Endiverie de Soyécourt. Respect de la rubrique des Installations Classées Pour l Environnement

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Endiverie de Soyécourt. Respect de la rubrique 2781-1 des Installations Classées Pour l Environnement"

Transcription

1 Endiverie de Soyécourt Respect de la rubrique des Installations Classées Pour l Environnement

2 Prescriptions générales applicables aux installations classées de méthanisation relevant du régime de l enregistrement au titre de la rubrique de la nomenclature des installations classées pour la protection de l environnement. Remarque : les articles avec comme justification néant ne comportent pas de justification à apporter lors de la demande d enregistrement Article Justificatif à apporter 1 Néant Définitions 2 Néant Conformité de l installation 3 Plans cf. annexe A Dossier installation classée 4 Cf. dossier de demande d enregistrement Déclaration d accident ou de pollution accidentelle 5 Néant Implantation L installation est à plus de 35 m des zones de captage. Le digesteur est à plus de 50 m 6 des zones d habitation, la première maison se trouvant à plus de 220 m de l unité. Plans cf. annexe A Plan de masse du site cf. annexe 1 Envol des poussières 7 L aire de circulation des engins est entièrement bitumée et les engins sont régulièrement nettoyés ce qui n entraine pas d envol de poussières Intégration dans le paysage Le digesteur est à plus de 50 m des zones d'habitation, la première maison se trouvant à plus de 220 m de l unité. 8 Comme pour les autres bâtiments actuels du site, il est prévu une haie dissimulant en partie l installation. La lagune sera entourée d une butte arborée. Surveillance de l installation Quatre personnes seront formées par GreenWatt à la conduite et au contrôle de la cogénération selon le plan de formation en annexe C. 9 La surveillance de l installation se fera comme indiqué dans le plan de maintenance (annexe 8). Personne responsable de la surveillance : Mr. C. Levecque Propreté de l installation 10 Néant 9

3 Localisation des risques Plan général de l installation indiquant les différentes zones de risque : 11 Le zonage ATEX a été établi par Greenwatt en se basant sur le rapport d étude de l INERIS : «Rapport d étude n DRA B du 18/01/2008 : «Etude des risques liés à l exploitation des méthaniseurs agricoles»» (Annexe 19) Dans le cas de l unité de biométhanisation de l Endiverie de Soyécourt, seul le risque lié à la présence de gaz est à considérer. Il n y a pas de présence de vapeur, brouillard ou poussières susceptibles de provoquer une ATEX. Par ailleurs, la température de traitement du biogaz ne dépassera jamais 40 C et il n y a donc pas de risque d auto inflammation. Les zones ATEX de cette unité sont les suivantes (voir l illustration jointe) : Zone 0 : L unité de biométhanisation ne comporte pas de zone 0. Zone 1 : Un mélange inflammable se forme occasionnellement autour de l embouchure des soupapes de sécurité contre les surpressions (caractéristiques des soupapes en annexe 21). En cas d excédent de biogaz, celui-ci est rejeté à l atmosphère. Sont concernées : - La soupape du digesteur principal (Breetec, cf. certificat ATEX annexe 19) - La soupape du méthaniseur HYFAD (Nesemeier, cf. certificat ATEX annexe 19) La zone ATEX considérée est une sphère d un rayon de 3 m autour des embouchures de ces équipements. Le spot Lumiglas se situe dans la zone 1, il est certifié ATEX (cf. certificat en annexe 19) 10

4 Zone 2 : Des mélanges de gaz inflammable peuvent se former rarement, généralement en cas d incident et pendant des opérations de maintenance, aux endroits suivants : - dans un rayon de 3 m autour du joint d étanchéité de la bâche du digesteur (cas de fuite du système d étanchéité) - dans un rayon de 3 m autour du trou d homme sur le dôme du méthaniseur HYFAD (cas d ouverture du trou d homme) - dans le ciel gazeux du digesteur et du méthaniseur HYFAD (cas de défaillance du système de désulfurisation où une quantité trop importante d air serait introduite dans la cuve). - dans le piège à condensats sur la conduite d amenée du biogaz vers la cogénération (cas de perte du joint hydraulique dans le piège à condensats) - dans un rayon de 3 m autour du couvercle du piège à condensats (cas de perte du joint hydraulique dans le piège à condensats) Dans cette zone sont situé la pompe de relevage Silec et le compresseur biogaz (cf. certificats ATEX en annexe 19). Aucune des zones précitées n est confinée. Connaissance des produits, étiquetage Néant Caractéristiques des sols Les aires de travail sont bitumées ou bétonnées. Le local technique et le module de cogénération consistent chacun en un conteneur. Le module de cogénération consiste en une machine capotée dans un conteneur métallique installé à l extérieur, il est en acier, isolé avec de la laine de roche et muni d une cuve étanche en acier pour la rétention du liquide. Le conteneur composant le local technique possède les même caractéristiques. Caractéristiques des canalisations et stockages de gaz Plan des canalisations : annexe 2 Résistance au feu Plan des locaux et bâtiments : cf. plan d ensemble, annexe 1. Résistance au feu : le silo est bétonné, la membrane du gazomètre est résistante au feu (cf. annexe 4), le local technique consiste en un container type maritime métallique. Désenfumage Il est à noter l absence de dispositif de désenfumage car il n y a pas de local à risque incendie ou explosion. Clôture de l installation Le site sera clôturé et accessible uniquement aux personnes autorisées aux heures d ouverture de l endiverie, à savoir : de 7h à 19h du lundi au vendredi et de 7h à 12h le samedi. Accessibilité en cas de sinistre Il existe deux voies d accès au site (cf. plan annexe A) : une située entre l endiverie et le stockage de pommes de terre (accès 1), et l autre (accès 2) entre l endiverie et les bassins existants (au nombre de 6 et traitants les effluents de l endiverie ainsi que les eaux pluviales de l endiverie). Ventilation des locaux Néant 11

5 Matériels utilisables en atmosphères explosives Les matériaux de construction ont été choisis en fonction du zonage ATEX et des risques associés : Le digesteur et la cuve de méthanisation HYFAD sont les deux réservoirs dans lesquels se produit le biogaz. Le digesteur est recouvert d une membrane souple, caractéristiques de la membrane en annexe 4. Chaque réservoir est également muni de sa propre soupape de sécurité de mise en pression et dépression, non isolable du réservoir. Caractéristiques des soupapes utilisées (cf. annexe 21) : - Digesteur o Débit max. : 200 Nm³/h o Pression max. : 5 mbars o Dépression max. : -3 mbars - Méthaniseur HYFAD o Débit max. : 500 Nm³/h o Pression max. : 25 mbars o Dépression max. : -15 mbars 20 De plus, une torchère avec déclenchement automatique est mise en place afin de prendre le relais de la cogénération en cas de surproduction de gaz ou de panne ou de maintenance de l unité de cogénération. La torchère est activée lorsque la pression seuil est détectée dans le digesteur, sous la membrane souple. Cette pression seuil est définie de telle manière que la torchère est toujours activée avant la soupape de surpression du digesteur. Les caractéristiques de la torchère sont indiquées en annexe 5. Modalités de limitation des effets d'une explosion sur la cuve de méthanisation HYFAD : En fonctionnement normal il n y a pas de risque d explosion étant donné qu il n y a pas d oxygène dans le ciel gazeux de l HYFAD. Nature des matériaux constituant les cuves : Citerne à simple paroi fabriquée en résines isophtaliques Isolation de la toiture et du cylindre avec 40 mm PUR Oreilles de levage en acier galvanisé Ancrage chimique de la citerne dans le sol Garde-corps circonférentiel en acier galvanisé sur le dessus de la cuve (garde-corps, protège genoux et plinthe selon les normes de sécurité en vigueur) Echelle à crinoline en acier galvanisé pour accéder au-dessus de la cuve Descriptif de la cuve tampon ou Gazomère La cuve tampon avant cogénération est appelée «le gazomètre». Ce gazomètre est constitué d une membrane souple en EPDM (descriptif cf. annexe 4). Le volume de stockage du biogaz contenu sous la membrane est variable en fonction de la production/consommation (dans le cogénérateur) du biogaz. Volume maximum contenu sous la membrane, au-dessus du niveau de liquide de méthanisation : 780 m 3. Pression maximum du biogaz sous la membrane : 2 mbar. Le digesteur est muni d une 12

6 soupape de SUR/SOUS pression. Tarage de la soupape : -2 mbar/ +2 mbar Etanchéité : l étanchéité entre la membrane et le dessus du voile de la cuve est assurée par un joint gonflant. En cas de défaillance de pression d air comprimé, une alarme est automatiquement transmise à l exploitant. Dispositif d évitement de création de zone ATEX par surdosage air : Le système de désulfurisation du biogaz consiste en une pompe à air, injectant un débit défini sous la membrane du digesteur. Le fonctionnement de la pompe à air est régulé sur la marche de la cogénération. Lorsque la cogénération est arrêtée, l injection d air est également stoppée, évitant le risque de formation d une ATEX en cas d arrêt prolongé de la cogénération Consigne spécifique pour éviter le risque ATEX lors du démarrage ou des redémarrages de l'installation : Le respect du zonage ATEX ne permet pas la présence d une source d ignition près du digesteur. Cependant, une consigne à suivre a été mise en œuvre lors du démarrage ou redémarrage de l installation (cf. annexe 23). Installations électriques Plan de l installation électrique en annexe 6 La chauffe du liquide contenu dans le digesteur sera effectuée par recirculation d eau chaude au sein de tuyauteries plastiques (échangeurs de chaleur) coulées dans la virole de la cuve en béton. L eau chaude circulant dans les échangeurs est produite par le cogénérateur via un échangeur à plaques et distribuée par le réseau de chaleur basse température. La chauffe du liquide contenu dans le méthaniseur à lit fixe (HYFAD) est réalisée par recirculation du liquide en contact avec des échangeurs tubulaires alimentés en eau chaude, via le réseau de chaleur. Systèmes de détection et extinction automatiques Détection des incendies : les extincteurs seront disposés comme sur le plan en annexe 7. Deux détecteurs de fumée sur le local technique et un extincteur sur le local technique. Tel que repris dans le plan de maintenance général de l installation de biométhanisation, la maintenance des détecteurs de fumée et de gaz est reprise ci-dessous. Elle doit être effectuée une fois par an par un organisme agréé. Equipement Action Priorité Détecteurs gaz Détecteurs fumée Test des détecteurs gaz Test des détecteurs de fumée Haute Haute Type activité Sécurité Sécurité Moyen Contrôle par organisme agréé Contrôle par organisme agréé Périodicité Annuelle Annuelle Il est à noter l absence de dispositif de désenfumage car il n y a pas de local à risque incendie ou explosion. Moyens d alerte et de lutte contre les incendies Seules des personnes autorisées et formées selon le plan de formation Greenwatt seront autorisées à surveiller l installation. De plus, l installation dispose d un dispositif de surveillance automatique (caractéristiques en annexe 20), des alarmes «défaut» sont générées et transmises à la 13

7 personne qualifiée en charge de la surveillance de l installation. L installation de méthanisation est pilotée par un automate programmable. Les paramètres du processus sont visualisés et enregistrés sur un PC de supervision. Des alarmes seront générées par le système (alarmes transmises sur gsm, alarmes de proximité visuelles et sonores). Une personne formée au processus sera présente régulièrement pour surveillance de l unité de méthanisation. Sondes de mesure de la température : l installation comporte deux sondes de température de type Pt100. Une sonde est installée sur le digesteur sous le niveau de liquide. Une sonde est installée sur le méthaniseur à lit fixe (HYFAD), dans la tuyauterie de recirculation. Le contrôle de la température du liquide contenu dans l installation est géré par l automate. Une température de consigne maximum de 38 C sera définie. Cette consigne sera verrouillée dans le programme d automation de sorte qu elle ne pourra être dépassée. Une sonde de mesure de la pression du biogaz dans le gazomètre sera installée et gérée par l automate. Le plan de maintenance préventive des éléments dont la défaillance peut-être à l origine d un dégagement gazeux est fourni par Greenwatt (cf. annexe 8) L accès à l eau se fait via une réserve pompier d une capacité de 120 m 3 qui sera mise en place sur la surface bitumée le long de l unité de méthanisation. Ce sera une réserve pompier souple posée en bordure de surface bitumée de façon à permettre l accès et les manœuvres des engins de secours (cf. plan en annexe 1) Plan des locaux et positionnement des équipements d alerte et de secours Cf. annexe 7 Travaux Un permis feu est actuellement en vigueur sur l endiverie, il sera étendu à l activité de méthanisation. Modèle cf. annexe 13. Consignes d exploitation Cf. annexe 8 Vérification périodique et maintenance des équipements : Tel que repris dans le plan de maintenance générale de l installation de biométhanisation, la maintenance des détecteurs de fumée et de gaz (cf. plan annexe 7) est reprise ci-dessous. Elle sera effectuée une fois par an par un organisme agréé. Equipement Action Priorité Détecteurs gaz Détecteurs fumée Test des détecteurs gaz Test des détecteurs de fumée Haute Haute Type activité Sécurité Sécurité Moyen Contrôle par organisme agréé Contrôle par organisme agréé Périodicité Annuelle Annuelle 14

8 Surveillance de l exploitation et formation La surveillance de l installation se fera par des personnes (au nombre de quatre) formées par GreenWatt selon le protocole de surveillance en annexe 8 et à l aide des appareils automatiques (cf. plan des éléments de surveillance en annexe 3). Admission et sorties Les seuls intrants sont les suivants : Racines et co-produits de l endiverie pour T/an Pulpes surpressées de betteraves : T/an Pommes de terre : 500 T/an Les pulpes proviennent des droits sucriers des associés de l endiverie, les pommes de terre sont issues du tri des pommes de terre des associés de l endiverie. Devenir des digestats : Les digestats liquides sont épandus selon le plan d épandage réalisé par la chambre d agriculture (cf. annexe 10) Les digestats solides et les résidus de décantation sont mélangés et épandus selon le plan d épandage réalisé par la chambre d agriculture (cf. annexe 10) Dispositifs de rétention Néant Limitation des conséquences d une surpression brutale sur la cuve de méthanisation Le gazomètre est muni d une membrane souple de type EPDM (cf. annexe 4) Une sonde de mesure de la pression du biogaz dans le gazomètre sera installée et gérée par l automate. La torchère est activée lorsque la pression seuil est détectée dans le digesteur, sous la membrane souple. Cette pression seuil est définie de telle manière que la torchère est toujours activée avant la soupape de surpression du digesteur. Les caractéristiques de la torchère sont indiquées en annexe 5. Destruction du biogaz La destruction du biogaz non consommé dans le module de cogénération associé se fait par une torchère dont les caractéristiques sont en annexe 5. Traitement du biogaz Le taux de H 2 S maximal accepté par l unité de cogénération est 200 ppm. Cette faible teneur est assurée par injection d air dans le gazomètre comme suit : Le système de désulfurisation du biogaz consiste en une pompe à air, injectant un débit défini sous la membrane du digesteur. Le fonctionnement de la pompe à air est régulé sur la marche de la cogénération. Lorsque la cogénération est arrêtée, l injection d air est également stoppée, évitant le risque de formation d une Atex en cas d arrêt prolongé de la cogénération. Fonctionnement de la régulation de l injection d air : L air est injecté dans le ciel gazeux par une pompe fonctionnant périodiquement (minuterie dans l automate paramétrable). Le débit de la pompe est ajusté mécaniquement et contrôlé visuellement par un rotamètre. Le débit d air horaire (fonction du débit de la pompe et du temps de marche définit par le paramétrage de la minuterie) est ajusté par rapport à la puissance maximale de la cogénératrice (fonction du débit de biogaz), le taux de H 2 S étant considéré constant pour un type de mélange d intrants. La durée réelle de fonctionnement de la pompe est asservie à la durée et puissance de fonctionnement de la cogénératrice. 15

9 34 35 Exemple : le débit définit pour un fonctionnement pleine puissance de la cogénératrice à 400 kw est de 10 m³ d air par heure. Pour cela le débit de la pompe est réglé sur 15 m³/h et le paramètre de temps de fonctionnement est 40 min ON/h. Lorsque la cogénératrice fonctionne à 300 kw, le temps de fonctionnement est ajusté automatiquement à 300/400 x 40 min, soit 30 min. Lorsque la cogénératrice s arrête, l injection d air continue, avec le même ajustement qu avant l arrêt, pendant une période de 2h. Après cette période de 2h l injection est arrêtée jusqu au démarrage de la cogénératrice. Cette période de 2h correspond au temps de fonctionnement de la cogénératrice avec le volume de gaz contenu dans le gazomètre entre le point bas (arrêt de la cogénératrice) et le point milieu (démarrage de la cogénératrice à puissance basse). De la sorte peu importe la vitesse de production de biogaz et donc le temps nécessaire à passer du niveau bas de la bâche au niveau moyen, la quantité d air introduite correspondra au volume de biogaz présent dans le gazomètre. De la sorte il n y aura pas de dilution du biogaz par l air en cas de production de biogaz faible Stockage du digestat Cette unité de méthanisation va produire trois types de digestats : des digestats solides, des boues issues de la décantation et des digestats liquides. Les digestats solides seront stockés au niveau du silo à ciel ouvert (volume m 3 ) (cf. plan annexe 1). Ce silo a une capacité de stockage supérieure à un an. Il n y aura pas formation de zone ATEX à ce niveau car le digestat est stocké à l air libre. Les boues se déposeront au niveau des décanteurs à l entrée de la lagune (cf. plan en annexe 1), ces décanteurs seront régulièrement curés et les boues seront mises sur le digestat solide. Le volume prévisonnel de ces deux digestats réunis est de : tonnes. Les digestats liquides (ainsi que les eaux de percolation des digestats solides) seront stockés dans la lagune (cf. plan annexe 1) qui a elle aussi une capacité de stockage un peu supérieure à un an ( m 3, alors que la production de digestat liquide est de m 3 ). Caractéristiques de la membrane de la lagune en annexe 11. Remarque : la lagune de m 3 constituée d un seul bassin est une nouvelle lagune sur le site, exclusivement dédiée à la méthanisation. Actuellement il existe une lagune sur la parcelle ZL25 divisée en 6 bassins qui elle, est dédiée à l activité de l endiverie et aux eaux pluviales de l endiverie. Ces deux digestats seront épandus avec du matériel adapté sur les parcelles du GIE associé à l endiverie selon le plan d épandage réalisé par la chambre d agriculture (annexe 10). Surveillance de la méthanisation Sondes de mesure de la température : l installation comporte 2 sondes de température de type Pt100. Une sonde est installée sur le digesteur sous le niveau de liquide. Une sonde est installée sur le méthaniseur à lit fixe (HYFAD), dans la tuyauterie de recirculation. Le contrôle de la température du liquide contenu dans l installation est géré par l automate. Une température de consigne maximum de 38 C sera définie. Cette consigne sera verrouillée dans le programme d automation de sorte qu elle ne pourra être dépassée Une sonde de mesure de la pression du biogaz dans le gazomètre sera installée et gérée par l automate. 16

10 Consigne spécifique pour éviter le risque ATEX lors du démarrage ou des redémarrages de l'installation : Il n y a pas de consigne spécifique, le respect du zonage ATEX ne permet pas la présence d une source d ignition près des digesteurs. Cependant, une consigne à suivre a été mise en œuvre lors du démarrage ou redémarrage de l installation (cf. annexe 23). Une attention particulière est portée sur ce sujet lors des phases de (re) démarrage (cf. plan de formation en annexe C). Prélèvements d eau, forage Pas de prélèvement en eau sur le réseau sauf mise en eau initiale du digesteur : les effluents liquides peuvent y être redirigés afin de permettre la remise à niveau du liquide. Collecte des effluents liquides (annexe 9) Les effluents liquides sont représentés par les digestats liquides collectés et envoyés sur les décanteurs avant d être stockés dans la lagune pour épandage ultérieur via le réseau de fertirrigation. Il y a aussi quelques effluents au niveau du stockage du digestat solide, ils sont collectés et renvoyés vers la lagune de stockage du digestat liquide. Collecte des eaux pluviales, des écoulements pollués et des incendies (annexe 9) Les eaux pluviales ont un devenir différent en fonction de l endroit où elles se situent. Les eaux pluviales de la cour bitumée sont collectées dans le sens de la pente vers un fossé étanche en bordure de limite de propriété dans la parcelle ZL30 puis envoyées dans un décanteur et un déshuileur. Après traitement, elles sont renvoyées vers les bassins de l endiverie. Les eaux pluviales tombant dans la zone de confinement du méthaniseur sont envoyées vers le fossé précédemment cité et suivent le même chemin que les eaux de cour. Les eaux tombant sur le silo de stockage sont dirigées avec les effluents liquides vers les décanteurs et la lagune des digestats. En cas d incendie : Les eaux d extinction se situant dans la cour sont acheminées vers le fossé de collecte. La vanne 2, reliant le fossé aux bassins de l endiverie sera fermée, empêchant le rejet de cette eau vers les bassins. Les eaux d extinction dans la cuve de confinement du digestat y seront confinées par action de la vanne 1 empêchant leur déversement vers le fossé. Les eaux d extinction au niveau du silo seront envoyées vers le fossé de collecte : fermeture des vannes 4 et 5 sur la canalisation du décanteur et la vanne 3 sur la canalisation du fossé reste ouverte comme en fonctionnement normal (cf. annexe 9). Consigne en cas d incendie : fermer les vannes 1, 2 et 5, permettant ainsi le confinement des eaux d extinction du digesteur dans l enceinte de sa zone, et de l ensemble des autres eaux d extinction dans le fossé de collecte, d un volume de stockage de 203 m 3. Note de dimensionnement du fossé : Eau dispersée par les pompiers en cas d intervention : 120 m 3 Eau contenue dans les deux ballons d eau chaude en cas de fuite : 40 m 3 Eaux liées aux intempéries : 43 m 3 Soit un total de 203 m 3 Le fossé de collecte est donc dimensionné afin de pouvoir accueillir et stocker en cas de sinistre un minimum de 203 m 3 d eau. Son étanchéité sera assurée par une géomembrane bitumineuse colétanche (cf. annexe 24). 17

11 Justification de la compatibilité des rejets avec les objectifs de qualité Sans objet Mesure des volumes rejetés et points de rejets Pas de rejets Valeurs limites de rejets Pas de rejet dans le réseau public Pas de rejets dans une nappe Pas de rejets vers les eaux souterraines Prévention des pollutions accidentelles La lagune de stockage des effluents est recouverte d une membrane empêchant l infiltration dans le sol (caractéristiques cf. annexe 11). Les effluents liquides comme solides sont épandus selon le plan d épandage (annexe 10) Surveillance de la pollution rejetée Pas de rejets Epandage du digestat Plan d épandage en annexe 10. Caractérisation des digestats : Les caractéristiques théoriques des digestats sont les suivantes : Fibres extraites par presse à vis Quantité (t)t matière fraiche %MS sur base fraiche NTK (kg/t)kg par tonne de MF N-NH4 (kg/t) kg par tonne de MF P (kg/t)p (PAS P2O5) en kg par tonne de MF K (kg/t) K (PAS K2O) en kg par tonne de MF ph %MV (=MO) en base Matière Sèche % 10,9 0,7 3,1 13,5 6,5 85% Boue décantée % 4,1 0,7 0,7 2,0 7,5 60% Surnageant après décantation ,2% 0,8 0,8 0,0 2,3 7,5 70% Note explicative concernant l élaboration des caractéristiques reprises dans ce tableau : Les données communiquées ci-dessus sont basées sur plusieurs faits de tests, en laboratoire et industriels, repris dans la littérature, et d hypothèses. Ces hypothèses sont issues des conclusions d un travail expérimental qui a porté sur 3 digestats : Unité de biométhanisation Joluwa, Nivelles, Belgique. Cette unité fonctionne avec une base de 70-80% de co-produits d endiverie. Son digestat a été prélevé et des tests de séparation de phase réalisés, permettant de connaitre la migration des éléments. Unité de biométhanisation Boyer, Moissac, France. Cette unité fonctionne avec des melons et des drêches de pomme. Test sur unité pilote de l unité de biométhanisation Larrère (Liposthey, France). Cette unité fonctionne avec des carottes déclassées (carottes des Landes) ainsi que des co-produits de culture de maïs grain. Ces tests ont été menés durant l été 2012 en pratiquant des séparation de phase et en quantifiant et caractérisant chacune des phases, de manière à créer des bilans de matière complets. 18

12 Les éléments N-P-K ne sont pas transformés en biogaz. Ils ressortent donc intégralement de l installation. Voici l explicatif pour chaque détermination : Taux de MS : des tests, réalisés à l échelle industrielle, ont permis de valider le ratio de séparation et le taux de matière sèche de la phase solide N-tot : le N-tot est composé du N minéralisé, dans notre cas du N-NH4, et du N- organique qui se trouve sous forme de MES. Le N-org se trouve donc en phase solide. N-NH4 : l azote ammoniacal est en concentration bien inférieure à sa limite de solubilité : en conclusion il se retrouve dans les différentes phases au prorata de la répartition de l eau. Connaissant le taux d azote total et ammoniacal du digestat brut, nous pouvons ainsi calculer quelle sera la concentration en N-NH4 de la fraction solide. P : le P entrant est le P sortant. De plus des tests de séparation ont été réalisés et ont démontré la migration du P dans les phases liquides et solides après une séparation de phase par filtration-décantation. K : le potassium est réparti pour sa fraction minérale au prorata de l eau (idem N-NH4) et sa fraction organique se trouve en phase solide uniquement. 47 Captage et épuration des rejets à l atmosphère Afin de limiter les poussières, l aire de travail va être entièrement bitumée. De plus le matériel roulant est régulièrement nettoyé. 48 Composition du biogaz et prévention de son rejet Le rejet direct de biogaz à l atmosphère en fonctionnement normal est rendu impossible par la présence d une torchère à déclenchement automatique. La teneur en CH 4 et H 2 S du biogaz est mesurée quotidiennement en différents endroits des digesteurs et méthaniseur, à l aide d un appareil portable présent en permanence sur le site d exploitation de l unité. L appareil est de marque SEWERIN, type Multitec 560 (voir la brochure ci-jointe annexe 22). Le taux de H 2 S maximal accepté par l unité de cogénération est 200 ppm. Cette faible teneur est assurée par injection d air dans le gazomètre comme suit : Le système de désulfurisation du biogaz consiste en une pompe à air, injectant un débit défini sous la membrane du digesteur. Le fonctionnement de la pompe à air est régulé sur la marche de la cogénération. Lorsque la cogénération est arrêtée, l injection d air est également stoppée, évitant le risque de formation d une Atex en cas d arrêt prolongé de la cogénération. Fonctionnement de la régulation de l injection d air : L air est injecté dans le ciel gazeux par une pompe fonctionnant périodiquement (minuterie dans l automate paramétrable). Le débit de la pompe est ajusté mécaniquement et contrôlé visuellement par un rotamètre. Le débit d air horaire (fonction du débit de la pompe et du temps de marche définit par le paramétrage de la minuterie) est ajusté par rapport à la puissance maximale de la cogénératrice (fonction du débit de biogaz), le taux de H 2 S étant considéré constant pour un type de mélange d intrants. La durée réelle de fonctionnement de la pompe est asservie à la durée et puissance de fonctionnement de la cogénératrice. Exemple : le débit définit pour un fonctionnement pleine puissance de la cogénératrice à 400 kw est de 10 m³ d air par heure. Pour cela le débit de la pompe est réglé sur 15 m³/h 19

13 et le paramètre de temps de fonctionnement est 40 min ON /h. Lorsque la cogénératrice fonctionne à 300 kw, le temps de fonctionnement est ajusté automatiquement à 300/400 x 40 min, soit 30 min. Lorsque la cogénératrice s arrête l injection d air continue, avec le même ajustement qu avant l arrêt, pendant une période de 2 h. Après cette période de 2h l injection est arrêtée jusqu au démarrage de la cogénératrice. Cette période de 2h correspond au temps de fonctionnement de la cogénératrice avec le volume de gaz contenu dans le gazomètre entre le point bas (arrêt de la cogénératrice) et le point milieu (démarrage de la cogénératrice à puissance basse). De la sorte peu importe la vitesse de production de biogaz et donc le temps nécessaire à passer du niveau bas de la bâche au niveau moyen, la quantité d air introduite correspondra au volume de biogaz présent dans le gazomètre. De la sorte il n y aura pas de dilution du biogaz par l air en cas de production de biogaz faible 49 Prévention des nuisances odorantes Concernant les émissions dans l air et notamment les odeurs, actuellement les racines et feuilles d endives sont broyées et compostées avant d être épandues sur les parcelles du GIE. Après méthanisation les digestats seront moins odorants qu en l état actuel. Avec la méthanisation, les racines et feuilles d endives seront stockées un maximum de 8h au niveau du silo à ciel ouvert bâché. Cela génèrera moins d odeurs que ce qui se fait actuellement : broyage des racines et mise en tas avant enlèvement, puis compostage au champ. L installation n est pas susceptible d apporter des nuisances odorantes dans son mode de fonctionnement normal, car elle est conçue pour opérer en système fermé : - Gazomètres sur la partie haute du digesteur dans lequel est collecté le biogaz - Le moteur de cogénération consomme le biogaz en continu La matière organique entrant dans l'installation de biométhanisation sera digérée pendant le processus de méthanisation. Il n'y a pas de mesure particulière prise pour limiter les odeurs dans le bassin de lagunage. En effet, le digestat est de la matière déjà décomposée et ne présente plus qu une charge organique minime. En cas d arrêt du moteur de cogénération, la torchère, dispositif de destruction du biogaz, prend automatiquement le relais. Néanmoins, nous avons réalisé un diagnostic initial des odeurs sur notre site afin de s assurer qu il ne génèrera pas d odeurs supplémentaires. (rapport Odométric cf. annexe 12, attention les bassins auxquels il est fait mention sont les bassins existants et non le bassin prévu pour le stockage du digestat liquide) 50 Modalités de surveillance des émissions sonores L unité de méthanisation en elle-même génèrera peu de bruits et de vibrations : 65 db à 10 mètres. L alimentation de l unité et l évacuation des digestats ne conduira pas à une augmentation du trafic car les seuls intrants sont les déchets issus de l activité de l endiverie et du GIE associé. Il n y aura donc pas d augmentation du trafic au niveau de l agglomération, d autant que l enlèvement quotidien des racines d endives actuel ne sera plus d actualité Une mesure triennale sera faite afin de s assurer du niveau correct du bruit, la première aura lieu dans l année qui suit le démarrage de l installation. 20

14 51 Récupération, recyclage élimination des déchets Les déchets de la méthanisation sont les digestats qui seront épandus. 52 Contrôle des circuits de traitement des déchets dangereux Il n y a pas de déchets dangereux 53 Entreposage des déchets Pas d entreposage des déchets autre que les digestats 54 Déchets non dangereux Pas de déchets autres que les digestats 21

CONCASSAGE, CRIBLAGE DE MATERIAUX : ENREGISTREMENT ICPE, ARRETE DE PRESCRIPTIONS GENERALES ICPE L essentiel

CONCASSAGE, CRIBLAGE DE MATERIAUX : ENREGISTREMENT ICPE, ARRETE DE PRESCRIPTIONS GENERALES ICPE L essentiel N 38 Développement durable n 2 En ligne sur le site www.fntp.fr / extranet le 19/02/2013 ISSN 1769-4000 CONCASSAGE, CRIBLAGE DE MATERIAUX : ENREGISTREMENT ICPE, ARRETE DE PRESCRIPTIONS GENERALES ICPE L

Plus en détail

Service Prévention des Risques Professionnels. 26, rue d Aubigny - 69436 Lyon cedex 03 téléphone : 04 72 91 96 96 - télécopie : 04 72 91 97 09

Service Prévention des Risques Professionnels. 26, rue d Aubigny - 69436 Lyon cedex 03 téléphone : 04 72 91 96 96 - télécopie : 04 72 91 97 09 CAISSE RÉGIONALE D ASSURANCE MALADIE RHÔNE -ALPES Service Prévention des Risques Professionnels 26, rue d Aubigny - 69436 Lyon cedex 03 téléphone : 04 72 91 96 96 - télécopie : 04 72 91 97 09 FT 1022 OCTOBRE

Plus en détail

Contexte : Objectif : Expérimentation :

Contexte : Objectif : Expérimentation : Estimation de la valeur fertilisante de digestats issus de la biométhanisation. Résultat de 3 années d expérimentation en culture de maïs (2009 à 2011). (JFr. Oost 1, Marc De Toffoli 2 ) 1 Centre pilote

Plus en détail

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN REPUBLIQUE FRANCAISE - PREFECTURE DE LA DROME A retourner à : DDT/Service Eau Forêt Espaces Naturels 4 place Laënnec BP 1013 26015 VALENCE CEDEX 04.81.66.81.90 CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE

Plus en détail

LES EAUX USÉES. L évacuation des eaux usées. Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC.

LES EAUX USÉES. L évacuation des eaux usées. Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC. L évacuation des eaux usées Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC. Les eaux ménagères (EM) : eaux provenant de la cuisine (évier, lave-vaisselle) et de la salle de bains (lavabo, baignoire,

Plus en détail

POUR LE MONTAGE ET L'EXPLOITATION DE TENTES ET STRUCTURES PNEUMATIQUES PROVISOIRES

POUR LE MONTAGE ET L'EXPLOITATION DE TENTES ET STRUCTURES PNEUMATIQUES PROVISOIRES RESUME DES EXIGENCES EN MATIERE DE PREVENTION DES INCENDIES POUR LE MONTAGE ET L'EXPLOITATION DE TENTES ET STRUCTURES PNEUMATIQUES PROVISOIRES 1. Base Les prescriptions de protection incendie AEAI sont

Plus en détail

Dossier de demande d autorisation temporaire d exploiter une centrale d enrobage à chaud SRTP le Petit Nazé ARGENTRE (53) Indice : 1.

Dossier de demande d autorisation temporaire d exploiter une centrale d enrobage à chaud SRTP le Petit Nazé ARGENTRE (53) Indice : 1. Dossier de demande d autorisation temporaire d exploiter une centrale d enrobage à chaud SRTP le Petit Nazé ARGENTRE (53) Indice : 1 Juin 2015 NOTICE D HYGIENE ET DE SECURITE P. 2 sur 8 SOMMAIRE 1 Hygiène...

Plus en détail

de faible capacité (inférieure ou égale à 75 litres) doivent être certifiés et porter la marque NF électricité performance.

de faible capacité (inférieure ou égale à 75 litres) doivent être certifiés et porter la marque NF électricité performance. 9.5. PRODUCTION D EAU CHAUDE sanitaire Les équipements doivent être dimensionnés au plus juste en fonction du projet et une étude de faisabilité doit être réalisée pour les bâtiments collectifs d habitation

Plus en détail

PARTIE 5 NOTICE HYGIENE ET SECURITE

PARTIE 5 NOTICE HYGIENE ET SECURITE de en Martinik NOTICE HYGIENE ET SECURITE BUREAU VERITAS ASEM Dossier n 6078462 Révision 2 Octobre 2014 Page 1 de en Martinik SOMMAIRE 1. INTRODUCTION... 3 1.1 OBJET DE LA NOTICE... 3 1.2 CADRE REGLEMENTAIRE...

Plus en détail

Guide d entretien. de votre assainissement non collectif

Guide d entretien. de votre assainissement non collectif juillet 2009 Guide d entretien de votre assainissement non collectif Votre système d assainissement n est pas raccordé au «tout à l égout». Il est dit «non-collectif», «autonome» ou encore «individuel».

Plus en détail

Manomètre pour pression différentielle avec contacts électriques Exécution soudée Types DPGS43.1x0, version acier inox

Manomètre pour pression différentielle avec contacts électriques Exécution soudée Types DPGS43.1x0, version acier inox Mesure mécatronique de pression Manomètre pour pression différentielle avec contacts électriques Exécution soudée Types DPGS43.1x0, version acier inox Fiche technique WIKA PV 27.05 Applications Contrôle

Plus en détail

Présentation de la situation actuelle et projetée au niveau législatif, économique, incitant financier et imposition technique

Présentation de la situation actuelle et projetée au niveau législatif, économique, incitant financier et imposition technique Présentation de la situation actuelle et projetée au niveau législatif, économique, incitant financier et imposition technique Salon Best 19 octobre 2013 Situation en Région wallonne Coût d achat du courant

Plus en détail

La réalisation d essais en réacteur pilote en vue d une demande d homologation de digestat

La réalisation d essais en réacteur pilote en vue d une demande d homologation de digestat La réalisation d essais en réacteur pilote en vue d une demande d homologation de digestat M CORDELIER, JF. LASCOURREGES, C. PEYRELASSE, C.LAGNET, P.POUECH 4 ième Journées Industrielles Méthanisation 4

Plus en détail

Stockage des Marchandises Dangereuses 1 Jour Transport Route 2 jours

Stockage des Marchandises Dangereuses 1 Jour Transport Route 2 jours Stockage des Marchandises Dangereuses 1 Jour Transport Route 2 jours Objectif Être capable : - d'appliquer la réglementation relative au transport des marchandises dangereuses et au stockage. - de rechercher

Plus en détail

RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE DES DANGERS

RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE DES DANGERS a RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE DES DANGERS Synthèse de l'inventaire des accidents pour le secteur d'activité de la société MARIE DIDIER AUTOMOBILES Il ressort de l inventaire des accidents technologiques

Plus en détail

Phénomènes dangereux et modélisation des effets

Phénomènes dangereux et modélisation des effets Phénomènes dangereux et modélisation des effets B. TRUCHOT Responsable de l unité Dispersion Incendie Expérimentations et Modélisations Phénomènes dangereux Description et modélisation des phénomènes BLEVE

Plus en détail

Exemple du SATESE MAGE 42

Exemple du SATESE MAGE 42 LE LAGUNAGE Exemple du SATESE MAGE 42 Rapide état des lieux Perspectives d association avec le procédé Filtre Planté de roseaux LAGUNAGES DU DEPARTEMENT DE LA LOIRE Conception et dimensionnement Principaux

Plus en détail

STOCKAGE DES BOUES DE STATIONS D EPURATION URBAINES Bassin Artois Picardie

STOCKAGE DES BOUES DE STATIONS D EPURATION URBAINES Bassin Artois Picardie PREFECTURE REGION NORD PAS DE CALAIS Direction Régionale de l Environnement Nord - Pas de Calais Service Eau, Milieux Aquatiques et Risques Naturels Cellule Réglementation et Gestion Territoriale de l'eau

Plus en détail

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose Le bac à graisses Schéma de principe Lorsqu on a une longueur de canalisation importante entre la sortie des eaux de cuisine et la fosse septique toutes eaux, il est fortement conseillé d intercaler un

Plus en détail

NOTICE DE RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LES ETABLISSEMENTS RELEVANT DU CODE DU TRAVAIL

NOTICE DE RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LES ETABLISSEMENTS RELEVANT DU CODE DU TRAVAIL 1 NOTICE DE RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LES ETABLISSEMENTS RELEVANT DU CODE DU TRAVAIL NOM DE L ETABLISSEMENT : Atelier 1 menuiserie, Ateliers 2, 3 et 4 non connu à ce jour NATURE DE L EXPLOITATION : Ateliers

Plus en détail

RESUME NON TECHNIQUE DE L ENSEMBLE DU DOSSIER DE DEMANDE D AUTORISATION D EXPLOITER D UNE LA COURNEUVE (93) 93-002

RESUME NON TECHNIQUE DE L ENSEMBLE DU DOSSIER DE DEMANDE D AUTORISATION D EXPLOITER D UNE LA COURNEUVE (93) 93-002 93-002 15 décembre 2014 RESUME NON TECHNIQUE DE L ENSEMBLE DU DOSSIER DE DEMANDE D AUTORISATION D EXPLOITER D UNE PLATE-FORME DE TRAITEMENT BIOLOGIQUE DE TERRES POLLUEES ET DE TRANSIT DE DECHETS VERTS

Plus en détail

La relève de chaudière, une solution intermédiaire économique et fiable.

La relève de chaudière, une solution intermédiaire économique et fiable. 111 39 240 1812 906 La relève de chaudière, une solution intermédiaire économique et fiable. La relève de chaudière, qu est ce que c est? On parle de relève de chaudière lorsqu on installe une pompe à

Plus en détail

2195257 ballons ECS vendus en France, en 2010

2195257 ballons ECS vendus en France, en 2010 SOLUTIONS D EAU CHAUDE SANITAIRE En 2010, le marché de l ECS en France représente 2 195 257 ballons ECS de différentes technologies. Dans ce marché global qui était en baisse de 1,8 %, les solutions ENR

Plus en détail

DOUBLE PARK ECO «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE

DOUBLE PARK ECO «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE DOUBLE PARK ECO «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE P2-F et P4-F 185 (Modèle standard) P2-F et P4-F 170 MODELE P2/4-F 170 P2/4-F 185 (Standard) P2/4-F 195 P2-F et P4-F 195 H 325 340 350 DH 156 171 181

Plus en détail

Fiche commerciale. Pompes à chaleur. Arcoa duo Arcoa bi-bloc MT pompes a chaleur bi-bloc INNOVATION 2010. bi-bloc MT

Fiche commerciale. Pompes à chaleur. Arcoa duo Arcoa bi-bloc MT pompes a chaleur bi-bloc INNOVATION 2010. bi-bloc MT Fiche commerciale Pompes à chaleur Arcoa duo Arcoa bi-bloc MT pompes a chaleur bi-bloc INNOVATION 2010 bi-bloc MT INNOVATION 2010 Communiqué de presse Arcoa Nouvelle gamme de pompes à chaleur bi-bloc Des

Plus en détail

Table des matières... i. Liste des figures...fehler! Textmarke nicht definiert. Liste des tableaux...fehler! Textmarke nicht definiert.

Table des matières... i. Liste des figures...fehler! Textmarke nicht definiert. Liste des tableaux...fehler! Textmarke nicht definiert. Table des matières Table des matières... i Liste des figures...fehler! Textmarke nicht definiert. Liste des tableaux...fehler! Textmarke nicht definiert. Liste des annexes... iv Liste des abréviations

Plus en détail

«La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE

«La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE P2-f & P4-f - 185/180 - Standard P2-f & P4-f - 170/165 - Compact P2-f & P4-f - 200/195 - Confort MODELE H DH P2f-4f - 185/180 - Standard 340 171 P2f-4f - 170/165 - Compact

Plus en détail

alarme incendie (feu non maîtrisable)

alarme incendie (feu non maîtrisable) INCIDENT N 1 alarme incendie (feu non maîtrisable) Vérification des matériels et systèmes de à disposition au - système de détection incendie (test lampe, signal sonore) - centrale d alarme intrusion(état

Plus en détail

Le Conseil Municipal,

Le Conseil Municipal, MF/EG SEANCE DU 13 FÉVRIER 2006 2006/6197 - INSTALLATION CLASSÉE POUR L'ENVIRONNEMENT SOUMISE À AUTORISATION - DEMANDE D'AUTORISATION PRÉSENTÉE PAR LA SOCIÉTÉ OMNITHERM EN VUE DE MODIFIER LES INSTALLATIONS

Plus en détail

Qu est ce qu un gaz comprimé?

Qu est ce qu un gaz comprimé? Qu est ce qu un gaz comprimé? Il existe plusieurs produits à base de gaz ou de mélanges de gaz sous pression conservés dans des bouteilles 1. La plupart de ces gaz sont classés dans la catégorie des «gaz

Plus en détail

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Votre correspondant : Romain CRESSON INRA Transfert Environnement Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Tel: +33 (0)4 68 46 64 32 Fax: +33 (0)4 68 42 51

Plus en détail

RÉSUMÉ NON TECHNIQUE DU DOSSIER DE DEMANDE D AUTORISATION D EXPLOITER

RÉSUMÉ NON TECHNIQUE DU DOSSIER DE DEMANDE D AUTORISATION D EXPLOITER RÉSUMÉ NON TECHNIQUE DU DOSSIER DE DEMANDE D AUTORISATION D EXPLOITER NEGOMETAL ROMANS-SUR-ISÈRE (26) Fait à Aix-en-Provence, Le 10 Août 2012 et modifié le 30 Septembre 2013 KALIÈS KASE 11.031- V3 PRÉSENTATION

Plus en détail

LA PLACE DU SECHAGE THERMIQUE DANS LE TRAITEMENT DES BOUES LES RETOURS D EXPERIENCE

LA PLACE DU SECHAGE THERMIQUE DANS LE TRAITEMENT DES BOUES LES RETOURS D EXPERIENCE LA PLACE DU SECHAGE THERMIQUE DANS LE TRAITEMENT DES BOUES LES RETOURS D EXPERIENCE par Jean Paul CHABRIER Société ENVIRO-CONSULT Ingénieur Consultant en séchage thermique des boues et déchets AQUATECH

Plus en détail

2.000 Kg DESCRIPTION TECHNIQUE

2.000 Kg DESCRIPTION TECHNIQUE «La solution» 2.000 Kg DESCRIPTION TECHNIQUE SP2-F et SP4-F 295/310 SP2-F et SP4-F 295/310 MODELE H DH SP2/4-F 295 295 163 SP2/4-F 310* 310 163 *Standard Garage avec porte frontale devant parking mécanique

Plus en détail

FORMULAIRE DE DEMANDE D AUTORISATION CLASSE 2

FORMULAIRE DE DEMANDE D AUTORISATION CLASSE 2 INFORMATIONS GENERALES Page 1 / 14 1. INFORMATIONS GENERALES N du dossier : Art. 7.7.b «La nature et l emplacement de l établissement, l objet de l exploitation, les installations et procédés à mettre

Plus en détail

Document n 5 : Résumés Non Techniques DOSSIER DE DEMANDE D AUTORISATION BORDERES-SUR-L ECHEZ (65)

Document n 5 : Résumés Non Techniques DOSSIER DE DEMANDE D AUTORISATION BORDERES-SUR-L ECHEZ (65) DOSSIER DE DEMANDE D AUTORISATION D EXPLOITER POUR LA CREATION D UNE UNITE DE VALORISATION DE DECHETS NON DANGEREUX BORDERES-SUR-L ECHEZ (65) Document n 5 : Résumés Non Techniques A2/C/VBBO Mars 2014 Syndicat

Plus en détail

EasiHeat Unité de production d'eau chaude

EasiHeat Unité de production d'eau chaude IM-S027-05 CH-BEf-02 3.7.1.140 EasiHeat Unité de production d'eau chaude 1. Sécurité 2. Général 3. Montage 4. Mise en route 5. Fonctionnement 6. Entretien MONTAGE et ENTRETIEN Modifications réservées EasiHeat

Plus en détail

6150, 6166 Route 112, Ascot Corner, Qc., J0B 1A0

6150, 6166 Route 112, Ascot Corner, Qc., J0B 1A0 6150, 6166 Route 112, Ascot Corner, Qc., J0B 1A0 Les renseignements qui sont au dossier sont issus de documents appartenant au propriétaire vendeur. Le propriétaire vendeur atteste la conformité des données

Plus en détail

Métallerie / Serrurerie

Métallerie / Serrurerie Votre activité peut être liée à celles de traitement de surface/polissage et de décapage. Si vous êtes dans ce cas, reportezvous aux fiches correspondantes. 1 Les déchets Les déchets issus de votre activité

Plus en détail

Eau chaude sanitaire FICHE TECHNIQUE

Eau chaude sanitaire FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE Eau chaude sanitaire 2 5 6 6 CONNAÎTRE > Les besoins d eau chaude sanitaire > Les modes de production > La qualité de l eau > Les réseaux de distribution > La température de l eau REGARDER

Plus en détail

SCHEMATHEQUE 2004 Juin 2005

SCHEMATHEQUE 2004 Juin 2005 SCHEMATHEQUE 2004 Juin 2005 1 / 13 SOMMAIRE CLASSIFICATION DES APPAREILS 3 TUYAUTERIE 4 ACCESSOIRES ET ROBINETTERIE 5 APPAREILS DE SEPARATION 6 COLONNES ET REACTEURS 7 ECHANGEURS DE CHALEUR 8 MANUTENTION

Plus en détail

Avanttia Solar. Chaudière Hybride CONDENSATION. L innovation qui a du sens

Avanttia Solar. Chaudière Hybride CONDENSATION. L innovation qui a du sens Chaudière Hybride CONDENSATION GAZ AVEC CHAUFFE- EAU-SOLAIRE INTÉGRÉ www.marque-nf.com CIRCUIT SOLAIRE FONCTIONNANT EN AUTOVIDANGE PRÉPARATEUR SOLAIRE EN INOX CAPTEUR SOLAIRE - DRAIN L innovation qui a

Plus en détail

Comment concevoir son lit biologique

Comment concevoir son lit biologique santé - sécurité au travail > RISQUE PHYTOSANITAIRE Gestion des effluents phytosanitaires Comment concevoir son lit biologique > Choix du procédé > Méthode de conception > Construction du lit biologique

Plus en détail

Auré. AuréaSystème. Les solutions solaires. Chauffe-Eau Solaire. Combiné Solaire Pulsatoire 90% Système solaire AUTO-VIDANGEABLE et ANTI-SURCHAUFFE

Auré. AuréaSystème. Les solutions solaires. Chauffe-Eau Solaire. Combiné Solaire Pulsatoire 90% Système solaire AUTO-VIDANGEABLE et ANTI-SURCHAUFFE Les solutions solaires pour l Eau Chaude Sanitaire ou le Chauffage ficie z d'u Auréa n it Crédpôt d'imn la loi deueur Béné Solar Keymark N 011-7S841 F Chauffe-Eau Solaire selo s en vig ce finan Système

Plus en détail

Concevoir et organiser son aire de remplissage, de lavage et de stockage des effluents

Concevoir et organiser son aire de remplissage, de lavage et de stockage des effluents Concevoir et organiser son aire de remplissage, de lavage et de stockage des effluents 1 Ce document a été rédigé fin 009, dans le cadre du groupe de travail ECOPULVI, animé par l Institut Français de

Plus en détail

agissons ensemble Octobre 2013 Fiche d information sur la gestion des risques d accidents industriels majeurs

agissons ensemble Octobre 2013 Fiche d information sur la gestion des risques d accidents industriels majeurs Fiche d information sur la gestion des risques d accidents industriels majeurs Octobre 2013 Scénarios impliquant un produit toxique : Ammoniac La Brasserie Labatt du Canada, Montréal (Québec) Partenaire

Plus en détail

Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-013) Version CT-Q 2011-11-15

Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-013) Version CT-Q 2011-11-15 Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-03) Version CT-Q 0--5 Groupe cible Collaborateurs qui doivent effectuer des mesures EX-OX-TOX sur un terrain d exploitation, les interpréter

Plus en détail

LES AUTRES THÈMES BIOMÉTHANISATION

LES AUTRES THÈMES BIOMÉTHANISATION LES AUTRES THÈMES BIOMÉTHANISATION Technologies émergeantes de biométhanisation de la biomasse végétale en Inde H.N. Chanakya, Centre for Sustainable Technologies (formerly ASTRA Centre), Indian Institute

Plus en détail

RESUME NON TECHNIQUE DE L ETUDE D IMPACT ET DE L ETUDE DE DANGERS

RESUME NON TECHNIQUE DE L ETUDE D IMPACT ET DE L ETUDE DE DANGERS RESUME NON TECHNIQUE DE L ETUDE D IMPACT ET DE L ETUDE DE DANGERS AXE/AB/INVIVO NSA/DDAE/361/2007 Société EVIALIS FRANCE Commune de Sillé le Guillaume 1 I. PRESENTATION DE LA SOCIETE ET CHOIX DU SITE Le

Plus en détail

Etablissement Recevant du Public (ERP) de 5 ème catégorie avec locaux à sommeil

Etablissement Recevant du Public (ERP) de 5 ème catégorie avec locaux à sommeil Notice de sécurité Etablissement Recevant du Public (ERP) de 5 ème catégorie avec locaux à sommeil Cette notice a été établie à l'attention des exploitants d Etablissements Recevant du Public (ERP), afin

Plus en détail

boilers pompe à chaleur L eau chaude ne vous aura jamais paru aussi agréable

boilers pompe à chaleur L eau chaude ne vous aura jamais paru aussi agréable boilers pompe à chaleur L eau chaude ne vous aura jamais paru aussi agréable 1 boilers pompe à chaleur Midea est au niveau mondial un des plus important producteur de pompe à chaleur et de climatiseur

Plus en détail

Page : 1 de 6 MAJ: 01.03.2010. 2-10_Chaudieresbuches_serie VX_FR_010310.odt. Gamme de chaudières VX avec régulation GEFIcontrol :

Page : 1 de 6 MAJ: 01.03.2010. 2-10_Chaudieresbuches_serie VX_FR_010310.odt. Gamme de chaudières VX avec régulation GEFIcontrol : Page : 1 de 6 Gamme de chaudières VX avec régulation GEFIcontrol : Référence article 058.01.250: VX18 Référence article 058.01.251: VX20 Référence article 058.01.252: VX30 Chaudière spéciale à gazéification

Plus en détail

Manuel d utilisation du modèle

Manuel d utilisation du modèle Manuel d utilisation du modèle FLOWMAX-90 Chauffe-eau à condensation 85 000 BTU AVERTISSEMENT Si les consignes suivantes ne sont pas attentivement respectées, un feu ou une explosion peut se produire et

Plus en détail

LOCAUX COMMUNS CREATION D'UNE PEPINIERE D'ENTREPRISES ESQUISSE N 2 RDC R+1 R+2 R+3 TOTAL Accueil 47 473 m2 Bureau administration 15 Local repro/archives 12 Petite salle de réunion 35 Salle de conférence

Plus en détail

Système Management Environnemental

Système Management Environnemental Système Management Environnemental Laboratoire de Touraine Laboratoire de Touraine Laboratoire de Touraine - Bassin Eaux Pluviales Environnemental Politique Qualité Sécurité Environnement Sommaire Norme

Plus en détail

VEILLE RÉGLEMENTAIRE Sécurité des personnes Fiche VRE.30

VEILLE RÉGLEMENTAIRE Sécurité des personnes Fiche VRE.30 VEILLE RÉGLEMENTAIRE Sécurité des personnes Fiche VRE.30 Incendie Code du Travail R4216-1 à R4216-7 ; R4216-11 à R4216-34 Code du Travail R4225-8 Code du Travail R4227-34 à R4227-36 Code du Travail R4227-1

Plus en détail

Etude de faisabilité

Etude de faisabilité Etude de faisabilité Modèle de cahier des charges pour chaufferie dédiée Ce modèle de cahier des charges d étude de faisabilité a été réalisé dans le cadre de la Mission Régionale Bois-Energie Il est un

Plus en détail

CONCEPT H 2 ZERO ENERGY ZERO EMISSION

CONCEPT H 2 ZERO ENERGY ZERO EMISSION CONCEPT H 2 ZERO ENERGY ZERO EMISSION Concept H 2 : L idée est de produire, de stocker et d assurer 100% des besoins énergétiques d un immeuble résidentiel sans aucun rejet de CO 2 et sans frais énergétiques.

Plus en détail

Protocole de sécurité chargement déchargement

Protocole de sécurité chargement déchargement Protocole de sécurité chargement déchargement Note pratique de prévention N.P.P.-01/2007 CRAM Centre Ouest Caisse Régionale d Assurance Maladie Centre Ouest 37 avenue du Président René Coty - 87048 LIMOGES

Plus en détail

Quels sont les leviers efficaces pour réduire le risque d incendie, limiter ses conséquences et optimiser la tarification assurance?

Quels sont les leviers efficaces pour réduire le risque d incendie, limiter ses conséquences et optimiser la tarification assurance? Quels sont les leviers efficaces pour réduire le risque d incendie, limiter ses conséquences et optimiser la tarification assurance? En matière d'incendie, les moyens de prévention réelle et de protection

Plus en détail

QU EST-CE QU UN CHAUFFE-EAU THERMODYNAMIQUE?

QU EST-CE QU UN CHAUFFE-EAU THERMODYNAMIQUE? QU EST-CE QU UN CHAUFFE-EAU THERMODYNAMIQUE? > Le chauffe-eau thermodynamique est un appareil de production d eau chaude sanitaire. Il se compose d une pompe à chaleur et d une cuve disposant d une isolation

Plus en détail

Notice explicative du formulaire CERFA n 12571*01 relatif au bordereau de suivi des déchets dangereux

Notice explicative du formulaire CERFA n 12571*01 relatif au bordereau de suivi des déchets dangereux Notice explicative du formulaire CERFA n 12571*01 Décret n 2005-635 du 30 mai 2005 Arrêté du 29 juillet 2005 Notice explicative du formulaire CERFA n 12571*01 relatif au bordereau de suivi des déchets

Plus en détail

Carrefour ARRAS. Expertise réalisée par : Vincent Cordonnier

Carrefour ARRAS. Expertise réalisée par : Vincent Cordonnier Carrefour ARRAS Expertise réalisée par : Vincent Cordonnier Page / 4 Site : Carrefour ARRAS Expertise Identité complète Responsable : M. Bidon Paul rue des Sachets 600 ARRAS Date d'audit : 06/05/00 Consultant

Plus en détail

RETOUR D EXPERIENCE. Exercice Départemental DAREGAL 2012 Milly la forêt DESCRIPTION DE L EXERCICE

RETOUR D EXPERIENCE. Exercice Départemental DAREGAL 2012 Milly la forêt DESCRIPTION DE L EXERCICE Exercice Départemental DAREGAL 22 - SAP - RETEX EXER DESCRIPTION DE L EXERCICE HISTORIQUE Date : 20 janvier 22 Heure de début: 14h00 Heure de fin : 16h30 LIEU Adresse : D 948, OBJECTIFS DE L EXERCICE Pour

Plus en détail

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact Article R. 122-3 du code de l environnement N 14734*02 Ministère chargé de l'environnement Ce formulaire n est pas applicable

Plus en détail

OBLIGATIONS DE LA COLLECTIVITE AVANT INTERVENTION D ENTREPRISES EXTERIEURES PLAN DE PREVENTION

OBLIGATIONS DE LA COLLECTIVITE AVANT INTERVENTION D ENTREPRISES EXTERIEURES PLAN DE PREVENTION OBLIGATIONS DE LA COLLECTIVITE AVANT INTERVENTION D ENTREPRISES EXTERIEURES PLAN DE PREVENTION Service Santé Sécurité au Travail Maison des Communes Cité Administrative Rue Renoir BP 609 64006 PAU Cedex

Plus en détail

Réfrigérateurs et congélateurs de laboratoire

Réfrigérateurs et congélateurs de laboratoire Réfrigérateurs et congélateurs de laboratoire Réfrigérateurs de laboratoire (+1 / +8 C) Congélateurs de laboratoire ( 18 / 22 C) Congélateurs plasma ( 30 / 35 C) Réfrigérateurs pour banques de sang (+4

Plus en détail

Variantes du cycle à compression de vapeur

Variantes du cycle à compression de vapeur Variantes du cycle à compression de vapeur Froid indirect : circuit à frigoporteur Cycle mono étagé et alimentation par regorgement Cycle bi-étagé en cascade Froid direct et froid indirect Froid direct

Plus en détail

Injection intempestive de mousse dans un entrepôt de produits phytosanitaires 30 avril 2012 Ludres (Meurthe-et-Moselle) France

Injection intempestive de mousse dans un entrepôt de produits phytosanitaires 30 avril 2012 Ludres (Meurthe-et-Moselle) France IMPEL - Ministère du Développement durable - DREAL Lorraine / UT 54/55 Injection intempestive de mousse dans un entrepôt de produits phytosanitaires 30 avril 2012 Ludres (Meurthe-et-Moselle) France Communication

Plus en détail

SYNOPTIQUE GTB Architecture Générale

SYNOPTIQUE GTB Architecture Générale STATION METEO TERMINAL EXPLOITATION (local technique) POSTE SUPERVISION (local pôle maintenance) AFFICHAGE PEDAGOGIQUE (Accueil) ACCES WEB GESTION CVC LOCAL TECHNIQUE GESTION EAU GESTION SERRE GESTION

Plus en détail

Synthèse sur les réglementations et permis relatifs à l installation et à l exploitation de pompes à chaleur en Région wallonne

Synthèse sur les réglementations et permis relatifs à l installation et à l exploitation de pompes à chaleur en Région wallonne Synthèse sur les réglementations et permis relatifs à l installation et à l exploitation de pompes à chaleur en Région wallonne Version 1 28 mai 2009 Synthèse sur les réglementations et permis relatifs

Plus en détail

développe pour vous des solutions toujours plus proches de votre besoin.

développe pour vous des solutions toujours plus proches de votre besoin. alliance - développement - valorisation N/Réf : LET.A000.00.SAG.106149 développe pour vous des solutions toujours plus proches de votre besoin. Grâce à son expertise de l industrie nucléaire, le service

Plus en détail

AVIS. Demande de permis unique pour le stockage et la distribution de mazout de chauffage et de diesel routier chez TAHON s.a. à BRUNEHAUT.

AVIS. Demande de permis unique pour le stockage et la distribution de mazout de chauffage et de diesel routier chez TAHON s.a. à BRUNEHAUT. AVIS Réf. : CWEDD/08/AV.1520 Liège, le 22 septembre 2008 Objet : Demande de permis unique pour le stockage et la distribution de mazout de chauffage et de diesel routier chez TAHON s.a. à BRUNEHAUT Avis

Plus en détail

PARTENAIRE VERS UNE GESTION DURABLE ET PERFORMANTE DE VOTRE ÉNERGIE PRODUCTION DE CHALEUR

PARTENAIRE VERS UNE GESTION DURABLE ET PERFORMANTE DE VOTRE ÉNERGIE PRODUCTION DE CHALEUR PARTENAIRE VERS UNE GESTION DURABLE ET PERFORMANTE DE VOTRE ÉNERGIE PRODUCTION DE CHALEUR 2014 ACTIVITE DE CORETEC Notre principal objectif est de réduire la facture énergétique de nos 450 clients au travers

Plus en détail

Stockage et distribution de Liquides inflammables

Stockage et distribution de Liquides inflammables Contrôles périodiques des installations soumises à DC Stockage et distribution de Liquides inflammables 2009 SOURCE D INFORMATION Cette note de veille réglementaire a été établie à partir des textes réglementaires

Plus en détail

ventilation Caisson de ventilation : MV

ventilation Caisson de ventilation : MV ventilation Caisson de ventilation : MV FTE 101 148 C Septembre 2012 MV caisson de ventilation économique Descriptif technique Encombrement, réservation et poids Ø X Y Z H h A B Poids (kg) MV5-6P 248 450

Plus en détail

INSCRIPTION, CLASSEMENT ET EMBALLAGE. Communication de l expert de l Afrique du Sud

INSCRIPTION, CLASSEMENT ET EMBALLAGE. Communication de l expert de l Afrique du Sud NATIONS UNIES ST Secrétariat Distr. GÉNÉRALE ST/SG/AC.10/C.3/2005/47 13 septembre 2005 FRANÇAIS Original: ANGLAIS COMITÉ D EXPERTS DU TRANSPORT DES MARCHANDISES DANGEREUSES ET DU SYSTÈME GÉNÉRAL HARMONISÉ

Plus en détail

GLEIZE ENERGIE SERVICE

GLEIZE ENERGIE SERVICE GLEIZE ENERGIE SERVICE Page 1 sur 17 #/ -#0/.1# 2 1# 11 - " 1 GLEIZE ENERGIE SERVICE -1 " " #/ / &3 %$". 1! "#$$ %" & "# '%# () *+, -". GLEIZE ENERGIE SERVICE Page 2 sur 17 SOMMAIRE 1. Introduction - Rappel...

Plus en détail

Dossier groupes électrogènes

Dossier groupes électrogènes Dossier groupes électrogènes Contexte et problématiques Table des matières Contexte 2 1. Modes d utilisation des GE 2 2. Définition et fonctionnement 5 Problématique 6 1. Ventilation 6 2. Préchauffage

Plus en détail

COMPRESSEURS DENTAIRES

COMPRESSEURS DENTAIRES FRANCE COMPRESSEURS DENTAIRES TECHNOLOGIE SILENCIEUSE MGF NOS SERVICES, NOS ENGAGEMENTS - Les pièces détachées sont disponibles sur stock dans notre site localisé en Saône-et-Loire. Envoi express en h

Plus en détail

L injection de biométhane dans le réseau de gaz naturel

L injection de biométhane dans le réseau de gaz naturel L injection de biométhane dans le réseau de gaz naturel Claire BRECQ GrDF - Délégation Stratégie- Régulation 10 ème Conférence sur le biogaz et le biométhane Montréal, le 24 mai 2012 Présentation de GrDF

Plus en détail

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine «Capteur autonome eau chaude» Choix de la gamme ECOAUTONOME a retenu un capteur solaire

Plus en détail

Mécanique véhicules lourds

Mécanique véhicules lourds Mécanique véhicules lourds sont des emplacements situés sous le niveau du sol qui servent à l en tretien ou à la réparation des véhicules. Il existe notamment : des fosses pour réparer ou inspecter les

Plus en détail

Canalisations de transport

Canalisations de transport janvier 2014 DRA - 13-133665-09977B Canalisations de transport Guide de détermination des mesures de protection propres aux bâtiments Version 1 janvier 2014 Canalisations de transport - Guide de détermination

Plus en détail

Arrêté Royal du 7 juillet 1994 fixant les normes de base en matière de prévention contre l incendie et l explosion : Notice explicative

Arrêté Royal du 7 juillet 1994 fixant les normes de base en matière de prévention contre l incendie et l explosion : Notice explicative Arrêté Royal du 7 juillet 1994 fixant les normes de base en matière de prévention contre l incendie et l explosion : Notice explicative A n n e x e 1 Annexe 1 1.2.1 hauteur d un bâtiment La hauteur h d'un

Plus en détail

Whitepaper. La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur. Système de régulation. Réacteur. de température

Whitepaper. La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur. Système de régulation. Réacteur. de température Whitepaper Mettre en température économiquement La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur La mise en température de réacteur dans les laboratoires et les unités pilotes de l industrie

Plus en détail

CONTRAT D EXPLOITATION ET DE MAINTENANCE POUR CHAUDIERES MURALES

CONTRAT D EXPLOITATION ET DE MAINTENANCE POUR CHAUDIERES MURALES CONTRAT D EXPLOITATION ET DE MAINTENANCE POUR CHAUDIERES MURALES Entre les soussignés : OUEST DEPANNAGE ci-après dénommé le S.A.V. D une part, Et : SDC Les Zurbaines de Malakoff 9 passage du Théâtre 92240

Plus en détail

Mobiheat Centrale mobile d énergie

Mobiheat Centrale mobile d énergie Buderus Mobiheat Chauffage électrique mobile Chaufferie mobile Chaufferie mobile en container Mobiheat Centrale mobile d énergie La chaleur est notre élément 150 300 kw 3 40 kw à partir de 600 kw Vente

Plus en détail

Ingrédients No cas % Contrôlé par SIMDUT. Propane 74-98-6 >90 Oui Propylène 115-07-1 <5 Oui Hydrocarbures, C4+ 68476-44-8 <2.5 Oui

Ingrédients No cas % Contrôlé par SIMDUT. Propane 74-98-6 >90 Oui Propylène 115-07-1 <5 Oui Hydrocarbures, C4+ 68476-44-8 <2.5 Oui FICHE SIGNALÉTIQUE 1. IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA COMPAGNIE NOM COMMERCIAL : PROPANE SYNONYMES : Diméthylméthane UTILISATION DU PRODUIT : Carburant NUMÉRO DE LA FS : 251-300 NOM DU FOURNISSEUR NUMÉROS

Plus en détail

Biogaz et méthanisation

Biogaz et méthanisation Note pour les comités opérationnels 10 (Energies renouvelables) et 15 (agriculture) COMITE DE LIAISON ENERGIES RENOUVELABLES (CLER) Contact: Christian Couturier, christian.couturier@solagro.asso.fr 05

Plus en détail

BENOIST BUSSON Cabinet d Avocats 250 bis, boulevard Saint-Germain 75007 PARIS

BENOIST BUSSON Cabinet d Avocats 250 bis, boulevard Saint-Germain 75007 PARIS BENOIST BUSSON Cabinet d Avocats 250 bis, boulevard Saint-Germain 75007 PARIS MonsieurleProcureurdelaRépublique TribunaldeGrandeInstancedeMontauban Placeducoq 82000MONTAUBAN Paris,le20octobre2010 LR+AR

Plus en détail

Prescriptions techniques et de construction pour les locaux à compteurs

Prescriptions techniques et de construction pour les locaux à compteurs Prescriptions techniques et de construction pour les locaux à compteurs Référence: SIB10 CCLB 110 Date : 22/10/2010 Page 1/9 Table des matières 1 PRELIMINAIRES... 3 2 ABREVIATIONS... 3 3 ACCESSIBILITE

Plus en détail

Entretien domestique

Entretien domestique VÉRIFICATION DU BON FONCTIONNEMENT Mettez l appareil sous tension. Si votre tableau électrique est équipé d un relais d asservissement en heures creuses (tarif réduit la nuit), basculez l interrupteur

Plus en détail

POLITIQUE EN MATIERE DE SANTE SECURITE AU TRAVAIL (SST)

POLITIQUE EN MATIERE DE SANTE SECURITE AU TRAVAIL (SST) POLITIQUE EN MATIERE DE SANTE SECURITE AU TRAVAIL (SST) Etapes Actions Pilote de l action Description et type de documents 1 Définition d une politique Santé Sécurité au Travail Top Management + externe

Plus en détail

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact Article R. 122-3 du code de l environnement N 14734*02 Ministère chargé de l'environnement Ce formulaire n est pas applicable

Plus en détail

IRVE et Hybrides Rechargeables dans les ERP et les IGH - Cahier des Charges de la Commission Centrale de Sécurité (Ministère de l Intérieur) SOMMAIRE

IRVE et Hybrides Rechargeables dans les ERP et les IGH - Cahier des Charges de la Commission Centrale de Sécurité (Ministère de l Intérieur) SOMMAIRE NOTEC N 544 L E S N O T E S T E C H N I Q U E S DE LA F F I E 1 5 J A N V I E R 2 0 1 3 IRVE et Hybrides Rechargeables dans les ERP et les IGH - Cahier des Charges de la Commission Centrale de Sécurité

Plus en détail

Les solvants. Entreposage. Les solvants

Les solvants. Entreposage. Les solvants Les solvants Entreposage L industrie de l imprimerie est une grande consommatrice de solvants. Que le procédé d impression utilisé soit la sérigraphie, la flexographie ou l offset, on retrouve des solvants

Plus en détail

Infos pratiques. Choisir sa solution de production d eau chaude sanitaire (ECS) Solution économique. Solution confort. Les chauffe-eau solaires

Infos pratiques. Choisir sa solution de production d eau chaude sanitaire (ECS) Solution économique. Solution confort. Les chauffe-eau solaires Infos pratiques Choisir sa solution de production d eau chaude sanitaire (ECS) Solution économique La production d eau chaude instantanée concerne principalement les chaudières murales à gaz. Lors d un

Plus en détail

RAPPORT DE TEST DE CONFINEMENT SELON BS 7989-4

RAPPORT DE TEST DE CONFINEMENT SELON BS 7989-4 E R L A B D. F. S RAPPORT DE TEST DE CONFINEMENT SELON BS 7989-4 CAPTAIR FLEX M391 L A B O R A T O I R E R & D E R L A B D. F. S P A R C D A F F A I R E S D E S P O R T E S V O I E D U F U T U R 2 7 1

Plus en détail