BULLETIN CLIMATIQUE GLOBAL n 200 Février 2016

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1 BULLETIN CLIMATIQUE GLOBAL n 200 Février 2016 I. DESCRIPTION DU SYSTEME CLIMATIQUE I.1. Analyse océanique I.2. Analyse de la circulation atmosphérique I.2.a Circulation Générale I.2.b Précipitation I.2.c Températures I.2.d Glace de mer II. PREVISIONS SAISONNIERES ISSUES DES MODELES CLIMATIQUES II.1. PREVISION OCEANIQUE II.1.a Température de surface de la mer (SST) II.1.b Prévisions Enso : II.2. PREVISION DE LA CIRCULATION GENERALE II.2.a Analyse globale II.2.b Les prévisions saisonnières sur l'hémisphère Nord II.3. IMPACT: PREVISIONS DE TEMPERATURE II.4. IMPACT : PREVISIONS DE PRECIPITATIONS II.5. DISCUSSION ET RECAPITULATIF II.5.a Les prévisions sur l'europe II.5.c Les prévisions pour l Outre-Mer II.5.c Prévision d activité cyclonique III. ANNEXE III.1. LES CENTRES DE PREVISIONS SAISONNIERES III.2. LES ZONES «NINO» ET LE SOI NB : pour un bulletin plus détaillé, vous avez accès sur le site à une version en anglais, en cliquant sur «english» (en haut à droite de la page d accueil), puis sur l onglet «Climate bulletin». DCLIM BULLETIN CLIMATIQUE GLOBAL n 200 février /25

2 I. DESCRIPTION DU SYSTEME CLIMATIQUE I.1. Analyse OCEANIQUE Analyse des conditions en décembre : Dans le Pacifique : Sur le Rail équatorial : le phénomène El Niño de forte intensité est toujours d'actualité. Forte anomalie chaude le long de l'équateur, de la ligne de changement de date jusqu'aux côtes d'amérique du Sud. Cependant, le maximum pour les anomalies de température de surface de la mer se situe entre 160 W et 110 W, ce qui n'est pas rigoureusement classique. L'anomalie de surface a peu évolué en décembre : léger refroidissement au nord de la Papouasie- Nouvelle-Guinée/Mélanésie et petit réchauffement aux alentours des Îles Galapagos remontant jusqu'aux cotes costariciennes. L'indice Niño3.4 est stable en décembre à +2,9 C (figures I.1.d). Le long des cotes sud-américaines, pas d'évolution majeure avec un indice à +2.3 C en décembre dans la boite Niño1+2. Toujours en décembre, l'indice Niño4 est en légère baisse et l'indice Niño3 en légère hausse (passage onde de Kelvin, et amorce de la mort annoncée du Niño?). La valeur moyenne des anomalies de SST sur la zone Niño3.4 et sur le trimestre OND 2015 (selon l'oni) est identique à l'événement record de 1997/1998 (+2.3 C). Néanmoins, en subsurface (non montré ici), l'événement actuel a été d'une intensité moindre. Les alizés sont inversés dans la partie sud du rail, de la Papouasie/Nouvelle-Guinée jusqu'à 170 W. En subsurface : le contenu de chaleur (300 premiers mètres) du Pacifique tropical a diminué entre 5 N et 15 S, en particulier entre 160 W et les Îles Galapagos. Seules les côtes équatorienne et péruvienne ont vu leur contenu de chaleur augmenter légèrement. Les anomalies négatives de températures ont augmenté à l'ouest et commencent à se décaler vers l'est. Les anomalies positives ont diminué en volume et se décalent aussi vers l'est (figures I.1.b). Dans l'hémisphère nord : atténuation de la structure positive de la PDO en décembre (comme en novembre). Dans l'hémisphère sud : à l'est de la ligne de changement de date, les anomalies négatives de SST ont tendance à se renforcer. DCLIM BULLETIN CLIMATIQUE GLOBAL n 200 février /25

3 Sur le Continent Maritime : léger réchauffement. La zone est plutôt légèrement plus chaude que la normale. Dans l'océan Indien: L anomalie chaude généralisée persiste, mais avec une tendance à la baisse à l'ouest de l'australie. L indice DMI chute à -0,4 fin décembre (+0.6 en novembre), notamment à cause de la chute de l'indice SETIO. ( Sur l'atlantique : Dans l hémisphère nord : Persistance de la forte anomalie froide au centre de l Atlantique nord, mais tendance au réchauffement entre les Açores et le Portugal. Au sud de 30 N, tendance au refroidissement et apparition d'anomalies négatives de SST. Dans l hémisphère sud : Tendance au réchauffement, sauf au sud de 30 S. En méditerranée : anomalie chaude généralisée avec une tendance à la baisse dans l'est du bassin, et à la hausse sur l'ouest. DCLIM BULLETIN CLIMATIQUE GLOBAL n 200 février /25

4 fig.i.1.a: Anomalies de températures de surface (SST) de l océan ( C). (référence Levitus ). fig.i.1.b: Anomalies de température océanique sur les 500 premiers mètres du bassin Pacifique équatorial, moyennes mensuelles DCLIM BULLETIN CLIMATIQUE GLOBAL n 200 février /25

5 fig.i.1.c: Evolution des anomalies de profondeur de la thermocline (m) (matérialisée par l isotherme 20 C) fig.i.1.d : Evolution des températures de surface de l océan Pacifique dans la boîte Niño I.2. ATMOSPHERE I.2.a Circulation Générale DCLIM BULLETIN CLIMATIQUE GLOBAL n 200 février /25

6 - Potentiel de vitesse (fig. I.2.a) : Structures bien corrélées aux anomalies de SST et montrant bien le couplage océanatmosphère actuel lié à l'enso. Effets classiques sur le sud des USA et le nord de l'amérique du Sud. Renforcement possible (par une MJO active en décembre) du pôle convectif présent sur l'ouest du Pacifique. L indice SOI est stable à -0,6 par rapport à novembre (-0.5). ( fig.i.2.a: Anomalies de potentiel de vitesse à 200 hpa et de vent divergent associé - MJO (fig. I.2.b) : MJO active en décembre (quadrant 4,5 et 6) sur le Continent Maritime et l'ouest du Pacifique a pu renforcer le noyau d ascendance sur cette dernière zone.(fig.i.2.b). DCLIM BULLETIN CLIMATIQUE GLOBAL n 200 février /25

7 fig.i.2.b: indices MJO - Fonction de courant (fig. I.2.c) : L'anomalie d'ascendance de potentiel de vitesse sur le Pacifique conduit à des anomalies de circulation anticyclonique de part et d'autre de l'équateur. Les téléconnexions vers les moyens latitudes ne sont pas claires. Notons que les structures se sont conservées par rapport au mois de novembre. DCLIM BULLETIN CLIMATIQUE GLOBAL n 200 février /25

8 fig.i.2.c: Anomalie de fonction de courant à 200 hpa - géopotentiel à 500hPa (fig. I.2.d) : Les structures d'anomalies sont très similaires à celles du mois de novembre (une certaine stabilité qui est intéressante) avec une zone d'anomalies de BGP de la mer de Bering jusqu'en Californie, une anomalie marquée de HGP sur la cote Est des USA, une anomalie de BGP sur le milieu de l'atlantique Nord et une anomalie de HGP sur l'europe. Les indices sont donc NAO=+2, EA=+3,1 (ce qui constitue un record!), et PNA= +0,5. Depuis le début de cet évènement Niño, la PNA (positive) ne s'est jamais réellement mise en place. Tout se passe comme si la PNA était décalée vers l'ouest. DCLIM BULLETIN CLIMATIQUE GLOBAL n 200 février /25

9 fig.i.2.d: Altitudes et anomalies de géopotentiel à 500hPa (Météo-France) I.2.b Précipitation Les plus fortes anomalies de décembre sont celles classiquement attendues dans la phase Niño en cours: excédent de précipitation sur le centre du Pacifique équatorial et déficit marqué sur le Continent Maritime d une part et sur le nord de l'amérique du sud d autre part. Excédent sur L Equateur, le Pérou, l extrême sud du Brésil, le Paraguay, l'uruguay, la cote Ouest des USA, le sud des USA. Déficit sur l Afrique Australe mais excédent de précipitation sur la région des grands lacs africains. Sur l'europe, (fig 1.2.5) déficit quasi-généralisé (sauf sur la Norvège, et surtout les îles britanniques qui ont conu des inondations). Cohérent avec NAO+/EA+. Déficit sur le Maghreb. DCLIM BULLETIN CLIMATIQUE GLOBAL n 200 février /25

10 fig.i.2.e: Anomalies de précipitations (mm) calculées par rapport aux normales DCLIM BULLETIN CLIMATIQUE GLOBAL n 200 février /25

11 fig.i.2.5 : absolute anomaly of precipitation in the RA VI Region (Europe), data from GPCC (Global Precipitation Climatology Centre), I.2.c Températures Les anomalies sont cohérentes avec les anomalies de GP. En particulier, vaste anomalie positive importante de la Floride jusqu'à la baie d'hudson. Anomalie négative sur Groenland et Atlantique Nord. Vaste anomalie positive sur l'ensemble de l'eurasie, exception faite d'une zone s'étendant de la Turquie à la Chine. Vaste anomalie très chaude sur toute l'europe (fig I.2.f.2). Liée à la circulation de type NAO+/EA+. Pour mémoire, il n existe pas de lien statistique entre El Niño et une anomalie chaude sur l Europe. Les deux phénomènes semblent indépendants. fig.i.2.f: Anomalies de température ( C) calculées par rapport aux normales DCLIM BULLETIN CLIMATIQUE GLOBAL n 200 février /25

12 fig.i.2.f.2: Gauche: anomalies de température sur la région RA VI (Europe). Droite : anomalies normalisées de température. I.2.d Glace de mer En Arctique : En Arctique : Déficit important (~ -2 std) persistant, du au déficit de glace en mer de Barents et sud de la mer de Kara. En Antarctique : Valeurs proches de la normale. DCLIM BULLETIN CLIMATIQUE GLOBAL n 200 février /25

13 fig.i.2.g: Etendue des glaces de mer en Arctique, et en Antarctique. Le trait rose indique l étendue moyenne (sur la période ). fig. I.2.h : Evolution de l étendue des glaces de mer selon le NSIDC II. PREVISIONS SAISONNIERES POUR FEVRIER-MARS MARS-AVRIL AVRIL ISSUES DES MODELES CLIMATIQUES Même si le phénomène El Niño est prévu poursuivre sa phase de décroissance au cours de ce trimestre, les impacts se feront encore sentir sur le système climatique global. Sous cette contrainte, la prévisibilité du système climatique est nettement renforcée et l'ensemble des modèles de prévisions saisonnières propose des simulations proches avec des structures DCLIM BULLETIN CLIMATIQUE GLOBAL n 200 février /25

14 cohérentes, aussi bien pour l'océan que pour l'atmosphère dans la bande tropicale, mais aussi aux latitudes extratropicales. II.1. PREVISION OCEANIQUE II.1.a Température de surface de la mer (SST) Grande stabilité des structures océaniques avec une inertie renforcée dans le contexte El Niño actuel. Dans le Pacifique : Maintien de l'anomalie chaude de surface sur le centre et l'est du rail équatorial (El Niño). La structure PDO (phase positive) va perdurer également. L'anomalie froide dans l'hémisphère sud et à l'est de la ligne de changement de date, concernera encore la zone de la Nouvelle-Zélande à la Polynésie. Océan Indien : l'anomalie chaude généralisée se maintient. Océan Atlantique : Comme les mois précédents, sur l'atlantique tropical les modèles divergent significativement avec une différence très nette entre ARP et CEP d'une part, qui prévoient des anomalies chaudes et NCEP d'autre part qui prévoit une anomalie froide très marquée le long des cotes Namibiennes, Angolaises, dans le golfe de Guinée, puis le rail équatorial. La moyenne EUROSIP, négative ou neutre, est ainsi peu fiable dans cette zone. Les modèles s'accordent par contre sur la persistance de l'anomalie froide marquée sur le nord Atlantique et de la zone d'anomalie chaude des Caraïbes et des côtes Américaines jusqu'à l'afrique, avec même un renforcement sur la partie Est de cette zone (par rapport à la prévision de décembre pour JFM). DCLIM BULLETIN CLIMATIQUE GLOBAL n 200 février /25

15 fig.ii.1.a: Prévision d anomalies EUROSIP de SST (en C) sur 3 mois. II.1.b Prévisions Enso : Phase prévue : Décroissance rapide du phénomène El Niño. Les modèles sont à la fois très peu dispersés et très cohérents entre eux dans la prévision de l'évolution du phénomène El Niño. L'anomalie de SST dans la boite Niño3.4 (qui a atteint son maximum en novembre et non en décembre - ce qui n'est pas très classique) devrait suivre un schéma très classique avec une forte baisse au cours des prochains mois. DCLIM BULLETIN CLIMATIQUE GLOBAL n 200 février /25

16 fig.ii.1.b: Prévisions d'anomalies de SST dans la boîte Niño 3.4 par le multi-modèle EUROSIP II.2. PREVISION DE LA CIRCULATION GENERALE II.2.a Analyse globale Champ d anomalies de potentiel de vitesse et d anomalies de fonction de courant (fig.ii.2.a) : Excellent accord des modèles. Les prévisions issues des runs de janvier sont quasiment identiques en tout point avec les prévisions issues des runs de décembre. La stabilité est remarquable, signe que le couplage est fort et robuste. Potentiel de vitesse : En lien direct avec El Niño, vaste zone d'anomalie d'ascendance sur le centre et l'est du Pacifique, et très forte anomalie de subsidence sur le Continent Maritime. Les autres anomalies sont moins marquées avec une anomalie d ascendance sur le Golfe du Mexique se prolongeant sur l Atlantique nord et dans la continuité de l'analyse, une zone d'anomalie de subsidence sur le nord du Brésil, également imputable à El Niño. Faible anomalie d'ascendance prévue au environ de l'inde (petite différence de positionnement entre ARP et CEP), et une anomalie de subsidence sur le sud de l'afrique (plus forte dans CEP). Quelques différences sur l'afrique et l'europe. Fonction de courant : Les modèles sont très proches dans la zone Pacifique ainsi que dans la bande intertropicale, avec des anomalies fortes à toutes longitudes. Mais ils sont aussi très cohérents ailleurs. DCLIM BULLETIN CLIMATIQUE GLOBAL n 200 février /25

17 Les anomalies anticycloniques dans la bande tropicale sur l est du Pacifique se prolonge par une téléconnexion vers l'amérique du Nord (belle PNA positive) de manière très cohérente dans les modèles. Quelques différences au niveau de l'europe (le dipôle nord-sud d'anomalies est plus zonal avec CEP) mais l'esprit est le même, macroscopiquement parlant. Mode EA+ et NAO+ probablement bien activés (comme c'est d'ailleurs le cas depuis plusieurs mois). fig.ii.2.a: Prévisions d'anomalies du potentiel de vitesse χ (plages de couleurs) et de la fonction de courant ψ (isolignes - rouges positives, bleues négatives) à 200 hpa II.2.b Les prévisions saisonnières sur l'hémisphère Nord On peut retrouver tous les noyaux d'anomalie de géopotentiel à 500 hpa d'un modèle à l'autre. Cependant, comme les mois précédents, sur le nord-est du bassin Atlantique et sur l'europe, les différences d'intensité et de position ont des conséquences en termes de flux : ARP positionne une anomalie négative sur l'irlande avec une anomalie positive de la Méditerranée orientale jusqu'au nord de la mer Noire, d ou une tendance renforcée à un flux de secteur plutôt sud, alors que CEP positionne une anomalie négative plus creuse sur la Norvège et une anomalie positive centrée sur le nord de l Algérie, d où un renforcement de la tendance à DCLIM BULLETIN CLIMATIQUE GLOBAL n 200 février /25

18 l ouest du flux. En conséquence, dans la continuité des mois derniers, les prévisions d'occurrences de régimes d'arp et de CEP sont encore opposées dans le signe de la NAO avec NAO- favorisé par ARP et NAO+ favorisé dans CEP. A noter que les 2 modèles prévoient moins de situations de blocage que la normale. Mais globalement les écarts d'occurrence reste faible. Le mode EA+ devrait sans doute rester d'actualité. fig.ii.2.b : Anomalies de géopotentiel à 500 hpa prévues pour la période fig.ii.2.c : Prévision de l'anomalie des occurrences des régimes pour la période par les modèles de Météo-France et du CEPMMT: les barres pour chacun des 4 régimes représentent l'anomalie (en pourcentage) de la fréquence d'excitation. II.3. IMPACT: PREVISIONS DE TEMPERATURE (fig II.3.a) Outre le réchauffement climatique global, le contexte ENSO+, PDO+ et Océan Indien plus chaud que la normale, est favorable à une probabilité renforcée d'anomalies chaudes sur la plus grande partie du globe. Les exceptions, peu nombreuses, concernent les zones océaniques où les températures de surface sont prévues inférieures aux normales, et quelques DCLIM BULLETIN CLIMATIQUE GLOBAL n 200 février /25

19 exceptions sur les continents : le Mexique et le sud des Etats-Unis, le nord de l'argentine, l'irlande et le nord des Îles Britanniques. Sur l'europe (hormis les zones précitées), un scénario "plus chaud que la normale" est le plus probable, ce qui est attendu en cas de NAO+ et EA+. fig.ii.3.a: Prévision multi-modèles probabiliste d'anomalies de température à 2m al_charts_2tm/ II.4. IMPACT : PREVISIONS DE PRECIPITATIONS (fig II.3.b) La contribution du phénomène El Niño est majeure et persistante dans la répartition des prévisions d'anomalies, avec une très forte probabilité d'un excédent de précipitations sur le centre et l'est du Pacifique Equatorial s'étendant vers la cote Ouest des USA, le nord du Mexique, le sud des USA et jusqu'à Cuba. Probabilité très forte également d'un excédent de précipitations sur l'uruguay, le nord de l'argentine, la corne de l'afrique et l'indonésie. Maintien de la forte probabilité d anomalie sèche sur le nord-est de l Amérique du sud. Du DCLIM BULLETIN CLIMATIQUE GLOBAL n 200 février /25

20 Vanuatu jusqu à la Polynésie, probabilité d'anomalies sèches. On peut s'attendre à une anomalie sèche aussi sur le sud de l'afrique et à Madagascar. Pour l'europe, les modèles poursuivent dans le schéma des mois précédents et suggèrent un gradient nord-sud avec une probabilité renforcée de déficit sur l'afrique du Nord et la Méditerranée et une probabilité accrue de précipitations supérieures à la normale sur la plus grande partie nord de l'europe. La limite entre ces deux zones varie d'un modèle à l'autre, notamment compte-tenu des différences de régimes prévus entre ARP et CEPMMT. fig.ii.3.b: Prévisions probabilistes de précipitations d'eurosip pour la période (2 catégories, au-dessus et au-dessous de la normale les zones blanches correspondent à un signal neutre ou pas significatif). products/forecasts/d/charts/seasonal/forecast/eurosip/mmv2/param_euro/season al_charts_2tm/ II.5. DISCUSSION ET RECAPITULATIF II.5.a Les prévisions sur l'europe DCLIM BULLETIN CLIMATIQUE GLOBAL n 200 février /25

21 Dans le contexte El Nino, la stabilité du système climatique global est remarquable, même si les modèles montrent des différences en termes de circulation aux abords de l'europe. Néanmoins, Ils convergent vers une influence océanique dominante avec un flux d ouest ou de sud-ouest renforcé, au détriment de l influence continentale et des flux de nord à est qu ils défavorisent. Températures : Le signal chaud semble très probable, sauf sur l'islande, l'irlande et le nord des Îles Britanniques (plutôt des températures normales). Précipitations : probabilité renforcée d'avoir une anomalie humide au nord, et sèche sur les régions du sud de l Europe, proches de la Méditerranée. DCLIM BULLETIN CLIMATIQUE GLOBAL n 200 février /25

22 II.5.b Prévision pour l Outre-Mer Compte-tenu de l'événement Niño et des impacts qui vont perdurer pour les prochains mois, la prévisibilité est accrue dans les régions tropicales. - Antilles : chaud très probable, pour les précipitations le scénario est moins tranché. Si le nord des Antilles devrait connaître un scénario neutre, voire plutôt humide, le sud devrait connaître un scénario plutôt sec (donc pour la Martinique). - Guyane : chaud et sec très probable - Saint-Pierre et Miquelon : probabilité renforcée d'un trimestre plus doux que la normale. Pas de scénario pour les précipitations. - Réunion et Mayotte : chaud probable. Précipitations : pas de scénario privilégié pour Mayotte, mais plutôt sec à La Réunion. - Nouvelle Calédonie : scénario chaud et sec très probable. - Wallis et Futuna : scénario chaud et sec probable. DCLIM BULLETIN CLIMATIQUE GLOBAL n 200 février /25

23 - Polynésie : Les anomalies de précipitations et de températures sont très liées aux anomalies de SST dans un contexte de fort El Nino. Probabilité renforcée d'un temps plus chaud et plus humide que la normale sur la partie nord de la Polynésie (Marquises en particulier). L'archipel des Australes sous l'influence de l'anomalie froide de SST du Pacifique sud devrait par contre connaitre des températures et des précipitations inférieures à la normale. II.5.c Prévision d activité cyclonique Dans le contexte du fort El Niño actuel, la Polynésie habituellement épargnée par les cyclones, est susceptible d être menacée par ce type de phénomène pendant la saison fig.i.5.a: Prévision saisonnière de la fréquence des cyclones tropicaux réalisée par EUROSIP. _tropical_storm_frequency/ DCLIM BULLETIN CLIMATIQUE GLOBAL n 200 février /25

24 I. ANNEXE I.1. I.1. LES CENTRES DE PREVISIONS SAISONNIERES A l heure actuelle, seuls quelques organismes réalisent ce type de prévisions à l aide de modèles climatiques. Ces prévisions utilisent la technique de prévisions d ensembles. Elles sont en général présentées sous forme probabiliste. Les modèles utilisés ont des résolutions de l ordre de 100 km, ce qui veut dire que des anomalies prévues d extension géographique limitée auront tendance à être du bruit. Les prévisions sont en général de meilleure qualité pour la température que pour les précipitations, et meilleures en hiver (de l hémisphère considéré) qu en été. Afin d interpréter au mieux les différentes productions, il est fortement recommandé de consulter les cartes ou graphiques indiquant les performances passées du modèle considéré, par exemple sur la période d un exercice d inter-comparaison de modèles, ou d une ré-analyse. Pour ARPEGE, voir : En particulier, les performances des modèles sont très faibles en été sur l Europe de l ouest en raison de la faible prévisibilité sur cette zone à cette période de l année. Les produits de Météo-France sont mis à jour le 1 er du mois. Les prévisions saisonnières du modèle couplé résultent d un ensemble de 41 prévisions du modèle ARPEGE-CLIMAT couplé avec le modèle d océan OPA, issues d analyses atmosphériques (CEP) et océaniques (MERCATOR) décalées. La production graphique inclut des produits pour différents paramètres : anomalies normalisées, test de Student sur la significativité de la moyenne et ensemble de prévisions de nature probabiliste et déterministe. Les anomalies sont calculées à partir de la climatologie du modèle sur la période la plus récente de l expérience de référence : Des explications complémentaires sont disponibles en interne sur le site permettant d'accéder aux prévisions saisonnières ( ). Pour le CEPMMT, voir : Les prévisions sont disponibles le 7 du mois. La climatologie du modèle est calculée sur la période Pour le Met Office, voir : Pour le NCEP, voir : Pour EUROSIP, voir : Les produits sont disponibles le 15 du mois. Pour l IRI, voir : pour une approche régionale pour une approche globale par trimestre Pour le JMA, voir : DCLIM BULLETIN CLIMATIQUE GLOBAL n 200 février /25

25 Ce bulletin rassemble tous les produits disponibles le 20 du mois précédent le trimestre prévu. Notons également le site qui abrite les données des «WMO Lead Center» (dont Météo-France fait partie avec son modèle Arpège). Ce site est alimenté par plusieurs centres de prévisions saisonnières qui vérifient certaines conditions (mis à disposition de prévisions saisonnières régulières, faites par un modèle dont on fournit les scores, etc.). I.2. I.2. LES ZONES «NINO» ET LE SOI Les phénomènes El Niño et La Niña affectent les régions tropicales du Pacifique et leurs effets se remarquent sur la température de la mer de certaines zones bien particulières. Un bon moyen de mettre en évidence ces phénomènes est de moyenner la température de surface de la mer sur ces zones, définies comme suit : - Niño 1+2 : 0 /10 S 80W-90W ; c est la région qui, en général, se réchauffe la première lors du développement d un événement El Niño. - Niño 3 : 5 S/5 N 90W-150W ; c est la région du Pacifique qui affiche la plus grande variabilité de la SST aux échelles de temps interannuelles. - Niño 4 : 5 S/5 N 160E- 150 W ; c est la région où les changements dans la SST semblent les plus fortement reliés aux modifications de la convection dans le Pacifique équatorial. - Niño 3.4 : 5 S/5 N 120W-170W ; c est un (bon) compromis entre la variabilité importante et le changement sur les précipitations. Associé aux phénomènes océaniques «El Niño / La Niña» et compte-tenu du fort couplage océan atmosphère dans ces régions, il existe également un comportement atmosphérique caractéristique qui est suivi au moyen d un indice dit SOI (Southern Oscillation Index). Cet indice est calculé comme la différence des pressions normalisées entre Tahiti et Darwin (cf. figure précédente). Il est directement représentatif de la circulation zonale de Walker et présente un signe inversé avec la SST : lorsque l anomalie du SOI est positive (respectivement négative), la circulation zonale de Walker est renforcée (respectivement affaiblie) et l anomalie de SST dans les boîtes Niño est négative (respectivement positive). DCLIM BULLETIN CLIMATIQUE GLOBAL n 200 février /25

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