Rhinites et asthmes chez les salariés des entreprises de nettoyage

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Amélie Bourget
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1 D. Chataigner, N. Rosenberg Mardis de Fernand Widal, 19/10/2010 Rhinites et asthmes chez les salariés des entreprises de nettoyage

2 Rhinites et asthmes chez les personnels de nettoyage Au cours des 15 dernières années augmentation d incidence des pathologies respiratoires chez les agents de nettoyage Données de l ORRAP 2,7 % des rhinites professionnelles en ,7 % en 2003 Données de l ONAP 3,6 % des asthmes professionnels ,2 % en 2008

nettoyage Données de l ORRAP 2,7 % des rhinites professionnelles en 1997-98 12,7

3 Etiologies principales Rhinites et asthmes préexistants aggravés par l exposition aux irritants Expositions aigues à des irritants (syndrome de Brooks) Expositions répétées à des irritants à des concentrations modérées Expositions à des allergènes présents sur le lieu de travail

(syndrome de Brooks) Expositions répétées à des irritants à des

4 Etiologies principales Expositions à des allergènes présents sur le lieu de travail Acariens de l environnement Latex Produits d entretien

5 Produits d entretien Les produits d entretien associent plusieurs substances irritantes et/ou sensibilisantes Utilisation plus fréquente en pulvérisation augmentation l intensité de l exposition Meilleure information des médecins sur cette possible étiologie des allergies respiratoires dans cette branche d activité

augmentation l intensité de l exposition Meilleure information des médecins

6 Produits impliqués Détergents, désinfectants, détartrants, décapants, nettoyants divers pour sols, plans de travail, paillasses, sanitaires

7 Principales familles de substances Ammoniums quaternaires Amines aliphatiques Aldéhydes Dérivés de l isothiazoline

8 Ammoniums quaternaires Substances les plus fréquentes : Chlorure de didécyldiméthyl ammonium Chlorure de benzalkonium (mélange de chlorures d alkyldiméthylbenzyl ammonium) Autres : Chlorure de tallowtriméthyl ammonium, chlorure de décylisononyldiméthyl ammonium, chlorure de dioctyldiméthyl ammonium

alkyldiméthylbenzyl ammonium) Autres : Chlorure de tallowtriméthyl

9 Ammoniums quaternaires Concentrations très variables Chlorure de didécyldiméthyl ammonium 0,1 à 10 % Chlorure de benzalkonium 0,05 à 5 % Autres 0,07 à 6 %

10 Ammoniums quaternaires Mécanismes d action Hypothèses envisagées Libération d histamine par les mastocytes, induite par les ammoniums quaternaires in vitro, le chlorure de benzalkonium a été à l origine d un relargage d histamine par des mastocytes de rat Réaction immunologique d hypersensibilité immédiate induite par les ammoniums quaternaires qui se comporteraient comme des haptènes

l origine d un relargage d histamine par des mastocytes de rat Réaction immunologique d

11 Amines aliphatiques Substances les plus fréquentes : Ethylènediaminetétraacétate de sodium (EDTA tétrasodique) Monoéthanolamine Autres : Di- et triéthanolamines, laurylaminedipropylènediamine, oxyde de lauryldiméthylamine, lauryldiméthylamine, aminopropyl dodécylpropane diamine, mélanges d alkylamines

Autres : Di- et triéthanolamines, laurylaminedipropylènediamine, oxyde de

12 Amines aliphatiques Concentrations EDTA tétrasodique 0,02 à 12 % Monoéthanolamine 0,8 à 10 % Autres 0,04 à 8 %

13 Amines aliphatiques Mécanismes d action Hypothèses envisagées Mécanisme allergologique Mécanisme pharmacologique

14 EDTA sodique Hypothèses envisagées Réponse allergique Existence de réactions immédiates et de réactions prolongées et/ou tardives Réponse pharmacologique EDTA et ses sels sodiques sont capables de complexer le calcium, ce qui pourrait être à l origine d une bronchoconstriction EDTA calcicodisodique qui ne chélate pas le calcium n a pas induit de bronchoconstriction Expérimentalement, réponse de l EDTA sodique est dose-dépendante

calcium, ce qui pourrait être à l origine d une bronchoconstriction EDTA calcicodisodique qui ne chélate

15 Aldéhydes Substances les plus fréquentes Glutaraldéhyde, formaldéhyde Autres Acétaldéhyde, glyoxal Mélanges de plusieurs aldéhydes

16 Aldéhydes Concentrations Variables entre 0,03 et 3,2 % pour des préparations diluées prêtes à l emploi

17 Aldéhydes Mécanismes d action Hypothèses envisagées Réponse irritative Surtout en cas d HRBNS préexistante Réponse immuno-allergique IgE spécifiques, TPN positifs

18 Isothiazolinones Substances impliquées benzisothiazolinones, méthylisothiazolinones, chlorométhylisothiazolinones Souvent mélanges de plusieurs dérivés

19 Isothiazolinones Concentrations très variables < 0,1 % à 14% Risques allergiques surtout à faible concentration (< 0,1 %) Mécanisme?

20 Prévention Eviter l utilisation des produits d entretien par pulvérisation Port de protection généralement mal supporté

21 Conclusion En cas de rhinite et/ou d asthme professionnels rythmés par l utilisation de produits d entretien, intérêt majeur d identifier la ou les substances responsables pour en permettre l éviction

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