Cégep de St-Jérôme 12 mars 2014
|
|
- Théodore Duval
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Cégep de St-Jérôme 12 mars 2014 par Me Valérie Biron Tous droits réservés Reproduction interdite
2 L impact juridique de l utilisation des réseaux sociaux par les employés et les étudiants d un Cégep
3 PLAN DE LA PRÉSENTATION 1. Définition et statistiques; 2. Responsabilités de l employé qui utilise les réseaux sociaux : a. Être loyal envers le Cégep; b. Respecter la vie privée et la réputation; c. S identifier distinctement du Cégep lorsque l employé émet des opinions. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 3
4 PLAN DE LA PRÉSENTATION (suite) 3. Règles d utilisation de Facebook avec les étudiants; 4. Légalité de l utilisation des informations provenant des réseaux sociaux; 5. Surveillance et sanctions possibles; 6. Recommandations. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 4
5 1. DÉFINITION ET STATISTIQUES Le réseautage social se rapporte à l'ensemble des moyens mis en œuvre pour relier des personnes entre elles. Avec l'apparition d Internet, cette notion englobe aussi les applications informatiques liées à Internet qui servent à constituer un réseau social; ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 5
6 1. DÉFINITION ET STATISTIQUES (suite) Les réseaux sociaux sur Internet incluent notamment : Les sites sociaux de réseautage; Les sites de partage de vidéos ou de photographies; Les blogues et les forums de discussion; ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 6
7 1. DÉFINITION ET STATISTIQUES (suite) Les encyclopédies en ligne; Tout autre site Internet permettant d'utiliser des outils de publication en ligne. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 7
8 1. DÉFINITION ET STATISTIQUES (suite) Quelques données récentes provenant du CEFRIO L enquête NETendances 2013 a été réalisée par le CEFRIO, avec la collaboration de BIP, et financée par le Mouvement des caisses Desjardins et Services Québec. En 2013, 82,2 % des internautes québécois utilisent les médias sociaux: pour consulter du contenu; se connecter à leur compte; relayer ou partager du contenu; interagir avec d autres ou créer du contenu. Ce qui correspond à 62,7 % des adultes québécois. Source : ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 8
9 1. DÉFINITION ET STATISTIQUES (suite) Quelques données récentes provenant du CEFRIO (suite) L enquête NETendances 2013 a été réalisée par le CEFRIO, avec la collaboration de BIP, et financée par le Mouvement des caisses Desjardins et Services Québec. Youtube et Facebook attirant, respectivement 66,9 % et 65,8 % des internautes québécois, dominent le paysage des plateformes sociales au Québec. Facebook se démarque par la régularité de ses visiteurs : 43,6 % des internautes la visitent tous les jours! En comparaison, Google+, son plus proche rival à ce titre, attire 17,1 % d internautes tous les jours. Source : ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 9
10 2. RESPONSABILITÉS DE L EMPLOYÉ QUI UTILISE LES RÉSEAUX SOCIAUX A. ÊTRE LOYAL ENVERS LE CÉGEP Article 2088 C.c.Q. : «Le salarié, outre qu'il est tenu d'exécuter son travail avec prudence et diligence, doit agir avec loyauté et ne pas faire usage de l'information à caractère confidentiel qu'il obtient dans l'exécution ou à l'occasion de son travail». ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 10
11 A. ÊTRE LOYAL ENVERS LE CÉGEP (suite) L obligation de loyauté revêt de nombreuses obligations: fidélité, obéissance, respect, honnêteté, discrétion, civilité, confidentialité, diligence, compétence, etc.; ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 11
12 A. ÊTRE LOYAL ENVERS LE CÉGEP (suite) L obligation de loyauté inclut une composante de respect envers l employeur et un droit de critique à l égard de ce dernier; L obligation de loyauté l emporte sur la liberté d expression lorsque l exercice de cette dernière est nuisible aux intérêts de l employeur; Un employé doit éviter de poser des gestes ou faire des déclarations susceptibles de ternir la réputation de l employeur. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 12
13 A. ÊTRE LOYAL ENVERS LE CÉGEP (suite) Trois (3) types de situations susceptibles d entraîner l imposition de mesures disciplinaires pour manquement à l obligation de loyauté sur les réseaux sociaux : i. Critique de l employeur; ii Atteinte à l image de l employeur; iii. Utilisation d information confidentielle. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 13
14 A. ÊTRE LOYAL ENVERS LE CÉGEP (suite) i) Critique de l employeur : - Nature publique ou privée du «lieu» de diffusion; - Propos insultants tenus envers des collègues, la direction ou la clientèle desservie; - Étalage sur la place publique des différends qui l opposent à son employeur: ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 14
15 i) Critique de l employeur (suite): Lougheed Imports Ltd. (West Coast Mazda) v. United Food and Commercial Workers International Union, Local 1518, 2010 CanLII (BC L.R.B.). Commission des relations du travail de la Colombie-Britannique. Deux employés publient des commentaires violents et menaçants concernant leur employeur sur Facebook; Processus d accréditation en cours; Propos accessibles à plus de 375 amis dans un cas et 100, dans l'autre; Mention du nom de leur employeur dans les critiques visant à décourager les gens à acheter chez l employeur (escroc); Congédiements confirmés. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 15
16 i) Critique de l employeur (suite): Wasaya Airways LP v. AirLine Pilots Assn., International (Wyndels Grievance), [2010] C.L.A.D. No. 297, 195 L.A.C. (4 th ) 1. Un pilote a publié des propos racistes envers les membres des Premières nations; Or, 90 % de la clientèle de la compagnie est constituée de membres des Premières nations; L arbitre a confirmé l impact potentiel sur la réputation de la compagnie et l incapacité du pilote de continuer à assumer ses fonctions avec cette clientèle. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 16
17 i) Critique de l employeur (suite): Exception: La dénonciation publique de comportements de l employeur doit être exercée de manière exceptionnelle, de bonne foi, en dernier recours, après avoir épuisé tous les recours internes disponibles, pour des motifs sérieux et objectivement défendables; ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 17
18 i) Critique de l employeur (suite): Exception (suite): Société canadienne des postes et Syndicat des travailleuses et travailleurs des postes, D.T.E. 2005T-692 (T.A.). Le Tribunal a annulé les avis disciplinaires, les suspensions et le congédiement de plusieurs employés qui avaient dénoncé une pratique illégale de sous-traitance d heures de travail à l intérieur de l entreprise; L enquête menée par l employeur suite à une dénonciation interne avait été superficielle. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 18
19 i) Critique de l employeur (suite): Exception (suite): Marcotte c. Trois-Rivières (Ville de), D.T.E. 2004T-806 (C.R.T.) Le Tribunal a maintenu le congédiement d un pompier qui avait dénoncé publiquement des lacunes au niveau de l équipement et de la formation; L employé n avait pas tenté de résoudre le problème à l interne avant de le dénoncer publiquement et il n avait pas vérifié l exactitude de ses affirmations. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 19
20 Le cas particulier des étudiants Un étudiant n a pas, envers le Cégep, la même obligation de loyauté qu un employé; Il peut donc critiquer les services reçus du Cégep; Certaines limites s appliquent à la liberté d expression des étudiants: le Cégep et ses employés ont droit au respect de leur vie privée et de leur réputation; ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 20
21 A. ÊTRE LOYAL ENVERS LE CÉGEP (suite) ii) Atteinte à l image de l employeur: Sitelle Technologie inc. c. Grenier, D.T.E. 2004T-566 (C.Q.). Publie une opinion engageante politiquement sur un forum et signe avec son courriel de l employeur; La Cour accorde des dommages et intérêts à l employeur. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 21
22 A. ÊTRE LOYAL ENVERS LE CÉGEP (suite) ii) Atteinte à l image de l employeur: (suite) Montour ltée et Syndicat des employées et employés de la cie Montour (CSN), D.T.E. 2007T- 195 (T.A.). L employé se vante sur un site Web du fait que son emploi est facile. L employeur trouve les écrits en faisant une recherche avec le nom de la compagnie. Même s il s agissait d un site Web peu fréquenté, le congédiement est confirmé; L employé a été déloyal, il a détruit la confiance de l employeur. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 22
23 A. ÊTRE LOYAL ENVERS LE CÉGEP (suite) iii) Utilisation d information confidentielle : Chatham-Kent (Municipality) V. National Automobile, Aerospace, Transportation and General Workers Union of Canada (CAW- Canada) Local 127, [2007] O.L.A.A. No 135. Congédiement confirmé pour avoir diffusé, sur un blogue personnel accessible au public, des photos de clients et des propos offensants sur la direction et sur la clientèle desservie. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 23
24 2. RESPONSABILITÉS DE L EMPLOYÉ QUI UTILISE LES RÉSEAUX SOCIAUX (suite) B. RESPECTER LA VIE PRIVÉE, LA RÉPUTATION ET LE DROIT À L IMAGE Article 35 C.c.Q. : Toute personne a droit au respect de sa réputation et de sa vie privée. Nulle atteinte ne peut être portée à la vie privée d'une personne sans que celle-ci y consente ou sans que la loi l'autorise. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 24
25 B. RESPECTER LA VIE PRIVÉE, LA RÉPUTATION ET LE DROIT À L IMAGE (suite) Article 36 C.c.Q. : Peuvent être notamment considérés comme des atteintes à la vie privée d'une personne les actes suivants : «Utiliser son nom, son image, sa ressemblance ou sa voix à toute autre fin que l information légitime du public». ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 25
26 B. RESPECTER LA VIE PRIVÉE, LA RÉPUTATION ET LE DROIT À L IMAGE (suite) Charte des droits et libertés de la personne : Art. 4: Toute personne a droit à la sauvegarde de sa dignité, de son honneur et de sa réputation. Art. 5: Toute personne a droit au respect de sa vie privée. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 26
27 B. RESPECTER LA VIE PRIVÉE, LA RÉPUTATION ET LE DROIT À L IMAGE (suite) Sont généralement considérés comme des atteintes à la vie privée, les actes suivants: Le fait de capter ou d utiliser l image d une personne alors qu elle est dans un espace privé; Utiliser l image d une personne, peu importe où elle se trouve au moment de la prise de la photo, autrement que pour l information légitime du public; ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 27
28 B. RESPECTER LA VIE PRIVÉE, LA RÉPUTATION ET LE DROIT À L IMAGE (suite) Autorisation préalable nécessaire avant de diffuser des photos ou des enregistrements; Une photo d un collègue éméché lors d un 5 à 7 pourrait rapidement faire le tour du Cégep une fois sur Facebook. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 28
29 B. RESPECTER LA VIE PRIVÉE, LA RÉPUTATION ET LE DROIT À L IMAGE (suite) Syndicat des employé-es du Loews Hôtel Québec (CSN) et Loews Hôtel Québec inc., SOQUIJ AZ (T.A.). L employeur publie sur sa page Facebook une photo prise lors d une levée de fonds; L employé modifie la photo à l aide d un logiciel afin de substituer son image (torse nu et bière à la main) à celle de la représentante de la fondation; Il diffuse ensuite la nouvelle photo sur son compte Facebook personnel (170 amis), lequel est accessible au public; ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 29
30 B. RESPECTER LA VIE PRIVÉE, LA RÉPUTATION ET LE DROIT À L IMAGE (suite) Syndicat des employé-es du Loews Hôtel Québec (CSN) et Loews Hôtel Québec inc., SOQUIJ AZ (T.A.). (suite) L employé a porté atteinte à l honneur, à la réputation et à la crédibilité des deux personnes qui se trouvaient sur la photo modifiée; L arbitre reconnaît la gravité de la faute, mais modifie le congédiement en suspension sans salaire de 4 mois. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 30
31 B. RESPECTER LA VIE PRIVÉE, LA RÉPUTATION ET LE DROIT À L IMAGE (suite) N oubliez pas : la responsabilité de chaque employé transcende les lieux du travail ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 31
32 B. RESPECTER LA VIE PRIVÉE ET LA RÉPUTATION (suite) Landry et Provigo Québec inc. (Maxi & Cie), 2011 QCCLP Réclamation à la CSST pour une lésion psychologique liée à du harcèlement au travail; Dépôt en preuve des extraits de pages Facebook; Les éléments publiés sur Facebook ne font pas partie du domaine privé compte tenu de la multitude de personnes qui peuvent avoir accès à ce compte. La liste de ses amis peut être longue et chaque liste de ses amis peut être tout aussi longue; ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 32
33 B. RESPECTER LA VIE PRIVÉE ET LA RÉPUTATION (suite) Renonciation implicite au caractère privé des commentaires et photos publiés lorsque les informations sur le profil privé sont accessibles à 366 «amis». ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 33
34 B. RESPECTER LA VIE PRIVÉE ET LA RÉPUTATION (suite) Attention à la diffamation: La diffamation se définit comme: la communication de propos ou d écrits; qui font perdre l estime ou la considération de quelqu un; ou qui, encore, suscitent à son égard des sentiments défavorables ou désagréables. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 34
35 B. RESPECTER LA VIE PRIVÉE ET LA RÉPUTATION (suite) La diffamation (suite): Porte atteinte au droit à la réputation ou au droit à la dignité; Pour obtenir une condamnation, il faut démontrer la faute; On tiendra compte du contexte dans lequel les propos ont été prononcés. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 35
36 B. RESPECTER LA VIE PRIVÉE ET LA RÉPUTATION (suite) La faute peut s inférer des comportements suivants: Prononcer des propos désagréables à l égard d un tiers tout en les sachant faux; Diffuser des choses désagréables sur autrui alors qu il devrait les savoir fausses; ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 36
37 B. RESPECTER LA VIE PRIVÉE ET LA RÉPUTATION (suite) La faute peut s inférer des comportements suivants (suite): S attaquer de mauvaise foi, avec intention de nuire, à la réputation de la victime et chercher à la ridiculiser, l humilier, à l exposer à la haine et au mépris du public ou d un groupe. Même si les propos sont véridiques; ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 37
38 B. RESPECTER LA VIE PRIVÉE ET LA RÉPUTATION (suite) L analyse se fait selon le critère du citoyen ordinaire: estimerait-il que les propos tenus, pris dans leur ensemble, ont déconsidéré la réputation d un tiers? ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 38
39 B. RESPECTER LA VIE PRIVÉE ET LA RÉPUTATION (suite) Gagnon c. Sinotte, 2012 QCCS 408. Une enseignante poursuivait deux parents pour avoir médiatisé la situation de leur fils en accordant diverses entrevues contenant des informations fausses et diffamatoires; Selon la Cour, un enseignant est un professionnel qui n exerce pas une activité publique consistant une matière d intérêt public et son statut ne permet pas de le soumettre à la critique en public; ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 39
40 B. RESPECTER LA VIE PRIVÉE ET LA RÉPUTATION (suite) Gagnon c. Sinotte, 2012 QCCS 408. (suite) La Cour conclut que les parents n étaient pas justifiés de s adresser aux médias et ont commis une faute; Il était téméraire de leur part de tirer des conclusions à partir du peu d informations qu ils possédaient. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 40
41 B. RESPECTER LA VIE PRIVÉE ET LA RÉPUTATION (suite) Daoust c. Babeau, [1988] R.R.A.294 (C.S.). Enseignant poursuit un groupe de parents qui ont signé une pétition pour qu un autre professeur enseigne à leurs enfants; Pétition remise à la direction de l école; ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 41
42 B. RESPECTER LA VIE PRIVÉE ET LA RÉPUTATION (suite) Daoust c. Babeau, [1988] R.R.A.294 (C.S.) (suite) La pétition aurait dû se limiter à l énonciation des reproches et non à émettre des jugements de valeur sur la compétence et la pédagogie; Les termes excessifs et absolus risquaient de déconsidérer sa valeur professionnelle et de l exposer au mépris; ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 42
43 B. RESPECTER LA VIE PRIVÉE ET LA RÉPUTATION (suite) Daoust c. Babeau, [1988] R.R.A.294 (C.S.) (suite) Pédagogie fantaisiste et ombrageuse; [ ] les notes attribuées de façon arbitraire, sans que le professeur respecte la simple logique mathématique [ ]l incohérence générale de son enseignement. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 43
44 B. RESPECTER LA VIE PRIVÉE ET LA RÉPUTATION (suite) Daoust c. Babeau, [1988] R.R.A.294 (C.S.) (suite) Parents avaient le droit de critiquer les méthodes utilisées, de révéler les plaintes des élèves mais non conclure à son incompétence; Comme la pétition n a pas circulée, pas de preuve d atteinte à la réputation : 500 $ de dommages. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 44
45 B. RESPECTER LA VIE PRIVÉE ET LA RÉPUTATION (suite) Lapierre c. Sormany, [2012] J.Q. n o 8387 (Cour supérieure). Professeur de journalisme, auteur du livre Le métier de journaliste et patron d'enquête; Au lendemain du passage de Jacques Duchesneau à Tout le monde en parle, a indiqué sur Facebook qu'il s'agissait «de Jean Lapierre, ancien politicien et animateur-choc de TVA et LCN, mais qui offre aussi ses services-conseils en relations publiques et qui a parmi ses clients nul autre que son «ami» l'entrepreneur Antonio Accurso»; ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 45
46 B. RESPECTER LA VIE PRIVÉE ET LA RÉPUTATION (suite) Lapierre c. Sormany, [2012] J.Q. n o 8387 (Cour supérieure) (suite). Une poursuite en diffamation de $ a été déposée par Jean Lapierre; M. Sormany a allégué que son but était de répondre au questionnement de sa collègue sans savoir qu'il le faisait dans un message accessible à tous les "amis Facebook" de cette dernière; ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 46
47 B. RESPECTER LA VIE PRIVÉE ET LA RÉPUTATION (suite) Lapierre c. Sormany, [2012] J.Q. n o 8387 (Cour supérieure) (suite). La Cour précise : «Le moins qu'on puisse dire est qu'on se serait attendu à plus de rigueur de la part d'un journaliste d'expérience même s'il exprimait des propos de nature privée.»; Le Tribunal a estimé que la compensation pour le préjudice moral causé à M. Lapierre par le commentaire de M. Sormany s'établit à $. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 47
48 Le cas particulier des étudiants Exemple du site anonyme : Spotted: Cégep de St-Jérôme; L utilisation que les étudiants font des réseaux sociaux peut avoir un impact sur la réputation d un membre du personnel (scènes filmées à leur insu et diffusées sur YouTube). ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 48
49 2. RESPONSABILITÉS DE L EMPLOYÉ QUI UTILISE LES RÉSEAUX SOCIAUX (suite) C. S IDENTIFIER DISTINCTEMENT DU CÉGEP LORSQUE L EMPLOYÉ ÉMET DES OPINIONS Les informations qu un employé publie sur des réseaux sociaux peuvent être faussement associées à la position du Cégep; L'employé doit s'identifier personnellement comme seul auteur et responsable des propos qu il tient, par exemple, sur un blogue; Malgré cela, peut ne pas être compatible avec obligation de loyauté. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 49
50 3. RÈGLES D UTILISATION DE FACEBOOK AVEC LES ÉTUDIANTS Particularités du domaine de l éducation Rôle de modèle reconnu par les tribunaux Ross c. Conseil scolaire du district no 15, [1996] 1 R.C.S (extraits): Les enseignants sont inextricablement liés à l intégrité du système scolaire. En raison de la position de confiance qu ils occupent, ils exercent une influence considérable sur leurs élèves. Le comportement d un enseignant influe directement sur la perception qu a la collectivité de sa capacité d occuper une telle position de confiance et d influence, ainsi que sur la confiance des citoyens dans le système scolaire public en général. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 50
51 3. RÈGLES D UTILISATION DE FACEBOOK AVEC LES ÉTUDIANTS (suite) Ross c. Conseil scolaire du district no 15, [1996] 1 R.C.S (extraits) (suite): L enseignant est perçu dans la collectivité comme l intermédiaire par lequel passe le message éducatif, et en raison de la position qu il y occupe, il n est pas en mesure de «choisir le chapeau qu il portera et dans quelle occasion» ( ); ce chapeau d enseignant, il ne l enlève donc pas nécessairement à la sortie de l école et, pour certains, il continue à le porter même après les heures de travail; ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 51
52 3. RÈGLES D UTILISATION DE FACEBOOK AVEC LES ÉTUDIANTS (suite) Conseil de l éducation c. F.E.E.E.S.O., [1997] 1 R.C.S (extraits) : De plus, il est essentiel que les arbitres reconnaissent le caractère délicat du milieu scolaire et fassent en sorte qu une personne qui est clairement incapable de s acquitter adéquatement de ses fonctions d enseignant, tant à l intérieur qu à l'extérieur des salles de cours, ne puisse y retourner; Tant la vulnérabilité des élèves que la nécessité de préserver la confiance du public dans le système d éducation commandent une telle prudence. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 52
53 3. RÈGLES D UTILISATION DE FACEBOOK AVEC LES ÉTUDIANTS (suite) À qui cette obligation s adresse-t-elle? Même si les étudiants du cégep peuvent être moins influençables que les élèves du primaire ou du secondaire, l enseignant demeure un modèle et il représente l institution scolaire; ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 53
54 3. RÈGLES D UTILISATION DE FACEBOOK AVEC LES ÉTUDIANTS (suite) À qui cette obligation s adresse-t-elle?(suite) Collège de Lévis-Lauzon (SAE 7039) Enseignant de cégep accusé de voies de faits graves sur sa conjointe; Bon enseignant apprécié des élèves; ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 54
55 3. RÈGLES D UTILISATION DE FACEBOOK AVEC LES ÉTUDIANTS (suite) À qui cette obligation s adresse-t-elle?(suite) Collège de Lévis-Lauzon (SAE 7039) (suite) L arbitre précise : Enfin, en raison de son rattachement à ce milieu de travail, tout enseignant est tenu dans son comportement par les devoirs de réserve et des obligations qui s'infèrent de la mission éducative qu'assument les collèges d'enseignement général et professionnel. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 55
56 3. RÈGLES D UTILISATION DE FACEBOOK AVEC LES ÉTUDIANTS (suite) À qui cette obligation s adresse-t-elle? (suite) Collège de Lévis-Lauzon (SAE 7039) (suite) Pour déterminer s'il existe un lien entre l'infraction et l'emploi, il nous faut insister davantage sur le fondement des devoirs de réserve et des obligations qui incombent à un enseignant. À ce sujet, il nous apparaît suffisant de nous en rapporter à cette opinion de la Cour suprême: [ ] ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 56
57 3. RÈGLES D UTILISATION DE FACEBOOK AVEC LES ÉTUDIANTS (suite) En plus des enseignants, à qui cette obligation s adresse-t-elle? Personne en autorité: entraîneurs, accompagnateurs d étudiants lors d activités parascolaires; Autres membres du personnel non-enseignant: évaluation du comportement en fonction du contexte particulier du milieu et de l image que l on se fait d une personne œuvrant en milieu scolaire et au secteur public d éducation en particulier; Exemple: Samantha Ardente ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 57
58 3. RÈGLES D UTILISATION DE FACEBOOK AVEC LES ÉTUDIANTS (suite) Attention de ne pas publier de propos offensants ou obscènes sur des sites de réseautage ou de ne pas donner accès aux étudiants à votre page Facebook où on retrouve des propos, voire des photos inappropriées; Risque de mesures disciplinaires pouvant aller jusqu au congédiement si les comportements, même à l extérieur des heures de classe et du cadre scolaire, sont incompatibles avec ce rôle de modèle; ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 58
59 3. RÈGLES D UTILISATION DE FACEBOOK AVEC LES ÉTUDIANTS (suite) Collège André-Laurendeau (SAE 8738) Congédiement d un enseignant pour utilisation abusive de Facebook avec les étudiants maintenu; ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 59
60 3. RÈGLES D UTILISATION DE FACEBOOK AVEC LES ÉTUDIANTS (suite) Collège André-Laurendeau (SAE 8738) (suite) La familiarité du plaignant avec les étudiants va à l encontre de toutes les règles qui régissent l enseignement. Il faut relire la jurisprudence déposée par l Employeur, notamment celle de la Cour Suprême du Canada, pour comprendre que l enseignant doit être un modèle. ( ) ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 60
61 3. RÈGLES D UTILISATION DE FACEBOOK AVEC LES ÉTUDIANTS (suite) Collège André-Laurendeau (SAE 8738) (suite) ( ) Dans notre cas, la familiarité, tant en classe qu à l extérieur, a fait en sorte que cet objectif ne pouvait être atteint. Accepter tout étudiant qui en fait la demande sur un compte Facebook et y tenir des proposé déplacés, notamment contre les collègues et le Collège et ce, avec un niveau de langage familier et parsemé de jurons, est inacceptable. Tout cela se transporte en classe et détruit l autorité nécessaire pour y donner un cours. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 61
62 3. RÈGLES D UTILISATION DE FACEBOOK AVEC LES ÉTUDIANTS (suite) Si l enseignant utilise un compte Facebook pour des raisons personnelles ET comme outil professionnel, il doit s assurer de créer un compte distinct pour ses «amis» étudiants; C est l inaptitude de l enseignant à remplir son rôle de modèle qui est le critère déterminant; ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 62
63 3. RÈGLES D UTILISATION DE FACEBOOK AVEC LES ÉTUDIANTS (suite) Très facile pour un étudiant de trouver des informations sur son enseignant si ce dernier n a pas été prudent dans la configuration de son compte Facebook par exemple; Et si l étudiant désire se venger d une mauvaise note, il pourrait trouver facilement matière pour ce faire; Les conséquences pour l enseignant et le Cégep peuvent être désastreuses; Exemple: Enseignant à l école secondaire Riverside. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 63
64 4. LÉGALITÉ DE L UTILISATION DES INFORMATIONS PROVENANT DES RÉSEAUX SOCIAUX Garderie «Chat» ouilleux inc. et Marchese, 2009 QCCLP 7139 (C.L.P.). Allégation de problèmes de dos contrecarrée par la présentation en preuve de photos de la travailleuse s adonnant à différentes activités incompatibles avec l état allégué (aérobie en République dominicaine); Les photos provenant de réseaux sociaux ont entaché la crédibilité de la travailleuse. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 64
65 4. LÉGALITÉ DE L UTILISATION DES INFORMATIONS PROVENANT DES RÉSEAUX SOCIAUX (suite) Renaud et Ali Excavation inc., 2009 QCCLP Mise en preuve du statut Facebook du travailleur afin de démontrer une incompatibilité entre ce qu il écrit et son témoignage. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 65
66 4. LÉGALITÉ DE L UTILISATION DES INFORMATIONS PROVENANT DES RÉSEAUX SOCIAUX (suite) Brinsindi et S.T.M., 2010 QCCLP Perte de crédibilité du travailleur à la suite de la preuve de sa participation à des biathlons et triathlons durant son arrêt de travail; Tous les éléments de preuve déposés par l employeur provenaient du site Facebook. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 66
67 4. LÉGALITÉ DE L UTILISATION DES INFORMATIONS PROVENANT DES RÉSEAUX SOCIAUX (suite) Syndicat des travailleuses et travailleurs de Resto-Casino de Hull (F.E.E.S.P.-C.S.N) (Section Hilton Lac Leamy) et Hilton Lac Leamy, D.T.E. 2004T-811 (T.A.). Congédiement d un salarié qui avait proféré des menaces à caractère sexuel envers une collègue dans le cadre de séances de clavardage sur MSN; ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 67
68 4. LÉGALITÉ DE L UTILISATION DES INFORMATIONS PROVENANT DES RÉSEAUX SOCIAUX (suite) Syndicat des travailleuses et travailleurs de Resto-Casino de Hull (F.E.E.S.P.-C.S.N) (Section Hilton Lac Leamy) et Hilton Lac Leamy, D.T.E. 2004T-811 (T.A.). (suite) L arbitre a reconnu à l employeur un droit d intervention dans un conflit privé, après avoir conclu à l existence d un lien direct entre ce conflit et le travail; Et ce, même si les échanges sur MSN avaient été effectués par les employés depuis leur domicile respectif, en dehors de leurs heures de travail. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 68
69 5. SURVEILLANCE ET SANCTIONS POSSIBLES Si le Cégep a un motif raisonnable de douter de l utilisation adéquate des réseaux sociaux, il pourra exercer une surveillance et une vérification. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 69
70 5. SURVEILLANCE ET SANCTIONS POSSIBLES (suite) Pneus Touchette Distribution inc. c. Pneus Chartrand inc., 2012 QCCS 3241 (CanLII). Admission en preuve de courriels émanant du compte personnel Hotmail de l employé auquel l employeur a eu accès sans son autorisation; En rendant une telle décision, la Cour supérieure n a pas avalisé la méthode d enquête utilisée, mais a plutôt rappelé que dans certaines circonstances exceptionnelles, la preuve obtenue en violation du droit à la vie privée sera admissible. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 70
71 5. SURVEILLANCE ET SANCTIONS POSSIBLES (suite) Campeau et Services alimentaires Delta Dailyfood Canada inc QCCLP L usage de subterfuges et de mensonges afin de devenir «l ami» de la travailleuse dans le seul but d accéder aux informations nécessaires à sa preuve constitue une atteinte grossière aux libertés garanties par la Charte québécoise (protection de la vie privée); Même si la travailleuse a consenti à l accès, c est par des moyens dolosifs que la représentante de l employeur y est arrivée; ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 71
72 5. SURVEILLANCE ET SANCTIONS POSSIBLES (suite) Campeau et Services alimentaires Delta Dailyfood Canada inc QCCLP 7666.(suite) Dans le cas particulier de Facebook, on entend par obtenu légalement le fait de recevoir de l information d un utilisateur qui a un compte public, ou en devenant ami d une personne de façon licite ou par l entremise d un ami d une amie, etc. Seule l information publiée par des gens ayant un compte public est accessible à tous. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 72
73 À RETENIR : Les informations diffusées sur Facebook sont à priori publiques et il appartient au titulaire d un profil d en déterminer adéquatement les paramètres de sécurité et de confidentialité; La recherche d informations par l employeur par le biais de moyens frauduleux ne peut être justifiée si l on n a pas des motifs raisonnables AVANT de procéder à une vérification. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 73
74 5. SURVEILLANCE ET SANCTIONS POSSIBLES (suite) Dans le cas d une utilisation des réseaux sociaux non conforme : Demande de retirer le contenu jugé non-conforme; Demande de présenter des excuses aux personnes lésées; Imposer une mesure disciplinaire pouvant aller jusqu au congédiement ou l expulsion des cours; Intenter des poursuites judiciaires. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 74
75 6. RECOMMANDATIONS Si vous publiez de l information en ligne, demandezvous toujours : «Serais-je gêné si la direction lisait ça? ET Si un collègue, un étudiant ou un parent lisait ça? «Serais-je embarrassé si cela était publié dans un quotidien?»; ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 75
76 6. RECOMMANDATIONS (suite) Une fois publiée sur les réseaux sociaux, l information se propage rapidement et il devient presque impossible de la retirer complètement; ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 76
77 6. RECOMMANDATIONS (suite) Ne rendez pas publics des photos, statuts ou propos incompatibles avec votre rôle de modèle; Maintenez une cyber-relation professionnelle avec les étudiants. ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 77
78 Merci de votre participation! Me Valérie Biron ELLEFSEN, BERGERON, TREMBLAY 78
Les médias sociaux en milieu de travail
Les médias sociaux en milieu de travail M e Mélanie Morin, associée M e Josée Gervais, avocate Médias sociaux 2 Médias sociaux Travail Perte de temps Diffamation Vie privée Mesures displinaires Droits
Plus en détailCÉGEP DE SEPT-ÎLES POLITIQUE ENCADRANT L UTILISATION DES RÉSEAUX SOCIAUX
CÉGEP DE SEPT-ÎLES POLITIQUE ENCADRANT L UTILISATION DES RÉSEAUX SOCIAUX Service émetteur : Direction des ressources humaines Instance décisionnelle : Conseil d administration Date d approbation : Dernière
Plus en détailPolitique Utilisation des actifs informationnels
Politique Utilisation des actifs informationnels Direction des technologies de l information Adopté le 15 octobre 2007 Révisé le 2 juillet 2013 TABLE DES MATIÈRES 1. OBJECTIFS... 3 2. DÉFINITIONS... 3
Plus en détailLa diffamation. Quand l honneur, la dignité et la réputation sont en jeu!
La diffamation Quand l honneur, la dignité et la réputation sont en jeu! Vincent Gingras Avocat Congrès Fédération québécoise des municipalités 25, 26 et 27 septembre 2014 Québec Trois-Rivières Montréal
Plus en détailJean Juliot Domingues Almeida Nicolas. Veille Juridique [LA RESPONSABILITE DES ADMINISTRATEURS SYSTEMES ET RESEAUX]
2014 Jean Juliot Domingues Almeida Nicolas Veille Juridique [LA RESPONSABILITE DES ADMINISTRATEURS SYSTEMES ET RESEAUX] S O M M A I R E Définition de l administrateur systèmes et réseau........... 3 Administrateur
Plus en détail1. À PROPOS DE COURTIKA
Conditions d utilisation du site web des sociétés Assurances Morin et Associés Inc., Services Financiers Morin Inc. et Lambert Jutras Assurances Inc. (ci-après «Courtika») Bienvenue sur le site Web de
Plus en détailLa surveillance en milieu de travail : ce que les employeurs doivent savoir
La surveillance en milieu de travail : ce que les employeurs doivent savoir 1) Introduction Nous travaillons dans une époque où l utilisation de la technologie est omniprésente, tant dans la vie personnelle
Plus en détailNORMES D OPÉRATION DES JEUX DU QUÉBEC Page 1 de 5 PG-3 - Normes d utilisation des médias sociaux Septembre 2011
NORMES D OPÉRATION DES JEUX DU QUÉBEC Page 1 de 5 MISE EN CONTEXTE Les médias sociaux permettent aux gens de se réunir en ligne en fonction de leurs intérêts et de créer, partager ou prendre connaissance
Plus en détailFacebook et autres médias sociaux
Facebook et autres médias sociaux Guide pour un usage sécuritaire et responsable à l intention des élèves et des parents Collège François-de-Laval (Petit Séminaire de Québec) août 2011 Les médias sociaux,
Plus en détailSection 3. Utilisation des ressources informatiques et du réseau de télécommunication
SECTION 3 : ADMINISTRATION CENTRALE Titre de la procédure: Utilisation des ressources informatiques et du réseau de télécommunication Politique : En vertu de la politique 3.1 : Relations : La direction
Plus en détailRÈGLEMENT NUMÉRO 12 RÈGLEMENT SUR L UTILISATION DES TECHNOLOGIES INFORMATIQUES ET INTERNET
RÈGLEMENT NUMÉRO 12 RÈGLEMENT SUR L UTILISATION DES TECHNOLOGIES INFORMATIQUES ET INTERNET Adoption et entrée en vigueur : 28 janvier 1999 Premier amendement : 25 septembre 2014 RÈGLEMENT NUMÉRO 12 RÈGLEMENT
Plus en détailCommunication : de quels droits disposez - vous?
FORMATION ASSISTANCE EXPERTISE CONSEIL Communication : de quels droits disposez - vous? Siège social : 20, rue Martin Bernard 75647 Paris Cedex 13 Tel : 01 55 56 62 18 Fax : 01 55 56 62 11 Introduction
Plus en détailInternet et les nouvelles technologies : «Surfer avec plaisir et en sécurité»
Réf : Septembre 2013 Internet et les nouvelles technologies : Blog, Facebook, Netlog, Youtube L utilisation d Internet, des GSM et autres technologies se généralise mais attention, tout n est pas permis
Plus en détailLe Privilège du secret professionnel des conseillers juridiques en entreprise
Le Privilège du secret professionnel des conseillers juridiques en entreprise MODÉRATEUR : Eric Simard Fasken Martineau PANÉLISTES : Martin Sheehan Fasken Martineau Anne Granger Fasken Martineau 3e Symposium
Plus en détailSondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire. Rapport présenté à la
Sondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire Rapport présenté à la Mars 2008 Tables des matières Contexte et objectifs.... 2 Page Méthodologie.3 Profil des répondants...6 Faits saillants..10
Plus en détailLes affaires et le droit
Les affaires et le droit Chapitre 2 La personne Me Micheline Montreuil 1 Contenu La personne physique La personne morale 2 Objectifs Après la lecture du chapitre, l étudiant doit pouvoir : Différencier
Plus en détailGuide pratique pour lutter contre le cyber-harcèlement entre élèves
Guide pratique pour lutter contre le cyber-harcèlement entre élèves AVANT-PROPOS A l occasion des premières Assises Nationales sur le harcèlement à l École des 2 et 3 mai 2011, Luc CHATEL, ministre de
Plus en détailOCRCVM Règles des courtiers membres Règle 2800 (auparavant le Principe directeur n o 5 de l ACCOVAM)
OCRCVM Règles des courtiers membres Règle 2800 (auparavant le Principe directeur n o 5 de l ACCOVAM) CODE DE CONDUITE À L INTENTION DES SOCIÉTÉS RÉGLEMENTÉES PAR L OCRCVM QUI NÉGOCIENT SUR LES MARCHÉS
Plus en détailCAHIER DES GARANTIES ET ASSURANCES
COLLECTE SÉLECTIVE DEVIS NORMALISÉ FOURNITURE DE SERVICES CAHIER DES GARANTIES ET ASSURANCES PRÉPARÉ PAR : MRC DE DRUMMOND NOVEMBRE 2004 DEVIS NORMALISÉ FOURNITURE DE SERVICES CAHIER DES GARANTIES & ASSURANCES
Plus en détailCHARTE D UTILISATION de la Page Facebook officielle TAG
CHARTE D UTILISATION de la Page Facebook officielle TAG La Page Facebook officielle TAG est hébergée par Facebook et éditée par : SÉMITAG (Société d Économie Mixte des Transports de l Agglomération Grenobloise)
Plus en détailAvertissement. Le Conseil général. L association ADEJ. Les jeunes connaissent bien les dangers d Internet.
2 Le Conseil général Equiper l ensemble d une tranche d âge d ordinateurs portables et lui permettre d accéder à l informatique et aux moyens de communication : c est le pari très ambitieux fait au cours
Plus en détailFormation continue. Politique de publicité sur le portail de formation continue. Projet LMS. Le 24 novembre 2011
Formation continue Politique de publicité sur le portail de formation continue Projet LMS Le 24 novembre 2011 Préparée par la Direction principale, Stratégie, Services et Communication POLITIQUE DE PUBLICITÉ
Plus en détailCONCOURS «À la Une» Règlements de participation
CONCOURS «À la Une» Règlements de participation 1. Le concours «À la Une» est tenu par Groupe TVA Inc. et Les Productions Sovimage inc. (ci-après : «l Organisateur du concours»). Il se déroule au Québec
Plus en détailCONCOURS OMAX. 1) Nutrifrance (l «Organisateur») est l organisateur du concours «Écoute ton corps avec OMAX» (le «Concours»).
CONCOURS OMAX RÈGLEMENTS 1) Nutrifrance (l «Organisateur») est l organisateur du concours «Écoute ton corps avec OMAX» (le «Concours»). 2) Le Concours débute le 23 février 2015 (la «Date d ouverture du
Plus en détail- La mise en cause d une personne déterminée qui, même si elle n'est pas expressément nommée, peut être clairement identifiée ;
E-réputation : la poursuite et les sanctions des propos injurieux ou diffamatoires sur internet Article juridique publié le 15/07/2014, vu 4483 fois, Auteur : MAITRE ANTHONY BEM L'injure et la diffamation
Plus en détailRÈGLEMENT RELATIF À L'UTILISATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION
RÈGLEMENT RELATIF À L'UTILISATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION Adopté par le Conseil le 7 février 2006 En vigueur le 7 février 2006 Abrogé par le Conseil et entré en vigueur le 24 avril 2012 Règlement
Plus en détailL ASSURANCE COLLECTIVE : LES DÉFIS ÉMERGEANTS. Présentation du 27 octobre 2008. Par Me MICHEL GILBERT GRONDIN POUDRIER BERNIER S.E.N.C.R.L.
L ASSURANCE COLLECTIVE : LES DÉFIS ÉMERGEANTS Présentation du 27 octobre 2008 Par Me MICHEL GILBERT GRONDIN POUDRIER BERNIER S.E.N.C.R.L. I- CONTRAT D ASSURANCE COLLECTIVE A) Définition du contrat d assurance
Plus en détailAZ A^kgZi Yj 8^idnZc
Bienvenue à l âge de la majorité! l État vous présente vos droits et devoirs ainsi que les principes fondamentaux de la République à travers «Le Livret du Citoyen» Nom... Prénom... Date de naissance...
Plus en détailDU COMMERCE DES VALEURS MOBILIÈRES
ORGANISME CANADIEN DE RÉGLEMENTATION DU COMMERCE DES VALEURS MOBILIÈRES AFFAIRE INTÉRESSANT : LES RÈGLES POUR LES COURTIERS MEMBRES DE L ORGANISME CANADIEN DE RÉGLEMENTATION DU COMMERCE DES VALEURS MOBILIÈRES
Plus en détailUTILISATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DES COMMUNICATIONS
Page 1 de 9 UTILISATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DES COMMUNICATIONS CONTEXTE La Commission scolaire doit s assurer d un usage adéquat des ressources informatiques mises à la disposition des
Plus en détailCharte du Bon usage de l'informatique et des réseaux informatiques au Lycée St Jacques de Compostelle
Charte du Bon usage de l'informatique et des réseaux informatiques au Lycée St Jacques de Compostelle I - But de la charte Le but de la présente charte est de définir les règles de bonne utilisation des
Plus en détailLes réclamations pour troubles subjectifs
Les réclamations pour troubles subjectifs Michel Gilbert Novembre 2009 Introduction 2 «Ce qu on sait, savoir qu on le sait; Ce qu on ne sait pas, savoir qu on ne le sait pas; C est savoir véritablement.»
Plus en détailConférence de clôture sur le cyber harcèlement Stratégies des syndicats d enseignants en matière de cyber harcèlement. Bratislava, 7 juin 2010
Conférence de clôture sur le cyber harcèlement Stratégies des syndicats d enseignants en matière de cyber harcèlement Bratislava, 7 juin 2010 La législation sur la protection des données en Europe, la
Plus en détailInternet : libertés et restrictions
Internet : libertés et restrictions Observatoire Luxembourgeois de Droit Européen Luxembourg, 26 juin 2015 Dean Spielmann Président de la Cour européenne des droits de l homme [Salutations], J ai souvent
Plus en détailCharte Informatique INFORMATIONS GENERALES
Charte Informatique INFORMATIONS GENERALES Ce site est propriété du Cesi, association loi de 1901, enregistrée sous le n 775 722 572, dont le siège social est situé 30 Rue Cambronne 75015 PARIS, représenté
Plus en détailGUIDE DE PARTICIPATION DES JOURNALISTES AFP AUX RESEAUX SOCIAUX
17.07.2013 GUIDE DE PARTICIPATION DES JOURNALISTES AFP AUX RESEAUX SOCIAUX GENERALITES Les réseaux sociaux font désormais partie du quotidien de milliards de personnes et l information, foisonnante, y
Plus en détailDon ou commandite? Apprenez les règles et vous en serez récompensés
IMAGINE CANADA ET BÉNÉVOLES CANADA FORUM 2011 DES PARTENARIATS CANADIENS ENTRE LES ENTREPRISES ET LA COLLECTIVITÉ Montebello 9 juin 2011 Don ou commandite? Apprenez les règles et vous en serez récompensés
Plus en détailINTERODAS 2014 HORS-SERIE BULLETIN D INFORMATION ET DE LIAISON ORGANISATION D AIDE AUX SANS-EMPLOI (ODAS-MONTRÉAL)
INTERODAS 2014 HORS-SERIE BULLETIN D INFORMATION ET DE LIAISON ORGANISATION D AIDE AUX SANS-EMPLOI (ODAS-MONTRÉAL) TESTEZ VOS CONNAISSANCES SUR L AIDE SOCIALE VRAI ou FAUX? 1. Le ministère de l Emploi
Plus en détailLES RESPONSABILITES DES AGENTS PUBLICS DE L ÉTAT. Formation AVS Janvier 2013
LES RESPONSABILITES DES AGENTS PUBLICS DE L ÉTAT Formation AVS Janvier 2013 LES RESPONSABILITES GENERALES DES AGENTS PUBLICS DE L ÉTAT Les responsabilités des agents publics de l État sont de trois ordres:
Plus en détailSurfer Prudent - Tchats. Un pseudo peut cacher n importe qui
Tchat Un tchat est un outil de communication sur Internet qui permet de parler en temps réel avec un ou plusieurs internautes. Un tchat est aussi appelé messagerie instantanée. Un pseudo peut cacher n
Plus en détailLE DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION
LE DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION 1 Document Unique de Délégation Un document qui permet de définir les responsabilités : civiles - pénales Des dirigeants pleinement conscients de leur périmètre de responsabilité,
Plus en détailLa majorité, ses droits et ses devoirs. chapitre 7
La majorité, ses droits et ses devoirs chapitre 7 Si le 18 e anniversaire véhicule souvent l idée de plus d indépendance, il est aussi le moment de la majorité légale, assortie d un certain nombre de droits
Plus en détailDÉCISION DU TRIBUNAL DE LA SÉCURITÉ SOCIALE Division générale Assurance-emploi
[TRADUCTION] Citation : T. S. c. Commission de l assurance-emploi du Canada, 2014 TSSDGAE 65 N o d appel : GE-14-745 ENTRE : T. S. Appelant et Commission de l assurance-emploi du Canada Intimée DÉCISION
Plus en détailCHARTE D HEBERGEMENT DES SITES INTERNET SUR LA PLATE-FORME DE L ACADEMIE DE STRASBOURG
CHARTE D HEBERGEMENT DES SITES INTERNET SUR LA PLATE-FORME DE L ACADEMIE DE STRASBOURG Version Octobre 2014 Rectorat de l académie de Strasbourg 6 Rue de la Toussaint 67975 Strasbourg cedex 9 1 Page 1/14
Plus en détailLes médias sociaux. Des outils aussi utiles que redoutables. Les médias sociaux 1
Les médias sociaux Les médias sociaux 1 ISBN 987-2-89061-111-5 Tous droits de reproduction, de traduction et d adaptation réservés 2011 Centrale des syndicats du Québec Dépôt légal - 2011 Bibliothèque
Plus en détailPolitique d utilisation des médias sociaux et des technologies de l information
CA 06-02-2015 Annexe 10.1 Politique d utilisation des médias sociaux et des technologies de l information Janvier 2015 2 1. PRÉAMBULE La Fédération des médecins résidents du Québec (FMRQ) est une fédération
Plus en détailCONDITIONS GENERALES D UTILISATION
1 CONDITIONS GENERALES D UTILISATION CHAMPS D APPLICATION : Les présentes conditions d utilisation ont pour objet de définir les modalités d utilisation pour les éditeurs de blogues du site Made in blog
Plus en détailCONTRAT DE SOUS-LOCATION TABLE DES MATIÈRES
CONTRAT DE SOUS-LOCATION TABLE DES MATIÈRES PAGE PRÉAMBULE... 10 0.00 INTERPRÉTATION... 11 0.01 Terminologie... 11 0.01.01 Activités... 12 0.01.02 Bail... 12 0.01.03 Cas de Défaut... 12 0.01.04 Changement
Plus en détailCONDITIONS SPÉCIALES DE L OFFRE INDESIT COMPANY BENELUX
CONDITIONS SPÉCIALES DE L OFFRE INDESIT COMPANY BENELUX Veuillez lire attentivement les présentes Conditions Spéciales de l Offre et les Conditions Générales de l Offre correspondantes. Dans la mesure
Plus en détailEn avril 2006, un citoyen produit sa déclaration de revenus 2005. En septembre de la même année, il constate une erreur dans sa déclaration initiale et produit une déclaration amendée à laquelle il joint
Plus en détail1/ LES CARACTÉRISTIQUES DU CYBER-HARCÈLEMENT
LE CYBER-HARCÈLEMENT Avec l utilisation massive des nouvelles technologies, le harcèlement entre élèves peut se poursuivre, voire débuter, en dehors de l enceinte des établissements scolaires. On parle
Plus en détailCondition générales d'utilisation sur le site et pour toute prestation gratuite sur le site
Condition générales d'utilisation sur le site et pour toute prestation gratuite sur le site CONDITIONS GENERALES D UTILISATION DU SITE SOMMAIRE ARTICLE 1 : DEFINITION ARTICLE 2 : PRESENTATION ARTICLE 3
Plus en détailDAS Canada Legal Protection Insurance Company Limited. («DAS Canada») CONVENTION DE COURTAGE
DAS Canada Legal Protection Insurance Company Limited («DAS Canada») CONVENTION DE COURTAGE En soumettant les informations relatives à vos activités de courtage sur le formulaire d enregistrement en ligne
Plus en détailLoi modifiant la Loi sur l Autorité des marchés financiers et d autres dispositions législatives
PREMIÈRE SESSION TRENTE-HUITIÈME LÉGISLATURE Projet de loi n o 64 Loi modifiant la Loi sur l Autorité des marchés financiers et d autres dispositions législatives Présentation Présenté par Madame Monique
Plus en détailCHARTE DES BONS USAGES DES MOYENS NUMERIQUES DE L UNIVERSITE
CHARTE DES BONS USAGES DES MOYENS NUMERIQUES DE L UNIVERSITE Annexe juridique Frédéric DEHAN Directeur général des services Affaire suivie par Philippe PORTELLI Tél. : +33 (0)3 68 85 00 12 philippe.portelli@unistra.fr
Plus en détailINTERNET ET LA LOI. Marie-Ange CORNET (CAL/Luxembourg)
INTERNET ET LA LOI Marie-Ange CORNET (CAL/Luxembourg) QUELQUES PRINCIPES Internet, c est aussi la vraie vie Le monde virtuel est aussi le monde réel : les lois s y appliquent Nous sommes toutes et tous
Plus en détailGuide de rédaction Politique d utilisation des médias sociaux. Note : Il est important d adapter votre politique selon vos besoins et votre réalité.
Guide de rédaction Politique d utilisation des médias sociaux Note : Il est important d adapter votre politique selon vos besoins et votre réalité. 24 janvier 2012 Page 2 Guide de rédaction Politique d
Plus en détailExemple de directives relatives à l utilisation du courrier électronique et d Internet au sein de l'entreprise
http://www.droit-technologie.org Présente : Exemple de directives relatives à l utilisation du courrier électronique et d Internet au sein de l'entreprise Olivier Rijckaert Avocat au barreau de Bruxelles,
Plus en détailCHARTE DU CORRESPONDANT MODELE TYPE
CHARTE DU CORRESPONDANT MODELE TYPE CHAPITRE 1: CONDITIONS DANS LESQUELLES LE BUREAU LUXEMBOURGEOIS ACCORDE, REFUSE OU RETIRE SON AGREMENT A UN CORRESPONDANT 1.1 Comment remplir la fonction de correspondant
Plus en détailRèglement relatif à l utilisation des ressources informatiques et de télécommunication
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL Règlements, directives, politiques et procédures Règlement relatif à l utilisation des ressources informatiques et de télécommunication Adoption Instance/Autorité Date Résolution(s)
Plus en détailLa jurisprudence du Conseil constitutionnel et le droit civil
La jurisprudence du Conseil constitutionnel et le droit civil (exposé fait par Jacqueline de GUILLENCHMIDT lors de la rencontre franco-arménienne du 23 janvier 2007 sur le patrimoine juridique commun)
Plus en détailAVIS SUR L ACCÈS DES ENFANTS AYANT DES LIMITATIONS FONCTIONNELLES AUX SERVICES DE GARDE À L ENFANCE
Cat. 2.120-12.48 AVIS SUR L ACCÈS DES ENFANTS AYANT DES LIMITATIONS FONCTIONNELLES AUX SERVICES DE GARDE À L ENFANCE M e Claire Bernard, conseillère juridique Direction de la recherche et de la planification
Plus en détailLes responsabilités des professionnels de santé
Chapitre 5 : UE6 - Le Droit pharmaceutique Les responsabilités des professionnels de santé Martine DELETRAZ-DELPORTE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.
Plus en détailVoici des exemples de cyberintimidation :
LEXIQUE COMMUN DÉFINITIONS Cette section est créée dans le but de disposer d un vocabulaire commun à l ensemble des personnes touchées par le plan de prévention et d intervention pour contrer l intimidation
Plus en détailTABLE DES MATIERES. Section 1 : Retrait... 20-22 Section 2 : Renonciation... 23-25 Section 3 : Nullité... 26-28
Ordonnance n 03-08 du 19 Joumada El Oula 1424 correspondant au 19 juillet 2003 relative à la protection des schémas de configuration des circuits intégrés TABLE DES MATIERES Articles Titre I : Dispositions
Plus en détailPOLITIQUES EN MATIÈRE DE GARDE D ENFANTS
POLITIQUES EN MATIÈRE DE GARDE D ENFANTS Règlement 22(1) La demande de licence pour fournir et offrir des services de garderie familiale comporte les éléments suivants : (b.1) une copie du code de conduite
Plus en détailNouveaux médias. Guide pour les écoles obligatoires. Utilisation des téléphones mobiles Le cyber-harcèlement
Nouveaux médias Guide pour les écoles obligatoires Utilisation des téléphones mobiles Le cyber-harcèlement 1 Police cantonale bernoise Etat-major/Prévention Groupe nouveaux médias Case postale 7571, 3001
Plus en détailRogers octroie au Client une licence pour chacune des vitrines des Services Shopify de Rogers que le Client a commandées.
Services Shopify offerts par Rogers Les modalités suivantes s'appliquent à votre adhésion aux Services Shopify offerts par Rogers. Ces services sont fournis par le fournisseur de Rogers, Shopify Inc. 1.
Plus en détailConcours national 2015 Appelez, cliquez ou passez nous voir de Co-operators - Prix de 15 000 $
Concours national 2015 Appelez, cliquez ou passez nous voir de Co-operators - Prix de 15 000 $ SEULS LES RÉSIDENTS CANADIENS SONT ADMISSIBLES À CE CONCOURS RÉGI PAR LES LOIS CANADIENNES. 1. PÉRIODE DU
Plus en détailwww.cyberactionjeunesse.ca
www.cyberactionjeunesse.ca CyberAction Jeunesse Canada 2011 Présentation de l organisme Projet pilote Prévention (approche en amont) Mission Objectif CyberAction Jeunesse Canada 2011 Plan de la présentation
Plus en détailOpérations entre apparentés
exposé-sondage CONSEIL SUR LA COMPTABILITÉ DANS LE SECTEUR PUBLIC PROJET DE NORMES COMPTABLES Opérations entre apparentés Septembre 2012 DATE LIMITE DE RÉCEPTION DES COMMENTAIRES : LE 21 NOVEMBRE 2012
Plus en détailDossier pratique n 6
Dossier pratique n 6 Internet, mineurs et législation Contributeurs : Action Innocence France et Maître Ségolène Rouillé-Mirza, Avocate au Barreau de Paris - Mai 2010 www.actioninnocence.org france@actioninnocence.org
Plus en détailUV DIRECT MODALITÉS DU COMPTE
UV DIRECT MODALITÉS DU COMPTE Les pages suivantes contiennent des renseignements importants au sujet de votre compte UV DIRECT dont vous devez prendre connaissance. Si vous avez des questions, nous serons
Plus en détailOrganisme d arbitrage autorisé par la Régie du bâtiment : Centre canadien d arbitrage commercial (CCAC)
ARBITRAGE En vertu du Règlement sur le plan de garantie des bâtiments résidentiels neufs (Décret 841-98 du 17 juin 1998, c. B-1.1, r.0.2, Loi sur le bâtiment, Lois refondues du Québec (L.R.Q.), c. B-1.1,
Plus en détailDIRECTIVES ET NORMES EN MATIÈRE DE PRINCIPE
Les versions courantes des documents sont mises à jour en ligne. Les copies imprimées ne sont pas contrôlées. Page 1 de 5 DIRECTIVES ET NORMES EN MATIÈRE DE PRINCIPE POUR LES PERSONNES SOUMISES À DES RESTRICTIONS
Plus en détailCONCOURS «Du bonheur dans votre frigo!» RÈGLEMENTS
CONCOURS «Du bonheur dans votre frigo!» RÈGLEMENTS 1. Description et durée du concours Le concours de l Assurance prêt, «Du bonheur dans votre frigo!» est organisé par Desjardins Assurances (1) et se déroule
Plus en détailDÉCISION DU TRIBUNAL DE LA SÉCURITÉ SOCIALE Division d appel Décision d appel
Citation : C. B. c. Commission de l assurance-emploi du Canada, 2013 TSSDA 7 Appel No : 2013-0063 ENTRE : C. B. et Appelante Commission de l assurance-emploi du Canada Intimée DÉCISION DU TRIBUNAL DE LA
Plus en détailORGANISME CANADIEN DE RÉGLEMENTATION
ORGANISME CANADIEN DE RÉGLEMENTATION DU COMMERCE DES VALEURS MOBILIÈRES AFFAIRE INTÉRESSANT : LES RÈGLES DE L ORGANISME CANADIEN DE RÉGLEMENTATION DU COMMERCE DES VALEURS MOBILIÈRES LES STATUTS DE L ASSOCIATION
Plus en détailEncourager les comportements éthiques en ligne
LEÇON Années scolaire : 7 e à 9 e année, 1 re à 3 e secondaire Auteur : Durée : HabiloMédias 2 à 3 heures Encourager les comportements éthiques en ligne Cette leçon fait partie de Utiliser, comprendre
Plus en détailAccéder, ou ne pas accéder au matériel informatique de son employé, telle est la question
Accéder, ou ne pas accéder au matériel informatique de son employé, telle est la question Patrick Gingras, avocat et agent de marques de commerce Éloïse Gratton, avocate Leg@l IT, 31 mars 2014 Les opinions
Plus en détailNotre retraite : prendre en main COLLECTIVEMENT notre avenir
La responsabilité fiduciaire et l assurance responsabilité des comités de retraite : Comment s y retrouver sans perdre sa chemise Michel Gilbert, avocat Luc Brunet, B.A.A., C. D A. Ass. Notre retraite
Plus en détailRéseaux. sociaux MELANÇON MARCEAU GRENIER ET SCIORTINO. M e Michel Gilbert
Réseaux sociaux et vie privée Présenté par M e Michel Gilbert «Dans un réseau social, la confidentialité n existe jamais. Il y a toujours une autre «personne» dans la pièce, qui est l enti ité qui fournit
Plus en détailDroits et obligations des entreprises et organisations suisses vis-à-vis de leurs voyageurs et expatriés
POLICY PAPER Pouvez-vous être poursuivi en justice en Suisse? Droits et obligations des entreprises et organisations suisses vis-à-vis de leurs voyageurs et expatriés Michel Chavanne av. Étude r & associés
Plus en détail- 45 - RESPONSABILITÉ DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE PREMIÈRE PARTIE LE FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE DE L ÉTAT CHAPITRE PREMIER
- 45 - RESPONSABILITÉ DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE PREMIÈRE PARTIE LE FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE DE L ÉTAT CHAPITRE PREMIER Principes généraux Article premier Responsabilité de
Plus en détailEuropean School Brussels II. Avenue Oscar Jespers 75. 1200 Brussels
European School Brussels II Avenue Oscar Jespers 75 1200 Brussels Toute forme de harcèlement, qu il soit verbal, physique ou psychologique, est absolument inacceptable dans notre école. Ce document de
Plus en détailMise en œuvre de la responsabilité du maire
Mise en œuvre de la responsabilité du maire Les conditions d engagement de la responsabilité du maire relèvent du droit commun de l engagement de la responsabilité des personnes publiques. A ce titre,
Plus en détailCODE de CONDUITE PROFESSIONNELLE et de DÉONTOLOGIE
CODE de CONDUITE PROFESSIONNELLE et de DÉONTOLOGIE À l intention des administrateurs, des dirigeants et des employés La Great-West, compagnie d assurance-vie London Life, Compagnie d Assurance-Vie La Compagnie
Plus en détailPRÉAMBULE. La version administrative reproduit l intégralité des Règles et Principes directeurs de l ACFM.
STATUT, RÈGLES ET PRINCIPES DIRECTEURS DE L ACFM Version administrative 1 er octobre 2010 PRÉAMBULE Le présent document constitue une version administrative des Statut, Règles et Principes directeurs de
Plus en détailNettoyage de l E-réputation des entreprises : la suppression de contenus illicites sur internet
Nettoyage de l E-réputation des entreprises : la suppression de contenus illicites sur internet Article juridique publié le 04/12/2013, vu 1948 fois, Auteur : MAITRE ANTHONY BEM Grâce à Internet, les internautes
Plus en détailCONDITIONS GENERALES D'UTILISATION. Date de dernière mise à jour et d entrée en vigueur : 11 mai 2015.
CONDITIONS GENERALES D'UTILISATION Date de dernière mise à jour et d entrée en vigueur : 11 mai 2015. Les présentes CGU sont disponibles sur le site internet www.catchmysong.com ainsi que dans l application
Plus en détailKOSMOPOLEAD CHARTE DE BONNE CONDUITE DES UTILISATEURS
KOSMOPOLEAD CHARTE DE BONNE CONDUITE DES UTILISATEURS KOSMOPOLEAD est un réseau social qui a pour objectif de favoriser la collaboration ainsi l enrichissement et le partage des compétences professionnelles.
Plus en détailLes médias sociaux Présentation aux collégiens
Groupe SSI Les médias sociaux Présentation aux collégiens Les médias sociaux Les médias sociaux Groupe SSI Les réseaux sociaux : L exemple de Facebook Que fait-on sur Facebook? Facebook regroupe en un
Plus en détailQu est-ce que le droit à la vie privée?
Qu est-ce que le droit à la vie privée? 7. Chacun a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne; il ne peut être porté atteinte à ce droit qu'en conformité avec les principes de justice
Plus en détailDÉCISION DU TRIBUNAL DE LA SÉCURITÉ SOCIALE Division générale Assurance-emploi
[TRADUCTION] Citation : A. D. c. Commission de l assurance-emploi du Canada, 2014 TSSDGAE 5 ENTRE : A. D. N o d appel : GE-13-1152 Appelant et Commission de l assurance-emploi du Canada Intimée DÉCISION
Plus en détailChapitre 5. Déontologie des représentants en assurance de dommages
Chapitre 5 Déontologie des représentants en assurance de dommages 5.1 Le maintien de la discipline C est la Chambre d assurance de dommages (Chad) qui est chargée de faire respecter la discipline. Une
Plus en détailCONDITIONS GENERALES D UTILISATION. 1.1 On entend par «Site» le site web à l adresse URL www.creativlink.fr édité par CREATIV LINK.
CONDITIONS GENERALES D UTILISATION Les présentes Conditions Générales lient tout Utilisateur du Site à CREATIV LINK à compter de la création d un compte sur le Site afin de bénéficier d une Prestation
Plus en détailPolitique de gestion contractuelle de la SHDM
Politique de gestion contractuelle de la SHDM Adoptée par les membres du conseil d administration le 22 octobre 2013 Direction des affaires juridiques et corporatives Politique de gestion contractuelle
Plus en détailLES OBLIGATIONS D UN ADMINISTRATEUR
LES OBLIGATIONS D UN ADMINISTRATEUR Vs avez incorporé une compagnie vs y songez sérieusement? Plusieurs bonnes raisons vs incitent en effet à exploiter votre entreprise ss une forme incorporée 1. Les compagnies
Plus en détailX X. Demandeurs. Entreprise DÉCISION DEMANDE D EXAMEN DE MÉSENTENTE EN MATIÈRE D ACCÈS.
Commission d accès à l information du Québec Dossier : 05 10 23 Date : 31 juillet 2006 Commissaire : M e Hélène Grenier X X Demandeurs c. MELOCHE MONNEX INC. (SÉCURITÉ NATIONALE CIE D ASSURANCE) Entreprise
Plus en détail