RAPPORT D ACTIVITES 2013

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1 Service de la consommation et des affaires vétérinaires Inspection des eaux CH 166 Epalinges RAPPORT D ACTIVITES Eau potable de distribution publique Le programme de contrôles analytiques simples des eaux distribuées, l assistance aux communes et distributeurs d eaux lors de contamination de leurs ressources ou de leurs réseaux de distribution et la poursuite de l effort d introduction de l autocontrôle des 289 distributeurs d eau du Canton ont constitué les pôles d activités principaux de l année 213. Ces activités ont été complétées par la validation de projets de construction, respectivement l autorisation d exploitation de nouveaux ouvrages de captage et de traitement d eau, par la surveillance analytique d eaux captées à proximité d objets à risques (anciennes décharges, sites contaminés, etc.) ainsi que par les campagnes de suivi de ressources caractéristiques en eaux souterraines, menées sous contrat dans le cadre du réseau national d observation des eaux (NAQUA). Un temps important a été consacré à répondre à plus d un millier de demandes d informations et d analyses spécifiques de la part de distributeurs, de communes, de bureaux techniques, ainsi que par des citoyens et des medias, inquiets ou curieux au sujet des eaux distribuées. Le portail informatique cantonal et l avènement généralisé du courrier électronique ont considérablement augmenté le nombre de demandes d informations de tous genres. L engagement d un ingénieur inspecteur en cours d année permettra, une fois sa formation assurée, d intensifier l activité de contrôle des installations et des procédures de travail ainsi que l assistance nécessaire aux distributeurs d eau. 1.1 Contrôles analytiques Les eaux potables ont fait l objet de 2'845 analyses microbiologiques (tableau 1), de 1'329 analyses de composition chimique générale (tableau 2) et de 282 analyses de micropolluants chimiques (tableau 3). Le Service des eaux de Lausanne (Eauservice) et le Service intercommunal de gestion de la région Vevey- Montreux (SIGE) ont procédé à de nombreuses analyses bactériologiques et chimiques dans le cadre de leur procédure d autocontrôle. Des analyses ont également été effectuées par des laboratoires privés, mandatés par des distributeurs. Dans ces cas, les résultats d analyses nous sont transmis en copie, contrôlés, puis intégrés aux casiers sanitaires des communes.

2 Analyses microbiologiques Les résultats des analyses microbiologiques effectuées sur nos prélèvements dits de surveillance (un échantillon prélevé par année, sans annonce préalable, dans chacun des 435 réseaux de distribution du canton) permettent de dresser le bilan suivant : la qualité de l eau était bonne ou satisfaisante dans 41 réseaux (92.2 %) elle a donné lieu à des observations pour 8 communes ou fractions de communes (1.8 %) elle était insuffisante (présence de bactéries d origine fécale) et a été contestée dans 26 communes ou fractions de communes (6. %). Les résultats obtenus en 213 ont été péjorés par plusieurs périodes de fortes pluies (notamment au mois d octobre), durant lesquelles de nombreux puits et sources ont été souillés par des eaux de ruissellements. Cette situation nécessite une attention plus soutenue de la part des distributeurs d eau. Des contrôles analytiques périodiques sont organisés et effectués en tant qu assistance dans le cadre de l autocontrôle des distributeurs d eau, ainsi que pour les cas où la qualité hygiénique précaire des eaux impose un suivi régulier. En tout, 159 communes ou services de distribution et 9 sociétés particulières ou industrielles participent à ce programme. L ensemble des analyses et observations effectuées a permis de mettre en évidence de nombreuses contaminations de réseaux de distribution par des bactéries d origine fécale, dont treize qualifiées de significatives. Il a été ainsi nécessaire de prendre les mesures d urgence suivantes: mise hors service de captages à titre temporaire (9 cas) ou définitif (1) désinfection de réservoirs et réseaux communaux (16) information à la population de la nécessité de procéder à la cuisson de l eau avant tout usage alimentaire (2 cas). L occurrence d événements pluvieux de forte intensité a mis en évidence des défauts le plus souvent cachés (manque de capacité ou obstruction des conduites d évacuations de trop-plein, retours d eau intempestifs dans des chambres de captages, ruissellements de surface mal dirigés, etc.). Le manque de respect des zones de protection des sources, un entretien déficient des ouvrages, ainsi qu un contrôle insuffisant des installations de désinfection, sont les causes principales, parfois cumulées, de ce type d alertes. Une transmission lacunaire de savoir-faire lors des changements de responsables ou d employés communaux a été plusieurs fois mise en évidence. Cette situation appelle des changements d organisation. Tableau 1 : Analyses microbiologiques d eaux de distributions publiques ou privées Types d échantillons Conformes Avec remarque Non conformes Sans conclusions (eaux brutes) Distributions publiques Réseau cantonal d observation Sources locales alimentant : - fontaines accessibles au public 1 1 Sources locales ou citernes alimentant : - établissements publics ou collectivités particuliers Divers (eaux non alimentaires, etc.) Totaux Total

3 Analyses de composition chimique Des analyses de composition chimique générale (Tableau 2) ont été effectuées dans le cadre de nos contrôles de surveillance, de l autocontrôle des distributeurs d eau, ainsi qu en réponse à des demandes de bureaux techniques ou de particuliers. Tableau 2 : Analyses chimiques simples d eaux de distributions publiques ou privées Types d échantillons Conformes Avec remarque Non conformes Sans conclusions Distributions publiques Réseau cantonal d observation Sources locales alimentant : - fontaines accessibles au public Sources locales ou citernes alimentant : - établissements publics ou collectivités particuliers Divers (y compris eaux non alimentaires) Totaux Total Teneurs en nitrate Certaines eaux distribuées possèdent encore une teneur trop élevée en nitrate, pouvant présenter un risque d atteinte à la santé (méthémoglobinémie des nourrissons). La teneur en nitrate dépassait la valeur de tolérance de 4 mg/l dans 5 réseaux communaux, représentant globalement 2 35 habitants. Dans 31 autres réseaux, alimentant globalement près de 2' habitants, les teneurs en nitrate, comprises entre 3 et 4 mg/l, sont proches de la valeur de tolérance. Une commune ne disposant pas d autres ressources en eau potable, ni de raccordement sur un réseau voisin, a l obligation de communiquer à ses habitants l interdiction d utiliser l eau du robinet pour la préparation de biberons, en raison du risque de méthémoglobinémie des nourrissons (Bussy-sur-Moudon). En raison d une importante augmentation de la teneur en nitrate, la commune de Bavois doit désormais alimenter son réseau de distribution avec l eau en provenance de l Association régionale d adduction d eau d Echallens et environs. Plusieurs communes ont dû renoncer à l utilisation des sources les plus marquées (Valbroye/Granges-près- Marnand et les Combremonts, Jorat-Menthue/Sottens, Chêne Pâquier) ou procèdent à la recherche de nouvelles ressources (Rovray). Avec le soutien des services cantonaux concernés, plusieurs distributeurs ont procédé à la délimitation de la zone d alimentation préférentielle Z u de leurs sources, dans un but d assainissement et de participation au programme d aides financières de la Confédération. Actuellement, les communes de Morges, Thierrens, Agiez/Bofflens, Bavois, Montilliez (Sugnens), Jorat-Menthue (Peney-le-Jorat et Villars-Tiercelin), Curtilles, Bussy-sur-Moudon, Moudon, Montanaire (Neyruz-sur-Moudon) et Lucens participent au programme fédéral de compensation financière (contrats avec les exploitants agricoles qui ont modifié leurs pratiques dans le but de contribuer à améliorer la qualité des eaux captées). Pour d autres distributeurs, les zones Z u sont en cours de délimitation (Valbroye/Granges-près-Marnand), ou les contrats agricoles doivent encore être établis (Chêne-Pâquier). La situation globale en matière de teneur en nitrate connaît une amélioration progressive dans le Canton, par mise hors service de sources ou modifications de pratiques agricoles. Le soutien cantonal, via la participation aux frais relevant des études hydrogéologiques et agronomiques, permet d encourager les démarches d assainissement. Plusieurs sources ont désormais atteint l objectif de qualité pour eaux potables (moins de 25 mg NO 3 /l).

4 4 A Sugnens, une grande partie du bassin d alimentation des sources a été mise en herbe avec, pour conséquences, une diminution marquée de la teneur en nitrate et une amélioration générale de la qualité de l eau potable alimentant le village (Photo SCAV/Raetz) Teneurs en sulfate Le sulfate est généralement un constituant naturel lié à la présence de roches gypseuses dans le bassin d alimentation des sources. La présence de sulfate peut également être liée à des dépôts de matériaux ou d anciennes décharges. Selon l Organisation Mondiale de la Santé, un effet laxatif peut se faire sentir au dessus de 1 mg/l. Le sulfate peut influencer le goût de l eau et causer la corrosion de tuyauteries. En conséquence, les eaux présentant des teneurs en sulfate supérieures à 25 mg/l doivent être diluées avant leur distribution. Les teneurs mesurées dans les eaux distribuées sont toutes inférieures à 2 mg/l et dans la grande majorité inférieures à 5 mg/l. Les mesures de dilution prises sont efficaces. Teneurs en chlorure Le chlorure peut être d origine naturelle ou provenir de l activité humaine (salage des routes, engrais agricoles, lessivage de dépôts ou décharges). Le chlorure ne présente pas de danger pour la santé, mais constitue un macro indicateur utile pour détecter d éventuels changements d activités anthropiques dans les bassins d alimentation de sources. Des teneurs supérieures à 25 mg/l se traduisent par un goût salé de l eau et sont susceptibles d accélérer la corrosion des conduites. Les teneurs en chlorure mesurées respectent le plus souvent l objectif de qualité de 2 mg/l, caractéristique d eaux non influencées par l activité anthropique. Les valeurs les plus hautes mesurées sont liées au salage des routes en hiver (L Abbaye, 6 mg/l) et à l activité agricole (Daillens, Ependes, Rovray, Bursins). Teneurs en fluorure Le fluorure, constituant géogène de la croûte terrestre, peut être naturellement présent dans les eaux souterraines. La présence de fluorure en faible quantité contribue favorablement à la résistance contre les caries dentaires. L objectif de qualité fixé par le Manuel suisse des denrées alimentaires est de moins de.5 mg/l. Au dessus de 1.5 mg/l, un risque de fluorose (dentaire ou osseuse) est par contre reconnu. Les analyses effectuées montrent la très faible teneur en fluorure des eaux consommées dans le Canton, qui respectent toutes l objectif de qualité précité. A l exception d une valeur mesurée à.36 mg/l (commune de Moiry, résultat confirmé) et l autre à.26 mg/l (commune de Rovray, réseau d Arrissoules), toutes les teneurs en fluorure mesurées sont inférieures à.2 mg/l. Pour la grande majorité des réseaux, la teneur est inférieure à.1 mg/l. Le citoyen vaudois ne peut ainsi pas compter sur l eau de son robinet pour contribuer à la santé de ses dents. Le risque de fluorose liée à la consommation d eau potable est, par contre, exclu.

5 5 Teneurs en bromure Le bromure est considéré comme un macro indicateur de contamination chimique (anciennes décharges, sites contaminés,.) liée à l activité humaine. Les teneurs en bromure mesurées sont toutes très basses, inférieures ou égales à.1 mg/l, limite de détection de la méthode d analyse chromatographique utilisée, à l exception de celle mesurée dans le réseau de La Cure (eau du Lac des Rousses), commune de Saint-Cergue, où elle atteint.2 mg/l. L analyse systématique de l indicateur bromure n a ainsi pas mis en évidence de contamination d eaux distribuées par des déchets anthropiques Analyses de micropolluants Le programme d analyses de composés organiques volatiles (COV) a été poursuivi. Des analyses de composés phytosanitaires et de leurs produits de dégradation ont été effectuées par d autres laboratoires dans le cadre du réseau national d observation des eaux souterraines, NAQUA, sous l égide de la Confédération. Des traceurs d eaux usées d origine anthropique ont également été analysés. Les résultats sont résumés dans le Tableau 3. Tableau 3 : Analyses de micropolluants chimiques dans des eaux de distributions publiques Types de micropolluants Non décelés Décelés, conformes Non conformes Total Produits phytosanitaires et dérivés: - réseau NAQUA VD (ressources) - autres ressources et réseaux de distribution * 6* Composés organiques volatiles (COV): - réseaux de distribution - réseau NAQUA VD (ressources) - autres ressources - suivi de nappes contaminées - échantillons en provenance d autres Services ou cantons (129) Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) - ressources en eau potable - échantillons en provenance d autres Services ou cantons (31) Traceurs d eaux usées - réseau NAQUA VD (ressources) * Totaux (VD) * Analyses effectuées par un laboratoire mandaté par la Confédération (NAQUA) ou par un autre laboratoire. Analyses effectuées pour un Service ou Canton romand partenaire (résultats non considérés dans les totaux). Teneurs en micropolluants d origine phytosanitaire Des analyses de produits phytosanitaires (pesticides) ont été réalisées pour 34 ressources en eaux souterraines faisant partie du réseau national d observation NAQUA (64 échantillons, analysés par le laboratoire cantonal de Bâle-Ville, mandaté par la Confédération, qui prend les frais à sa charge). Le réseau d observation comprend des ressources (puits, sources) choisies pour leur importance ou leur situation

6 6 géologique typique. Près d une centaine de produits phytosanitaires ou de sous-produits provenant de leur dégradation ont été recherchés. Six échantillons d eaux distribuées ont été analysés par les soins du Service de l énergie et de l environnement du Canton de Neuchâtel, partenaire occasionnel. Les résultats enregistrés pour le réseau NAQUA confirment ceux obtenus au cours des années précédentes. Si beaucoup de composés investigués n ont pas été mis en évidence, les produits de dégradation de l herbicide Atrazine, dont l usage est désormais interdit, ont été décelés dans une fraction importante des échantillons prélevés sur le Plateau. Généralement, les composés détectés proviennent d applications déjà anciennes (l atrazine et ses dérivés ne sont que très lentement dégradés dans le milieu naturel) et les valeurs de tolérance légales (moins de.1 microgramme par litre d eau) sont respectées. La présence de Dichloro-2,6-benzamide (DCBA), sous-produit du Dichlobenil, principe actif herbicide utilisé principalement en viticulture et pour les cultures d arbres fruitiers, a également été confirmée dans l eau de plusieurs sources. La tendance paraît correspondre à une diminution de l emploi de cet herbicide. Ces résultats sont en phase avec les constats effectués dans d autres cantons, ainsi qu en Allemagne. La présence, parfois en grandes quantités, des produits de dégradation de l herbicide Chloridazon (Desphényl-Chloridazon, Méthyl-Desphényl-Chloridazon) utilisé dans les cultures de betteraves sucrières est confirmée. Ce constat valable pour l ensemble du Plateau suisse appelle des décisions au niveau des Départements fédéraux concernés. Selon l Office fédéral de la Santé publique, ces métabolites seraient à considérer comme non pertinents en regard de la santé des buveurs d eau. Des mesures de modification des pratiques agricoles sont cependant nécessaires, en application du principe de précaution et afin d éviter de coûteux traitements correctifs. Six puits importants sont concernés dans les plaines de l Orbe et de la Broye. Une démarche de concertation entre parties concernées a été démarrée à Corcelles-près-Payerne, dans le but d améliorer la qualité de l eau du puits de la Vernaz, ressource en eau potable d importance régionale. Une campagne d analyses systématiques de Cyperméthrine, principe actif de nombreux insecticides, a été menée pour la première fois pour les plus importantes ressources en eau potables du Canton. La présence de Cyperméthrine n a pas été décelée dans les cinquante-quatre échantillons analysés. En résumé, parmi les composés phytosanitaires analysés, les dérivés des herbicides triaziniques (famille de l atrazine) et des produits à base de Dichlobenil sont présents dans les eaux de plaines. En zone de cultures de betteraves, la présence de sous-produits de dégradation de l herbicide Chloridazon, parfois en grandes quantités, impose des décisions à l échelle nationale (limitation ou interdiction de l utilisation de l herbicide). Le manque de personnel qualifié et d appareils d analyses adaptés ne permet pas de suivi systématique des composés phytosanitaires et de leurs dérivés dans les eaux distribuées dans le Canton. Seules les ressources en eau suivies dans le cadre du réseau national NAQUA ont été contrôlées jusqu ici. Teneurs en micropolluants organiques d origine anthropique Les composés organiques volatiles (COV) analysés peuvent provenir de la désinfection de l eau, de pollutions liées à des activités industrielles (présentes ou passées), d accidents ou de sites contaminés. Des analyses systématiques de micropolluants organiques synthétiques volatils ont été également menées pour le programme national d observation des eaux souterraines NAQUA (56 échantillons) et pour des ressources en eau suivies dans le cadre de programmes d assainissement ou de surveillance (38). En tout, 94 analyses de composés organiques synthétiques volatiles (COV) ont ainsi été effectuées sur des échantillons d eaux distribuées dans le Canton. 162 analyses concernaient des échantillons provenant de la Direction de l environnement (réseau d observation des eaux souterraines vaudoises non exploitées), des Services industriels de Genève (suivi d une pollution) ou de services cantonaux (Neuchâtel, Genève) dans le cadre d échanges de prestations. La présence de composés chimiques d origine industrielle est décelée dans les eaux captées dans la plaine du Rhône (hydrocarbures et dérivés chlorés), ainsi qu au pied du Jura (solvants chlorés, résultant en général de leur emploi industriel durant les années ). Les ressources concernées sont périodiquement contrôlées, afin de s assurer de la conformité de l eau avec les exigences légales en vigueur.

7 7 Les ressources en eau potable de la région d Ollon, dont le bassin d alimentation comprend les sites industriels de Monthey et le Rhône, sont intensivement contrôlées dans le cadre d un programme d assainissement de sites contaminés. L exploitation du puits des Iles d Amont n 2, mis en service en automne 25, a été interrompue dès le mois d août 26 à titre préventif, la présence de différents composés organiques synthétiques chlorés, ainsi que de résidus de produits phytosanitaires, ayant été mise en évidence, avec une tendance à la hausse en cas de pompage. D importants assainissements sont en cours. Le contrôle systématique des ressources en eau potable de cette région sera poursuivi. Le Méthyl-tert-butyl éther (MTBE), additif de l essence utilisé depuis une vingtaine d années en Europe, en remplacement de dérivés contenant du plomb, paraît en légère augmentation dans une partie des eaux captées en zones de plaines et à proximité d agglomérations. Il est présent en traces dans l eau du lac Léman. Aucune norme n a été fixée à l heure actuelle dans la législation alimentaire suisse ou européenne pour cette substance. L évolution de la situation est suivie avec attention. Une campagne d analyses systématiques d hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) a été menée pour les plus importantes ressources en eau potables du Canton ainsi pour des ressources potentiellement concernées. Les HAP sont des substances cancérigènes présentant un risque potentiel pour la santé humaine. La présence de HAP n a été décelée dans aucun des cinquante-quatre échantillons analysés. Traceurs d eaux usées d origine anthropique Deux campagnes d analyses de traceurs d eaux usées (quatre résidus médicamenteux, un édulcorant, deux produits anticorrosifs) ont été menées pour 35 ressources en eaux souterraines faisant partie du réseau national d observation NAQUA (64 échantillons, analysés par le laboratoire du pool commun avec la DGE, mandaté par la Confédération). Trente sources ou puits sont exempts de traceurs E.U. Dans sept autres cas, la présence d édulcorant Acesulfame, d anticorrosif Benzotriazole et/ou de résidus médicamenteux (essentiellement l antidépresseur Carbamazépine) est décelée, sans toutefois présenter de risque pour la santé, selon les connaissances actuelles. Ces résultats sont cohérents avec la nature géologique des puits concernés, situés en bordure de lacs ou de rivières, exploitant ainsi des aquifères alimentés par des eaux de surface. La filtration naturelle à travers le sous-sol permet de retenir les matières particulaires ainsi que la plupart des microorganismes présents dans les eaux de surface. Les composés de petite taille, dissous, ne sont par contre pas éliminés. Les efforts envisagés dans les décennies à venir pour équiper les stations d épuration des eaux usées d étapes de traitement supplémentaires permettront de réduire en partie l émission de micropolluants dans les eaux superficielles. Suivis de chantiers et de sites pollués L évaluation des anciennes décharges et sites contaminés du canton, effectuée sous la direction de la DGE, avait permis d identifier un certain nombre de ressources en eaux potables potentiellement menacées. Le programme de surveillance analytique des sources présentant un risque de contamination, essentiellement par des métaux lourds et des composés organiques synthétiques, a été poursuivi. Les chantiers susceptibles de présenter un risque de contamination ont également été suivis et les mesures nécessaires prises afin d assurer la qualité des eaux exploitées. Constat concernant l analyse des micropolluants L évolution rapide des techniques analytiques permet désormais la mise en évidence de nombreux micropolluants et contaminants présents dans les eaux de surface et les eaux souterraines. En cas de risque avéré pour la santé publique, des installations spécifiques de traitement d eau devront être mises en place par les distributeurs d eau concernés. A ce jour, le Service de la consommation et des affaires vétérinaires ne dispose pas du personnel, ni des appareillages nécessaires à l analyse de la plupart des micropolluants (pesticides, résidus médicamenteux, perturbateurs endocriniens, etc.) potentiellement présents dans les eaux. Il est nécessaire que le SCAV soit doté de personnel et d appareillages spécialisés pour effectuer son devoir de contrôle, prendre les mesures

8 8 nécessaires à assurer la santé publique et renseigner de manière compétente la population, inquiétée par les nombreuses informations émises et véhiculées de toutes parts. Un poste de chimiste spécialisé(e) et un appareil d analyses adéquat ont été demandés dans le cadre du programme de législature Inspection d ouvrages, contrôle de procédures et mesures exigées Vingt-huit inspections ont été effectuées, respectivement dans le cadre de la mise en service de nouvelles installations, de l approbation des procédures d Autocontrôle de la distribution d eau, de résultats d analyses défavorables et de demandes d intervention de la part de distributeurs ou de particuliers (Tableau 4). Tableau 4 : Inspections d installations de distribution d eau Motifs d inspection Nombre Fin de travaux et autorisations d exploitation 8 Evaluation et approbation des procédures d autocontrôle 1 Alertes, résultats d analyses défavorables 7 Demandes d assistance de distributeurs et évaluations de nouvelles ressources 2 Installations privées ou particulières, demandes d interventions 1 Total 28 Nouveaux ouvrages de production d eau L exploitation de cinq nouveaux ouvrages de captage a été autorisée après inspection en fin de travaux et contrôles analytiques concluants. Un autre captage a pu être remis en service après assainissement de la zone de tir située à proximité. A Vaulion, le nouveau captage de la source Criblet permet de compléter le puits communal et la mise hors service définitive d anciennes sources dont la qualité de l eau était souvent défectueuse (photo SCAV/Raetz).

9 9 L autorisation d exploitation a été donnée pour deux importantes nouvelles usines de traitement d eau (clarification des eaux du Pays d En Haut à Sonzier par Eauservice Lausanne et station de traitement d eau du Lac à Cudrefin, par l Association de distribution d eau de la Broye et du Vully). Toutes deux font appel à la technique moderne d ultrafiltration. La nouvelle station d ultrafiltration de Sonzier (à gauche) assure la limpidité des eaux en provenance du Pays d En Haut distribuées jusqu à Lausanne par Eauservice (photo SCAV/Raetz,) alors que la nouvelle station de traitement d eau du Lac à Cudrefin permet à l Association de distribution d eau de la Broye et du Vully d alimenter des milliers de citoyens, également en été lorsque les campeurs affluent (photo ABV). Mesures correctives exigées Sur la base de résultats d analyse et/ou d inspections, les améliorations et corrections suivantes ont été exigées : abandon de ressources de qualité insuffisante (1) ou mises hors service provisoire de sources (9). délimitation des zones de protection (1) ou d alimentation préférentielle de sources (1 cas, pour réduction des teneurs en nitrate), sécurisation et assainissement d installations à risques (2) travaux d amélioration d installations de captages/groupes de captage (5) réparations de chambres d eaux (2), de réservoirs (3) ou de conduites d adduction (3) mise en place définitive d un traitement de filtration (2), de désinfection (1), de déferrisation () ou amélioration d un traitement de désinfection existant (3) Dossiers d autocontrôle des distributeurs d eau Dix dossiers d autocontrôle de la distribution d eau ont été approuvés et validés, dont huit après inspection des installations correspondantes. Globalement, 195 dossiers ont été approuvés depuis l introduction de l autocontrôle. Une quinzaine de dossiers sont encore en attente de traitement. 1.3 Zones de protection de sources Sept projets de rapports hydrogéologiques pour la protection de sources ont été évalués. Les aspects relatifs à la qualité de l eau et aux mesures protectrices à mettre en place ont été présentés lors de trois séances avec des municipalités concernées, en appui de la Direction générale de l environnement/section Eaux souterraines.

10 1 Deux constats de mise hors service définitive de captages ont été effectués, permettant la suppression des zones de protection légalisées correspondantes. 1.4 Projets et travaux à venir Plusieurs forages prospectifs ou sources actuellement non exploitées ont été évalués par analyses microbiologiques et de composition chimique. Les futurs captages seront appelés à remplacer des ressources déficientes ou à compléter l approvisionnement de populations en augmentation. Sept projets de nouvelles installations de traitement d eau, consécutifs à nos demandes, ont été approuvés. A titre de précaution, l ancienne décharge de Mollard-Parelliet, sur territoire de la Commune de Trélex, sera isolée au moyen d une paroi souterraine (barrage) afin de protéger les sources Arpeys, importante ressource alimentant le réseau de Nyon et environs, contre toute influence potentielle. 1.5 Communications et informations Les communes et associations de distribution d eau ont été soutenues dans leur démarche d information à la population au sujet de la qualité des eaux distribuées, disposition fédérale entrée en vigueur en 25. Les résultats d analyses de dureté et de teneurs en nitrate, systématiquement mesurées dans tous les réseaux de distribution du Canton, sont publiés sur notre site web. Diverses interventions ont été suscitées par des média (journaux, radio, TV) concernant la qualité des eaux, notamment la question des micropolluants, de nouveaux procédés de traitement d eaux et des cas de pollutions. Une conférence sur les bases, avantages et inconvénients du traitement de chloration de l eau a été donnée dans le cadre de la journée technique des Distributeurs d eau romands (DER), réunissant environ deux cent participants à Yverdon-les-Bains, en date du 7 février. Les obligations légales des responsables politiques en matière de qualité et de sécurité des eaux distribuées ont été rappelées à une centaine de participants lors d un séminaire organisé par la Société Suisse de l Industrie du Gaz et des eaux, dans le cadre du Comptoir suisse, à Lausanne, en date du 18 septembre. Un cours consacré aux eaux potables et aux eaux minérales est donné à la Haute Ecole de Santé de Genève, pour sa filière de diététicien(ne)s. Des informations et renseignements concernant les aspects relatifs à la qualité des eaux ont été donnés en réponse à plus d un millier de demandes diverses provenant de distributeurs, communes, entreprises, bureaux techniques, associations diverses, ainsi que du public. La généralisation du courrier électronique et la mise à disposition d informations sur le Portail cantonal de l eau ont décuplé le nombre de demandes relatives à la qualité des eaux au cours de ces dernières années. 1.6 Personnel Un nouvel inspecteur a pu être engagé dès le 1 er juin afin de renforcer l activité de contrôle et d assistance aux communes et associations distributrices d eau potable.

11 Evolution de la qualité des eaux et des équipements de distribution publique La qualité microbiologique des eaux potables de distribution publique a connu une amélioration régulière au cours de la dernière quinzaine d années (figure 1). Les efforts effectués par une fraction importante des distributeurs (notamment par un contrôle accru des zones de protection, l amélioration des ouvrages et l installation de systèmes de traitement d eau mieux adaptés) permettent d améliorer progressivement la qualité et la sécurité de l eau distribuée. Les meilleurs résultats obtenus durant les années sont à mettre en liaison avec les longues périodes de relative sécheresse. La qualité hygiénique des eaux captées dépend en effet beaucoup de l intensité des précipitations. Durant les périodes de forte pluviosité, les ruissellements d eaux de surface causent des souillures de sources et mettent en évidence des défauts d ouvrages ou de gestion des installations. Moins de dix pour cent des réseaux distribuent encore une eau de qualité hygiénique périodiquement insuffisante pouvant, dans les cas les plus défavorables, présenter un risque d atteinte à la santé publique. 1 Bonne qualité Qualité moyenne Qualité insuffisante 9 8 Nombre de réseaux (%) Figure 1 : Evolution de la qualité microbiologique des eaux de distribution publique vaudoises durant la période Les teneurs en nitrate des eaux de distribution publique ont connu une augmentation particulièrement marquée depuis la fin des années 198 jusqu aux années (voir figure 2). L amélioration constante observée depuis 1995 est liée à l introduction de la production agricole intégrée, aux multiples efforts d assainissement entrepris par les autorités, ainsi qu à l abandon de certaines ressources. Dans certains réseaux, la teneur en nitrate est cependant encore excessive et des mesures correctives efficaces restent nécessaires. Près de vingt mille Vaudois sont potentiellement concernés par ce problème (teneurs en nitrate supérieures ou égales à 3 mg/l).

12 12 Teneur en NO3 entre 35 et 4 mg/l Teneur en NO3 supérieure à 4 mg/l 6 Nombre de réseaux de distribution Figure 2 : Evolution de la teneur en nitrate dans les eaux de distribution publique vaudoises durant la période Les ressources en eau potable situées sur le Plateau sont davantage marquées par la présence de micropolluants d origine agricole ou industrielle (composés phytosanitaires et leurs produits de dégradation, produits industriels tels que solvants ou carburants) que celles, généralement épargnées, situées dans les régions du Jura et des Préalpes. Les herbicides présentent un problème particulier pour les eaux souterraines en zones de cultures intensives. Durant la dernière décennie, ils ont conduit à la mise hors service définitive de deux ressources en eau potable, ainsi qu à la mise en place d une installation de traitement technique spécifique. D autres mesures préventives devront être prises en fonction de l évolution des connaissances scientifiques ou de l élargissement des domaines d analyses. Des micropolluants d origine industrielle ou résultant d accidents ont abouti à la suspension d exploitation d un puits (plaine du Rhône), respectivement à la construction d une station de traitement d'eau (Orbe). Le nombre d analyses de micropolluants ou contaminants reste limité par le manque de ressources disponibles (personnel, appareils). Les contrôles sont ainsi restreints aux ressources suivies dans le cadre du réseau national d observation des eaux souterraines (NAQUA) financé par la Confédération. Un suivi plus systématique de l important ensemble de ressources exploitées dans le Canton est nécessaire pour prendre les mesures préventives appropriées et mieux répondre aux demandes croissantes du public, inquiet de la qualité des eaux mises à sa disposition. La capacité d analyse de produits phytosanitaires dans les eaux potables, en particulier, doit être développée. Un poste de chimiste spécialisé(e) et un appareil d analyses adéquat ont été demandés dans le cadre du programme de législature et du budget 214.

13 13 Equipements Les réseaux communaux de distribution publique d eau du canton sont caractérisés par leur extrême diversité en taille, organisation et état d entretien. On peut schématiquement les répartir en 3 groupes de qualité: - les réseaux bien entretenus (de plus en plus gérés avec des moyens modernes tels l informatique, la télégestion, etc.) distribuant des eaux de qualité bien maîtrisée. - les réseaux présentant quelques défauts, dont l élimination, ainsi que l application de la procédure d Autocontrôle prescrite, permettent d améliorer substantiellement la qualité sanitaire de l eau et la sécurité d exploitation. - les réseaux qui n ont pas fait l objet d un entretien régulier dans le passé et qui présentent aujourd hui de grosses lacunes (manque de compétence ou de disponibilité du responsable municipal, zones de protection lacunaires ou non appliquées, captages défectueux, chambres d eau mal conçues, réservoirs en mauvais état, absence du traitement adéquat ou dosage inapproprié de l agent désinfectant, etc.). Dans ces cas, heureusement en diminution, les risques de dégradation impromptue de la qualité de l eau ne peuvent être négligés et imposent des mesures d amélioration, voire le raccordement à des réseaux voisins. A fin 21, ressources (1 694 sources et 165 puits) alimentaient nos réseaux de distribution publique d eau potable. Le cadastre cantonal des ressources recensait encore ressources privées (1 486 sources et 937 puits) utilisées ou non. Depuis le début du XXI e siècle, 29 captages publics d eau potables ont été définitivement abandonnés. Les raisons principales étaient la qualité insuffisante des eaux (2 cas, dont 12 relatifs à la microbiologie et 8 à la composition chimique), l impossibilité d établir des zones de protection efficaces (4), la construction de nouveaux quartiers d habitation (4), de routes (2), de gravière (1), l existence d une ancienne décharge (1) ou la non-conformité des ouvrages (6). Dans plusieurs cas, les défauts étaient cumulés et la faiblesse relative des débits disponibles ne justifiait pas d importants travaux de mise en conformité ou de protection. Plusieurs ressources ont été avantageusement remplacées par de nouveaux captages (14). 2. Eaux minérales Les contrôles effectués trimestriellement, conformément à l ordonnance fédérale sur l eau potable, l eau de source et l eau minérale, auprès du producteur d eau minérale situé sur sol cantonal, ont donné des résultats conformes aux exigences légales pour toutes les bouteilles examinées (32). La procédure de légalisation des zones de protection des différentes ressources est encore en cours.

14 14 3. Eaux de piscines et autres établissements de bains 3.1 Contrôle analytique des eaux de baignade, inspections et mesures correctives 224 échantillons d eaux, provenant de 136 bassins extérieurs et de 173 bassins intérieurs (dont 42 jacuzzi) ont été contrôlés du point de vue bactériologique, dont 1295 par le SCAV, 346 par le Service d assainissement de la Ville de Lausanne et 383 par le SIGE pour l agglomération Vevey/Montreux (Services bénéficiant d une délégation de compétence pour l analyse des eaux de bains situés sur leur territoire communal). Parmi ceux-ci, 1'879 échantillons ont été jugés conformes et 145 (globalement 7.2%) non conformes aux exigences légales. Consécutivement à l introduction d une norme plus sévère, une campagne pilote d analyses de trihalométhanes (sous-produits de réaction des désinfectants chlorés) a été effectuée sur 23 bassins de tous genres. Les teneurs en sous-produits indésirables (chloroforme, etc.) respectent généralement la valeur de tolérance admise. Pour certains bassins, cette valeur est légèrement dépassée et impose un renouvellement plus fréquent de l eau. Les résultats obtenus sont significativement meilleurs que lors de la campagne menée en 212, durant laquelle des anomalies importantes avaient été constatées pour des bassins extérieurs. Un effort d hygiène de la part des baigneurs et un apport d eau fraîche plus important sont les mesures prioritaires à prendre. Septante-sept établissements de bains ont fait l objet d inspections techniques. Selon les résultats d analyses et les observations effectuées sur place, des demandes correctives ont été prononcées dans 15 cas. Six interventions ont abouti à une demande de modifications des installations techniques, jugées non conformes; dans 9 autres cas, des changements de mode de fonctionnement (vidange du bassin plus fréquente, calibration des sondes de mesures, consignes de réglage de dosage d agent floculant ou désinfectant, etc.) ont été exigés. Dans une dizaine de cas, l exploitation de bassins a dû être suspendue jusqu à rétablissement des valeurs de consigne pour les teneurs en chlore désinfectant. L exploitation de 6 nouveaux bassins de bains a été autorisée, après inspections réussies, dans deux cliniques, deux hôtels, une copropriété ainsi qu un sauna public. Quatre installations techniques de traitement d eau ont été mises en conformité. Au Brassus, un nouveau bassin jacuzzi est à disposition des visiteurs de l hôtel (photo SCAV/Dutoit)

15 15 Un étang de baignade artificiellement aménagé (biotope à épuration naturelle), mis en service par un hôtel en 29, a fait l objet d un contrôle analytique régulier, selon les conditions fixées par l Office fédéral de la santé publique. La prise de mesures techniques adéquates en fonction de l évolution de la qualité de l eau a permis de maintenir l exploitation du bassin sans interruption, la qualité hygiénique de l eau ayant été bien maîtrisée. 3.2 Projets et travaux à venir Quatre projets de nouvelles installations de bains (dans un centre sportif, deux fondations de soins et un hôtel) ainsi que trois projets de rénovation/mise en conformité ont été approuvés, parfois après corrections significatives. Enfin, six projets d intention de nouvelles constructions ont fait l objet d un préavis favorable après examen préliminaire dans le cadre de la procédure CAMAC; ces projets devront être développés pour approbation technique avant travaux. Un projet a été refusé pour manquements importants. 3.3 Communications et informations Sept cours consacrés à l hygiène dans les piscines ont été donnés, à chaque fois à une vingtaine de participants, dans le cadre de la formation pour le brevet fédéral d employés d établissements de bains, respectivement pour le permis d utilisation des produits désinfectants, organisés par l Association des piscines romandes et tessinoises. 3.4 Evolution de la qualité des eaux de piscines et autres établissements de bains La qualité hygiénique des eaux des piscines et établissements de bains vaudois est en légère et régulière amélioration durant la dernière décennie (figure 3). Les eaux des pataugeoires ne sont plus analysées depuis 24, ces bassins étant, depuis lors, tous vidangés et nettoyés quotidiennement. 16 Fraction d'échantillons non-conformes (%) Figure 3 : Evolution de la qualité hygiénique de l eau des piscines vaudoises

16 16 D une manière générale, l intensification des contrôles, les efforts d amélioration entrepris, les cours organisés par l Association des piscines romandes et tessinoises, ainsi que les progrès liés à l avancement technologique permettent de globalement compenser les détériorations dues au vieillissement des installations et, parfois, le manque de ressources consacrées à l entretien et à l hygiène. Alors que les eaux des piscines communales, des collèges et de la plupart des immeubles en copropriété sont généralement de bonne qualité hygiénique, la situation est moins favorable pour les hôtels et les centres de fitness. Un effort particulier a été porté à ces établissements, notamment par le biais d inspections lors de résultats analytiques défavorables. L augmentation constatée du nombre d entreprises sans grande expérience offrant des prestations techniques aux détenteurs d installations de bain appelle également une vigilance plus soutenue. D autre part, l avènement des jacuzzi, whirlpools et autres bassins à eau tiède, ainsi que la tendance à répondre au goût du public par l augmentation de la température des eaux de bains, tend également à précariser la sécurité hygiénique des usagers. Dans ces cas, l adaptation des installations de traitement d eau par l adjonction d un dispositif de pré-chloration et d un filtre à charbon actif, est nécessaire pour assurer la qualité de l eau et, également, pour réduire la quantité de chloramines présentes dans l air. Les chloramines sont susceptibles de mettre en danger la santé des employés, voire des baigneurs. Une meilleure éducation des usagers et leur responsabilisation concernant les mesures élémentaires d hygiène (utilisation des douches avant le bain, vêtements appropriés, respect d autrui, etc.) nécessitent des efforts constants de la part des surveillants des établissements de bains.

17 17 4. Eaux de plages 4.1 Contrôle analytique des eaux de plages, inspections et mesures correctives Pour le contrôle de la qualité hygiénique de l eau des 95 plages officielles vaudoises, le SCAV a procédé à l analyse bactériologique de 219 échantillons, le Service d hygiène de la Ville de Lausanne et le SIGE respectivement 31 et 75 analyses. Durant la saison des bains considérée (de mi-mai à mi-septembre), les résultats étaient bons (classe A) ou satisfaisants (classe B) pour 98.2 % des échantillons; ils étaient préoccupants pour 1.8 % des échantillons (classes C ou D). Les figures 4 et 5 illustrent ces résultats. Les résultats sont globalement les plus favorables enregistrés durant les vingt dernières années, suivant l année 212 durant laquelle les résultats avaient été les plus défavorables! L absence de précipitations importantes durant l été passé explique ces résultats favorables, alors que l été 212 avait connu plusieurs périodes de forte pluviosité. Egalement, la présence marquée de salmonelles au cours de l été 212 ne s est pas répétée en Classe A Classe B Classe C Classe D 2 Nombre de cas Lac Léman Lac Neuchâtel Lac de Joux Lac de Morat Autres Figure 4 : Etat sanitaire des plages vaudoises en 213 Classe A Moins de 1 E. coli et de 1 entérocoques intestinaux par 1 ml. Eau de bonne qualité, selon les recommandations de l Office fédéral de la santé publique (OFSP) Classe B Moins de 1 E. coli et de 3 entérocoques intestinaux par 1 ml. Eau de qualité moyenne, selon les recommandations de l OFSP. A surveiller plus fréquemment. Classe C Plus de 1 E.coli et moins de 3 entérocoques ou moins de 1 E.coli et plus de 3 entérocoques par 1 ml. Une atteinte à la santé ne peut être exclue. En cas de confirmation du résultat, baignade déconseillée ou tolérée avec mesures de prudence («éviter d avaler de l eau», «se doucher après la baignade»). Classe D Plus de 1 E.coli et plus de 3 entérocoques par 1 ml. Eau de mauvaise qualité. Une atteinte à la santé est possible. En cas de confirmation du résultat, baignade interdite.

18 18 Plusieurs plages sont sensibles aux apports d eaux usées (déversoirs d orage, systèmes de collection des eaux usées et claires encore en régime unitaire), essentiellement au bord du Léman et du Lac de Neuchâtel. La bonne qualité hygiénique des eaux des lacs de Joux (8 plages contrôlées), Brenet, Morat (3 plages), ainsi que de l étang du Duzillet, à Ollon, mise en évidence durant les années précédentes, a été confirmée. La présence de salmonelles a été mise en évidence à trois reprises seulement, soit le meilleur résultat (suivant le plus défavorable enregistré en 212), en considérant les vingt dernières années. Consécutivement à un important incident technique survenu lors de travaux de réparation de conduites sur territoire de la commune de Chavannes-près-Renens, d importantes quantités d eau usées non traitées se sont écoulées à la rivière Mèbre, puis dans la Baie de Vidy, à Lausanne et Saint-Sulpice. Après examen sur place et à titre de précaution, la pose de plusieurs panneaux d avertissement déconseillant la baignade sur les plages situées dans les cent premiers mètres de part et d autre de l embouchure de la rivière Chamberonne a été exigée dès le 13 juin. En raison de la mauvaise qualité récurrente des eaux de la Chamberonne aboutissant dans la Baie de Vidy, les panneaux déconseillant la baignade ont été maintenus à proximité immédiate de l embouchure de la rivière. Ils complètent le dispositif d information jusqu alors déjà en place sur territoire lausannois. Après une importante pollution de la rivière Mèbre, la baignade a été déconseillée dès le 13 juin dans la Baie de Vidy, à Lausanne. En raison de la mauvaise qualité récurrente des eaux des rivières de l Ouest lausannois, les panneaux d avertissement seront maintenus à l embouchure de la Chamberonne. Dans les conditions existantes (exutoire d une station d épuration déjà ancienne traitant les eaux d environ un tiers des citoyens vaudois, déversoirs d orage rejetant des eaux usées non traitées durant les périodes de forte pluviosité, apports très défavorables de la rivière Chamberonne chroniquement polluée), la qualité hygiénique de l eau de la Baie de Vidy ne peut être garantie. Les échantillonnages et analyses, menés en collaboration avec la DGE, ont confirmé à de multiples reprises les importantes déficiences de qualité hygiénique des rivières Mèbre, Sorge et Chamberonne. L existence de nombreux défauts des réseaux de collection d eaux claires, respectivement d eaux usées, leur sous dimensionnement ainsi que l absence de séparation des eaux claires et des eaux usées dans certains secteurs de leur bassin d alimentation rendent nécessaires d importants travaux correctifs. Un groupe de pilotage et d échange d informations entre les divers services cantonaux et communaux concernés est en place depuis 21. L enjeu est d importance puisque la baie de Vidy attire chaque journée d été des centaines, voire des milliers de baigneurs. Les travaux n avancent cependant que très lentement. Après concertation avec les autorités communales et à titre préventif, la baignade a été provisoirement suspendue à la plage du camping d Avenches dès le 12 août, en raison d un disfonctionnement de la station d épuration et du relarguage consécutif d eaux usées dans le ruisseau de l Eau Noire qui aboutit à proximité de la plage. Les résultats d analyses n ont pas démontré d anomalies et la baignade a pu être autorisée à nouveau dès le 14 août.

19 Communications et informations La qualité usuelle des eaux des plages vaudoises est publiée via notre site web ( et divers medias. Depuis 21, les résultats sont également transmis, via l Office fédéral de l Environnement, à l Agence européenne de l environnement, qui les publie sous forme de cartes «Google» sur Internet. Les résultats et l évaluation de la qualité des eaux des plages lémaniques sont également transmis à la Commission internationale pour la protection des eaux du Léman (CIPEL) qui les inclut dans ses communications. 4.3 Evolution de la qualité des eaux des plages La situation sanitaire des eaux de la plupart des plages vaudoises est globalement satisfaisante, voire bonne (Figure 5). Les périodes de forte pluviosité peuvent cependant correspondre à des dégradations importantes de la qualité hygiénique des eaux. Les plages proches des agglomérations (Lausanne, Montreux, Saint-Prex, Rolle) méritent une attention particulière. 16 Classe C Classe D Salmonelles 14 Nombre de cas détectés (%) Figure 5 : Evolution de la qualité hygiénique des eaux des plages vaudoises Classe C Eau de qualité douteuse, non conforme aux directives de l OFSP Classe D Eau de mauvaise qualité, non conforme aux directives de l OFSP

20 2 Collaborateurs de la section Inspection des eaux Dr Eric Raetz, chef de section, inspecteur cantonal des eaux Mme Valérie Nyffenegger, chimiste HES, 5% Mme Nathalie Gaudard-Paley, technicienne de laboratoire, 5 % M. Claude Pilloud, technicien de laboratoire, 9% (1% dès le ) M. Christian Dutoit, inspecteur des eaux M. François Pilloud, inspecteur des eaux M. Sacha Vurruso, ingénieur HES, inspecteur des eaux (depuis le ) Les analyses microbiologiques sont réalisées par la section Microbiologie du SCAV.

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