Conférence de presse du 12 mars 2013

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1 Conférence de presse du 12 mars 2013 Hôtel Holiday Inn Paris Notre-Dame Organisé par En collaboration avec En partenariat avec

2 SOMMAIRE Innovation et performance pour les grandes cultures p.3 Des partenaires motivés et engagés p.4 Les Culturales en chiffres p.5 Agronomie - agroéquipement : L innovation à finalité économique p.6 Miser sur les variétés pour produire plus et mieux p.8 Efficience des éléments minéraux et de l eau p.11 Protection intégrée : - Adventices : Traiter tôt et assez fort en alternant les modes d action p.13 - Maladies : Gagner en sécurité et économiser jusqu à 40 /ha p.14 - Ravageurs : Des stratégies gagnantes basées sur l observation des risques et p.16 sur la combinaison des méthodes de lutte - Focus sur le Bulletin de santé du végétal p.17 Qualités et débouchés : être acteur dans les étapes du cycle de vie des produits p.18 Deux conférences économiques programmées sur deux jours : p.20 - Les céréales françaises sur les marchés internationaux aujourd hui et demain - Exploitations françaises à l aube de la PAC : les pistes d adaptation Pour les visiteurs qui préfèrent une entrée par filière : - Maïs p.23 - Betterave p.23 - Lin p.24 - Protéagineux p.25 - Oléagineux et chanvre p.25 ANNEXES Liste provisoire des exposants et des partenaires 68 ateliers techniques Informations pratiques Xavier GAUTIER - Port Tél presse@arvalisinstitutduvegetal.fr Conférence de presse du Culturales 2013 Hôtel Holiday Inn Paris Notre-Dame - 2 -

3 Innovation et performance pour les grandes cultures Les 28 partenaires réunis pour préparer les Culturales 2013 ont conçu une plateforme qui concentre de très nombreuses innovations organisées autour de 6 thèmes majeurs et réparties dans 68 ateliers techniques et 2 conférences économiques. Ils font le pari que la rentabilité, la compétitivité économique et la durabilité des systèmes d exploitation seront largement conditionnées par la capacité à mobiliser l innovation. Les Culturales constituent à cet effet un rendez-vous incontournable pour les producteurs de grandes cultures et leurs partenaires. Après une édition 2011 au nord de Paris, les Culturales sont de retour dans le sud du Bassin Parisien les 5 et 6 juin 2013 à Boutervilliers (91). Sur ce site facile d accès, à proximité des autoroutes A10 et A11, ARVALIS - Institut du végétal, ses 27 partenaires et 150 exposants vous accueillent durant deux jours dédiés à l innovation et à la performance pour produire plus et toujours mieux en grandes cultures. Les instituts techniques, les coopératives et leurs fédérations régionales, les négoces, les chambres d agriculture et les organismes de développement de la région ont construit ensemble cette plateforme où toutes les grandes cultures sont représentées : blé tendre, blé dur, orges, colza, tournesol, lins, chanvre, protéagineux, maïs, betteraves et cultures porte-graines. A l heure où la politique agricole commune est en cours de réforme, où les «modèles» agricoles font parfois débat, la construction de systèmes de production agricoles performants, compétitifs, innovants et durables ne peut reposer que sur la mobilisation de l innovation dans tous les domaines. En matière d agronomie tout d abord, les producteurs innovent par eux-mêmes en redéveloppant le diagnostic pour préserver le capital fertilité de leurs sols ou en tirant le meilleur parti des couverts végétaux. Les très nombreux agro équipements innovants en matière de guidage, de modulation des apports, de techniques d implantation ou de pulvérisation de précision sont autant d outils indispensables pour les systèmes de demain. Jamais démenti, s appuyant largement sur les biotechnologies, le progrès génétique demeure un puissant levier d innovation pour à la fois augmenter les rendements, s adapter au changement climatique, résister au bio-agresseurs et répondre aux exigences de qualité des consommateurs. L efficience des intrants, eau et azote notamment, repose sur l amélioration de l évaluation des besoins des plantes et sur le déploiement à grande échelle d outils de pilotage sans cesse plus précis. La protection intégrée des cultures vise la maitrise des bio-agresseurs par la combinaison de toutes les solutions de prévention de lutte disponibles. Elle consiste à élargir la gamme des solutions disponibles, d ordres agronomiques, génétiques ou biologiques pour les combiner aux innovations phytosanitaires. Elle contribue ainsi, avec les méthodes de prévention des risques de transferts à réduire la dépendance aux traitements et les impacts sur l environnement. Agencées au sein d itinéraires techniques cohérents, ces innovations contribuent à produire les qualités que les marchés attendent pour les différents débouchés de nos productions : alimentation humaine et export, alimentation animale ou débouchés industriels. Rentabilité, compétitivité économique et durabilité des systèmes d exploitation seront largement conditionnées par la capacité à mobiliser l innovation. Les Culturales constituent à cet effet un rendez-vous incontournable pour les producteurs de grandes cultures et leurs partenaires. Conférence de presse du Culturales 2013 Hôtel Holiday Inn Paris Notre-Dame - 3 -

4 Des partenaires motivés et engagés 28 partenaires sont engagés dans les Culturales Co-concepteurs, co-animateurs, chacun mobilise ses réseaux pour bénéficier d une expertise incomparable. Retrouvez tous leurs témoignages sur Nous entretenons un partenariat très ancien avec ARVALIS notamment pour des expérimentations présentées chaque année sur nos plates-formes d essais. Lorsque le projet d organiser les Culturales hors du site de Boigneville est apparu, nous avons tout de suite adhéré au projet car cette année cela se passe chez nous! C est une belle occasion d avoir une véritable opération nationale sur notre territoire et permet que notre petite plate-forme se transforme en grand événement, avec beaucoup plus de visiteurs et bien plus de thèmes traités. Le fait de participer au comité de pilotage nous a d ailleurs permis de contribuer à cette organisation et d insister sur les thèmes les plus en lien avec les besoins du terrain. Nous avons mis en place une communication spécifique vers plus d un millier d agriculteurs dès les réunions d automne et le lien sur notre site. Notre communication va continuer à monter en puissance. Il est d ailleurs probable que nous organisions des bus pour les départements les plus lointains comme les Yvelines et le Val d Oise. Et, le jour J, nos conseillers seront présents sur le site pour accompagner les producteurs afin qu ils tirent le meilleur profit de leur déplacement. Notre stand, que nous partageons avec les chambres d agriculture du Loiret, de l Eure, de l Eure et Loir, de Seine et Marne, sera quant à lui axé sur le logiciel de gestion des parcelles Mesparcelles, associé à d autres outils d aide à la décision. Les Culturales se tiennent cette année sur notre secteur géographique. Profiter d une telle opportunité est naturel. Nous conduisons d ailleurs depuis plus d une quinzaine d années une plateforme d essais commune avec ARVALIS. Nous allons la conserver cette année pour disposer de références techniques locales, mais nous concentrons notre communication auprès de nos adhérents sur les Culturales. Car avec leur taille et la diversité des thèmes traités, nous pourrons aborder avec eux les sujets essentiels. Notre stand constituera un point d accueil privilégié pour eux. Il va se construire autour de quatre axes principaux : la solution internet Mes P@rcelles pour prévoir, enregistrer les pratiques et faciliter le pilotage des cultures de nos adhérents, nos «Clubs de marchés» pour la formation et l accompagnement sur le fonctionnement des marchés à terme, notre démarche concernant la valorisation énergétique de la biomasse et le système de localisation RTK au travers du GIE Coop&Tech. Les visiteurs y trouveront en continu les spécialistes de chaque dossier. Quant aux parcelles d essais, elles apportent des éléments complémentaires sur tous les dossiers d actualité. Conférence de presse du Culturales 2013 Hôtel Holiday Inn Paris Notre-Dame - 4 -

5 Les Culturales en chiffres Coordonnées GPS : Nord Est 9km de la gare RER C Etampes (puis réserver un taxi) Temps approximatif de parcours en voiture de quelques grandes régions : 1H de Paris 1H45 d Auxerre et du Mans 1H50 de Beauvais 1H55 de Bourges 2H30 de Chalons en Champagne 2H40 de Poitiers 2H45 de Caen 28 partenaires 150 exposants 20 hectares 6 espaces techniques 68 ateliers techniques 150 experts techniques 2 conférences économiques organisées sur 6 créneaux horaires 3 points de restauration Conférence de presse du Culturales 2013 Hôtel Holiday Inn Paris Notre-Dame - 5 -

6 Agronomie Agroéquipement L innovation à finalité économique GPS, strip till, couverts toutes les grandes innovations du machinisme et de l agronomie seront visibles aux Culturales avec leurs forces et leurs limites sur fond de montée de l exigence technique. Les bénéfices de ces technologies et des bonnes pratiques seront mis en exergue, comme par exemple qu un autoguidage permet de réduire de 2 à 13% la surface travaillée (recouvrements limités) ou que limiter les tassements est favorable à la productivité (un sol tassé fait perdre jusqu à un tiers de rendement en maïs) L agronomie et le machinisme agricole sont des sources importantes d innovation. Capteurs de mesure des flux, positions GPS, électronique embarquée pour automatiser les process, strip till, modulation intra-parcellaire Aucune des grandes innovations du machinisme ne manquera à l appel des Culturales. Le machinisme offre des leviers à l exploitation agricole pour s adapter aux nouvelles donnes économiques et environnementales. Et cela sans distorsion de concurrence pour l accès à l innovation, ce qui est moins vrai dans d autres domaines comme la génétique ou la protection des plantes Les Culturales permettront de voir les applications du GPS (autoguidage, coupures de rangs et tronçons ). Le guidage des engins agricoles automoteurs, de plus en plus fréquent, apporte une aide visuelle à la conduite voire l asservissement de la direction du tracteur pour obtenir des trajectoires précises et parallèles les unes aux autres (autoguidage). Ces solutions améliorent le confort du chauffeur que ce soit pour la conduite de machines larges dans la parcelle ou le travail en visibilité réduite (obscurité, poussière). Le GPS permet également à certains pulvérisateurs, épandeurs ou semoirs de couper ou d activer automatiquement des tronçons ou des rangs dans les bords de champs et de limiter les recouvrements ou les manques. Il optimise ainsi l efficacité des passages. «Le gain moyen peut varier de 2 à 13% selon le type d opération et la largeur de machines» souligne Caroline Desbourdes Ingénieur ARVALIS Agriculture de précision. Enfin, positionner précisément le passage des machines agricoles ouvre de nombreuses perspectives pour faciliter ou optimiser les opérations de précision : biner rapidement sans abimer les cultures, passer le strip till et semer sur les mêmes bandes travaillées, réaliser des traitements localisés dans les cultures en rang. Face à la montée des résistances herbicides et à l évolution du contexte réglementaire, les attentes vis-à-vis du machinisme sont fortes dans le domaine du désherbage. Le désherbage mécanique bénéficie déjà de différentes solutions de guidage des bineuses : traceurs, palpeurs, caméra, guidage GPS. Des solutions de binage du rang commencent aussi à être commercialisées pour les bineuses de grandes cultures. Le désherbage mécanique ne peut cependant pas se pratiquer dans des parcelles très sales. Le recours à des leviers agronomiques est alors indispensable. «Lors des Culturales, les producteurs pourront voir les bénéfices concrets des leviers agronomiques pour gérer les populations de ray grass résistants : rotations équilibrées automne/printemps et céréales/cultures dicotylédones, labour, faux semis, non perturbation du sol lors du semis, retard de la date de semis» détaille Marion Pottier, Ingénieur ARVALIS Désherbage agronomique. Conférence de presse du Culturales 2013 Hôtel Holiday Inn Paris Notre-Dame - 6 -

7 Optimiser l application et l efficacité des produits phytosanitaires passe par la maîtrise de nombreux facteurs, des conditions d application au volume de bouillie, en passant par les buses et les adjuvants. Les pulvérisateurs commencent à bénéficier de solutions pour le changement quasi instantané de buses pendant le travail du matériel. S ouvrent ainsi des perspectives pour la modulation intra-parcellaire de produits de protection des plantes, comme cela se pratique déjà pour l épandage des engrais. La gestion des fonds de cuve, le remplissage du pulvérisateur ont aussi un rôle très important dans la protection de l environnement pour éviter les pollutions ponctuelles. La préservation de la qualité des eaux passe plus généralement par une adaptation des pratiques. Un diagnostic du mode de circulation de l eau dans le sol est un préalable nécessaire afin d opter pour les pratiques les plus adaptées. Le choix des matières actives et leur période d application seront adaptés en fonction du diagnostic. Les visiteurs des Culturales pourront visualiser les outils de diagnostic destinés à limiter les transferts de produits phytosanitaires comme Aquaplaine, Aquaflore. Le strip till est une technique en plein développement en France. Elle permet de gagner de 20 à 40 l de fioul/ha. Le strip till ne travaille que le futur rang pour des cultures à fort écartement (maïs, betteraves, tournesol, colza ). Il présente plusieurs avantages : réduction des besoins en mécanisation et en fioul, préparation du futur rang semé, maintien des avantages d un sol non travaillé entre les rangs (érosion, portance, mulch en surface ). Son utilisation est cependant «technique» et nécessite d être optimisée, en particulier au niveau de la date et des conditions de passage comme le montreront les parcelles de quatre cultures semées en rang au strip till. Il ressort que cette nouvelle technique n est pas adaptée aux sols compactés, au moins en profondeur. Un diagnostic de la structure du sol s avère donc nécessaire pour déterminer si la parcelle est adaptée ou non au strip till comme à d autres types d implantation avec un travail du sol réduit. Par exemple, un sol tassé peut faire perdre un tiers de son rendement au maïs. «La méthode du profil cultural est peu utilisée en France car elle est lourde à mettre en place. D autres méthodes comme la «méthode bêche», plus faciles à mettre en œuvre, mériteraient d être mieux connues pour développer les diagnostics de la structure du sol. Il sera possible de s initier sur place à ces méthodes, en collaboration avec Agrotransfert Ressources et Territoires. Ce point, parmi beaucoup d autres, sera abordé sur l espace «Les nouveaux défis de l agronomie et les agroéquipements innovants» complète Jérôme Labreuche Responsable service Agroéquipements. Pour les choisir en toute connaissance, les Culturales proposent de découvrir 16 couverts végétaux, seuls ou associés, en comparant leur utilité, les critères de choix, les modes de destruction et leur valorisation. Des couverts de légumineuses réussies (quand ils sont autorisés) permettent par exemple des économies de 50 kg/ha d azote pour la culture suivante. Espace «Les nouveaux défis de l agronomie et les agroéquipements innovants» 10 ateliers techniques : Applications du GPS Pulvérisation de précision Désherbage : les leviers agronomiques Maîtrise des transferts de produits phytosanitaires Tirer parti des couverts végétaux Colza, Tournesol : les couverts associés Diagnostic agronomique et fertilité du sol Techniques d'implantation innovantes : Strip till, travail simplifié du sol Colza : implanter votre colza, une étape clé de la culture Maïs : architecture du peuplement Conférence de presse du Culturales 2013 Hôtel Holiday Inn Paris Notre-Dame - 7 -

8 Miser sur les variétés pour produire plus et mieux Le progrès génétique apporte 0.5 à 1.2 q/ha et par an selon les espèces. De plus en plus de nouvelles variétés voient leur tolérance aux maladies et aux stress climatiques améliorée. Les 80% de la sole de blé tendre occupés par des variétés panifiables témoignent que les critères qualité sont intégrés. Les adaptations aux contraintes climatiques existent. Les outils des biotechnologies promettent de diriger encore mieux et rapidement la sélection des critères d intérêt : la «phénomobile» en sera une belle illustration aux Culturales La compétitivité, la satisfaction des débouchés, l optimisation des choix de variétés et de conduites de culture dans un contexte de plus grandes contraintes climatiques et règlementaires et de gestion du potentiel de durabilité des résistances aux maladies Tous ces éléments reposent largement sur le progrès génétique apporté par le renouvellement des variétés et les innovations variétales de demain. Quelle que soit l espèce, les objectifs recherchés sont la durée de cycle, la précocité aux stades clés de l élaboration du rendement, la qualité de la collecte, la résistance aux facteurs limitants qui contribuent à la régularité des performances, l amélioration de l efficience de l eau, l azote et la protection phytosanitaire. ARVALIS et ses partenaires vous invitent à venir constater les progrès génétiques accomplis sur les principaux critères de choix de variétés, à échanger sur les caractéristiques agronomiques et le mode d emploi des nouveautés et visualiser les méthodes de recherches en génétique qu utiliseront les généticiens, les sélectionneurs et les évaluateurs des futures variétés. Illustrés par des variétés qui ont jalonné l histoire, ces ateliers montreront, références à l appui, les progrès apportés par les variétés successivement inscrites et cultivées, tant en matière de gains de rendement (en systèmes protégés ou non vis-à-vis des maladies), qu en termes de qualité technologique. Les facteurs de tolérance à la verse, de résistances aux maladies et de rusticité ont progressé. Grâce au progrès génétique, le gain apporté par les nouvelles variétés de blé tendre et blé dur est estimé, entre 0.5 et 0.9 q/ha/an. Cette amélioration reste continue et dynamique, même si elle n est pas toujours visible par l agriculteur. Elle peut être absorbée par les effets des évolutions négatives du climat et des pratiques culturales. Simultanément des progrès ont été réalisés pour la qualité technologique : 80 % de la sole de blé tendre est occupée par des variétés panifiables BPS-BP, en blé dur, les progrès sur certaines caractéristiques technologiques ont été significatifs... Tous les autres caractères agronomiques ont également été améliorés : résistance au froid, aux différentes maladies, à la verse Les variétés résistantes aux cécidomyies, aux mosaïques et à la fusariose des épis sont plus fréquentes qu auparavant. Les gains de rendement en situations non protégées par des fongicides ont été importants. L écart entre parcelles d essais traitées et non traitées a été réduit de 0.4 q/ha/an au cours des 20 dernières années. L amélioration des résistances aux maladies se traduit en terme économique et se valorise en matière de protection fongicide. L efficacité de l azote a aussi été améliorée simultanément comme l a montré l INRA. Pour le maïs, les gains annuels moyens apportés par le renouvellement des variétés à même précocité sont de l ordre de 1.2 q/ha. Cette progression à un rythme soutenu s est réalisée sans dégradation de la tenue de tige, voire en améliorant cette dernière. Elle s extériorise aussi bien en situations à bons potentiels que sous contraintes hydriques. Elle apporte ainsi régulièrement de la rusticité face au stress hydrique estival et une meilleure efficacité de l eau. La sélection a aussi été couronnée de succès pour les autres espèces, avec l amélioration de la tolérance au froid du pois permettant ainsi des semis d hiver, des propositions de profils toujours plus adaptés en orges, des progrès simultanés de résistances aux maladies et de rendements pour les variétés de colza et betteraves. Conférence de presse du Culturales 2013 Hôtel Holiday Inn Paris Notre-Dame - 8 -

9 Pour limiter l impact des effets ou accidents climatiques, il est primordial de maitriser la période de réalisation des stades d une culture. Cette chronologie peut être partiellement maitrisée en adaptant conjointement la date de semis et la précocité de la variété. Une fois la variété choisie, il est important de respecter la plage optimale de dates de semis. Ceci permet de valoriser en rendement la durée de cycle, mais aussi d esquiver au mieux les risques de températures extrêmes à plusieurs phases sensibles. Le choix de la précocité de la variété se raisonne aussi en fonction de dates de semis prévisionnelles et de fréquences de risques climatiques. Pour le blé tendre et plus généralement les céréales à paille, les préconisations d ARVALIS ont été définies pour limiter les risques de gel (avant tallage, comme en , ou en fin d hiver, comme en ), ou au contraire limiter les coups de chaud et de sec en fin de cycle. Le changement climatique va conduire à faire évoluer progressivement les pratiques, par exemple en modifiant les précocités variétales adaptées localement, ou en justifiant de nouvelles pratiques, comme les semis d orges de printemps à l automne pour les zones à hiver peu rigoureux et printemps sec et chaud. Pour le maïs, il a été montré qu avec l évolution des données climatiques des dernières années, les semis de début avril en région Centre présentent des risques de froid de début de cycle qui ne sont pas plus importants que des semis du 20 avril dans les années 1960 à Des semis plus précoces et le gain moyen de 150 degrés jours en constatés entre le 15 avril et le 15 octobre au cours des 25 dernières années donnent accès à des variétés à durée de cycle plus longue et de ce fait plus productives. Cela permet également des récoltes à humidité du grain plus faible. En cultures pluviales ou à restrictions d arrosage précoces, des floraisons précoces peuvent aussi être recherchées. La maitrise de la structure du peuplement est un élément important de l élaboration du rendement. Elle permet notamment aux céréales à paille d atteindre leur potentiel de rendement, une meilleure efficience des intrants et de limiter les risques physiologiques et sanitaires. Dès le semis, le choix de la densité doit intégrer ces éléments, et être raisonné en fonction du type de sol et de la date de semis. Si les densités trop faibles exposent parfois à des peuplements limitant en épis, les excès de végétation induisent d autres risques pour la culture : risque accru de verse, effet dépressif sur la fertilité-épi, augmentation de la pression maladie. La structure du peuplement et le choix de variétés résistantes sont des leviers essentiels de la protection intégrée. Compte tenu de la diversité des profils des variétés proposées, qui ne cumulent pas simultanément toutes les propriétés idéales, des compromis sont à effectuer entre caractères lors du choix variétal. Il est proposé une démarche par étape en fixant des priorités parmi les atouts des différentes variétés. L objectif consiste à choisir des variétés qui répondent au triptyque «pédo-climat / bio-agresseurs / débouché», tout en tenant compte des facteurs limitants et des stratégies de conduites de culture. Partant des caractéristiques des variétés, des contextes de production des différentes régions et des résultats d essais, les ingénieurs régionaux d ARVALIS et les interlocuteurs locaux présenteront la démarche, les nouveautés en cours d expérimentation et l intérêt des hybrides et des mélanges de variétés. Parmi tous les leviers agronomiques disponibles pour limiter le recours aux fongicides, la résistance variétale reste de loin le moyen le plus efficace, le plus polyvalent, le plus économique et sans effet négatif sur le rendement sous réserve que la variété soit productive. Pour une maladie comme le piétin verse, le choix d une variété résistante permet d envisager une impasse de traitement, sans perte de rendement. Dans d autres cas comme la fusariose, la combinaison de pratiques culturales associées à un choix variétal judicieux peut conduire à une impasse. La variété tolérante à tout n existe pas encore. Mais parmi les variétés inscrites, y compris les plus cultivées, les résistances variétales permettent des économies significatives de fongicides pouvant aller jusqu à /ha d économie. Si valoriser la résistance variétale est sans aucun doute le progrès le plus facilement accessible, l expérience a montré toutefois que des gènes de résistances peuvent être contournés par des populations de pathogènes en constante évolution. C est la raison pour laquelle les variétés comme les populations de bioagresseurs sont hautement surveillées par l INRA et par ARVALIS. Les notes de résistances sont régulièrement actualisées en vue d ajuster au mieux les stratégies de protection. Conférence de presse du Culturales 2013 Hôtel Holiday Inn Paris Notre-Dame - 9 -

10 L atelier «Choisir ses variétés de blé tendre» sera aussi un lieu de présentation des méthodes de caractérisation au champ des variétés, avec des démonstrations de notations comparatives tant en terme de stades, que de maladies. La mise en œuvre des données de marqueurs de gènes de résistances aux maladies, qui ouvre des perspectives d amélioration des conseils, sera proposée en lien avec l atelier «Biotechnologies». La sélection variétale est aujourd hui basée non seulement sur l évaluation des variétés au champ mais aussi sur la connaissance de leur information génétique. Ainsi, les marqueurs moléculaires sont de plus en plus intégrés dans les programmes de sélection et de caractérisation variétale. Ces outils de biotechnologies s enrichissement au fur et à mesure des avancées de la recherche. Cette dernière vise à établir des relations entre des marqueurs et l expression de caractères au champ. Certains caractères agronomiques sont déterminés par des gènes majeurs qui peuvent être facilement suivis à l aide de marqueurs moléculaires, comme c est le cas de l alternativité, de la résistance au piétin verse ou aux cécidomyies. Dans ce cas, il suffit que le marqueur soit identifié pour savoir si la variété a des grandes probabilités de présenter le caractère recherché. Mais généralement, les résistances aux maladies impliquent un grand nombre de gènes. Les caractères complexes (rendement, tolérance au stress hydrique, valorisation de l azote, résistance à la fusariose ) sont gouvernés par un ensemble de gènes qui interagissent les uns avec les autres en fonction de facteurs environnementaux. L identification de ces gènes nécessite donc outre l analyse de la diversité génétique, du génotypage à haut débit, de nombreux résultats d expérimentation au champ sur des déterminants biologiques qui participent aux caractères agronomiques (composantes de rendement, indice foliaire, consommation en azote à différents stades par exemple) et des méthodes d analyses statistiques très sophistiquées. Ceci permet de faire le lien entre des informations génétiques et les mesures du terrain, avec comme objectif d identifier des ensembles de gènes impliqués et de mieux décrypter le génome. Ces recherches nécessitent des réseaux d expérimentation de grande envergure impliquant des collaborations nationales (Breedwheat, Amaizing et Peamust pour ce qui est des projets sur le blé, le maïs et le pois) et des partenariats internationaux (IGWSC, ). Alors que les progrès techniques de génotypage sont très rapides, les limites actuelles se situent au niveau de l industrialisation des techniques de phénotypage de très grandes séries de variétés (mesures au champ de caractères plus ou moins fins). Les techniques de phénotypage à haut débit font l objet de développements techniques et d équipements de parcelles et serres pour suivre la croissance des feuilles ou des racines à pas de temps fréquent sans les détruire, en conditions qui se rapprochent des parcelles agricoles (projets PhénoBlé, FSOV Racine, PHENOME). Les curieux de ces nouvelles technologies d avenir pourront découvrir la «Phénomobile» en cours d élaboration. Espace «Progrès génétique» 14 ateliers techniques : Blé tendre : Une amélioration continue Blé tendre : Les biotechnologies, quels outils pour le progrès génétique? Blé tendre : Adaptation aux contraintes climatiques Blé tendre : Choisir ses variétés Blé dur : Adaptation aux contraintes climatiques Blé dur : Choisir ses variétés Orge d hiver et de printemps : Adaptation aux contraintes climatiques Orge d hiver et de printemps : Choisir ses variétés Protéagineux : Choisir ses variétés Colza : une amélioration continue Tournesol : une amélioration continue Maïs : une amélioration continue Betterave : Choisir ses variétés Lin fibre et lin oléagineux : Bien choisir sa variété Conférence de presse du Culturales 2013 Hôtel Holiday Inn Paris Notre-Dame

11 Efficience des éléments minéraux et de l eau Globalement, les sols français sont fertiles et il convient de contrôler les niveaux des indicateurs des éléments qui les composent. L observation reste la base de l agronomie. Elle s enrichit d outils d aide à la décision qui valorisent les connaissances et permettent le pilotage de la fertilisation et de l irrigation. Pour favoriser les échanges avec les visiteurs, un profil cultural de 6 cultures alignées sera présenté : blé tendre d hiver, blé dur d hiver, orge de printemps, pois de printemps, lin de printemps et maïs. Ce support pédagogique illustrera plusieurs points : La qualité de l enracinement (densité et profondeur d exploration des racines) est un des premiers facteurs explicatifs de l accès à l eau et aux éléments minéraux, Les différentes espèces de grandes cultures présentent des caractéristiques d enracinement différentes, qui les rendent plus ou moins efficaces en termes d absorption, Pour l eau, c est surtout la profondeur qui détermine la quantité d eau disponible dans un sol, Pour les éléments minéraux, c est la qualité de l exploration racinaire, en profondeur mais aussi en densité, qui est primordiale en lien fort avec la mobilité relative des éléments dans la solution du sol, Tout facteur pénalisant l enracinement (dégradation de la structure, obstacle à l enracinement, parasitisme ) aura un impact sur la nutrition minérale et hydrique de la culture. Pour différentes raisons, économiques ou environnementales, l utilisation exclusive d engrais azotés minéraux ne sera plus la meilleure solution pour conduire une alimentation azotée des cultures optimale et rentable. L azote organique jouera un rôle essentiel dans l avenir. Les deux grandes sources d azote organique sont d une part les produits résiduaires provenant d élevages, d industries ou autres, et d autre part les légumineuses inclues dans la rotation. La diversité des produits organiques résiduaires est très grande et selon leur composition, leur origine et leur mode de traitement n auront pas les mêmes intérêts. Si leurs effets court terme sont faciles à évaluer économiquement car ils correspondent à des unités d azote, de phosphore ou de potasse, leurs effets long terme sont plus délicats à estimer. Certains outils permettent de prévoir les effets à court et moyen terme des produits organiques et proposent les modes d apports les plus efficaces. Demain, des outils plus précis intégreront ces connaissances directement dans les outils de pilotage de la fertilisation. Le dépouillement de nombreux essais de longue durée incluant des cultures intermédiaires dans la rotation ont permis d évaluer les effets notamment des légumineuses sur la fertilisation azotée. Ceux-ci sont d autant plus positifs sur la culture suivante que leur croissance est forte. Les couverts jouent aussi un rôle sur la fertilité à long terme. La luzerne est ainsi une culture incontournable dans les systèmes de production biologique sans élevage. Utiliser le plus efficacement possible l azote apporté par les légumineuses est un enjeu important. A l avenir, des outils permettront d intégrer le rôle de ces cultures dans le pilotage de la fertilisation azotée. Conférence de presse du Culturales 2013 Hôtel Holiday Inn Paris Notre-Dame

12 Chaque unité d azote apportée aux cultures doit être la plus efficace possible. Autrement dit, il faut rechercher les conditions et les outils qui permettent que la plus grande part possible de l azote apportée soit réellement absorbée par les plantes, et au bon moment. Ce sont tout d abord les conditions de croissance et les conditions climatiques au moment des apports qui régissent cette efficacité. Il s agit donc d apporter l azote au bon stade, mais aussi juste avant une période de pluies. Les connaissances de la physiologie des cultures et des caractéristiques météorologiques d une région permettent de prévoir les périodes les plus propices à de bonnes absorptions d azote, et permettrons bientôt grâce à des outils informatiques de les préciser pour chaque situation tout au cours de la campagne. A des stades plus tardifs, interroger directement la plante pour diagnostiquer son état de nutrition azotée permet d apporter la dose nécessaire au rendement en cours d élaboration ou à la teneur en protéines recherchée. De nombreux outils existent avec leurs avantages et leurs inconvénients. Farmstar réalise un diagnostic de l ensemble de la parcelle, sans erreur d échantillonnage et propose une répartition intra-parcellaire. Coupler les modèles de croissance et de développement des cultures avec ceux de fournitures du sol avec des outils de diagnostic permettra à l avenir d être plus précis et plus réactif, face un climat de plus en plus chaotique. Bien que les surfaces irrigables et irriguées soient stables depuis le milieu des années 90, et que la ressource en eau soit potentiellement importante, l utilisation de l eau est de plus en plus encadrée, avec la mise en place de la gestion collective. Ainsi, la notion d efficience de l eau consommée et la mise à jour de la réponse à l eau des différentes espèces candidates à l assolement devient crucial. Les espèces ne présentant pas toutes la même efficience, une mise à jour récente de la réponse à l eau des cultures sera présentée. Les biotechnologies devraient permettre à moyen terme l émergence de variétés plus tolérantes à la sécheresse. Le pilotage de l irrigation est basé sur la mesure ou l évaluation par la modélisation de l état hydrique du sol. Il peut s appuyer sur des méthodes utilisant des capteurs mesurant l état hydrique du sol. La méthode IRRINOV et ses nouveaux dispositifs de mesure et les méthodes de pilotage développées à partir des sondes capacitives seront présentées aux Culturales. Le pilotage peut également s appuyer sur le calcul de l état hydrique du sol (méthode Irré-LIS, bilan hydrique en ligne sur maïs et pomme de terre). Les différentes méthodes seront mises en perspectives et les outils de pilotage de demain seront évoqués. Nos experts apporteront des réponses pour le pilotage en conditions de ressources restreintes : comment situer le niveau de la contrainte par rapport aux besoins en eau fréquentiels, comment élaborer un calendrier prévisionnel d irrigation et l adapter en cours de campagne en fonction de l état de la culture et du volume encore disponible? Espace «Efficience de l eau et de l azote» 7 ateliers techniques : Un enracinement conditionnant l'accès à l'eau et aux éléments minéraux Efficience des intrants : phosphore et potasse Valoriser l'azote organique Efficience de l'azote : piloter et optimiser Colza : optimiser la fertilisation azotée Besoin des plantes en eau : des différences d'efficience Efficience de l'eau : piloter au plus près des besoins Conférence de presse du Culturales 2013 Hôtel Holiday Inn Paris Notre-Dame

13 Protection intégrée Le désherbage mobilise 45 parcelles des Culturales autour de messages forts : alterner les molécules et traiter à l automne. La résistance des adventices aux herbicides focalise en effet l essentiel des démonstrations. Face à la montée des résistances qui, outre leur impact environnemental, présentent un réel impact économique, le discours d ARVALIS, conforté par les inefficacités des traitements de sortie d hiver, est clair : l alternance pour éviter les résistances et les traitements à l automne, quitte à compléter ponctuellement en sortie d hiver. Le contrôle efficace des adventices assure des gains de rendement de l ordre de 7 à 10 q/ha par rapport à des traitements de sortie d hiver seuls. Résistances : alterner substance et modes d action pour les réduire Pour le désherbage, le thème majeur abordé sur les Culturales est donc la résistance des adventices aux herbicides. Le phénomène, déjà largement répandu pour les graminées (ray grass, vulpin), commence à se développer chez les dicotylédones (coquelicot, matricaire et, ponctuellement, stellaire). Les parcelles des Culturales montreront donc comment gérer, en programmes, les graminées résistantes. La priorité est donnée à l alternance des substances actives et des modes d action. Les principaux modes d action, aujourd hui touchés par la résistance chez les graminées sont les inhibiteurs de l ALS (communément appelés «sulfonylurées») et de l ACCase (nommés Fop, DIMes et Dens). «Nous mettons tout en œuvre pour gérer ces adventices résistantes par l utilisation de produits racinaires d automne, de la famille des Urées substituées, du flufénacet, du prosulfocarbe,» explique Ludovic Bonin, Ingénieur ARVALIS Adventices et méthodes de lutte. L alternance devient cruciale. En effet, les inhibiteurs de l ALS seront à moyen terme développés sur toutes les cultures (colza, tournesol, betterave), avec un risque très important de développement d adventices résistantes en cas de sur-utilisation de ce mode d action dans la rotation. Traitements d automne : multiplier ses chances de succès Il existe deux traitements possibles en sortie d hiver quand quatre de plus sont disponibles pour un traitement d automne. Outre l intérêt de parcelles propres en sortie d hiver, le choix d un traitement précoce apporte un plus économique. «Prenons un agriculteur dans une situation à risque c est à dire qui a toujours utilisé le même produit en sortie d hiver, souvent à une dose réduite. Il a probablement gagné 30 /ha/an sur 5 ans par rapport à un collègue qui a investi dans la prévention des résistances en alternant les modes d action et en traitant à l automne. Mais, en l espace de deux ans il va perdre bien plus car un agriculteur rencontrant des résistances devra investir au moins 100 pour s en sortir» chiffre Ludovic Bonin. «Investir à l automne n est pas toujours bien vu car deux années sur trois, il faut repasser en sortie d hiver mais ces 50 investis en prévention seront souvent retrouvés dans le rendement procuré par la levée de la concurrence des adventices». Ce gain de rendement sera illustré dans les parcelles par la densité des épis et sur des posters. Adjuvants : oui, non, peut-être? Les principaux adjuvants et associations d adjuvants efficaces sur ray grass (dont le sulfate d ammonium) auront été utilisés sur les parcelles. Le gain d efficacité rendu possible sera ainsi visible. Dureté de l eau : se poser d abord la question des résistances Les caractéristiques de la bouillie de pulvérisation ne doivent pas être accusées à tort. «Nous avons pu vérifier que la dureté de l eau n influence pas l efficacité du désherbage, à l aide de sulfonylurées anti-graminées, ce que nous montrerons aux Culturales. Toute dérive en sortie d hiver doit donc plutôt faire penser à l apparition de résistance et inciter aux changements de pratique» conclut Ludovic Bonin. Conférence de presse du Culturales 2013 Hôtel Holiday Inn Paris Notre-Dame

14 L espace protection intégrée «maladies» s organise physiquement autour de cinq grands axes qui relaient le même message : la protection intégrée doit se construire en valorisant la génétique par le choix de variétés peu sensibles aux maladies, en raisonnant l agronomie que ce soit par des densités de semis adaptées ou par une bonne gestion des résidus des précédents, et en optimisant les intrants notamment grâce aux OAD qui permettent de bien positionner les traitements. La lutte contre les maladies doit combiner les différents leviers, de l agronomie à la protection en passant par le choix des variétés. Cette complémentarité sera illustrée dans le dispositif des Culturales alternant parcelles, vitrines et démonstrations. Fusariose : des grilles pour préserver rendement et qualité «En plus de la perte de rendement allant jusqu à 20 q/ha, la fusariose de l épi dégrade la qualité sanitaire par la présence de mycotoxines. Nous allons illustrer concrètement les leviers à la disposition des agriculteurs, pour lutter contre la maladie et produire la qualité nécessaire aux marchés. Grâce aux parcelles d essais de blé dur, aux résidus apportés au sol et aux supports visuels présentés, les producteurs auront accès à une meilleure compréhension de la biologie de la fusariose et mesureront l importance du choix d une variété peu sensible à l accumulation de DON (déoxynivalénol), comme d une bonne gestion des résidus de culture des précédents les plus à risque pour réduire dès l implantation les attaques par les fusarioses des épis» détaille Claude Maumené, Ingénieur ARVALIS Maladies et méthodes de lutte. Parmi les mycotoxines, le DON produit par Fusarium graminearum, ne doit pas être présent à plus de 1750 µg/kg dans les lots de blé dur (1250 µg/kg pour le blé tendre) destinés à l alimentation humaine. Les grilles d évaluation du risque d accumulation de DON, construites par ARVALIS et récemment actualisées seront présentées aux Culturales. Elles permettent d accompagner la décision de traiter et de sécuriser celle de ne pas traiter. Cette décision tient compte désormais du climat durant la période épiaison-floraison, les attaques étant favorisées par un climat humide ou pluvieux durant cette phase. En cas de traitement, celui-ci doit être positionné au début de l apparition des premières étamines. Mais le choix du produit est également important. L utilisation de fongicides efficaces contre Microdochium spp abaisse par exemple le taux de moucheture des blés durs, un effet très appréciable pour les collecteurs, puisque leurs ventes à l export en dépendent. La génétique limite la pression des maladies en blé tendre «Prendre moins de risque tout en économisant jusqu à 40 /ha de fongicides, c est tout à fait possible en choisissant une variété de blé tendre peu sensible aux maladies» souligne Claude Maumené. Contre certaines maladies comme le piétin verse ou la rouille jaune, semer une variété résistante peut même être plus efficace et moins coûteux que la lutte fongicide. Grâce au progrès génétique, les nouvelles variétés inscrites sont de moins en moins sensibles. Même si les résistances variétales ne sont pas toujours totales, ni durables, l enjeu est considérable. En moyenne, une variété sensible semée en région Ile-de-France, perd 10 q/ha de plus qu une variété peu sensible (comme Rubisko par exemple) en absence de traitement. Une variété résistante sera par conséquent, plus sûre, plus facile à conduire et plus économe en intrants, sans pour autant produire moins. Les parcelles des Culturales illustreront ces résistances génétiques des variétés au piétin verse, aux rouilles brune et jaune, à la septoriose, et la manière de bien valoriser ce progrès au niveau de l exploitation agricole. Les pratiques agronomiques comme la date et la densité de semis, la rotation, le travail du sol, la fertilisation influencent également le développement et la nuisibilité des maladies. Elles seront également illustrées aux Culturales. Là encore, le message est simple : il faut surtout éviter de cumuler les pratiques favorables aux maladies (variété sensible, semis très précoces, très denses, excès de fertilisation) pour réduire le risque, gagner en souplesse d intervention et, parfois, réduire la dépense en fongicides. Conférence de presse du Culturales 2013 Hôtel Holiday Inn Paris Notre-Dame

15 Septoriose : des OAD pour traiter moins «Mieux positionner le premier traitement contre la septoriose grâce à un Outil d Aide à la Décision (OAD) efficace peut faire gagner jusqu à 5 q/ha. Il est possible de traiter une fois de moins sans perte de rendement en s adaptant à la pression de l année et à la parcelle» indique Claude Maumené. Aux Culturales, l impact de traitements réalisés à une semaine d intervalle sera illustré sur des micro-parcelles de démonstration. Les OAD, en prévoyant l évolution des maladies grâce à des modèles agro-climatiques, combinés aux données parcellaires (variété, date de semis, ) et aux prévisions météorologiques, permettent de raisonner la date d intervention. Septo-LIS par exemple, indique, quelques semaines à l avance, la date conseillée pour le 1 er traitement et optimise son positionnement. L efficacité est alors maximale. Une année à faible potentiel de maladie, Septo-LIS retardera la date de première intervention au point de permettre la suppression d un passage sans risque de perte de rendement. Il contribue ainsi à une meilleure valorisation des fongicides. Mais la septoriose peut s exprimer aux côtés d autres maladies. ARVALIS a donc développé sur le blé tendre le «Baromètre Maladies», qui propose pour chacune d elles un indicateur de risque actualisé en temps réel. A découvrir aux Culturales! Innovations fongicides : garder des solutions durablement efficaces Les Culturales proposent une vitrine des innovations fongicides, les derniers nés, les SDHI, y seront bien sûr présents. «Pour lutter contre la septoriose, les nouveaux produits à base de SDHI apportent, sans surcoût, un gain d efficacité de + 10 % et un gain de rendement de + 4 q/ha» chiffre Claude Maumené. Mieux vaut donc en faire bon usage pour éviter l apparition de résistances. L introduction d une nouvelle famille chimique permet de diversifier les modes d action et, donc, globalement, de réduire le risque de développement de résistance. Mais attention à ne pas y recourir plus que nécessaire. Pour conserver le plus longtemps possible leur efficacité, et d une manière plus générale, celle des solutions aujourd hui disponibles, le message sera répété pendant la manifestation : il faut se limiter à une application par saison de chaque mode d action, privilégier les associations de modes d action et éviter tout traitement injustifié du point de vue de la période d intervention ou de la rentabilité. Orge : plus de 50% des micro-parcelles des CULTURALES consacrées aux traitements de semence «57% des surfaces françaises en orge reçoivent aujourd hui un SDHI. Recourir deux fois par saison à cette famille de traitement n est apparu jusqu ici, ni utile, ni raisonnable, eu égard aux risques d apparition de résistance. Notre conseil : un seul SDHI en second traitement, à une dose adaptée» martèle Claude Maumené. A court terme, un représentant de cette nouvelle famille, le fluxapyroxad, sera proposé en traitement de semence pour lutter contre les maladies foliaires, et remplacer un traitement foliaire. La promesse est à la fois très innovante et très ambitieuse. Elle s est jusqu ici confirmée dans de nombreux essais. Attention cependant à ne pas sur-utiliser cette nouvelle famille. Entre traitement de semences et traitement foliaire, il faudra sans doute choisir. En parallèle, les visiteurs des Culturales pourront visualiser l intérêt de choisir une variété d orge résistante aux maladies comme Etincel. Là aussi le progrès génétique est à la portée de tous. Traitements de semences fongicides conventionnels ou biologiques Les traitements de semences fongicides apparaissent à plusieurs endroits sur le site des Culturales. Huit parcelles seront spécifiquement consacrées aux pathogènes portés par la semence ou présents dans le sol, comme Tilletia caries, responsable de la carie commune, maladie fortement préjudiciable mais parfois oubliée, ou Fusarium et Microdochuim spp. responsables de fontes des semis. Ces parcelles présenteront différents traitements fongicides actuellement disponibles sur blé, en agriculture conventionnelle ou en Agriculture Biologique. Conférence de presse du Culturales 2013 Hôtel Holiday Inn Paris Notre-Dame

16 Les Culturales illustrent la diversité des outils à la disposition des producteurs pour lutter contre les ravageurs des différentes cultures. Mais rien ne sert de traiter si la décision ne s appuie pas sur une bonne analyse des risques tenant compte d une éventuelle sensibilité variétale et sur une surveillance des ravageurs voire, dans certains cas, de la faune auxiliaire. Ravageurs d automne Lutter contre les pucerons vecteurs de virose sur l orge d hiver : «Nous illustrons aux Culturales une des voies possibles du futur en comparant la sensibilité de quatre variétés d orge d hiver à la jaunisse nanisante de l orge (JNO)» explique Jean-Baptiste Thibord, Ingénieur ARVALIS Ravageurs et méthodes de lutte. Il existe quelques variétés référencées pour leur tolérance à cette virose, mais elles sont rarement privilégiées au regard d autres critères, notamment les critères de rendement ou de qualité. Ce caractère pourrait cependant prendre de l importance dans l évolution variétale de demain. Aujourd hui, la surveillance constitue un point clé ; elle concerne à la fois l arrivée de pucerons sur la parcelle, leur développement mais aussi leur durée de présence. Ces différents éléments guident la conduite de la lutte insecticide en végétation. Autre stratégie, la lutte par le traitement insecticide des semences, largement développée dans les situations à risques, sera également présente aux Culturales. Intégrer la lutte contre les pucerons et contre les cicadelles sur le blé tendre d hiver : «Outre les pucerons vecteurs de JNO, nous proposons aux producteurs de s intéresser de plus près aux cicadelles vectrices de la maladie des pieds chétifs. Elles peuvent également être à l origine de graves préjudices, notamment en régions Centre et Ile-de-France» poursuit Jean-Baptiste Thibord. A côté des pièges permettant un suivi de l activité des cicadelles (présents à titre d illustration car les cicadelles volent à l automne), des micro-parcelles illustreront les choix stratégiques possibles : la protection insecticide appliquée sur semences, ou l application d un insecticide en végétation en liaison avec la surveillance des parcelles et l actualité de l année! Ravageurs de printemps Des variétés résistantes aux cécidomyies orange : Parmi les principaux ravageurs du secteur où se tiennent les Culturales, les cécidomyies orange sont à prendre en considération, elles sont généralement contrées par des produits appliqués en végétation. La décision est prise grâce à une surveillance de leurs vols. Cinq parcelles sont spécifiquement dédiées aux traitements contre ces ravageurs : un témoin, trois traitements d une application, un programme de deux applications. «Nous disposons également depuis trois ans de variétés résistantes et nous les présenterons aux côtés de ces parcelles traitées. En espérant que le catalogue s allongera dans les prochaines années». Comparaison de stratégies dans la lutte contre les pucerons des épis : Il n existe pas actuellement de variétés résistantes aux pucerons des épis. Différentes stratégies de protection insecticide seront comparées pendant la manifestation. Celles-ci seront élaborées en tenant compte, d une part, de l évolution des pullulations de pucerons sur épis et, d autre part, de la présence de faune auxiliaire pouvant contribuer à la régulation du bio-agresseur. Les Culturales seront également l occasion de faire un point sur les méthodes de lutte contre les campagnols. Conférence de presse du Culturales 2013 Hôtel Holiday Inn Paris Notre-Dame

17 Bulletin de Santé du Végétal : plus d un million d observations Les Bulletins de Santé du Végétal (BSV) constituent un des leviers pour essayer de réduire l emploi des produits phytosanitaires. Leur fonctionnement et l utilisation des données seront présentés de façon pédagogique sous une tente spécifique au milieu de l espace protection intégrée. «Nous voulons donner aux agriculteurs toutes les clés pour utiliser au mieux les BSV dans l analyse de leurs risques et dans leur prise de décision» résume Danièle Simonneau, Ingénieur ARVALIS Service protection des plantes. «Le dispositif est en effet assez récent car il s est généralisé après l arrêt des bulletins d avertissements agricoles en 2008, dont les réseaux de surveillance et les bulletins ont été repris par les professionnels : chambres d agriculture, instituts, coopératives, négoces, FREDONs et agriculteurs». La tente «BSV : observer pour décider» est donc conçue autour des BSV d Ile-de-France, de la région Centre et de la Normandie (pour le lin). A la réception d un BSV annonçant la montée d un risque, le producteur est en effet invité à aller sur ses parcelles se livrer à ses propres observations pour affuter sa prise de décision. La tente donne les clés de la lecture des éléments présentés, comme les graphes ou les OAD qui servent aux alertes, ainsi que les outils pour compléter ses propres observations. Seront ainsi présentés des plantes des différentes espèces cultivées dans la zone afin de montrer concrètement ce qu il faut observer et rappeler quelques règles de l observation. «Ainsi, pour le blé, lorsque l on compte les feuilles il faut partir du haut alors qu en maïs et en pois, il faut les compter à partir du bas» illustre Danièle Simonneau. Les visiteurs pourront aussi découvrir les outils utilisés par les 2500 observateurs mobilisés par les BSV des grandes cultures. Les ravageurs seront physiquement présents dans les pièges relevés sur les parcelles des Culturales pour aider à leur identification, que ce soit des cécidomyies ou des taupins adultes, des pyrales ou des tordeuses. «En effet, certains pièges ne sont pas sélectifs et il n est pas question de tout globaliser». Depuis la mise en œuvre du portail Vigicultures en 2008, les bases de données des Instituts grandes cultures ont collecté près de observations toutes grandes cultures confondues sur les régions où l'outil est utilisé. Carte 1 : Carte des régions françaises utilisant Vigicultures En vert : Les observateurs saisissent sur Vigicultures, les ingénieurs des instituts réalisent les analyses de risque et rédigent les BSV ou participent à la relecture des BSV. En jaune : Les ingénieurs des instituts sont associés à la rédaction du BSV. 22 ateliers techniques : Espace «Protection intégrée» Bulletin de santé du végétal : observer pour décider Adventices : Blé tendre : la lutte démarre à l'automne Adventices : Blé tendre : optimiser les interventions sortie d'hiver Adventices : Blé tendre : prévention des résistances en dicotylédones Adventices : Colza/Tournesol : vers de nouvelles stratégies de désherbage Adventices : Maïs : les innovations en programme Adventices : Betterave : réussir sa lutte Maladies : Blé dur : fusariose et qualité, optimiser la lutte Maladies : Blé tendre : prophylaxie et lutte variétale Maladies : Blé tendre : optimiser la lutte contre la septoriose avec les OAD Maladies : Blé tendre : innovations, SDHI et durabilité des fongicides Maladies : Blé tendre : des semences à protéger Maladies : Orge d hiver : innovations, SDHI mode d'emploi Maladies : Lin fibre : les innovations Ravageurs : Blé tendre : optimiser la lutte en végétation Ravageurs : Orge d hiver : lutter contre les vecteurs de viroses Ravageurs : Maïs : l indispensable protection au semis Ravageurs : lutter contre les campagnols Ravageurs : Colza, Tournesol : Favoriser les pratiques respectueuses des abeilles Maladies, ravageurs : Colza, Tournesol : diagnostic et méthode de lutte Adventices, maladies, ravageurs : Protéagineux : les innovations Adventices, maladies, ravageurs : Lin oléagineux : Une conduite optimisée : un gage de réussite Conférence de presse du Culturales 2013 Hôtel Holiday Inn Paris Notre-Dame

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