Le Papyvore N 36 LES ARCHIVES DE L ESSONNE DOMAINE DÉPARTEMENTAL. Geneviève Gallois. «L amour», fusain et aquarelle, s.d. Collection privée, Paris.

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1 Le Papyvore N 36 Geneviève Gallois. «L amour», fusain et aquarelle, s.d. Collection privée, Paris. LES ARCHIVES DE L ESSONNE DOMAINE DÉPARTEMENTAL

2 Édito Le Conseil général de l Essonne œuvre au jour le jour pour préserver, valoriser et faire connaître à tous les Essonniens les richesses de notre patrimoine. Dans ce numéro du Papyvore, vous trouverez entre autre : la présentation de l exposition «Sacrées bâtisses! Patrimoine religieux du XX e siècle», accueillie aux Archives départementales jusqu au 20 juillet ; quelques axes de lecture des vitraux essonniens ; une présentation de l artiste Marcelle Gallois, devenue Mère Geneviève Gallois ( ) ; et également en filigrane la thématique de la précédente exposition sur l industrialisation en Essonne à travers le texte de paléographie et, pour le public scolaire, en réalisant un arbre généalogique de la famille Darblay. Dans des domaines aussi variés que l archéologie, l anthropologie, l histoire, le Conseil général de l Essonne, par la diversité et la gratuité de ses expositions et publications, souhaite permettre à chacun de découvrir la richesse du patrimoine essonnien. Jérôme Guedj Président du Conseil général de l Essonne Michel Pouzol Vice-président en charge de la culture, du sport, de la vie associative et de la coopération décentralisée LA DIRECTION DES ARCHIVES ET DU PATRIMOINE MOBILIER À VOTRE SERVICE Les Archives départementales et la Conservation des antiquités et objets d art (CAOA) de l Essonne ont été créées en 1968 pour la sauvegarde et la valorisation du patrimoine archivistique et mobilier conservé dans le département. Elles forment une seule direction au sein du Conseil général depuis décembre 2006 sous le titre de «direction des archives et du patrimoine mobilier» (DAPM). Installée à Chamarande depuis 1999, la DAPM conserve les documents provenant des anciennes Archives départementales de Seineet-Oise et concernant le département de l Essonne, les archives publiques versées depuis par tous les services de l État et du Conseil général présents sur le territoire essonnien, par les collectivités locales, mais aussi des archives privées présentant un intérêt pour l histoire du département et une importante documentation relative au patrimoine mobilier. La Direction des archives et du patrimoine mobilier de l Essonne a pour missions principales de : collecter les archives publiques des administrations et établissements publics existant dans le département et les archives privées présentant un intérêt historique, conserver, classer et communiquer ces fonds, contrôler le patrimoine mobilier protégé au titre des monuments historiques et repérer les œuvres non protégées, accueillir et orienter le public dans ses recherches en salle de lecture ou à distance, valoriser les archives et le patrimoine mobilier par des publications, expositions ou animations. La consultation en salle de lecture est gratuite et ouverte à tous, après inscription (présentation d une carte d identité en cours de validité avec photographie). Le personnel de la salle de lecture vous oriente et vous aide dans vos recherches. Quatorze kilomètres d archives allant du XII e au XXI e siècle, des archives sonores et audiovisuelles, plus de ouvrages d histoire générale et locale, titres de presse et des dizaines de milliers d images vous attendent! ÉDITO... p. 2 DU NOUVEAU AUX ARCHIVES... p. 3 MÉTHODE ET OUTILS... p. 4-5 PALÉOGRAPHIE, L HISTOIRE DE NOS ÉCRITS... p. 6-9 EXPOSITIONS... p PATRIMOINE LOCAL... p PORTRAIT... p. 16 Horaires de la salle de lecture Le lundi de 10h à 18h. Du mardi, mercredi, vendredi: de 9h à 18h. Un samedi par mois : de 9h à 17h. Les 9 juin, 7 juillet, 4 août, 8 septembre, 6 octobre. Fermeture le jeudi. Direction des archives et du patrimoine mobilier Domaine départemental de Chamarande Rue du Commandant Arnoux Chamarande Contact : archi91@cg91.fr archives.essonne.fr 2

3 DU CÔTÉ DES ARCHIVES Nouvelles entrées 2E34 - Étude de Méréville (études principale et rattachées) ( ) En 2011, les différents versements de l étude notariale de Méréville (2E34, 2E69 et 2E70) ont été repris et fusionnés à l occasion d un nouveau versement sous la cote 2E34, représentant au total 132 ml. Les minutes de l'étude notariale de Méréville débutent en 1530, ce qui en fait l un des fonds notariés les plus anciens de l'essonne et surtout l un des plus homogènes chronologiquement avec celui d'étampes. Les dossiers de clients de l'étude de Méréville, également conservés aux Archives départementales 1, sont en cours de recotation dans la série J (archives privées). Ce fonds se compose en premier lieu des minutes des études rattachées (Autruy-sur-Juine, Mainvilliers, Thignonville, Gironville, Monneville, Ormoyla-Rivière, Guillerval, Boissyla-Rivière, Fontaine-la- Rivière, Saint-Cyr-la-Rivière, Boissy-la-Rivière, Estouches et surtout Saclas, rattachée tardivement à l étude de Méréville au début des années 1950), suivies de leurs répertoires, et en second lieu des minutes et répertoires de l étude principale ; certaines études rattachées sont situées actuellement dans le Loiret. Détail d un registre de minutes de E34/791 82J Pierre Wittmer, historien d art En juillet 2008 et 2009, Pierre Wittmer, historien d art et spécialiste du peinture Gustave Caillebotte et de l art des jardins, fit don de ses travaux de recherches aux Archives départementales de l'essonne (3,5 ml). Ce fonds se compose d éléments généalogiques, biographiques et de travaux de recherches ou de valorisation du patrimoine de la région d Yerres et Soisy-sur-Seine et comprend notes manuscrites, dossiers documentaires, tapuscrits, plus de 500 photographies ou diapositives, cassettes, affiches d'exposition. Dans le cadre de ses recherches sur Yerres ou Soisy-sur-Seine, Pierre Wittmer collabora à différents projets de valorisation du patrimoine : restauration et aménagement de la propriété Gustave Caillebotte (82J/65-69), conférences et visites (82J/65-64, 82J/93), préparation de catalogues d'exposition sur l'église Saint- Honest d'yerres (82J/79-85) et défrichement de points particuliers de l'histoire locale comme la présence d'une garancière à Yerres (82J/88) ou de la dynastie des Franconi à l'abbaye de cette commune (82J/86-87). 3 Ouvrage sur Gustave Caillebotte destiné à un jeune public et coécrit par Pierre Wittmer

4 DU COTÉ DES ARCHIVES Edepot20 Archives communales de Moigny-sur-École À l occasion du réaménagement de la mairie, la commune de Moigny-sur-École a voulu compléter son dépôt initial aux Archives départementales. Ce fonds relativement complet permet d avoir une vue générale de l histoire de la commune : registres paroissiaux et d état civil depuis 1625, registres de délibérations depuis 1790, recensements de populations, budgets et comptes administratifs depuis 1867, élections depuis 1832, affaires militaires, cadastre (plan et matrices), construction des bâtiments communaux. Edepot83 Archives communales de Longpont-sur-Orge La commune de Longpont-sur-Orge a déposé ses registres paroissiaux et d état civil ( ), registres de délibérations ( ), un cueilleret concernant la Charité de la paroisse de Longpont, congrégation charitable qui venait en aide aux plus démunis grâce aux revenus tirés de ses rentes foncières (GG/7 et 8). À noter aussi dans le premier registre paroissial ( ), une table alphabétique des prénoms ( ). Les curés n étaient pas tenus de tenir des tables dans les registres paroissiaux. Ce registre de Longpont-sur-Orge présente la particularité d avoir des tables de prénoms par type d acte (mariages, baptêmes, sépultures). Sa reliure est faite d un parchemin, pratique assez courante.- Edepot83/GG1 Restauration d un registre de compte de marguilliers (G/974) Depuis plusieurs années, les Archives départementales ont mis en place un plan de conservation préventive des collections, et, dans les cas extrêmes, de restauration des documents les plus abîmés. C est le cas d un registre de compte de la fabrique paroissiale 2 des Troux, à Boullay-les-Troux, tenus par les marguilliers 3 entre 1693 et 1789, dont la partie arrière est reliée à un registre paroissial original datant de 1684 à janvier 1693 et tenu par le curé. Ce cahier de compte avait subi les affres du temps et d une conservation antérieure négligée : les deuxième et troisième de couverture, en parchemin, étaient très dégradées ; des champignons avaient fait leur apparition sur les plats ; la reliure se déchirait et à l intérieur des cahiers, la partie droite des feuillets était rongée, causant la disparition d une partie du texte. Après désinfection du registre, l effort principal de restauration fut porté, non pas sur la couverture et la reliure, mais sur les feuillets : ceux-ci furent doublés recto verso par superposition de papier de type «Japon» 4 passé sous presse, assurant une bonne rigidité aux feuillets tout en leur conservant une certaine souplesse, le tout dans une protection optimale. Comme toute restauration, celle-ci est réversible 5. La couverture et la reliure des feuillets entre eux feront l objet d un travail complémentaire de reliure. Dominique Bassière Service des archives historiques, notariales et communales Avant et après restauration. 1- Les dossiers de clients constituent en effet des archives privées, à rebours des minutes notariales, et ne sont donc pas systématiquement versés en même temps que ces dernières. Ils sont également soumis à des délais de communicabilité différents. 2- Organisme chargé de l administration des biens et revenus temporels de l église. 3- Personne élue par les paroissiens, pour un an non renouvelable, dont le rôle principal est de gérer les biens de la fabrique. 4- Papier à base de fibres végétales (mûrier, chanvre, etc.), de grammage léger et presque transparent. 5- Déontologie de la restauration affirmée par la Charte de Venise (1964) ou charte internationale sur la conservation et la restauration des monuments et des sites adoptée par le Conseil international des monuments et des sites [ICOMOS] : la restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel, et doit s'arrêter là où commence l'hypothèse. 4

5 DU COTÉ DE LA BIBLIOTHÈQUE Quelles sources pour écrire une histoire de l Essonne industrielle? La précédente exposition consacrée à l industrialisation et la désindustrialisation de six grands bassins européens, parmi lesquels figure celui de Corbeil-Essonnes-Évry est l occasion de mettre à l honneur le travail du Comité de recherches historiques sur les révolutions en Essonne (CRHRE). Un guide des sources En 2004, le Comité de recherches historiques sur les révolutions en Essonne publie Le Guide de l industrialisation en Essonne, fruit de dépouillements réalisés pendant plus de deux années par une trentaine de chercheurs qui étudient méticuleusement les inventaires et les dossiers aux Archives Nationales et départementales (Essonne et Yvelines), mais aussi dans les communes, chez les particuliers ou au sein des associations. L Essonne, département «réputé» rural, situé au sud de l agglomération parisienne, semble un peu éloignée de l industrialisation. Cependant dès le XVIII e siècle, sa richesse agricole apporte un potentiel de ressources alimentaires et de matières premières : céréales, grains, laines et peaux qui contribuent rapidement au développement industriel. La présence de nombreuses rivières, la certitude de pouvoir compter sur une main d œuvre abondante et enfin, l arrivée du chemin de fer sont autant de facteurs favorables à cette évolution. Le principal centre manufacturier essonnien se constitue autour de Corbeil-Essonnes avec les grands moulins, les papeteries, les fabriques de textiles principalement, mais il ne doit pas occulter des centres urbains comme Étampes, Dourdan, Massy, Juvisy, Pussay ou Méréville qui connaissent une industrialisation certaine au XIX e siècle. La seconde partie du XX e siècle est marquée par une désindustrialisation qui se manifeste par des fermetures massives d usines et des secousses sociales, tandis que l activité économique s oriente désormais vers les technologies de pointe ou la recherche des applications nucléaires. Ce guide est un outil remarquable, à la fois répertoire de sources et piste de recherches. Il constitue une mine de renseignements pour les historiens et les étudiants qui s intéressent à l histoire des entreprises, des hommes et des techniques ou aux conflits sociaux. La concrétisation d une laborieuse et exigeante recherche Pour prolonger le travail collectif du Comité, 17 chercheurs ont choisi d étudier la mémoire industrielle du département entre les innovations du XVIII e siècle (poudrerie, grands moulins, manufactures d indienne) et les mutations du début du XXI e siècle dans un ouvrage intitulé Aventures industrielles en Essonne. Au fil de différents récits, ils exposent les origines de la révolution industrielle en Essonne au Moyen Âge, avec en particulier la fabrication de la pâte à papier et la tannerie jusqu aux industries innovantes du XX e siècle illustrée par CERES à Méréville dont le développement est lié à la sélection et la production de semences de céréales plus spécifiquement de graines de betteraves, en passant par les industries textiles comme la manufacture de l Epine à Itteville, l agroalimentaire (féculeries sucreries, huileries), les usines de mécanique ou d électronique (Alsthom, IBM, Thomson). Le dernier chapitre constitue un inventaire du patrimoine industriel de l Essonne et évoque le problème des friches industrielles et de leur réutilisation. 5 Claudine Michaud Service des publics Pour en savoir plus À citer deux ouvrages passionnants et nécessaires aux Essonniens qui s intéressent à l évolution de leur département : «L Industrialisation en Essonne XVIII e -XX e siècles : guide de recherche». S.l : Comité de recherches historiques sur les révolutions en Essonne (CRHRE), p cm, biblio, index, annexes, ill. Cote : Inquarto/2368. «Aventures industrielles en Essonne». S.l. : Comité de recherches historiques sur les révolutions en Essonne (CRHRE), p., 24 cm, biblio, index, carte, ill. Cote : Inoctavo/4225.

6 MÉTHODE ET OUTILS - ARCHIVES La série V : archives des cultes La série «V» des Archives départementales de l Essonne comporte les archives et documents élaborés par les administrations préfectorale et communales dans le but de faire observer lois et règlements sur les cultes. Elle se compose essentiellement de ce qui a trait au régime des cultes et aux congrégations religieuses. Cette série d archives débute sous le Consulat et se clôt en Elle comporte 241 articles et représente 15,5 mètres linéaires. Avant 1995, ces archives étaient conservées aux Archives départementales des Yvelines, à Versailles (ancien chef-lieu de l ancien département de Seine-et-Oise). Une partie d entre elles furent versées aux Archives départementales des départements nouvellement créés par la loi de 1964 : les Archives départementale de l Essonne reçurent ainsi les sous-séries suivantes : 5 V - Tutelle préfectorale sur les fabriques paroissiales 6 V - Congrégations religieuses, hospitalières et enseignantes 8 V - Séparation des Eglises et de l État 9 V - Fonds séquestrés sur les paroisses Les autres sous-séries n ayant pu être scindées du fait de leur mode de classement, sont toujours présentes aux Archives départementales des Yvelines (Montigny-le- Bretonneux). Ces fonds représentent un intérêt majeur pour l histoire des religions, des relations entre Église et autorités civiles, de l enseignement, de l assistance aux malades et aux pauvres, de la gestion des paroisses, aux XIX e et XX e siècles. Inventaire des biens de l église de Cerny, lettre de protestation du curé, V/2. À ce titre, la sous-série 8V est emblématique et met en lumière l époque agitée de la séparation des Églises et de l État, au début du XX e siècle : on trouvera donc dans cette soussérie l inventaire des fabriques et notamment des biens mobiliers conservés dans les églises ( ), ainsi que des dossiers sur le séquestre de ces biens par l administration préfectorale, les protestations des curés et des paroissiens, l attribution de ces biens à des institutions comme les bureaux de bienfaisance, les hospices ou les communes. L intégralité des communes de l Essonne - à l exception des Ulis de création plus tardive (cotes 8 V/1-7) sont représentées. De plus, les diverses administrations de l époque, préfecture et communes principalement, ont beaucoup délibéré, statué et décidé sur le sujet : de nombreux extraits de délibérations, des inventaires, des statistiques, des échanges de télégrammes, des circulaires, avis et autres instructions viennent compléter ces dossiers. Il n est pas rare de trouver dans cette soussérie 8 V des archives couvrant une longue période, de 1905 aux années 1920, voire allant jusqu aux années 1950! (8 V/8-15). 6 Plan couleur de restauration de l église de Saint-Chéron, V/6 En outre, l administration préfectorale constitua en 1906 des dossiers de pension et d allocation des curés et vicaires desservant les paroisses essonniennes : plus d une centaine de dossiers individuels ont été conservés jusqu à nos jours (8 V/16-17). La sous-série 8 V traite quasi exclusivement de la religion catholique ; cependant, quelques enquêtes s intéressent à d autres religions : église réformée Saint-Spire de Corbeil (8 V/2), association de l Église Réformée de France, paroisse orthodoxe de Sainte-Geneviève-des- Bois ou communauté israélite de Savigny-sur- Orge (8 V/18). Les autres sous-séries sont également très intéressantes : les sous-séries 5 V et 9 V renseignent sur la gestion au quotidien des fabriques paroissiales, principalement de 1800 à 1906, et livrent de nombreuses informations concernant les délibérations des conseils de fabrique, inventaires des biens mobiliers et immobiliers, dons, legs et fondations pieuses, relations avec l évêché de Versailles, travaux dans les églises, les presbytères et les cimetières, œuvres de charité, comptes, gestion et budgets. Toutes les communes de l Essonne sont représentées.

7 MÉTHODE ET OUTILS - ARCHIVES L administration préfectorale constitua de nombreux dossiers sur ces congrégations concernant des autorisations administratives d ouverture ou de fermeture, des nominations d instituteurs, des subventions reçues, des séquestres établis, de la comptabilité et de la gestion, des réceptions de statuts, des dons, des legs, mais aussi des dossiers de surveillance issus de la «police des congrégations» installée dans les arrondissements de Corbeil et d Étampes. Dominique Bassière Service des archives historiques, notariales et communales Registre à souche des places de l église de Saulx-les-Chartreux, V/70. La sous-série 5 V s intéresse plus particulièrement à la tutelle préfectorale sur les fabriques paroissiales : personnel des fabriques (5 V/1-3), administration générale (5 V/3-38), dons, legs et fondations reçus (5 V/39-43) et comptabilité (5 V/44-123). La sous-série 9 V reprend les mêmes thématiques mais insérées parmi les fonds séquestrés sur les paroisses en En guise d exemples illustrant la richesse et la variété de cette sous-série : l inventaire du mobilier de l église d Angervilliers en 1853 (9 V/1) ; la bénédiction du cimetière de Breux-Jouy en 1864 (9 V/21) ; l incendie de l église Saint-Léonard de Corbeil en 1858 (9 V/45) ; les réparations et peinture de la voûte de l église du Plessis-Saint-Benoît en 1889 (9 V/56) ; les enchères de la récolte de l herbe coupée dans le cimetière de Saint-Maurice- Montcouronne en 1807 (9 V/62) ; le corbillard de Souzy-la-Briche en 1896 (9 V/63) ; ou bien encore le registre des places réservées dans l église de Saulx-les- Chartreux en 1895 (9 V/70). Enfin, la sous-série 6V concernant les congrégations religieuses, enseignantes et hospitalières, constitue un fonds méconnu des chercheurs : ces archives se révèlent pourtant indispensables pour traiter de l enseignement privé ou de l histoire des hôpitaux et de la charité en Essonne. Ces congrégations furent en effet très actives au XIX e siècle tout en étant contrôlées par les différents régimes de cette époque, qu ils soient impériaux, royaux ou républicains, notamment à la suite des lois de 1901 (liberté d association) et 1904; une soixantaine de communes essonniennes virent ainsi s installer une congrégation religieuse : en premier lieu dans les villes, comme Étampes ou Corbeil, mais aussi dans les petits bourgs tels qu Angerville, Arpajon ou Milly-la-Forêt. Les villages ne furent pas en reste : les congrégations fleurirent à La Ville-du-Bois, Tigery, Prunay-sur-Essonne, Vaugrigneuse ou encore Lardy. Ces organismes religieux reçurent parfois des dénominations particulières qui peuvent interroger le néophyte mais qui témoignent de leur grande diversité : citons les congrégations de Saint- Joseph de Cluny à Briissous-Forges, de la Croix dite de Saint-André à Bruyèresle-Châtel, de Marie Auxiliatrice de Paris à Draveil, de la Providence de Portieux à Saintry-sur-Seine ou de Béthanie de Montferrand à Viry-Châtillon ; à côté de ces titres originaux, on retrouve des noms de congrégations plus connues comme celles des Trappistes, des Augustins, des Célestins, du Sacré- Cœur, des Écoles Chrétiennes ou de Saint-Paul de Chartres. Statuts des sœurs de la Charité, Présentation de la Sainte Vierge de Janville, V/13. 7

8 MÉTHODE ET OUTILS - SERVICE ÉDUCATIF - page élève Cette rubrique est destinée à découvrir un document et des pistes thématiques illustrant un point du programme scolaire du primaire au lycée. Les actes paroissiaux ou d état civil Sur cette page, quatre actes de baptême et de naissance vont permettre à l élève d apprendre à dresser un arbre généalogique au travers d une famille célèbre en Essonne : «Les Darblay». Le premier acte est reproduit en intégralité tel qu il se présente sur le registre paroissial. Pour les trois suivants, les renseignements utiles à la construction de l arbre sont transcrits succinctement. Ces actes sont consultables en ligne sur le site archives.essonne.fr - rubrique : Archives en ligne. 1 - Acte paroissial de baptême. Étampes, paroisse Saint-Gilles. 4E/ Acte d état civil. Naissance, Auvers-Saint-Georges. 4E/139 Aimé Stanislas est né le 6 Frimaire an III de la République Française. Il est le second fils de Simon Rodolphe, marchand meunier au moulin de Veaux, et de Jeanne Maugat. 3 - Acte d état civil. Naissance, Étampes. 4E/1184 Paul Darblay est né le 13 avril Il est le fils d Aimé Stanislas négociant et de Pauline Mainfroy. 4 - Acte d état civil. Naissance, Saint-Germain-lès-Corbeil. 4E/3442 Paul François Aimé Robert Darblay est né le 19 avril Il est le fils de Aimé Henry Darblay, manufacturier demeurant au château de Saint-Germain-lès- Corbeil,et de Françoise Marie Thérèse Labrousse de Lascaux, et le petit fils de Paul Darblay, manufacturier, chevalier de la Légion d honneur. Questionnaire Acte 1 : de quel type d acte s agit-il? Quelle personne l a enregistré? Acte 2 : de quel type d acte s agit-il? Dans quel calendrier est donnée la date? Quel est le régime politique en place? À partir des 4 documents, reconstituer l arbre généalogique de la famille. En 1883 où habite-t-elle? Relever les métiers exercés par les membres de la famille de 1784 à 1883 témoignant de son ascension sociale. X Paul François Aimé Robert 8

9 MÉTHODE ET OUTILS - SERVICE ÉDUCATIF - page professeur Corrections et renseignements complémentaires Acte de baptême enregistré par le prêtre vicaire de la paroisse Saint-Gilles à Étampes Avant la Révolution française, ce sont les curés qui rédigent et inscrivent en ordre chronologique dans les registres paroissiaux les actes de baptême, mariage et sépulture (enterrement), sacrements célébrés dans leur église : chaque acte indique avec précision la date, l heure, les noms, prénoms, âge des parents, parrains, marraines, témoins ; les signatures des différentes parties sont apposées à côté de celle du curé. Acte de naissance daté du 6 frimaire An III de la République française, régime politique mis en place à la Révolution de 1792 L état civil est «laïcisé» à la Révolution : ce n est plus le curé mais le maire de la commune (officier d état civil) qui inscrit les actes de naissance, mariage et décès dans des registres d état civil conservés à la mairie. Ici, l acte est daté selon le calendrier révolutionnaire en vigueur depuis septembre 1792 : la proclamation de la première République, en septembre 1792, sert de point de départ au nouveau calendrier débarrassé des références chrétiennes du calendrier grégorien. Les noms des mois représentent les saisons ou les activités agricoles (frimaire = mois du froid). Le calendrier révolutionnaire est supprimé en Arbre généalogique Simon Rodolphe Jeanne Marguerite MAUGAS Auguste Rodolphe Aimé Stanislas Pauline MINFROY Paul Françoise M-Thérèse LABROUSSE DE LASCAUX Aimé Henry Paul François Aimé Robert Aimé Stanislas, député sous le Second Empire, achète le château de Saint-Germain-lès-Corbeil où réside désormais la famille qui mène un mode de vie très proche de celui de l ancienne aristocratie. L histoire des Darblay illustre l émergence de la grande bourgeoisie du XIX e siècle Jacques est aubergiste à l enseigne du «Lion d argent» dans le quartier Saint-Gilles à Étampes, ville où les auberges sont très nombreuses à cause de la proximité de la grande route royale d Orléans. Son fils, Simon Rodolphe lui succède, puis devient maître de poste et aubergiste à l enseigne du «Dauphin» à Étréchy. Au XVIII e siècle, les maîtres de poste sont des fonctionnaires royaux disposant d un uniforme et de privilèges. Ils s occupent des relais de poste et fournissent des chevaux frais aux courriers du Roi. Simon Rodolphe complète ses activités par la meunerie. Il devient maire d Auvers-Saint-Georges. Son petit-fils Aimé Stanislas se consacre au commerce des grains. Il hérite du moulin de Corbeil et s associe avec son frère Auguste Rodolphe, maître de poste et négociant en grains. Il modernise et industrialise les moulins de Corbeil (création des Grands Moulins en 1863). Son arrière-petit-fils Paul est associé par son père à la direction des Grands Moulins. La famille rachète les papeteries d Essonnes en 1867 et les modernise en adjoignant à la fabrication de papier chiffon celle du papier de paille et de bois. En 1900, la papeterie connaît une expansion internationale : elle fait travailler salariés et fournit 10 % de la production française. En 1894, la famille rachète l empire industriel textile et mécanique de la famille Féray à Corbeil. Malgré sa reconversion dans l industrie, la famille Darblay reste actionnaire de la Société des Grands Moulins de Corbeil. Paul, maire de Corbeil de 1859 à 1878, est fait officier de la Légion d Honneur. 9 Dominique Gamache et Mireille Grais Service éducatif

10 PALÉOGRAPHIE, L HISTOIRE DE NOS ÉCRITS Le terme paléographie vient de «paleo» (ancien) et «graphie» (écriture). Cet exercice a pour but de vous entraîner à lire les écritures d autrefois et de vous faire découvrir des textes inédits. Les rubriques «le mot de l archiviste» et «le regard de l historien» vous permettent de situer le texte dans son époque et dans les archives. Les questions qui accompagnent la reproduction du document vous aident à mieux entrer dans le texte et à cerner la spécificité de l écriture. Bonne lecture, la correction est en page 13. Cas n 34 : B 1078 : Procès pour abus de confiance entre Claude Robelin propriétaire de la manufacture de fer et d acier d Essonnes, et Monsieur Durand, son employé (1757) [1ère partie]. Niveau 1. (niveau 1 : débutants / 2 : moyens / 3 : confirmés) Le mot de l archiviste Dans le cadre de classement des Archives départementales, la série B dont est issu ce texte, rassemble les fonds des cours et juridictions d Ancien Régime. Le dossier de procédure présenté aujourd hui provient du fonds du bailliage d Essonnes : le bailliage (ou sénéchaussée) est une circonscription administrative et judiciaire royale dont l activité essentielle est de connaître des causes civiles et criminelles en première instance et de juger en appel les sentences des prévôts ; avec l effacement, puis la disparition au XVIII e siècle des prévôtés, ces instances deviennent des juridictions de base - le rôle de cour d appel étant de plus en plus dévolu au Parlement Au niveau de l écriture ce texte ne présente pas de difficultés particulières. Les abréviations rencontrées, rares au demeurant, sont très classiques : md pour marchand (ligne 10),demt pour demeurant (ligne 10) et les habituels : sieur, monsieur, ledit, ladite, lesdits. À remarquer l orthographe souvent fantaisiste, le même mot pouvant être écrit de différentes manières au long du texte : le nom propre Robelin se voit ainsi écrit avec ou sans e. La lettre t est fréquemment doublée : faittes (ligne 16), plattes bandes (ligne 49) ou pretter (ligne 60). Enfin, on retrouve la finale de l imparfait en oit (oient) à la place de ait (aient). Le prochain Papyvore présentera la seconde partie de ce texte. Pendule en bronze doré d époque Louis XV (mouvement d Ageron) très proche de celui des mouvements Blakey ou Lemoyne. Extrait de Pierre Kjellberg. - L encyclopédie de la Pendule française du Moyen Âge au XX e siècle, - Paris : éditions de l'amateur, 1997, 526 p. (extrait p. 113.) Inquarto/2176. Le regard de l historien Ce document coté B/1078 est extrait d un dossier de procédure relatif à un litige qui oppose les associés de la manufacture de fer et d acier d Essonnes, parmi lesquels figure Monsieur Robelin, à Monsieur et Madame Blakey également associés, entre 1757 et «Guillaume Blakey privilégié du roi, maître horloger à Paris, artiste des ouvrages qui se fabriquent sous ses ordres et direction en la manufacture d Essonnes, et Marguerite Elisabeth Aumerle son épouse, tous deux intéressés en ladite manufacture» par un acte de société passé à Paris devant notaires le 8 mai 1759, sont accusés d infidélités, de dégradations, de négligence, de détournement de fonds et de malversations par la compagnie. Issu d une famille d horlogers, Guillaume Blakey est jugé capable d administrer la fabrique et bénéficie de pouvoirs étendus ; il accepte de réunir la manufacture qu il possède à Villiers-sur-Morin (Seine-et-Marne) à celle d Essonnes pour y fabriquer des limes façon d Allemagne et d Angleterre, des plates bandes et tringles, des ressorts de montres et de pendules et des pignons. Pour exercer ses fonctions il reçoit 700 livres, ainsi que la jouissance d une maison à Paris, d une voiture et de l entretien et la nourriture d un cheval 10 pour aller à Essonnes aux frais de la compagnie. Monsieur Blakey proteste des accusations portées contre lui, puis se voit réhabilité et reconduit dans ses fonctions. L entreprise de Monsieur Blakey a joué un rôle important dans le commerce des métaux entre la France et l Angleterre au XVIII e siècle. Le texte choisi concerne Monsieur Robelin et l un de ses associés, Monsieur Durand, avec lequel il a un différent similaire à celui présenté avec Monsieur Blakey. Claudine Michaud Service des Publics

11 PALÉOGRAPHIE, L HISTOIRE DE NOS ÉCRITS 11

12 PALÉOGRAPHIE, L HISTOIRE DE NOS ÉCRITS 12

13 PALÉOGRAPHIE, L HISTOIRE DE NOS ÉCRITS Correction (Les abréviations restituées sont signalées par le soulignement). 1 L an mil sept cent cinquante sept, le lundy 2 sept novembre, heure de dix du matin, nous Guillaume 3 François Le Cesne, avocat en Parlement, bailly du bailliage 4 d Essonnes et Ourdy en Brie, pour Monsieur Desallaberie, seigneur desdits 5 lieux, ayant été requis, nous sommes transporté avec Monsieur Jean Popelin 6 greffier ordinaire de ce baillage en une maison de ce bourg apartenante 7 audit sieur Robelin, marchand bourgeois de Paris, et scise derrière l église, où estant dans 8 une salle par bas donnante sur le jardin de ladite maison, et où nous 9 avons été introduits, est comparu pardevant nous ledit Claude 10 Roblin, marchand bourgeois de Paris, y demeurant rue Neuve de la Croix des Petits 11 Champs paroisse Saint Eustache, estant de présent en ce bourg ; lequel nous 12 auroit dit avoir requis notre transport et rendu plainte de ce qu ayant 13 voulu conduire à sa perfection l établissement qu il avoit déjà depuis 14 nombre d année encommencé en ce bourg d une manufacture de 15 fer dans laquelle seroient fabriqué des tringles polies au cilindres, 16 des plattes bandes pareillement traittées au cilindre et des limes faittes 17 aux machines pour l aprovisionnement tant de la ville de Paris 18 que des autres villes du royaume, il auroit pris le sieur Durand qui 19 n avoit lors d autres qualités que celle d ouvrier serrurier, soit 20 chez les maitres de Paris, soit sous leurs noms ou celuy d autres 21 privilégiés, ce qui luy avoit fait venter et a venté luy même son habileté 22 dans la mécanique et sa capacité pour exécutter sur les mémoires 23 qu on luy présentoit, et même perfectionner encore par les 24 lumières qu il disoit avoir, tant la conversion de fer en acier que la 25 composition d une machine propre à faire avantageusement lesdites 26 limes ; que luy sieur Roblin, séduit par tous les beaux discours et les 27 flatteuses promesses dudit sieur Durand, fit la vente ou premier 28 marché avec luy le trois juillet mil sept cent cinquante trois, 29 qui fut ensuitte annéanty et suivy d un autre du trente un may 30 mil sept cent cinquante quatre, lequel fait la loy des parties ; que par ce 31 marché, ledit sieur Durand devoit avoir trois cent livres par chacun 32 mois sur les deniers qui proviendroient de la vente des marchandises 33 qui seroient fabriquées dans ladite manufacture ou deux sols par livres 34 à son choix dans le bénéfice, lorsque la manufacture se trouveroit 35 par son débit porté à ce point capable de luy procurer un sort plus 36 heureux que ces trois cent livres par chacun mois, que des avantages 37 aussy considérables faisoient espérer à luy sieur Roblin que ledit sieur Durand 38 non seullement exécutteroit touttes les promesses flatteuses qu il avoit 39 donné, principallement de perfectionner la machine des limes, 40 dont luy sieur Roblin luy avoit donné les idées les plus justes, de 41 s employer utillement et [en marge à gauche : efficacement] à la conversion du fer en acier 42 dont luy sieur Robelin luy avoit aussy administré le secret, continuroit 43 avec zèle les entreprises déjà en vigueur dans ladite manufacture 44 et entretiendroit avec soins tous les mouvements ou travaillant 45 ou même les amenneroit s il luy estoit possible avec mécanique moins dispendieuse, mais encore fourniroit son talent, son industrie 47 et son travail comme il s y estoit expressement obligé ; que tout 48 le fruit que luy sieur Roblin a tiré de cette confiance dans ledit sieur Durand 49 a été le renversement général et très dispendieux de presque toutte 50 la manufacture, sans qu il en soit néanmoins sorti aucunes 51 marchandises en tringles et principallement en plattes bandes et 52 encore plus en limes qui ayent eu le cours qu on en devoit attendre 53 suivant les promesses dudit sieur Durand, ny même aucun débit 54 et ce par leur défectuosité, quoyque faittes et refaittes à de très gros 55 frais et avec des déchets immenses, au moyen de quoy luy sieur 56 Robelin, loin d avoir recueilly le moindre bénéfice, a même perdu 57 considérablement et dérangé en quelque sorte l état de sa fortune ; que quoy 58 que ces trois cent livres ne fussent stipulés payables 59 par chacun mois audit sieur Durand que sur les 60 deniers qui proviendroient de la vente des 61 marchandises qui seroient fabriquées dans ladite 62 manufacture, néanmoins pour se pretter à différents besoins 63 pressants dudit sieur Durand, luy sieur Robelin auroit eu la 64 complaisance de luy avancer en diverses fois une somme assez 65 considérable sur les assurances qu il donnoit toujours de donner [en marge à gauche : sous] 66 peu de temps des preuves effectives de son travail, dans la vue à la vérité 67 par luy sieur Robelin de s engager toujours à s employer de plus en 68 plus et efficacement de tout son talent, de toute son industrie 69 et de tout son travail au bien et perfection de ladite manufacture ( )

14 EXPOSITION Sacrées bâtisses! Cette exposition, réalisée par la Maison de Banlieue et de l Architecture, constitue une première approche du patrimoine architectural religieux du XX e siècle en Essonne : ce panorama de la diversité des formes et des inspirations, qui s est voulu le plus vaste possible sans prétendre toutefois à l exhaustivité, évoque aussi bien les édifices les plus modestes que les bâtiments monumentaux. Les archives et la documentation existent, leur accessibilité dépendant de leur lieu de conservation (fonds d associations ou cultuels, sources publiques). Ce nouveau «champ» du patrimoine ouvre des perspectives de recherches et pose la question de sa préservation et de sa transmission : sacrés changements! Après la loi de décembre 1905 instaurant la séparation des Églises et de l État, la construction de nouveaux lieux de culte est prise en charge par la sphère privée et non plus par l État ou les communes. L attractivité économique de la région parisienne précipite l urbanisation et amène de nouvelles vagues de peuplements d origines géographique et confessionnelle très variées. La construction des lotissements pavillonnaires, puis des grands ensembles constituent l arrière-plan de cette explosion démographique : doublement de la population entre 1921 et 1954, plus de habitants en 1975 et aujourd hui, plus de 1,2 million de personnes. Alors qu en 1905, seuls quatre cultes existent en France : catholicisme, judaïsme, et deux cultes protestants, la diversité démographique apporte de nouvelles croyances religieuses. Même si le catholicisme domine, un patrimoine multiconfessionnel se construit. L entre-deux-guerres Les nouveaux quartiers accueillent des habitants souvent modestes qui se sont contentés au départ de «baraques de chapelles». Dès 1901 a été mis en place un programme de construction de chapelles de secours de la région parisienne, relayé en 1931 par les chantiers du Cardinal 6 dans le but d évangéliser les classes laborieuses et de lutter contre l alcoolisme : la plupart de ces édifices sont construits dans le nord urbanisé du département grâce à l initiative des prêtres «bâtisseurs», des appels aux dons, des paroissiens et des habitants (Saint-Jean- Marie-Vianney à Sainte-Geneviève-des-Bois en 1928, Jésus ouvrier à Paray-Vieille-Poste en 1931). Le style architectural de ces bâtiments est classique et utilise de matériaux locaux (meulière). Particularité de cette période : l église orthodoxe destinée aux Russes fuyant la Révolution de 1917 à Saint-Geneviève-des- Bois, construite en 1939, et dont les formes reprennent celles des églises byzantines avec un plan centré et des clochers à bulbes. On observe pour cette période les mêmes transformations dans le bâti cultuel que pour l habitat : le passage du cabanon au pavillon, et le passage des chapelles de planches à l église en dur. Église Saint-Jean-Marie-Vianney, Sainte-Geneviève-des-Bois, Fi163/012. Église Notre-Dame de la Voie, Athis-Mons, architecte Maurice Laurence, AD91, non coté Association créée en 1931 par le cardinal Verdier ( ), archevêque de Paris, pour promouvoir la construction et l entretien des églises catholiques de Paris et de la région parisienne.

15 EXPOSITION Les Trente glorieuses Les années d après-guerre sont marquées par une politique de reconstruction des églises et des couvents à l échelle nationale sous l impulsion des chantiers diocésains. La revue Construire l Église à partir de 1965 est un outil de communication important pour le financement des projets. Les édifices construits pendant cette période s insèrent dans les quartiers pavillonnaires, mais surtout dans les programmes des grands ensembles dont certains aménageurs avaient prévu un emplacement spécifique pour le lieu de culte. Si les édifices chrétiens restent majoritaires, les premiers bâtiments représentant d autres confessions apparaissent avec l installation des populations dont l origine varie tout autant que les croyances religieuses : ainsi en 1964, la première synagogue de l Essonne est inaugurée dans le grand ensemble de Massy- Antony, dans le cadre des chantiers du Consistoire, équivalent des chantiers du Cardinal. De 1950 à 1970, une quarantaine d églises sont construites, adoptant des formes architecturales nouvelles et utilisant des techniques innovantes : béton, parpaing, ciment blanc, dalle de verre caractérisent ce renouveau de l art sacré. Ces nouvelles formes coïncident avec l approche liturgique de Vatican II qui redéfinit l espace du culte et la place des fidèles dans la célébration ; le renouveau architectural des espaces et des formes s exprime par exemple à l église Saint-Paul de Brétigny-sur-Orge construite en 1966, à Notre-Dame de l air à Athis-Mons édifiée en 1962, ou Notre-Dame de Toute Joie à Grigny en Dans ce courant apparaissent au centre des villes les «maisons-églises», appelées aussi centre paroissial, animées par la volonté de rassemblement associant lieu de culte, salles de réunion et de catéchisme, et activités culturelles. Sur la vingtaine de nouvelles constructions en Essonne, on note l édification : de la pagode de Villebon-sur-Yvette en 1980, des synagogues d Évry en 1981 et d Athis-Mons en Plan de la pagode Khanh Anh d Évry, architecte Phong Luu Tran, W/2 À la même époque, quelques églises défectueuses ou peu fréquentées sont détruites, vendues ou transformées comme à Athis-Mons. Nathalie Noël Service des publics Cathédrale de la résurrection Saint-Corbinien, Évry, architecte Mario Botta, 1995 Jean-François Noël Le monumental contre-attaque ( ) Alors que la laïcisation de la société s accélère, les deux dernières décennies du XX e siècle sont marquées par un regain de monumentalité, et une présence multiconfessionnelle dans l espace public. À Évry, la mosquée d Évry-Courcouronnes, œuvre de Marc Henry-Baudot, ouvre ses portes en 1994, puis la cathédrale de la Résurrection Saint-Corbinien, livrée en 1995 par l architecte suisse Mario Botta, enfin la pagode de l architecte Khàn Anh, commencée en 1995 et en voie d achèvement. 15 Mosquée de la Piété et de la Bienfaisance, Vigneux-sur-Seine, cabinet d architecture Norcia, Collection Association culturelle de la mosquée de Vigneux Pour en savoir plus Sacrées bâtisses. Patrimoine religieux du XX e siècle en Essonne. «Cahiers de la maison de banlieue et de l architecture», n 17, 2011.

16 PATRIMOINE LOCAL Le vitrail : sacrée lumière Le patrimoine essonnien est très varié : de type industriel, religieux, scientifique ou encore artistique, il doit être protégé et valorisé. La préservation de ce patrimoine fait partie des missions dévolues à la direction des archives et du patrimoine mobilier en Essonne. Problématique générale Le vitrail est longtemps apparu comme un art mineur, alors que le patrimoine verrier ne se limite pas aux seules verrières ornant les baies des églises, mais englobe également les vitraux civils publics et privés ; en outre, si les éléments antérieurs à la Révolution, bien que fragmentaires et peu nombreux aujourd hui, ont été dûment inventoriés, restaurés et protégés, les vitraux du XIX e siècle, beaucoup plus nombreux, sont en revanche et paradoxalement moins bien connus et identifiés et ont donc, à quelques exceptions près, fait l objet d une démarche de protection plus aléatoire. Ce patrimoine, fragile par définition et dont les causes de dégradation sont multiples (ancienneté, intempéries, pollution, action humaine), n a cependant été protégé au sens juridique du terme qu à compter des années Depuis les années 1980 toutefois, un regard nouveau y est porté, comme moteur de la création contemporaine au service de la réhabilitation des édifices religieux : en témoignent les vitraux de l abbaye de Noirlac (Cher), dus à Jean Mauret (maître-verrier) et Jean-Pierre Raynaud (plasticien), ceux de l abbatiale Sainte-Foy de Conques (Aveyron) signés Pierre Soulages ou encore de Notre- Dame de Talant (Cote-d Or) réalisés par Gérard Garouste. Regarder le vitrail CRÉER LA LUMIÈRE En dépit de l évolution des techniques, les processus de fabrication traditionnels demeurent grosso modo identiques depuis des siècles : réalisation du projet de dessin ; réalisation du «carton» : modèle aux mesures de la baie à vitrer, exécuté soit par le peintre verrier, soit par le «cartonnier» ; décalque du tracé des différentes pièces de verre, numérotation de chaque pièce et découpage pour avoir un calibre exact avec indication de la couleur future ; découpe du verre et peinture le cas échéant (apparition au XIX e siècle du verre imprimé) ; cuisson ; sertissage de chaque pièce: insertion dans une baguette de plomb ; masticage des pièces pour former un panneau correspondant au carton ; Détail de la grande verrière avec couple de donateurs, Église Saint-Etienne, Corbeil-Essonnes 16 mise en place dans la baie avec maintien par barlotières et vergettes. À la fin du XIX e et au XX e siècle apparaissent de nouvelles techniques : béton armé translucide [paroi de béton avec insertion de pavés de verre], dalles de verre, brique Huré 1, murs-lumière [assemblage de couches de résines et de plastique], etc. LA COMMANDE ET L IMAGE Ce qui suit caractérise essentiellement le vitrail des édifices cultuels catholiques ; il n en demeure pas moins que les productions destinées à des bâtiments publics répondent également à la recherche d une symbolique, variant selon la nature du pouvoir en place ; les créations exécutées à la demande de particuliers, sont quant à elles à étudier au cas par cas. Si le mécanisme de la commande reste plus malaisé à retracer pour les verrières du Moyen Âge, voire de la Renaissance (par manque de sources sauf exceptions), il apparaît plus nettement au XIX e et XX e siècles. Au XIX e siècle, la commande d un vitrail s effectue dans le cadre d un réaménagement, d une restauration ou reconstruction, voire d une construction neuve ; rappelons que, quand l église appartient à la commune, les frais d entretien sont du ressort de la fabrique 2. Les architectes départementaux sont consultés et dotés d un contrôle plus ou moins étendu sur la nature des opérations ; la création de la notion de «monument historique» en 1840, puis d une commission des arts et édifices religieux en 1848 modifient les modalités de supervision de ces travaux, avec un rôle plus important conféré à l évêque ; le choix du peintre verrier n en relève pas moins le plus souvent de l architecte. Quant à la thématique iconographique, elle reflète l interaction entre le contexte historique général, la situation locale et les relations nouées entre architecte, commanditaire et responsables civils et religieux locaux : ainsi au XIX e siècle, le croisement de deux grands mouvements de pensée au sein du catholicisme français, le gallicanisme et l ultramontanisme, influença fortement la production de verrières, amenant le renouvellement du culte des saints, l épanouissement du culte marial 3 et la mise en avant des dévotions locales. Le vitrail est et reste le reflet de la pratique religieuse telle que l Église l a conçue et

17 PATRIMOINE LOCAL encouragée depuis le début des temps chrétiens : «l art sacré a une mission, celle d instruire» [in Causerie sur l art, 1867]. L ARTISTE À L OEUVRE Le vitrail nous livre de manière plus ou moins directement visible de nombreuses informations sur son (ses) auteur(s) et commanditaire(s), sa date de création et son iconographie. À la différence des verrières du Moyen Âge, généralement «muettes» ou de celles de la Renaissance, où les éventuels écrits sont fréquemment dissimulés dans un élément décoratif, celles du XIX e siècle se révèlent particulièrement «bavardes» : on peut ainsi y lire la signature du cartonnier et/ou du peintre verrier, parfois de la manufacture ayant produit l objet, ainsi que la mention des donateurs. Ces signatures attestent, pour les commanditaires un acte de piété autant qu une démarche sociale, et pour les exécutants (cartonnier, peintre verrier, manufacture), une forme d affichage publicitaire. Les vitraux essonniens La production essonnienne ne diffère guère de celle de l Île-de-France : on y retrouve, notamment pour le XIX e siècle, les mêmes thématiques et les mêmes auteurs que dans la petite couronne notamment 4. La renaissance de l art du vitrail dans le contexte des découvertes archéologiques et de l avènement de la notion de «patrimoine» dans le premier tiers du XIX e siècle, qui se traduit par la restauration de monuments insignes (basilique de Saint-Denis, Notre-Dame de Paris, la Sainte- Chapelle pour ne citer que les plus célèbres) se marque en Essonne également par l apparition de vitraux dits «historicistes», faisant référence essentiellement aux mythologies médiévales et de la Renaissance, de vitraux «tableaux», décoratifs ou mixtes ; cette production fut longtemps négligée, car surabondante et pâtissant du mépris durable voué par les historiens de l art à ce mouvement artistique qualifié d «art troubadour» ou néo-gothique. Après la seconde guerre mondiale, l effort fut mis sur la restauration et repose des vitraux anciens, et la création de nouveaux vitraux, soit selon des techniques traditionnelles, soit en ayant recours à des procédés et matériaux modernes ; sur le plan iconographique, l influence conjuguée de l évolution démographique (urbanisation accélérée du nord du département), esthétique (généralisation des thèmes abstraits) et liturgique 5 amena un renouvellement global des réalisations sur le plan iconographique, favorisé par le recours à des peintres ou artistes célèbres comme cartonniers : Chagall, Manessier, Rouault, Bazaine, Cocteau. Verrière de l Arbre de Jessé, classée monument historique en 1907, église de Saint-Leu-Saint-Gilles, Épinay-sur-Orge Il n est pas dans notre propos aujourd hui, tant la tâche serait immense, de passer en revue les différents types de vitraux présents de nos jours en Essonne, mais simplement de mettre en lumière ceux d entre eux qui peuvent sembler, à divers points de vue, les plus spectaculaires ou intéressants. L accent est notablement mis sur le vitrail religieux, mieux répertorié, plus nombreux et plus visible- mais qui reste néanmoins encore à découvrir dans toute sa diversité. Vitrail religieux VITRAUX ANCIENS (ANTÉRIEURS AU XIX E SIÈCLE EN ESSONNE) Périodes majoritairement représentées : XIII e et XVI e siècles. Très peu de vitraux du XV e siècle ou fragmentaires 6, ainsi que pour les XVII e et XVIII e siècles 7. Datation reconstituée, auteurs inconnus (vraisemblablement ateliers parisiens). - Saint-Sulpice de Favières, église Saint- Sulpice : verrières de la Vie de la Vierge ( ), Enfance du Christ, saint Sulpice et Passion, caractéristique du style «maniériste» de la fin du règne de Louis IX [classées monument historique en 1907]. - Saint-Germain-les-Corbeil, église Saint- Vincent : verrières du chevet illustrant la Passion, la généalogie du Christ 8 et la légende de saint Germain de Paris, typiques du style «rayonnant» présent en Champagne et Île-de- 17 Vitrail de l église Saint Médard, Chalo-Saint-Mars. France (cf. la rose de Notre-Dame de Paris, vers 1220, ou les églises de Brie-Conte-Robert ou Donnemarie-en-Montois en Seine-et-Marne). - Épinay-sur-Orge, église Saint-Leu-Saint- Gilles : verrière de l Arbre de Jessé (circa 1520), attestant le développement de ce thème au début du XVI e siècle, et illustré ici de manière particulièrement ample et dynamique [classée monument historique en 1907]. - Étampes, église Notre-Dame-du-Fort : verrières de l Arbre des sibylles (vers ), sans doute réalisées par un atelier parisien, et de l Adoration des bergers (1571), marquées notamment pour la première par l esthétique et la thématique maniériste d origine italienne - présente sur le chantier de Fontainebleau [classées au titre immeuble respectivement en 1862 et 1840]. VITRAUX DU XIX E SIÈCLE Majorité des réalisations : entre 1870 et Par des ateliers parisiens, de la petite couronne ou de grands ateliers provinciaux. - Boissy-sous-Saint-Yon, église Saint- Thomas Beckett : verrières de l atelier E. Didron (1881) représentant le Sermon sur la montagne, caractéristiques du vitrail dit «archéologique», qui reprend de manière plus ou moins littérale dans sa composition, son sujet et ses motifs décoratifs ceux des vitraux médiévaux ou Renaissance. - Marcoussis, église Sainte-Marie-Madeleine : Jésus chez Marthe et Marie par l atelier Lorin

18 PATRIMOINE LOCAL (1887), typique du «vitrail-tableau» du XIX e siècle dont la composition peut occuper la surface de la verrière sans souci des divisions métalliques ou de la maçonnerie de la baie avec une partie ornementale très réduite. - Chalo-Saint-Mars, église Saint-Médard : verrières datées de 1840, représentatives des vitraux décoratifs, ornés de motifs géométriques ou stylisés - dits verrière en grisaille quand les motifs sont monochromes, et verrière cistercienne quand les verres sont de couleur. VITRAUX CONTEMPORAINS (POSTÉRIEURS À 1945) Période majoritaire : postérieure à 1945, du fait de la reconstruction et d un contexte religieux nouveau 9. Présence d artistes majeurs comme cartonniers ou concepteurs directs : Cocteau, Chagall, - Milly-la-Forêt, chapelle Saint-Blaise des Simples : trois vitraux dus, comme l ensemble du décor peint de la chapelle, à Jean Cocteau, réalisés en 1959 par un atelier inconnu. - La Forêt-Sainte-Croix, église Saint-Saturnin : ensemble complet de dalles de verre formant vitrail et représentant le paysage beauceron, dû au maître-verrier Louis-René Petit 10 et à l atelier Loire (Chartres), installé en 2002 après restauration de l église en La Varenne-Jarcy, église Saint-Sulpice : création de nouveaux vitraux en 1997 par Carole Benzaken et l atelier Duchemin- Rousvoal, reprenant le thème de l Arbre de Jessé qui illustrait l édifice au XIII e siècle Corbeil-Essonnes, cathédrale Saint-Spire 12 : vitrail du Couronnement de la Vierge signé Le Breton [circa 1950] Cathédrale Saint-Corbinien d Évry : douze vitraux dus à Kim-En-Joong, également auteur des vitraux de la crypte de la cathédrale de Chartres en Vitraux dus à Jean Cocteau, Chapelle Saint-Blaise des Simples, Milly-la-Forêt Vitrail (atelier Ripeau), église de Saint Denis, Moigny-sur-École Détail de la signature de l atelier verrier, église de Saint Denis, Moigny-sur-École 1- Du nom de Marguerite Huré, peintre verrier qui œuvra notamment à l église Notre-Dame-du-Raincy (Seine-Saint-Denis), et qui fabriqua une brique creuse à cloisons transparentes : cf. la rose de la façade de Notre-Dame-des-Missions à Épinay-sur-Seine 2- Communauté de paroissiens assurant la gestion des biens temporels de l église. 3- N.B. à partir de la mi XIX e siècle, la multiplication des apparitions de la Vierge et le dogme de l Immaculée conception proclamé par la papauté à partir de Cf. l ouvrage cité dans la bibliographie : Un Patrimoine de lumière. 5- Concile de Vatican II sous Jean XXIII en 1962, se traduisant par la recherche d une liturgie plus accessible aux fidèles, revisitant de facto le rôle joué par le vitrail dans l aménagement global de l édifice cultuel. 6- À l exception du Baptême du Christ, Notre-Dame-du-Fort à Étampes (circa 1470), ou des fragments visibles dans les églises de Marcoussis et Bruyères-le-Châtel. 7- Raréfaction de la production de vitrail à cette période, du fait des évolutions liturgiques notamment. 8- Jessé est le père de David : l arbre de Jessé représente donc l arbre généalogique du Christ, fils de David, dont la filiation se lit généralement de bas en haut - Jessé figurant couché. Cette vision prophétique apparaît sur le vitrail de l abbaye de Saint-Denis commandé par Suger en 1144, avant de rayonner depuis Chartres durant tout le XIII e siècle et au-delà dans le nord e la France et de l Europe. 9- Essor des mouvements de jeunesse en milieu rural, transformation de l iconographie religieuse. À noter toutefois, à la différence de la petite couronne parisienne, la quasi absence d influence des recherches en matière de renouvellement du vitrail menées par les Ateliers d art sacré fondés par le peintre Maurice Denis. 10- Auteur des vitraux des abbayes de Sénanque et Saint-Benoît-sur-Loire. 11- Vitraux de l Arbre de Jessé et de la vie de saint Martin, figurant parmi les plus belles verrières du XIII e siècle encore existantes en France à cette date mais déposés à la fin du XIX e siècle du fait de leur état de dégradation avancé et acheté par l Etat en 1885 (visibles aujourd hui au musée de Cluny). 12- Collégiale devenue église paroissiale en 1790 puis cathédrale en Cf. Papyvore n 0 juillet 1999, maquette du vitrail (cote 3Fi85). 18

19 PATRIMOINE LOCAL VITRAIL CIVIL - Corbeil-Essonnes, hôtel de ville : vitrail illustrant le travail des papetiers. - Étampes, hôtel de ville : quatre verrières en grisaille, réalisées par l atelier parisien de Laurent Gsell en 1853, d après le modèle de l architecte Auguste Magne et représentant les armoiries de France, d Anne de Bretagne et de la ville d Étampes (inscrites au titre immeuble en 1987). Frédérique Bazzoni Directrice des archives et du patrimoine mobilier Sources, bibliographie, webographie Sources d archives Archives départementales de l Essonne : archives antérieures à la Révolution (informations sans doute très partielles et ponctuelles) : séries C (administrations provinciales), E (archives féodales, familiales et notariales) et G (clergé séculier) archives modernes : séries O (administration locale) et V (cultes) archives communales déposées : série E dépôt archives privées : série J (fonds de fabriques : 1 J 127 et 1J268 notamment). Contact : Patrimoine mobilier Laurence Mayeur lmayeur@cg91.fr Fonds d archives privées hors Archives départementales Archives diocésaines Archives d architectes Bibliographie Blondel Nicole, Le Vitrail. Vocabulaire typologique et technique, Paris, Imprimerie nationale, Finance Laurence de, Un Patrimoine de lumière ( ).Verrières des Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne. Dir. L. de Finance et D. Hervier, Paris, Monum-Ed. du Patrimoine, 2003 Gélis Jacques, Finance Laurence de, Vitraux religieux de l Essonne, Acte 91, Le Bas Antoine, Des Sanctuaires hors les murs, le chantier des églises de la proche banlieue parisienne du Concordat au concile Vatican II, dir. D. Hervier, Cahiers du patrimoine, Paris, Ed. du patrimoine, Perrot Françoise, le Vitrail français contemporain, Lyon, La Manufacture, Recensement des vitraux anciens de la France, t.i, les vitraux de Paris, de la région parisienne, de la Picardie, du Nord-Pas-de-Calais, dir. L. Grodecki, J. Taralon, F. Perrot, Paris, ed. CNRS, Répertoire des peintres verriers, Inventaire général, ministère de la Culture et de la communication, 2002 (mis en ligne sur le site). Regards sur le vitrail, actes du colloque de l Association des conservateurs des antiquités et objets d art tenu à Vanves en 2001, dir. C. Jablonski et D. Mens., Actes Sud, Webographie Centre international du vitrail : Vitrail illustrant le travail des papetiers, cage d escalier de l ancienne mairie, aujourd hui bibliothèque, M.A Barbéris, dessinateur, G. Lasseny, verrier, l. Tavernier et Ch. Labela, architectes,

20 PORTRAIT Mère Geneviève Gallois, peintre, graveur et verrier ( ) Marcelle Gallois, caricaturiste Marcelle Gallois est née à Montbéliard en Fille de sous-préfet, élevée dans une famille bourgeoise qui encourage son don pour le dessin et la peinture, elle entre en 1905 à l École des Beaux-Arts de Montpellier dont l enseignement conservateur ne lui convient guère et lui vaut son renvoi en Son père l inscrit à l École des Beaux Arts de Paris en 1909, en la recommandant à l un de ses amis caricaturistes, l humoriste Adolphe Willette ; elle s éloigne rapidement des Beaux Arts pour parcourir Paris carnet à la main : ses dessins croqués sur le vif et rehaussés de couleur (gouache ou aquarelle) sont exposés dès 1911 en Belgique, en Suisse et au salon des dessinateurs humoristes. Sa série de dessins inspirés par la guerre est marquée de la même ironie. Sœur Geneviève Gallois, bénédictine Marcelle Gallois entre comme postulante au couvent des Bénédictines de Saint-Louis-du- Temple à Paris en 1917 après un cheminement intérieur. Pendant vingt ans, l artiste s efface et sœur Geneviève rejoint l atelier d ornements liturgiques de l abbaye pour dessiner des motifs qui seront brodés. Elle réalise aussi pour elle des gouaches illustrant des vues de son monastère et improvise des dessins dans ces lettres à sa famille. Paul Alexandre, découvreur de sœur Geneviève Gallois En 1931, à l occasion d une vente de charité, Paul Alexandre, qui a découvert Modigliani, est saisi par la beauté de scènes de la vie de Jeanne d Arc destinées à la confection de broderies. Il demande à connaître l artiste et l encourage dans son talent artistique. En 1939, sœur Geneviève Gallois prononce ses vœux définitifs et, en 1942, est déchargée des tâches quotidiennes pour se consacrer à l art. Mère Geneviève Gallois réalise pour Paul Alexandre un cycle de peintures sur la vie conventuelle où «elle prie avec son crayon» et peint avec expressionnisme ses consoeurs ; sa «Via Crucis» en dix-huit eaux-fortes trouve un profond écho chez Marie Laurencin : «la foi des grands primitifs rayonne dans chacune de ses figures, avec une épouvante qui ne laisse pas de rappeler Goya» (Figaro, 24 mars 1951). Détail d un des vitraux de l abbaye de Limon, «Le Magnificat». Extrait de l ouvrage cité ci-dessous, p Philippe Luez, commissaire de l exposition organisée par le Musée de Port Royal des Champs sur Mère Geneviève Gallois en Dessinatrice de vitraux Les dix dernières années de sa vie sont consacrées au vitrail de l église du Petit Appeville près de Dieppe (villégiature de Paul Alexandre) et de l église abbatiale de Limon (Vauhallan) où les Bénédictines se sont installées en «Le vitrail est le frétillement du monde surnaturel, le dogme lui-même et le dogme en nos âmes. Il y faut un dessin solide, architectural ; mais un dessin que la couleur lumineuse brise et maintient dans un continuel frémissement» (Mère Geneviève). Mère Geneviève s éteint en 1962 quelques semaines après avoir achevé le dernier vitrail de Limon. Véronique Guasco Directrice adjointe des archives et du patrimoine mobilier Pour en savoir plus ALEXANDRE Noël. - Mère Geneviève Gallois : bénédictine, peintre, graveur, verrier. - Bruxelles : Marot, p cm, bibliographie, index des noms propres, illustrations. (infolio/235) Musée Mère Geneviève Gallois de l abbaye Saint- Louis-du-Temple (Vauhallan). Musée Mère Geneviève Gallois à l abbaye de Jouques (Bouches-du-Rhône) Catalogue de l exposition : Mère Geneviève Gallois, vision du cloître au XX e siècle. RMN. Le syndicat d initiative de Vauhallan organise avec l abbaye de Limon une série de manifestations en 2012 à l occasion de l anniversaire du cinquantenaire de la mort de mère Geneviève. Directeur de la publication: Jérôme Guedj Directeur de la rédaction: Frédérique Bazzoni Coordination: Véronique Guasco Rédaction: Dominique Bassière, Frédérique Bazzoni, Dominique Gamache, Véronique Guasco, Mireille Grais, Claudine Michaud, Nathalie Noël Photographies : Jean-François Noël, Lisbeth Porcher Conception et impression: Imprimerie départementale ISSN Courriel : archi91@cg91.fr Téléphone : Télécopie : CERTIFIÉE ISO 9001/V2008 Imprimerie départementale Imprimerie CG91- - Juin imprimé sur papier recyclé

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