RAPPORT FINAL D ÉCHANTILLONNAGE DES PUITS DES 30 FERMES. Préparé pour : FÉDÉRATION DES PRODUCTEURS DE LAIT DU QUÉBEC. Par. En collaboration avec

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "RAPPORT FINAL D ÉCHANTILLONNAGE DES PUITS DES 30 FERMES. Préparé pour : FÉDÉRATION DES PRODUCTEURS DE LAIT DU QUÉBEC. Par. En collaboration avec"

Transcription

1 RAPPORT FINAL D ÉCHANTILLONNAGE DES PUITS DES 30 FERMES Préparé pour : FÉDÉRATION DES PRODUCTEURS DE LAIT DU QUÉBEC Par En collaboration avec B OCTOBRE 2003

2 B Échantillonnage des puits des 30 fermes TABLE DES MATIÈRES 1. INTRODUCTION MÉTHODOLOGIE SÉLECTION DES FERMES FICHE TECHNIQUE DES FERMES ÉCHANTILLONNAGE DES PUITS DE LA FERME Assurance de la qualité RÉSULTATS GESTION DU FUMIER ET DONNÉES AGRONOMIQUES CARACTÉRISTIQUES DES PUITS DES 30 FERMES Définition des types de puits Définition des types d aquifères Contexte géologique Inventaire des puits des 30 fermes VULNÉRABILITÉ DE LA PRISE D EAU POTABLE Prise d eau potable sécuritaire Prise d eau potable à risque Mesures préventives additionnelles QUALITÉ DE L EAU POTABLE Contamination bactériologique Contamination aux composés d azote Contrôle et assurance de la qualité DISCUSSION CONDITIONS DES PRISES D ALIMENTATION EN EAU CONFORMES AUX NORMES SOURCES POTENTIELLES DE LA CONTAMINATION DES PUITS ÉTUDE DE LA QUALITÉ D EAU POTABLE EN MILIEU RURAL AGRICOLE CONCLUSION RECOMMANDATIONS REMERCIMENTS RÉFÉRENCES...30 i

3 B Échantillonnage des puits des 30 fermes LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 : Tableau 2 : Tableau3 : Tableau 4 : Tableau 5 : Tableau 5 : Tableau 6 : Résultats des analyses bactériologiques Résultats des composés d azote Programme d assurance de la qualité Résumé du type de protection de la prise en eau potable Résumé des puits affectés et provenance de l impact Puits avec nitrate supérieur à 2 mg/l Facteurs potentiels de contamination de puits avec NO 3 > 2 mg/l LISTE DES FIGURES Figure 1 : Figure 2 : Figure 3 : Schéma conceptuel d approvisionnement en eau Configuration préventive du puits d eau potable Configuration à risque du puits d eau potable LISTE DES APPENDICES Appendice A : Questionnaire Appendice B : Procédures analytiques du laboratoire IRDA Appendice C : Compilation des données agroenvironnementales des 30 fermes Appendice D : Guide de caractérisation des eaux souterraines- MENV Appendice E : Certificats d analyses chimiques ii

4 B Échantillonnage des puits des 30 fermes 1. INTRODUCTION La Fédération des producteurs de lait du Québec a mandaté Envir-Eau inc. en collaboration avec l Institut de recherche et développement en agroenvironnement (IRDA) pour réaliser une étude permettant de définir d un point de vue environnemental, les conditions à respecter pour rendre acceptable et sécuritaire la pratique de l entreposage du fumier derrière l étable sur le sol. L étude est divisée en deux parties. La première partie vise à établir la qualité de l eau des puits d alimentation de 30 fermes au Québec utilisant l entreposage des fumiers près du bâtiment de ferme ainsi que de caractériser les impacts sur les sols et les eaux souterraines causés par cet entreposage à long terme. La deuxième partie de l étude vise à faire le bilan des pertes d éléments fertilisants dans les amas de fumier entreposé en champ et à évaluer le gain environnemental de l utilisation d une couche d affinage placée sous les amas. La deuxième partie fait l objet d un rapport séparé 1. Ce rapport présente les résultats de la première partie de l étude. Ce rapport comprend trois volets; soit 1) les résultats des séances d échantillonnage des puits d eau potable de 30 fermes, 2) la caractérisation des sols sous les amas de fumiers et 3) la qualité de l eau souterraine en périphérie de ces amas. L objectif poursuivi pour ce volet est d établir la qualité de l eau des puits d alimentation en eau de 30 fermes utilisant depuis plusieurs décennies ce mode d entreposage du fumier. La longévité de cette pratique d entreposage représente les conditions extrêmes en terme d impact potentiel sur la qualité de l eau potable. Les résultats de cette étude permettront de déterminer si ce mode d entreposage des fumiers peut entraîner une réduction de la qualité de la source d approvisionnement en eau potable de la ferme. Ce volet présente les résultats du programme de caractérisation de la qualité de l eau potable effectué entre les mois de décembre 2001 et de septembre Un minimum de deux séances d échantillonnage ont été réalisées au cours de cette période pour chacune des 30 fermes. De plus, une évaluation des pratiques de gestion des fumiers solides a été faite pour chacune des 30 fermes. 1 Envir-Eau inc 2003 : Enreposage de fumiers solides, méthode des amas au champ 1) Bilan des pertes des éléments fertilisants 2) Revue de littérature, Rapport HB1477-1, août

5 B Échantillonnage des puits des 30 fermes 2. MÉTHODOLOGIE 2.1 SÉLECTION DES FERMES Un comité technique formé de représentants de la Fédération des producteurs de lait du Québec (FPLQ), de l Union des producteurs agricoles (UPA), du ministère de l Agriculture, des Pêcheries et de l Alimentation du Québec (MAPAQ), de l Institut de recherche et développement en agroenvironnement (IRDA), du ministère de l Environnement du Québec (MENV) et d Envir-Eau inc. a d abord établi des critères de sélection des fermes afin d obtenir les conditions les plus critiques en terme de potentiel de contamination. Les deux facteurs recherchés plus spécifiquement étaient que le mode d entreposage du fumier devait être utilisé depuis plus de 20 ans à la ferme et que celle-ci possède un puits d alimentation privé situé à proximité du lieu d entreposage. Le nombre total de fermes visé pour l échantillonnage est de 30. À partir de ces critères, la FPLQ et ses syndicats régionaux ont fourni à Envir-Eau inc. une liste de 67 fermes utilisant le mode d entreposage de fumier près du bâtiment. Les fermes étaient réparties dans six régions du Québec, soit l Outaouais, les Laurentides, la Montérégie, les Cantons de l Est, le Bas St-Laurent et la Gaspésie. Cette répartition géographique permettait d obtenir une variété de conditions géologiques et hydrogéologiques. Le processus de sélection des fermes comportait trois étapes. Une entrevue téléphonique a d abord été réalisée par Envir-Eau inc. pour chacune des 67 fermes. L entrevue a permis d obtenir de l information sur le type et la profondeur du puits utilisé sur la ferme ainsi que sur le type de géologie (dépôt meuble, roc) du secteur. De plus, des informations sur le mode de gestion du fumier ont été recueillies. En parallèle, Envir-Eau inc. a obtenu des informations de nature géologique et hydrogéologique, provenant de l annuaire des puits et forages du Québec, de cartes géologiques, topographiques et de dépôts de surface, pour chacun des secteurs à l étude. Une première validation des données a été ainsi obtenue pour tous les secteurs. Certaines fermes ont été éliminées dû à un manque de données ou à une différence marquée entre les sources d information. Finalement, les informations suivantes ont été compilées sous forme d un tableau afin de permettre la sélection des 30 fermes les plus représentatives pour l étude : - Durée de la pratique d entreposage de fumiers solides près de l étable; - Profondeur et type de puits : de surface, une pointe, puits foré; - Dépôt géologique et type d aquifère : dépôt meuble de surface ou profond, aquifère de roc protégé ou non par une couche de sol imperméable; - Localisation région de la ferme. 2

6 B Échantillonnage des puits des 30 fermes 2.2 FICHE TECHNIQUE DES FERMES Avant la visite des fermes, un questionnaire a été préparé avec l aide des membres du comité aviseur technique afin de répertorier les caractéristiques du puits, son mode de construction, sa localisation par rapport à des sources potentielles de contamination (champ d épuration, montée derrière l étable, pâturage et cours d exercice) et son contexte géoscientifique. La configuration des sources par rapport aux puits d alimentation a été ainsi réalisée pour chaque ferme. Les caractéristiques actuelles et historiques des pratiques agricoles (nombre de vaches, type de litière, mode d entreposage, etc.) sont d autre part consignées. Les informations spécifiques sur la durée d entreposage et la fréquence des reprises du fumier au champ ont été recueillies. Le questionnaire a été rempli sur place par un membre du personnel d Envir-Eau inc. ou de l IRDA. Une copie du questionnaire est présentée à l Appendice A. 2.3 ÉCHANTILLONNAGE DES PUITS DE LA FERME Deux séances d échantillonnage ont été réalisées pour chacune des 30 fermes au cours de l année Pour certaines fermes, une troisième séance a été nécessaire afin de confirmer certains résultats. Chaque agriculteur a été contacté par le personnel d Envir-Eau inc. ou de l IRDA afin d établir une rencontre. Les travaux suivants ont été réalisés pour chacune des séances : i) Janvier 2002 : Les fermes ont été visitées entre les 8 et le 31 janvier par un hydrogéologue d Envir-Eau inc. (23 fermes) ainsi que par un technicien agricole de l IRDA (7 fermes). Lors de la première visite, le personnel technique a rempli le questionnaire avec le producteur et a tracé un portrait environnemental des différentes sources potentielles de contamination sur la ferme. ii) Printemps 2002 : Le second échantillonnage a été effectué entre le 15 avril et le 8 mai 2002 ainsi que les 4 et 9 juillet pour les fermes faisant partie de l étude hydrogéologique. La troisième séance a eu lieu au cours du mois de septembre 2002 afin de compléter l étude. Tous les puits ont été identifiés sur les fermes participantes. Lorsque plus d un puits étaient présents, les puits situés à proximité de la montée de fumier ont été échantillonnés. Au total, 39 puits d eau potable ont fait l objet de l étude de caractérisation de l eau potable afin de s assurer de tracer le portrait global. 3

7 B Échantillonnage des puits des 30 fermes Chaque échantillon a été prélevé au robinet de la maison ou de l étable après avoir laissé couler l eau pendant un minimum de cinq minutes. Lors du deuxième et troisième échantillonnage, le robinet a été désinfecté à l aide d une solution d eau distillée et d eau de Javel (3 : 1) afin d éviter la contamination par des coliformes provenant du robinet. Dans le cas des fermes 10 et 45, l échantillon d eau a été prélevé en amont du système de traitement de l eau. L échantillonnage s est effectué selon les méthodes recommandées par le ministère de l Environnement dans le Guide d échantillonnage à des fins d analyses environnementales, Cahier 1 : Généralités (MENV, 1999), Cahier 3 : Échantillonnage d eau souterraine (MENV, 1996). Les échantillons recueillis ont été conservés dans une glacière et transportés au laboratoire dans un délai de 24 heures. Les échantillons ont été analysés par le laboratoire de l IRDA de Ste-Foy pour la quantification de produits azotés (NTK, NH 4, NO 3 ) et de coliformes totaux et fécaux. Les procédures analytiques suivies par l IRDA sont présentées à l Appendice B Assurance de la qualité Un programme d assurance de la qualité des résultats de laboratoire a été mis en oeuvre lors de chacune des séances d analyse. Un échantillon a été pris en double et envoyé à un deuxième laboratoire pour fin de comparaison. Les analyses ont été effectuées par le laboratoire Bodycote de Montréal. 3. RÉSULTATS La présentation des résultats se fera en quatre parties. Une compilation des résultats du questionnaire est d abord présentée à la section 3.1 pour décrire les régies d élevage des fermes et pour bien définir leur pratique d entreposage du fumier. La section 3.2 présente le contexte géoscientifique des fermes ainsi que les caractéristiques des puits d alimentation en eau potable. Une évaluation de la vulnérabilité de la prise d eau potable en fonction des sources potentielles de contamination existantes à la ferme est présentée pour chaque ferme à la section 3.3. Finalement, les résultats des campagnes d échantillonnage sur la qualité de l eau potable sont présentés à la section 3.4. Les données complètes de la compilation des questionnaires sont disponibles à l Appendice C. 4

8 B Échantillonnage des puits des 30 fermes 3.1 GESTION DU FUMIER ET DONNÉES AGRONOMIQUES Sur les 30 fermes visitées, le nombre d animaux varie entre 23 et 52 pour une moyenne de 37 vaches. Pour ce qui est de la litière, on constate que la paille longue ou un mélange paille et bran de scie constitue 80 % du type de litière utilisée. Les autres types de litières sont le foin (3), la paille hachée (1), un mélange de paille de soya hachée (1) ou de bran de scie (1). La quantité quotidienne de litière utilisée par vache varie entre 0,7 kg et 5,6 kg pour une moyenne de 1,94 kg. La très grande majorité (90 %) des fermes n a qu un seul amas de fumier entreposé près de l étable, tandis que deux fermes ont deux amas et une en a trois. L entreposage se fait à l emplacement actuel depuis 10 à 60 ans pour une moyenne de 30 ans. Les fermes ayant une durée d entreposage de moins de 20 ans entreposaient le fumier à un autre emplacement situé à une distance maximale de 30 m de l amas actuel. Le critère d entreposage de 20 ans est respecté dans ces cas. La durée d entreposage varie de 1 jour à 7 mois. Plus des trois quarts (77 %) des agriculteurs effectuent une ou deux reprises complète des amas de fumier alors que 23 % en font 3 et plus. Dans le premier groupe (77 %), 37 % réalisent une seule reprise au printemps ou à l automne alors que 40 % le font à chacune des deux saisons. Pour le second groupe, les modes de gestion sont variables. Ainsi un agriculteur exécute trois reprises partielles par année (printemps, été, automne), un autre exécute neuf reprises entre le printemps et le mois de novembre et une autre ferme fait 15 reprises d avril à septembre. Deux agriculteurs exécutent des reprises complètes quotidiennes à l année et deux autres le font durant les mois où le sol est dégelé diminuant ainsi considérablement la durée d entreposage. En ce qui concerne l alimentation des vaches, les principaux intrants sont l ensilage de maïs, l ensilage de foin, le foin sec, la moulée et d autres suppléments ou concentrés. 5

9 B Échantillonnage des puits des 30 fermes 3.2 CARACTÉRISTIQUES DES PUITS DES 30 FERMES Définition des types de puits La Figure 1 présente graphiquement les différents types de puits retrouvés chez les agriculteurs. Pour fin de définition, un puits de surface est habituellement constitué d un cylindre de béton d environ 90 cm de diamètre et est creusé à la pelle mécanique. Ce type de puits est généralement peu profond, soit environ un maximum de 6 m. Une pointe est un puits enfoncé directement dans un sol sablonneux et peut atteindre des profondeurs de 10 à 15 m. Ce type de puits sera considéré aussi comme un puits de surface étant donné sa nature peu profonde. Finalement, un puits foré est creusé à l aide d une foreuse et est entouré d un cuvelage d acier de 15 cm de diamètre. Ce type de puits atteint généralement le roc, soit à une profondeur pouvant atteindre 30 m et plus. Les puits forés dans le roc sont plus fréquents car ils permettent d obtenir, généralement, de l eau en plus grande quantité. Il est à noter que pour chacune des fermes de l étude, on indique au moyen d une première lettre s il s agit d un puits foré (f), de surface (s) et pointe (p). La lettre suivante précise l utilisation de l eau du puits, soit si celle-ci est utilisée à la maison (m) ou à l étable (é). Cette désignation sera utilisée tout au long du présent rapport puisque certaines fermes ont plus d un puits Définition des types d aquifères Le ministère de l Environnement du Québec a présenté en 1996, et révisé en 1999, un système de classification des eaux souterraines afin d identifier les eaux souterraines qui sont exploitées ou qui présentent un potentiel certain pour la ressource en eau potable. Le système du MENV comporte trois classes d aquifère qui sont présentées ci-dessous. Le Guide de caractérisation des eaux souterraines 2 est présenté à l Appendice D. I : Formation hydrogéologique aquifère qui constitue une source irremplaçable d alimentation en eau (source unique d alimentation en eau). II : Formation hydrogéologique aquifère qui constitue une source courante ou potentielle d alimentation en eau (qualité acceptable et quantité suffisante). III : Formation hydrogéologique qui, bien que saturée d eau, ne peut constituer une source d alimentation en eau (qualité médiocre, quantité insuffisante ou extraction non économique). 2 Guide de caractérisation des eaux souterraines, Services des pesticides et des eaux souterraines, Directions des politiques des secteurs agricole et naturel, MENV, 1 er février

10

11 B Échantillonnage des puits des 30 fermes D un point de vue géologique, on peut associer différents types de formation géologique à chacune des classes d aquifères. Ainsi les Classes I et II représentent des aquifères de grande qualité permettant l alimentation en eau potable. Ce type d aquifère est retrouvé dans des dépôts de sable et gravier grossier et également pour certains types de roc. Par ailleurs, les dépôts de silt ou loam, d argile silteuse et certains types de roc présentent les caractéristiques associées à la Classe III. Le Guide introduit également la notion de la mesure de la vulnérabilité des eaux souterraines, c.-à-d. de la facilité avec laquelle une substance donnée peut rejoindre l eau souterraine depuis la surface. De même le Guide spécifie que l évaluation de la vulnérabilité, couplée à la classification des eaux souterraines, permet une plus grande souplesse pour la modulation des exigences environnementales. Par exemple, des exigences environnementales moins sévères pourront être appliquées dans le cas d une formation hydrogéologique aquifère classée II, lorsque celle-ci présente une vulnérabilité faible. C est le cas, notamment, lorsque la formation aquifère est confinée par une couche géologique peu perméable (ex : argile). Ainsi, la prise en compte de la vulnérabilité permet de moduler les contraintes applicables à un secteur d activités humaines à risque, afin de protéger adéquatement l eau souterraine tout en minimisant les impacts économiques sur ces secteurs. Finalement, le Guide indique que la mesure de la vulnérabilité constitue un outil qui, couplé avec le système de classification, permet de tendre vers l efficience écologique, social et économique en matière de protection de la qualité de la ressource eau souterraine Contexte géologique Dans la plupart des cas, le type de sol identifié par l agriculteur concorde avec l information extraite de l annuaire des puits et forages du Québec et les cartes de dépôts de surface du Service des inventaires forestiers. Le terme loam est également utilisé sous toutes réserves, la définition du terme variant d une organisation à une autre. Le profil géologique complet peut être obtenu à partir des informations retrouvées dans l annuaire des puits et forages. Ainsi, nous avons répertorié l information géologique des 10 puits les plus près de la localisation de la ferme participant à l étude dans un rayon maximal de 2 km, pour obtenir un profil stratigraphique le plus représentatif possible de la ferme. La stratigraphie déduite fut alors comparée à l information provenant de l agriculteur. Lorsque les données ne concordaient pas, l information disponible des cartes de dépôts de surface a été utilisée. La stratigraphie établie pour chaque ferme est donc une extrapolation acceptable faite en fonction des données disponibles. 8

12 B Échantillonnage des puits des 30 fermes Le profil géologique de chaque ferme est présenté sous forme de tableau à l Appendice C, les zones ombragées indiquent une différence sur les types de sols obtenus lors de la compilation Inventaire des puits des 30 fermes Sur les 30 fermes visitées, on a dénombré un total de 41 puits, soit 12 puits de surface ou pointes et 29 puits forés. L eau approvisionnant la résidence provient majoritairement (24 fermes) d un puits foré en comparaison avec six puits de surface ou pointe. Pour neuf des fermes sélectionnées, il y a un puits d approvisionnement en eau pour l étable et un pour la maison. De ce nombre, cinq de ces puits sont des puits de surface alors que quatre sont des puits forés. L eau de ces puits, bien qu utilisée principalement pour l étable, peut être consommée à l occasion par les habitants de la ferme. Le nombre total de puits échantillonnés est de 39. L eau potable de la résidence de la ferme 16 provient de deux puits de surface combinés donnant ainsi un seul échantillon. La ferme 10 utilisait la combinaison d un puits de surface et d un puits foré pour alimenter la résidence en décembre Un nouveau puits foré a été mis en fonction au printemps Ce puits a été échantillonné en avril et septembre et remplace ainsi les deux précédents. Il y a donc eu 39 puits échantillonnés. Les puits de surface sont localisés dans différents types de dépôt géologique. On retrouve trois puits de surface dans des dépôts d argile, cinq dans le loam et quatre dans le sable. La profondeur des puits de surface varie de 1,5 à 7,0 m alors que les pointes sont à une profondeur variant de 8,5 à 13,7 m. Les puits forés sont généralement profonds et atteignent l aquifère de roc pour 26 des 29 puits. Ce genre de puits est privilégié par les foreurs parce que l installation d une crépine et d une lanterne de sable en bout de tubage n est pas nécessaire. La moyenne de profondeur des puits forés est de 47 m, dont 11 sont à plus de 50 m de profondeur. Les trois autres puits forés se retrouvent dans une aquifère de sable. Un puits foré n est pas nécessairement exempt de la possibilité de contamination. L épaisseur et le type de dépôt meuble recouvrant l aquifère de roc définissent son degré de protection. Ainsi, plus de la moitié (14) des puits dans le roc ont une couverture d argile d épaisseur moyenne de 16 m représentant une protection généralement plus qu adéquate contre une contamination de surface. La couverture ou la protection des autres puits forés est constituée de dépôts granulaires 9

13 B Échantillonnage des puits des 30 fermes plus perméables, tel le loam et le sable, qui peuvent permettre la migration de composés à de plus grandes profondeurs. Par ailleurs, on a retrouvé une mince couverture de dépôt meuble, inférieure à 1 m, sur l aquifère de roc pour deux fermes. 3.3 VULNÉRABILITÉ DE LA PRISE D EAU POTABLE Plusieurs fermes ont plus d un puits d eau potable pour approvisionner la résidence et l étable. Dans le cadre de cette étude, l évaluation de la vulnérabilité de la prise d eau potable englobera les puits pour la résidence et également ceux pour l étable. Sur la plupart des fermes, on retrouve les mêmes genres d installations soit les bâtiments, le(s) puits, l amas de fumier, la cour d exercice, le pâturage, le champ d épuration et parfois un cours d eau. Toutefois, la disposition de ces installations peut entraîner un risque de contamination de la prise d eau potable sur la ferme sans égard à l entreposage des fumiers. La Figure 2 illustre le concept d une disposition préventive. Une bonne disposition éloignera les sources de contamination du puits. On s attend donc à trouver le puits en amont hydraulique de l amas de fumier et du champ d épuration ainsi qu à l écart des aires de pâturage et de toute autre source de contamination pouvant provenir des réservoirs d essence, de diesel ou d huile à chauffage et du garage d entretien mécanique. Le puits devrait également être éloigné des voies de circulation sur la ferme. La Figure 3 illustre le concept d une installation à risque. Ce type d installation sera défini par la combinaison des trois facteurs suivants : i) La position du puits, en aval hydraulique des sources de contamination ii) Le degré de protection de la formation aquifère (type de couche géologique recouvrant l aquifère) iii) L aménagement du captage déficient ou permissif (la construction du puits permet des apports directs d eau de surface dans celui-ci) 10

14

15

16 B Échantillonnage des puits des 30 fermes Prise d eau potable sécuritaire Une prise d eau potable sécuritaire est définie comme ayant un risque de contamination de faible à nul pour la résidence et l étable. Dans le cadre de l étude, 16 des 30 fermes répondent à ces critères de bonne disposition pour tous les puits situés sur leur propriété. Ce nombre augmente à 21 fermes (27 puits) lorsqu on tient compte du degré de protection de la formation aquifère. En effet, l analyse des caractéristiques géologiques de cinq autres fermes indique que l aquifère de roc est protégé de la contamination superficielle par une couverture de plus de 10 m d argile. Le risque de contamination de l aquifère de roc serait nul pour ces cinq fermes. Le risque de contamination de la prise en eau potable serait donc faible à nul pour 70 % des fermes choisies Prise d eau potable à risque Il reste donc neuf fermes (12 puits) dont la localisation du puits par rapport aux infrastructures ou les caractéristiques géologiques présentent un risque de contamination du puits d alimentation en eau pour la résidence ou l étable. On peut également définir le risque comme élevé ou faible selon le type de puits et les conditions géologiques du site. Chacun des puits est passé en revue afin de mettre en lumière les facteurs de vulnérabilité. i) Risque élevé 1) Ferme #12 (étable): Le puits de surface (12sé) est mal scellé, les propriétaires ont déjà eu des problèmes d infiltration d eau de surface dans le puits. 2) Ferme #16 (résidence et étable): Les deux puits de surface (16sé) combinés de l étable sont situés à coté de l amas temporaire de fumier ainsi qu à côté de l étable. Le puits de surface de la résidence (16sm) est situé à proximité de la fosse septique. 3) Ferme #24 (résidence) : Le puits de surface (24sm) est situé à côté de l étable dans l enclos de pâturage des vaches et est entouré de fumier. 4) Ferme #25 (résidence) : Le puits de surface (25pm) est situé à proximité du champ d épuration dans l aquifère de sable. 5) Ferme #28 (étable) : Le puits de surface (28é) est situé dans un point bas de la propriété où l eau s accumule en surface. Le puits est également situé à proximité d un bassin de rétention des eaux de surface et de l ancien bâtiment de la laiterie. 6) Ferme #43 (résidence) : Le puits de surface (43sm) se trouve dans l enclos de pâturage des vaches près de l étable. On retrouve également l amas de fumier et un étang, où les eaux de laiterie sont déversées à proximité. 7) Ferme #49 (étable) : Le puits foré (49fé) est situé dans l aquifère de sable, à 15 m en aval hydraulique de l amas de fumier. 13

17 B Échantillonnage des puits des 30 fermes 8) Ferme #50 (résidence) : Le puits de surface (50sm) est situé dans l aire de pâturage des animaux. On constate que la vulnérabilité de la prise en eau potable est à risque élevé pour cinq résidences et que l eau potable de celle-ci est puisée à partir d un puits de surface. Les fermes 12, 28 et 49 indiquent une vulnérabilité élevée de la source d approvisionnement en eau pour l étable seulement. ii) Risque faible 9) Ferme #18 (résidence) : Le puits profond (18fm) est situé à 26 m en aval hydraulique de l amas de fumier. La couche de sable d environ 4 à 5 m d épaisseur pourrait ne pas constituer une protection suffisante pour l aquifère de roc. 10) Ferme #25 (étable) : Le puits (25fé) est situé dans l étable. La couche d argile de moins de 6 m pourrait ne pas constituer une protection suffisante pour l aquifère de roc. 11) Ferme #49 (résidence) : Le puits foré de la résidence (49fm) capte l aquifère de sable et est situé à 60 m en aval hydraulique de l amas de fumier. Par ailleurs, on a observé que la pratique d entreposage du fumier pouvait constituer un risque de contamination pour les eaux de surface pour une ferme à cause entre autre à la pente du terrain et de présence d'un ruisseau à environ 25 m en aval de l amas Mesures préventives additionnelles Malgré qu aucune des fermes suivantes ne soit considérée à risque, certains producteurs ont pris des mesures préventives additionnelles pour minimiser l impact relié à l entreposage du fumier : - la ferme #35 entrepose son fumier sur un lit de chaux, - la ferme #64 a mis en place une berme de terre enherbée autour de l amas, - les fermes #3 et #40 ont creusé un fossé autour de l amas afin de contenir l eau de ruissellement; - le producteur #23 apporte ses fumiers solides directement aux champs; 14

18 B Échantillonnage des puits des 30 fermes 3.4 QUALITÉ DE L EAU POTABLE L échantillonnage des 39 puits a été réalisé à deux reprises entre le mois de janvier et septembre Certains puits ont été échantillonnés à trois reprises afin de vérifier certaines incohérences dans les résultats précédents. Les résultats sont présentés en deux sections, l une traitant de la contamination bactériologique et l autre de la contamination aux composés azotés. Les certificats d analyses chimiques sont présentés à l Appendice E Contamination bactériologique Les résultats des analyses bactériologiques et les normes de potabilité sont présentés au Tableau 1. Une eau est considérée impropre à la consommation si elle contient des coliformes fécaux alors que la norme s établit à 10 UFC/100 ml pour les coliformes totaux. Au total, 30 des 39 puits respectent les normes de potabilité pour un minimum de deux séances d analyses. Seulement deux puits (12sm et 16sé, tous deux sont des puits de surface) ont montré une contamination bactériologique (coliformes totaux) pour les deux séances. Aucune trace de coliformes fécaux n a été trouvée pour les 30 puits des résidences lors des deux séances d échantillonnage. Deux puits d étable (fermes 12sé et 16sé) ont indiqué la présence de coliformes fécaux à une reprise, soit lors de l échantillonnage du printemps. On constate que les résultats des coliformes fécaux sont généralement plus constants d une séance d échantillonnage à l autre alors que les variations sont plus grandes pour les dénombrements de coliformes totaux. 15

19 B Échantillonnage des puits des 30 fermes Tableau 1 : Résultats des analyses bactériologiques Puits Coliformes fécaux (UFC/100 ml) Coliformes totaux (UFC/100 ml) Déc 2001 Avril 2002 Sept 2002 Déc 2001 Avril 2002 Sept fm fm pm tn 9 fm fm nx 0 0 nx tn 0 12 sé sm sé sm ne 0 0 ne s 0 ne 30 ne 18 fm fm fm sm pm ne 0 0 ne fé fm sé fm fm s ne 0 ne 3 31 fm fm fm 0 <2 1 0 < fm 0 < < fm 0 < < sm fm fm fm fé sm fé 0 ne 0 ne 51 fm fm fm fm fm fé 0 ne 0 ne Critères de qualité de l eau 0 UFC/100 ml 10 UFC/100 ml Note 1 : Les résultats des analyses de coliformes fécaux et totaux <2 ou <1obtenus à l aide de la procédure des eaux sout erraines exigeant une dilution différente à celle de l eau potable. 12sé Puits considéré comme installation à risque 3 Dépasse norme eau potable ne Non échantillonné s: puits de surface nx Non existant f: puits foré tn Colonies bactériennes trop nombreuses pour dénombrer efficacement les colonies de coliformes totaux m : maison é: étable 16

20 B Échantillonnage des puits des 30 fermes Seulement deux puits (12sm, 16sé) dépassent les normes bactériologiques pour les coliformes totaux pour les deux séances, alors que 30 des 39 puits rencontrent les normes de potabilité pour les séances d échantillonnage réalisées. Les sept autres puits (7pm, 10fm, 12sé, 16sm, 18s, 28fm, et 49fm) rencontrent la norme pour les coliformes totaux pour une des deux séances. Trois de ces puits (12sé, 16sm et 49fm) ont été classifiés comme installation à risque. Trois autres (7pm, 10fm et 28fm) montrent un compte bactériologique trop élevé (tn) ou encore égale à la norme de 10 UFC/100ml pour une séance et un compte nul pour l autre. Le puits 18s n est plus utilisé et a été échantillonné une seule fois. Les résultats du programme d assurance de la qualité, section 3.4.3, indiquent qu aucun coliforme total et fécal ne fut détecté au mois d avril 2002 pour les puits 39fm et 40fm. Le puits 39fm est donc exempt de contamination bactériologique. La même conclusion s appliquerait à 40fm, si l on considère le résultat en coliformes totaux de décembre 2001 comme anomalique, étant donné l absence complète de coliformes lors des deux séances ultérieures Contamination aux composés d azote Les résultats des analyses chimiques des séances d échantillonnage ainsi que les critères de potabilité pour les composés azotés sont présentés au Tableau 2. Une eau est considérée comme impropre à la consommation lorsque la concentration en nitrates est supérieure à 10 mg/l. De plus, selon Kross et al, 1993, toute concentration en nitrates supérieure à 2 mg/l doit être considérée comme étant reliée à une source anthropique. Un total de 33 des 39 puits échantillonnés respecte la norme de potabilité pour les nitrates. La concentration en nitrates de six puits (12sé, 16sé, 16sm, 24sm, 25pm et 29s) dépasse les critères d eau potable (10 mg/l) lors de l une des séances d échantillonnage. La concentration en nitrates dépasse la norme à deux reprises pour quatre des six puits (12sé, 16sé, 24sm et 25 pm). Les six puits sont tous des puits de surface, localisés dans les dépôts meubles, tel le loam ou le sable. À l exception du puits de surface de la ferme 29, tous les autres puits font partis du groupe de prises d eau potable à risque. On constate également la faible variation de la concentration en nitrate selon les saisons d échantillonnage. 17

21 B Échantillonnage des puits des 30 fermes Tableau 2 : Résultats des composés d azote Puits Azote ammoniacal (mg N/L) Nitrate (mg N/L) Azote total (mg N/L) Déc 2001 Avril 2002 Septembre 2002 Déc 2001 Avril 2002 Septembre 2002 Déc 2001 Avril 2002 Septembre fm 0,63 0,63 <0,10 <ld 0,73 0,86 3 fm 1,35 1,32 1,45 <0,10 0,01 <ld 1,51 1,58 1,47 7 pm 0,25 <ld <0,10 0,20 0,31 0,35 9 fm 0,05 <ld 2,27 2,19 2,26 2,32 10 fm N nx <ld <ld nx 0,01 <ld nx 0,09 0,1 12 sé <ld <ld 17,52 17,47 18,31 18,83 12 sm <ld <ld 5,83 3,72 5,65 3,92 16 sé <ld <ld 12,38 10,72 12,01 11,00 16 sm ne <ld <ld ne 8,45 12,19 ne 8,52 12,62 18 s <ld ne 1,02 ne 1,20 ne 18 fm <ld <ld <ld 1,46 1,58 1,72 1,48 1,70 1,72 21 fm 0,07 0,04 <0,1 <ld 0,08 0,08 23 fm 0,24 0,18 <0,1 <ld 0,25 0,22 24 sm <ld <ld 14,81 13,98 14,37 13,51 25 pm ne <ld <ld ne 20,09 23,00 ne 19,74 23,30 25 fé 0,07 <ld 7,99 8,59 7,85 8,51 26 fm <ld <ld 0,20 1,01 4,32 0,10 1,17 4,48 0,30 28 sé <ld <ld 6,86 9,23 8,88 9,69 28 fm <0,1 0,05 0,06 7,07 0,01 0,03 8,58 0,09 0,12 29 fm 0,05 0,04 <0,1 <ld 0,13 0,14 29 s ne <ld ne 11,2 ne 12,45 31 fm 0,08 <ld 4 4,93 4,38 5,34 35 fm 0,50 0,45 <0,1 <ld 0,54 0,50 37 fm 0,90 0,63 <0,1 <ld 1,04 0,73 39 fm 0,03 1,35 <ld <0,1 <ld <ld 0,11 1,51 0,17 40 fm <ld 0,05 <ld 3,78 2,27 3,66 3,84 2,26 3,77 43 sm <0,1 <ld 0,2 0,49 0,29 0,72 45 fm <0,1 <ld 0,003 0,42 2,00 0,63 0,45 2,17 0,68 47 fm <0,1 <ld <0,1 0,07 0,097 0,17 49 fm <0,1 <ld 2,79 2,33 2,77 2,66 49 fé <0,1 <ld 4,33 3,68 4,431 4,34 50 sm <0,1 <ld 2,98 1,83 3,08 2,14 50 fé 0,22 ne 0,99 ne 1,28 ne 51 fm <0,1 <ld 3,33 3,45 3,37 4,05 55 fm 0,72 0,69 <0,1 <ld 0,60 0,52 60 fm 0,50 0,25 <0,1 <ld 0,60 0,25 64 fm 0,26 0,47 <0,1 <ld 0,29 0,40 67 fm <ld <ld 0,003 0,86 3,98 1,40 0,89 4,73 1,42 67 fé 0,03 ne 0,99 ne 1,05 ne Limite de détection 0,032 0,009 0,026 Critère d eau potable Aucun 10 mg N/L Aucun 12sé Puits considéré comme installation à risque 14,81 Dépasse norme eau potable ne Non échantillonné s: puits de surface nx Non existant f: puits foré ld Limite de détection m : maison é: étable 18

22 B Échantillonnage des puits des 30 fermes Sur le total des 33 puits respectant la norme de potabilité, 23 puits indiquent une concentration en nitrates inférieure à 2 mg/l caractéristique du bruit de fond. Il existe donc 10 puits où la concentration en nitrates est supérieure au bruit de fond mais inférieure à la norme de 10 mg/l. Cinq de ces puits (25fé, 28sé, 49fm, 49fé et 50sm) ont été classifiés comme installation à risque. Il est à noter que deux puits (25fé, 28sé) montrent une concentration en nitrates supérieure à 5 mg/l lors des deux séances d analyse, évidence d une source anthropique. Des cinq fermes qui ont pris des mesures préventives additionnelles, quatre (3, 23, 35 et 64) n ont montré aucun signe de contamination bactériologique et en nitrates. La ferme 40 indique une concentration en nitrates légèrement supérieure au bruit de fond de 2 mg/l Assurance de la qualité Un programme de contrôle d assurance qualité des résultats du laboratoire a été mis en oeuvre lors de chacune des séances d analyses. Les résultats du programme de qualité sont présentés au Tableau 3. Tableau 3 : Programme d assurance de la qualité Ferme Azote ammoniacal (mg N/L) Nitrate (mg N/L) Décembre 2001 Coliformes fécaux (UFC/100mL) Coliformes totaux (UFC/100mL) 45 fm IRDA <0,1 0, fm Bodycote <0,1 0, Avril fm IRDA 0,045 0, fm Bodycote 0,056 0,03 <1 <1 39 fm IRDA 1,35 0 <2 <2 39 fm Bodycote <0,02 4, fm IRDA 0,045 2,27 <2 <2 40 fm Bodycote 0,030 <0, Septembre fm IRDA 0 0, fm (Maxxam) 0,08 0,010 <1 <1 Les résultats des analyses d azotes sont généralement comparables, sauf pour les échantillons des fermes 39 et 40 prélevés en avril Toutefois, les résultats des campagnes d échantillonage de décembre 2001 et de septembre 2002 présentés au Tableau 2 permettent de valider les résultats obtenus par l IRDA pour les fermes 39 et

23 B Échantillonnage des puits des 30 fermes 4. DISCUSSION La caractérisation de la qualité de l eau souterraine a permis d établir que 32 des 39 puits échantillonnés respectent les normes de potabilité pour les bactéries et les nitrates. Les sept puits contaminés sont des puits de surface qui ont été définis comme des prises d eau potable à risque. La disposition des infrastructures à la ferme peut donc conduire à une contamination de l eau potable. Cette contamination n est pas imputable à la gestion du fumier de la montée derrière l étable, mais plutôt à une série de facteurs qui sera passée en revue. Basé sur le nombre de fermes échantillonnées, les critères de potabilité pour les coliformes totaux et fécaux, ainsi que pour les nitrates sont respectés pour 25 des 30 fermes participantes. Cependant, il est constaté que pour 9 puits, la qualité de l eau potable est affectée par des nitrates. En effet, ceux-ci sont retrouvés en concentration supérieure au bruit de fond (2 mg/l) mais inférieure à la norme de potabilité (10 mg/l). Cinq de ces 9 puits présentent des installations à risque. Aucun coliforme fécal n a été détecté dans les 30 puits des résidences. Seulement deux puits ne respectent pas la norme d eau potable pour les coliformes totaux pour chacune des deux séances. Sept autres puits ne respectent pas cette norme lors d une seule séance. La contamination bactériologique de l eau souterraine nécessite des conditions particulières, qui sont moins fréquemment rencontrées. Ces conditions exceptionnelles peuvent se rencontrer lors d une infiltration directe et continue dans la nappe phréatique dun aquifère rocheux. Dans les dépôts meubles, cette situation peut survenir lorsque la nappe d eau est située en permanence près de la surface. L absence d une zone non-saturée permet une filtration des bactéries dans la nappe d eau. Toutefois, les coliformes totaux et fécaux ne migrent généralement pas avec l eau souterraine. La présence de coliformes totaux est généralement reliée à des problèmes de circulation d eau dans la tuyauterie de la maison, aux filtres des robinets, etc. Leur présence est plus souvent expliquée par des conditions internes que par une migration dans l eau souterraine. Par ailleurs, les coliformes fécaux ne vivent pas en condition normale de nappe phréatique et leur présence témoigne soit d une infiltration locale récente directement dans le puits ou des conditions de migration rapide (aquifère de roc fracturé). La contamination des puits en eau potable est plutôt caractérisée par les nitrates, plus mobiles et plus persistants dans l eau souterraine que les bactéries. 20

24 B Échantillonnage des puits des 30 fermes Les trois prochaines sections identifieront d abord les conditions qui permettent d obtenir une source d approvisionnement en eau de bonne qualité, même si dans certains cas la pratique de gestion des entreposages de fumier datait de plus de 30 années en moyenne. Par la suite, les causes probables expliquant la contamination des puits au-delà des normes de potabilité seront présentées de manière à déterminer le lien, s il y a lieu, avec la pratique de gestion des fumiers solides près de l étable. En troisième lieu, les résultats de ces campagnes d échantillonnage seront comparés avec des études similaires sur la qualité de l eau réalisées dans d autres provinces canadiennes et états américains. 4.1 CONDITIONS DES PRISES D ALIMENTATION EN EAU CONFORMES AUX NORMES Le Tableau 4 présente un sommaire des conditions, soit géologiques et/ou hydrauliques, assurant la protection de la ressource en eau potable pour chacun des 23 puits ne montrant aucun signe de contamination bactériologique et en nitrates. Tableau 4 : Résumé du type de protection de la prise en eau potable Protection géologique du puits Protection hydraulique Protection combinée : géologie & hydraulique 2fm, 3fm, 7pm, 10fm, 18s, 18fm, 35fm, 43sm, 45fm, 47fm, 50fé, 21fm, 28fm, 29fm, 39fm 23fm, 26fm, 37fm, 55fm, 60fm, 64fm 67fm, 67fé Nombre de puits La protection de la prise en eau potable a été établie à partir des conditions géologiques et hydrogéologiques pour chaque ferme. La protection géologique implique que le dépôt de surface protège l aquifère exploité. En général, ce type de puits est caractérisé par un dépôt d argile épais recouvrant un aquifère profond de roc. Il y a quelques cas où le dépôt de surface est un sable et gravier de grande épaisseur surplombant l aquifère de roc. Ce type de puits profond foré combiné à d importants dépôts d argile ou sable recouvrant l aquifère de roc représente la situation la plus fréquemment rencontrée dans la majeure partie des Basses-Terres du St-Laurent. Tel qu indiqué au Tableau 4, 21 des 23 puits ne démontrant aucun signe de contamination de l eau sont des puits forés profonds. On remarque également que les installations (7pm, 23fm, 26fm, 37fm et 55fm) initialement classifiées à risque, puis déclassées de par leurs caractéristiques géologiques, n ont montré aucun signe de contamination. Par exemple, un minimum de 10 m d argile permet d obtenir une protection adéquate de l aquifère profond pour les puits 37 et 55, bien que les puits soient situés dans l étable. 21

25 B Échantillonnage des puits des 30 fermes La protection hydraulique implique que le puits est localisé en amont des sources de contamination de l aquifère : installation septique, entreposage de fumier, etc. De plus, il faut tenir compte du cône de rabattement de la nappe lors du pompage afin d assurer la pérennité de la qualité de l approvisionnement en eau. C est donc le respect de règles de base dans l implantation des infrastructures sur la ferme qui contribuera à protéger la ressource en eau potable à la ferme. 4.2 SOURCES POTENTIELLES DE LA CONTAMINATION DES PUITS Une contamination bactériologique et/ou en nitrates a été retrouvée dans 7 puits lors des deux séances d échantillonnage. Le Tableau 5 présente un résumé du type de contamination retrouvée dans l eau souterraine ainsi que l explication de la cause probable de la contamination. Les installations à risque sont indiquées à la dernière colonne. Tableau 5 : Résumé des puits affectés et provenance de l impact Puits Nitrates Coliformes totaux Risque élevé (mg/l) (UFC/100mL) 12sé 17,50 66 Oui 12sm 5,80 46 Non 16sé 12, Oui 16sm 12,20 2 Oui 24sm 14,80 0 Oui 25pm 23,00 0 Oui 29s 11,20 3 Oui Note : Les valeurs en italique indiquent que la concentration respecte la norme d eau potable La vulnérabilité de la prise d eau potable des sept puits de surface est revue en détail ci-dessous : - Ferme #12- Étable : Le puits de surface (12sé) a déjà été contaminé par de l infiltration d eau de surface, les propriétaires ont ajouté une couche d argile en surface pour minimiser la contamination. Il est possible qu il y ait toujours de l infiltration et que la tuyauterie soit toujours contaminée. - Ferme #12- Résidence : Le puits de surface (12sm) est situé en amont de l étable et du système septique. La présence de nitrate ne peut être attribuée à ces deux sources, toutefois il est possible que la contamination aux coliformes totaux soit probablement due à la plomberie de la résidence. 22

26 B Échantillonnage des puits des 30 fermes - Ferme #16 Étable : Les deux puits de surface combinés de l étable (16sé) sont situés dans l aire d exercice des animaux où du fumier est retrouvé en surface. - Ferme #16 Résidence : Le puits de surface de la maison (16sm) est situé à proximité de la fosse septique. - Ferme #24 Résidence : La présence de fumier directement au-dessus et autour du puits de surface (24sm) expliquerait les concentrations de nitrates dans l eau. On note l absence de contamination bactériologique. - Ferme #25 Résidence : La pointe (25pm) est située dans un aquifère de sable en aval du champ d épuration.on note l absence de contamination bactériologique. - Ferme #29 : Le puits (29s) est un puits de surface non protégé. Le puits n est plus utilisé pour l approvisionnement en eau. Tous les puits contaminés sont des puits de surface, caractérisés soit par une mauvaise conception (12sé), localisation par rapport aux activités d entreposage du fumier et/ou du système d épuration des eaux usées de la résidence. Par rapport à l évaluation initiale du risque fait lors de la première visite, on constate que cinq des huit puits à risque élevé ont une concentration de l un ou les deux paramètres supérieurs aux normes pour l eau potable. Deux autres puits classifiés à risque ont montré une concentration en nitrates supérieure au bruit de fond de 2 mg/l, confirmant la présence d une source anthropique. Un seul des puits à risque (43sm) n a montré aucun signe de contamination. Ce puits est localisé dans un champ avec épandage de fumier. Le puits a une profondeur de 3 m dans un loam argileux. Cependant aucun signe de contamination au fumier n a été trouvé lors des deux séances d échantillonnage. Selon Kross (1993), une concentration en nitrates supérieure à 2 mg/l est indicatrice d une activité anthropique. En considérant cette valeur comme bruit de fond, neuf puits ont indiqué de façon consistante une concentration en nitrates entre 2 et 10 mg/l. De ce nombre, deux se rapprochent de la concentration limite de 10 mg/l. Une revue des facteurs potentiels de la contamination est présentée au Tableau 6. 23

27 B Échantillonnage des puits des 30 fermes Tableau 6 : Facteurs potentiels de contamination de puits avec NO 3 > 2 mg/l Facteurs potentiels de contamination N-NO3 (mg/l) Contamination bactériologique 9fm Puits localisé dans une couche de sable de 32 m d épaisseur. Le puits est situé à côté de l étable et à environ 150 m en amont de l amas et du système septique 2,1 Conforme 25fé Présence de fumier au-dessus et autour du puits. Puits situé dans l étable en aval de l amas de fumier dans l aquifère de roc protégé par < 6 m d argile 8,6 Conforme 28sé Puits de surface localisé à proximité de sources de contamination : un bassin de rétention, l ancienne laiterie et de l eau stagnante. 6,9 à 9,2 Conforme 31fm L aquifère de roc est protégé par 4 m de sable. Le puits est situé en amont de l amas et du système septique. 4,0 à 4,9 Conforme 40fm L aquifère de roc est protégé par moins de 1 m de sol. Le roc affleure à proximité. Le puits est situé en amont de l amas et du système septique. 3,6 Conforme 49fm Puits dans un aquifère de sable de 20 m d épaisseur. Puits situé à 60 m en aval CT= 0 et 10 2,3 à 2,7 de l amas de fumier. CF= conforme 49fé Voir 49fm. Puits situé à 15 m en aval de l amas de fumier. 3,7 à 4,3 Conforme 50sm Puits de surface d une profondeur de 1,5 m situé dans une zone de pâturage. Le puits est situé en amont de l amas de fumier et du système septique. 1,8 à 3 Conforme 51fm L aquifère de roc est protégé par 2 m de dépôt meuble. Le puits est situé en amont de l amas et du système septique. 3,3 Conforme Note : 25fé : installation à risque Conforme : Coliformes Totaux (CT) et fécaux (CF) respectent les normes eau potable Cinq des neuf puits (25fé, 28sé, 49fm, 49fé et 50sm) ont été définis comme des installations à risque. Deux puits à risque (25fé, 28sé) montrent des concentrations en nitrate (6,9 à 9,2 mg/l) se rapprochant de la limite de potabilité de 10 mg/l. Les conditions décrivant les facteurs potentiels de contamination illustrent bien la grande vulnérabilité de ces deux prises en eau potable. Pour les autres puits à risque, 49fm, 49fé et 50sm, les concentrations de nitrates retrouvées sont légèrement supérieures à la valeur bruit de fond (2 mg/l). On constate toutefois que les 5 puits à risque ne montrent aucun signe de contamination bactériologique, à l exception d un compte de coliformes totaux au puits 49fm. Cette absence de contamination bactériologique confirme bien la théorie qu en général les bactéries ne subsistent et migrent pas dans l eau souterraine. Les quatre autres puits (9fm, 31fm, 40fm et 51fm) n ont pas été définis comme des installations à risque. La concentration en nitrates varie de 2,1 à 4,9 mg/l alors qu aucun signe de contamination bactériologique n a été retrouvé. Trois de ces puits (31fm, 40fm et 51fm) sont des puits localisés dans l aquifère de roc, protégé par une mince couche de dépôt meuble. Nous ne disposons cependant pas d information sur la qualité d eau plus en amont au niveau régional. La concentration en nitrates au puits 9fm est égale à la valeur de bruit de fond. 24

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE CONCEVOIR ET GÉRER DES AMAS DE FUMIER SOLIDE AU CHAMP UNE MEILLEURE CONNAISSANCE pour un meilleur environnement En 2002, le Règlement sur les exploitations agricoles (REA) prévoyait l échéance des dispositions

Plus en détail

Présentation de l entreprise. Des entreprises d ici. Une offre de services sur mesure. .com

Présentation de l entreprise. Des entreprises d ici. Une offre de services sur mesure. .com 1 Présentation de l entreprise Des entreprises d ici Depuis 1979, l entreprise Les Puits Deux-Montagnes s est bâti une réputation enviable qui s étend bien au-delà de la région des Basses-Laurentides.

Plus en détail

DAIRYMAN aux Pays-Bas

DAIRYMAN aux Pays-Bas DAIRYMAN aux Pays-Bas Frans Aarts, Wageningen-UR 15 October 2013 Le secteur laitiers Néerlandais: Une place importante Une production intensive 65% des surfaces agricoles dédiées à la production laitière

Plus en détail

Est-elle bonne à boire?

Est-elle bonne à boire? Environnement et Travail Gestion de l environnement et des aires naturelles L eau de votre puits Est-elle bonne à boire? 1 Cette série de brochures décrit ce que les propriétaires de puits privés peuvent

Plus en détail

Sommaire INTRODUCTION... 2. 1/ Le contexte général de la commune...3. 2/ L état des réseaux...3. 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration...

Sommaire INTRODUCTION... 2. 1/ Le contexte général de la commune...3. 2/ L état des réseaux...3. 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration... 1 Sommaire INTRODUCTION... 2 1/ Le contexte général de la commune...3 2/ L état des réseaux...3 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration...3 4/ Les solutions retenues par la commune...5 CONCLUSION Carte

Plus en détail

Comment concevoir son lit biologique

Comment concevoir son lit biologique santé - sécurité au travail > RISQUE PHYTOSANITAIRE Gestion des effluents phytosanitaires Comment concevoir son lit biologique > Choix du procédé > Méthode de conception > Construction du lit biologique

Plus en détail

M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y

M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y 15 Octobre 1954 BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES GEOPHYSIQUES

Plus en détail

Exemple du SATESE MAGE 42

Exemple du SATESE MAGE 42 LE LAGUNAGE Exemple du SATESE MAGE 42 Rapide état des lieux Perspectives d association avec le procédé Filtre Planté de roseaux LAGUNAGES DU DEPARTEMENT DE LA LOIRE Conception et dimensionnement Principaux

Plus en détail

Révision de la numérotation des règlements

Révision de la numérotation des règlements Révision de la numérotation des règlements Veuillez prendre note qu un ou plusieurs numéros de règlements apparaissant dans ces pages ont été modifiés depuis la publication du présent document. En effet,

Plus en détail

Spécimen de formulaire : Plan de préparation aux situations d urgence de La ferme

Spécimen de formulaire : Plan de préparation aux situations d urgence de La ferme Extrait tiré du Plan de SécuriFerme Canada Spécimen de formulaire : Plan de préparation aux situations d urgence de La ferme Les personnes suivantes sont formées et actualisées dans le travail d intervention

Plus en détail

UNEP /UNESCO /UNCH / ECA

UNEP /UNESCO /UNCH / ECA UNEP /UNESCO /UNCH / ECA URBAN POLLUTION OF SURFICIAL AND GROUNDWATER AQUIFERS VULNERABILITY IN AFRICA Bénin, Guinée, Niger, Mali, Côte d Ivoire, Sénégal, Burkina Faso AQUIFERE SUPERFICIEL ET POLLUTION

Plus en détail

Contexte : Objectif : Expérimentation :

Contexte : Objectif : Expérimentation : Estimation de la valeur fertilisante de digestats issus de la biométhanisation. Résultat de 3 années d expérimentation en culture de maïs (2009 à 2011). (JFr. Oost 1, Marc De Toffoli 2 ) 1 Centre pilote

Plus en détail

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN REPUBLIQUE FRANCAISE - PREFECTURE DE LA DROME A retourner à : DDT/Service Eau Forêt Espaces Naturels 4 place Laënnec BP 1013 26015 VALENCE CEDEX 04.81.66.81.90 CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE

Plus en détail

Les techniques alternatives dans la gestion des eaux pluviales. Jean Yves VIAU Directeur Opérationnel

Les techniques alternatives dans la gestion des eaux pluviales. Jean Yves VIAU Directeur Opérationnel Les techniques alternatives dans la gestion des eaux pluviales Jean Yves VIAU Directeur Opérationnel Plan de présentation Présentation Saint Dizier environnement Les techniques alternatives La maîtrise

Plus en détail

Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013

Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013 Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013 Zones d étude et problématiques Quartiers concernés par l étude 1. Centre ville 2. Schneider Quartier

Plus en détail

Rapport de stage. «Travail préparatoire à l estimation du coût d une bonne qualité des eaux de baignade sur le littoral Aquitain»

Rapport de stage. «Travail préparatoire à l estimation du coût d une bonne qualité des eaux de baignade sur le littoral Aquitain» GRAPE-CEEP Rapport de stage «Travail préparatoire à l estimation du coût d une bonne qualité des eaux de baignade sur le littoral Aquitain» Vallette Jean-Vincent Master II Gestion des Ressources Naturelles

Plus en détail

Cadre stratégique pour l agriculture du Canada Programmes d intendance environnementale

Cadre stratégique pour l agriculture du Canada Programmes d intendance environnementale Agriculture and Agri-Food Canada Agriculture et Agroalimentaire Canada Cadre stratégique pour l agriculture du Canada Programmes d intendance environnementale Les initiatives environnementales Eau Nutriments,

Plus en détail

Quel Sont les 7 couleurs de l arc en ciel?

Quel Sont les 7 couleurs de l arc en ciel? Quel Sont les 7 couleurs de l arc en ciel? Rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet Pourquoi a on défini 7 couleurs pour l arc an ciel A cause de l'analogie entre la lumière et le son, la gamme

Plus en détail

LES EAUX USÉES. L évacuation des eaux usées. Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC.

LES EAUX USÉES. L évacuation des eaux usées. Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC. L évacuation des eaux usées Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC. Les eaux ménagères (EM) : eaux provenant de la cuisine (évier, lave-vaisselle) et de la salle de bains (lavabo, baignoire,

Plus en détail

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Adaptation Aux changements climatiques Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Sommaire Le Le contexte Notion Notion d adaptation Stratégies Stratégies et techniques d adaptation Les Les

Plus en détail

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Introduction INTRODUCTION La mise en décharge, dans le respect de l environnement, de certains types de déchets est un complément important

Plus en détail

Votre installation septique l essentiel à savoir!

Votre installation septique l essentiel à savoir! Votre installation septique l essentiel à savoir! Saviez-vous que... les eaux usées des résidences non raccordées à un réseau d égout doivent être évacuées et traitées par une instal lation septique aussi

Plus en détail

STOCKAGE DES BOUES DE STATIONS D EPURATION URBAINES Bassin Artois Picardie

STOCKAGE DES BOUES DE STATIONS D EPURATION URBAINES Bassin Artois Picardie PREFECTURE REGION NORD PAS DE CALAIS Direction Régionale de l Environnement Nord - Pas de Calais Service Eau, Milieux Aquatiques et Risques Naturels Cellule Réglementation et Gestion Territoriale de l'eau

Plus en détail

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC)

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) GUIDE À L INTENTION DES ORGANISATIONS Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) Pour des paniers de légumes locaux et sains, directement livrés

Plus en détail

«La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE

«La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE P2-f & P4-f - 185/180 - Standard P2-f & P4-f - 170/165 - Compact P2-f & P4-f - 200/195 - Confort MODELE H DH P2f-4f - 185/180 - Standard 340 171 P2f-4f - 170/165 - Compact

Plus en détail

16- Grand lac Shaw Portrait 2006

16- Grand lac Shaw Portrait 2006 Grand lac Shaw 16- Grand lac Shaw Portrait 2006 16.1 Localisation et description physique du Grand lac Shaw : Municipalité St-Narcisse-de- Rimouski Bassin versant (sous-bassin) Tenure Altitude (m) Latitude

Plus en détail

Guide d installation Agrément n 2010-018

Guide d installation Agrément n 2010-018 Filtres EPURFIX COMPACT COCO PEHD 5 et 7E.H. C.P. (Série «Compact») Guide d installation Agrément n 2010-018 Ce GUIDE D INSTALLATION contient l information nécessaire à la préparation et à la réalisation

Plus en détail

PROCÉDURE DE MISE EN FORME DES DONNÉES NÉCESSAIRES À L OUTIL D AIDE À LA GESTION DES MILIEUX LAGUNAIRES EUTROPHISÉS

PROCÉDURE DE MISE EN FORME DES DONNÉES NÉCESSAIRES À L OUTIL D AIDE À LA GESTION DES MILIEUX LAGUNAIRES EUTROPHISÉS PROCÉDURE DE MISE EN FORME DES DONNÉES NÉCESSAIRES À L OUTIL D AIDE À LA GESTION DES MILIEUX LAGUNAIRES EUTROPHISÉS 1 I. OÙ TROUVER LES DONNÉES ET COMMENT LES ACQUÉRIR I. Où trouver les données et comment

Plus en détail

DÉCLARATIONS DU VENDEUR SUR L IMMEUBLE 1 INFORMATIONS GÉNÉRALES VENDEUR 2 / PAR VENDEUR 1 / PAR

DÉCLARATIONS DU VENDEUR SUR L IMMEUBLE 1 INFORMATIONS GÉNÉRALES VENDEUR 2 / PAR VENDEUR 1 / PAR DÉCLARATIONS DU SUR L IMMEUBLE 1 / PAR 2 / PAR nom, adresse, téléphone et courriel du vendeur 1 nom, adresse, téléphone et courriel du vendeur 2 ci-dessous collectivement nommés «vendeur» Ce formulaire

Plus en détail

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l

Plus en détail

Pour améliorer la qualité Objectif esthétique pour l eau potable 1 mg/l

Pour améliorer la qualité Objectif esthétique pour l eau potable 1 mg/l Dans une goutte d eau Cuivre Le cuivre (Cu) est présent à l état naturel dans la roche, le sol, les plantes, les animaux, l eau, les sédiments et l air. Le cuivre est souvent présent sous forme de minéraux,

Plus en détail

Mon installation d assainissement non collectif PRÉSERVER LA RESSOURCE EN EAU ET RESPECTER LES MILIEUX AQUATIQUES. Guide.

Mon installation d assainissement non collectif PRÉSERVER LA RESSOURCE EN EAU ET RESPECTER LES MILIEUX AQUATIQUES. Guide. Mon installation d assainissement non collectif PRÉSERVER LA RESSOURCE EN EAU ET RESPECTER LES MILIEUX AQUATIQUES Guide d entretien Aillevans - Athesans Etroitefontaine - Autrey Le Vay - Beveuge - Bonnal

Plus en détail

SERRICULTURE MARAÎCHÈRE BIOLOGIQUE QUE SE PASSE-T-IL DANS LE SOL? Par : ANDRÉ CARRIER, agronome LE SOL IDÉAL?! Les livres de pédologie parlent souvent en ces termes : 45% de matières minérales; 5% de matière

Plus en détail

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose Le bac à graisses Schéma de principe Lorsqu on a une longueur de canalisation importante entre la sortie des eaux de cuisine et la fosse septique toutes eaux, il est fortement conseillé d intercaler un

Plus en détail

Enjeux de la sécurisation durable d anciennes décharges en Alsace par la chimie bâloise

Enjeux de la sécurisation durable d anciennes décharges en Alsace par la chimie bâloise Enjeux de la sécurisation durable d anciennes décharges en Alsace par la chimie bâloise Journées d échanges franco-suisses sur la gestion des sites et sols pollués 14 15 juin 2012 Hans-Jürg Reinhart Carine

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE SUR LA FERTILISATION DE LA PASTEQUE

FICHE TECHNIQUE SUR LA FERTILISATION DE LA PASTEQUE FICHE TECHNIQUE SUR LA FERTILISATION DE LA PASTEQUE 2 I- JUSTIFICATION La consommation de la pastèque est en nette expansion en réponse à une forte demande nationale et régionale ; Cependant la production

Plus en détail

MINISTERE DE LA REGION WALLONNE

MINISTERE DE LA REGION WALLONNE MINISTERE DE LA REGION WALLONNE Direction générale des Ressources naturelles et de l Environnement Direction générale de l Aménagement du Territoire, du Logement et du Patrimoine Décret du 11 mars 1999

Plus en détail

Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul

Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul Colloque sur la pomme de terre Une production à protéger 13 novembre 2009, Québec Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul Marc F. CLÉMENT., agronome, conseiller

Plus en détail

RÉSUMÉ DES PRINCIPALES RÈGLES CONCERNANT LE RACCORDEMENT D UNE RÉSIDENCE AU NOUVEAU RÉSEAU D AQUEDUC ET D ÉGOUT DU VILLAGE

RÉSUMÉ DES PRINCIPALES RÈGLES CONCERNANT LE RACCORDEMENT D UNE RÉSIDENCE AU NOUVEAU RÉSEAU D AQUEDUC ET D ÉGOUT DU VILLAGE RÉSUMÉ DES PRINCIPALES RÈGLES CONCERNANT LE RACCORDEMENT D UNE RÉSIDENCE AU NOUVEAU RÉSEAU D AQUEDUC ET D ÉGOUT DU VILLAGE Des règles différentes peuvent s appliquer dans le cas d un commerce. Informez-vous

Plus en détail

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008 Fiche Technique Production Peu Développée en Languedoc-Roussillon Filière Maraichage Mais doux Septembre 2008 Rédigée par : Julien GARCIA Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Potentiel

Plus en détail

Lettre de rappel sur HODUFLU

Lettre de rappel sur HODUFLU Département fédéral de l économie, de la formation et de la recherche DEFR Office fédéral de l agriculture Secteur Paiements directs - Programmes Département fédéral de l environnement, des transports,

Plus en détail

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- ALIMENTAIRE AU QUÉBEC RÉSULTATS D UNE CONSULTATION DES ACTEURS DU SECTEUR AGROALIMENTAIRE AU SUJET DE LEUR CONFIANCE ENVERS LEURS PERSPECTIVES FUTURES Préparé pour l Union

Plus en détail

EDUCATION A L ENVIRONNEMENT QUALITE DE L EAU

EDUCATION A L ENVIRONNEMENT QUALITE DE L EAU DOCUMENT D AIDE A LA PREPARATION DE LA CLASSE Plan de Rénovation de l Enseignement des Sciences et de la Technologie A l école au cycle 3. EDUCATION A L ENVIRONNEMENT QUALITE DE L EAU Groupe sciences Isère

Plus en détail

Proposition de règlements d application de la nouvelle Loi sur les eaux souterraines et les puits du Manitoba. Document de travail

Proposition de règlements d application de la nouvelle Loi sur les eaux souterraines et les puits du Manitoba. Document de travail Proposition de règlements d application de la nouvelle Loi sur les eaux souterraines et les puits du Manitoba Document de travail Conservation et Gestion des ressources hydriques Manitoba PROPOSITION DE

Plus en détail

Le séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA

Le séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA Le séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA Séchage du foin en grange Séchage en grange Technique originaire des zones de montagnes Suisse Autriche Jura

Plus en détail

Recommandations pour la surveillance de la température de l eau chaude sanitaire

Recommandations pour la surveillance de la température de l eau chaude sanitaire Délégation territoriale du Val-d Oise Recommandations pour la surveillance de la température de l eau chaude sanitaire Maîtriser la température de l eau chaude sanitaire L exploitant d un réseau d eau

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE SUJET

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE SUJET SESSION 2011 France métropolitaine BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE ÉPREUVE N 2 DU PREMIER GROUPE ÉPREUVE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE Option : Génie des équipements agricoles Durée : 3 heures 30 Matériel(s)

Plus en détail

BLUBOX Système de récupération des eaux de pluie

BLUBOX Système de récupération des eaux de pluie BLUBOX Système de récupération des eaux de pluie La gestion responsable des eaux pluviales : UNE SOLUTION ACTUELLE POUR UN AVENIR DURABLE L eau est une ressource essentielle à toute forme de vie sur Terre.

Plus en détail

Guide d entretien. de votre assainissement non collectif

Guide d entretien. de votre assainissement non collectif juillet 2009 Guide d entretien de votre assainissement non collectif Votre système d assainissement n est pas raccordé au «tout à l égout». Il est dit «non-collectif», «autonome» ou encore «individuel».

Plus en détail

Cadre légal des CLD. Au Canada le développement socioéconomique relève de la juridiction des provinces

Cadre légal des CLD. Au Canada le développement socioéconomique relève de la juridiction des provinces Banque de terres Simon Ouellet Agent de développement rural Un outil pour le développement territorial CLD des Collines-de-l Outaouais Emmanuel Roy Agent de développement écologique Cadre légal des CLD

Plus en détail

GESTION ET VALORISATION DES CENDRES DE CHAUFFERIES BOIS

GESTION ET VALORISATION DES CENDRES DE CHAUFFERIES BOIS GESTION ET VALORISATION DES CENDRES DE CHAUFFERIES BOIS Stockage et Epandage Etude réalisée pour le compte de l ADEME par : SOLAGRO : M. Christian COUTURIER AQUASOL : M. Thierry BRASSET Coordination technique

Plus en détail

ACTION N 1 Réseau d élevages bovins laitiers en Agrobiologie

ACTION N 1 Réseau d élevages bovins laitiers en Agrobiologie ACTION N 1 Réseau d élevages bovins laitiers en Agrobiologie Capacité d adaptation des systèmes en Agriculture Biologique aux épisodes de sécheresse AUTONOMIE ALIMENTAIRE Maître d œuvre : Chambres d Agriculture

Plus en détail

d'une EXTRACTION AVEC RABATTEMENT DE NAPPE

d'une EXTRACTION AVEC RABATTEMENT DE NAPPE ENTREPRISE CHAPELLE S.A. ROUTE DE RIOTTER - LIMAS 69400 - VILLEFRANCHE SUR SAONE /DOCUMENT NON PUBLIC/ PROJET D'IfPLAmTION D'UE GRAVIERE A CRECHES SUR SAOE (71) EXA^EN DE L INCIDENCE SUR DES OUVRAGES DE

Plus en détail

du Cadre de vie Secrétariat Permanent du Conseil National pour l Environnement et le Développement Durable Présenté par: Paul BOMBIRI

du Cadre de vie Secrétariat Permanent du Conseil National pour l Environnement et le Développement Durable Présenté par: Paul BOMBIRI Ministère de l Environnement l et du Cadre de vie Secrétariat Permanent du Conseil National pour l Environnement et le Développement Durable Présenté par: Paul BOMBIRI Expert National Statisticien/Economiste

Plus en détail

Surveillance et Detection des Anomalies. Diagnostic d une digue: rappel méthodologique

Surveillance et Detection des Anomalies. Diagnostic d une digue: rappel méthodologique Surveillance et Detection des Anomalies Diagnostic d une digue: rappel méthodologique issu de l expérience d EDF Jean-Paul BLAIS Service Géologie - Géotechnique EDF 1 La méthodologie utilisée par EDF,

Plus en détail

2.000 Kg DESCRIPTION TECHNIQUE

2.000 Kg DESCRIPTION TECHNIQUE «La solution» 2.000 Kg DESCRIPTION TECHNIQUE SP2-F et SP4-F 295/310 SP2-F et SP4-F 295/310 MODELE H DH SP2/4-F 295 295 163 SP2/4-F 310* 310 163 *Standard Garage avec porte frontale devant parking mécanique

Plus en détail

Applicable à partir de l année d assurance 2014 Assurance récolte Apiculture Section 13,2 - Admissibilité

Applicable à partir de l année d assurance 2014 Assurance récolte Apiculture Section 13,2 - Admissibilité Section 13,2 - Admissibilité Page 1 Les normes générales à toutes les protections d assurance concernant l application des normes d admissibilité se retrouvent à la procédure générale. Cependant, les normes

Plus en détail

4. Verdissement, une PAC plus verte

4. Verdissement, une PAC plus verte 4. Verdissement, une PAC plus verte Aides Couplées JA Verdissement Paiement redistributif DPB Trois obligations à respecter : 1. Diversification des assolements 2. Maintien des prairies permanentes 3.

Plus en détail

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL XXVII e Édition Règlement n o 2014-02 : Règlement sur le développement des toits verts et l agriculture urbaine PRÉSENTATION Présenté par M. Charles Marois, membre du comité exécutif,

Plus en détail

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004 Service de l Eau Potable Année 2004 1 Ville de VENELLES Comptes rendus d activités Techniques et financières du Service de l Eau Potable Destinataire : Monsieur le Maire de la commune de VENELLES (13770)

Plus en détail

Présenté par : Dr Asmae Nouira. Novembre Hanoi -2007. Journées Scientifiques Inter-Réseaux AUF

Présenté par : Dr Asmae Nouira. Novembre Hanoi -2007. Journées Scientifiques Inter-Réseaux AUF Efficacité du semis direct à contrer l érosion hydrique en milieu agricole : mise en évidence à l'aide des techniques de radioéléments, de modélisation et de mesures aux champs (MAROC-CANADA) Présenté

Plus en détail

Moyens de production. Engrais

Moyens de production. Engrais Engrais Moyens de production Lors de la campagne 2012-2013, les tonnages d engrais livrés diminuent de près de 17% en et représentent à peine plus de 1% des livraisons françaises. Cette évolution est principalement

Plus en détail

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES AVANT-PROPOS Le présent document a été réalisé par ASCONIT Consultants, pour le compte du Conseil Général de Haute-Savoie (CG74) dans le cadre du programme 2007-2008 du suivi de la qualité des eaux des

Plus en détail

Classification des pièces. Toutes. Supérieur et de confinement. Intermédiaire, supérieur et de confinement.

Classification des pièces. Toutes. Supérieur et de confinement. Intermédiaire, supérieur et de confinement. Commentaires spécifiques à certains points du formulaire de conformité. Dans la deuxième colonne, les classifications marquées en jaune sont celles pour lesquelles des changements ont été recommandés par

Plus en détail

BÂTIMENTS / TRAVAUX PUBLICS TRANSPORT, SERVICES ET COMMERCE INTERNATIONAL

BÂTIMENTS / TRAVAUX PUBLICS TRANSPORT, SERVICES ET COMMERCE INTERNATIONAL BÂTIMENTS / TRAVAUX PUBLICS TRANSPORT, SERVICES ET COMMERCE INTERNATIONAL A. PRÉSENTATION : BEST ENTREPRISE SARL est une société de droit sénégalais qui intervient dans les Bâtiments/Travaux Publics, le

Plus en détail

3 Guide pour développer un plan national de gestion des déchets de soins médicaux

3 Guide pour développer un plan national de gestion des déchets de soins médicaux 3 Guide pour développer un plan national de gestion des déchets de soins médicaux (111) Cette section présente une liste d actions recommandées qui devraient être mises en place par le gouvernement central

Plus en détail

p. 4-5 p. 6-7 p. 8-9 p. 10-11

p. 4-5 p. 6-7 p. 8-9 p. 10-11 L eau est une ressource essentielle partagée par tous. Elle est indispensable à l équilibre des écosystèmes, au développement durable et à notre survie même. L eau fait partie des préoccupations prioritaires

Plus en détail

CONCEPTION PARTICIPATIVE D UN PROJET COLLECTIF D IRRIGATION LOCALISÉE DANS LE PÉRIMÈTRE DE PMH FOUM EL ANCER (BÉNI MELLAL)

CONCEPTION PARTICIPATIVE D UN PROJET COLLECTIF D IRRIGATION LOCALISÉE DANS LE PÉRIMÈTRE DE PMH FOUM EL ANCER (BÉNI MELLAL) CONCEPTION PARTICIPATIVE D UN PROJET COLLECTIF D IRRIGATION LOCALISÉE DANS LE PÉRIMÈTRE DE PMH FOUM EL ANCER (BÉNI MELLAL) M. KUPER, A. HAMMANI ET B. JAOUADI FIGURE 51 Atelier de restitution du projet

Plus en détail

Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau

Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau ROYAUME DU MAROC Secrétariat d État chargé de l Eau et de l Environnement Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau Mohamed HACHIMI Du 08 au 09/07/2009 à Tunis Gouvernance au niveau des Agences

Plus en détail

DIAGNOSTIC ENVIRONNEMENTAL GLOBAL

DIAGNOSTIC ENVIRONNEMENTAL GLOBAL DIAGNOSTIC ENVIRONNEMENTAL GLOBAL DU BASSIN VERSANT IMMÉDIAT DE LA CHAÎNE DES LACS (MUNICIPALITÉ DU CANTON D ORFORD) RÉALISÉ PAR : LE RAPPEL Et l Association des riverains de la Chaîne des Lacs FÉVRIER

Plus en détail

Terminal d approvisionnement de carburant aéroportuaire à Montréal

Terminal d approvisionnement de carburant aéroportuaire à Montréal Terminal d approvisionnement de carburant aéroportuaire à Montréal Un projet stratégique pour la fiabilité et la sécurité de l approvisionnement de nos aéroports Le 9 juillet 2015 Portes ouvertes 1 Deuxième

Plus en détail

CANALISATIONS A L AIR LIBRE OU DANS LES PASSAGES COUVERTS, OUVERTS SUR L'EXTERIEUR SOMMAIRE

CANALISATIONS A L AIR LIBRE OU DANS LES PASSAGES COUVERTS, OUVERTS SUR L'EXTERIEUR SOMMAIRE CAHIER DES CHARGES AFG CANALISATIONS A L AIR LIBRE OU DANS LES PASSAGES COUVERTS, OUVERTS SUR L'EXTERIEUR RSDG 5 15 décembre 2002 SOMMAIRE 1. - REGLES GENERALES 2 1.1. - Objet du cahier des charges 2 1.2.

Plus en détail

Rapport d activités 2012

Rapport d activités 2012 République de Guinée-Bissau MINISTÈRE DE L AGRICULTURE ET DE LA PECHE Projet d Appui à la Sécurité Alimentaire (PASA) Composant II : Aménagements hydroagricoles (CAHA) Rapport d activités 2012 Élaboré

Plus en détail

Règlement sur la qualité de l eau potable

Règlement sur la qualité de l eau potable Règlement sur la qualité de l eau potable Guide destiné aux établissements touristiques ÉDITION 2012 Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec, 2010 ISBN : 978-2-550-58228-1 (PDF) (2 e édition, 2010)

Plus en détail

Abschlusskonferenz OUI Biomasse / Conférence de clôture OUI Biomasse. www.oui-biomasse.info 1 26.06.2015

Abschlusskonferenz OUI Biomasse / Conférence de clôture OUI Biomasse. www.oui-biomasse.info 1 26.06.2015 Umweltauswirkungen durch Biomassenutzung Etude d impact de l utilisation de la biomasse sur l environnement 26.Juni 2015 / 26 juin 2015 Akademiehotel Karlsruhe Abschlusskonferenz OUI Biomasse / Conférence

Plus en détail

«Silva Cell Investir dans l infrastructure verte»

«Silva Cell Investir dans l infrastructure verte» «Silva Cell Investir dans l infrastructure verte» Silva Cell Module d enracinement pour arbres Application : - Le module Silva Cell crée un espace souterrain permettant l enracinement des arbres en ville.

Plus en détail

Étude sur la caractérisation des marchés publics du Québec. Sommaire exécutif

Étude sur la caractérisation des marchés publics du Québec. Sommaire exécutif Sommaire exécutif 1. Introduction Fondée en 2005, l Association des marchés publics du Québec a pour objectif de faire la promotion des marchés publics du Québec comme moyen alternatif de mise en marché

Plus en détail

Fiche technique n 1 : le logement construction des boxes.

Fiche technique n 1 : le logement construction des boxes. Bâtiments d élevage : Pourquoi? Aspects climatiques : Fiche technique n 1 : le logement construction des boxes. - le porc est sensible aux brusques changements du climat, - surexposition au soleil : déshydratation

Plus en détail

DOUBLE PARK ECO «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE

DOUBLE PARK ECO «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE DOUBLE PARK ECO «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE P2-F et P4-F 185 (Modèle standard) P2-F et P4-F 170 MODELE P2/4-F 170 P2/4-F 185 (Standard) P2/4-F 195 P2-F et P4-F 195 H 325 340 350 DH 156 171 181

Plus en détail

Faire le bon choix: un comparatif des technologies d approvisionnement en eau en milieu rural.

Faire le bon choix: un comparatif des technologies d approvisionnement en eau en milieu rural. Série technique de GWI : qualité des infrastructures. Série technique de GWI : la qualité des infrastructures pour un accès durable à l eau et à l assainissement AFRIQUE DE L OUEST Faire le bon choix:

Plus en détail

25/02/2013. Le SIBV de la Seiche. Commission Professionnelle Agricole (CPA) Réunion n 1 22 février 2013 Piré-sur-Seiche

25/02/2013. Le SIBV de la Seiche. Commission Professionnelle Agricole (CPA) Réunion n 1 22 février 2013 Piré-sur-Seiche Le SIBV de la Seiche Commission Professionnelle Agricole (CPA) Réunion n 1 22 février 2013 Piré-sur-Seiche 1 PROGRAMME D ACTIONS Collectivités Particuliers Gestion des eaux pluviales Actions Industriels,

Plus en détail

INTRODUCTION... 2 CALENDRIER... 3 TRAVAUX DE L ANNEE 2004... 4 BUDGET REALISE 2004... 8 ANNEXES... 10

INTRODUCTION... 2 CALENDRIER... 3 TRAVAUX DE L ANNEE 2004... 4 BUDGET REALISE 2004... 8 ANNEXES... 10 Rapport d avancement des travaux de lla Commiissiion Localle de ll Eau du bassiin du Loiiret ANNÉE 2004 INTRODUCTION... 2 CALENDRIER... 3 TRAVAUX DE L ANNEE 2004... 4 BUDGET REALISE 2004... 8 ANNEXES...

Plus en détail

«Bases de données géoréférencées pour la gestion agricole et environnementale en Roumanie»

«Bases de données géoréférencées pour la gestion agricole et environnementale en Roumanie» «Bases de données géoréférencées pour la gestion agricole et environnementale en Roumanie» Dr. Alexandru BADEA Directeur Applications Spatiales Agence Spatiale Roumaine Tél : +40(0)744506880 alexandru.badea@rosa.ro

Plus en détail

Systèmes de stockage simples à installer et économiques

Systèmes de stockage simples à installer et économiques Systèmes de stockage simples à installer et économiques Parallèlement à l accroissement et à l ampleur des événements pluviométriques, l accélération et l augmentation des débits de pointe accentuent de

Plus en détail

CENTRE DE RECHERCHE EN SCIENCES ANIMALES DE DESCHAMBAULT. Plan HACCP bœuf qualité plus pour les bovins de boucherie

CENTRE DE RECHERCHE EN SCIENCES ANIMALES DE DESCHAMBAULT. Plan HACCP bœuf qualité plus pour les bovins de boucherie CENTRE DE RECHERCHE EN SCIENCES ANIMALES DE DESCHAMBAULT Plan HACCP bœuf qualité plus pour les bovins de boucherie Voici le Programme de salubrité des aliments à la ferme pour le bœuf- Bœuf Qualité Plus-

Plus en détail

RESOLUTION OIV-VITI 469-2012 GUIDE D APPLICATION DU SYSTÈME HACCP (HAZARD ANALYSIS AND CRITICAL CONTROL POINTS) A LA VITICULTURE DE L OIV

RESOLUTION OIV-VITI 469-2012 GUIDE D APPLICATION DU SYSTÈME HACCP (HAZARD ANALYSIS AND CRITICAL CONTROL POINTS) A LA VITICULTURE DE L OIV RESOLUTION OIV-VITI 469-2012 GUIDE D APPLICATION DU SYSTÈME HACCP (HAZARD ANALYSIS AND CRITICAL CONTROL POINTS) A LA VITICULTURE DE L OIV L ASSEMBLÉE GÉNÉRALE, Suivant la proposition de la Commission I

Plus en détail

L eau c est la vie! À l origine était l eau... La planète bleue. Les propriétés de l eau. L homme et l eau. ... et l eau invita la vie.

L eau c est la vie! À l origine était l eau... La planète bleue. Les propriétés de l eau. L homme et l eau. ... et l eau invita la vie. 1 L eau c est la vie! À l origine était l eau... Lors du refroidissement de la terre, qui était une boule de feu à sa création, les nuages qui l entouraient ont déversé leur eau, formant les mers et les

Plus en détail

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier Itinéraire cultural Type de sol et préparation avant semis Le sorgho grain sucrier est relativement peu exigeant par rapport au

Plus en détail

Table des matières... i. Liste des figures...fehler! Textmarke nicht definiert. Liste des tableaux...fehler! Textmarke nicht definiert.

Table des matières... i. Liste des figures...fehler! Textmarke nicht definiert. Liste des tableaux...fehler! Textmarke nicht definiert. Table des matières Table des matières... i Liste des figures...fehler! Textmarke nicht definiert. Liste des tableaux...fehler! Textmarke nicht definiert. Liste des annexes... iv Liste des abréviations

Plus en détail

Depuis 50 ans, nous vous assurons la meilleure couverture.

Depuis 50 ans, nous vous assurons la meilleure couverture. Depuis 50 ans, nous vous assurons la meilleure couverture. TABLE DES MATIÈRES NOTRE PHILOSOPHIE NOTRE MISSION NOTRE MÉTIER NOTRE EXPERTISE 02 03 04 05 CONSTRUCTION TRANSPORT ENTREPRISES DE SERVICES COMMERCE

Plus en détail

Inrap / Les étapes de l archéologie préventive

Inrap / Les étapes de l archéologie préventive Les étapes de l archéologie préventive LE DIAGNOSTIC Lorsque l on aménage un terrain à des fins publiques ou privées (pour construire une route ou un immeuble par exemple), le sol est remanié. Bien avant

Plus en détail

Présentation : A. A. TOSSA

Présentation : A. A. TOSSA LA BANQUE DE DONNEES INTEGREE (BDI) DE LA DIRECTION GENERALE DE L HYDRAULIQUE Un Outil pour la Gestion des ressources en eau Présentation : A. A. TOSSA 1- Le Service de la Banque de Données Intégrée (SBDI)

Plus en détail

Table des matières. Sommaire exécutif... I 1.0 Introduction... 1 2.0 Constats et faits saillants... 2

Table des matières. Sommaire exécutif... I 1.0 Introduction... 1 2.0 Constats et faits saillants... 2 Table des matières Sommaire exécutif... I 1.0 Introduction... 1 2.0 Constats et faits saillants... 2 2.1 Quantités et caractéristiques des produits à valoriser... 2 2.2 Apprentissages des expériences de

Plus en détail

Le chantier compte 4 étapes :

Le chantier compte 4 étapes : 02 Bien mettre en place le 03 béton désactivé La technique du béton désactivé consiste à mettre en valeur les granulats en éliminant la couche superficielle du mortier en surface. Un chantier de béton

Plus en détail

La Réserve de Remplacement

La Réserve de Remplacement La Réserve de Remplacement Guide d utilisation mai 2006 Services familiaux et communautaires Habitation et soutien du revenu Province du Nouveau Brunswick La réserve de remplacement GUIDE D UTILISATION

Plus en détail

Municipalité de la paroisse de Saint-Lazare

Municipalité de la paroisse de Saint-Lazare Municipalité de la paroisse de Saint-Lazare PROVINCE DE QUÉBEC MUNICIPALITÉ DE LA PAROISSE DE SAINT-LAZARE M.R.C. DE VAUDREUIL-SOULANGES RÈGLEMENT NUMÉRO 627 RÈGLEMENT VISANT À INTERDIRE L UTILISATION

Plus en détail

Techniques agronomiques innovantes de la conduite du maïs fourrage

Techniques agronomiques innovantes de la conduite du maïs fourrage Techniques agronomiques innovantes de la conduite du maïs fourrage Romain LEGERE- Arvalis(station de la Jaillière Collaboration Bruno Couilleau-CA44 (Ferme de Derval) Techniques agronomiques innovantes

Plus en détail

4. Résultats et discussion

4. Résultats et discussion 17 4. Résultats et discussion La signification statistique des gains et des pertes bruts annualisés pondérés de superficie forestière et du changement net de superficie forestière a été testée pour les

Plus en détail

Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes

Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes Annexe 3 Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes Cette annexe présente les enjeux environnementaux ayant été définis comme prioritaires en Poitou-Charentes. Une série de cartes

Plus en détail

ANAIS LE LOGICIEL DE GESTION PRÉVISIONNELLE DE L ENTREPRISE AGRICOLE ET RURALE. Laboratoire Informatique de l ENITA de Bordeaux Tél.

ANAIS LE LOGICIEL DE GESTION PRÉVISIONNELLE DE L ENTREPRISE AGRICOLE ET RURALE. Laboratoire Informatique de l ENITA de Bordeaux Tél. LE LOGICIEL DE GESTION PRÉVISIONNELLE DE L ENTREPRISE AGRICOLE ET RURALE Laboratoire Informatique de l ENITA de Bordeaux Tél. 05 57 35 07 95 PHILOSOPHIE DU LOGICIEL - CONCEPTS DE BASE ET MECANISMES 1.

Plus en détail