Quand doit-on introduire le gluten dans l alimentation des nourrissons?

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Quand doit-on introduire le gluten dans l alimentation des nourrissons?"

Transcription

1 Le gluten dans l alimentation des nourissons Article Quand doit-on introduire le gluten dans l alimentation des nourrissons? When should we introduce gluten into the feeding of the new-born babies? Disponible en ligne sur J.-P. Olives* Gastroentérologie et nutrition pédiatriques, Hôpital des Enfants, 330, avenue de Grande- Bretagne, TSA70034, Toulouse cedex, France Summary Celiac disease (CD) is an auto-immune enteropathy, triggered in genetically predisposed individuals by the ingestion of dietary gluten. Gluten is the alcohol-soluble protein component of the cereals wheat, rye and barley. CD is a multifactorial condition, originating from the interplay of genetic and environmental factors. The necessary environmental trigger is gluten, while the genetic predisposition has been identifi ed in the major histocompatibility complex region on chromosome 6, with over 90% of CD patients expressing HLA DQ2 and the remaining celiac patients express DQ8. The fact that only about 4 % of DQ2/8-positive individuals exposed to gluten develop CD, has led to the recognition that other genetic and environmental factors are also necessary. In the last few years, several epidemiological studies have suggested that the timing of the introduction of gluten, as well as the pattern of breastfeeding, may play an important role in the subsequent development of CD. Here, we present and review the most recent evidences regarding the effect of timing of gluten introduction during weaning, the amount of gluten introduced and simultaneous breastfeeding, on the development of CD Published by Elsevier Masson SAS. Résumé La maladie cœliaque est une entéropathie auto-immune déclenchée par l ingestion de gluten alimentaire chez des sujets génétiquement prédisposés. Le gluten est la fraction alcoolo-soluble des protéines composant certaines céréales comme le blé, le seigle et l orge. La maladie cœliaque est d origine multifactorielle combinant l interaction de facteurs génétiques et de facteurs environnementaux. Le facteur environnemental indispensable au déclenchement est le gluten. La prédisposition génétique est localisée au sein du complexe majeur d histocompatibilité sur le chromosome 6. Environ 90 % des malades intolérants au gluten expriment HLA DQ2 et le reste des malades exprime l antigène DQ8. Le fait que seulement 4 % des individus qui sont DQ2/8 positif développent une maladie cœliaque a conduit à envisager que d autres facteurs génétiques et environnementaux sont nécessaires au développement de cette maladie. Au cours des dernières années, de nombreuses études épidémiologiques ont suggéré que la date d introduction du gluten ainsi que la place de l allaitement maternel jouaient un rôle prépondérant dans le développement ultérieur d une maladie cœliaque. Dans cet article, sont analysées les données de la littérature mettant en évidence l effet de la date d introduction du gluten pendant le sevrage, de la quantité de gluten ingéré et du rôle de l allaitement maternel poursuivi pendant cette période sur la survenue de la maladie cœliaque Publié par Elsevier Masson SAS * Auteur correspondant. olives.jp@chu-toulouse.fr 2010 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. Archives de Pédiatrie 2010;17:S199-S203 S199

2 J.-P. Olives Archives de Pédiatrie 2010;17: S203-S Introduction La maladie cœliaque, également appelée entéropathie par sensibilisation au gluten, est maintenant considérée comme un important problème de santé publique avec une prévalence estimée en Amérique du nord et en Europe occidentale de 1 à 2 % suivant les régions [1,2]. Bien que les mécanismes physiopathologiques ne soient pas tous complètement élucidés, la maladie cœliaque est définie comme une affection due à des réactions auto-immunes pour lesquelles la transglutaminase tissulaire est le principal auto-antigène. Ces mécanismes sont en relation avec un déterminisme génétique, les sujets porteurs des gènes HLA-DQ2 ou HLA-DQ8 développent des réactions délétères si leur alimentation contient du gluten ou des prolamines issues de céréales apparentées [3]. Cependant, le fait qu un nombre relativement faible d individus porteurs de ces gènes de susceptibilité développe une intolérance au gluten, suggère fortement que les causes de la maladie cœliaque sont multifactorielles et que d autres facteurs génétiques et environnementaux jouent un rôle et influencent l expression phénotypique de cette maladie. C est la raison pour laquelle, actuellement, il est légitime de parler d intolérances au gluten, au pluriel, la maladie cœliaque dans cet ensemble, ne représentant que la forme clinique classique avec manifestations digestives chroniques [2]. Compte tenu que les manifestations auto-immunes se développent le plus souvent chez l enfant entre les âges de 4 et 24 mois, après le sevrage, quand les céréales sont introduites pour la première fois dans l alimentation, le rôle du gluten dans l alimentation comme facteur favorisant le risque de développer la maladie est fortement suspecté. La période de la diversification alimentaire est donc, à ce titre une période cruciale La théorie de la programmation (programming) s applique à un événement environnemental qui survient pendant les premières semaines ou mois de la vie, à un moment déterminant que l on appelle «fenêtre critique», et qui détermine ou déclenche une réaction définitive dans l organisme. Cette hypothèse a été largement étudiée pour de nombreux composants alimentaires (protéines, sucres rapides, graisses saturées, sel) susceptibles de favoriser la survenue de maladies nutritionnelles (obésité, athérosclérose, hypertension artérielle, allergies alimentaires), mais elle pourrait aussi parfaitement expliquer les réactions déclenchées par l introduction du gluten dans la diète alimentaire des jeunes nourrissons. L arrêt de l allaitement maternel avant l introduction du gluten, la consommation de grandes quantités de céréales et l introduction précoce d aliments contenant des protéines du lait de vache, ont été rapportés depuis les années 70 comme des facteurs de risque [2,4]. 2. Le gluten Le gluten, fraction non soluble de la farine dans l eau, comprend un mélange complexe de peptides : les gliadines, de forme globulaire, et de grands polymères, de forme filamenteuse : les gluténines. Les gliadines sont les fractions solubles du gluten dans l alcool, leur poids moléculaire varie entre et Daltons. Suivant leur migration électrophorétique, on distingue 4 groupes : α, β, γ et ω. Les gliadines et les gluténines sont très riches en deux acides aminés, fréquemment associées dans les séquences peptidiques les plus toxiques pour les intolérants au gluten, la glutamine et la proline. Cette combinaison leur a valu le nom de prolamines [1,2]. Les céréales toxiques pour les intolérants au gluten sont le blé, le seigle et l orge. L effet délétère de l avoine reste un sujet de controverse depuis plus de 30 ans, cependant, si elle est toxique, c est à un degré moindre et de façon variable d un individu à l autre. 3. Influence de l âge au moment de l introduction du gluten : quand? L hypothèse séduisante selon laquelle l âge de la première introduction du gluten chez les individus génétiquement prédisposés pourrait influencer le développement d une maladie cœliaque (date de début, apparition brutale ou progressive, expression symptomatique ) s appuie sur le fait qu à une certaine période dans le développement de l humanité, des individus ont perdu la capacité de développer une tolérance digestive à l introduction d antigènes alimentaires inconnus et nouveaux [2,4]. Il est maintenant clairement établi, en particulier dans le domaine de l allergie alimentaire, que l introduction des aliments solides après que le système immunitaire soit arrivé à maturation peut conduire aussi bien à un état de tolérance qu à un état d intolérance. Les premiers travaux qui avaient étudié l âge auquel le gluten était introduit avaient montré que la date d introduction n influençait pas la fréquence d apparition de la maladie cœliaque, mais que par contre, elle pouvait modifier la date d apparition et l intensité des symptômes. Malgré des défauts méthodologiques, la première étude qui a apporté des éléments probants en faveur du rôle de la date et des modalités de l introduction du gluten dans l alimentation des jeunes enfants a été réalisée en 1970 en Angleterre dans la région du West Somerset [5]. Les auteurs avaient souligné que l incidence de la maladie cœliaque diminuait de 1 sur 1228 à 1 sur 4168 suite à des recomman- S200

3 Le gluten dans l alimentation des nourissons dations stipulant de supprimer l addition de farine dans les biberons et de n introduire le gluten qu à partir de l âge de 4 mois. Bien que dans cette étude, la cohorte étudiée soit faible et que le travail soit rétrospectif, elle a ouvert la porte à de nombreuses études épidémiologiques conduites avec des critères méthodologiques non contestables. L étude DAISY menée à Denver, Colorado, publiée en 2005 s est déroulée sur une période de 10 ans [6]. Mille cinq cent soixante enfants ont été étudiés et répartis en 3 groupes en fonction de leur âge au moment de la date d introduction du gluten : de la naissance à 3 mois, de 3 à 7 mois et de 7 mois et au-delà. Ces enfants étaient considérés comme des enfants à risque de développer une maladie cœliaque, les critères retenus étant la présence d un parent de 1 er degré présentant un diabète de type I, ou si l étude génétique avait été réalisée que ces enfants soient porteurs des gênes HLA DR3 ou DR4. Le diagnostic de maladie cœliaque était établi sur la positivité des anticorps anti-transglutaminase tissulaire à 2 dosages consécutifs ou plus, ou sur la combinaison d un dosage positif des anticorps anti-transglutaminase et d une biopsie intestinale montrant une atrophie villositaire. Le suivi de ces enfants a permis d identifier que 51 d entre eux ont développé une maladie cœliaque avec des manifestations auto-immunes ; ceux exposés au gluten, pendant les 3 premiers mois de vie, avaient un risque d apparition de la maladie 5 fois plus élevé que ceux âgés de 4 à 6 mois. De façon surprenante, ceux qui ont reçu du gluten à 7 mois ou après montraient également un risque plus élevé (environ 2 fois plus) de développer une intolérance au gluten que ceux du groupe âgés de 4 à 6 mois. Ces résultats semblent confirmer l existence d une «fenêtre critique» en dehors de laquelle l introduction du gluten ingérée dans l alimentation, peut aussi bien augmenter que diminuer le risque ultérieur de développer une maladie cœliaque. La principale limite de ce travail est que la quantité de gluten n a pas été estimée au moment de l introduction chez ces enfants. Cependant, les auteurs spéculent que les nourrissons qui ont reçu du gluten après 7 mois ont certainement consommé des quantités plus importantes que les enfants des autres groupes [6]. 4. Influence de la quantité de gluten pendant la période d introduction : combien? Du point de vue épidémiologique, l expérience de la Suède pendant les années 1980 est tout à fait démonstrative pour illustrer le rôle de la quantité de gluten pendant la période de la diversification alimentaire. En effet, ce pays a observé ce qu il est convenu d appeler une véritable «épidémie» de maladie cœliaque suite à des changements dans les recommandation de la part des autorités de santé concernant la quantité de céréales et de gluten à proposer aux nourrissons pendant les premières semaines de vie. Suite à ces recommandations, à partir de 1982, l incidence annuelle des cas de maladie cœliaque en Suède a été multipliée par 4, atteignant 200 à 240 cas pour habitants par an. Par la suite, de nouvelles recommandations conseillant de diminuer la consommation précoce de céréales a été suivie par un retour progressif à partir de 1995 aux chiffres antérieurs : 50 à 60 cas pour habitants par an [7,8]. Des pays voisins comme le Danemark, la Norvège, voire l Angleterre qui partagent probablement des populations avec les mêmes spécificités génétiques et qui n avaient pas modifié les quantités de gluten proposées aux nourrissons avaient, au contraire, observé une diminution de fréquence des maladies cœliaques pendant la même période. L analyse soigneuse et complète de tous ces éléments par des spécialistes de l intolérance au gluten et les autorités de santé suédoises ont identifié des données qui compliquent encore la réflexion et le problème. Une campagne de dépistage systématique de la maladie cœliaque par les anticorps anti-endomysium avait permis de montrer que les enfants nés entre 1996 et 1997, au moment où les quantités de gluten avaient été diminuées, ne présentaient pas une baisse d incidence comparés à ceux nés pendant la période de Ces résultats indiquent donc que la quantité de gluten au moment du sevrage peut affecter le développement des symptômes de la maladie cœliaque et modifier l expression phénotypique de la maladie mais ne protège pas l enfant contre le risque ultérieur de maladie cœliaque [9]. Enfin, les études de suivi de la cohorte d enfants nés pendant cette période épidémique montrent que le risque élevé de voir apparaître une intolérance au gluten se déplace avec le temps et qu à l âge de 12 ans, l incidence dans cette population atteint 3 %, ce qui est 2 à 3 fois plus que la moyenne de la majorité des pays européens [10]. Les résultats des études réalisées en Inde sont également très significatifs et donnent un peu plus de poids à l hypothèse du rôle primordial de la quantité de gluten dans le déclenchement des phénomènes d auto-immunité de la maladie cœliaque. Dans ce pays, la maladie cœliaque est fréquente dans les régions du nord où l on consomme de grandes quantités de blé et de gluten alors qu elle est beaucoup moins fréquemment rencontrée dans les états du sud où le riz représente la base de l alimentation de l enfant [11]. S201

4 J.-P. Olives Archives de Pédiatrie 2010;17: S203-S Le rôle de l allaitement maternel Le lait maternel contient de multiples facteurs immunologiques susceptibles de moduler la réponse immunitaire et certaines réactions qui conduisent à la tolérance ou à l intolérance (production de cytokines, balance Th1-Th2) [2]. Le lait maternel contient également du gluten dont les quantités sont variables en fonction de l alimentation de la mère et qui changent également en fonction de l âge de l enfant et de la période de lactation : de 5 à 1200 ng/ml dans le lait mature alors que la quantité de gluten est 5 à 7 fois plus élevée dans le colostrum. La présence du gluten dans le lait maternel conduit à s interroger sur le rôle que peut avoir l exposition des enfants nourris au sein à des quantités faibles et variables de gluten jour après jour. Prendre en compte cette donnée conduit imparablement à constater qu à l évidence, les enfants qui sont exclusivement nourris par un lait industriel au biberon ne recevront du gluten qu au bout de plusieurs mois, au moment de la diversification alimentaire, sans jamais été avoir été en contact avec cet antigène alimentaire auparavant. Une méta-analyse rigoureuse reprenant toutes les études épidémiologiques observationnelles étant en rapport avec le rôle présumé du lait maternel sur le développement de la maladie cœliaque, a montré que la poursuite de l allaitement maternel au moment où le gluten est introduit dans l alimentation réduit de 52 % le risque de développer une intolérance au gluten ultérieure, par rapport au groupe d enfants qui ne reçoivent pas d allaitement maternel durant la diversification au moment où le gluten est introduit [12]. Le même auteur a appliqué ces résultats dans un modèle mathématique informatisé pour estimer combien de cas de maladie cœliaque pourraient être prévenus au Royaume-Uni si la majorité des enfants étaient nourris au sein pendant la période de la diversification alimentaire ; les conclusions de ce travail sont que cas de maladie cœliaque par an pourraient être prévenus par cette simple recommandation et sa mise en pratique [13]. Pour revenir à l expérience de la Suède, les études déjà citées donnent des preuves sur l effet protecteur du lait maternel par rapport au rôle déclenchant du gluten dans l alimentation. Les nourrissons suédois, qui étaient alimentés au sein lors de la première exposition au gluten dans l alimentation, y compris avec des apports élevés, ont un risque inférieur de développer une maladie cœliaque par rapport à ceux qui sont nourris avec un lait industriel, et ce risque est encore diminué s ils continuent à être alimentés plusieurs semaines après l introduction du gluten [12]. Par contre, de façon surprenante, les résultats de l étude DAISY n apportent pas d élément probant permettant de confirmer le rôle protecteur d un allaitement maternel prolongé. Les auteurs eux-mêmes soulignent cette discordance dans la discussion de leur article, la rapportant comme étant probablement due à une approche méthodologique différente [6]. L étude DAISY était une étude prospective, centrée uniquement sur des enfants à très haut risque alors que les études précédentes, en particulier suédoises, étaient rétrospectives et incluaient essentiellement des enfants de la population générale, sans risque particulier. Cependant, malgré ces évidences, des questions cruciales restent sans réponse [14] : 1. Est-ce que l allaitement maternel poursuivi pendant l introduction du gluten assure une protection permanente contre le risque de maladie cœliaque ou entraîne simplement un effet «suspensif» en retardant l apparition des symptômes? 2. Est-ce que les enfants nourris au sein sont plus susceptibles de développer des symptômes extra-intestinaux et donc des maladies cœliaques atypiques? Une étude menée à Chicago chez 162 enfants cœliaques montrait que les enfants nourris au sein au moment de la diversification présentaient aussi bien des formes digestives qu extra-digestives, alors que ceux qui n ingéraient pas de lait maternel au moment de l introduction du gluten avait un risque plus élevé de présenter des maladies cœliaques typiques avec des symptômes intestinaux [14]. 3. Quel est le mécanisme impliqué dans l effet protecteur de l allaitement maternel concernant le développement des manifestations auto-immunes de la maladie cœliaque? À l heure actuelle, compte tenu des donsnées de la littérature et des connaissances, il est possible d avancer 4 hypothèses : le lait maternel contient des substances avec des activités immuno-modulatrices sur la muqueuse intestinale ; les enfants qui sont alimentés au sein au moment de l in- troduction du gluten reçoivent des quantités de gliadine, rapportées au kg de poids, moins importantes ; le lait maternel protège contre les infections gastro- intestinales qui sont connues pour être un facteur prédisposant aux lésions de la muqueuse et à la sensibilisation au gluten ; la poursuite de l allaitement maternel retarde la consom- mation des aliments solides et conduit à leur introduction progressive, alors que la diversification est plus rapide et plusieurs aliments nouveaux sont introduits simultanément chez les enfants nourris avec une formule lactée industrielle. 6. Les recommandations actuelles S appuyant sur les données des études épidémiologiques réalisées, le Comité de Nutrition de la Société Européenne S202

5 Le gluten dans l alimentation des nourissons de Gastroentérologie, Hépatologie et Nutrition Pédiatrique (ESPGHAN) recommande d éviter d introduire le gluten avant l âge de 4 mois et après l âge de 7 mois [15]. La période idéale serait donc entre le 4 e et le 6 e mois de la vie, le gluten devant être introduit en petite quantité, de façon progressive, tout en maintenant l allaitement maternel chaque fois que cela est possible. Le choix de cette «fenêtre» est en relation avec la possibilité que cette intervention diététique se fasse au moment où le système immunitaire est mature et pendant laquelle l allaitement maternel pourrait avoir un effet protecteur sur la muqueuse gastro-intestinale et le déclenchement des réactions auto-immunes. 7. Conclusion Au vu des données récentes, les recommandations actuelles sont claires, la période idéale pour introduire le gluten semble se situer idéalement chez les nourrissons âgés de 4 à 6 mois [15]. Ce qui par contre n est pas connu et encore moins démontré, c est comment les modalités de la diversification alimentaire agissent sur la susceptibilité génétique en fonction de l âge et de certains facteurs environnementaux. Un mécanisme qui pourrait être d une importance cruciale n a pas été, à ce jour, encore suffisamment exploré, il s agit du rôle de la flore intestinale ; si le rôle de certains agents pathogènes, en particulier viraux (adénovirus, rotavirus) est maintenant bien connu, une étude récente montre que les enfants atteints de maladie cœliaque qu ils soient en phase de maladie active avec une atrophie villositaire ou en rémission, ont une composition de la microflore complètement différente des sujets témoins en bonne santé [16]. Les discussions concernant la période idéale pour introduire le gluten chez les jeunes enfants ne sont en aucun cas des spéculations futiles sur les modalités de la diversification alimentaire. Elles concernent la prévention d une maladie qui est un problème de santé publique majeur puisqu elle peut affecter 1 personne sur 200 et qui, si elle n est pas traitée, peut conduire à des complications graves et une augmentation de la mortalité à l âge adulte. Conflits d intérêts Aucun. Références [1] Malamut G, Cellier C. Maladie cœliaque. Rev Med Interne 2010;31: [2] Olives JP. Maladie cœliaque : nouvelles perspectives. Med Ther Pediatr 2006;9: [3] Sollid LM. Coeliac disease: dissecting a complex inflammatory disorder. Nat Rev Immunol 2002;2: [4] Guandalini S. The influence of gluten: weaning recommendations for healthy children and children at risk for celiac disease. Nestle Nutr Workshop Ser Pediatr Program 2007;60: [5] Challacombe DN, Mecrow IK, Elliott K, et al. Changing infant feeding practices and declining incidence of coeliac disease in West Somerset. Arch Dis Child 1997;77: [6] Norris JM, Barriga K, Hoffenberg EJ, et al. Risk of celiac disease autoimmunity and timing of gluten introduction in the diet of infants at increased risk of disease. JAMA 2005;293: [7] Ivarsson A, Persson LA, Nyström L, et al. Epidemic of coeliac disease in Swedish children. Acta Paediatr 2000;89: [8] Ivarsson A. The Swedish epidemic of coeliac disease explored using an epidemiological approach -some lessons to be learnt. Best Pract Res Clin Gastroenterol 2005;19: [9] Carlsson A, Agardh D, Borulf S, et al. Prevalence of celiac disease: before and after a national change in feeding recommendations. Scand J Gastroenterol 2006;41: [10] Myléus A, Ivarsson A, Webb C, et al. Celiac disease revealed in 3% of Swedish 12-year-olds born during an epidemic. J Pediatr Gastroenterol Nutr 2009;49: [11] Gupta R, Reddy DN, Makharia GK, et al. Indian task force for celiac disease: current status. World J Gastroenterol 2009;15: [12] Akobeng AK, Ramanan AV, Buchan I, et al. Effect of breast feeding on risk of coeliac disease: a systematic review and meta-analysis of observational studies. Arch Dis Child 2006;91: [13] Akobeng AK, Heller RF. Assessing the population impact of low rates of breast feeding on asthma, coeliac disease and obesity: the use of a new statistical method. Arch Dis Child. 2007;92: [14] Silano M, Agostoni C, Guandalini S. Effect of the timing of gluten introduction on the development of celiac disease. World J Gastroenterol 2010;16: [15] Agostoni C, Decsi T, Fewtrell M, et al. Complementary feeding: a commentary by the ESPGHAN Committee on Nutrition. J Pediatr Gastroenterol Nutr 2008;46: [16] Collado MC, Donat E, Ribes-Koninckx C, et al. Specific duodenal and faecal bacterial groups associated with paediatric coeliac disease. J Clin Pathol 2009;62: S203

Document de réflexion : Précisions et orientations sur les formes inappropriées de promotion des aliments pour nourrissons et jeunes enfants

Document de réflexion : Précisions et orientations sur les formes inappropriées de promotion des aliments pour nourrissons et jeunes enfants Document de réflexion : Précisions et orientations sur les formes inappropriées de promotion des aliments pour nourrissons et jeunes enfants CONTEXTE 1. La bonne alimentation des nourrissons et des jeunes

Plus en détail

Pour ou contre le gluten? Qu est-ce que le gluten?

Pour ou contre le gluten? Qu est-ce que le gluten? Pour ou contre le gluten? C est un peu la grande mode du moment : «ouaih moi, une semaine avant la course, je supprime tous les aliments contenant du gluten parce que c est mauvais» hum hum. Savez-vous

Plus en détail

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale Transplantation pulmonaire et mucoviscidose Optimiser la prise en charge médicale Dr Isabelle Danner-Boucher CRCM adulte de Nantes Unité de Transplantation Thoracique 11èmes Journées Scientifiques de la

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour

Plus en détail

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article Objectifs pédagogiques Lecture critique d article groupe V Evaluer les applications cliniques Evaluer les applications cliniques 21 ) Discuter la ou les décisions médicales auxquelles peuvent conduire

Plus en détail

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux PF Plouin, ESH Hypertension Excellence Center, Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris La prise en charge de l hypertendu l concerne

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

First Nations Assessment Inspection Regulations. Règlement sur l inspection aux fins d évaluation foncière des premières nations CONSOLIDATION

First Nations Assessment Inspection Regulations. Règlement sur l inspection aux fins d évaluation foncière des premières nations CONSOLIDATION CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION First Nations Assessment Inspection Regulations Règlement sur l inspection aux fins d évaluation foncière des premières nations SOR/2007-242 DORS/2007-242 Current to September

Plus en détail

Improving the breakdown of the Central Credit Register data by category of enterprises

Improving the breakdown of the Central Credit Register data by category of enterprises Improving the breakdown of the Central Credit Register data by category of enterprises Workshop on Integrated management of micro-databases Deepening business intelligence within central banks statistical

Plus en détail

Instructions Mozilla Thunderbird Page 1

Instructions Mozilla Thunderbird Page 1 Instructions Mozilla Thunderbird Page 1 Instructions Mozilla Thunderbird Ce manuel est écrit pour les utilisateurs qui font déjà configurer un compte de courrier électronique dans Mozilla Thunderbird et

Plus en détail

1.The pronouns me, te, nous, and vous are object pronouns.

1.The pronouns me, te, nous, and vous are object pronouns. 1.The pronouns me, te, nous, and vous are object pronouns.! Marie t invite au théâtre?!! Oui, elle m invite au théâtre.! Elle te parle au téléphone?!! Oui, elle me parle au téléphone.! Le prof vous regarde?!!!

Plus en détail

AIDE FINANCIÈRE POUR ATHLÈTES FINANCIAL ASSISTANCE FOR ATHLETES

AIDE FINANCIÈRE POUR ATHLÈTES FINANCIAL ASSISTANCE FOR ATHLETES AIDE FINANCIÈRE POUR ATHLÈTES FINANCIAL ASSISTANCE FOR ATHLETES FORMULAIRE DE DEMANDE D AIDE / APPLICATION FORM Espace réservé pour l utilisation de la fondation This space reserved for foundation use

Plus en détail

Programme de certification sans gluten

Programme de certification sans gluten Allergen Control Group Inc. L Allergen Control Group Inc. (ACG) est représenté par une équipe d experts de l industrie alimentaire, qui connaissent et comprennent comment gérer les risques lors de la fabrication,

Plus en détail

Contents Windows 8.1... 2

Contents Windows 8.1... 2 Workaround: Installation of IRIS Devices on Windows 8 Contents Windows 8.1... 2 English Français Windows 8... 13 English Français Windows 8.1 1. English Before installing an I.R.I.S. Device, we need to

Plus en détail

Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes

Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes Sébastien Lacroix-Desmazes INSERM UMRS 1138 Immunopathology and herapeutic Immunointervention CRC - Paris, France Ma connaissance d un patient

Plus en détail

Garage Door Monitor Model 829LM

Garage Door Monitor Model 829LM Garage Door Monitor Model 829LM To prevent possible SERIOUS INJURY or DEATH from a closing garage door: NEVER permit children to operate or play with door control push buttons or remote control transmitters.

Plus en détail

Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique

Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique Université d été E-Santé Castres-Mazamet 4, 5, 6 juillet 2012 «Des supports numériques au service de l éducation thérapeutique des patients» Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique

Plus en détail

Frequently Asked Questions

Frequently Asked Questions GS1 Canada-1WorldSync Partnership Frequently Asked Questions 1. What is the nature of the GS1 Canada-1WorldSync partnership? GS1 Canada has entered into a partnership agreement with 1WorldSync for the

Plus en détail

CHAPITRE 4. La réglementation du médicament

CHAPITRE 4. La réglementation du médicament CHAPITRE 4 La réglementation du médicament 1 Les procédures d enregistrement d un médicament en Europe Le choix de la procédure Pour l enregistrement d un médicament dans plus d un état membre de l Union

Plus en détail

Edna Ekhivalak Elias Commissioner of Nunavut Commissaire du Nunavut

Edna Ekhivalak Elias Commissioner of Nunavut Commissaire du Nunavut SECOND SESSION THIRD LEGISLATIVE ASSEMBLY OF NUNAVUT DEUXIÈME SESSION TROISIÈME ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE DU NUNAVUT GOVERNMENT BILL PROJET DE LOI DU GOUVERNEMENT BILL 52 PROJET DE LOI N o 52 SUPPLEMENTARY

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

ORDONNANCE COLLECTIVE

ORDONNANCE COLLECTIVE ACTIVITÉ(S) RÉSERVÉE(S) Évaluer la condition physique et mentale d une personne symptomatique Administrer et ajuster des médicaments lorsqu ils font l objet d une ordonnance Contribuer au suivi de la grossesse,

Plus en détail

Faut-il faire une corticothérapie prophylactique avant une césarienne élective pratiquée à 38 SA?

Faut-il faire une corticothérapie prophylactique avant une césarienne élective pratiquée à 38 SA? Faut-il faire une corticothérapie prophylactique avant une césarienne élective pratiquée à 38 SA? (césarienne élective = césarienne pratiquée "à froid", en dehors du travail) C Dageville réanimation néonatale,

Plus en détail

GROUPES D ALIMENTS ET MALADIES CHRONIQUES : QUELLES RELATIONS?

GROUPES D ALIMENTS ET MALADIES CHRONIQUES : QUELLES RELATIONS? DÉSÉQUILIBre ALIMeNTAIre I PAR ANTHONY FARDET1 ET YVES BOIRIE2 contact@edp-nutrition.fr OLGA LYUBKINA FOTOLIA.COM S il est difficile d établir un effet protecteur ou délétère sur la santé des groupes d

Plus en détail

Programme de certification sans gluten. Jim McCarthy Directeur général Association canadienne de la maladie cœliaque

Programme de certification sans gluten. Jim McCarthy Directeur général Association canadienne de la maladie cœliaque Bienvenue Jim McCarthy Directeur général Association canadienne de la maladie cœliaque Le droit à la sécurité alimentaire et le Programme de certification sans gluten QMI-SAI Global Symposium sur la sécurité

Plus en détail

Calculation of Interest Regulations. Règlement sur le calcul des intérêts CONSOLIDATION CODIFICATION. Current to August 4, 2015 À jour au 4 août 2015

Calculation of Interest Regulations. Règlement sur le calcul des intérêts CONSOLIDATION CODIFICATION. Current to August 4, 2015 À jour au 4 août 2015 CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Calculation of Interest Regulations Règlement sur le calcul des intérêts SOR/87-631 DORS/87-631 Current to August 4, 2015 À jour au 4 août 2015 Published by the Minister

Plus en détail

APPENDIX 6 BONUS RING FORMAT

APPENDIX 6 BONUS RING FORMAT #4 EN FRANÇAIS CI-DESSOUS Preamble and Justification This motion is being presented to the membership as an alternative format for clubs to use to encourage increased entries, both in areas where the exhibitor

Plus en détail

Small Businesses support Senator Ringuette s bill to limit credit card acceptance fees

Small Businesses support Senator Ringuette s bill to limit credit card acceptance fees For Immediate Release October 10, 2014 Small Businesses support Senator Ringuette s bill to limit credit card acceptance fees The Senate Standing Committee on Banking, Trade, and Commerce resumed hearings

Plus en détail

PROJET DE LOI 15 BILL 15. 1st Session, 56th 58th Legislature New Brunswick 63-6456 Elizabeth II, II, 2014-2015 2007

PROJET DE LOI 15 BILL 15. 1st Session, 56th 58th Legislature New Brunswick 63-6456 Elizabeth II, II, 2014-2015 2007 1st Session, 56th 58th Legislature New Brunswick 63-6456 Elizabeth II, II, 2014-2015 2007 1 re session, 56 58 e législature Nouveau-Brunswick 63-6456 Elizabeth II, II, 2014-2015 2007 BILL 15 PROJET DE

Plus en détail

FICHE D INSCRIPTION ET FICHE D INFORMATION MEDICALE POUR ELEVES LYCEE FRANÇAIS INTERNATIONAL

FICHE D INSCRIPTION ET FICHE D INFORMATION MEDICALE POUR ELEVES LYCEE FRANÇAIS INTERNATIONAL FICHE D INSCRIPTION ET FICHE D INFORMATION MEDICALE POUR ELEVES LYCEE FRANÇAIS INTERNATIONAL Information sur participant Nom de l élève Prénom Age Sexe Date de naissance J M A ID/ Numéro de passeport Nom

Plus en détail

Application Form/ Formulaire de demande

Application Form/ Formulaire de demande Application Form/ Formulaire de demande Ecosystem Approaches to Health: Summer Workshop and Field school Approches écosystémiques de la santé: Atelier intensif et stage d été Please submit your application

Plus en détail

Cheque Holding Policy Disclosure (Banks) Regulations. Règlement sur la communication de la politique de retenue de chèques (banques) CONSOLIDATION

Cheque Holding Policy Disclosure (Banks) Regulations. Règlement sur la communication de la politique de retenue de chèques (banques) CONSOLIDATION CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Cheque Holding Policy Disclosure (Banks) Regulations Règlement sur la communication de la politique de retenue de chèques (banques) SOR/2002-39 DORS/2002-39 Current to

Plus en détail

Du lait... aux petits plats Comment diversifier l alimentation de votre enfant? Conseils pratiques

Du lait... aux petits plats Comment diversifier l alimentation de votre enfant? Conseils pratiques Informations destinées aux parents Du lait... aux petits plats Comment diversifier l alimentation de votre enfant? Conseils pratiques Vers l alimentation à la cuillère La diversification est le passage

Plus en détail

Scénarios économiques en assurance

Scénarios économiques en assurance Motivation et plan du cours Galea & Associés ISFA - Université Lyon 1 ptherond@galea-associes.eu pierre@therond.fr 18 octobre 2013 Motivation Les nouveaux référentiels prudentiel et d'information nancière

Plus en détail

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques Hépatites Auto-Immunes Critères et Scores Diagnostiques Olivier CHAZOUILLERES Service d Hépatologie Centre de référence des maladies inflammatoires des voies biliaires Paris Saint Antoine HAI: Modes de

Plus en détail

Journées d études IARD de l Institut des Actuaires Risques de souscription / provisionnement

Journées d études IARD de l Institut des Actuaires Risques de souscription / provisionnement www.pwc.com Journées d études IARD de l Institut des Actuaires Risques de souscription / provisionnement Reims 31 mars 2011 Agenda Section Description 1 Une compagnie d assurance peut-elle faire faillite?

Plus en détail

CHIFFRES CLÉS. IMport

CHIFFRES CLÉS. IMport 2014 CHIFFRES CLÉS IMport La presse étrangère Magazines : des lancements réussis En volume, le marché des magazines étrangers a reculé de 7 % en 2014 par rapport à 2013, mais l augmentation moyenne de

Plus en détail

Les tests génétiques à des fins médicales

Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l

Plus en détail

Interest Rate for Customs Purposes Regulations. Règlement sur le taux d intérêt aux fins des douanes CONSOLIDATION CODIFICATION

Interest Rate for Customs Purposes Regulations. Règlement sur le taux d intérêt aux fins des douanes CONSOLIDATION CODIFICATION CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Interest Rate for Customs Purposes Regulations Règlement sur le taux d intérêt aux fins des douanes SOR/86-1121 DORS/86-1121 Current to August 4, 2015 À jour au 4 août

Plus en détail

IPSAS 32 «Service concession arrangements» (SCA) Marie-Pierre Cordier Baudouin Griton, IPSAS Board

IPSAS 32 «Service concession arrangements» (SCA) Marie-Pierre Cordier Baudouin Griton, IPSAS Board IPSAS 32 «Service concession arrangements» (SCA) Marie-Pierre Cordier Baudouin Griton, IPSAS Board 1 L élaboration de la norme IPSAS 32 Objectif : traitement comptable des «service concession arrangements»

Plus en détail

AUDIT COMMITTEE: TERMS OF REFERENCE

AUDIT COMMITTEE: TERMS OF REFERENCE AUDIT COMMITTEE: TERMS OF REFERENCE PURPOSE The Audit Committee (the Committee), assists the Board of Trustees to fulfill its oversight responsibilities to the Crown, as shareholder, for the following

Plus en détail

Exemple PLS avec SAS

Exemple PLS avec SAS Exemple PLS avec SAS This example, from Umetrics (1995), demonstrates different ways to examine a PLS model. The data come from the field of drug discovery. New drugs are developed from chemicals that

Plus en détail

Editing and managing Systems engineering processes at Snecma

Editing and managing Systems engineering processes at Snecma Editing and managing Systems engineering processes at Snecma Atego workshop 2014-04-03 Ce document et les informations qu il contient sont la propriété de Ils ne doivent pas être copiés ni communiqués

Plus en détail

Vertiges et étourdissements :

Vertiges et étourdissements : : comment être à la hauteur? Anthony Zeitouni, MD, FRCSC Présenté à la 71 e édition du Programme scientifique de l Association des médecins de langue française du Canada. Est-ce bien des vertiges? Il n

Plus en détail

CALCUL DE LA CONTRIBUTION - FONDS VERT Budget 2008/2009

CALCUL DE LA CONTRIBUTION - FONDS VERT Budget 2008/2009 Société en commandite Gaz Métro CALCUL DE LA CONTRIBUTION - FONDS VERT Budget 2008/2009 Taux de la contribution au Fonds vert au 1 er janvier 2009 Description Volume Coûts Taux 10³m³ 000 $ /m³ (1) (2)

Plus en détail

Sécuritaire Fiable Sans gluten Programme de certification sans gluten

Sécuritaire Fiable Sans gluten Programme de certification sans gluten Sécuritaire Fiable Sans gluten Programme de certification sans gluten www.glutenfreecert.com ALLERGEN CONTROL GROUP INC. L Allergen Control Group Inc. (ACG) est représenté par une équipe d experts de l

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

CEPF FINAL PROJECT COMPLETION REPORT

CEPF FINAL PROJECT COMPLETION REPORT CEPF FINAL PROJECT COMPLETION REPORT I. BASIC DATA Organization Legal Name: Conservation International Madagascar Project Title (as stated in the grant agreement): Knowledge Management: Information & Monitoring.

Plus en détail

SOS! Parent Teens Acculturation Conflict in Immigrant Families

SOS! Parent Teens Acculturation Conflict in Immigrant Families Inclusive Leadership & Intercultural Management Training & Coaching SOS! Parent Teens Acculturation Conflict in Immigrant Families Best Practices that Foster Positive Family-School Learning Conditions,

Plus en détail

Evaluation et gestion du risque des champs radiofréquences: Une perspective de l'oms

Evaluation et gestion du risque des champs radiofréquences: Une perspective de l'oms Evaluation et gestion du risque des champs radiofréquences: Une perspective de l'oms Dr E. van Deventer HSE/PHE/IHE 239 Le Projet International EMF Etabli en 1996 Coordonné au siège de l'oms Un effort

Plus en détail

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille XVIIe Journée Régionale de Pathologie Infectieuse 12 octobre 2010 Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille conflits d intérêts subventions,

Plus en détail

INSTITUT MARITIME DE PREVENTION. For improvement in health and security at work. Created in 1992 Under the aegis of State and the ENIM

INSTITUT MARITIME DE PREVENTION. For improvement in health and security at work. Created in 1992 Under the aegis of State and the ENIM INSTITUT MARITIME DE PREVENTION For improvement in health and security at work Created in 1992 Under the aegis of State and the ENIM Maritime fishing Shellfish-farming Sea transport 2005 Le pilier social

Plus en détail

MARS 2012. rapport d analyse. étude de la situation nutritionnelle des enfants vus par Médecins du Monde à Mayotte

MARS 2012. rapport d analyse. étude de la situation nutritionnelle des enfants vus par Médecins du Monde à Mayotte rapport d analyse MARS 2012 rapport d analyse étude de la situation nutritionnelle des enfants vus par Médecins du Monde à Mayotte introduction w La malnutrition se définit par des apports inférieurs ou

Plus en détail

Factsheet Qu est-ce que le yogourt?

Factsheet Qu est-ce que le yogourt? Factsheet Qu est-ce que le yogourt? Description du produit: Le yogourt est un produit laitier acidulé de consistance plus ou moins épaisse. Le yogourt est fabriqué grâce à la fermentation du lait par les

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

Miroir de presse. International Recruitment Forum 9-10 mars 2015

Miroir de presse. International Recruitment Forum 9-10 mars 2015 Miroir de presse International Recruitment Forum 9-10 mars 2015 Contenu 1. L Agefi, 9'510 ex., 02.03.2015 2. Market, online, 12.3.2015 3. Studyrama, online, 13.3.2015 4. Venture Magazine, online, 15.3.2015

Plus en détail

Quatre axes au service de la performance et des mutations Four lines serve the performance and changes

Quatre axes au service de la performance et des mutations Four lines serve the performance and changes Le Centre d Innovation des Technologies sans Contact-EuraRFID (CITC EuraRFID) est un acteur clé en matière de l Internet des Objets et de l Intelligence Ambiante. C est un centre de ressources, d expérimentations

Plus en détail

Premier document international pour la définition de la sensibilité au gluten (Gluten Sensitivity)

Premier document international pour la définition de la sensibilité au gluten (Gluten Sensitivity) Premier document international pour la définition de la sensibilité au gluten (Gluten Sensitivity) Conférence de consensus sur l'intolérance au gluten, Londres 11/12 février 2011 Professeur Alessio Fasano,

Plus en détail

II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE

II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE I. ÉPIDÉMIOLOGIE En France, le diabète de type 1 touche 0,38 % de la population totale et environ 10 % des diabétiques.

Plus en détail

Population responses to environmental forcing : approaches to model and monitor habitat characteristics

Population responses to environmental forcing : approaches to model and monitor habitat characteristics Approche systémique des pêches Boulogne-sur sur-mer 2008 Population responses to environmental forcing : approaches to model and monitor habitat characteristics Pierre Petitgas (1), M. Huret (1), B. Planque

Plus en détail

LOI SUR LA RECONNAISSANCE DE L'ADOPTION SELON LES COUTUMES AUTOCHTONES ABORIGINAL CUSTOM ADOPTION RECOGNITION ACT

LOI SUR LA RECONNAISSANCE DE L'ADOPTION SELON LES COUTUMES AUTOCHTONES ABORIGINAL CUSTOM ADOPTION RECOGNITION ACT ABORIGINAL CUSTOM ADOPTION RECOGNITION ACT ABORIGINAL CUSTOM ADOPTION RECOGNITION REGULATIONS R-085-95 In force September 30, 1995 LOI SUR LA RECONNAISSANCE DE L'ADOPTION SELON LES COUTUMES AUTOCHTONES

Plus en détail

BESOIN DE MANGER ET BOIRE chez BB. Besoin d'eau : 125cc/kg/jour Maximum 1 litre.

BESOIN DE MANGER ET BOIRE chez BB. Besoin d'eau : 125cc/kg/jour Maximum 1 litre. BESOIN DE MANGER ET BOIRE chez BB Besoin d'eau : 125cc/kg/jour Maximum 1 litre. Besoin alimentaire Allaitement maternelle : 1er jour=colostrum riche en protéines et en glucides Contient des AC Laxatif

Plus en détail

Institut français des sciences et technologies des transports, de l aménagement

Institut français des sciences et technologies des transports, de l aménagement Institut français des sciences et technologies des transports, de l aménagement et des réseaux Session 3 Big Data and IT in Transport: Applications, Implications, Limitations Jacques Ehrlich/IFSTTAR h/ifsttar

Plus en détail

ADHEFILM : tronçonnage. ADHEFILM : cutting off. ADHECAL : fabrication. ADHECAL : manufacturing.

ADHEFILM : tronçonnage. ADHEFILM : cutting off. ADHECAL : fabrication. ADHECAL : manufacturing. LA MAÎTRISE D UN MÉTIER Depuis plus de 20 ans, ADHETEC construit sa réputation sur la qualité de ses films adhésifs. Par la maîtrise de notre métier, nous apportons à vos applications la force d une offre

Plus en détail

Stakeholder Feedback Form January 2013 Recirculation

Stakeholder Feedback Form January 2013 Recirculation 071 Stakeholder Feedback Fm January 2013 Recirculation A. How to Submit Your Comments 1. 2. 3. EMAIL: submissions@collegeofpsychotherapists.on.ca OR FAX: (416) 874-4079 OR MAIL: Consultations Transitional

Plus en détail

JSIam Introduction talk. Philippe Gradt. Grenoble, March 6th 2015

JSIam Introduction talk. Philippe Gradt. Grenoble, March 6th 2015 Introduction talk Philippe Gradt Grenoble, March 6th 2015 Introduction Invention Innovation Market validation is key. 1 Introduction Invention Innovation Market validation is key How to turn a product

Plus en détail

COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE FEDERALE POUR LA SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE

COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE FEDERALE POUR LA SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE 1/8 COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE FEDERALE POUR LA SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE AVIS 36-2006 Concerne : Contrôle de la composition des denrées alimentaires (dossier Sci Com 2005/25) Le Comité scientifique

Plus en détail

«Rénovation des curricula de l enseignement supérieur - Kazakhstan»

«Rénovation des curricula de l enseignement supérieur - Kazakhstan» ESHA «Création de 4 Ecoles Supérieures Hôtelières d'application» R323_esha_FT_FF_sup_kaza_fr R323 : Fiche technique «formation des enseignants du supérieur» «Rénovation des curricula de l enseignement

Plus en détail

AVEZ-VOUS PENSÉ À L ALIMENTATION À LA DÉROBÉE?

AVEZ-VOUS PENSÉ À L ALIMENTATION À LA DÉROBÉE? AVEZ-VOUS PENSÉ À L ALIMENTATION À LA DÉROBÉE? Traduit de: PRODUCERS MIGHT WANT TO CONSIDER CREEP FEEDING Auteur: Stephen B. Blezinger, Ph.D., PAS (Copyright 2015 Dr. Stephen B. Blezinger) Adapté en français

Plus en détail

THE SUBJUNCTIVE MOOD. Twenty-nineth lesson Vingt-neuvième leçon

THE SUBJUNCTIVE MOOD. Twenty-nineth lesson Vingt-neuvième leçon THE SUBJUNCTIVE MOOD Twenty-nineth lesson Vingt-neuvième leçon SOMMAIRE 1) Definition 2) Uses 2.1) Common expressions of doubt 2.2) Common expressions of necessity 2.3) Common expressions of desirability

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

Conférence Bales II - Mauritanie. Patrick Le Nôtre. Directeur de la Stratégie - Secteur Finance Solutions risques et Réglementations

Conférence Bales II - Mauritanie. Patrick Le Nôtre. Directeur de la Stratégie - Secteur Finance Solutions risques et Réglementations Conférence Bales II - Mauritanie Patrick Le Nôtre Directeur de la Stratégie - Secteur Finance Solutions risques et Réglementations AGENDA Le positionnement et l approche de SAS Notre légitimité dans les

Plus en détail

Credit Note and Debit Note Information (GST/ HST) Regulations

Credit Note and Debit Note Information (GST/ HST) Regulations CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Credit Note and Debit Note Information (GST/ HST) Regulations Règlement sur les renseignements à inclure dans les notes de crédit et les notes de débit (TPS/ TVH) SOR/91-44

Plus en détail

Disclosure on Account Opening by Telephone Request (Trust and Loan Companies) Regulations

Disclosure on Account Opening by Telephone Request (Trust and Loan Companies) Regulations CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Disclosure on Account Opening by Telephone Request (Trust and Loan Companies) Regulations Règlement sur la communication en cas de demande téléphonique d ouverture de

Plus en détail

PIB : Définition : mesure de l activité économique réalisée à l échelle d une nation sur une période donnée.

PIB : Définition : mesure de l activité économique réalisée à l échelle d une nation sur une période donnée. PIB : Définition : mesure de l activité économique réalisée à l échelle d une nation sur une période donnée. Il y a trois approches possibles du produit intérieur brut : Optique de la production Optique

Plus en détail

NOM ENTREPRISE. Document : Plan Qualité Spécifique du Projet / Project Specific Quality Plan

NOM ENTREPRISE. Document : Plan Qualité Spécifique du Projet / Project Specific Quality Plan Document : Plan Qualité Spécifique du Projet Project Specific Quality Plan Référence Reference : QP-3130-Rev 01 Date Date : 12022008 Nombre de Pages Number of Pages : 6 Projet Project : JR 100 Rédacteur

Plus en détail

NORME INTERNATIONALE INTERNATIONAL STANDARD. Dispositifs à semiconducteurs Dispositifs discrets. Semiconductor devices Discrete devices

NORME INTERNATIONALE INTERNATIONAL STANDARD. Dispositifs à semiconducteurs Dispositifs discrets. Semiconductor devices Discrete devices NORME INTERNATIONALE INTERNATIONAL STANDARD CEI IEC 747-6-3 QC 750113 Première édition First edition 1993-11 Dispositifs à semiconducteurs Dispositifs discrets Partie 6: Thyristors Section trois Spécification

Plus en détail

Francoise Lee. www.photoniquequebec.ca

Francoise Lee. www.photoniquequebec.ca Francoise Lee De: Francoise Lee [francoiselee@photoniquequebec.ca] Envoyé: 2008 年 11 月 17 日 星 期 一 14:39 À: 'Liste_RPQ' Objet: Bulletin #46 du RPQ /QPN Newsletter #46 No. 46 novembre 2008 No. 46 November

Plus en détail

La Cohorte des Grossesses du Québec

La Cohorte des Grossesses du Québec La Cohorte des Grossesses du Québec Outil pour la recherche en pharmacoépidémiologie périnatale Anick Bérard PhD FISPE Professeur titulaire, Faculté de pharmacie, Université de Montréal, Titulaire de la

Plus en détail

Disclosure on Account Opening by Telephone Request (Retail Associations) Regulations

Disclosure on Account Opening by Telephone Request (Retail Associations) Regulations CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Disclosure on Account Opening by Telephone Request (Retail Associations) Regulations Règlement sur la communication en cas de demande téléphonique d ouverture de compte

Plus en détail

BILL 203 PROJET DE LOI 203

BILL 203 PROJET DE LOI 203 Bill 203 Private Member's Bill Projet de loi 203 Projet de loi d'un député 4 th Session, 40 th Legislature, Manitoba, 63 Elizabeth II, 2014 4 e session, 40 e législature, Manitoba, 63 Elizabeth II, 2014

Plus en détail

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES Infections respiratoires SPIF - 15 Novembre 2014 Patrick Petitpretz Déclaration de liens d'intérêts J ai actuellement, ou j ai eu au cours des trois dernières années, une affiliation

Plus en détail

Introduction de la journée

Introduction de la journée Introduction de la journée David Cohen Université Pierre et Marie Curie, APHP, GH Pitié Salpêtrière, Paris, France Service de Psychiatrie de l Enfant et de l Adolescent Institut des Systèmes Intelligents

Plus en détail

Fondation Health On the Net : Accès à l information de santé digne de confiance

Fondation Health On the Net : Accès à l information de santé digne de confiance Fondation Health On the Net : Accès à l information de santé digne de confiance Célia Boyer Directrice exécutive de la Fondation Liège, le 2 décembre 2013 Quelques chiffres sur l usage d Internet en santé

Plus en détail

Loi sur la Semaine nationale du don de sang. National Blood Donor Week Act CODIFICATION CONSOLIDATION. S.C. 2008, c. 4 L.C. 2008, ch.

Loi sur la Semaine nationale du don de sang. National Blood Donor Week Act CODIFICATION CONSOLIDATION. S.C. 2008, c. 4 L.C. 2008, ch. CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION National Blood Donor Week Act Loi sur la Semaine nationale du don de sang S.C. 2008, c. 4 L.C. 2008, ch. 4 Current to June 9, 2015 À jour au 9 juin 2015 Published by the

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

Présentation par François Keller Fondateur et président de l Institut suisse de brainworking et M. Enga Luye, CEO Belair Biotech

Présentation par François Keller Fondateur et président de l Institut suisse de brainworking et M. Enga Luye, CEO Belair Biotech Présentation par François Keller Fondateur et président de l Institut suisse de brainworking et M. Enga Luye, CEO Belair Biotech Le dispositif L Institut suisse de brainworking (ISB) est une association

Plus en détail

Comprendre la MALADIE COELIAQUE

Comprendre la MALADIE COELIAQUE Comprendre la Qu est-ce que la maladie cœliaque? La maladie cœliaque est un trouble des intestins causé par une réaction à l ingestion de gluten, une protéine que l on retrouve dans le blé, le seigle et

Plus en détail

Archived Content. Contenu archivé

Archived Content. Contenu archivé ARCHIVED - Archiving Content ARCHIVÉE - Contenu archivé Archived Content Contenu archivé Information identified as archived is provided for reference, research or recordkeeping purposes. It is not subject

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

THE EVOLUTION OF CONTENT CONSUMPTION ON MOBILE AND TABLETS

THE EVOLUTION OF CONTENT CONSUMPTION ON MOBILE AND TABLETS THE EVOLUTION OF CONTENT CONSUMPTION ON MOBILE AND TABLETS OPPA investigated in March 2013 its members, in order to design a clear picture of the traffic on all devices, browsers and apps. One year later

Plus en détail

Forthcoming Database

Forthcoming Database DISS.ETH NO. 15802 Forthcoming Database A Framework Approach for Data Visualization Applications A dissertation submitted to the SWISS FEDERAL INSTITUTE OF TECHNOLOGY ZURICH for the degree of Doctor of

Plus en détail

Lean approach on production lines Oct 9, 2014

Lean approach on production lines Oct 9, 2014 Oct 9, 2014 Dassault Mérignac 1 Emmanuel Théret Since sept. 2013 : Falcon 5X FAL production engineer 2011-2013 : chief project of 1st lean integration in Merignac plant 2010 : Falcon 7X FAL production

Plus en détail

CONVENTION DE STAGE TYPE STANDART TRAINING CONTRACT

CONVENTION DE STAGE TYPE STANDART TRAINING CONTRACT CONVENTION DE STAGE TYPE STANDART TRAINING CONTRACT La présente convention a pour objet de définir les conditions dans lesquelles le stagiaire ci-après nommé sera accueilli dans l entreprise. This contract

Plus en détail

Cloud Computing: de la technologie à l usage final. Patrick CRASSON Oracle Thomas RULMONT WDC/CloudSphere Thibault van der Auwermeulen Expopolis

Cloud Computing: de la technologie à l usage final. Patrick CRASSON Oracle Thomas RULMONT WDC/CloudSphere Thibault van der Auwermeulen Expopolis Cloud Computing: de la technologie à l usage final Patrick CRASSON Oracle Thomas RULMONT WDC/CloudSphere Thibault van der Auwermeulen Expopolis ADOPTION DU CLOUD COMPUTING Craintes, moteurs, attentes et

Plus en détail

A C T I V Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007

A C T I V Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007 Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007 Edouard BINGEN, Robert COHEN, Corinne LEVY, France de La ROCQUE, Emmanuelle VARON, Yannick AUJARD, pour le GPIP-ACTIV Objectifs de l Observatoire des Méningites

Plus en détail

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay Etude AMARCOR Tolérance et immunogénicité du vaccin contre la fièvre jaune chez des sujets recevant une corticothérapie par voie générale : étude de cohorte observationnelle S. Kernéis, T. Ancelle, V.

Plus en détail

REVITALIZING THE RAILWAYS IN AFRICA

REVITALIZING THE RAILWAYS IN AFRICA REVITALIZING THE RAILWAYS IN AFRICA Contents 1 2 3 4 GENERAL FRAMEWORK THE AFRICAN CONTINENT: SOME LANDMARKS AFRICAN NETWORKS: STATE OF PLAY STRATEGY: DESTINATION 2040 Contents 1 2 3 4 GENERAL FRAMEWORK

Plus en détail