positionnement stratégique du Projet 2. Composantes

Plus en détail

VERS UNE GESTION OPTIMALE DES RESSOURCES EN EAU. EXEMPLE DE LA TUNISIE.

VERS UNE GESTION OPTIMALE DES RESSOURCES EN EAU. EXEMPLE DE LA TUNISIE. VERS UNE GESTION OPTIMALE DES RESSOURCES EN EAU. EXEMPLE DE LA TUNISIE. Habaieb H*., Albergel J.** * Institut National Agronomique de Tunisie ** Mission IRD de Tunis RESUME La Tunisie reçoit en moyenne

Plus en détail

Le contexte global. La ressource. I.1 Particularités de la ressource en eau. Superficie : 41 526Km 2

Le contexte global. La ressource. I.1 Particularités de la ressource en eau. Superficie : 41 526Km 2 Le contexte global Superficie : 41 526Km 2 Population: 16,34M.(89,6% urbaine: / 10,4% rurale:) 2006 PIB/hab 2007: 35 576 USD Divisions administratives: 12 provinces et 467 communes en nombre variable Régime:

Plus en détail

L eau c est la vie! À l origine était l eau... La planète bleue. Les propriétés de l eau. L homme et l eau. ... et l eau invita la vie.

L eau c est la vie! À l origine était l eau... La planète bleue. Les propriétés de l eau. L homme et l eau. ... et l eau invita la vie. 1 L eau c est la vie! À l origine était l eau... Lors du refroidissement de la terre, qui était une boule de feu à sa création, les nuages qui l entouraient ont déversé leur eau, formant les mers et les

Plus en détail

Royaume du Maroc Secrétariat d État auprès du Ministère de l Énergie, des Mines, de l Eau et de l Environnement, Chargé de l Eau et de l Environnement Direction de la Météorologie Nationale Variabilité

Plus en détail

CONCEPTION PARTICIPATIVE D UN PROJET COLLECTIF D IRRIGATION LOCALISÉE DANS LE PÉRIMÈTRE DE PMH FOUM EL ANCER (BÉNI MELLAL)

CONCEPTION PARTICIPATIVE D UN PROJET COLLECTIF D IRRIGATION LOCALISÉE DANS LE PÉRIMÈTRE DE PMH FOUM EL ANCER (BÉNI MELLAL) CONCEPTION PARTICIPATIVE D UN PROJET COLLECTIF D IRRIGATION LOCALISÉE DANS LE PÉRIMÈTRE DE PMH FOUM EL ANCER (BÉNI MELLAL) M. KUPER, A. HAMMANI ET B. JAOUADI FIGURE 51 Atelier de restitution du projet

Plus en détail

SELLE Masse d'eau AR51

SELLE Masse d'eau AR51 SELLE Masse d'eau AR51 Présentation Générale : Superficie : 720 m² exutoire : Somme canalisée à Amiens longueur des cours d'eaux principaux : 63,27 km Population du bassin Versant 2006 : 28 211 hab Évolution

Plus en détail

PRESENTATION DE L AGENCE NATIONALE DES PORTS. Avril 2011

PRESENTATION DE L AGENCE NATIONALE DES PORTS. Avril 2011 PRESENTATION DE L AGENCE NATIONALE DES PORTS Avril 2011 1 Mise en place d un cadre législatif et réglementaire L instauration par la Loi 15-02 de: l obligation d exercice des activités portuaires dans

Plus en détail

Agriculture paysanne durable: innovations et meilleures pratiques aux fins de transposition et de reproduction à plus grande échelle

Agriculture paysanne durable: innovations et meilleures pratiques aux fins de transposition et de reproduction à plus grande échelle Méthodes innovantes d amélioration sylvo-pastorale: Le cas du projet de lutte participative contre la désertification et de réduction de la pauvreté dans les écosystèmes arides et semi-arides des hauts

Plus en détail

Discovering Hidden Value

Discovering Hidden Value Discovering Hidden Value A la découverte de la valeur cachée Consultation pour les Opérations de Forage Proposées en Offshore Marocain 2013 Qui est Cairn Energy? Cairn est une société de pétrole et de

Plus en détail

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE CONCEVOIR ET GÉRER DES AMAS DE FUMIER SOLIDE AU CHAMP UNE MEILLEURE CONNAISSANCE pour un meilleur environnement En 2002, le Règlement sur les exploitations agricoles (REA) prévoyait l échéance des dispositions

Plus en détail

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Introduction INTRODUCTION La mise en décharge, dans le respect de l environnement, de certains types de déchets est un complément important

Plus en détail

La gestion des écoulements dans les Wateringues du Nord - Pas de Calais Incidence prévisible des changements climatiques

La gestion des écoulements dans les Wateringues du Nord - Pas de Calais Incidence prévisible des changements climatiques La gestion des écoulements dans les Wateringues du Nord - Pas de Calais Incidence prévisible des changements climatiques Par Philippe PARENT Institution des Wateringues Par Philippe PARENT Institution

Plus en détail

FICHE RESUME DE L ETUDE DU SECTEUR DU TOURISME 2011

FICHE RESUME DE L ETUDE DU SECTEUR DU TOURISME 2011 FICHE RESUME DE L ETUDE DU SECTEUR DU TOURISME 2011 21 Beatriz Cerezo Monje Rosalva Espino Ramírez Cristina Silvera Roig 1. INTRODUCTION Principales fuentes de energías renovables actualmente en Marruecos

Plus en détail

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Adaptation Aux changements climatiques Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Sommaire Le Le contexte Notion Notion d adaptation Stratégies Stratégies et techniques d adaptation Les Les

Plus en détail

Comment concevoir son lit biologique

Comment concevoir son lit biologique santé - sécurité au travail > RISQUE PHYTOSANITAIRE Gestion des effluents phytosanitaires Comment concevoir son lit biologique > Choix du procédé > Méthode de conception > Construction du lit biologique

Plus en détail

BLUBOX Système de récupération des eaux de pluie

BLUBOX Système de récupération des eaux de pluie BLUBOX Système de récupération des eaux de pluie La gestion responsable des eaux pluviales : UNE SOLUTION ACTUELLE POUR UN AVENIR DURABLE L eau est une ressource essentielle à toute forme de vie sur Terre.

Plus en détail

PROSPECTUS INTERNATIONAL. International FRANÇAIS LETHBRIDGE, ALBERTA, CANADA

PROSPECTUS INTERNATIONAL. International FRANÇAIS LETHBRIDGE, ALBERTA, CANADA FRANÇAIS PROSPECTUS INTERNATIONAL LETHBRIDGE, ALBERTA, CANADA International LETHBRIDGE COLLEGE Lethbridge College, le plus important collège communautaire subventionné par l État, est ouvert depuis 1957.

Plus en détail

La gestion déléguée. l expérience de la LYDEC

La gestion déléguée. l expérience de la LYDEC NOT AN OFFICIAL UNCTAD RECORD Partenariat Public-Privé Privé pour le développement du secteur énergétique en Afrique Vendredi 30 avril 2004 - Marrakech La gestion déléguée de la distribution de l'électricité

Plus en détail

LA SURVEILLANCE DES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES POUR PRODUIRE DE L ÉLECTRICITÉ EN TOUTE SÉCURITÉ

LA SURVEILLANCE DES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES POUR PRODUIRE DE L ÉLECTRICITÉ EN TOUTE SÉCURITÉ avril 2013 NOTE D INFORMATION LA SURVEILLANCE DES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES POUR PRODUIRE DE L ÉLECTRICITÉ EN TOUTE SÉCURITÉ En tant qu exploitant des centrales de production d électricité, EDF met en

Plus en détail

janvier 2004- janvier 2006 335 millions Euro (Prêt BAD : 215 millions Euros ; Don CE : 120 millions Euros)

janvier 2004- janvier 2006 335 millions Euro (Prêt BAD : 215 millions Euros ; Don CE : 120 millions Euros) Portefeuille de projet MAROC I. PROJETS RÉCEMMENT ACHEVÉS Prêt de Politique de Développement du secteur de l eau Banque Mondiale Mai 2007 décembre 2007 Assistance technique au Projet d Amélioration de

Plus en détail

Caisse Nationale de Mutualité Agricole

Caisse Nationale de Mutualité Agricole Séminaire national sur la vulgarisation, l appui-conseil et les bonnes pratiques agricoles Le rôle des Assurances Agricole dans le développement de la politique du renouveau Agricole et Rural Présentation

Plus en détail

Saida KACHI. Encadrant.uni : Mr A. IDELHAJ. Présenté par: Fidae EL BOURAISSI

Saida KACHI. Encadrant.uni : Mr A. IDELHAJ. Présenté par: Fidae EL BOURAISSI Mémoire microproject touristique professionnel: La valorisation des produits agricoles territoriaux et la création d un nouveau produit touristique «cas de création d un Restaurant Bio» Encadrant.uni :

Plus en détail

Synthèse des réponses au questionnaire

Synthèse des réponses au questionnaire Etat des lieux sur les réseaux et programmes de Monitoring dans les pays partenaires méditerranéens Synthèse des réponses au questionnaire X. Detienne Aquapôle, Université de Liège Réalisé pour le compte

Plus en détail

Présenté par : Dr Asmae Nouira. Novembre Hanoi -2007. Journées Scientifiques Inter-Réseaux AUF

Présenté par : Dr Asmae Nouira. Novembre Hanoi -2007. Journées Scientifiques Inter-Réseaux AUF Efficacité du semis direct à contrer l érosion hydrique en milieu agricole : mise en évidence à l'aide des techniques de radioéléments, de modélisation et de mesures aux champs (MAROC-CANADA) Présenté

Plus en détail

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004 Service de l Eau Potable Année 2004 1 Ville de VENELLES Comptes rendus d activités Techniques et financières du Service de l Eau Potable Destinataire : Monsieur le Maire de la commune de VENELLES (13770)

Plus en détail

Stratégie du Développement du Gouvernorat de Tozeur

Stratégie du Développement du Gouvernorat de Tozeur République Tunisienne Ministère du Développement Régional et de la Planification Stratégie du Développement du Gouvernorat de Tozeur Ce document a été élaboré avec la participation de Mr. Masmoudi Faiçal

Plus en détail

Bancs publics. Problématiques traitées : FICHE

Bancs publics. Problématiques traitées : FICHE Bancs publics Pour un piéton dont les ressources de mobilité sont limitées, le banc public n est pas uniquement un lieu de détente, mais il lui sert également à retrouver des forces pour poursuivre son

Plus en détail

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN REPUBLIQUE FRANCAISE - PREFECTURE DE LA DROME A retourner à : DDT/Service Eau Forêt Espaces Naturels 4 place Laënnec BP 1013 26015 VALENCE CEDEX 04.81.66.81.90 CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE

Plus en détail

Quel Sont les 7 couleurs de l arc en ciel?

Quel Sont les 7 couleurs de l arc en ciel? Quel Sont les 7 couleurs de l arc en ciel? Rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet Pourquoi a on défini 7 couleurs pour l arc an ciel A cause de l'analogie entre la lumière et le son, la gamme

Plus en détail

Le chantier compte 4 étapes :

Le chantier compte 4 étapes : 02 Bien mettre en place le 03 béton désactivé La technique du béton désactivé consiste à mettre en valeur les granulats en éliminant la couche superficielle du mortier en surface. Un chantier de béton

Plus en détail

Étude de la carte de Vézelise. Initiation à la lecture du relief sur une carte topographique

Étude de la carte de Vézelise. Initiation à la lecture du relief sur une carte topographique Étude de la carte de Vézelise Initiation à la lecture du relief sur une carte topographique Double objectif de la séance Étude d un paysage lorrain de côte Apprentissage de la lecture du relief sur une

Plus en détail

APPROCHES SIMPLIFIÉES POUR L ÉVALUATION DES PARAMÈTRES DE CONCEPTION POUR LES BASSINS DE FAIBLES DIMENSIONS. Gilles Rivard, ing. M. Sc.

APPROCHES SIMPLIFIÉES POUR L ÉVALUATION DES PARAMÈTRES DE CONCEPTION POUR LES BASSINS DE FAIBLES DIMENSIONS. Gilles Rivard, ing. M. Sc. APPROCHES SIMPLIFIÉES POUR L ÉVALUATION DES PARAMÈTRES DE CONCEPTION POUR LES BASSINS DE FAIBLES DIMENSIONS Gilles Rivard, ing. M. Sc. Québec 15 mars 2012 PRÉSENTATION Particularités des petits bassins

Plus en détail

RÉSUMÉ DES PRINCIPALES RÈGLES CONCERNANT LE RACCORDEMENT D UNE RÉSIDENCE AU NOUVEAU RÉSEAU D AQUEDUC ET D ÉGOUT DU VILLAGE

RÉSUMÉ DES PRINCIPALES RÈGLES CONCERNANT LE RACCORDEMENT D UNE RÉSIDENCE AU NOUVEAU RÉSEAU D AQUEDUC ET D ÉGOUT DU VILLAGE RÉSUMÉ DES PRINCIPALES RÈGLES CONCERNANT LE RACCORDEMENT D UNE RÉSIDENCE AU NOUVEAU RÉSEAU D AQUEDUC ET D ÉGOUT DU VILLAGE Des règles différentes peuvent s appliquer dans le cas d un commerce. Informez-vous

Plus en détail

Placettes vers de terre. Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» www.observatoire-agricole-biodiversite.fr

Placettes vers de terre. Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» www.observatoire-agricole-biodiversite.fr Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» 13 PROTOCOLE 1/2 Les vers de terre sont de bons indicateurs de la qualité du sol. Ils sont également des acteurs indispensables de sa fertilité

Plus en détail

Science et technologie : Le truc de Newton

Science et technologie : Le truc de Newton Science et technologie : Le truc de Newton Une caractéristique fondamentale de la science c est le lien étroit qui l unit à la technologie. La science cherche les règles du monde matériel et la technologie

Plus en détail

Évolution du climat et désertification

Évolution du climat et désertification Évolution du climat et désertification FACTEURS HUMAINS ET NATURELS DE L ÉVOLUTION DU CLIMAT Les activités humaines essentiellement l exploitation de combustibles fossiles et la modification de la couverture

Plus en détail

.4..ESCALIER. Critères d'accessibilité répondant aux besoins des personnes ayant une déficience visuelle. 4.1 Concept de base

.4..ESCALIER. Critères d'accessibilité répondant aux besoins des personnes ayant une déficience visuelle. 4.1 Concept de base énovation.4..escalie. 4.1 Concept de base S assurer que l emplacement des escaliers soit uniforme d un étage à l autre pour que leur localisation soit prévisible. egrouper l'escalier et les principaux

Plus en détail

STRATEGIES DE CONDUITE DE L IRRIGATION DU MAÏS ET DU SORGHO DANS LES SITUATIONS DE RESSOURCE EN EAU RESTRICTIVE

STRATEGIES DE CONDUITE DE L IRRIGATION DU MAÏS ET DU SORGHO DANS LES SITUATIONS DE RESSOURCE EN EAU RESTRICTIVE STRATEGIES DE CONDUITE DE L IRRIGATION DU MAÏS ET DU SORGHO DANS LES SITUATIONS DE RESSOURCE EN EAU RESTRICTIVE JM.DEUMIER, B.LACROIX, A.BOUTHIER, JL.VERDIER, M.MANGIN Les cultures irriguées bénéficient

Plus en détail

COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS?

COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS? COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS? Par Philippe et Marie-Noëlle LENOIR Un couple du Volontaires du Progrès qui travaille à GALIM Département des Bamboutos, Province de l Ouest, nous adresse cette fiche

Plus en détail

M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y

M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y 15 Octobre 1954 BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES GEOPHYSIQUES

Plus en détail

document de travail Phase 2 : groupe de travail Eau et biodiversité

document de travail Phase 2 : groupe de travail Eau et biodiversité document de travail Extrait du tableau de bord de la Région de Bruxelles-Capitale, amendé par la Coordination associative : «Nouvelles Rivières Urbaines» et biodiversité 1.2.1. intégration des principes

Plus en détail

Une onzième machine pour 200 mégawatts supplémentaires de courant de pointe

Une onzième machine pour 200 mégawatts supplémentaires de courant de pointe «Société Électrique de l Our» Une onzième machine pour 200 mégawatts supplémentaires de courant de pointe Pour un meilleur équilibre entre production d électricité et pointes de consommation Afin d'augmenter

Plus en détail

ETUDE DE LA CARTE DU TOURISME CULTUREL ET NATUREL. Sami GHARBI Architecte Général Directeur du Patrimoine et de l Environnement

ETUDE DE LA CARTE DU TOURISME CULTUREL ET NATUREL. Sami GHARBI Architecte Général Directeur du Patrimoine et de l Environnement ETUDE DE LA CARTE DU TOURISME CULTUREL ET NATUREL Sami GHARBI Architecte Général Directeur du Patrimoine et de l Environnement SOMMAIRE 1. CONTEXTE DE L ETUDE 2. OBJECTIFS DE L ETUDE 3. CONSISTANCE DE

Plus en détail

Demande préalable pour un projet de création ou de modification d'un plan d'eau

Demande préalable pour un projet de création ou de modification d'un plan d'eau Demande préalable pour un projet de création ou de modification d'un plan d'eau Les plans d'eau peuvent avoir des usages différents à savoir agrément, défense contre l'incendie, élevage de poissons, irrigation,

Plus en détail

«L initiative 1000 MW» un projet qui vise la réalisation de 14 sites de production de l électricité à partir des énergies éoliennes.

«L initiative 1000 MW» un projet qui vise la réalisation de 14 sites de production de l électricité à partir des énergies éoliennes. Totalement propre et indéfiniment renouvelable, l'énergie éolienne constitue aujourd hui une importante source de production d'électricité permettant de concilier croissance économique et respect de l

Plus en détail

Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau

Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau ROYAUME DU MAROC Secrétariat d État chargé de l Eau et de l Environnement Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau Mohamed HACHIMI Du 08 au 09/07/2009 à Tunis Gouvernance au niveau des Agences

Plus en détail

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas»

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas» Énergie «L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas» La première fonction de l agriculture est la valorisation de l énergie solaire en énergie alimentaire par la photosynthèse.

Plus en détail

Séjour à thème Dar Daïf. Trek jardin et gorges du M goun Trek chamelier désert de Z nigui - Chebbi Maroc. Voyage familles avec enfants

Séjour à thème Dar Daïf. Trek jardin et gorges du M goun Trek chamelier désert de Z nigui - Chebbi Maroc. Voyage familles avec enfants Séjour à thème Dar Daïf Trek jardin et gorges du M goun Trek chamelier désert de Z nigui - Chebbi Maroc Voyage familles avec enfants Date : du jeudi 23 avril au lundi 4 mai 2015 Difficulté : HHH Début

Plus en détail

1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années.

1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années. 1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années. La figure ci-dessous présente la moyenne sur la France des températures minimales et maximales de l'été (période du 1 er juin

Plus en détail

Guide d entretien. de votre assainissement non collectif

Guide d entretien. de votre assainissement non collectif juillet 2009 Guide d entretien de votre assainissement non collectif Votre système d assainissement n est pas raccordé au «tout à l égout». Il est dit «non-collectif», «autonome» ou encore «individuel».

Plus en détail

Direction Générale des Impôts. Taxe d'habitation et Taxe de Services Communaux

Direction Générale des Impôts. Taxe d'habitation et Taxe de Services Communaux Direction Générale des Impôts Taxe d'habitation et Taxe de Services Communaux Edition 2010 Direction Générale des Impôts Service de la Communication Rue Haj Ahmed Cherkaoui, Agdal, Rabat Tél. : 212 (0)

Plus en détail

Méthodes d irrigation en milieu aride

Méthodes d irrigation en milieu aride Projet d Eau 2012 Tuteur : Nadia Saiyouri Méthodes d irrigation en milieu aride BARBISAN Nicola De SEVIN Hugo GABARROT François Le GAC Thibaut RYSAK Quentin ULLMANN Coralie Sommaire Introduction... 4 I

Plus en détail

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine «Capteur autonome eau chaude» Choix de la gamme ECOAUTONOME a retenu un capteur solaire

Plus en détail

L assurance récoltes en France

L assurance récoltes en France P A C I F I C A - A S S U R A N C E S D O M M A G E S L assurance récoltes en France Colloque FARM - Pluriagri du 18 décembre 2012 Thierry LANGRENEY Directeur général de Pacifica L assurance, un outil

Plus en détail

Symboles de nos cartes

Symboles de nos cartes 2011 Cartes nationales de la Suisse Symboles de nos cartes Supplément illustré de la légende des signes conventionnels des cartes nationales (CN) de la Suisse Schweizerische Eidgenossenschaft Confédération

Plus en détail

La couverture des risques agricoles

La couverture des risques agricoles PACIFICA - ASSURANCES DOMMAGES La couverture des risques agricoles Patrick Degiovanni Directeur Général Adjoint Page 1 Marrakech, Jeudi 28 octobre 2010 Sommaire Le contexte Les risques du métier en Agriculture

Plus en détail

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun ou Phragmites australis Indigène vs exotique Il y a deux sous-espèces de Phragmites australis, L indigène: n envahit pas le milieu, cohabite avec les

Plus en détail

Changement du trait de côte et images satellites. Tempêtes 2014, plage de la Salie, côte atlantique française

Changement du trait de côte et images satellites. Tempêtes 2014, plage de la Salie, côte atlantique française Les tempêtes L expert Avec la crise climatique, les rivages subissent plus durement les assauts de la mer et les crues de fleuves. Pour anticiper et prévenir des risques d érosion et d inondation, il est

Plus en détail

Cahier d enquête. Suspect N 5. Reproduction interdite

Cahier d enquête. Suspect N 5. Reproduction interdite Cahier d enquête Suspect N 5 Reproduction interdite 1ère étape : dé découvrez votre suspect Le Gypaè Gypaète barbu À l aide du plan, trouvez le Gypaète barbu dans les expositions. Le Gypaète barbu est

Plus en détail

GECA GLOBAL CONSULTING suarl 76, Avenue Habib Bourghiba App. A1-1 2080 Ariana - TUNISIA MF: 1260762R/A/M/000

GECA GLOBAL CONSULTING suarl 76, Avenue Habib Bourghiba App. A1-1 2080 Ariana - TUNISIA MF: 1260762R/A/M/000 GECA GLOBAL CONSULTING suarl 76, Avenue Habib Bourghiba App. A1-1 2080 Ariana - TUNISIA MF: 1260762R/A/M/000 GECA Global Consulting est une société de consultation internationale, constituée à Tunis. Cette

Plus en détail

Congrès INFRA 2014- Montréal Plan d adaptation aux changements climatiques municipal

Congrès INFRA 2014- Montréal Plan d adaptation aux changements climatiques municipal Congrès INFRA 2014- Montréal Plan d adaptation aux changements climatiques municipal Julien St-Laurent, M.Sc.Env. Spécialiste environnement Direction de l Aménagement, gestion et développement durable

Plus en détail

Annexe 3 Captation d énergie

Annexe 3 Captation d énergie 1. DISPOSITIONS GENERALES 1.a. Captation d'énergie. Annexe 3 Captation Dans tous les cas, si l exploitation de la ressource naturelle est soumise à l octroi d un permis d urbanisme et/ou d environnement,

Plus en détail

Contrat d application 2014-2020 pour l amélioration de la compétitivité logistique IMPORT-EXPORT

Contrat d application 2014-2020 pour l amélioration de la compétitivité logistique IMPORT-EXPORT Contrat d application 2014-2020 pour l amélioration de la compétitivité logistique IMPORT-EXPORT CONTEXTE GÉNÉRAL L amélioration de la compétitivité logistique des flux import-export, en termes de développement

Plus en détail

EROSION ET ENVASEMENT DES BARRAGES-RESERVOIRS

EROSION ET ENVASEMENT DES BARRAGES-RESERVOIRS REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DES RESSOURCES EN EAU AGENCE NATIONALE DES BARRAGES ET TRANSFERTS EROSION ET ENVASEMENT DES BARRAGES-RESERVOIRS Exposé établi par Mr MANSER Amor

Plus en détail

INVESTIR AU MAROC région Tanger-Tétouan

INVESTIR AU MAROC région Tanger-Tétouan INVESTIR AU MAROC région Tanger-Tétouan FINANCES & CONSEIL MEDITARRANEE 23 Octobre Avril 2012 I. Généralités Superficie Capitale Villes principales Langue officielle Monnaie Population 710 000 Km² Rabat

Plus en détail

SOLUTIONS ENERGETIQUES. professionnelles

SOLUTIONS ENERGETIQUES. professionnelles SOLUTIONS ENERGETIQUES professionnelles Afriquia Gaz Sommaire L énergie d un leader 5 6 8 11 14 15 21 22 Afriquia Gaz, un leader gazier tourné vers l avenir Chiffres clés Une offre complète de produits

Plus en détail

BÂTIMENTS / TRAVAUX PUBLICS TRANSPORT, SERVICES ET COMMERCE INTERNATIONAL

BÂTIMENTS / TRAVAUX PUBLICS TRANSPORT, SERVICES ET COMMERCE INTERNATIONAL BÂTIMENTS / TRAVAUX PUBLICS TRANSPORT, SERVICES ET COMMERCE INTERNATIONAL A. PRÉSENTATION : BEST ENTREPRISE SARL est une société de droit sénégalais qui intervient dans les Bâtiments/Travaux Publics, le

Plus en détail

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier Itinéraire cultural Type de sol et préparation avant semis Le sorgho grain sucrier est relativement peu exigeant par rapport au

Plus en détail

VITICULTURE 2012 V 12 / PACA 02 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE

VITICULTURE 2012 V 12 / PACA 02 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE VITICULTURE 212 V 12 / PACA 2 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE Silvère DEVEZE Chambre d Agriculture de Vaucluse 1- Identification de l action a. Responsables techniques et partenaires :

Plus en détail

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose Le bac à graisses Schéma de principe Lorsqu on a une longueur de canalisation importante entre la sortie des eaux de cuisine et la fosse septique toutes eaux, il est fortement conseillé d intercaler un

Plus en détail

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE 1 CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE Quels sont les arguments qui permettent de renforcer le modèle? 2 3 I. UNE CONFIRMATION DE L EXPANSION DU PLANCHER OCÉANIQUE A.LES

Plus en détail

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S REGARD SUR L EPIDEMIE DU VIH D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S Photo: ONUSIDA Levier de la riposte au sida, l ONUSIDA s emploie à bâtir l action politique et à promouvoir les droits de tous les

Plus en détail

LES TIMBRES DISTRIBUTEURS ou ATM AU MAROC NOMENCLATURE DES VIGNETTES D AFFRANCHISSEMENT 2005-2006

LES TIMBRES DISTRIBUTEURS ou ATM AU MAROC NOMENCLATURE DES VIGNETTES D AFFRANCHISSEMENT 2005-2006 LES TIMBRES DISTRIBUTEURS ou ATM AU MAROC NOMENCLATURE DES VIGNETTES D AFFRANCHISSEMENT 2005-2006 Par Khalid BENZIANE Les timbres distributeurs du Maroc ou ATM (abréviation du terme allemand : Autimatenmarken)

Plus en détail

Origine du courant électrique Constitution d un atome

Origine du courant électrique Constitution d un atome Origine du courant électrique Constitution d un atome Electron - Neutron ORIGINE DU COURANT Proton + ELECTRIQUE MATERIAUX CONDUCTEURS Électrons libres CORPS ISOLANTS ET CORPS CONDUCTEURS L électricité

Plus en détail

Le Haut Ellé. Station de pompage de Barréguan près D790 "Le Grand Pont" sous le Faouët. Département 56

Le Haut Ellé. Station de pompage de Barréguan près D790 Le Grand Pont sous le Faouët. Département 56 Le Haut Ellé Station de pompage de Barréguan près D790 "Le Grand Pont" sous le Faouët Département 56 Présentation L'Ellé regroupe tous les niveaux techniques, ainsi l'ellé peut être divisée en trois tronçons

Plus en détail

«Silva Cell Investir dans l infrastructure verte»

«Silva Cell Investir dans l infrastructure verte» «Silva Cell Investir dans l infrastructure verte» Silva Cell Module d enracinement pour arbres Application : - Le module Silva Cell crée un espace souterrain permettant l enracinement des arbres en ville.

Plus en détail

ROYAUME DU MAROC AGENCE DU BASSIN HYDRAULIQUE DU LOUKKOS

ROYAUME DU MAROC AGENCE DU BASSIN HYDRAULIQUE DU LOUKKOS ROYAUME DU MAROC AGENCE DU BASSIN HYDRAULIQUE DU LOUKKOS Plan de Communication Opérationnel de l Agence du Bassin Hydraulique du Loukkos 1 PLAN 1. Analyse de l environnement 2. l environnement externe

Plus en détail

ETABLISSEMENT PUBLIC A CARACTERE INDUSTRIEL ET COMMERCIAL Rue Félix CHABAUD 13770 VENELLES N SIRET : 493 587 471 00019 Code APE : 410 Z

ETABLISSEMENT PUBLIC A CARACTERE INDUSTRIEL ET COMMERCIAL Rue Félix CHABAUD 13770 VENELLES N SIRET : 493 587 471 00019 Code APE : 410 Z REGIE DES EAUX DE VENELLES ETABLISSEMENT PUBLIC A CARACTERE INDUSTRIEL ET COMMERCIAL Rue Félix CHABAUD 13770 VENELLES N SIRET : 493 587 471 00019 Code APE : 410 Z Service de l Eau Potable Année 2007 RAPPORT

Plus en détail

Annexe 2: Région des Savanes Caractéristiques et bas fonds identifiés

Annexe 2: Région des Savanes Caractéristiques et bas fonds identifiés Annexe 2: Région des Savanes Caractéristiques et bas fonds identifiés La mise en valeur des bas fonds en saison des pluies est intense et est l œuvre des femmes qui y pratiquent essentiellement la culture

Plus en détail

ALERTE ET GESTION DES CRUES ÉCLAIRS SUR LES PETITS BASSINS VERSANTS URBAINS

ALERTE ET GESTION DES CRUES ÉCLAIRS SUR LES PETITS BASSINS VERSANTS URBAINS ALERTE ET GESTION DES CRUES ÉCLAIRS SUR LES PETITS BASSINS VERSANTS URBAINS Utilisation du radar HYDRIX et de la plateforme RAINPOL sur la commune d ANTIBES JUAN-LES-PINS European Local Authorities Rencontres

Plus en détail

- Réalisation de salle de bain complète (carrelage, sanitaire, doublage placo: 1 seul intervenant)

- Réalisation de salle de bain complète (carrelage, sanitaire, doublage placo: 1 seul intervenant) - Réalisation de salle de bain complète (carrelage, sanitaire, doublage placo: 1 seul intervenant) - Réalisation de Cuisines (meubles, carrelage, sanitaire, doublage placo: 1 seul intervenant) - VMC (Ventilation

Plus en détail

Les Bassins Hydrauliques du Maroc 1. PRESENTATION

Les Bassins Hydrauliques du Maroc 1. PRESENTATION 1. PRESENTATION Les bassins côtiers méditerranéens s'étendent du bassin de l'oued Rhiss-Nekor à l est au bassin de l'oued Fnidek à l ouest et occupent une superficie de près 6.910 Km 2, leur altitude moyenne

Plus en détail

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD PRÉSENTATION POWER POINT Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD Cheikh FOFANA, Assistant au Secrétaire Exécutif, Secrétariat

Plus en détail

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU Forum de l eau de Kyoto Contribution à la session du RIOB «Les progrès réalisés dans le monde dans la gestion intégrée des ressources en eau par bassin» GESTION INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU Par M. Jean-Michel

Plus en détail

L évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se

L évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se PHYTOREM S.A. L évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se Le BAMBOU-ASSAINISSEMENT Le Procédé Sol EFFLUENTS EXPORTATION VERS LA TIGE Chaume ou tige Pollution organique et minérale

Plus en détail

un certain recouvrement Michaële Andrea Schatt Parc du palais de Compiègne

un certain recouvrement Michaële Andrea Schatt Parc du palais de Compiègne un certain recouvrement Michaële Andrea Schatt Parc du palais de Compiègne La floraison tardive et luxuriante de dahlias à l automne dans le Petit Parc du Palais de Compiègne laisse la place de novembre

Plus en détail

Logiciel pavages drainants mode d emploi

Logiciel pavages drainants mode d emploi Logiciel pavages drainants mode d emploi FEBESTRAL a développé, en collaboration avec le Centre de Recherches Routières (CRR), un logiciel de calcul pour pavages drainants. Ce programme vous guide lors

Plus en détail

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI)

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI) L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI) Un partenariat en appui aux politiques environnementales en Afrique de l Ouest PROGRAMME AFRIQUE CENTRALE ET OCCIDENTALE

Plus en détail

Parc national du Toubkal Randonnée muletière dans Atlas de Marrakech et ascension du djebel Toubkal 4167m 10 jours / 9 nuits

Parc national du Toubkal Randonnée muletière dans Atlas de Marrakech et ascension du djebel Toubkal 4167m 10 jours / 9 nuits Réf: Toubkal 1 Parc national du Toubkal Randonnée muletière dans Atlas de Marrakech et ascension du djebel Toubkal 4167m 10 jours / 9 nuits Le parc national du Toubkal Au sud de Marrakech, à soixante kilomètres

Plus en détail

Orientations stratégiques en matière de développement minier

Orientations stratégiques en matière de développement minier Ministère de l Energie et des Mines Orientations stratégiques en matière de développement minier Journées Nationales de l Industrie Minérale Marrakech, 23-25 novembre 2005 1 Plan de l exposé Place de l

Plus en détail

LE PARC DE FIGUEROLLES

LE PARC DE FIGUEROLLES LE PARC DE FIGUEROLLES SUR LES RIVES DE L ETANG L DE BERRE A MARTIGUES LE PATRIMOINE RURAL DU SITE Vue aériennea du site de Figuerolles en limite Nord de la Commune de Martigues Le caractère re rural de

Plus en détail

Prévenir les dégâts d eau au sous-sol

Prévenir les dégâts d eau au sous-sol Prévenir les dégâts d eau au sous-sol Des milliers de réclamations enregistrées chaque année en assurance habitation. Des dommages parfois sérieux, d autres fois moins, mais toujours désolants et, la plupart

Plus en détail

PRINCIPALES RÉFÉRENCES

PRINCIPALES RÉFÉRENCES PRINCIPALES RÉFÉRENCES VIDÉOSURVEILLANCE DE LA VILLE DE CASABLANCA Dans le cadre d un groupement solidaire avec TYCO et TFO, AB PROTECTION a gagné un appel d offres international pour doter la ville de

Plus en détail

Site d étude. Résultats

Site d étude. Résultats Avec la collaboration de l Université de Bretagne Occidentale, (Institut Universitaire Européen de la Mer, Laboratoire d'ecophysiologie et de Biotechnologie des Halophytes et Algues Marines) Site d étude

Plus en détail

Conception d un CD interactif : simulation d une sortie en écologie végétale

Conception d un CD interactif : simulation d une sortie en écologie végétale Conception d un CD interactif : simulation d une sortie en écologie végétale A. El Ghorfi *, M. Boulanouar *, M. Cheggour*, N. Zahid ** * Département de biologie, ENS Marrakech ** Département d informatique,

Plus en détail

Questionnaire eevm. échange école ville montagne. www.parc-du-vercors.fr/eevm/

Questionnaire eevm. échange école ville montagne. www.parc-du-vercors.fr/eevm/ Questionnaire eevm échange école ville montagne www.parc-du-vercors.fr/eevm/ Répondre aux questions. Il y a 3 types de réponses en fonction des types de questions. - Questions fermées à réponse unique

Plus en détail

BILAN HYDRIQUE ET BESOIN D IRRIGATION DE LA CEREALICULTURE EN REGION SEMI-ARIDE.

BILAN HYDRIQUE ET BESOIN D IRRIGATION DE LA CEREALICULTURE EN REGION SEMI-ARIDE. Résumé Des travaux de recherches combinant les précipitations annuelles et les températures, classent la zone d étude dans le climat méditerranéen de l étage semi-aride (Seltzer, 1949; Emberger, 1955).

Plus en détail