Médicaments de la goutte et des hyperuricémies UE Appareil Locomoteur 2013/2014

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Médicaments de la goutte et des hyperuricémies UE Appareil Locomoteur 2013/2014"

Transcription

1 Médicaments de la goutte et des hyperuricémies UE Appareil Locomoteur 2013/2014 Dr. Youssef Bennis Service de Pharmacologie Clinique CHU d Amiens

2 Physiopathologie de la goutte et cibles thérapeutiques

3 Physiopathologie de la goutte Définition : La goutte résulte de la précipitation d acide urique en microcristaux d urate monosodiques dans les tissus et de la réaction inflammatoire associée. Humain = seul mammifère capable de développer une goutte car absence d uricase (enzyme capable de métaboliser l acide urique en allantoïne soluble) Hyperuricémie chronique nécessaire au développement de la goutte mais non suffisante. L acide urique est un acide faible (pka 5,8) présent sous forme d urate, la forme ionisée, à ph physiologique. Solubilité des microcristaux d urate monosodiques : < 68 mg/l (420 µmol/l), dépend du ph, température, hydratation des tissus et concentration en cations. Attention, proche des taux sériques normaux! Uricémie = équilibre entre apport diététique, synthèse et excrétion.

4 Importance clinique de l uricémie (360 µm) (480 µm) Beaulieu P & Lambert C. Précis de Pharmacologie. PUM 2010

5 Métabolisme des bases puriques van den Berghe et al. Inborn Metabolic Diseases. Springer. 2006;part VIII, pp Biosynthetic Pathway = «de novo synthesis» Salvage pathway (10, 11, 12, 13) Catabolic pathway

6 Equilibre entre apport diététique, synthèse et excrétion 2/3 1/3 Beaulieu P & Lambert C. Précis de Pharmacologie. PUM 2010 Rock KL et al. Nat. Rev. Rheumatol. 2013;9:13 23

7 Apports diététiques Valeix N. & Guillot X. Actual. Pharm. 2013;52(524):26-29

8 Synthèse et excrétion Beaulieu P & Lambert C. Précis de Pharmacologie. PUM 2010

9 Mécanisme inflammatoire de la goutte : activation de l inflammasome Toll-like receptor 2/4 Martinon F er al. Nature 2006;440: Inflammation «Inflammasome»

10 Mécanismes de maturation de l IL-1β La NALP (NLRP3 ou cryopyrine) appartient à la famille des NOD-like receptors impliqués dans la détection intracellulaire de produits microbiens et la défense immunitaire innée. Inflammasome impliqué dans la goutte = complexe protéique associant NALP3, la protéine adaptatrice ASC (apoptosis-associated speck-like protein containing a CARD) et la pro-caspase 1 qui sera clivée en caspase 1 active. Les cristaux d urate monosodique pourraient activer l inflammasome selon plusieurs mécanismes encore mal compris : - Interaction avec la membrane cellulaire et activation de la kinase Syk? - Liaison avec les Toll-like receptor (récepteurs TLR 2 et 4)? - Phagocytose des cristaux avec libération des enzymes lysosomiales telle que la cathepsine B et des radicaux libres dérivés de l oxygène (ROS)? - Activation du récepteur canal P2X7 (Efflux de K+)? La Caspase-1 activée stimule la maturation de l IL-1β qui va être libérée dans le milieu extracellulaire et exercer une action autocrine et/ou paracrine proinflammatoire (activation des cellules endothéliales et recrutement des polynucléaires neutrophiles). Ea HK. Presse Med. 2011; 40:

11 Rôle central de l IL-1β MONOCYTES (exposées aux cristaux d urates de sodium) Martinon F er al. Nature 2006;440: Chen CJ. J Clin Invest. 2006;116(8): SOURIS (injection intrapéritonéale de cristaux d urates de sodium) (MSU 6h)

12 Mais inflammation = phénomène régulé dans le temps Lioté F. Revue du Rhumatisme. 2011;78(3):S122-S128

13 Traitements de la crise de goutte

14 1. La colchicine Présentations commercialisées en France (2013) COLCHICINE OPC 1MG CPR COLCHIMAX CPR (Colchicine 1mg + Opium 12,5mg + Tiemonium 50mg) Pharmacodynamie Alcaloïde extrait de la colchique, poison du fuseau mitotique (isolée en 1820 par Pelletier et Caventou) Pas d action sur le métabolisme ou l excrétion de l acide urique Freine la production d'acide lactique par les leucocytes: diminue la précipitation des cristaux d'urate. Inhibition de la polymérisation des microtubules dans les leucocytes : migration leucocytaire vers les microcristaux d urate phagocytose des microcristaux d'urate activation de l inflammasome et libration d IL-1β Diminution de l expression de certaines molécules d adhésion (leucocytaires et endothéliales) Cronstein BN & Terkeltaub R. Arthritis Res Ther. 2006;8 S1:S3

15 1. La colchicine Pharmacocinétique Résorption digestive rapide Subit un cycle entéro-hépatique (métabolisme hépatique et réabsorption entérique) biodisponibilité tissulaire très variable (24 à 88%). Métabolisation par le cytochrome CYP3A4 (foie, intestin) et efflux par la protéine de transport P-glycoprotéine (nombreux tissus) Distribution tissulaire importante (intestin, foie, reins, rate ) accumulation tissulaire dès que la posologie dépasse 1 mg/j (effets toxiques +++) Elimination fécale ( 16 à 50%) et urinaire (5 à 20%) T1/2 vie plasmatique 20 min, T1/2 tissulaire 10 à 30 heures (mais concentration parfois encore élevée dans les leucocytes après 9 jours ) Rôle des deux principales protéines de métabolisme (CYP3A4) et de transport (P-gp) dans le sort de la colchicine au sein de l organisme après son administration par voie orale. Une fraction de la colchicine n est pas absorbée au niveau intestinal en raison de son efflux par la P-gp exprimée sur la membrane luminale des entérocytes. La fraction absorbée peut-être ensuite métabolisée par les CYP3A4 intestinaux et hépatiques. Le foie peut aussi excréter dans la bile 16 à 50 % de la fraction absorbée par l effet de la P-gp exprimée sur les canalicules biliaires des hépatocytes. La distribution tissulaire de la fraction biodisponible (F : %) peut être limitée par la présence de Pgp comme par exemple au niveau de la barrière hématoencéphalique, qui limite aussi sa capture cérébrale. Enfin la P-gp exprimée au niveau des tubules proximaux du rein facilite son excrétion au niveau urinaire. Clb : clairance biliaire ; Clr : clairance rénale ; F : fraction biodisponible. Niel E & Scherrmann JM. Revue du Rhumatisme. 2006;73(12):

16 1. La colchicine Indications thérapeutiques Traitement symptomatique de l accès aigu de goutte Prophylaxie des accès aigus de goutte chez le goutteux chronique notamment lors de l'instauration du traitement hypo-uricémiant Autres maladies : chondrocalcinose et rhumatisme à hydroxyapatite, maladie de Behcet, maladie périodique (fièvre méditerranéenne familiale). Posologie Symptomatique: 3mg le 1er jour, 2mg les 2e et 3e jours puis 1mg/jour Meilleure tolérance si faibles doses répétées (études AGREE, EULAR ) Prophylactique: 1mg/jour Remarque : réduire la dose de moitié si âge > à 70 ans ou diarrhée Effet Indésirables Surtout digestifs : nausées, vomissements et diarrhées +++ Action antimitotique de la colchicine : neutropénie, leucopénie, azoospermie Éruptions cutanées, prurit Neuropathie périphérique, myopathie réversibles à l arrêt du traitement

17 1. La colchicine Intoxication à la colchicine Dose potentiellement mortelle : 10mg (= 1/2 boite) Dose constamment mortelle : 40mg (= 2 boites ) Diarrhée = Premier signe de surdosage : diminution de posologie ou arrêt (attention poudre d opium dans colchimax= anti-diarrhéique, tiemonium= antispasmodique) Prise en charge réanimatrice pas d antidote Contre-indication Précautions d emploi Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) Insuffisance hépatique sévère Grossesse Valeix N. & Guillot X. Actual. Pharm. 2013;52(524):26-29

18 1. La colchicine Colchicine = attention aux interactions!!!

19 1. La colchicine Thesaurus des EI (07/2013)

20 2. Les anti-inflammatoires Anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) Traitement de première intention chez les anglo-saxons Soulagent et en réduisent le gonflement et la raideur articulaire Aucune action sur les lésions articulaires. L indométacine (100 à 150 mg/24h) et le diclofénac (150 mg/24h), utilisés sur une courte durée (2 à 3 jours), sont les plus prescrits. Peu d études (pas d étude de grande ampleur versus colchicine) Glucocorticoïdes Prednisone/prednisolone orale 30/35mg pendant 3/5 jours : même efficacité que AINS mais moins de troubles digestifs. Infiltration cortisonique de cortivazol (Altim ), APRES ponction évacuatrice du liquide inflammatoire effet antalgique + diagnostic de goutte (mise en évidence de microcristaux d urate de sodium au microscope en lumière polarisée et vérification de l absence de germe dans le liquide de ponction). Pas d étude versus colchicine

21 3. Les anti-il-1 Martinon F. Immunol Rev Jan;233(1):

22 3. Les anti-il-1 Punzi L & So A. Curr Med Res Opin 2013; 29:3 8 Anakinra Antagoniste compétitif de l IL-1 pour le récepteur IL1R1 Déjà commercialisé (Kineret ) dans la Polyarthrite Rhumatoïde En cours d étude dans la goutte entre autres Rilonacept IL-1 Trap (récepteur soluble de l IL-1β) Non commercialisé En cours d étude dans la goutte entre autres Canakinumab Anticorps monoclonal humanisé anti-il-1β AMM européenne 18/02/2013

23 3. Les anti-il-1 Canakinumab Présentation commercialisée en France : ILARIS 150MG PDR ET SOL INJ Initialement indiqué dans les «syndromes périodiques associés à la cryopyrine (CAPS)» (maladies rares impliquant une mutation du gène NLRP3 codant pour la NALP3 (=cryopyrine) et aboutissant à une hyperactivité de l inflammasome et une production excessive d IL-1β) Egalement indiqué depuis février 2013 dans le «Traitement symptomatique des patients adultes présentant des crises fréquentes d'arthrite goutteuse (au moins 3 crises au cours des 12 mois précédents) chez qui les AINS et la colchicine sont contre-indiqués, mal tolérés ou n'entrainent pas de réponse suffisante et chez qui des cures répétées de corticoïdes ne sont pas appropriées Etude clinique dans la goutte canakinumab versus triamcinolone (corticoïde) : diminution significative de la douleur lors des crises et réduction du nombre de crises. Mais 2x plus d effets indésirables graves (notamment infections). Pharmacocinétique : Pic de concentration sérique (Cmax) atteint environ 7j après 1 injection sous-cutanée de 150 mg. Augmentation de la clairance en fonction du poids. T1/2 = 26 jours Posologie : 150mg SC le plus tôt possible si crise maximum 1x /12 semaines Prix: 11945,98 euros TTC pour 1 injection non pris en charge par l assurance maladie (dans la goutte, nov 2013).

24 Traitements des hyperuricémies

25 Traitements des Hyperuricémies En première intention: Règles hygiéno-diététiques : perte de poids (si IMC>30 alors -10Kg = -20% d uricémie), bonne hydratation, réduction des aliments riches en purines et urates. Instauration du traitement pharmacologique : Après une 2 e crise de goutte, en présence de tophus dans les tissus mous ou osseux (visibles sur la radiographie), ou d une arthropathie uratique, ou s il y a atteinte rénale (lithiase ou néphropathie urique). Dès la 1 ère crise chez le patient greffé rénal sous ciclosporine car risque de récidive +++ En prévention d un syndrome de lyse tumorale induit par la chimiothérapie d une forte masse néoplasique Traitement instauré à vie : remontée de l uricémie si arrêt et récidives des crises Catégories d hypo-uricémiants : Inhibiteurs de la synthèse d acide urique : allopurinol, febuxostat Uricosuriques: probenecide, benzbromarone (ATU), fenofibrate et losartan (hors AMM), lesinurad = RDEA594 (essai clinique) Uricolytiques : rasburicase, pegloticase (pas encore d AMM en France)

26 Inhibiteurs de la synthèse d acide urique 1. L Allopurinol Présentations commercialisées en France (2013) : ZYLORIC CP 100MG, 200MG, 300MG et génériques Pharmacodynamie: Inhibiteur compétitif à faible dose de la xanthine oxydase Métabolisé en oxypurinol lui-même un inhibiteur non compétitif de la xanthine oxydase Pharmacocinétique: - Absorption rapide - Effet de 1 er passage hépatique: métabolisation en oxypuyrinol - T1/2 = 1h (allopurinol) et 20h (oxypurinol) (action observée après 2 à 3 jours - Elimination rénale

27 Inhibiteurs de la synthèse d acide urique 1. L Allopurinol Indications: Hyperuricémies symptomatiques primitives ou secondaires (néphropathies, hémopathies ) Traitement de fond de la goutte Traitement et prévention de la lithiase urique Posologie: Débuter à 100mg/j puis augmentée par paliers de 2 à 4 semaines jusqu à la dose minimale efficace pour objectif uratémie < 360µM) Adaptation à la fonction rénale indispensable Dubost JJ et al. Rev Med Interne Dec;32(12):751-7

28 Inhibiteurs de la synthèse d acide urique 1. L Allopurinol Effets indésirables: Musculo-squelettiques : à l initiation ou à l arrêt, peut déclencher une crise de goutte aiguë en faisant varier les taux d acide urique (nécessité de poursuivre la colchicine à fiable dose lors de l instauration de l allopurinol jusqu à obtention de l objectif uratémique) Cutanéo-muqeux : éruptions prurigineuses, papuleuses, érythémateuses, vésiculeuses ou bulleuses jusqu aux éruptions cutanées graves telles que syndrome Lyell ou Stevens-Johnson. Apparition < 1 mois +++ mais parfois après de nombreuses années. Arrêt immédiat et reprise Contre Indiquée. Gastro-intestinaux : hépatotoxicité, diarrhée, nausée Hématologiques : leucopénie, thrombopénie Neurologiques : neuropathie périphérique

29 Inhibiteurs de la synthèse d acide urique 1. L Allopurinol Thesaurus des EI (07/2013)

30 Inhibiteurs de la synthèse d acide urique 2. Le Fébuxostat Présentations commercialisées en France (2013) : ADENURIC 80MG et 120MG CPR Pharmacodynamie: Inhibiteur non compétitif (non purinique) et sélectif de la xanthine oxydase Efficacité clinique sur la diminution de l uricémie rapide, puissante et > à l allopurinol Uricémie moyenne (mg/dl) Uricémie moyenne des études pivots de phase III Placebo Allopurinol 100 à 300mg Febuxostat 80 et 120mg Febuxostat 240mg Pharmacocinétique: Absorbtion rapide (tmax = 1,0-1,5 heures) et élevée (au moins 84 %) Distribution variable (Vd varie de 29 à 75L). Plus faible chez les femmes que chez les hommes ( Cmax et AUC plus élevées pour une même dose répétée) Forte liaison à l albumine plasmatique (99,2%) Forte métabolisation hépatique par glucurono-conjugaison (UDPGT) et oxydation (CYP450) Elimination mixte rénale et hépatique Semaines

31 Inhibiteurs de la synthèse d acide urique 2. Le Fébuxostat Indication: «traitement de l'hyperuricémie chronique chez l adulte dans les cas où un dépôt d'urate s'est déjà produit (incluant des antécédents ou la présence de tophus et/ou d'arthrite goutteuse).» Posologie: 80mg 1x/jour pour objectif uricémie <360µM après 2 semaines de traitement. Augmentation à 120mg 1x/jour si objectif non atteint Pas d adaptation nécessaire si insuffisance rénale ou hépatique légère à modérée ou si patient âgé. Effets Indésirables: Fréquents : Anomalie du bilan hépatique, céphalées, nausées, diarrhées, éruptions cutanées Graves : augmentation du risque d IDM et d AVC? (lien de causalité non établi) Interactions médicamenteuses Possibles avec Inducteurs ou inhibiteurs des cytochromes P450 et UDPG à suivre

32 Uricosuriques 1. Probénécide Présentations commercialisées en France (2013): BENEMIDE 500MG CPR Pharmacodynamie/Pharmacocinétique: Inhibe la réabsorption rénale tubulaire des urates par action enzymatique rapidement réversible du transporteur OAT-4 (réduit aussi l excrétion d autres médicaments organiques acides dont la pénicilline) Augmentation de l uricosurie attention au risque de lithiase urique Agent masquant dans le dopage interdiction pour la pratique sportive Absorption est rapide et complète, métabolisme hépatique (glucuronoconjugaison), Elimination rénale, T1/2 = 4 à 8h. Indications: Traitement de fond de la goutte tophacée ou non en l'absence d'hyperuraturie Hyperuricémie symptomatique primitive ou secondaire sans insuffisance rénale Traitement adjuvant de la pénicillinothérapie Posologie: Débuter 2 semaines après crise de goutte: 1 cp/j pendant 1 semaine associée à la colchicine et une hydratation alcalinisante puis 2 à 3 cp/j Effets Indésirables non spécifiques : céphalées, vertiges, nausées, vomissements, réactions cutanées, anémie Contre-indication absolue avec le Méthotrexate ( méthotrexaténémie)

33 Uricolytiques 1. Rasburicase Présentations commercialisées en France (2013): FASTURTEC 1,5MG et 7,5MG INJ Pharmacodynamie, Pharmacocinétique: Urate oxydase (uricase) recombinante aspergillaire Formation stœchiométrique de H2O2 Hémolyse si déficit en G6PD Après perfusion IV : équilibre de la concentration plasmatique en 2 à 3 jours. Variabilité importante du volume de distribution selon l âge. Elimination principalement par hydrolyse protéique. T1/2 = 19h en moyenne. Indication: «traitement et prophylaxie de l'hyperuricémie aiguë, en vue de prévenir l'insuffisance rénale aiguë, chez les adultes, enfants et adolescents (âgés de 0 à 17 ans) souffrant d'une hémopathie maligne avec masse tumorale élevée et ayant un risque de réduction ou de lyse tumorale rapide lors de l'initiation de la chimiothérapie».

34 Uricolytiques 1. Rasburicase Posologie: Recommandations de la SFCE, en association à une hyperhydratation : Risque de syndrome de lyse tumoral faible : Rasburicase 0,2 mg/kg/j x 1j Risque de syndrome de lyse tumoral élevé : Rasburicase 0,2 mg/kg/j x 5j Effets indésirables Fièvre, nausées, vomissement (fréquents) Réactions allergiques (rasch, bronshospasme, choc anapylactique) Possibilité d anémie hémolytique en cas de déficit en G6PD Contre-Indication Hypersensibilité Déficit en G6PD

Traiter la goutte sans être débordé

Traiter la goutte sans être débordé Fédération des médecins omnipraticiens du Québec Traiter la goutte sans être débordé Hélène Demers et Michel Lapierre Vous voulez traiter et prévenir la goutte? Lisez ce qui suit! Les différentes phases

Plus en détail

Nouvelles données concernant le traitement des crises de goutte aiguës

Nouvelles données concernant le traitement des crises de goutte aiguës Cette version online contient toutes les mises à jour disponibles au sujet de la prise en charge de la goutte, suivies par la Fiche de transparence de juin 2010. Goutte Date de publication jusqu au 1 er

Plus en détail

La goutte ennuyeuse, mais traitable

La goutte ennuyeuse, mais traitable La goutte ennuyeuse, mais traitable Adrian Forster a, Andreas Krebs b a Klinik St. Katharinental, Diessenhofen b Praxis für Rheumatologie, Kloten, und Rheumaklinik, UniversitätsSpital Zürich Quintessence

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie

Plus en détail

Douleurs des mains. Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements. C.Zenklusen septembre 2013

Douleurs des mains. Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements. C.Zenklusen septembre 2013 Douleurs des mains Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements C.Zenklusen septembre 2013 Causes de douleurs aux mains Articulations (origine articulaire) Nerfs (origine nerveuse)

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses?

Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses? Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses? Dr Stéphanie Chhun, Pharmacologue (Hôpital Universitaire Necker Enfants-Malades) Pr Stéphane Mouly, Interniste (Hôpital Lariboisière)

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Nouveaux Anti-thrombotiques. Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1

Nouveaux Anti-thrombotiques. Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1 Nouveaux Anti-thrombotiques Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1 Classification Antithrombines directes o Ximélagatran EXANTA o Désirudine

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

La goutte la maladie des rois

La goutte la maladie des rois La goutte la maladie des rois Tous droits protégés Pharmanetis Sàrl Tout savoir sur la goutte Comment bien gérer sa maladie? Par Van Nguyen et Xavier Gruffat (pharmaciens) Photo: Matthew Cole - Fotolia.com

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 novembre 2009

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 novembre 2009 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 18 novembre 2009 LEDERTREXATE 5 mg, solution injectable B/1 ampoule de 2 ml (Code CIP : 315 012-5) LEDERTREXATE 25 mg, solution injectable B/1 ampoule de 1 ml (Code CIP

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046 et CIC 9301 INSERM-CHRU, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT. Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl par comprimé enrobé.

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT. Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl par comprimé enrobé. RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT 1. Dé nomination du mé dicame nt Bisolax 5 mg comprimés enrobés. 2. Composition qualitative e t quantitative Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

Médecine Physique Prévention de la maladie thrombo-embolique veineuse. Pr Philippe NGUYEN Vendredi 17 Décembre 2010

Médecine Physique Prévention de la maladie thrombo-embolique veineuse. Pr Philippe NGUYEN Vendredi 17 Décembre 2010 Médecine Physique Prévention de la maladie thrombo-embolique veineuse Pr Philippe NGUYEN Vendredi 17 Décembre 2010 Situation clinique : «prévention de la MTEV» Femme, 72 ans, poids = 87 kg, taille = 1,56

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Aspects pratiques du traitement de la MTEV

Aspects pratiques du traitement de la MTEV JFA Aspects pratiques du traitement de la MTEV 1 er février 2013 Isabelle Mahé Hôpital Louis Mourier Médecine Interne APHP, Université Paris 7 Conflits d intérêt Conseil en développement Daiichi Sankyo,

Plus en détail

RELPAX. hydrobromure d élétriptan

RELPAX. hydrobromure d élétriptan RELPAX hydrobromure d élétriptan * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques * Conclusion * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques *

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021 Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges Membre enseignant chercheur EA 4021 Rhumatisme inflammatoire chronique Prévalence des SA ies en Europe = 1 à 2% Age moy : 26 ans, ratio homme/femme:

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences?

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Emmanuel Andrès Service de Médecine Interne Diabète et Maladies métabolique Clinique Médicale B - CHRU de Strasbourg Remerciements au Professeur

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008 Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas

Plus en détail

I Identification du bénéficiaire (nom, prénom, N d affiliation à l O.A.) : II Eléments à attester par un médecin spécialiste en rhumatologie :

I Identification du bénéficiaire (nom, prénom, N d affiliation à l O.A.) : II Eléments à attester par un médecin spécialiste en rhumatologie : ANNEXE A : Formulaire de première demande Formulaire de première demande de remboursement de la spécialité HUMIRA pour une spondylarthrite axiale sévère sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante

Plus en détail

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Dr A.Lillo-Le Louët, Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) Paris-HEGP Avec avec Dr P.Lainé, CRPV - Angers Préambule Directeur du Centre Régional

Plus en détail

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance juin 2008 Douleur de l adulte Douleur de l adulte Ce qu il faut savoir La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable,

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

RHUMATISMES INFLAMMATOIRES CHRONIQUES DE L ADULTE : diagnostic et prise en charge initiale par le généraliste. DOSSIER DOCUMENTAIRE

RHUMATISMES INFLAMMATOIRES CHRONIQUES DE L ADULTE : diagnostic et prise en charge initiale par le généraliste. DOSSIER DOCUMENTAIRE RHUMATISMES INFLAMMATOIRES CHRONIQUES DE L ADULTE : diagnostic et prise en charge initiale par le généraliste. DOSSIER DOCUMENTAIRE Document établi avec le concours méthodologique de la HAS et conforme

Plus en détail

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

ANDRIANJAFISON Francia

ANDRIANJAFISON Francia ANDRIANJAFISON Francia PLACE DE LA CORTICOTHERAPIE DANS LA PRISE EN CHARGE DES RHUMATISMES INFLAMMATOIRES CHRONIQUES : REALITES ET PERSPECTIVES A ANTANANARIVO Thèse de Doctorat en Médecine 2 UNIVERSITE

Plus en détail

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD Service de Pneumologie Hôpital Beauregard - THIONVILLE 1 Bilan initial Objectifs Bilan de base Traitement pharmacologique Autres traitements pharmacologiques Autres

Plus en détail

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Docteur Antoine MONET Centre d Imagerie Fonctionnelle Clinique Saint Augustin Jeudi 25 Septembre 2008 Un peu d histoire

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

journées chalonnaises de la thrombose

journées chalonnaises de la thrombose Nos connaissances certaines et notre pratique journalière : Les Nouveaux Anticoagulants dans la thromboprophylaxie de la chirurgie prothétique du MI Benoit Cots et Jean Marc Royer le 29/11/12-1 Recommandations

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Dulcolax bisacodyl 5 mg comprimés enrobés (bisacodyl)

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Dulcolax bisacodyl 5 mg comprimés enrobés (bisacodyl) NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Dulcolax bisacodyl 5 mg comprimés enrobés (bisacodyl) Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament. Elle contient des informations importantes

Plus en détail

La polyarthrite rhumatoïde est-elle une maladie courante parmi la patientèle d'un rhumatologue?

La polyarthrite rhumatoïde est-elle une maladie courante parmi la patientèle d'un rhumatologue? Association Française des Polyarthritiques & des Rhumatismes Inflammatoires Chroniques 9, rue de Nemours - 75011 Paris E-mail : afp@nerim.net - www.polyarthrite.org Tél. : 01 400 30 200 - Fax : 01 400

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde 1 ETSL Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde TP 1 GABIN-GAUTHIER 13/11/2009 I. LA MALADIE... 2 II. TECHNIQUES QUALITATIVES... 2 1. PRINCIPE... 2 2. MODE OPERATOIRE... 3 2.1. WRST ou Waaler Rose

Plus en détail

KARDEGIC 75 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose Acétylsalicylate de DL-Lysine

KARDEGIC 75 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose Acétylsalicylate de DL-Lysine KARDEGIC 75 mg, poudre pour solution buvable en sachet-dose Acétylsalicylate de DL-Lysine Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament. Elle contient des informations importantes

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) Édition Conseil du médicament www.cdm.gouv.qc.ca Coordination Anne Fortin, pharmacienne Élaboration Conseil du médicament Fédération

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13 Anatomie Enthésopathies Docteur Emmanuel Hoppé Service de Rhumatologie CHU Angers 18.10.2013 Symphyse pubienne Coxo-fémorales Bursopathies Sacroiliaques 4 tableaux 3 grands cadres Douleur lombofessière

Plus en détail

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux?

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux? La nouvelle convention pharmaceutique offre l opportunité aux pharmaciens d accompagner les patients traités par anticoagulants oraux au long cours afin de prévenir les risques iatrogéniques. Les anticoagulants

Plus en détail

Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens

Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens Pharmacologie Clinique des Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens Effets indésirables Aude FERRAN Plan Toxicité digestive Ulcères» Physiopathologie : effets locaux et systémiques» Cas du cheval Augmentation

Plus en détail

TRAITEMENT DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE

TRAITEMENT DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE TRAITEMENT DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE RÉVOLUTION DES PRINCIPES DE TRAITEMENT Mise à disposition de nouvelles molécules Traitements de fond classiques ( Méthotrexate, Salazopyrine ) : plus efficaces

Plus en détail

Les NOACs en situation de crise

Les NOACs en situation de crise Les NOACs en situation de crise Vanderhofstadt Quentin Stagiaire en médecine interne (CHHF) Février 2013 Supervision : Dr Guillen 1 Les NOACs en situation de crise Pourquoi un staff à ce sujet R/ de plus

Plus en détail

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Pathologies inflammatoires et connectivites Pathologies dégénératives Exclusion du métabolisme phosphocalcique et des marqueurs du remodelage osseux

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

Professeur Diane GODIN-RIBUOT

Professeur Diane GODIN-RIBUOT UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 5 : Mesure de la fonction rénale : la clairance rénale Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés. Bisacodyl

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés. Bisacodyl NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Bisolax 5 mg comprimés enrobés Bisacodyl Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour

Plus en détail

Humira Solution pour injection dans un injecteur prérempli

Humira Solution pour injection dans un injecteur prérempli Humira Solution pour injection dans un injecteur prérempli ABBOTT OEMéd Qu est-ce que Humira et quand doit-il être utilisé? Humira est un médicament qui limite le processus inflammatoire dans le cadre

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes: Point d Information Médicaments à base d ivabradine, de codéine, médicaments contenant du diméthyl fumarate, du mycophénolate mofétil/acide mycophénolique, de l octocog alpha, spécialité Eligard (contenant

Plus en détail

MIGRAINE - TRAITEMENT

MIGRAINE - TRAITEMENT MIGRAINE - TRAITEMENT Restauration d une bonne qualité de vie Adapté à chaque patient Reposant sur trois axes : éviction des facteurs déclenchants traitement de crise traitement prophylactique ANAES 2002

Plus en détail

French Version. Aciclovir Labatec 250 mg (For Intravenous Use Only) 02/2010. Product Information Leaflet for Aciclovir Labatec i.v.

French Version. Aciclovir Labatec 250 mg (For Intravenous Use Only) 02/2010. Product Information Leaflet for Aciclovir Labatec i.v. Product Information Leaflet for Aciclovir Labatec i.v. 250 mg French Version Aciclovir Labatec i.v. Composition Principe actif: Aciclovirum ut Acicloviri natricum (Praeparatio cryodesiccata). Excipients:

Plus en détail

Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette forme rare et sévère d arthrite

Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette forme rare et sévère d arthrite Communiqué de presse Bâle, 18 avril 2011 La FDA homologue Actemra dans le traitement de l arthrite juvénile idiopathique systémique (AJIS) Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Les spondylarthopathies 0.2% de la population en France Arthrites Réactionnelles rares S. Ankylosante

Plus en détail

La Maladie Thrombo-Embolique Veineuse (MTEV) et sa prise en charge médicamenteuse

La Maladie Thrombo-Embolique Veineuse (MTEV) et sa prise en charge médicamenteuse La Société de Pharmacie de Lyon, le 17 novembre 2011 Le risque thrombo-embolique : actualités thérapeutiques et sa prise en charge La Maladie Thrombo-Embolique Veineuse (MTEV) et sa prise en charge médicamenteuse

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC)

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Mécanisme d action Suivi biologique: comment et quand? A.Demulder IRIS-Lab 15/05/2013 1 Anticoagulants «traditionnels»: HNF Parentéral Suivi biologique avec ajustement

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

GRANULOMATOSE SEPTIQUE CHRONIQUE

GRANULOMATOSE SEPTIQUE CHRONIQUE GRANULOMATOSE SEPTIQUE CHRONIQUE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible:

Plus en détail

Utilisation des substrats énergétiques

Utilisation des substrats énergétiques Utilisation des substrats énergétiques Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Les organes et les substrats... 3 I.1 Les substrats énergétiques...

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines

Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines Jean Daniel Lelièvre, Yves Lévy, Pierre Miossec I-Introduction... 2 II-Les interférons... 2 II-1.L interféron... 3 II-1-a.

Plus en détail

Carnet de suivi Lithium

Carnet de suivi Lithium Carnet de suivi Lithium Brochure d information sur les troubles bipolaires et leur traitement par lithium Nom : Ce carnet est important Si vous le trouvez, merci de le faire parvenir à l adresse cidessous

Plus en détail

UTILISATION ET PRECAUTION D EMPLOI DES AINS Professeur Philippe BERTIN, Chef de Service de Rhumatologie, CHU Limoges Octobre 2009

UTILISATION ET PRECAUTION D EMPLOI DES AINS Professeur Philippe BERTIN, Chef de Service de Rhumatologie, CHU Limoges Octobre 2009 UTILISATION ET PRECAUTION D EMPLOI DES AINS Professeur Philippe BERTIN, Chef de Service de Rhumatologie, CHU Limoges Octobre 2009 Objectifs pédagogiques : 1 ) Connaître les mécanismes d action des AINS

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Tarek Ben Othman Congrès de la STPI, 24 avril 2009 Plan Introduction

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Christelle MARQUIE CHRU de Lille Clinique de Cardiologie L i l l e 2 Université du Droit et de la Santé Les NOAG: QCM 1. ont les mêmes indications que

Plus en détail

Résumé des Caractéristiques du Produit 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT PARONAL 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Résumé des Caractéristiques du Produit 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT PARONAL 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Résumé des Caractéristiques du Produit 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT PARONAL 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Par fiole: L - asparaginase 10.000 U.I. Pour les excipients, cfr section 6.1. 3.

Plus en détail

La filtration glomérulaire et sa régulation

La filtration glomérulaire et sa régulation UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

XARELTO (RIVAROXABAN) 2,5 MG - 15 MG - 20 MG, COMPRIMÉS PELLICULÉS GUIDE DE PRESCRIPTION

XARELTO (RIVAROXABAN) 2,5 MG - 15 MG - 20 MG, COMPRIMÉS PELLICULÉS GUIDE DE PRESCRIPTION Les autorités de santé de l Union Européenne ont assorti la mise sur le marché du médicament Xarelto 2,5 mg; 15 mg et 20 mg de certaines conditions. Le plan obligatoire de minimisation des risques en Belgique

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain)

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant d'utiliser

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

CAPACITE DE GERIATRIE

CAPACITE DE GERIATRIE TRAITEMENT DE LA DOULEUR CHEZ LE SUJET AGE CAPACITE DE GERIATRIE 11.03.2009 Dr Françoise ESCOUROLLE-PELTIER Unité de Soins Palliatifs - Équipe Mobile Hôpital BRETONNEAU CONSEQUENCES DE LA PRISE EN CHARGE

Plus en détail

DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE

DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE SEPTEMBRE 2009 A. AUTRET, TOURS au moins 5 crises : de MIGRAINE SANS AURA 4 72 heures, 2 des caractères : 1 signe d accompagnement : modérée ou sévère, pulsatile,

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR LANSOPRAZOLE TEVA 15 mg GÉLULES GASTRO-RÉSISTANTES LANSOPRAZOLE TEVA 30 mg GÉLULES GASTRO-RÉSISTANTES lansoprazole Veuillez lire attentivement cette notice avant de

Plus en détail

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament :

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament : Informations sur le dabigatran (Pradaxa md ) Préambule : Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du dabigatran (Pradaxa md ). L

Plus en détail

Insuffisance rénale. Définition. o Insuffisance rénale aiguë

Insuffisance rénale. Définition. o Insuffisance rénale aiguë Insuffisance rénale Définition o Insuffisance rénale aiguë Se traduit par un brusque arrêt de la filtration des déchets du sang et de la production d urine. Associée à un déséquilibre de l organisme en

Plus en détail