Service de régulation et d appui Ile de France / Centre / Antilles / Guyane

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Service de régulation et d appui Ile de France / Centre / Antilles / Guyane"

Transcription

1

2 CAMU 18 janvier 2011 Dr Bernard Cléro Anesthésiste Réanimateur

3 Le prélèvement et la greffe d organes et de tissus

4 Le Prélèvement et la Greffe d organes et de tissus : Mission de Santé Publique

5 Le Prélèvement et la Greffe : Mission de Santé Publique La Greffe est une thérapeutique efficace permettant : de prolonger la vie de certains malades d améliorer les conditions de vie d autres malades

6 XXème siècle : les pionniers La maitrise des sutures vasculaires 1902 : Alexis Carrel apprend la broderie 1906 : Mathieu Jabouley greffe de rein d animaux au pli du coude 1933 première transplantation rénale à partir d un cadavre: même échec

7 Les années 50 et la naissance de l immunosuppression 1940 Medawar étudie le phénomène de rejet sur des greffes de peau chez l animal 1952 Jean Dausset publie ses travaux sur le système HLA 1947 sauvetage d une IRA 1951 en France : 8 greffes, 8 décès 1952: Marius Renard 1954 greffe réussie entre 2 vrais jumeaux 1956 faux jumeaux et irradiation et corticoïdes

8 Les années 50 et la naissance de l immunosuppression 1940 Medawar étudie le phénomène de rejet sur des greffes de peau chez l animal 1952 Jean Dausset publie ses travaux sur le système HLA 1947 sauvetage d une IRA 1951 en France : 8 greffes, 8 décès 1952: Marius Renard 1954 greffe réussie entre 2 vrais jumeaux 1956 faux jumeaux et irradiation et corticoïdes

9 L avènement de la réanimation et premières observations de mort encéphalique 1959: La réanimation rend possible l observation d un état clinique particulier Goulon et Mollaret 1968 La définition de la mort devient réglementaire Circulaire Jeanneney

10 L avènement de la réanimation et premières observations de mort encéphalique 1959: La réanimation rend possible l observation d un état clinique particulier Goulon et Mollaret 1968 La définition de la mort devient réglementaire Circulaire Jeanneney

11 Suppléance d organe : la dialyse Au milieu des années 50, le téflon et le silastic, deux matières plastiques, sont mis au point, et permettent au Dr Belding Schribner de créer un dispositif (dit "shunt de Scribner") rendant cet accès possible.

12 Suppléance d organe : la dialyse Au milieu des années 50, le téflon et le silastic, deux matières plastiques, sont mis au point, et permettent au Dr Belding Schribner de créer un dispositif (dit "shunt de Scribner") rendant cet accès possible.

13 Greffe cardiaque 1953 : circulation extra corporelle : (50% de mortalité) 1954 : greffe cardiaque chez le chien au cou de l animal 1964 : le 23 janvier à 19h30, Hardy aux USA greffe un cœur de Chimpanzé à Body Rush, 68 ans, dont le cœur vient de s arrêter. C est un échec à 23h, le greffon étant trop «petit»

14 Greffe cardiaque 03 décembre 1967 : à 5 h 52, un nouveau cœur bat dans le thorax de Louis Washkansky : c est la première greffe de cœur humain, effectuée par le docteur Christian Barnard à Cape Town en Afrique du Sud le donneur est une femme de 25 ans, décédée dans un accident de la circulation

15 Greffe cardiaque 27 avril 1968 le docteur Christian Cabrol réalise, à Paris, la première greffe cardiaque européenne, le greffé survit 3 jours

16 Greffe hépatique : expérimentation animale aux USA, Moore à Boston et Starzl à Chicago 1963 : première greffe de foie par T. Starzl : plusieurs dizaines de greffes (Starzl, Calne) Fin 1970 : 109 greffes par 33 équipes

17 Greffe hépatique : expérimentation animale aux USA, Moore à Boston et Starzl à Chicago 1963 : première greffe de foie par T. Starzl : plusieurs dizaines de greffes (Starzl, Calne) Fin 1970 : 109 greffes par 33 équipes

18 Greffe hépatique 1980 : maîtrise des problèmes hémodynamiques et utilisation de la ciclosporine 1983 : explosion du nombre de greffes 1987 : solution de Wisconsin permettant une ischémie froide de10h et plus 1987 : foie réduit et foie partagé (H. Bismuth et D. Houssin) 1989 : transplantation avec donneur vivant à Chicago

19 Greffe hépatique 1980 : maîtrise des problèmes hémodynamiques et utilisation de la ciclosporine 1983 : explosion du nombre de greffes 1987 : solution de Wisconsin permettant une ischémie froide de10h et plus 1987 : foie réduit et foie partagé (H. Bismuth et D. Houssin) 1989 : transplantation avec donneur vivant à Chicago

20 Greffe pulmonaire 1963 : 1ère greffe aux USA (poumon gauche) : 20 greffes : 40 greffes dans le monde 1970 : transplantation bi-pulmonaire 1971 : transplantation bloc cœur-poumon

21 Greffe pulmonaire 1963 : 1ère greffe aux USA (poumon gauche) : 20 greffes : 40 greffes dans le monde 1970 : transplantation bi-pulmonaire 1971 : transplantation bloc cœur-poumon

22 Greffe pancréatique : 49 greffes dans le monde, une seule vraie réussite Après 1986 : développement des greffes reinpancréas 2003 : 12 greffes d îlots de Langherans

23 Isolement d îlots humains

24 Greffe intestinale 1964 : Premières tentatives à Boston 1988 : En France : expérience de l équipe de Necker - Enfants Malades (Docteurs Ricour et Révillon) 2008 : En France : expérience de l équipe de Beaujon chez l adulte ( Dr Francisca Joly)

25 Histoire du prélèvement

26 Activité de prélèvement 1250 : Philippe Le Bel autorise les dissections anatomiques.

27 Dépouille mortelle et utilisation du corps humain En 1707, l'état se préoccupe à nouveau de l'utilisation de cadavres à des fins médicales. Louis XIV, roi catholique, ne voit pas d'obstacle métaphysique à la pratique d'autopsies. La volonté implicite ou explicite de l'individu décédé n'est pas prise en compte dans l'edit de Marly. Edit Royal de Marly - art : "Enjoignons aux magistrats et aux directeurs d'hôpitaux de faire fournir des cadavres aux professeurs pour faire des démonstrations d'anatomie pour enseigner les opérations de chirurgie".

28 Dépouille mortelle et utilisation du corps humain En 1707, l'état se préoccupe à nouveau de l'utilisation de cadavres à des fins médicales. Louis XIV, roi catholique, ne voit pas d'obstacle métaphysique à la pratique d'autopsies. La volonté implicite ou explicite de l'individu décédé n'est pas prise en compte dans l'edit de Marly. Edit Royal de Marly - art : "Enjoignons aux magistrats et aux directeurs d'hôpitaux de faire fournir des cadavres aux professeurs pour faire des démonstrations d'anatomie pour enseigner les opérations de chirurgie".

29 Activité de prélèvement 1968 : Circulaire ministérielle du 24 Avril (Circulaire Jeanneney) fixant les critères de la mort autorisant la suspension des manœuvres de réanimation et les prélèvements d'organes Fin du XXème siècle : organisation associative de l activité de prélèvement et d attribution Interrogations éthiques : les lois de 1994 Début du XXIème siècle : l âge des pionniers est révolu L agence de la biomédecine

30 Aujourd hui l activité de prélèvement et de greffe est multidisciplinaire, multi professionnelle et suppose une organisation à la fois centralisée et proche du terrain.

31

32

33

34 Activité de prélèvements en France Quelques chiffres

35 Evolution du nombre de donneurs recensés et prélevés Total Prélevés

36 Evolution de la répartition par âge des donneurs décédés de mort encéphalique prélevés

37 Evolution de l âge moyen des donneurs prélevés 60 IR 7 France 55 54,5 53,7 52,4 54, ,2 41,9 44,5 41,4 44,5 46,3 42,4 42,5 48,1 45,1 48,7 47, ,8 49, ,9 51, ,8 40,

38 Devenir des sujets en état de mort encéphalique recensés en 2009 Obstacle logistique 0.4 % Opposition 32.3 % Non prélevés : 51.9 % Prélevés : 48.1 % Antécédents du donneur 10,8 % Obstacle médical 8.4 %

39 Conseil de l Europe 2009

40

41 J ai fait don de mes organes

42 Activité de greffes en France

43 Pourquoi la greffe humaine? Article L A du CSP : «le prélèvement et la greffe constituent une priorité nationale» Article L : «Tout prélèvement d organe est une activité médicale» C est une mission de Santé Publique où chaque acteur dans le domaine de la santé doit recevoir une formation afin de pouvoir participer à l information du grand public

44 Principaux éléments humains greffés Organes Rein * Foie * Cœur Poumon(s) * Pancréas Intestin Cellules Cellules souches hématopoïétiques Îlots de Langerhans (pancréas) Tissus Cornées Os et cartilage Peau Vaisseaux Valves cardiaques Tissus composites Avant bras Tiers inférieur du visage * Don du vivant

45 H O M M O S A P I E N S Donneur Vivant Organes «doubles» Rein/ Foie/Pm Tissus Résidus op Peau/ os Cellules souches Sg/MO/ cordon gamètes À cœur battant = SME Organes Tissus Tissus composites Donneur Décédé Destruction irréversible de l encéphale À cœur non battant Avec techniques de préservation: DDAC: Rein +/- foie., tissus Chambre mortuaire Tissus

46 En France en greffes d organes cœur 356 cœur-poumons 19 poumon 244 foie 1092 (DV 17) rein 2890 (DV 281) pancréas 96 intestin 9 Plus de greffes de tissus dont plus de 4000 cornées

47 Evolution des greffes en France Agence de la biomédecine Ciclosporine Lois de Bioéthique Création de l EfG Dont Donneurs vivants

48 Nombre de patients restant inscrits en attente de greffes d organes au 31 décembre foie poumons cœur reins

49 Survie globale du greffon rénal (greffes )

50 Survie du greffon rénal selon la période de greffe

51 Survie du greffon rénal selon l origine du greffon ( )

52 Courbe de survie du receveur hépatique selon la période de greffe.

53 Courbe de survie du receveur cardiaque selon la période de greffe

54 Courbe de survie du receveur pulmonaire selon la période de greffe

55 La réglementation Qui peut être mon donneur? Donneur vivant Donneur Décédé

56 Lois de "BIOETHIQUE" Loi n du 29 juillet 1994 relative au respect du corps humain (code civil) Loi n du 29 juillet 1994 modifiée (code de santé publique) relative au don et à l'utilisation des éléments et produits du corps humain, à l'assistance médicale à la procréation et au diagnostic prénatal Loi n du 6 août 2004 relative à la bioéthique (code de santé publique)

57 Organisation du prélèvement et de la greffe en France Activité encadrée par les lois de bioéthique de juillet 1994, modifiées par la loi de bioéthique du 6 août 2004 Article L A du CSP : «le prélèvement et la greffe constituent une priorité nationale» Article L : «Tout prélèvement d organe est une activité médicale»

58 Lois de bioéthique : Architecture Affirmation de principes généraux Encadrement des activités de prélèvement et de greffe d'organes Encadrement des activités de prélèvement, conservation, transformation, transport, distribution et cession de tissus et de cellules Sanctions pénales et administratives

59 Lois de bioéthique : Principes généraux (1) Articles 16-1 du code civil : «Chacun a droit au respect de son corps» «le corps humain est inviolable» «le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l objet d un droit patrimonial» Article 16-3 du code civil : «Il ne peut être porté atteinte à l intégrité du corps humain qu en cas de nécessité médicale pour la personne ou à titre exceptionnel dans l intérêt thérapeutique d autrui»

60 Lois de bioéthique : Principes généraux (2) Consentement Interdiction de faire de la publicité en faveur d'une personne ou d'un organisme déterminé Interdiction de rémunération Anonymat donneur-receveur Principe de sécurité sanitaire

61 Lois de bioéthique : Prélèvement d'organe sur personne vivante majeure (1) Il ne peut être porté atteinte à l intégrité du corps humain qu en cas de nécessité médicale pour la personne ou à titre exceptionnel dans l intérêt thérapeutique d autrui Le prélèvement d organes sur une personne vivante, qui en fait le don, ne peut être opéré que dans l intérêt thérapeutique direct d un receveur. Le donneur doit avoir la qualité de père ou mère du receveur

62 Lois de bioéthique : Prélèvement d'organe sur personne vivante majeure (2) Par dérogation.. le donneur peut être.. son conjoint ses frères ou sœurs ses fils ou filles ses grands parents ses oncles ou tantes ses cousins germains et cousines germaines le conjoint de son père ou de sa mère toute personne apportant la preuve d une vie commune d au moins deux ans avec le receveur

63 Lois de bioéthique : Prélèvement d'organe sur personne vivante majeure (3) Le donneur, préalablement informé par le comité d expert : des risques qu il encourt des conséquences éventuelles du prélèvement, doit exprimer son consentement devant le président du tribunal de grande instance ou du magistrat désigné par lui

64 Lois de bioéthique : Prélèvement d'organe sur personne vivante majeure (4) L autorisation [ ] est délivrée, postérieurement à l expression du consentement par le comité d experts Les décisions prises par le comité ne sont pas motivées L Agence de la biomédecine est informée, préalablement à sa réalisation, de tout prélèvement d organes à des fins thérapeutiques sur une personne vivante

65 Lois de bioéthique : Prélèvement d'organe sur personne vivante mineure (1) Aucun prélèvement d organes, en vue d un don, ne peut avoir lieu sur une personne vivante mineure ou sur une personne vivante majeure faisant l objet d une mesure de protection légale Depuis la loi du 6 août 2004, la moelle osseuse a été classée en cellules hématopoïétique et non plus en organes

66 Lois de bioéthique : Prélèvement d'organe sur personne décédée (1) Article L Le prélèvement d organes sur une personne dont la mort a été dûment constatée ne peut être effectué qu à des fins thérapeutiques ou scientifiques Ce prélèvement peut être effectué dès lors que la personne n a pas fait connaître, de son vivant, son refus d un tel prélèvement

67 Lois de bioéthique : Prélèvement d'organe sur personne décédée (2) Article L Ce refus peut être exprimé par tout moyen, notamment par l inscription sur un registre national automatisé prévu à cet effet. Il est révocable à tout moment.

68 Lois de bioéthique : Prélèvement d'organe sur personne décédée (3) Article L Si le médecin n a pas directement connaissance de la volonté du défunt, il doit s efforcer de recueillir auprès des proches l opposition au don d organe éventuellement exprimée de son vivant par le défunt, par tout moyen, et il les informe de la finalité des prélèvements envisagés. L agence de la biomédecine est avisée, préalablement à sa réalisation, de tout prélèvement à des fins thérapeutique ou à des fins scientifiques.

69 Lois de bioéthique : Prélèvement d'organe sur personne décédée (4) Majeurs : consentement présumé (à visée thérapeutique ou scientifique) vérification de l'absence d'expression du refus du vivant de la personne par : consultation obligatoire du Registre National du Refus (RNR) recherche de l opposition au don d organes exprimée éventuellement par le défunt de son vivant auprès de ses proches

70 Lois de bioéthique : Prélèvement d'organe sur personne décédée (5) Article L Si la personne était un mineur ou un majeur sous tutelle, le prélèvement à l une ou plusieurs des fins mentionnées à l article L ne peut avoir lieu qu à la condition que chacun des titulaires de l autorité parentale ou le tuteur y consente par écrit. Toutefois, en cas d impossibilité de consulter l un des titulaires de l autorité parentale, le prélèvement peut avoir lieu à la condition que l autre titulaire y consente par écrit.

71 Lois de bioéthique : Prélèvement d'organe sur personne décédée Décret n du 2 août 2005 Article R du CSP «il est mis fin aux mesures médicales prises avant le prélèvement pour assurer la conservation des organes d une personne dont la mort a été dûment constatée, s il apparaît, au vu du témoignage des proches de cette personne recueilli en application de l article L , qu elle avait manifesté de son vivant une opposition au don d organes»

72 Interdiction de publicité du don au profit d une personne ou d un organisme déterminé Est interdite la publicité en faveur d un don d éléments ou de produits du corps humain au profit d une personne déterminée ou au profit d un établissement ou organisme déterminé Cette interdiction ne fait pas obstacle à l information du public en faveur du don d éléments et produits du corps humain Cette information est réalisée sous la responsabilité du ministre chargé de la santé en collaboration avec le ministre chargé de l éducation nationale

73 La gratuité du don «Aucun paiement quelle qu en soit la forme, ne peut être alloué à celui qui se prête au prélèvement d éléments de son corps ou à la collecte de ses produits» art. L De ce principe découle la notion de non-profit : «Aucune rémunération à l acte ne peut être perçue par les praticiens effectuant des prélèvements ou des transplantations d organes» art. L , L

74 L anonymat donneur/receveur article L CSP «Le donneur ne peut connaître l identité du receveur, ni le receveur celle du donneur» «Aucune information permettant d identifier à la fois celui qui a fait don d un élément ou d un produit de son corps et celui qui l a reçu ne peut être divulguée»

75 La sécurité sanitaire art. L et «Les éléments et produits du corps humain ne peuvent être utilisés à des fins thérapeutiques si le risque mesurable [ ] couru par le receveur potentiel est supérieur à l avantage escompté pour celui-ci» Les règles de sécurité sanitaire comprennent notamment des tests de dépistage de maladies transmissibles Mise en œuvre de systèmes de vigilance

76 Dispositions pénales : sanctions Art L et suivants absence de consentement du donneur ou rémunération du donneur : 7 ans d'emprisonnement d'amende et retrait d'autorisation absence d'autorisation de l établissement : 2 ans d'emprisonnement d'amende non respect des règles de sécurité sanitaire : 2 ans d'emprisonnement d'amende prélèvement scientifique sans déclaration de protocole : 2 ans d'emprisonnement d'amende

77 Le donneur décédé : Prélèvement sur une personne décédée à cœur non battant Avec technique de préservation ( 4 sites SRA7) Pour des donneurs potentiels entre 18 et 55 ans Selon arbre décisionnel SFAR-SRLF (Riou) Planche à masser Sonde de Gillot ou Circulation Régionale Normothermique En chambre mortuaire (arrêté 2 août 2005) Délais de réfrigération < 4 heures Salle dédiée

78 Le donneur décédé : Prélèvement sur une personne décédée à cœur non battant Avec technique de préservation ( 4 sites SRA7) Pour des donneurs potentiels entre 18 et 55 ans Selon arbre décisionnel SFAR-SRLF (Riou) Planche à masser Sonde de Gillot ou Circulation Régionale Normothermique En chambre mortuaire (arrêté 2 août 2005) Délais de réfrigération < 4 heures Salle dédiée

79 DDAC : Prélèvement rénal (1) Rappel des délais avec Gillot ACR Début du MCE < 30 min Arrêt du MCE MCE Max 150 min si p.àm. Min 30 min 5 Reprise du MCE Constat de décès Possible dérogation au délai entre la mise en place des méthodes de préservation et l explantation du (des) rein(s) de façon argumentée : aspect macroscopique des reins, résistances vasculaires sur machine I.F. 18h Perfusion Gillot Max 180 min Recherche de l absence d opposition Prélèvement Machine à perfuser Greffe

80 DDAC : Prélèvement rénal (2) Rappel des délais avec CNR ACR Début du MCE < 30 min Arrêt du MCE MCE Max 150 min si p. à m. Min 30 min 5 Reprise du MCE Constat de décès Possible dérogation au délai entre la mise en place des méthodes de préservation et l explantation du (des) rein(s) de façon argumentée : aspect macroscopique des reins, résistances vasculaires sur machine CNR Max 240 min Prélèvement Recherche de l absence d opposition Machine à perfuser I.F. 18h Greffe

81 DDAC : Prélèvement hépatique Rappel des délais (CNR obligatoire) Début du MCE Arrêt du MCE Reprise du MCE Prélèvement ACR < 15 min MCE Max 150 min (si Pàm) Min 30 min 5 Constat de décès Possible dérogation au délai entre la mise en place de la CRN et l explantation du foie de façon argumentée : aspect macroscopique, cinétique des transaminases). CNR Max 240 min Recherche de l absence d opposition I.F. <8h Greffe

82 L Agence de la biomédecine est la seule agence en Europe rassemblant quatre domaines

83 Agence de la biomédecine Compétente dans quatre grands domaines de la biologie et de la médecine humaine : le prélèvement et la greffe d organes, de tissus et de cellules, confiés depuis 1994 à l établissement français des Greffes (EFG) l assistance médicale à la procréation le diagnostic prénatal et génétique la recherche sur l embryon et les cellules souches embryonnaires Ces différentes activités médicales présentent des enjeux thérapeutiques, sanitaires et éthiques majeurs

84 Agence de la biomédecine Etablissement public administratif de l Etat sous la tutelle du ministre chargé de la santé Création de l Agence de biomédecine par la loi du 6 août 2004 Mise en place le 10 mai 2005 par la nomination du Directeur général remplacée en juillet 2008 par Mme Emmanuelle Prada-Bordenave

85 Composition du service de régulation et d appui : 1 médecin Chef de service 1 à 6 médecins 1 à 6 cadres infirmiersanimateurs de réseau 1 secrétariat ( 3 à 6 secrétaires) 1 astreinte de régulation 24H/24

86 Composition du service de régulation et d appui : 1 médecin Chef de service 1 à 6 médecins 1 à 6 cadres infirmiersanimateurs de réseau 1 secrétariat ( 3 à 6 secrétaires) 1 astreinte de régulation 24H/24

87 Missions prioritaires Egalité de l accès aux soins Réduction du déséquilibre entre l offre de greffons et le nombre de malades en attente Sécurité des greffes Evaluation des activités de greffe Recherche clinique Formation des médecins et personnels des établissements de santé Aspects éthiques sur la pratique du prélèvement et des greffes Action d'information en direction du grand public : journée nationale du don le 22 juin de chaque année

88 Missions de l Agence de la biomédecine Gestion de la Liste Nationale d Attente (LNA) Gestion du Registre National des Refus (RNR) L encadrement et la coordination des activités de prélèvement et de greffe d organes, de tissus et de cellules issus du corps humain, Expertise sur les aspects juridiques, éthiques, administratifs et techniques Répartition et attribution des greffons

89 Gestion de la liste nationale d attente 365 jours par an, 24 heures sur 24. Article L «Peuvent seules bénéficier d'une greffe d'organes, de cornée ou d'autres tissus dont la liste est fixée par arrêté, après avis de l'agence de la biomédecine, les personnes, quel que soit leur lieu de résidence, qui sont inscrites sur une liste nationale»

90 Gestion de la liste nationale d attente Article L «enregistrer l'inscription des patients en attente de greffe sur la liste mentionnée à l'article L , d'assurer la gestion de celle-ci et l'attribution des greffons, qu'ils aient été prélevés en France ou hors du territoire national»

91 Prélèvement d'organes sur personne décédée Article L Le prélèvement d organes sur une personne dont la mort a été dûment constatée ne peut être effectué qu à des fins thérapeutiques ou scientifiques Ce prélèvement peut être effectué dès lors que la personne n a pas fait connaître, de son vivant, son refus d un tel prélèvement

92 Ce refus peut être exprimé par tout moyen, notamment par l inscription sur un registre national automatisé prévu à cet effet. Il est révocable à tout moment. Si le médecin n a pas directement connaissance de la volonté du défunt, il doit s efforcer de recueillir auprès des proches l opposition au don d organe éventuellement exprimée de son vivant par le défunt, par tout moyen, et il les informe de la finalité des prélèvements envisagés.

93 Gestion du registre national des refus décret du 30/05/97 n A finalité thérapeutique A finalité scientifique Pour rechercher la cause médicale du décès

94 Le Registre national des refus (1) décret n du 30 mai 1997 Inscription : toute personne âgée de 13 ans au moins finalité thérapeutique, scientifique, recherche des causes du décès pas d opposition sélective organes ou tissus. par écrit : formulaire accompagné de la photocopie d une pièce d identité révocable à tout moment par écrit Gestion : par l Agence de la biomédecine

95 Si vous êtes POUR LE DON EN VUE DE GREFFE parlez-en à vos proches Vous pouvez aussi porter cette carte de donneur sur vous, avec vos papiers d identité

96 Histoire d un prélèvement : plusieurs étapes successives indissociables Cause initiale Prise en charge d un coma grave Diagnostic EME Constat décès et RNR Alerte Agence Entretien proches Prise en charge du donneur Organisation du prélèvement Bloc opératoire et restauration

97 10h30, Mr X, 50 ans se plaint d une céphalée brutale Oh ma tête! Allo le SAMU

98 URGENCE MEDICALE Prise en charge médicale Transfert en réanimation 10h45 «Il est en coma grave, je demande des examens complémentaires»... 11h45

99 Prise en charge médicale Le 22 décembre, sur son lieu de travail, Mr X. est pris de céphalées brutales puis perd connaissance et convulse; les témoins appellent le SAMU. À l arrivée du SMUR, le patient est en coma profond. Il est perfusé, intubé et ventilé. Il est adressé au centre hospitalier pour prise en charge. Il s agit d un malade en coma grave (GCS = 5)

100 Scanner cérébral en urgence 12h30 C est une hémorragie méningée massive pas d indication neurochirurgicale

101 Prise en charge en réanimation Tous les moyens thérapeutiques sont mis en œuvre

102 Réanimation du patient neuro-vasculaire Monitorage Ventilation contrôlée Sédation Optimisation des constantes hémodynamiques et biologiques afin de maintenir une pression de perfusion cérébrale adaptée. Mise en condition du patient, complétant celle du SAMU : Voie veineuse centrale à 2 ou 3 voies Cathéter artériel radial Sonde vésicale Sonde nasogastrique Sonde thermique

103 Aggravation Le 23 décembre à 04h00 : Hypotension Mydriase bilatérale Polyurie

104 Mort encéphalique Etiologie Le diagnostic

105 La mort encéphalique État décrit pour la première fois en 1959 par Mollaret et Goulon. État défini dans des textes législatifs : Circulaire Jeanneney du 24 avril 1968 Décrets en Conseil d Etat du 2 décembre 1996 puis du 2 août 2005 ( art R et 2) Le sujet est légalement déclaré mort puisque le procès verbal du constat de la mort et le certificat de décès sont signés concomitamment.

106 Épidémiologie Rareté de la mort encéphalique (E.M.E.) décès en France chaque année (>60% de plus de 74 ans ) 3178 E.M.E. recensées (2008) soit 1.6% Importance du recensement : Services de réanimation SAMU/SMUR et services d urgences Services de neurologie (USIN) Formation des personnels. Rôle important d information : Coordinations hospitalières Agence de la biomédecine

107 Principales étiologies de la mort encéphalique en 2009 Accidents vasculaires : 57 % Traumatologie : 25 % Autres : 18 %

108 Evolution des causes de décès des sujets en état de mort encéphalique recensés

109 Physiopathologie de la mort encéphalique

110 Physiopathologie de la mort encéphalique La boite crânienne est inextensible. Contenu : Parenchyme cérébral 1200 ml Volume sanguin : 75 ml Liquide céphalo rachidien : 150 ml Cerveau : 2% du poids du corps 14 % du débit cardiaque 20 % de la consommation de l O 2 25 % de la consommation du glucose aucune réserve énergétique

111 Physiopathologie de la mort encéphalique La vascularisation cérébrale est pour l essentiel sous la dépendance en avant des deux artères carotidiennes internes, en arrière du tronc basilaire, confluent des deux artères vertébrales Polygone de Willis Carotide interne Carotide externe Carotide primitive Artère vertébrale

112 Physiopathologie de la mort encéphalique arrêt de la circulation cérébrale consécutif à deux mécanismes principaux : Augmentation de la pression intra crânienne qui va dépasser la pression artérielle moyenne. PPC = PAM-PIC Interruption de la circulation cérébrale par occlusion, compression ou arrêt circulatoire. L ischémie et l anoxie vont détruire l encéphale

113 Physiopathologie de la mort encéphalique L arrêt circulatoire cérébro-bulbaire conduit à la destruction irréversible de la substance blanche et de la substance grise. Ces lésions irréversibles se traduisent par la disparition des fonctions commandées par le cerveau et le tronc cérébral. L activité cardiaque persiste car le coeur a un automatisme propre.

114 Conséquences de l état de mort encéphalique L état de mort encéphalique provoque des désordres homéostatiques très difficiles à combattre en particulier : Instabilité hémodynamique Troubles du rythme cardiaque Absence de régulation thermique Diabète insipide Désordres hydro électrolytiques Coagulopathie

115 Cadre réglementaire du diagnostic de la mort encéphalique Décret en Conseil d Etat du 2 décembre 1996 puis décret du 2 août 2005 : prévoit les conditions du diagnostic de mort à cœur battant Le constat de la mort encéphalique repose : Sur un constat clinique ( art R ) Sur un examen para clinique attestant la destruction irréversible de l encéphale ( art R )

116 Diagnostic clinique de la mort encéphalique Pré-requis N 1 : Etiologie connue Pré-requis N 2 : Eliminer les circonstances confondantes : Dépresseurs du SNC, myorelaxants: barbituriques, morphiniques, benzodiazépines, curares Hypothermie Bas débit circulatoire Désordres métaboliques, endocriniens

117 Réchauffement > 35.5 Stabilisation cardiovasculaire Examen clinique Absence de conscience Abolition de tous les réflexes du tronc cérébral Abolition de toute respiration spontanée

118 Signes cliniques de la mort encéphalique 1. coma profond aréactif et hypotonique: pas de réactions aux stimuli nociceptifs 2. absence de réactions lors des stimulations des paires crâniennes réflexes photo moteur réflexes cornéen réflexes cilio-spinal réflexes oculo vestibulaires réflexes oculo céphaliques réflexe de la toux réflexe oculo-cardiaque 3. Epreuve d hypercapnie

119 Signes cliniques de la mort encéphalique 1. coma profond aréactif et hypotonique: pas de réactions aux stimuli nociceptifs 2. absence de réactions lors des stimulations des paires crâniennes, réflexes: - photo moteur (III,II) - cilio-spinal - oculo céphaliques - oculo-cardiaque (X) - cornéen (V,VII,III) - oculo vestibulaires (VIII,III,VI) - de toux (IX,X) Alerte de la coordination hospitalière 3. Epreuve d hypercapnie

120 Signes cliniques de la mort encéphalique 1.coma profond aréactif et hypotonique: pas de réactions aux stimuli nociceptifs 2. absence de réactions lors des stimulations des paires crâniennes, réflexes: - photo moteur - cilio-spinal - oculo céphaliques - oculo-cardiaque - cornéen - oculo vestibulaires - de toux 3. Epreuve d hypercapnie

121 Réchauffement > 35 Stabilisation cardiovasculaire Examen clinique Absence de conscience Abolition de tous les réflexes du tronc cérébral Abolition de toute respiration spontanée Epreuve d'hypercapnie Eucapnie P.A.M >65 mmhg Pas d'hypoxémie Monitorage SpO 2 Examen paraclinique Procès verbal du constat de mort

122 Alerte Agence : Coordination SRA

123 Pré-alerte, pourquoi? [..] «l Agence de la biomédecine est avisée, préalablement à sa réalisation, de tout prélèvement à fins thérapeutiques ou à fins scientifiques» Art L Recueil d informations : Site de prise en charge autorisé ou non Contact avec CH en charge du donneur potentiel Présentation de l histoire clinique du donneur Avis médical sur la conduite à tenir Aide et soutien éventuel

124 Prise en charge d un donneur potentiel dans le réseau de prélèvement Etablissement non autorisé SAU, réanimations, soins intensifs diagnostic clinique +/- para clinique alerte coordination du réseau pré-alerte au SRA Etablissement autorisé Coordination hospitalière Prise en charge complète du donneur Organisation du prélèvement chirurgical Accompagnement des proches Déplacement de la coordination Transfert?

125 L activité de prélèvement d organes Activité soumise à autorisation, délivrée par l ARH après avis de l agence de la biomédecine, soit : organes et tissus sur donneur décédé en mort encéphalique à cœur battant tissus sur donneur décédé à cœur non battant en chambre mortuaire organes sur donneur décédé en mort encéphalique en arrêt cardiaque avec techniques circulatoire de préservation (par convention avec l agence) organes sur donneur vivant L autorisation est donnée pour 5 ans avec désignation d une équipe de coordination dédiée à cette activité par le directeur de l établissement

126 Prise en charge du donneur potentiel : Recueil et analyse des données du dossier médical Programmation de l examen paraclinique attestant de la mort encéphalique Carte de groupe sanguin Ouverture du dossier informatisé «Cristal» Sérologies

127 Cadre réglementaire du diagnostic de la mort encéphalique Examen para clinique, soit : (art R ) Deux électroencéphalogrammes nuls et aréactifs effectués à un intervalle d au moins quatre heures enregistrement d au moins 30 minutes en amplification maximale Une angiographie attestant de l arrêt circulatoire cérébral

128 Examens paracliniques attestant de la mort encéphalique Angiographie cérébrale OU EEG

129 L électroencéphalogramme Sujet normothermique 35.5 C Dosage sanguin ne décelant aucun médicament dépresseur du système nerveux central présent à des doses susceptibles d interférer avec l interprétation Le tracé doit être : nul, aréactif à intervalle minimal de quatre heures à amplification maximale de trente minutes d enregistrement au moins le résultat doit être immédiatement consigné par le médecin qui fait l interprétation

130 L électroencéphalogramme

131 L angiographie cérébrale angiographie des quatre axes carotidiens et vertébraux sujet en état cardiovasculaire stable l angiographie peut être réalisée par voie artérielle ou veineuse elle doit montrer l absence d injection des branches encéphaliques des artères carotides internes et vertébrales il faut une série de clichés dont la dernière doit être prise au moins 60 secondes après l injection le résultat doit être immédiatement consigné par le radiologue qui fait l interprétation

132 Artériographie Arrêt circulatoire Vertébral Arrêt circulatoire Carotidien interne

133 CRITERES DIAGNOSTIQUES DE MORT ENCEPHALIQUE PAR ANGIOSCANNER CEREBRAL critères de la SFNR 1 ère Phase : coupes de référence sans injection < 15 sec Vertex /selle turcique 2ème phase : 3 acquisitions la dernière à > 60 sec reconstruction en 10 mm tous les 5 mm Mort encéphalique : Non opacification de Artères temporales superficielles droite & gauche Artères terminales du cortex droites & gauches (1 + 1) Veines cérébrales internes droite & gauche (1 + 1) Grande veine cérébrale (1) Peuvent présenter un rehaussement de densité : a.vertébrales, a. basilaire, a. cérébrales post, a. péri calleuses, sinus caverneux, veines ophtalmiques, sinus veineux superficiels Score simplifié de Leclerc: 5

134 Images TDM de ME TDM normale à 25 sec TDM de ME à 60 sec

135 Réchauffement > 35.5 Stabilisation cardiovasculaire Examen clinique Absence de conscience Abolition de tous les réflexes du tronc cérébral Abolition de toute respiration spontanée Epreuve d'hypercapnie Eucapnie P.A.M >65 mmhg Pas d'hypoxémie Monitorage SpO 2 Examen paraclinique soit 2 EEG à 4h soit Angiographie cérébrale Procès verbal du constat de mort signature par deux médecins

136 +

137 Déclaration de décès Le procès verbal du constat de la mort doit être signé par deux médecins (art R ) «Les médecins qui établissent le constat de la mort et ceux qui effectuent le prélèvement ou la transplantation doivent faire partie d unités fonctionnelles ou de service distincts» (Art L du code de la santé publique) Le procès verbal et le certificat de décès sont signés concomitamment

138 Ce document doit être signé concomitamment au certificat de décès PROCES VERBAL DE CONSTAT DE LA MORT AVANT PRELEVEMENT A DES FINS THERAPEUTIQUES OU SCIENTIFIQUES. ( ART. R DU CODE DE LA SANTE PUBLIQUE) Décédé (e) mais assisté(e) par ventilation mécanique et conservant une fonction hémodynamique. Coordonnées précises de l établissement de santé :... Nous, soussignés, Docteur (nom, prénom, qualité, service) :... Docteur (nom, prénom, qualité, service) :... certifions avoir constaté la réalité de la mort de :... M. (Nom, prénom, date et lieu de naissance) :... Le diagnostic a été porté en tenant compte des circonstances de survenue de l état de la personne. Les trois critères cliniques suivants étant simultanément présents (à cocher) : q a). Absence totale de conscience et d activité motrice spontanée, q b). Abolition de tous les réflexes du tronc cérébral, q c). Absence totale de ventilation spontanée vérifiée par une épreuve d hypercapnie. Conformément à l article R du code de la santé publique, l attestation du caractère irréversible de la destruction encéphalique a été apportée par l examen para clinique suivant, (cocher la case 1 ou 2) : q 1. Deux électroencéphalogrammes (EEG): - le premier EEG a été interprété par le Dr :... - le résultat est le suivant :... - le deuxième EEG a été interprété par le Dr. : - le résultat est le suivant :... q 2. Angiographie : l angiographie a été interprété par le Dr :... - le résultat est le suivant :... date, heure du constat de la mort :... Signature du médecin (nom, Service prénom, de régulation qualité, et d appui service) :... Signature du médecin (nom, Ile de France prénom, / Centre qualité, / Antilles / Guyane service) :...

139 Interrogation du registre national des refus

140 Article L (CSP) «Ce prélèvement peut être pratiqué dès lors que la personne n'a pas fait connaître, de son vivant, son refus d'un tel prélèvement. Ce refus peut être exprimé par tout moyen, notamment par l'inscription sur un Registre National Automatisé prévu à cet effet. Il est révocable à tout moment».

141 Le Registre national des refus Interrogation : obligatoire avant tout prélèvement après signature du constat de décès pour tout sujet de plus de 13 ans par le directeur de l hôpital

142 Situation du RNR (au 25 septembre 2009) Nombre de courriers reçus: demandes de modification 1423 demandes d annulation Nombre de refus validés : % de femmes / 43 % d hommes Thérap 73832/ Sc 77632/ autopsie Nombre d interrogations traitées : % femmes / 60 % d homme à des fins thérapeutiques : à des fins scientifiques : en vue d autopsie médicale : Nombre de refus retrouvés : 72

143 Le 23 décembre à 13H00 Comment va mon père docteur? Entretien proches Bonjour monsieur, je suis le médecin réanimateur

144 Article L "..Si le médecin n'a pas directement connaissance de la volonté du défunt, il doit s'efforcer de recueillir auprès des proches l'opposition au don d'organes éventuellement exprimé de son vivant par le défunt, par tout moyen, et il les informe de la finalité des prélèvements envisagés".

145 Entretien avec les proches L annonce de la mort encéphalique se déroule dans un contexte de drame et d urgence. Elle est faite par le médecin en charge du défunt L opposition exprimée par le défunt de son vivant est recherchée auprès des proches par le coordonnateur hospitalier en présence du médecin

146 Art R : a émis une opposition n avait pas exprimé sa position Quelle serait votre attitude? n a pas émis d opposition «il est mis fin aux mesures médicales prises avant le prélèvement pour assurer la conservation des organes [ ] s il apparaît, au vu du témoignage Les proches sont informés des proches [ ] qu elle avait manifesté de son de la finalité du prélèvement. vivant une opposition au don d organes».

147 Organisation du prélèvement Aucune opposition n a été retrouvée mise en alerte des différents acteurs du prélèvement «Tout prélèvement d organes [ ] est une activité médicale» (Article du CSP)

148 Complément d information à l Agence de la biomédecine D O S S I E R C R I S T A L

149 Bilan biologique en vue de PMOT Réglementaire Groupe sanguin (2 déterminations) - RAI Sérologies (sécurité sanitaire) Toxiques Prélèvements à visée médico-légale Autres Typage HLA : sang Hémocultures (aérobie, anaérobie et milieu Sabouraud) ECBU (aérobie, anaérobie et milieu Sabouraud) Prélèvement bronchique distal protégé Paludisme (goutte épaisse selon voyage en zone d endémie) Selon alerte sanitaire

150 Principaux examens biologiques Standards Ionogramme complet / Glycémie N.F.S Bilan d hémostase complet et fibrinogène Bilirubine, ASAT/ALAT, gamma GT, phosphatases alcalines Bandelette urinaire avec protéinurie Spécifiques Bilan cardiaque : troponine i Bilan pulmonaire : gaz du sang à FIO² 0.4 et FIO² 1, PEEP 5 Bilan pancréatique : lipase

151 Examens complémentaires Standards Radiographie pulmonaire Electrocardiogramme Spécifiques Fibroscopie bronchique Échographie cardiaque systématique Échographie abdomino-pelvienne +/- tomodensitométrie

152 Organisation du prélèvement Validation des éléments du dossier donneur en concertation avec le régulateur de l Agence Critères de prélèvement des organes Règles de répartition Programmation de l heure d entrée au bloc opératoire

153 CRITERES DE PRÉLEVABILITÉ

154 Contre indications absolues au prélèvement absence d identité maladies virales telles que : sida rage tuberculose active évolutive encéphalopathie spongiforme subaiguë (ESS) maladie pouvant évoquer une ESS traitement par hormone hypophysaire extractive intervention comportant l utilisation de dure mère antécédents familiaux d ESS Cancer Évolutif ou en cours de ttt Guérison < 5 ans

155 Poumons âge < 70 ans absence de maladie respiratoire chronique non réversible radiographie pulmonaire sans opacités alvéolaires bilatérales irréversibles PaO 2 >100mmHg - FiO 2 =0,4 et > 250 mmhg - FiO 2 = 1, à PEP 5 soit un rapport PaO 2 / FiO 2 >250 Critères d évaluation du greffon : scanner, bactériologie, fibroscopie, évaluation régulière de l hématose (gaz du sang récents)

156 Cœur âge (de la naissance à 65 ans) absence de cardiopathie état hémodynamique et besoin en amines pressives (à discuter selon clinique) dosage de la Troponine i échographie cardiaque si possible trans-oesophagienne : fraction d éjection > 40%

157 Foie âge : quelques mois à 80 ans voire plus habitus et absence d'hépatopathie bilan biologique avec Transaminases, gamma GT, bilirubine, hémostase échographie abdominale ou TDM

158 Rein âge : quelques mois jusqu à 85 ans (cas des bigreffes) cinétique de la créatininémie et de la clairance de la créatinine diurèse : évolution dans le temps certains «greffons» peuvent bénéficier d une biopsie au moment du prélèvement, ce qui permettra une évaluation anatomo pathologique de l organe avant la décision de greffe.

159 Pancréas âge : de l adolescence à 55 ans (organe) voire 60 ans (ilôts de Langerhans) absence d'éthylisme, de diabète, d obésité importante, arrêt cardiaque prolongé

160 Répartition et attribution des greffons

161 Répartition et attribution des greffons «Les règles de répartition et d attribution des greffons doivent respecter le principe d équité» L B CSP Arrêté du 6 novembre 1996 sur les règles de répartition et d'attribution des greffons

162 Répartition et attribution des greffons

163 Règles de répartition : «Une règle, l équité» En application du décret du 6 novembre 1996 et des arrêtés modifiés en fonction des évolutions des règles. La répartition des greffons est pratiquée au bénéfice d un patient ou d'un groupe de patients suivis par une unité médicochirurgicale autorisée.

164 Règles de répartition Les règles font interférer plusieurs types de critères en rapport avec l état des malades en attente : degré d urgence, gravité de la maladie, immunisation en rapport avec l état du donneur : priorité pédiatrique, bi-greffe rénale, adulte de petit poids enfin avec des considérations logistiques entraînant une répartition concentrique

165 Répartition Régulation Nationale (PNRG) attribution aux priorités nationales (Super-Urgences, pédiatrie, immunisés ) répartition des greffons selon le rang au score ou le tour

166 Aspect chirurgical d un prélèvement d organes

167 Restauration tégumentaire du donneur

168 Restauration tégumentaire Art L Arrêté du 27 février 1998 sur les règles de bonnes pratiques de prélèvement : IV.2.3 Restauration tégumentaire: La restauration tégumentaire est placée sous la responsabilité du chirurgien qui assure la fermeture du corps. La suture musculaire est indispensable. La fermeture cutanée doit être complète, hermétique et esthétique.

169 Transport du greffon Conditionnement des greffons

170 Conditionnement et transport du greffon Conditionnement du greffon Préserver la qualité et la stérilité du greffon Suivi et traçabilité du greffon Transport du greffon Conditions de transport Organisation du circuit Fiche de prélèvement

171 Transport du corps du défunt vers la chambre mortuaire

172 «Dans les établissements de santé titulaires de l autorisation [ ], il est créé un lieu de mémoire destiné à l expression de la reconnaissance aux donneurs d éléments de leur corps en vue de greffe» (Art L )

173 et enfin.la greffe..

AMIFORM PRÉLÈVEMENTS D ORGANES ET DE TISSUS. Docteur Renaud Gruat

AMIFORM PRÉLÈVEMENTS D ORGANES ET DE TISSUS. Docteur Renaud Gruat AMIFORM PRÉLÈVEMENTS D ORGANES ET DE TISSUS Docteur Renaud Gruat Activité de greffe en France Origine des greffons Donneur Vivant Organes «doubles» Rein/ Foie/Pm Tissus Résidus op Peau/ os Cellules souches

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

Aspects juridiques de la transplantation hépatique. Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat

Aspects juridiques de la transplantation hépatique. Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat Aspects juridiques de la transplantation hépatique Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat CONTEXTE - La greffe, longtemps image expérimentale, est une thérapeutique éprouvée - Première

Plus en détail

DU PRELEVEMENT A LA GREFFE : REFLEXIONS LEGALES ET ETHIQUES

DU PRELEVEMENT A LA GREFFE : REFLEXIONS LEGALES ET ETHIQUES DU PRELEVEMENT A LA GREFFE : REFLEXIONS LEGALES ET ETHIQUES Préambule. Ce cours nous présentera le regard d un praticien non éthicien (Benoît AVERLAND) exerçant en «honnête homme» avec un regard relativement

Plus en détail

Aspects réglementaires du don et de la transplantation des organes. Mohamed Arrayhani - Tarik Sqalli Service de Néphrologie CHU Hassan II - Fès

Aspects réglementaires du don et de la transplantation des organes. Mohamed Arrayhani - Tarik Sqalli Service de Néphrologie CHU Hassan II - Fès Aspects réglementaires du don et de la transplantation des organes Mohamed Arrayhani - Tarik Sqalli Service de Néphrologie CHU Hassan II - Fès Cadre législatif au Maroc Loi 16/98 relative au don, au prélèvement

Plus en détail

Dons, prélèvements et greffes

Dons, prélèvements et greffes Dons, prélèvements et greffes Donneur : d une vie à une autre... Chaque année, en France, plus de 10000 malades attendent une greffe afin de continuer à vivre ou d améliorer une existence lourdement handicapée.

Plus en détail

Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC

Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC 1 Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC Dr A. BOUDAK / Dr M.H Trabelssi Dir Hôpitaux et dessoins Ambulatoires/M. Santé 6ème colloque France Maghreb sur

Plus en détail

SWISSTRANSPLANT. Fondation nationale suisse pour le don et la transplantation d organes. Fondée en 1985. Informations : Tel.

SWISSTRANSPLANT. Fondation nationale suisse pour le don et la transplantation d organes. Fondée en 1985. Informations : Tel. SWISSTRANSPLANT Fondation nationale suisse pour le don et la transplantation d organes Fondée en 1985 Informations : Tel. 0800 570 234 2 2 Historique de la transplantation rénale Evénements marquants Dates

Plus en détail

Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir

Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir Extrait Communiqué de presse Saint-Denis, le 12 avril 2012 Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir La dynamique du plan greffe 2000-2003 a généré un essor sans précédent de près de 50 % de

Plus en détail

Don d organes. Notre pays a une nouvelle loi sur la transplantation depuis juillet 2007.

Don d organes. Notre pays a une nouvelle loi sur la transplantation depuis juillet 2007. Don d organes Donner ses organes et ses tissus à son décès est un geste généreux qui permet de sauver la vie de plusieurs personnes et d en aider de nombreuses autres à recouvrer la santé. La transplantation

Plus en détail

Ethique, don d organe et Agence de la Biomédecine

Ethique, don d organe et Agence de la Biomédecine Ethique, don d organe et Agence de la Biomédecine Patrick Niaudet Président du Conseil d Orientation de l ABM Servie de Néphrologie Pédiatrique Hôpital Necker-Enfants Malades, Paris Mon intervention ne

Plus en détail

M.S - Direction de la réglementation et du contentieux - BASE DE DONNEES. REFERENCE : B O N 5070 du 2 janvier 2003

M.S - Direction de la réglementation et du contentieux - BASE DE DONNEES. REFERENCE : B O N 5070 du 2 janvier 2003 REFERENCE : B O N 5070 du 2 janvier 2003 Décret n 2-01-1643 du 2 chaabane 1423 9/10/2002 pris pour l'application de la loi n 16-98 relative au don, au prélèvement et à la transplantation d'organes et de

Plus en détail

Le guide. Don d organes. Donneur ou pas. Pourquoi et comment je le dis. à mes proches.

Le guide. Don d organes. Donneur ou pas. Pourquoi et comment je le dis. à mes proches. Don d organes. Donneur ou pas à mes proches. Le guide Pourquoi et comment je le dis Don d organes. Pourquoi est-ce si important d en parler? En matière de don et de greffe d organes, la loi française prévoit

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT Les étapes du don de rein DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT concerner CHACUN le don du vivant 3 /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

Le guide. pour tout comprendre. Agence relevant du ministère de la santé

Le guide. pour tout comprendre. Agence relevant du ministère de la santé DON D ORGANES, IL SUFFIT DE LE DIRE. MAINTENANT. Le guide pour tout comprendre Agence relevant du ministère de la santé La greffe D organes comment s y prendre? des vies La greffe d organes est un acte

Plus en détail

DON D ORGANES Donneur ou pas

DON D ORGANES Donneur ou pas Agence de la biomédecine L Agence de la biomédecine, qui a repris les missions de l Etablissement français des Greffes, est un établissement public national de l Etat créé par la loi de bioéthique du 6

Plus en détail

Dr Marie-Pierre CRESTA. Agence de la biomédecine SRA Sud-Est/Océan Indien. Juin 2014

Dr Marie-Pierre CRESTA. Agence de la biomédecine SRA Sud-Est/Océan Indien. Juin 2014 Dr Marie-Pierre CRESTA Agence de la biomédecine SRA Sud-Est/Océan Indien Juin 2014 Que savoir en tant que citoyen? Les LBE La greffe, ça marche Que savoir en tant que professionnel? Pénurie, contexte épidémiologique

Plus en détail

LA CHAINE DU PRELEVEMENT

LA CHAINE DU PRELEVEMENT LA CHAINE DU PRELEVEMENT et de la greffe Prélèvements et greffes Une volonté collective de qualité La pratique des prélèvements et des greffes représente pour un établissement de santé une mission exigeante.

Plus en détail

Transplantations d'organes Aspects éthiques et psychologiques

Transplantations d'organes Aspects éthiques et psychologiques 07/01/2015 LLORCA Clémence L2 CR : BRASSIER Julia SSH Véronique DELAPORTE 10 pages Transplantations d'organes Aspects éthiques et psychologiques Plan A. L'insuffisance rénale chronique terminale I. Généralités

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

Traitement de l insuffisance rénale chronique terminale: Place de la greffe de donneur vivant

Traitement de l insuffisance rénale chronique terminale: Place de la greffe de donneur vivant Traitement de l insuffisance rénale chronique terminale: Place de la greffe de donneur vivant Pr Maryvonne Hourmant Service de Néphrologie-Immunologie clinique. CHU de Nantes Le constat Coût du traitement

Plus en détail

le guide DON D ORGANES : DONNEUR OU PAS, je sais pour mes proches, ils savent pour moi L Agence de la biomédecine

le guide DON D ORGANES : DONNEUR OU PAS, je sais pour mes proches, ils savent pour moi L Agence de la biomédecine le guide L Agence de la biomédecine L Agence de la biomédecine est un établissement public national de l État créé par la loi de bioéthique de 2004. Elle exerce ses missions dans les domaines du prélèvement

Plus en détail

Le don d organes après arrêt des thérapeu2ques Maastricht 3 Une réalité?...

Le don d organes après arrêt des thérapeu2ques Maastricht 3 Une réalité?... Le don d organes après arrêt des thérapeu2ques Maastricht 3 Une réalité?... François MOUREY Corinne ANTOINE et le COPIL Maastricht 3 Agence de la biomédecine Les jeudis de l urgence: Marseille 9 janvier

Plus en détail

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation Présentation Le contexte Quels donneurs, quels organes? Le don Pour quels malades? Les étapes d une greffe d organes Faites connaître votre choix! 01/04/2014 Union Nationale des associations de donneurs

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Donneur ou pas... Pourquoi et comment je le dis à mes proches.

Donneur ou pas... Pourquoi et comment je le dis à mes proches. L Agence de la biomédecine DON D ORGANES le guide L Agence de la biomédecine, qui a repris les missions de l Etablissement français des Greffes, est un établissement public national de l Etat créé par

Plus en détail

Conclusions d étape Groupe de travail APHP Prélèvements - Transplantation. R Adam, F. Desgrandchamps, S Cohen

Conclusions d étape Groupe de travail APHP Prélèvements - Transplantation. R Adam, F. Desgrandchamps, S Cohen Conclusions d étape Groupe de travail APHP Prélèvements - Transplantation R Adam, F. Desgrandchamps, S Cohen Etat des lieux : prélèvements et greffes à l AP-HP Forte Activité de l AP-HP au plan national

Plus en détail

Coordination Hospitalière de Prélèvements d Organes et de Tissus. Le don d organes et de tissus. Information du public

Coordination Hospitalière de Prélèvements d Organes et de Tissus. Le don d organes et de tissus. Information du public Coordination Hospitalière de Prélèvements d Organes et de Tissus Le don d organes et de tissus Information du public GENERALITES Le don d organes et la greffe représentent une priorité de santé publique.

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal!

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! J ai de 18 à 50 ans Le Don de Moelle Osseuse Ça m intéresse -1 je demande des infos, je réfléchis. -2 je contacte le centre EFS le plus proche de chez moi. 3- je suis

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Unité d onco-hématologie pédiatrique. Procédure de recueil de consentements du donneur. Codification du document : PO 3.2.2 Rédacteur : Dr V Gandemer

Unité d onco-hématologie pédiatrique. Procédure de recueil de consentements du donneur. Codification du document : PO 3.2.2 Rédacteur : Dr V Gandemer PO 3.2.2 version n 1 page1/5 Unité d onco-hématologie pédiatrique Procédure de recueil de consentements du donneur Codification du document : PO 3.2.2 Rédacteur : Dr V Gandemer Date d application : 1/12/2007

Plus en détail

Décidezvous. Sinon, vos proches devront le faire pour vous. Informations sur le don d organes, de tissus et de cellules en cas de décès.

Décidezvous. Sinon, vos proches devront le faire pour vous. Informations sur le don d organes, de tissus et de cellules en cas de décès. Informations sur le don d organes, de tissus et de cellules en cas de décès. Décidezvous. Sinon, vos proches devront le faire pour vous. Le court-métrage sur le sujet transplantinfo.ch Vous pouvez être

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ SANTÉ

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ SANTÉ SANTÉ Établissements de santé MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ _ Direction générale de l offre de soins _ Sous-direction de la régulation de l offre de soins _ Bureau plateaux techniques

Plus en détail

INSTITUT DE FORMATION DE MANIPULATEURS D ELECTRORADIOLOGIE MEDICALE CHRU DE MONTPELLIER. Directeur : Mr Georges BOURROUNET

INSTITUT DE FORMATION DE MANIPULATEURS D ELECTRORADIOLOGIE MEDICALE CHRU DE MONTPELLIER. Directeur : Mr Georges BOURROUNET INSTITUT DE FORMATION DE MANIPULATEURS D ELECTRORADIOLOGIE MEDICALE CHRU DE MONTPELLIER Directeur : Mr Georges BOURROUNET Quelle est la prise en charge d un patient en état de mort encéphalique par un

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

Démarrage du prélèvement d organes et de Tissus sur donneurs décédés au Maroc

Démarrage du prélèvement d organes et de Tissus sur donneurs décédés au Maroc Démarrage du prélèvement d organes et de Tissus sur donneurs décédés au Maroc B.Ramdani Président du coneil consultatif de Transplantation d'organes et de tissus humains benyounsramdani@gmail.com 1 INTRODUCTION

Plus en détail

Le prélèvement et la greffe d organes, de tissus et de cellules

Le prélèvement et la greffe d organes, de tissus et de cellules Le prélèvement et la greffe d organes, de tissus et de cellules Introduction Le prélèvement et la greffe d'organes, de tissus* et de cellules* permettent de soigner des malades et blessés (comme les greffes

Plus en détail

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Introduction Le prélèvement d une partie du foie chez une personne «vivante» et apparentée

Plus en détail

PUIS-JE DONNER UN REIN?

PUIS-JE DONNER UN REIN? Registre de donneurs vivants jumelés par échange de bénéficiaires PUIS-JE DONNER UN REIN? Réponses aux questions que se posent les personnes souhaitant faire un don de rein non dirigé Vous vous posez beaucoup

Plus en détail

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE Contact presse : Cathy Josse 03 22 66 87 83 / 06 86 30 46 57 josse.cathy@chu-amiens.fr 1 COMMUNIQUE DE SYNTHESE Le 16 février

Plus en détail

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration

Plus en détail

Le financement du prélèvement et de la greffe d organes La région Centre face aux défis de la greffe

Le financement du prélèvement et de la greffe d organes La région Centre face aux défis de la greffe Le financement du prélèvement et de la greffe d organes La région Centre face aux défis de la greffe Abm / direction médicale et scientifique / pôle OFAS 1 2 3 Rôle et place de l Agence de la biomédecine

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Dr Grégoire Moutel Laboratoire d Ethique Médicale et de Médecine Légale Faculté de Médecine Université Paris 5 www.ethique.inserm.

Dr Grégoire Moutel Laboratoire d Ethique Médicale et de Médecine Légale Faculté de Médecine Université Paris 5 www.ethique.inserm. Le don dans les pratiques médicales: Symbolique du don et exemple du don d organe Dr Grégoire Moutel Laboratoire d Ethique Médicale et de Médecine Légale Faculté de Médecine Université Paris 5 www.ethique.inserm.fr

Plus en détail

5. TARIFS INTERPROVINCIAUX

5. TARIFS INTERPROVINCIAUX Services internes 5.1 TARIFS DES SERVICES Les tarifs interprovinciaux des services internes sont déterminés par le Comité de coordination des ententes interprovinciales en assurance santé (CCEIAS). Le

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à plat dos, inconscient Glasgow 3, à 20 mètres d une

Plus en détail

DON ET GREFFE D ORGANES EN TUNISIE. Dr Mylène Ben Hamida Centre National pour la Promotion de la Transplantation d Organes

DON ET GREFFE D ORGANES EN TUNISIE. Dr Mylène Ben Hamida Centre National pour la Promotion de la Transplantation d Organes DON ET GREFFE D ORGANES EN TUNISIE Dr Mylène Ben Hamida Centre National pour la Promotion de la Transplantation d Organes Les besoins sont importants Insuffisance Organique Terminale en Tunisie Rein :

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

PUIS-JE DONNER UN REIN?

PUIS-JE DONNER UN REIN? Registre de donneurs vivants jumelés par échange de bénéficiaires PUIS-JE DONNER UN REIN? Réponses aux questions que se posent les personnes souhaitant faire un don de rein non dirigé UN DON DE REIN DE

Plus en détail

Assistance médicale à la procréation. Informations pour les couples donneurs. Le don. d embryons

Assistance médicale à la procréation. Informations pour les couples donneurs. Le don. d embryons Assistance médicale à la procréation Informations pour les couples donneurs Le don d embryons Sommaire Le don d embryons, qu est-ce que c est? 2 Qui peut en bénéfi cier? Qui peut donner les embryons et

Plus en détail

L Udaf de l Isère. se positionne sur. les lois de. bioéthique. Dossier de presse. janvier 2011

L Udaf de l Isère. se positionne sur. les lois de. bioéthique. Dossier de presse. janvier 2011 L Udaf de l Isère se positionne sur les lois de bioéthique Dossier de presse janvier 2011 Contact : Marie Catrice 04 76 85 13 23 - mcatrice-udaf38@orange.fr 2 rue de Belgrade, 38000 Grenoble La Bioéthique?

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement

La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement n Professeur Michel Broyer. Hôpital Necker Enfants malades, Paris Membre du

Plus en détail

En faveur du don d organes

En faveur du don d organes En faveur du don d organes 1 2 3 Liège 13-12- 2011 > Le 13 décembre 2011, un tueur de sinistre mémoire fait feu sur la foule présente sur la Place Saint-Lambert, à Liège. Parmi les très nombreuses personnes

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE Prélèvement d organe Santé publique Urgence vitale Circulaire de la DACS n 2007-02 du 4 avril 2007 relative aux conditions d intervention de l autorité judiciaire préalablement à la mise en œuvre de prélèvements,

Plus en détail

Le prélèvement d organes anticipé/prémédité. Ethique et Greffe Journée du 9 octobre 2012 Dr Laurent Martin-Lefèvre Réanimation La Roche-sur-Yon

Le prélèvement d organes anticipé/prémédité. Ethique et Greffe Journée du 9 octobre 2012 Dr Laurent Martin-Lefèvre Réanimation La Roche-sur-Yon Le prélèvement d organes anticipé/prémédité Ethique et Greffe Journée du 9 octobre 2012 Dr Laurent Martin-Lefèvre Réanimation La Roche-sur-Yon Déclaration des conflits d intérêt Médecin de la coordination

Plus en détail

en Nouvelle-Calédonie ET SI ON EN PARLAIT? Dossier de presse

en Nouvelle-Calédonie ET SI ON EN PARLAIT? Dossier de presse en Nouvelle-Calédonie ET SI ON EN PARLAIT? Dossier de presse Le don d organes en nouvelle-calédonie Le don de son vivant Depuis une vingtaine d années, des patients souffrant d insuffisance rénale sont

Plus en détail

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours lat ransplantation hépatique p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s Contact presse Anne-Karen Nancey - Direction de la communication

Plus en détail

des banques pour la recherche

des banques pour la recherche ADN, cellules, tissus... des banques pour la recherche FÉVRIER 2009 Les banques d échantillons de matériel biologique (tissus, cellules, ADN ), appelées biobanques, mettent à disposition des chercheurs

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Pour des raisons de simplification, les dénominations masculines s appliquent également aux femmes. La transplantation de cellules souches du

Plus en détail

Registre de donneurs vivants jumelés par échange de bénéficiaires. Qu est-ce qu une greffe de rein par échange de bénéficiaires?

Registre de donneurs vivants jumelés par échange de bénéficiaires. Qu est-ce qu une greffe de rein par échange de bénéficiaires? Registre de donneurs vivants jumelés par échange de bénéficiaires Qu est-ce qu une greffe de rein par échange de bénéficiaires? Le Registre de donneurs vivants jumelés par échange de bénéficiaires. Notre

Plus en détail

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches Le don de cellules souches Jean VIVIN 04/2013 1-Nature du problème : 2- Technique Les leucémies représentent

Plus en détail

COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE

COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE DESCRIPTION DU MÉTIER Le masseur-kinésithérapeute ou «kiné» dans le langage courant, effectue sur prescription médicale des actes de gymnastique médicale, de massage, de

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Evolution des paramètres de la transplantation rénale depuis 10 ans - Illustration à partir du rapport d activité de DIVAT

Evolution des paramètres de la transplantation rénale depuis 10 ans - Illustration à partir du rapport d activité de DIVAT Evolution des paramètres de la transplantation rénale depuis 10 ans - Illustration à partir du rapport d activité de DIVAT Marc Ladrière CHU Nancy Hôpital Brabois Adulte 19 mars 2015 Le rapport d activité

Plus en détail

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder Le don de cellules souches M.Lambermont Pascale Van Muylder 1 Pourquoi avons-nous recours à la greffe de CSH? Certaines maladies causent la destruction ou un fonctionnement anormal de la moelle osseuse.

Plus en détail

Que dire à la famille?

Que dire à la famille? Que dire à la famille? Il est mort! Le sang ne circule plus dans le cerveau Le cerveau est irrémédiablement détruit. Le thorax se soulève car il est sous ventilation mécanique; quand on le débranche du

Plus en détail

LA FONDATION REPOND A VOS QUESTIONS!

LA FONDATION REPOND A VOS QUESTIONS! LA FONDATION REPOND A VOS QUESTIONS! I. JE M INFORME 1. Qu est-ce qu une greffe? 2. Quels sont les tissus et les organes que l on greffe? 3. Qui peut greffer? 4. Chacun peut-il être donneur? 5. Pourquoi

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Les Applications industrielles et commerciales s cellules souches Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Matthieu COUTET, Responsable du Pôle Jean-François RAX, Business Analyst 1 Plan Cellules souches

Plus en détail

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse 1. La moelle osseuse : un rôle vital pour le corps humain Page 2/23 1.1. Qu est ce que la moelle osseuse? La moelle osseuse est indispensable à la

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

Alain est. alors qu il attendait un organe. Informations au sujet du don d organes. www.swisstransplant.org

Alain est. alors qu il attendait un organe. Informations au sujet du don d organes. www.swisstransplant.org Alain est alors qu il attendait un organe Informations au sujet du don d organes www.swisstransplant.org Impressum Editeur: Swisstransplant Rédaction: Franziska Beyeler et Christine Riggenbach Traduction:

Plus en détail

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip sur la valve mitrale Support destiné aux médecins en vue d informer les patients. À propos de l insuffisance mitrale L insuffisance

Plus en détail

Etablissement Français du Sang

Etablissement Français du Sang Etablissement Français du Sang LE LIEN ENTRE LA GÉNÉROSITÉ DES DONNEURS DE SANG ET LES BESOINS DES MALADES Document de préparation à l entretien médical préalable au don de sang Partie médicale La sécurité

Plus en détail

Guide sur la sécurité et l assurance de qualité des organes, tissus et cellules

Guide sur la sécurité et l assurance de qualité des organes, tissus et cellules Guide sur la sécurité et l assurance de qualité des organes, tissus et cellules 2 e édition Editions du Conseil de l Europe Edition anglaise: Guide to safety and quality assurance for organs, tissues and

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

DEMONSTRATION DE FONCTIONNEMENT DU DÉFIBRILLATEUR

DEMONSTRATION DE FONCTIONNEMENT DU DÉFIBRILLATEUR DEMONSTRATION DE FONCTIONNEMENT DU DÉFIBRILLATEUR H e a r t S t a r t ( Philips ) Démonstration réalisée par les Docteurs Alain LIAGRE & Thierry LEDANT Membres du Conseil Syndical DOMAINE DE SAINT PIERRE

Plus en détail

PRINCIPES DIRECTEURS DE L OMS SUR LA TRANSPLANTATION DE CELLULES, DE TISSUS ET D ORGANES HUMAINS 1 PRÉAMBULE

PRINCIPES DIRECTEURS DE L OMS SUR LA TRANSPLANTATION DE CELLULES, DE TISSUS ET D ORGANES HUMAINS 1 PRÉAMBULE PRINCIPES DIRECTEURS DE L OMS SUR LA TRANSPLANTATION DE CELLULES, DE TISSUS ET D ORGANES HUMAINS 1 PRÉAMBULE 1. Ainsi que le Directeur général l a fait observer dans son rapport à la soixante-dix-neuvième

Plus en détail

Le donneur en vue d une transplantation pulmonaire

Le donneur en vue d une transplantation pulmonaire Le donneur en vue d une transplantation pulmonaire Nicola Santelmo Chirurgie Thoracique Groupe de Transplantation Pulmonaire de Strasbourg Hôpitaux Universitaires de Strasbourg Coordinateur: Pr Gilbert

Plus en détail

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque 24 ème Congrès de la Coordination des Infirmiers Anesthésistes et de Réanimation de Caen et sa Région Dr Buléon Clément Pôle Réanimation-Anesthésie-SAMU,

Plus en détail

Vadémécum LA GREFFE D ORGANES. en 7 fiches pratiques. Version

Vadémécum LA GREFFE D ORGANES. en 7 fiches pratiques. Version Vadémécum LA GREFFE D ORGANES en 7 fiches pratiques Version NOVEMBRE 2013 PRÉAMBULE 1/3 PRÉAMBULE Ce vadémécum est destiné aux inspecteurs des agences régionales de santé (ARS), qu ils soient amenés à

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

Exemple de Projet d Accueil Individualisé ELEVE CONCERNE

Exemple de Projet d Accueil Individualisé ELEVE CONCERNE Exemple de Projet d Accueil Individualisé Circulaire projet d accueil n 2003-135 du 08/09/2003 (Bulletin Officiel n 34 du 18/9/2003) Circulaire restauration scolaire n 2001-118 du 25/06/2001(BO Spécial

Plus en détail

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical - Annie PAPON Cadre responsable 1 AFGSU Niveau 1 page 4 AFGSU Niveau 2 page 5 AFGSU face aux risques NRBC page 6 Recyclage AFGSU Niveau

Plus en détail

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

LES 10 ANS DU REGISTRE FRANCE GREFFE DE MOELLE A L AGENCE DE LA BIOMEDECINE

LES 10 ANS DU REGISTRE FRANCE GREFFE DE MOELLE A L AGENCE DE LA BIOMEDECINE LES 10 ANS DU REGISTRE FRANCE GREFFE DE MOELLE A L AGENCE DE LA BIOMEDECINE Dr Evelyne MARRY Directrice DIRECTION PRELEVEMENT GREFFE - CSH Agence de la biomédecine 1 LE REGISTRE FRANCE GREFFE DE MOELLE

Plus en détail

Définitions. PrioritéVie Enfant MC. Assurance contre le risque de maladie grave

Définitions. PrioritéVie Enfant MC. Assurance contre le risque de maladie grave Définitions PrioritéVie Enfant MC Assurance contre le risque de maladie grave Le présent document ne constitue qu un exemple de libellé et n a aucune force exécutoire. En cas de divergence entre les renseignements

Plus en détail

Comprendre la mort cérébrale

Comprendre la mort cérébrale Comprendre la mort cérébrale Imprimeur de la Reine pour l Ontario, 2010. Adaptation et reproduction autorisées. 1 Comprendre la mort cérébrale Il est difficile d imaginer une expérience plus douloureuse

Plus en détail