CONSEIL DE SAISON : LA PROLIFICITE SE JOUE A LA LUTTE

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1 Au sommaire dans ce numéro Conseil de saison : la prolificité se joue à la lutte Implantation de nouvelles prairies : n attendez pas la veille du semis pour obtenir des semences auprès de vos fournisseurs! Une vitrine «prairie multi-espèces» valorisée par des ovins Identification électronique des agneaux : fin des subventions Report de l obligation d électronisation des cheptels à fin 2014 Evaluer les aptitudes des animaux avec le contrôle de performances Coût de production : repères nationaux 2012 Concilier efficacité du travail et système herbager en élevage ovin en Pays de la Loire Derniers jours pour déposer un dossier prévisionnel aux investissements compris entre et 7000 Maintien des cours français de l agneau Agenda CONSEIL DE SAISON : LA PROLIFICITE SE JOUE A LA LUTTE La réussite à la lutte, et notamment le taux de prolificité, participe grandement à la maîtrise du coût de production en élevage ovin. Bien souvent, au cours de l été, voire en début d automne, l herbe vient à manquer ou connaît un déficit de qualité. Or, bon nombre de brebis sont mises en lutte à cette période et les résultats de prolificité sur ces lots sont parfois décevants, les brebis n exprimant pas leur potentiel du fait des conditions de leur mise en lutte. A cet effet, un rappel de certaines conditions «élémentaires», associé à une plus grande vigilance, peut améliorer les résultats techniques et économiques du troupeau : Eviter de déparasiter pendant les 2 mois qui entourent la lutte, anticiper si besoin ; Soigner les pieds le cas échéant pour éviter les manipulations au cours de la lutte ; Différer la mise au bélier des brebis dont l état corporel est insuffisant (impossible d engager les doigts sous les vertèbres lombaires) ; Respecter un ratio d environ 30 brebis par bélier, et plutôt de 20 brebis par jeune bélier de l année ; Apporter suffisamment d énergie. Concernant ce dernier point, de bonnes conditions de pâturage sont très souvent gage de bons niveaux de prolificité à la misebas. Réserver de bonnes prairies, pâturer des dérobées (colza fourrager, ), implanter rapidement de jeunes prairies qui pourront être pâturées au cours de l automne, si les conditions météorologiques le permettent, sont différents solutions pour obtenir une bonne réponse en termes d ovulation des brebis. A défaut, une complémentation sera nécessaire. Elle sera d autant plus efficace qu elle interviendra précocement. Les 0,3 UFL couramment admis semblent alors constituer un minimum. Laurent FICHET, Chambres d Agriculture Maine-et-Loire et Mayenne

2 IMPLANTATION DE NOUVELLES PRAIRIES : N ATTENDEZ PAS LA VEILLE DU SEMIS POUR OBTENIR DES SEMENCES AUPRES DE VOS FOURNISSEURS Comme indiqué dans le tableau ci-dessous, le choix de(s) l espèce(s) se fait en fonction de : L utilisation de la prairie (part de pâturage et de fauche, mode de conservation) Contraintes de sol et climat (séchant, humide, acide) Durée de vie souhaitée (dérobée pour 6 mois, 2-3 ans, 4 ans et plus) Sol Températures Conduite Pérennité Humide Séchant Acide Fortes Basses Fauche Pâturage RGI 6 à 18 mois RGH 2 à 3 ans RGA 5 ans Dactyle 5 ans et + Fétuque 5 ans et + élevée Fétuque des 5 ans et + prés Fléole des 5 ans et + prés Pâturin des 5 ans et + prés Trèfle violet 2 ans Trèfle 3 ans hybride Sainfoin Trèfle blanc Luzerne Lotier c Adaptation : Bonne Moyenne A éviter 4 ans 5 ans 5 ans 5 ans Source : Produire avec de l herbe, du sol à l animal (Chambres Régionales d Agriculture Bretagne et Pays de la Loire) Mis à part le brome, les semences de prairie sont de très petite taille et entourées de nombreuses enveloppes : il faut donc assurer un bon contact entre la terre et la graine pour humidifier ces enveloppes et faire germer, et semer peu profond pour que la pousse atteigne la lumière avant d avoir épuisé les réserves. Viser un lit de semence régulier, fin et émietté et rouler pour bien rappuyer avec un cultipacker. Il faut pouvoir passer à vélo! Un semoir à céréales bottes relevées convient tout à fait (ne pas semer en ligne limite le salissement). Le semis d automne s effectue dès les premières pluies de mi-août à miseptembre, voire plus tard pour le brome, le RGI ou le RGH. Bénédicte BLIN, Chambres d Agriculture de la Sarthe UNE VITRINE «PRAIRIE MULTI-ESPECES» VALORISEE PAR LES OVINS Dans le cadre d Innov Action, la Chambre d Agriculture de la Vendée a organisé une journée sur le thème de la prairie au GAEC Le Pay, exploitation en agriculture biologique à Saint André Treize Voies (85). Cette journée a permis de présenter une vitrine«prairie multi-espèces» implantée par le GEDA Nord Bocage et le Pôle Bio. L objectif est de comparer les rendements des mélanges et de mesurer leur évolution dans le temps. Les modalités ont été choisies pour répondre à l éventail le plus large possible de conditions pédoclimatiques et d exploitation (fauche ou pâture). Exception faite de cas particuliers (parcelle très sale en prairie sur prairie), on associe graminée(s)et légumineuse(s). L association RGA-TB est l idéal quand les conditions sont idéales. S il existe des contraintes, mieux vaut opter pour une prairie multi espèces. Votre conseiller prairie est là pour vous aider à choisir vos variétés. A noter qu elles sont évaluées sur le site internet Pour une prairie saine pâturée : 20 kg de RGA + 3 kg Trèfle Blanc, ou 13 kg RGA + 4 kg Fétuque élevée + 3 kg Pâturin des prés + 4 kg Trèfle Blanc + 3 kg Trèfle Hybride. Pour une prairie humide fauchée : 4 kg RGA + 9 kg Fétuque élevée + 3 kg Fétuque des prés + 3 kg Fléole + 4 kg Trèfle hybride + 4 kg Lotier corniculé Pour une prairie humide l hiver et séchante l été, pâturée : 7 kg RGA + 9 kg Fétuque élevée + 3 kg Pâturin des prés + 3 kg Trèfle blanc + 3 kg Trèfle hybride + 3 kg Lotier corniculé Chaque modalité de 180m x 12m a été semée au semoir à céréales le 31 août 2011, derrière une association triticalepois. Elle a été irriguée pour faciliter la levée (30 mm début octobre). Bien qu il ait été prévu que chaque mélange soit récolté ou bien pâturé selon ce qui lui convient le mieux, toutes les modalités ont été exploitées de la même façon à cause des conditions météo très humides de Le rendement moyen des 4 récoltes cumulées de l année 2012 est de 9,8t MS/ha (8,9t MS pour les mélanges qui étaient destinés à être récolté en 100%fauche, 10,7t MS pour les mélanges destinés à la pâture). L humidité de la campagne a pénalisé le mélange dactyle + luzerne (mélange à orientation «fauche»): rendement inférieur à la moyenne de 1,8t MS/ha. De plus, le déprimage a affaibli ces 2 espèces en début de saison : le dactyle s est avéré très appétant pour les ovins et a été trop rasé, la luzerne a détesté le piétinement. 2 Moutonnier des Pays de la Loire : le bulletin du réseau d'élevage ovin Juillet 2013 n 53

3 Pour les mélanges à orientation«pâture», les mélanges simples RGA + TB et multi-espèces fétuque des près + fléole + RGA + TB + TH se sont les mieux exprimés. Ces espèces sont très adaptées à des conditions pédoclimatiques non limitantes : fraîches et sol bien pourvu en matière organique. Le RGA et la fétuque des prés ont une installation plus rapide que le dactyle et la fétuque élevée et sont des espèces des terres fraîches. Dès que le RGA-TB bénéficie de conditions climatiques favorables, il donne entière satisfaction. IDENTIFICATION ELECTRONIQUE DES AGNEAUX : FIN DES SUBVENTIONS Attention : les éventuels reliquats départementaux destinés à subventionner la première identification électronique des agneaux ne pourront pas être utilisés après le 31 décembre Ces reliquats pourront aussi être utilisés pour le rebouclage des adultes (cf. ci-dessous). Figure 1 : Rendement t MS/ha des 4 récoltes : 09/03/12 ; 20/06/12 ; 14/09/12 et 02/11/12. Le mélange agriculteur se compose de RGA, fétuque élevée, fétuque des prés, pâturin des prés, 2 trèfles violets et 2 trèfles blancs. Le mélange suisse Fauche comprend de la fétuque rouge, 2 RGA, de la fléole, 2 fétuques des prés, un trèfle violet et 2 trèfles blancs. Le mélange suisse Pâture est composé de 2 RGA, 2 fétuques rouges, de la fléole, 2 pâturins de prés, un trèfle violet et 2 trèfles blancs. 14,0 12,0 tms/ha Récolte cumulée sur l'année 2012 t MS/ha 09/03 t MS/ha 20/06 t MS/ha 14/09 t MS/ha 02/11 0,50 0,50 10,0 8,0 2,4 2,8 0,50 0,50 0,8 0,50 0,50 0,50 1,0 0,6 0,50 0,50 0,6 1,3 1,5 1,0 6,0 4,0 0,50 0,50 0,5 0,3 7,0 7,6 0,50 0,5 5,4 7,6 8,0 8,2 7,7 7,0 8,3 8,1 6,8 7,4 2,0 0,0 0,9 0,8 0,7 0,5 0,4 0,8 1,0 1,0 1,0 1,0 0,6 0,5 Fauche Fauche Fauche Fauche Fauche Pature Pature Pature Pature Pature Pature Pature RGH + TV Dactyle + Dactyle + TV + RGH + Luzerne TB Fétuque Mélange élevée + Suisse RGA + TB + TH Mélange Suisse Luzerne + RGA + TB + TV + Dactyle + Minette + Fléole + RGI + Fétuque élevée + RGA + TB + TH Fétuque des prés + Fléole + RGA + TB + TH RGA + TB RGA + Dactyle + TB nain + TB agressif Mélange Exploitant Sur l ensemble des mélanges, le TV est peu présent voire absent : avec son port dressé il a été fortement pénalisé par le pâturage ras des ovins. Au contraire, le TB s est très bien implanté, avantagé par les conditions de l année et son adaptation au pâturage (port rampant). L absence de certaines espèces semées est expliquée par la vitesse d installation très rapide des ray-grass qui ont été très favorisés par les conditions météo. En effet, fétuque élevée, dactyle, pâturin des près, fléole ont une vitesse d installation lente, mais une bonne pérennité. Leur présence sera à surveiller dans les prochaines années. La minette n est pas une légumineuse compétitive, c est pourquoi on n a pas pu l observer cette année. Après cette 1 ère année d installation des espèces, la 2 ème année de récolte des mélanges multi-espèces pourrait être très différente. Stéphane MIGNE, Chambre d Agriculture de la Vendée REPORT DE L OBLIGATION D ELECTRONISATION DES CHEPTELS A FIN 2014 L obligation d électronisation des cheptels, initialement prévue pour le 1er juillet 2013, a été repoussée au 31 décembre 2014, soit la date limite inscrite dans le règlement européen 21/2004. Cette annonce du ministre de l'agriculture fait suite aux demandes des professionnels qui voient les difficultés d application de l électronisation sur le terrain. Les visites de fin de chantier réalisées par un technicien Ede ne sont plus obligatoires suite au report de l électronisation. Moutonnier des Pays de la Loire : le bulletin du réseau d'élevage ovin Juillet 2013 n 53 3

4 EVALUER LES APTITUDES DES ANIMAUX AVEC LE CONTROLE DE PERFORMANCES Evaluer les aptitudes permet de repérer les animaux les mieux à même de répondre à l objectif d amélioration de la rentabilité des ateliers ovins et des conditions de travail de l éleveur. Quels en sont les avantages? Disposer d un suivi individuel des animaux pour : repérer et réformer les brebis improductives (gain de 62 à 68 en système bergerie) choisir les agnelles de renouvellement ayant le potentiel génétique le mieux adapté au système de l exploitation améliorer le potentiel du troupeau par les accouplements raisonnés surveiller les croissances des agneaux Situer son troupeau par rapport aux élevages de la zone et aux troupeaux de même type génétique Disposer de conseils pour améliorer la productivité, corriger les problèmes, anticiper les risques Participer à la constitution de références nationales pour une race et permettre l utilisation de nouveaux outils de sélection. Est-ce du travail pour l éleveur? L évaluation des aptitudes de reproduction est réalisée sans travail supplémentaire pour l éleveur. Les données du carnet d agnelage sont suffisantes pour réaliser l indexation de la prolificité. De plus, pour les éleveurs équipés, la plupart des logiciels de suivi de troupeau permettent un transfert automatisé des données. L évaluation de la valeur laitière des brebis se fait désormais à partir d une seule pesée sur les agneaux à un âge moyen compris entre 30 et 35 jours. Cette manipulation permet de vérifier et d apprécier l état de santé de chaque agneau et peut être couplée avec une autre intervention. En outre, le protocole officiel prévoit désormais la pesée par l éleveur. Au final, l évaluation des aptitudes à partir du contrôle de performances en ferme et la mise en place de conduites permettant l expression du potentiel des animaux concourent à l amélioration des résultats techniques, des conditions de travail et du revenu des éleveurs avec une augmentation relativement modeste du temps passé. Bien que le pourcentage de brebis contrôlées en ovin allaitant demeure faible par rapport aux autres espèces ou filières, les effectifs 2012 sont en augmentation par rapport à ceux de 2011, tant au niveau national qu au niveau régional. Nb d élevages Nb de brebis % brebis contrôlées Pays de la Loire ,6 Pays de la Loire ,4 France ,7 France ,3 Source : Bilan du Contrôle de performances ovins allaitants campagne 2012 (Institut de l Elevage, INRA, Races de France) Bilan de contrôle de performances ovins allaitants Campagne 2012 Race Nombre de Prolificité PAT 30 brebis agnelées Dont Mâles Femelles Mâles Femelles Total < 19 mois > 19 mois < 19 mois simples simples doubles doubles Bleu du Maine (15%) Charmoise (10%) Ile de France (10%) Mouton Charollais (17%) Mouton Vendéen (17%) Romane (17%) Rouge de l Ouest (16%) Solognote (10%) / / / / Suffolk (12%) Texel (6%) Source : Bilan du Contrôle de performances ovins allaitants élevages OS - campagne 2012 (Institut de l Elevage, INRA, Races de France) Laurent FICHET, Chambres d Agriculture Maine-et-Loire et Mayenne 4 Moutonnier des Pays de la Loire : le bulletin du réseau d'élevage ovin Juillet 2013 n 53

5 COUT DE PRODUCTION : REPERES NATIONAUX 2012 CONCILIER EFFICACITE DU TRAVAIL ET SYSTEME HERBAGER EN ELEVAGE OVIN EN PAYS-DE-LA-LOIRE L année 2012 a encore connu une nette inflation sur les principaux intrants des élevages ovins : +8,3% sur les aliments ovins, +14,5% sur les engrais, +14,7% sur l énergie (IPAMPA Ovin viande : source INSEE, traitement Institut de l Elevage). Ces tensions persistantes sur les marchés des matières premières incitent à un contrôle renforcé des coûts de production, notamment du coût nourri-logé. Le coût nourri-logé comprend en effet les postes les plus sensibles aux prix des matières premières, et il présente des marges de progrès à court terme en fonction des choix techniques effectués en matière de conduite de l alimentation. L actualisation en conjoncture 2012 des résultats 2011 des fermes de références permet d établir des premiers repères : en système intensif («fourrager») comme plus extensif «herbager»), 40% des élevages sont à moins de 5,7 /kg de carcasse de coût nourri-logé (2 ème quintile, tris indépendants sur chaque poste). Repères nationaux Coût de production : Objectifs 2012 ( /kg de carcasse) Fourragers Herbagers Coût de production total 10,1 11,1 dont Coût nourri-logé 5,7 5,7 dont Coût du travail 2,1 2,7 dont Frais d'élevage et divers 1,9 2,1 Prix de revient * 6,7 6,1 (* le prix de revient correspond au coût de production total moins les aides et autres produits (réformes, laines, etc.) : il est directement comparable au prix de vente des agneaux) Source : Réseaux d Elevage Pour toute information sur la méthode de calcul du coût de production, ou pour bénéficier d un appui technique orienté sur sa maîtrise, contactez le technicien de votre Organisation de Producteurs ou Chambre d Agriculture. Les repères 2012 sont disponibles sur le site de l Institut de l Elevage Vincent BELLET, Institut de l Elevage Dans les Pays de la Loire, l élevage ovin est de plus en plus conduit en bergerie. Cette évolution est liée à la volonté d étaler les ventes, mais aussi de s affranchir au maximum des sécheresses et de mieux gérer le travail en profitant des investissements réalisés dans les bâtiments. L étude réalisée par le Réseau Ovin des Pays de la Loire montre toutefois que des systèmes encore très «pâturants» peuvent obtenir une bonne efficacité du travail. En effet, qu il s agisse des temps de travail d astreinte ou de saison, ou encore du temps disponible pour effectuer les autres tâches et prendre des congés, les résultats des 21 élevages enquêtés sont dans l ensemble tout à fait satisfaisants, lorsqu on les compare à des moyennes nationales, tous systèmes confondus. Travail d astreinte par brebis selon la taille du troupeau heures TA/brebis L outil de production joue un grand rôle dans l efficacité du travail : structure du parcellaire, fonctionnalité des bâtiments et équipements de contention, mais les options prises en matière de conduite du système ont également leur part. Ainsi multiplier les périodes d agnelage, ou les laisser durer trop longtemps, aboutit automatiquement à augmenter le temps de travail d astreinte : on ne passe pas autant de temps pour un lot de 100 mises bas que pour deux lots de 50. La taille du troupeau par unité de main-d œuvre consacrée à l atelier ovin (UMOO), rapportée au nombre de semaines d agnelage est un bon critère d appréciation de l étalement des agnelages et de son impact sur le temps de travail. L étalement des agnelages se répercute sur le temps total consacré au travail d astreinte Effectif de brebis par UMOO rapporté au nombre de semaines d'agnelage Nombre d élevages Travail d'astreinte en heures par brebis et par an < 20 brebis 5 4,4 heures 20 à 30 brebis 8 4,2 heures > 30 brebis 8 3,5 heures Vincent BELLET, Institut de l Elevage Moutonnier des Pays de la Loire : le bulletin du réseau d'élevage ovin Juillet 2013 n < 350 brebis 350 à 550 brebis > 550 brebis Réseau herbager Pays de la Loire France (enquête 2009, 137 élevages ovins)

6 DERNIERS JOURS POUR DEPOSER UN DOSSIER PREVISIONNEL AUX INVESTISSEMENTS COMPRIS ENTRE ET Vous souhaitez réaliser quelques aménagements ou achetez du matériel neuf en vue d améliorer vos conditions de travail? Selon certaines conditions, des soutiens financiers peuvent accompagner vos investissements. Dès que votre projet est établi, vous pouvez déposer, avec l aide de votre technicien, une demande de subvention, dans le cadre du Contrat de Projet Etat Région (CPER). Le CPER soutient financièrement les investissements compris entre et L aide s élève à 40 % des coûts, plafonnée à et pour les JA à 50 %, plafonnée à Les investissements éligibles portent sur plusieurs thématiques : ambiance des bergeries, contention, alimentation, amélioration des conditions de travail, sanitaire, traçabilité. Un éleveur peut déposer au maximum deux demandes d aide sur des thématiques d investissements différentes durant le CPER Les dossiers prévisionnels doivent être déposés à France AGRIMER au plus tôt et avant le 15 septembre Contact : le conseiller qui vous apporte un appui technique ovin pour envisager avec lui, les meilleures adaptations de votre atelier. Récapitulatif Dispositif Principales conditions Aides Procédures 2013 Financé par Contact CPER Eleveur détenant ou objectif > 100 brebis et suivi en appui technique et Investissement neuf compris entre et % hors JA plafonnée à % si JA plafonnée à Demande préalable avec devis et diagnostic d orientation de la production ovine avant le 15 septembre 2013 Si accord, réalisation des travaux < 14 mois et envoi du dossier de paiement < 18 mois Etat via France AGRIMER Technicien qui suit l atelier ovin en appui technique Le CPER est conclu jusqu au 31 décembre A ce jour, les dispositifs concernant les aides financières des investissements des éleveurs ovins et applicables après le 1 er janvier 2014 ne sont pas définis. Martine CLOTEAU, Filière Ovine du GIE Elevage des Pays de la Loire 6 Moutonnier des Pays de la Loire : le bulletin du réseau d'élevage ovin Juillet 2013 n 53

7 Moutonnier des Pays de la Loire : le bulletin du réseau d'élevage ovin Juillet 2013 n 53 7

8 MAINTIEN DES COURS FRANÇAIS DE L AGNEAU Malgré une consommation printanière affectée par des conditions climatiques peu propices à l achat de grillades, les cours français de l agneau se maintiennent à de hauts niveaux, faute d'offre suffisante. Si fin mai, le Prix Moyen Pondéré des régions a entamé sa baisse saisonnière, il est reparti aussitôt à la hausse : début juillet la cotation était de 6,22 /kg de carcasse, soit 7 % au-dessus des prix de La progression de la cotation de Parthenay de l agneau R de 16 à 19 kg est encore plus marquée : 6,57 /kg au 10 juillet, soit 19 % de plus qu en Repli des abattages Le lent démarrage de la pousse de l herbe depuis février semble avoir retardé la finition des animaux. Les effectifs d agneaux abattus en mars et avril ont reculé de 2 % par rapport à 2012, puis de 4 % en mai. Les poids carcasse ont en outre été affectés par les disponibilités fourragères limitées, et la production de viande d agneau s est repliée de 4 % en volume en mars-avril, puis 5 % en mai. Importations au 1 er trimestre : moins nombreuses, mais moins chères Malgré la baisse de la production nationale, les importations françaises de viande ovine ont pâti de la demande morose dans l Hexagone, reculant de 12 % en mars comme en avril. La France a surtout délaissé les viandes congelées, tandis que les importations de viandes fraîches ont mieux résisté : les importations en provenance de Nouvelle-Zélande se sont à nouveau effondrées en mars (- 30 % par rapport à 2012), sans se rétablir en avril (- 14 %). De même, faute de disponibilités dans la péninsule ibérique, les achats de viande espagnole sont en forte baisse ce printemps : 20 % en mars et 25 % en avril. Si les importations de viande d agneau britannique se sont maintenues en mars (+ 1 % / 2012), elles ont reculé de 7 % en avril. Seules les importations irlandaises arrivent à se maintenir. En cumul sur les quatre premiers mois de l année 2013, les importations françaises de viande ovine ont reculé de 8 % par rapport à Si elles ont cependant lourdement pesé sur le marché en début d année (prix en baisse de 14 % sur le premier trimestre), leur impact n a plus été le même ensuite (baisse annuelle de 3 % en avril). 8 AGENDA Consommation morose mais prix au détail toujours élevés La stagnation du pouvoir d achat des ménages et un climat humide et froid ont pesé lourdement sur la consommation française de viande d agneau, le pic de demande à Pâques s avérant décevant. Selon le panel Kantar, les achats de viande ovine par les ménages au cours de la période allant de mi-mars à mi-avril sont restés inférieurs de près de 10 % à leur niveau de 2012, pour se rapprocher du niveau de 2012 au cours de la période suivante (- 1,6 %). Si les volumes écoulés par les GMS et la boucherie de détail suivent la même tendance à la baisse, les prix pratiqués dans ces deux circuits ont évolué en sens inverse : léger recul par rapport à 2012 en GMS (- 0,5 %, à 11,20 /kg), mais hausse de plus de 5% en boucherie, à 17,10 /kg. Cette hausse s est poursuivie de mi-avril à mi-mai : + 1,4 % de plus qu en Sources : Tendances n 236 et 237 (juin et juillet 2013) Gilles CLENET, Chambre d Agriculture de Loire-Atlantique Samedi 17 et Dimanche 18 Août 2013: 29 ème Fête de l Agriculture à Longeville sur Mer au lieu-dit «La Raisinière». Pôle ovin de 100 m² avec une présentation de races ovines, démonstration de tonte et de chiens de troupeaux Samedi 31 aout, dimanche 1 er septembre : fête de l agriculture à NOZAY, lieu-dit : Grandjouan 31 août et 1 er septembre : Festival de la Terre à Mozé sur Louet (49) et Comice de Candé (49) Mardi 3 au Jeudi 5 septembre : Tech Ovin à Bellac (87) Du 6 au 8 septembre : Festi Elevage à Chemillé (49) 10 au 13 septembre : Space à Rennes (35) Mercredi 20 au Vendredi 22 Novembre 2013 : Tech Elevage est le 1 er salon professionnel de l élevage «aux Oudairies» à la Roche Sur Yon avec 18 conférences thématiques sur l élevage, des concours et présentation de races en bovins viande, laitier, caprins et ovins, des démonstrations d innovations technologiques sur ring. Jeudi 21 Novembre 2013 : La 8ème finale régionale des Ovinpiades des jeunes bergers «aux Oudairies» à la Roche Sur Yon Prix en /kg de carcasse Cotation Parthenay R kg

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