Symposium Exploration de facteurs intrapersonnels et interpersonnels de la régulation émotionnelle. Organisateur Serge Lecours Université de Montréal

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1 Symposium Exploration de facteurs intrapersonnels et interpersonnels de la régulation émotionnelle Organisateur Serge Lecours Université de Montréal Les émotions nous animent, pour le meilleur et pour le pire. Notre expérience des émotions est toujours modulée par certains mécanismes de régulation. La régulation émotionnelle comprend les processus par lesquels les individus influencent quelles émotions ils ont, quand ils les ont et comment ils vivent et expriment ces émotions. Ces processus peuvent être automatiques ou contrôlés, conscients ou inconscients. Ces mécanismes peuvent également être intrapersonnels (l individu gérant ses propres émotions seul) ou interpersonnels (un individu influençant l expérience émotionnelle d un autre individu). Il est de plus en plus reconnu qu une forme de difficulté à réguler les émotions est au centre de bon nombre de problématiques cliniques. Les cinq présentations de ce symposium proposent d éclairer certains aspects des mécanismes impliqués dans la dérégulation émotionnelle, incluant certains mécanismes interpersonnels dont l étude empirique est en émergence. Ensemble, elles couvrent un large spectre de perspectives de recherche de par la diversité des méthodes utilisées, des problématiques cliniques étudiées et des formes de régulation émotionnelle examinées. Ainsi, la première présentation (R. Chouinard) traite de l impact de l attitude face à la tristesse sur l alexithymie auprès d un échantillon d étudiants universitaires. La seconde (S. Larochelle) se penche sur le niveau de développement de la structure représentationnelle et le niveau d adaptation psychologique d adultes présentant des problèmes de consommation d alcool et de drogues. La présentation suivante (V. Beauregard) fait le point sur la relation entre l attachement insécurisant, le type d affectivité (positive ou négative) et la somatisation chez des personnes souffrant de problèmes de somatisation. La quatrième présentation (D. Boinon) vise à comprendre dans quelle mesure le partage social de l expérience de la maladie et le soutien perçu après la chirurgie mammaire expliquent l ajustement psychologique à la fin du traitement de femmes souffrant d un cancer du sein. Enfin, la dernière présentation (O. Laverdière) explore l influence de variables dispositionnelles du thérapeute (attachement, empathie) et du patient (attachement) sur le contre-transfert et ce, au-delà de l influence du transfert du patient. Ce symposium propose donc un survol de stratégies de recherche de pointe sur certaines manifestations de dérégulation émotionnelle rencontrées en clinique.

2 L alexithymie en lien avec les attitudes face à la tristesse Rachel Chouinar et Serge Lecours Université de Montréal Frédérick L. Philippe Université du Québec à Montréal L alexithymie renvoie à une incapacité à mettre des mots sur les émotions vécues. L alexithymie est conçue comme un trait de personnalité dont l intensité peut être située sur un continuum dans la population générale. Les mécanismes sous-jacents à l alexithymie sont méconnus. Pourtant, l alexithymie est associée à plusieurs conditions cliniques importantes : dépression, troubles somatiques, difficultés relationnelles, etc. L attitude face à l émotion de tristesse a été ici proposée comme variable pouvant permettre de mieux comprendre l alexithymie. En effet, il est probable que les individus qui vivent ce phénomène entretiennent des attitudes négatives vis-à-vis des émotions et seraient alors portés à en éviter l expérience. Plus spécifiquement, la tristesse a été visée puisqu il s agit d une émotion associée à la souffrance psychologique et que la gestion qu en font les individus peut avoir des impacts importants sur la pathologie. Une étude exploratoire a ainsi été menée auprès de 112 participants âgés entre 18 et 40 ans afin d évaluer les diverses relations entre ces variables. Ces participants sont tous des étudiants universitaires et 87,5% d entre eux sont de sexe féminin. Le Toronto Alexithymia Scale à 20 items (TAS-20) mesurant l alexithymie de même que le Questionnaire sur l Attitude Face à l Émotion de Tristesse (QAFET) mesurant 9 attitudes possibles face à la tristesse ont été utilisés. Les résultats montrent que l alexithymie est corrélée positivement avec les attitudes négatives générales vis-à-vis de la tristesse (r=.55, p=.000), de même qu avec la plupart des attitudes spécifiques mesurées par le QAFET. Par ailleurs, une analyse de régression a permis d identifier certaines attitudes comme ayant une contribution unique plus forte dans la prédiction de l alexithymie, notamment le manque d intérêt pour la tristesse et l impression que celle-ci équivaut à se plaindre.

3 Relations entre le niveau de développement de la structure représentationnelle et le niveau d adaptation psychologique d adultes présentant des problèmes de consommation d alcool et de drogues : une étude préliminaire Sébastien Larochelle Université du Québec en Outaouais Olivier Laverdière Université de Sherbrooke Éric Beaulac, Maude Lefebvre, Karine Picard & Sébastien Lessard Université du Québec en Outaouais L objectif de la présente étude est d étudier les relations qui existent entre le niveau de développement de la structure représentationnelle et le niveau d adaptation psychologique d adultes présentant des problèmes de consommation d alcool et de drogues. Plus précisément, le niveau de développement de la structure représentationnelle est conceptualisé en termes d intégration de l identité (intégration des représentations de soi et des autres; Kernberg & Caligor, 2005) et du niveau relationnel selon le modèle de Blatt (2002, 2004). Cent vingt et un participants ont été recrutés au centre de réadaptation pour les dépendances Jellinek de Gatineau. L intégration de l identité a été mesurée à l aide du Borderline Personality Inventory (BPI; Leichsenring, 1999), alors que le niveau relationnel l a été avec le Questionnaire des Expériences Dépressives (QED; Blatt, D Afflitti, & Quinlan, 1976). L adaptation psychologique a été examiné à travers les concepts de détresse psychologique mesuré par l Index des Symptômes Psychiatriques (ISP; Ilfeld, 1978), d affects négatifs mesuré par l Adult Temperament Questionnaire (ATQ; Evans & Rothbart, 2007) et d impulsivité mesuré par le Barratt Impulsivity Scale (BIS-11; Patton, Stanford & Barratt, 1995). Les résultats révèlent des corrélations modérées entre, d une part, le niveau de développement de la structure représentationnelle et, d autre part, les différents indices d adaptation psychologique. Des analyses de régressions multiples révèlent quant à elles des effets de médiation du niveau relationnel dans la relation entre l intégration de l identité et l adaptation psychologique. Les implications théoriques et cliniques des résultats sont discutées.

4 Modèle de la somatisation intégrant les rôles de l attachement, la régulation émotionnelle, le type d affectivité, et la mentalisation. Vickie Beauregard et Jean Descôteaux Université de Sherbrooke La somatisation a une prévalence élevée dans la population. Certains facteurs psychologiques sont mis en cause dans cette problématique. Parmi ceux-ci, l affectivité négative et des déficits aux plans de la régulation émotionnelle et de la mentalisation des états affectifs sont identifiés. L attachement insécurisant (c.-à-d. anxieux ou évitant) est reconnu comme étant impliqué dans de tels déficits et dans la tendance à somatiser. Or, les mécanismes affectifs impliqués dans la somatisation n ont été explorés que partiellement. Nous proposons un modèle qui distingue deux profils de somatisation en fonction des dimensions d attachement et du style de régulation émotionnelle typiquement associé à chacune de ces dimensions : 1) profil attachement anxieux régulation émotionnelle «expansive», et 2) profil attachement évitant régulation émotionnelle «défensive». L affectivité négative et les déficits d affectivité positive (anhédonie) et de mentalisation sont aussi intégrés au modèle. Des questionnaires ont été administrés à 237 personnes présentant des symptômes de somatisation. Dans l ensemble, les résultats des corrélations et des modélisations par équations structurelles montrent que les deux profils proposés contribuent à la somatisation. L action du profil «anxieuxexpansif» sur la somatisation s exerce via l affectivité négative, sans doute affiliée à des mécanismes anxieux. L attachement évitant prédit la régulation émotionnelle «défensive» et il accroit la somatisation par le mécanisme de l anhédonie, possiblement associée à des mécanismes dépressifs. Quant à la mentalisation, des difficultés dans la capacité à envisager ses propres états mentaux augmentent une partie de la somatisation, en accord avec les hypothèses traditionnelles de la médecine psychosomatique. La somatisation serait d autre part accentuée par la sensibilité aux états mentaux de l autre, comme si les affects négatifs de l autre avaient directement tendance à faire réagir le corps.

5 De l auto à l hétéro-régulation émotionnelle de l expérience du cancer du sein Diane Boinon Institut de cancérologie Gustave Roussy, Villejuif, France Serge Sultan Université de Montréal Objectif : La recherche s intéresse aux effets du partage et du soutien social sur l ajustement psychologique des femmes atteintes d un cancer du sein. Cette étude vise à comprendre dans quelle mesure le partage social de l expérience de la maladie et le soutien perçu après la chirurgie mammaire expliquent l ajustement psychologique à la fin des traitements. Le rôle médiateur des représentations liées à la maladie et le rôle modérateur de l alexithymie sur ces liens sont aussi explorés. Méthodes : Après la chirurgie (T1) et à la fin des traitements adjuvants (T2), 102 patientes ont complété une série d auto-questionnaires évaluant l ajustement psychologique (STAI, BDI-SF, PANAS, IES), le partage social de l expérience de la maladie (PSM), le soutien perçu (QueSSSC), les représentations liées au cancer (IPQ-R) et l alexithymie (TAS-20). Résultats : Seul le soutien matériel et distractif à T1 explique une diminution des symptômes dépressifs à T2. Cependant, la perception d attitudes négatives dans l entourage et l évitement du partage social à T1 majorent les pensées intrusives liées au cancer à T2. L association à T1 des attitudes négatives de l entourage à la représentation d une maladie récurrente explique à T2 une augmentation des pensées intrusives. Enfin, le soutien informatif et l habitude de se confier au même proche n expliquent une diminution des affects dépressifs à T2 que chez les femmes sans difficulté à décrire leurs émotions. Conclusion : Cette recherche souligne l impact délétère tant de la présence d attitudes négatives dans l entourage que de l évitement du partage social au sujet de la maladie sur le traitement cognitif de l expérience du cancer. En revanche, l existence d un soutien matériel et distractif favorise la diminution des affects dépressifs à long terme. A partir de ces résultats des recommandations cliniques pour la prise en charge des patientes comme pour celle des proches sont proposées.

6 Le contre-transfert : Impact des dispositions relationnelles Olivier Laverdière et Jean Descôteaux. Université de Sherbrooke Le contre-transfert (CT) est un phénomène complexe qui peut être considéré comme un obstacle au bon déroulement de la thérapie ou comme une source d information pour le clinicien quant à la dynamique relationnelle de son patient (Lecours, Bouchard, & Normandin, 1995; Dubé, & Normandin, 2007). Les études antérieures suggèrent qu il est influencé autant par les dispositions relationnelles du patient (p. ex., l attachement et la psychopathologie), que par les dispositions relationnelles du thérapeute lui-même (p. ex., l attachement et l empathie). Toutefois, peu d études ont porté sur l évaluation de l'effet conjoint des dispositions relationnelles à la fois des patients et des thérapeutes sur l expérience du CT. Ainsi, l objectif principal de l étude est de vérifier l influence de variables dispositionnelles du thérapeute (attachement, empathie) et du patient (attachement) sur le CT et ce, au-delà de l influence du transfert du patient. Des psychologues et des étudiants gradués ont été invités à répondre à différents questionnaires en ligne. Les participants ont dû se remémorer un patient parmi les plus récents, qui est ou a été suivi depuis au moins six rencontres et qui provoque chez eux des affects intenses afin de pouvoir compléter les questionnaires se rapportant aux variables patients. Trois types de CT ont été identifiés (distal, proximal et sexualisé) et tous sont liés au transfert des patients. Au-delà de la contribution du transfert, le CT distal est associé à un attachement insécurisé chez les thérapeutes. Le CT proximal est quant à lui associé à des degrés élevés d empathie. Enfin, le CT sexualisé est expliqué par un attachement sécurisé de la part du thérapeute et par la pathologie du narcissisme des patients. La discussion aborde d abord l impact des enjeux transférentiels sur l expérience affective des thérapeutes en fonction des dispositions relationnelles, puis celui des enjeux associés à un surinvestissement empathique.

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