Certification des établissements de santé et gestion des risques au bloc opératoire

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Certification des établissements de santé et gestion des risques au bloc opératoire"

Transcription

1 Certification des établissements de santé et gestion des risques au bloc opératoire Journées Nationales d'etudes et de Perfectionnement (JNEP) de l'unaibode 20 mai 2015 Valérie LINDECKER - HAS 1

2 01 La certification des établissements de santé 2

3 Certification des ES : définition et objectifs Procédure d évaluation externe des établissements de santé prévue par l ordonnance n du 24 avril 1996 Mise en œuvre par la HAS, la procédure de certification s effectue tous les 4 ans Evaluation par des pairs de l existence d un processus d amélioration de la qualité et de la sécurité des soins l atteinte d un niveau de qualité sur des points jugés essentiels 23/05/2013 3

4 La gestion des risques : une priorité de la certification depuis son origine Des exigences sur la gestion des risques depuis la V1 Une approche associant la mise en place par l établissement d un management des risques du développement d une culture de sécurité, de démarches thématiques priorisées sur les domaines à risque Une double approche : a priori, a posteriori 4 4

5 02 La V2014 5

6 Ambitions de la v2014 Une certification plus continue, mieux synchronisée avec les autres démarches de management de la qualité Une certification personnalisée par établissement en fonction de ses enjeux et ses risques Une évaluation de la réalité de l activité de prise en charge La valorisation des réalisations de l établissement 6

7 Ce qui change/ne change pas en V2014 Evolutions Compte qualité Méthodes de visite (audit de processus, patient traceur) Processus décisionnel Rapport Manuel inchangé mais relecture selon une liste de 21 thématiques intégrant tous les critères dont la thématique bloc opératoire 7

8 Critère 26a manuel v2010 Prévoir Mettre en œuvre Evaluer et améliorer 26a. E1-1 Le secteur d activité a identifié, analysé et hiérarchisé ses processus à risque en vue d établir le programme d actions préventives et de surveillance avec des objectifs précis et opérationnels. 26a. E1-2 Une démarche qualité documentée et actualisée, assurant la sécurité de la prise en charge du patient, est en place (elle comprend l'ensemble des dimensions y compris la gestion des locaux et des équipements). 26a. E1-3 La charte de fonctionnement définie et validée par un conseil de bloc précise les modes de fonctionnement des circuits de prise en charge, établit les responsabilités et les modalités d élaboration, de régulation des programmes opératoires. 26a. E2-1 Un responsable régule les activités du bloc opératoire afin de garantir le respect de la programmation et la sécurité du patient. 26a. E2-2 La check-list «sécurité du patient au bloc opératoire» est mise en œuvre pour toute intervention par l équipe opératoire. 26a. E2-3 La traçabilité des dispositifs médicaux implantables et des actes incluant les vérifications effectuées est assurée. 26a. E3-1 Le suivi d indicateurs quantitatifs (activité, efficience, etc.) et qualitatifs (événements indésirables, délais) est assuré et des actions d amélioration sont mises en œuvre. 26a. E1-4 L échange d informations nécessaires à la prise en charge du patient est organisé entre le bloc opératoire, les secteurs d activité clinique, médicotechnique, technique et logistique. 26a. E2-4 Les pratiques professionnelles s appuient sur des procédures issues de documents de référence actualisés et validés. 26a. E1-5 Le système d information du bloc opératoire est intégré au système d information hospitalier. 8

9 Le compte qualité Définition des priorités d amélioration diagnostic (identification/analyse/hiérarchisation des risques, données de la certification, indicateurs, etc.) plans d action et suivi Outil de pilotage de la démarche qualité et gestion des risques Outil de synchronisation (CPOM) Adressé à la HAS tous les 24 mois Thématique bloc obligatoire dans le cadre du CQ 9

10 Les nouvelles méthodes de visite Deux nouvelles méthodes de visite développées L audit de processus Le patient traceur Apports Mieux évaluer la réalité des prises en charge et des organisations Impliquer les professionnels de terrain dans la certification S adapter aux spécificités des établissements 10

11 L audit de processus Consiste à investiguer l organisation/le système mis en place pour maitriser un processus et ses risques Rencontre du ou des «pilotes» de la thématique - Identification/analyse des risques - Politique (objectifs d amélioration, indicateurs) - Programme d actions - Pilotage et responsabilités - Mise à disposition de moyens - Evaluation/ amélioration Vérification de la mise en œuvre sur le terrain 11

12 Evaluer la démarche d amélioration continue 12

13 Le patient traceur Méthode d évaluation des processus de soins et des organisations à partir d un séjour de patient hospitalisé évalue rétrospectivement la qualité et la sécurité de la prise en charge du patient tout au long de son parcours étudie la satisfaction aux attentes du manuel en situation concrète s adapte à la variété des prises en charge permet d impliquer l ensemble des acteurs de la prise en charge permet d observer les interfaces et la collaboration interdisciplinaire tout au long de la prise en charge Elle n est pas une évaluation de la pertinence de la stratégie diagnostique et thérapeutique du patient 13

14 L expérience patient au cœur de la démarche 14

15 Investigation par patient traceur Les 4 étapes Sélection du patient - Information et consentement du patient Préparation du traceur et personnalisation de la grille générique patient traceur Rencontre des professionnels qui ont pris en charge le patient dans le(s) service(s)/secteur (s) Entretien avec le patient 15

16 Illustration Etablissement de santé Une/Des équipes Urgences Traumato Un patient proche de son transfert 16

17 Plusieurs contextes d utilisation Méthode d évaluation dans le cadre de la certification des établissements Méthode d amélioration de la qualité et de la sécurité des soins Méthode de DPC 17

18 03 Evaluation du bloc opératoire en V

19 Résultats V2010 sur le 26a (données aout 2014) Taux de réponse «oui» ou «en grande partie» 26a.E2-4 Pratiques professionnelles 26a.E3 Suivi d'indicateurs 26a.E1-3 Charte de fonctionnement 100% 75% 50% 25% 26a.E1-5 Système d'information intégré 26a.E1-4 Echange d'informations Décisions Aucune : 78% Recos : 10% Réserves: 10% RM : 2% 0% 26a.E2-3 Traçabilité des DM 26a.E1-1 Analyse des risques 26a.E1-2 Check-list «Sécurité du pa 26a.E1-2 Démarche qualité 26a.E2-1 Responsable de la régulation Données aout 2014 (n=837) 19

20 04 Les enjeux et les modalités d évaluation du bloc en V

21 Enjeux de la v2014 pour le bloc Mieux évaluer la capacité des établissements à gérer les risques au bloc grâce à des méthodes d évaluation plus discriminantes Prendre en compte le développement de la chirurgie ambulatoire Priorité nationale : objectif à plus de 50% à l horizon 2016 Ancrée dans les orientations stratégiques de la HAS et de la V2014 nécessité d une organisation centrée sur le parcours du patient Promouvoir le travail en équipe et la communication au bloc 21

22 Evaluer la capacité des ES à maitriser les principaux risques au bloc Risques organisationnels maitrise des différents flux (patients, professionnels, logistique, etc.) Importance de la programmation Gestion des interfaces Communication, fonctionnement de l équipe Risques liés à la prise en charge du patient à toutes les étapes (risque infectieux, erreur d identité, erreur de coté, de procédure, risque lié à l anesthésie, médicamenteux, transfusionnel, etc.) Risques environnementaux et techniques (air, eau, gaz médicaux, DM, médicaments, déchets et linge, électricité, sécurité incendie) Risques professionnels (lien avec la qualité de vie au travail) 22

23 Modalités d évaluation du bloc en v2014 Thématique bloc et chirurgie ambulatoire Compte qualité : thématique à renseigner obligatoirement Visite : thématique systématiquement investiguée Audit de processus : bloc, SSPI et UCA Patient traceur : au moins un PT chirurgical Elaboration d outils à destination des Experts-visiteurs de la HAS Professionnels du bloc en établissement 23

24 Un document destiné aux professionnels du bloc Aider les équipes des blocs à mieux comprendre la démarche qualité gestion des risques au bloc opératoire dans le cadre de la certification Evaluer la démarche qualité gestion des risques au bloc dans leur établissement au regard des attendus de la certification 24

25 05 L évaluation de la démarche qualité et gestion des risques du bloc en V

26 Etablissement d un diagnostic en fonction des besoins et des risques Avec les professionnels et les responsables de bloc Analyse des risques a priori au regard des : Différentes étapes de prise en charge différents processus (management, supports, prise en charge) différentes catégories de population (ex : enfants) ou de pathologies différents modes et circuits de prise en charge (programmé ou non, chirurgie ambulatoire, etc.) Hiérarchisation des risques identifiés Définition de priorités d amélioration pour la prise en charge des patients au bloc 26

27 Haute Autorité de Santé Exemple de cartographie des processus bloc opératoire Processus Objectifs Documents associés Contenus Instance//personne ressource Management Organisation bloc opératoire Programmation/ régulation Management de la qualité et de la gestion des risques Évaluation/ Communication Charte de bloc opératoire - pilotage, rôles et responsabilités - conseil de bloc - programmation et régulation opératoire pluriprofessionnelle / pluridisciplinaire - Identification des besoins - organisation de la gestion des risques (vigilances, infectieux - évaluation des activités Direction // CME // conseil de bloc// CRUQPC Chefs de service, chef de pole, cadre de bloc// coordonnateur médical, coordonnateur Gdr// Direction des soins Consultation chirurgicale Consultation anesthésie Dossier médical - dossier anesthésie indication opératoire - information patient - analyse bénéfice risque - prescriptions Documents d information des résultats Médecins anesthésistes/ chirurgiens/ médecins spécialistes associés Examens complémentaires Programmation/ régulation Résultats examens complémentaires Supports de planification opératoire Organisation pratique de la programmation ( supports papiers ou informatiques ressources ) Organisation de la permanence des soins Staff de bloc cadre de bloc// direction des soins// accueil et services administratifs Interventionnel Identification patient Accueil administratif Admission unité fonctionnelle Transfert bloc opératoire Anesthésie Acte chirurgical SSPI Transfert unité fonctionnelle Organisation péri opératoire Dossier administratif Dossier de soins Documents de liaison - unités fonctionnelles Dossier per anesthésie Dossier chirurgical Supports d information de la prise en charge SSPI Supports de transfert des informations vers unités fonctionnelles Check list HAS Identification patient - ouverture des droits Documents de prise en charge ( préparation, soins techniques, ), prescriptions Supports d information et de liaison unités fonctionnelles/ bloc Feuille ouverture de salle/ check list HAS- document de traçabilité per anesthésie et per opératoire - bactériologie- anatomopathologie Feuille ouverture de SSPI- document de traçabilité de la surveillance et soins réalisés Supports d information et de liaison unités bloc/fonctionnelles Prescriptions thérapeutiques et de soins Secrétariat(s) d accueil Équipe d unités fonctionnelles (IDE/AS/ cadres des services/ brancardiers) Équipe du secteur interventionnel (IDE/ Ibode/cadre / IADE/ chirurgiens / médecins anesthésistes) Équipe du secteur SSPI (IDE/IADE/ médecins anesthésistes) Supports Ressources matérielles Ressources humaines Ressources logistiques Unités fonctionnelles (UCA, hospitalisation, réanimation, urgences) Système d information hospitalier et ressources documentaires Organisation de la qualité et sécurité des soins listes des matériels / équipements et dispositifs médicaux stériles Dossier patient informatisé GPEC plannings Circuit médicament PAQSS Circuits déchets / linge/ brancardage Documents d organisation du bloc et unités de soins (hospitalisation complète/ UCA) Organisation du circuit du médicament et dispositifs stériles/ circuit du linge et déchets/ anapath/ bactériologie/ brancardage // tableaux de bords/manuel qualité médicament / carnet sanitaire/ GMAO Dossier patient/charte de bloc/ Règlement intérieur UCA / organisation des interfaces bloc- unités fonctionnelles/ règles de coordination inter services Plan d amélioration / gestions des EIAS/ RMM/CREX Service d hygiène/ services techniques/ pharmacien/biomédical Cadres de santé/ équipe soignante/service qualité Cadres de santé/ coordonnateur Gdr / Raq/médecins/ chirurgiens 27

28 Définition de la politique et d un programme d actions Définition d un politique commune de management de la qualité et des risques au niveau des blocs Objectifs d amélioration et indicateurs mesurables Déclinée en un programme d actions priorisées pour les blocs Structure de pilotage commune pour la mise en œuvre et le suivi du programme (conseil de bloc ou autre structure), en lien avec la CME et le coordonnateur gestion des risques Déploiement au niveau de chaque bloc Communication aux professionnels 28

29 Implication des professionnels dans les actions d amélioration Connaissance des objectifs d amélioration Analyse partagée des indicateurs, des évaluations réalisées (satisfaction des usagers par ex) Participation Déclaration, analyse et traitement des évènements indésirables, RMM.. Identification des besoins et des risques Élaboration des procédures, protocoles Démarches de DPC, d accréditation des médecins/des équipes Traitement des plaintes et réclamations 29

30 Pilotage opérationnel Conseil de bloc opérationnel (Président désigné, composition représentative, missions définies dont la GDR, réunions à périodicité définie, suivi des décisions ) Charte de bloc validée par le conseil de bloc, actualisée, diffusée, connue et mise en œuvre Responsabilités définies au sein du bloc (organigramme, fiches de postes ) responsable de bloc désigné Planification/programmation/régulation organisées Gestion des risques organisée Procédures de déclaration/analyse des évènements indésirables, signalement des vigilances règlementaires Mise en place et portage dans l établissement du programme check-list «sécurité du patient au bloc opératoire» Permanence des soins au bloc et en SSPI 30

31 La charte : pièce maitresse de l organisation du bloc Règles communes pour l ensemble des acteurs Présentation générale du bloc (différents sites, locaux, circuits, équipements, professionnels du bloc, tenue et règles de comportement) Management du bloc (instances et acteurs) Principes de fonctionnement (en mode programmé, urgence, organisation des professionnels) Gestion planif/programmation/régulation Liste des procédures/protocoles au bloc 31

32 Le responsable du bloc opératoire Pilote le programme opératoire au quotidien S assure de la conformité des pratiques aux règles établies Dispose des infos/autorité pour garantir la mise en œuvre du programme et la sécurité du patient le programme opératoire validé en amont collectivement le tableau de présence des professionnels médicaux et paramédicaux au bloc et en SSPI la disponibilité des dispositifs médicaux nécessaires l inventaire des équipements et le suivi des maintenances préventives/curatives les conformités air, eau, fluides le résultat des indicateurs 32

33 La programmation : un élément clé de l organisation Modalités définies et effectives pour : la planification des vacations l élaboration et la validation du programme la régulation au quotidien Programme accessible à tous les acteurs (bloc, SSPI, secteurs cliniques, etc.) Suivi du respect du programme dysfonctionnements analysés (retards, déprogrammations, etc.) actions d amélioration 33

34 Gestion des ressources humaines Compétences et effectifs (bloc, SSPI) adaptés à l activité, remplacements assurés Dispositif de gestion des compétences Evaluation besoins en compétences + plan de formation Intégration des nouveaux arrivants, formation intérimaires Participation à des actions d EPP Fonctionnement en équipe : conditions de travail et climat relationnel favorisant la collaboration et la communication entre professionnels participation des équipes à des RMM communes, à des projets type PACTE, à des formations de type Medical Team Training Formation en équipe pluriprofessionnelle privilégiée 34

35 Le travail en équipe et la communication entre professionnels Enjeux majeurs pour la sécurité du patient Source importante d évènements indésirables Amélioration du travail en équipe impact + sur la qualité des soins et la sécurité du patient 1 et la qualité de vie au travail 2 1 Neily J, et al. JAMA, 2010 Oct 20; 304 (15): Schmutz J, Manser T. Br J Anaesth. 2013Apr;110(4):

36 ENEIS 2009 (DREES, 2011) 36

37 Base REX de l Accréditation Accréditation des médecins : Répartition des causes profondes des 9000 événements déclarés en 2011 selon les 7 catégories de la grille ALARM Causes profondes liées : à l'institution 2,29% à l'organisation à l'environnement de travail 11,44% 14,68% à l'équipe 25,66% au contexte individuel (personnel) 8,25% aux tâches à accomplir 22,94% au patient 14,73% 0,00% 5,00% 10,00% 15,00% 20,00% 25,00% 30,00%

38 Base REX : Causes profondes liées à «équipe» Accréditation des médecins: Répartition des causes profondes dans la catégorie «Causes liées à l équipe» Communication entre professionnels 34,78% Transmissions et alertes Encadrement, supervision Répartition des tâches Informations écrites (dossier patient, etc.) 14,38% 14,13% 13,82% 11,33% Communication vers le patient et son entourage Autre Demande de soutien ou comportement face aux incidents 3,44% 1,39% 6,72% 0,00% 10,00% 20,00% 30,00% 40,00%

39 JC Sentinel Events Root Causes

40 Le travail en équipe? L équipe = Au moins 2 personnes, qui ont chacune des rôles spécifiques et complémentaires, qui coordonnent leurs actions, coopèrent et s entraident pour atteindre un objectif commun dont ils se sentent collectivement responsables Le travail en équipe permet d atteindre l objectif fixé nécessite des compétences techniques et non techniques (comment travailler ensemble) : leadership, entraide, évaluation de la situation, communication repose sur l existence d une culture de sécurité commune Les patients sont au centre du travail de l équipe. 40

41 La communication entre professionnels Une cause d EI liée aux différences de personnalité, de culture, de comportement (facteurs humains), différences intermétiers ou interspécialités Outil SAED (Situation Antécédents Evaluation Demande) Outil mnémotechnique pour structurer la communication orale entre professionnels de santé 41

42 Diffusion de la culture de sécurité au sein des équipes Ensemble de comportements individuels et organisationnels, fondé sur des croyances et des valeurs partagées qui cherche continuellement à réduire les dommages aux patients (ESQHC) Plusieurs dimensions dont : Perception globale de l importance de la sécurité Encouragement à signaler les évènements indésirables Réponse non punitive à l erreur Organisation apprenante Travail en équipe dans le secteur et entre secteurs questionnaire d auto-évaluation sur la culture de sécurité au bloc disponible dans le guide d évaluation de la check-list au bloc (niveau 3) ( 42

43 Les actions de la HAS Mise en place de la check list «Sécurité du patient au bloc opératoire» Expérimentation PACTE (Programme pour l amélioration continue du travail en équipe) Expérimentation de la gestion des risques en équipe (expérimentée en réa et obstétrique en 2012 clôture en nov 2013) Outil SAED Accréditation des équipes médicales (en cours) 43

44 Gestion documentaire Les différents processus du bloc sont formalisés sous forme de procédures/protocoles/modes opératoires, documents d enregistrement/traçabilité, documents d information des patients pour les différentes catégories de patients/pathologies et les différents circuits de prise en charge (programmé, urgence, ambulatoire) Documents validés, actualisés, diffusés, accessibles aux professionnels et connus de ceux-ci Gestion documentaire du bloc intégrée à celles de l établissement Evaluation à périodicité définie et amélioration 44

45 Gestion des ressources matérielles Locaux et circuits Logique d asepsie progressive : zonage des locaux, maintien et contrôle de la surpression dans les salles bionettoyage organisé, mis en œuvre, tracé circuits identifiés et respectés (patients, professionnels, approvisionnements, examens bio et anapath, déchets, etc.) gestion de la qualité de l air, des gaz médicaux, de l eau (traçabilité) Matériels/équipements approvisionnements adaptés à l activité : matériels, produits de santé (médicaments, DM, produits sanguins), linge dispositif d entretien et de maintenance préventive et curative (traçabilité) gestion des pannes/ dysfonctionnements organisée et opérationnelle connaissance par les professionnels des procédures à suivre 45

46 Système d information Schéma directeur du SI intégrant l informatisation du bloc SI adapté aux nécessités de gestion interne/continuité de la prise en charge Etablissement engagé dans le programme Hôpital numérique connexion des applications du bloc au référentiel unique d identité des patients et au référentiel de séjours et de mouvements procédures de fonctionnement en mode dégradé et de retour à la normale planification des interventions à l aide d un outil de planif./programmation partagé informatisation des prescriptions médicamenteuses/d examens et possibilité de consultation des résultats sous forme électronique depuis le bloc possibilité d alimenter les tableaux de bord de pilotage 46

47 Evaluation des interfaces Entre le bloc et les secteurs cliniques (secteurs d hospitalisation, unité de chirurgie ambulatoire, réanimation, urgence ) médico-techniques et logistiques (pharmacie/stérilisation, EOH, EFS, laboratoire biologie/anapath, imagerie, transports intrahospitaliers, service biomédical, linge, déchets, ) administratifs Entre le bloc et les acteurs de la GDR (équipe QGDR de l établissement, réseau de vigilants, CME, CRUQPC, ) Interfaces organisées, formalisées, opérationnelles (documents de liaison, etc.), évaluées Réunions communes entre secteurs 47

48 Bientraitance et droit du patient ++ Information du patient à toutes les étapes de sa prise en charge Respect de sa dignité et de son intimité Respect de la confidentialité des informations le concernant Prise en charge de la douleur Information en cas de dommage lié aux soins 48

49 Sécurité de prise en charge du patient A toutes les étapes de la prise en charge Vérification identité, procédure, côté / Mise en œuvre de la check list «sécurité du patient au bloc opératoire» Transmission des informations nécessaires à la continuité de la prise en charge (dossier du patient, fiche de liaison, etc.) Visite pré-anesthésique Surveillance dans les différentes zones du bloc Traçabilité prise en charge anesth et chir perop, DMI, produits sang. Maitrise risques infectieux, médicamenteux, transfusionnel, radio Brancardage (sécurité, intimité, confidentialité) Sortie de SSPI validée par le médecin 49

50 L application de la check list «sécurité du patient au bloc opératoire» Obligatoire dans le cadre de la certification depuis 2010 des complications, de la communication au bloc, diffusion de la culture de sécurité Constat CL «utile» mais «contrainte administrative» Utilisée de façon non systématique, non adaptée, non tracée Médecins peu impliqués Formation et accompagnement des professionnels insuffisants Evaluation mise en œuvre peu/pas réalisée 50

51 Nombreux outils publiés par la HAS fin

52 L évaluation par l expert-visiteur du programme «check-list» Présence dans le programme d amélioration des blocs Portage par la CME, chefs de service/de pôle, cadres de bloc Adaptation et procédure de mise en œuvre validée par le conseil de bloc Professionnels informés/formés Mise en œuvre effective, adaptée et tracée Analyse en équipe des non-conformités récurrentes/ graves actions d amélioration Evaluations périodiques de mise en œuvre de la checklist, discutées en conseil de bloc et avec les équipes 52

53 Evaluation du fonctionnement du bloc et amélioration Evaluations des pratiques des professionnels régulières par le cadre de bloc Recueil et suivi des indicateurs Bilan des actions d amélioration au moins une fois par an et réévaluation des risques Résultats communiqués et analysés avec les équipes ajustement du programme d actions 53

54 Les indicateurs de recueil obligatoire au bloc INDICATEURS Diffusion publique obligatoire Indicateurs IPAQSS - Tenue du dossier anesthésique (TDA) Indicateur TBIN - Indicateur composite de lutte contre les infections du site opératoire (ICAL-ISO) Diffusion publique non obligatoire Indicateurs IPAQSS - Présence d un (ou des) compte(s) rendu(s) opératoire(s) (critère 4 de TDP) - Dossier anesthésique renseigné (critère 6 de TDP) - Traçabilité de l évaluation de la douleur post-op avec une échelle en SSPI (TRD) Indicateurs de développement du système d information (Hôpital numérique) - Taux d interventions au bloc opératoire planifiées à l aide d un outil de planification partagé ou d un outil de programmation (indicateur D4.2) OBJECTIF/CIBLE Cible à 80% des dossiers évalués et classement des ES en 4 classes Pas de cible définie mais une classification des ES en 5 classes (A à E) - 90% des interventions programmées 54

55 Evaluation de l utilisation des indicateurs (CQ et visite) Recueil des indicateurs et analyse à périodicité définie Plan d actions pour les résultats < seuil en association avec les professionnels mention dans le CQ Évaluation de l efficacité du plan d actions (nouvelle mesure) Communication régulière des résultats : Equipes Instances Coordonnateur de la gestion des risques Direction qualité et direction établissement 55

56 Chirurgie ambulatoire : évaluation au cours de l audit de processus bloc + patient traceur Au cours de l audit de processus du bloc (relations bloc/uca, visibilité dans le rapport, etc.) Investigation bloc, SSPI et UCA Patient traceur grille spécifique 56

57 Une grille patient-traceur spécifique pour la chirurgie ambulatoire 57

58 12 éléments d investigation obligatoire en visite UCA aisément identifiable pour le patient, moyens dédiés en locaux et en matériels Existence d une charte de fonctionnement de l UCA, actualisée, connue Responsabilités définies au sein de l UCA et inscrites dans la charte Equipe (médicale, paramédicale, administrative) formée à la CA Prise en compte de l activité de CA dans la planification/la programmation au bloc Information pré/post-op du patient organisée Sortie du patient protocolisée, suivi immédiat après la sortie organisé Continuité des soins organisée Interfaces organisées Système d information permettant un accès aux informations en temps réel Flux identifiés, gérés, optimisés Pilotage de l activité de CA à l aide d indicateurs 58

59 Chirurgie ambulatoire : nombreux travaux de la HAS et de l Anap Un socle de connaissance Des recommandations bonne pratique professionnelle (critères d éligibilité) organisationnelles médico-économiques + outil de micro-costing Des outils Grille patient-traceur Fiches techniques, chemin clinique (guide sécurité du patient en CA) Des indicateurs de processus (ex : information sur le suivi) de résultat (ex : réadmissions, conversions en hospit.complète) 59

60 06 Un guide pour les équipes des blocs 60

61 61

62 Un mot sur les modalités d élaboration 1. Analyse des données de la littérature (manuels internationaux, recommandations de bonne pratique) 2. Elaboration des documents par un groupe de 9 experts 3. Analyse de la lisibilité du document auprès d un échantillon de professionnels du bloc (médicaux et paramédicaux) 4. Sollicitation avis des parties prenantes (DGOS, ANAP, fédérations hospitalières, conférences des présidents de CME, conférences des DG, FORAP, Conseil des EV, CISS, Conseils nationaux professionnels) 62

63 Un document en format 2clics Navigable Liens vers les différents travaux de la HAS utiles Grilles d auto-évaluation (mise en œuvre du programme checklist, utilisation des indicateurs au bloc opératoire) Zooms sur des sujets clés (charte de bloc, programmation, check-list, travail en équipe, indicateurs ) 63

64 Un document en format 2clics 64

65 Un document en format 2clics 65

66 Un document en format 2clics 66

LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE

LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE 1 LA POLITIQUE QUALITE-GESTION DES RISQUES Depuis 2003, la Direction s engage à poursuivre, la démarche qualité et à développer une gestion

Plus en détail

Compte Qualité. Maquette V1 commentée

Compte Qualité. Maquette V1 commentée Compte Qualité Maquette V1 commentée Élaborée suite à l expérimentation conduite par la Haute Autorité de santé au second semestre 2013 auprès de 60 établissements testeurs. Direction de l Amélioration

Plus en détail

Certification des Etablissements de Santé en France

Certification des Etablissements de Santé en France Certification des Etablissements de Santé en France Pouvait-on faire sans elle en France? Peut-elle faire mieux? Les enjeux et les perspectives de la procédure 2014 Plan de l intervention 1. Partie 1 :

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

PACTE : Programme d Amélioration Continue du Travail en Equipe Phase d expérimentation

PACTE : Programme d Amélioration Continue du Travail en Equipe Phase d expérimentation PACTE : Programme d Amélioration Continue du Travail en Equipe Phase d expérimentation Centre Hospitalier d Argenteuil (95) F. Lémann, PH-coordonnateur de la gestion des risques associés aux soins Co-facilitateur

Plus en détail

Certification V2014. Un dispositif au service de la démarche qualité et gestion des risques des établissements de santé. Juillet 2013 ACC01-F203-A

Certification V2014. Un dispositif au service de la démarche qualité et gestion des risques des établissements de santé. Juillet 2013 ACC01-F203-A Certification V2014 Un dispositif au service de la démarche qualité et gestion des risques des établissements de santé Juillet 2013 ACC01-F203-A Sommaire 1. Les enjeux et les ambitions : une démarche plus

Plus en détail

GESTION DES RISQUES Cartographie COVIRISQ

GESTION DES RISQUES Cartographie COVIRISQ GESTION DES RISQUES Cartographie COVIRISQ PLAN Préambule Historique de la démarche Cartographie Organigramme Situation actuelle Constat Préambule OVE comprend : Un secteur social Un secteur médico-social

Plus en détail

Visite test de certification V2014 Retour du CHU de Rennes GCS CAPPS Vendredi 12 juin 2015

Visite test de certification V2014 Retour du CHU de Rennes GCS CAPPS Vendredi 12 juin 2015 Visite test de certification V2014 Retour du CHU de Rennes GCS CAPPS Vendredi 12 juin 2015 CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE RENNES Le CHU de Rennes Etablissement MCO, SSR, SLD de 1860 lits et places

Plus en détail

COMPTE RENDU D ACCREDITATION DE L'HOPITAL ET INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS CROIX-ROUGE FRANÇAISE

COMPTE RENDU D ACCREDITATION DE L'HOPITAL ET INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS CROIX-ROUGE FRANÇAISE COMPTE RENDU D ACCREDITATION DE L'HOPITAL ET INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS CROIX-ROUGE FRANÇAISE Chemin de la Bretèque 76230 BOIS-GUILLAUME Mois de juin 2001 SOMMAIRE COMMENT LIRE LE «COMPTE

Plus en détail

PROCEDURE ENREGISTREMENT

PROCEDURE ENREGISTREMENT Page 1 sur 7 ANNULE ET REMPLACE LES DOCUMENTS SUIVANTS référence 04/PR/001/02/V01 04/PR/001/02/V02 04/PR/001/02/V03 04/PR/001/02/V04 04/PR/001/02/V05 04/PR/001/02/V06 04/PR/001/02/V07 04/PR/001/02/V08

Plus en détail

2014-2018 CLINIQUE SAINT-JEAN DOC STRAT-PIL-15

2014-2018 CLINIQUE SAINT-JEAN DOC STRAT-PIL-15 2014-2018 CLINIQUE SAINT-JEAN DOC STRAT-PIL-15 [POLITIQUE QUALITE, GESTION DES RISQUES, SECURITE DES SOINS, ENVIRONNEMENT] 1 ENGAGEMENTS QUALITÉ, SÉCURITÉ, GESTION DES RISQUES ET ENVIRONNEMENT Depuis sa

Plus en détail

PROJET QUALITE 2015-2019

PROJET QUALITE 2015-2019 PROJET QUALITE 2015-2019 [Texte] TABLE DES MATIERES I. INTRODUCTION 5 II. LES ORIENTATIONS 6 AXE 1 PERENISER UN SYSTÈME DE MANAGEMENT BIEN STRUCTURÉ DANS LEQUEL LES ACTEURS S IMPLIQUENT ACTIVEMENT 6 a.

Plus en détail

La gestion des risques dans les établissements de soins

La gestion des risques dans les établissements de soins La gestion des risques dans les établissements de soins Forum des Usagers 01/03/2010 Dr Agnès PERRIN Sce de Gestion du Risque Infectieux et des Vigilances CHRU de LILLE Débuts de la gestion des risques

Plus en détail

CERTIFICATIONS EN SANTE

CERTIFICATIONS EN SANTE CERTIFICATIONS EN SANTE INSTITUT CLAUDIUS REGAUD Délégation Qualité David VERGER 20-24, rue du Pont Saint-Pierre 31052 TOULOUSE cedex 05-61-42-46-22 Verger.david@claudiusregaud.fr CLAUDIUS REGAUD, PÈRE

Plus en détail

Le patient traceur comme outil de développement de la culture qualitérisques-sécurité. CAPPS Bretagne Rennes 12 juin 2015

Le patient traceur comme outil de développement de la culture qualitérisques-sécurité. CAPPS Bretagne Rennes 12 juin 2015 Le patient traceur comme outil de développement de la culture qualitérisques-sécurité CAPPS Bretagne Rennes 12 juin 2015 Contexte HIA Clermont Tonnerre Hôpital de 200 lits, MCO adulte, psychiatrie et SSR,

Plus en détail

L impact des avis des usagers sur l amélioration de la prise en charge du patient dans un CHU

L impact des avis des usagers sur l amélioration de la prise en charge du patient dans un CHU L impact des avis des usagers sur l amélioration de la prise en charge du patient dans un CHU Michèle WOLF, MCU-PH, Direction de la qualité, de la coordination des risques et des relations avec les usagers,

Plus en détail

POLITIQUE D AMELIORATION DE LA QUALITE ET DE LA GESTION DES RISQUES 2013-2017. Document validé le. Visa : Visa :

POLITIQUE D AMELIORATION DE LA QUALITE ET DE LA GESTION DES RISQUES 2013-2017. Document validé le. Visa : Visa : POLITIQUE D AMELIORATION DE LA QUALITE ET DE LA GESTION DES RISQUES 2013-2017 Document validé le Nom : M. GROHEUX Nom : M. MATHIEU Fonction : Directeur Fonction : Président de la CME Visa : Visa : Page

Plus en détail

La gestion des risques en hygiène hospitalière

La gestion des risques en hygiène hospitalière La gestion des risques en hygiène hospitalière Rappels des fondamentaux Dr J-L. Quenon Comité de Coordination de l Évaluation Clinique et de la Qualité en Aquitaine Séminaire de la SF2H, 19 novembre 2013,

Plus en détail

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins Université d été de la performance en santé - 29 août 2014- Lille Monsieur le président, Monsieur le directeur général,

Plus en détail

Annexe : Tableau récapitulatif des actions

Annexe : Tableau récapitulatif des actions Direction e de l offre de soins (DGOS) Direction e de la santé () Haute autorité de santé () Annexe : Tableau récapitulatif des actions Axe 1 In du patient, le patient co-acteur de sa sécurité p. 2 Axe

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE SANTÉ ETABLISSEMENTS DE SANTÉ.

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE SANTÉ ETABLISSEMENTS DE SANTÉ. SANTÉ ETABLISSEMENTS DE SANTÉ Organisation MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ Direction générale de l offre de soins Sous-direction du pilotage de la performance des acteurs de l offre de

Plus en détail

Présentation générale du Programme

Présentation générale du Programme Contexte Le Propias fait suite à Plan stratégique national 2009-2013 de prévention des infections associées aux soins Programme national de prévention des infections nosocomiales 2009-2013 (Propin) Programme

Plus en détail

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

SUPPLEMENT AU DIPLÔME SUPPLEMENT AU DIPLÔME Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de l'europe et l'unesco/cepes. Le supplément vise à fournir des

Plus en détail

PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR :

PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR : PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR : IDENTIFICATION DU POSTE : Titre de la fonction : Conducteur Ambulancier SMUR*. Etablissement : Centre Hospitalier Régional Universitaire de Brest. Service

Plus en détail

Programme National de Prévention des infections associées aux soins en ES, 2009-2012

Programme National de Prévention des infections associées aux soins en ES, 2009-2012 Programme National de Prévention des infections associées aux soins en ES, 2009-2012 Pr Coordonnateur Groupe de Pilotage du Programme National de Lutte contre les Infections Nosocomiales Séminaire National

Plus en détail

La cartographie des risques outil fédérateur de pilotage: exemple d'application dans un groupement d'établissements. Marc MOULAIRE

La cartographie des risques outil fédérateur de pilotage: exemple d'application dans un groupement d'établissements. Marc MOULAIRE La cartographie des risques outil fédérateur de pilotage: exemple d'application dans un groupement d'établissements. Marc MOULAIRE Définitions Successivement la cartographie a été: L'Art de dresser les

Plus en détail

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE. Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE. Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc Avril 2003 SOMMAIRE COMMENT LIRE LE «COMPTE-RENDU D ACCREDITATION»... p.3 PARTIE 1 PRESENTATION

Plus en détail

GUIDE METHODOLOGIQUE

GUIDE METHODOLOGIQUE GUIDE METHODOLOGIQUE AIDE A LA MISE EN PLACE D UNE POLITIQUE «QUALITE ET RISQUES» EN ETABLISSEMENT DE SANTE Février 2006 Direction des Activités Médicales et de la Qualité Cellule Qualité, Risques et Vigilances

Plus en détail

STACCINI Pascal UFR Médecine Nice Université Nice-Sophia Antipolis

STACCINI Pascal UFR Médecine Nice Université Nice-Sophia Antipolis 3.2 : S initier à l organisation, la mise en œuvre et l utilisation d un système d information Chapitre 3 : Systèmes d information Systèmes d information hospitaliers (S.I.H.) STACCINI Pascal UFR Médecine

Plus en détail

Catalogue de. formations

Catalogue de. formations Catalogue de 2014 formations GC Epsilim - 4, avenue de la Révolu on - 87000 imoges - Tél. 05 44 00 00 44 - Fax 05 55 58 74 49 - N agrément forma on 74870088287 EITO adame, onsieur, e GC EPII propose à

Plus en détail

DE QUALITE GESTION DES RISQUES DEVELOPPEMENT DURABLE

DE QUALITE GESTION DES RISQUES DEVELOPPEMENT DURABLE PROJET DE QUALITE / GESTION DES RISQUES / DEVELOPPEMENT DURABLE

Plus en détail

Causes d insatisfactions du patient pris en charge en ambulatoire

Causes d insatisfactions du patient pris en charge en ambulatoire Causes d insatisfactions du patient pris en charge en ambulatoire Michel MAILLET Unité d Anesthésie & Chirurgie Ambulatoires Hôpital Tenon, AP-HP 4 rue de la Chine; 75020 Paris Chemin Clinique Éligibilité

Plus en détail

PROJET D ETABLISSEMENT 2013-2017 - PROJET ORGANISATION ET EVALUATION DU PARCOURS DE PRISE EN CHARGE (OEPPC)

PROJET D ETABLISSEMENT 2013-2017 - PROJET ORGANISATION ET EVALUATION DU PARCOURS DE PRISE EN CHARGE (OEPPC) D ETABLISSEMENT 2013-2017 Rédaction : Page 1 sur 68 D ETABLISSEMENT 2013-2017 - ORGANISATION ET EVALUATION DU PARCOURS DE PRISE EN CHARGE (OEPPC) EPS Ville-Evrard Direction Qualité Gestion des Risques

Plus en détail

La sécurité des patients

La sécurité des patients Amélioration des pratiques et sécurité des soins La sécurité des patients Mettre en œuvre la gestion des risques associés aux soins en établissement de santé Des concepts à la pratique Partie 5 Des fiches

Plus en détail

Le patient-traceur en établissement de santé

Le patient-traceur en établissement de santé CERTIFICATION DES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ Le patient-traceur en établissement de santé Méthode d amélioration de la qualité et de la sécurité des soins Guide méthodologique Date de validation par le collège

Plus en détail

CHARTE POUR L ACCUEIL DES INTERNES

CHARTE POUR L ACCUEIL DES INTERNES CHARTE POUR L ACCUEIL DES INTERNES Formalisation des engagements réciproques entre l EPS Ville-Evrard et les internes Ressources humaines médicales Delphine LEBIGRE AAH NOVEMBRE 2012 Objectifs L établissement

Plus en détail

MANUEL QUALITE ET GESTION DES RISQUES DU CHU

MANUEL QUALITE ET GESTION DES RISQUES DU CHU Version 1 Date de diffusion : 1 er avril 2015 Rédaction : Catherine RAYNAUD DQGRDU Ousmane TRAORE CGRAS MANUEL QUALITE ET GESTION DES RISQUES DU CHU Relecture : Conseil de cabinet 16/02/15 CCQSGR 19/02/15

Plus en détail

Ministère chargé de la santé Diplôme d Etat d infirmier. Portfolio de l étudiant

Ministère chargé de la santé Diplôme d Etat d infirmier. Portfolio de l étudiant Ministère chargé de la santé Diplôme d Etat d infirmier Annexe VI Portfolio de l étudiant Nom et prénom de l étudiant : Institut de formation en soins : Date d entrée dans la formation : Nom et prénom

Plus en détail

Version synthétique des rapports de certification. Méthodologie. (Janvier 2010)

Version synthétique des rapports de certification. Méthodologie. (Janvier 2010) Version synthétique des rapports de certification Méthodologie (Janvier 2010) RAPPEL DU CONTEXTE 2 RAPPEL DU CONTEXTE La HAS en quelques mots La Haute Autorité de santé (HAS) est une autorité publique

Plus en détail

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DU CENTRE DE SOINS SPECIALISE LE CHÂTEAU DU BOY. Lanuéjols 48000 MENDE

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DU CENTRE DE SOINS SPECIALISE LE CHÂTEAU DU BOY. Lanuéjols 48000 MENDE COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DU CENTRE DE SOINS SPECIALISE LE CHÂTEAU DU BOY Lanuéjols 48000 MENDE SOMMAIRE COMMENT LIRE LE «COMPTE-RENDU D ACCREDITATION»... p. 3 PARTIE 1 PRESENTATION DE L ETABLISSEMENT

Plus en détail

Zone de commentaires. Convention EFS / ES ( document à joindre) II, Les systèmes d'information OUI NON NC Zone de commentaires. Zone de commentaires

Zone de commentaires. Convention EFS / ES ( document à joindre) II, Les systèmes d'information OUI NON NC Zone de commentaires. Zone de commentaires 5. ENSEMBLE DES PIECES CONSTITUANT LE DOSSIER A FOURNIR A L'AGENCE REGIONALE DE L'HOSPITALISATION POUR UNE DEMANDE D AUTORISATION DE FONCTIONNEMENT D UN DEPÔT DE SANG DANS UN ETABLISSEMENT DE SANTE I.

Plus en détail

Commission spécialisée dans le domaine des droits des usagers du système de santé

Commission spécialisée dans le domaine des droits des usagers du système de santé Commission spécialisée dans le domaine des droits des usagers du système de santé Analyse de la synthèse régionale des rapports des Commissions des relations avec les usagers et de la qualité de la prise

Plus en détail

Prévention et gestion des risques hospitaliers et politique nationale

Prévention et gestion des risques hospitaliers et politique nationale Prévention et gestion des risques hospitaliers et politique nationale La hiérarchisation des risques, une aide à la décision 2 ème congrès de l Afgris 16 et 17 octobre 2003 Direction de l Hospitalisation

Plus en détail

Programme Hôpital numérique

Programme Hôpital numérique Programme Hôpital numérique Boite à outils pour l atteinte des pré-requis Fiches pratiques Octobre 2012 Direction générale de l offre de soins Sommaire 1. LE PROGRAMME HOPITAL NUMERIQUE... 3 2. LE SOCLE

Plus en détail

Réduire les risques en santé

Réduire les risques en santé Réduire les risques en santé «Mieux vaut penser le changement que changer le pansement» Marie-Françoise Dumay, Garménick Leblanc, Marc Moulaire, Gilbert Mounier 1 Définition du risque «Possibilité de dommage»

Plus en détail

SOMMAIRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE. p. 3. p. 4 LE CESU. p. 5. Les outils. p. 6. Le centre de simulation. Quelques chiffres

SOMMAIRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE. p. 3. p. 4 LE CESU. p. 5. Les outils. p. 6. Le centre de simulation. Quelques chiffres SOMMAIRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE p. 3 LE CESU Les outils Le centre de simulation Quelques chiffres Un exemple : la formation à l emploi des infirmiers des services d urgences En annexe p. 4 p. 5 p. 6 p. 6

Plus en détail

PAQSS. Programme d Amélioration de la Qualité et de la Sécurité des Soins

PAQSS. Programme d Amélioration de la Qualité et de la Sécurité des Soins PAQSS Programme d Amélioration de la Qualité et de la Sécurité des Soins Projet Qualité Gestion des Risques 2013/2017 Projet n : QPR.PE.PJ.002 - émis le : septembre 2013 Par : Docteur Brigitte BARROIS

Plus en détail

Page1 LE DROIT AU RESPECT DE LA DIGNITE

Page1 LE DROIT AU RESPECT DE LA DIGNITE Page1 LE DROIT AU RESPECT DE LA DIGNITE 0 Page2 Sommaire Les droits rattachés au respect de la personne... 3 Le droit au respect de sa dignité... 3 Quelle est la signification de la dignité en droit de

Plus en détail

La solution IdéoSanté une suite Web 2.0

La solution IdéoSanté une suite Web 2.0 La solution IdéoSanté une suite Web 2.0 SQLI et la santé : Une Histoire Des engagements dans la durée Etapes clés de l industrialisation de la suite Idéo santé Conseil SIS MOA, Urbanisation Réseaux de

Plus en détail

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Établissements de santé Droits et accueil des usagers Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Recommandations et indicateurs Préface Faire face aux inégalités de santé qui touchent tout

Plus en détail

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT INSTITUT DE FORMATION DES CADRES DE SANTE ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS ACTIVITE PROFESSIONNELLE N 8 : LE CADRE GERE LES RISQUES CONCERNANT LES PRESTATIONS, LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES PERSONNELS,

Plus en détail

Référent et management

Référent et management Référent et management Manager pour une efficacité de prévention Rôle, mission du référent et relais avec l encadrement Comment fédérer tous les acteurs de soins Référent et management Manager pour une

Plus en détail

Systèmes et réseaux d information et de communication

Systèmes et réseaux d information et de communication 233 DIRECTEUR DES SYSTÈMES ET RÉSEAUX D INFORMATION ET DE COMMUNICATION Code : SIC01A Responsable des systèmes et réseaux d information FPESIC01 Il conduit la mise en œuvre des orientations stratégiques

Plus en détail

La gestion des risques en établissement de santé Point de vue de la Société française de gestion des risques en établissement de santé SoFGRES

La gestion des risques en établissement de santé Point de vue de la Société française de gestion des risques en établissement de santé SoFGRES La gestion des risques en établissement de santé Point de vue de la Société française de gestion des risques en établissement de santé SoFGRES Gilbert Mounier 1 La SoFGRES association loi 1901 à but non

Plus en détail

RAPPORT DE CERTIFICATION V2010 CRF DE SAINT BLANCARD

RAPPORT DE CERTIFICATION V2010 CRF DE SAINT BLANCARD RAPPORT DE CERTIFICATION V2010 CRF DE SAINT BLANCARD - 32140 - Saint Blancard JUILLET 2012 SOMMAIRE PREAMBULE 4 1. Les objectifs de la certification des établissements de santé 5 2. Les niveaux de certification

Plus en détail

Le nouveau tableau de bord de gestion

Le nouveau tableau de bord de gestion Formation Rencontre thématique CTC Conseil 2013 Le nouveau tableau de bord de gestion Contrôler Décider Communiquer CTC Conseil a été créé en 1992, à l initiative de Claude CHEZAUD, son Directeur Général,

Plus en détail

PAR ANAT. Améliorer la sécurisation de l identification des patients en secteur sanitaire BLOC OBSTÉTRICAL SCÉNARIO CONSULTATION IDENTITO-VIGILANCE

PAR ANAT. Améliorer la sécurisation de l identification des patients en secteur sanitaire BLOC OBSTÉTRICAL SCÉNARIO CONSULTATION IDENTITO-VIGILANCE IDENTITO-VIGILANCE SCÉNARIO CONSULTATION SUIVI QUALITÉ GESTION DES IDENTITÉS SCÉNARIO ADMISSION PAR EXAMENS TRANSPORT RECOMMANDATIONS Améliorer la sécurisation de l identification des patients en secteur

Plus en détail

Mise en place du Système de Managagement de la Qualité de la prise charge médicamenteuse pour la pharmacie à usage interne du CRM

Mise en place du Système de Managagement de la Qualité de la prise charge médicamenteuse pour la pharmacie à usage interne du CRM Mise en place du Système de Managagement de la Qualité de la prise charge médicamenteuse pour la pharmacie à usage interne du CRM Jean-Claude SCHREPFER Année 2011 2012 DU Qualité et Gestion des Risques

Plus en détail

Qualité et gestion des risques

Qualité et gestion des risques formation 2007 Qualité et gestion des risques Qualité et certification HAS Démarche qualité Qualité et certification ISO Qualité en imagerie Qualité au laboratoire Management des risques Risques spécifiques

Plus en détail

Dr L Verzaux Pr Elisabeth Schouman-Claeys

Dr L Verzaux Pr Elisabeth Schouman-Claeys Dr L Verzaux Pr Elisabeth Schouman-Claeys Dépasser une approche normative Se mettre à la place du patient Bonne pratique, bientraitance Démarches qualité structurées Thématiques clés (dont exigences réglementaires)

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E Madame/Monsieur 1. DÉFINITION DE LA FONCTION Au service du projet institutionnel, la titulaire du poste : Exerce dans un cadre législatif et un contexte sanitaire connus (loi sur l exercice professionnel,

Plus en détail

ADDITIF AU RAPPORT DE CERTIFICATION V2010 CLINIQUE CHIRURGICALE DU LIBOURNAIS

ADDITIF AU RAPPORT DE CERTIFICATION V2010 CLINIQUE CHIRURGICALE DU LIBOURNAIS ADDITIF AU RAPPORT DE CERTIFICATION V2010 CLINIQUE CHIRURGICALE DU LIBOURNAIS 119 rue de la marne - 33500 - Libourne NOVEMBRE 2014 SOMMAIRE PREAMBULE 1. Présentation du document 2. Les niveaux de certification

Plus en détail

Certification des coordinations hospitalières de prélèvement d organes et de tissus

Certification des coordinations hospitalières de prélèvement d organes et de tissus Certification des coordinations hospitalières de prélèvement d organes et de tissus Dispositif de certification Depuis 2005, l Agence de la biomédecine a initié la procédure de certification des coordinations

Plus en détail

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES CONTEXTE 1. Pourquoi avoir élaboré un guide sur l éducation thérapeutique du En réponse à la demande croissante des professionnels de santé

Plus en détail

Projet de santé. Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale :

Projet de santé. Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale : Projet de santé Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale : Adresse du siège social : Téléphone : Mail : Version : Etablie en date

Plus en détail

AUDIT BLOC OPERATOIRE

AUDIT BLOC OPERATOIRE AUDIT BLOC OPERATOIRE Forum Octobre 2006 G.Bossuat, inf, HPCI, CHUV 1 Rappel théorique Audit vient du mot latin «audire», écouter. L audit, est un processus méthodique, indépendant et documenté permettant

Plus en détail

Hôpital performant et soins de qualité. La rencontre des extrêmes estelle

Hôpital performant et soins de qualité. La rencontre des extrêmes estelle Hôpital performant et soins de qualité. La rencontre des extrêmes estelle possible? 18 octobre 2012 Professeur Philippe KOLH CIO, Directeur du Service des Informations Médico-Economiques CHU de LIEGE Plan

Plus en détail

SERVICE CERTIFICATION DES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ. Guide utilisateur Compte Qualité dans SARA

SERVICE CERTIFICATION DES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ. Guide utilisateur Compte Qualité dans SARA SERVICE CERTIFICATION DES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ Guide utilisateur Compte Qualité dans SARA Novembre 2014 ACC01_T193_A HAS / Service de Certification des Établissements de Santé / Novembre 2014 2 SOMMAIRE

Plus en détail

Evaluation de la qualité de la formation en stage

Evaluation de la qualité de la formation en stage Evaluation de la qualité de la formation en stage Public : Etudiants Paramédicaux Direction régionale des affaires sanitaires et sociales Provence - Alpes - Côte d Azur Mai 2008 Proposé par le groupe de

Plus en détail

Gestion des risques : Principes et méthodes d analyse d accidents thérapeutiques

Gestion des risques : Principes et méthodes d analyse d accidents thérapeutiques Gestion des risques : Principes et méthodes d analyse d accidents thérapeutiques 6ème journée "Actualités et perspectives» Réseau d Hémovigilance Aquitaine Limousin 27/11/08 Dr P.Roussel Institut National

Plus en détail

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen Gestion d un cas de portage d entérocoque résistant aux glycopeptides (ERG- ERV) Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen IXème Journée régionale de Prévention des infections associées aux

Plus en détail

A1 GESTION DE LA RELATION AVEC LA CLIENTELE

A1 GESTION DE LA RELATION AVEC LA CLIENTELE Référentiel des Activités Professionnelles A1 GESTION DE LA RELATION AVEC LA CLIENTELE L assistant prend en charge l essentiel du processus administratif des ventes. Il met en place certaines actions de

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE OUVERTURE DU NOUVEL HOPITAL DE CANNES. Service Communication Tel. 04 93 69 75 70 Fax 04 93 69 70 09 Email : a.helbert@ch-cannes.

DOSSIER DE PRESSE OUVERTURE DU NOUVEL HOPITAL DE CANNES. Service Communication Tel. 04 93 69 75 70 Fax 04 93 69 70 09 Email : a.helbert@ch-cannes. Service Communication Tel. 04 93 69 75 70 Fax 04 93 69 70 09 Email : a.helbert@ch-cannes.fr DOSSIER DE PRESSE OUVERTURE DU NOUVEL HOPITAL DE CANNES Crédit Photo : Nicolas MASSON Cannes, le 6 avril 2011

Plus en détail

Signature. CME du 17 décembre 2013 MB/DSEC 1

Signature. CME du 17 décembre 2013 MB/DSEC 1 Signature M.SERVAIS, Directeur M.MATAS, Président de la CME CME du 17 décembre 2013 MB/DSEC 1 Etablie conjointement par le directeur et le président de la CME, après concertation avec le Directoire et

Plus en détail

MANUEL D ACCRÉDITATION DES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ

MANUEL D ACCRÉDITATION DES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ MANUEL D ACCRÉDITATION DES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ Février 1999 Direction de l accréditation Tous droits de traduction, d adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés pour tous pays. Toute

Plus en détail

Soins infirmiers et gestion des risques

Soins infirmiers et gestion des risques Soins infirmiers et gestion des risques I. Principe de précaution Hippocrate disait «soulager le malade et ne pas lui nuire» Cet adage «primun non cere» est le principe de la base de la médecine II. La

Plus en détail

alarme incendie (feu non maîtrisable)

alarme incendie (feu non maîtrisable) INCIDENT N 1 alarme incendie (feu non maîtrisable) Vérification des matériels et systèmes de à disposition au - système de détection incendie (test lampe, signal sonore) - centrale d alarme intrusion(état

Plus en détail

Livret d accueil des stagiaires

Livret d accueil des stagiaires Livret d accueil des stagiaires SOMMAIRE : I/ Présentation du service II/Le métier de manipulateur III/ Modalités d encadrement IV/ Votre stage V/ Bilan global de votre stage I/ Présentation du service

Plus en détail

Système d Information Hospitalier L expérience du Centre Hospitalier Ibn Sina (CHIS)

Système d Information Hospitalier L expérience du Centre Hospitalier Ibn Sina (CHIS) Séminaire SIM 07 FMP de Fès, le 02 juin 2007 Système d Information Hospitalier L expérience du Centre Hospitalier Ibn Sina (CHIS) Auteurs : Mme Drissia ELACHEJAI Ingénieur en chef Centre Hospitalier Ibn

Plus en détail

BRANCHE DU NÉGOCE ET PRESTATIONS DE SERVICES

BRANCHE DU NÉGOCE ET PRESTATIONS DE SERVICES Septembre 2014 CARTOGRAPHIE DES MÉTIERS DES PRESTATAIRES BRANCHE DU NÉGOCE ET PRESTATIONS DE SERVICES DANS LES DOMAINES MÉDICO-TECHNIQUES www.metiers-medico-techniques.fr CPNEFP de la branche Négoce et

Plus en détail

Programme national pour la sécurité des patients

Programme national pour la sécurité des patients Direction générale de l offre de soins (DGOS) Direction générale de la santé (DGS) Haute autorité de santé (HAS) Programme national pour la sécurité des patients 2013 / 2017 www.sante.gouv.fr/pnsp www.has-sante.fr

Plus en détail

Auditabilité des SI Retour sur l expérience du CH Compiègne-Noyon

Auditabilité des SI Retour sur l expérience du CH Compiègne-Noyon Auditabilité des SI Retour sur l expérience du CH Compiègne-Noyon 8 avril 2015 DGOS Rodrigue ALEXANDER 1 Le CH Compiègne-Noyon Territoire de santé Oise-Est (Picardie) issu d une fusion au 1/01/2013 1195litsetplaces(MCO,SSR,HAD,USLD,EHPAD)

Plus en détail

Quels échanges et pourquoi? Pour faire évoluer dans le temps vers quelle structure de pilotage?

Quels échanges et pourquoi? Pour faire évoluer dans le temps vers quelle structure de pilotage? La GMAO et la GTB Les outils de pilotage et de diagnostic de la maintenance, de l exploitation des installations techniques Quels échanges et pourquoi? Pour faire évoluer dans le temps vers quelle structure

Plus en détail

SYSTEMES D INFORMATION EN SANTE Journée régionale du 12 janvier 2012 - Blois

SYSTEMES D INFORMATION EN SANTE Journée régionale du 12 janvier 2012 - Blois SYSTEMES D INFORMATION EN SANTE Journée régionale du 12 janvier 2012 - Blois La télémédecine au service des soins de 1 er recours et de l aménagement du territoire dominique.depinoy@acsantis.com Pourquoi

Plus en détail

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques B. Dureuil, PG. Yavordios, A. Steib Collège Français des Anesthésistes Réanimateurs (Absence de conflits d intérêts sur le sujet)

Plus en détail

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon Colloque Santé et Société Quels déterminants de santé et quel système de soins pour la santé de toute

Plus en détail

La gestion documentaire les bases d'un système de management de la qualité

La gestion documentaire les bases d'un système de management de la qualité La gestion documentaire les bases d'un système de management de la qualité 8 ème journée professionnelle de l ANTAB - 21 Octobre 2011 Fatima TOUBAIS Ingénieur qualité Accréditation des Laboratoires Direction

Plus en détail

BILAN DE LA DAJ EN QUALITE D AUTO-ASSUREUR SUR LES RECLAMATIONS INDEMNITAIRES. Marjorie OBADIA/DAJ/10 janvier 2012

BILAN DE LA DAJ EN QUALITE D AUTO-ASSUREUR SUR LES RECLAMATIONS INDEMNITAIRES. Marjorie OBADIA/DAJ/10 janvier 2012 BILAN DE LA DAJ EN QUALITE D AUTO-ASSUREUR SUR LES RECLAMATIONS INDEMNITAIRES Marjorie OBADIA/DAJ/10 janvier 2012 Une place d auto-assureur unique en France : Rôle traditionnel de défense de l Institution

Plus en détail

AUDIT ISO SUR CESARIENNE CH MACON

AUDIT ISO SUR CESARIENNE CH MACON AUDIT ISO SUR CESARIENNE CH MACON JOURNEE DU «RESEAU MATER» Jeudi 18 novembre 2010 C. Brunet M.P. Veuillet Sage-femme cadre I.D.E. hygiéniste PRESENTATION DU SERVICE MATERNITE CH MACON niveau 2B PERSONNELS

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

Journées de formation DMP

Journées de formation DMP Journées de formation DMP Le DMP dans l écosystème Chantal Coru, Bureau Etudes, ASIP Santé Mardi 26 juin 2012 Processus de coordination au centre des prises en charge Quelques exemples Maisons de santé

Plus en détail

Risques et dispositifs médicaux. «Responsabilités encourues» Isabelle Lucas-Baloup. 12, 13 et 14 octobre 2010

Risques et dispositifs médicaux. «Responsabilités encourues» Isabelle Lucas-Baloup. 12, 13 et 14 octobre 2010 Risques et dispositifs médicaux «Responsabilités encourues» 1 Le circuit du dispositif médical Responsabilité D.M. approche systématique approche du produit implique analyse des missions et responsabilités

Plus en détail

Depuis l'an 2000, le Ministère de la Santé Publique (MSP) a mis en place une procédure d accréditation pour améliorer la qualité des services

Depuis l'an 2000, le Ministère de la Santé Publique (MSP) a mis en place une procédure d accréditation pour améliorer la qualité des services Depuis l'an 2000, le Ministère de la Santé Publique (MSP) a mis en place une procédure d accréditation pour améliorer la qualité des services hospitaliers. Ce projet d amélioration de la qualité porte

Plus en détail

Management de la qualité et pilotage

Management de la qualité et pilotage FORMATIONS INTER FORMATIONS INTRA FORMATIONS SUR MESURE CONSEIL & AUDIT Management de la et pilotage Établissements de santé Structures médico-sociales Entreprises/Collectivités 8 e année 2015 Urgences

Plus en détail

Etude d impact de la mise en conformité des échanges électroniques entre dépôts de sang et EFS d Île-de-France. Présentation du 15 décembre 2012

Etude d impact de la mise en conformité des échanges électroniques entre dépôts de sang et EFS d Île-de-France. Présentation du 15 décembre 2012 Etude d impact de la mise en conformité des échanges électroniques entre dépôts de sang et EFS d Île-de-France Présentation du 15 décembre 2012 Dans un contexte d échanges électroniques multiples, impliquant

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR

BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR DIRECTION GENERALE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR «Services et prestations des secteurs sanitaire et social» Septembre 2007 Arrêté portant définition et fixant les conditions

Plus en détail

BEP métiers des services administratifs BREVET D'ÉTUDES PROFESSIONNELLES MÉTIERS DES SERVICES ADMINISTRATIFS

BEP métiers des services administratifs BREVET D'ÉTUDES PROFESSIONNELLES MÉTIERS DES SERVICES ADMINISTRATIFS BREVET D'ÉTUDES PROFESSIONNELLES MÉTIERS DES SERVICES ADMINISTRATIFS ANNEXE I a RÉFÉRENTIEL DES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES I. APPELLATION DU DIPLÔME BEP métiers des services administratifs RÉFÉRENTIEL

Plus en détail

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

prise en charge paramédicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

Politique Qualité et Gestion des Risques (2011-2016) version du 05 août 2013

Politique Qualité et Gestion des Risques (2011-2016) version du 05 août 2013 POLITIQUE QUALITE ET GESTION DES RISQUES 2011-2016 DOCUMENT REVISE AOUT 2013 1 SOMMAIRE I Évolution de la démarche Qualité A Historique B Évolution des moyens et structuration C Bilan des principaux travaux

Plus en détail