Diagnostic territorial

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1 Diagnostic territorial Version Janvier 2013 Communauté d agglomération Europ Essonne 1

2 Partie1 : Etat des lieux... 3 Volet 1 : Le Territoire Une recomposition intercommunale en cours Dynamiques territoriales Un territoire partagé entre tissu urbain dense et espaces ouverts Une irrigation du territoire conditionnée par le développement des transports collectifs Un accès inégal au Haut Débit sur le territoire Présence de quartiers fragiles Volet 6 : Les services à la Personne Les services publics dédiés aux publics prioritaires Une offre sportive à destination d un large public Un contexte local favorable au dynamisme culturel Partie2 : Définition des enjeux Partie3 : Définition du programme d action. 79 Volet 2 : Cadre de vie Des paysages urbains gardant un caractère naturel et agricole Un territoire au patrimoine riche et varié, très impacté par les voies routières La question de l eau Un territoire soumis aux risques naturels Gestion des déchets Un territoire soumis au bruit Un panorama énergétique différent de celui du département Politique de développement durable Volet 3 : La population Un territoire densément peuplé et en croissance démographique Répartition par âge : une dynamique démographique qui touche toutes les tranches d'âge Des ménages de petite taille au niveau de vie supérieur à celui du département Volet 4 : L habitat et le logement Un parc de logements varié et souvent ancien Le parc social : Politique d action sur le parc privé de logements Accueil des gens du voyage : une offre trop limitée Volet 5 : L emploi, l éducation et l insertion Emploi et activité économique Education et formation L insertion

3 Partie1 : Etat des lieux 3

4 Volet 1 : Le Territoire 1. Une recomposition intercommunale en cours La communauté d agglomération d Europ Essonne (CAEE), qui a été instaurée en 2007, était constituée de 10 communes du Nord de l Essonne. En plus de ses compétences obligatoires (aménagement de l espace, développement économique, équilibre social de l habitat, politique de la Ville), la CAEE exerçait les compétences optionnelles suivantes : Eau potable Equipements culturels et sportifs Actions sociales La CAEE exerçait également les compétences facultatives suivantes : Protection et mise en valeur de l environnement Transports Développement du réseau haut débit Les travaux de la Commission Départementale de Coopération Intercommunale (CDCI) ont conduit à la création d un nouvel EPCI devant redéfinir ses compétences optionnelles et facultatives ainsi que ses intérêts communautaires. 4

5 Le territoire d étude du présent diagnostic comprend donc les 14 communes suivantes : 9 des 10 communes de l ancienne communauté d agglomération Europ Essonne : Ballainvilliers, Champlan, Chilly-Mazarin, Epinaysur-Orge, La-Ville-du-Bois, Longjumeau, Massy, Saulx-les- Chartreux et Villebon-sur-Yvette. Morangis étant rattachée à la CALPE CDCI. Et les 5 communes suivantes : o o o o o Montlhéry Nozay Villejust Linas Marcoussis La population totale de ce territoire représente habitants, soit 12% de la population essonnienne. La commune la plus peuplée de l intercommunalité est Massy avec habitants. Avertissement : dans l ensemble de ce document, le terme «territoire d étude» devra se comprendre comme se rapportant aux 14 communes citées ci-dessus. De la même façon et sauf mentions particulières, les chiffres annoncés concernent ce territoire représentant 14 communes. 5

6 2. Dynamiques territoriales Le territoire d étude est situé dans la partie nord du Département de l Essonne dans la continuité de l aire urbaine parisienne. Une partie de l agglomération (Massy, Chilly-Mazarin, Champlan) est incluse dans le périmètre du pôle d Orly et de ses instances de gouvernance. Ces trois communes font partie du Pacte pour le développement du territoire d Orly Paris, politique initiée par la Région et soutenue par le Département de l Essonne et du Val de Marne (mis en œuvre d un second Pacte sur 3 ans ). Le territoire fait partie du périmètre de l Etablissement Public Paris Saclay et le site de la Bonde est par ailleurs identifié pour être intégré au Contrat de Développement Territorial (CDT) du Plateau de Saclay dans le cadre du Projet du Grand Paris. Le territoire fait également partie du Syndicat Intercommunal d Etude et de Programmation du Nord Centre Essonne (SIEP NCE). Une étude réalisée en 2008 a permis de définir une stratégie d aménagement et de développement durable du territoire d étude dans le cadre des enjeux stratégiques du Grand Paris. 6

7 Un territoire au cœur de dynamiques nationales et métropolitaines, trait d union entre grands territoires et pôles de développement Le territoire d étude constitue une centralité forte à l interface du Plateau de Saclay et d Orly et assure le lien avec Paris (RER B et C). Le territoire d étude se trouve ainsi à la croisée des chemins de plusieurs projets structurants : Sur la ligne verte du métro Grand Paris express (gares de Massy Opéra et Massy TGV) Un axe de développement majeur structurant la dynamique de l innovation, entre Orly et Saint-Quentin-en-Yvelines, avec le projet de site propre Orly-Massy-Saint-Quentin-en-Yvelines La liaison Massy Les Ulis qui vise à relier le pôle multimodal de Massy au centre de ville des Ulis en desservant le parc d activité de Courtaboeuf et intègre le réaménagement du ring des Ulis. Le tram train Massy Evry au service de la connexion entre le cluster de Saclay et sa base arrière des biotechnologies et de la desserte des pôles d emplois locaux majeurs en recherche et développement (Sanofi-Avantis à Chilly-Mazarin). Le SPTC Massy / Boissy-sous-Saint-Yon accompagné de la requalification de la RN20 qui vise l intensification des territoires et leur restructuration. Le territoire d étude s inscrit dans la dynamique du Cône sud-francilien de l'innovation, qui rassemble la plus grande partie des établissements d enseignement supérieur et de recherche de l Ile-de-France depuis Paris Rive Gauche jusqu à Evry et au Plateau de Saclay. Cette synergie entre acteurs publics et privés s'est notamment institutionnalisée à travers la "Conférence du Cône sud-francilien de l'innovation" mise en place en Dans ce territoire qui représente un véritable pilier du développement de la recherche scientifique et de l'économie de la connaissance, le territoire d étude constitue un potentiel de connectivité majeur et un moteur de développement. 7

8 Le territoire est ciblé par plusieurs démarches d intérêt Régional et National qui nécessitent une articulation pertinente. L intercommunalité s est engagée au côté de la Région et des trois intercommunalités voisines, dans la démarche du Grand Projet 3 (GP3) du contrat de projets «Renforcer l attractivité en Ile-de-France». Sa mise en œuvre vise à soutenir financièrement les territoires franciliens qui s engagent dans un projet d aménagement de territoire. L importance du financement est déterminée en fonction de l effort de construction de logements. Le territoire d Intérêt National et Régional (GP3) de Massy, Palaiseau, Saclay, Versailles et Saint-Quentin-en-Yvelines» est constitué de 4 agglomérations (CAEE CDCI et Communauté d Agglomération du Plateau de Saclay, CAPS CDCI pour l Essonne, et les Communautés d Agglomération de Versailles Grand Parc (CAVGP) et de Saint-Quentinen-Yvelines (CASQY) pour les Yvelines) sur deux départements comprenant 38 communes ( hectares et habitants). La Région s engage à soutenir le programme d actions prévisionnel sur le territoire des quatre intercommunalités avec une dotation maximum de Dans le cadre du SDRIF, la Région indique également des objectifs en terme d emplois. Il s agit de emplois à créer par an à l échelle de la Région, dont 14% affectés à l Essonne, soit 3970 emplois à créer par an. La création de l Opération d Intérêt National sur un périmètre de 49 communes incluant le territoire d étude est venue confirmer l intérêt de l Etat pour ce vaste territoire (CAEE CDCI et CAPS CDCI) en devenir. L Etablissement Public Paris Saclay (EPPS), créé dans le cadre de la loi du Grand Paris du 3 juin 2010, a fondé le socle commun d un projet de territoire, appelé Schéma de Développement Territorial. En parallèle de la création de l EPPS, les quatre agglomérations ont pris l initiative de créer une Agence d urbanisme afin de disposer d un outil qui leur serait propre et auquel pourraient être confiées les études thématiques en matière d aménagement sur le grand territoire. Cependant, cette dernière est au stade embryonnaire. Un territoire différencié constitué par une polarité urbaine forte au nord et des villes résidentielles au sud Le territoire d étude a comme particularité de réunir des caractères territoriaux très différents. Il est maillé par de grandes entités paysagères remarquables : vallée de l Yvette, Forêt départementale du Rocher de Saulx, plaines agricoles de Saulx-les-Chartreux, Ballainvilliers et Marcoussis, vallée de l orge en limite est et vallée de la Bièvre en limite nord. L agglomération est ainsi traversée par la Ceinture verte d Ile-de- France, inscrite au SDRIF. Le territoire est marqué au nord de la vallée de l Yvette, dans l axe économique Massy-Orly, par des zones économiques importantes qui occupent largement le territoire. La RN20 traverse le territoire du nord au sud et a vocation à le structurer et le fédérer. Dans la partie nord, à la convergence des axes structurants de la RN20 et de l A10, se trouve la polarité urbaine du territoire, constituée de Massy, Chilly-Mazarin et Longjumeau. Ces villes sont les plus grandes, les plus peuplées et les mieux desservies du territoire. Les communes du sud du territoire quant à elles, s organisent autour de l axe RN20 et des plaines agricoles et paysagères. Elles sont de plus petite taille et ont un profil plus résidentiel. Elles bénéficient d une dynamique de développement récente. Un projet de développement économique comme levier de la dynamique territoriale Le territoire d étude a identifié le développement économique comme prioritaire dans son projet de territoire et s est rapidement engagé dans la revalorisation de ses parcs d activités (Champlan, Chilly-Mazarin et Longjumeau). Ce projet s inscrit dans un cadre plus large de développement des pôles économiques situés sur les axes Massy-Orly, Massy-les Ulis-Courtaboeuf, et le long du Tram Train Massy Evry. Le vaste projet urbain de Massy-Atlantis en phase d aboutissement, a permis la mutation de plus de 100 hectares de la zone d activité des champs ronds en lien direct avec le pôle gare de Massy (RER B, C et TGV et les futurs SPTC). Le projet de développement du Cluster Paris Saclay entend également intégrer les zones d activité de Courtaboeuf aux Ulis et de la Bonde à Massy. Il s agit de permettre une offre territoriale complète et coordonnée à l échelle du grand territoire afin de couvrir l ensemble des 8

9 besoins des entreprises. Les deux sites stratégiques du projet de Paris Saclay (Sud Plateau et Satory Saint-Quentin-en-Yvelines) seront accompagnés par cinq pôles majeurs qui regrouperont l offre économique : Courtaboeuf et Massy en Essonne. Avec notamment les parcs d activités de Massy Atlantis ( emplois à proximité immédiate de la gare TGV), de la Vigne-aux-loups et de Morangis (7500 emplois) auquel il faut ajouter le secteur en développement de la Bonde (130 hectares). Sans compter le site attractif d Alcatel à Nozay (3500 emplois à terme). Ce projet de développement économique est présent dans le SDRIF qui cible des secteurs d urbanisation «préférentielle» (Ecopôle de Marcoussis par exemple) et des secteurs à fort potentiel de densification. Le territoire d étude a également identifié dans son projet de territoire, la nécessité de mener une stratégie d aménagement et de développement durable en préservant la trame verte et bleue. Cette volonté se traduit, sur le territoire de la CAEE, par la définition d un schéma de trame verte et bleue qui identifie les milieux propices à la biodiversité et qui propose un programme d action visant à préserver et restaurer des continuités écologiques. Ce travail s appuie notamment sur les opportunités locales (projets d aménagement, requalification d axe ou de zones d activités, etc.) et permettra de développer progressivement une trame propice à la biodiversité mais également à l amélioration du cadre de vie. Le territoire d étude est partie prenante dans le projet de restructuration de la RN20. Il fait partie du Syndicat Mixte ouvert d études RN20 qui a été créé en 2009 et qui regroupe actuellement le Conseil Général de l Essonne, les quatre intercommunalités traversées par la RN20 de Massy à Boissy-sous-Saint-Yon et la ville de Linas. La requalification de la RN20, axe structurant du territoire, a vocation à fédérer les territoires autour de lui : par la restructuration et le renouvellement urbain mixte dans les centres villes et autour des pôles gares, et par la restructuration potentielle des zones commerciales autour des futurs boulevards urbains. Enfin, le territoire d étude s est doté en 2011 d un Programme Local de l Habitat visant à doubler la production de logements, à adapter l offre de logement, à maintenir le parc locatif à prix modéré et à mieux le répartir sur le territoire, et enfin, à optimiser les capacités foncières pour l avenir (en lien avec l OIN). Cette stratégie de l habitat doit s accompagner d une structuration du territoire en optimisant l espace et développant les projets de transport. 3. Un territoire partagé entre tissu urbain dense et espaces ouverts Une forte progression de l urbanisation En 2008, les espaces urbanisés / artificialisés représentaient 41% du territoire d étude (3 747 ha sur ha). Les espaces cultivés représentaient 27 % de la superficie totale (ils sont majoritairement situés au sein du Triangle Vert). Les bois et forêts ne représentaient, quant à eux, que 15% de la superficie intercommunale (essentiellement présents sur les coteaux des différentes vallées qui traversent l intercommunalité). Au sein des zones d habitat, qui représentent 22% de la surface de l EPCI, l habitat individuel domine largement (1660 ha pour cette catégorie contre 312 ha pour l habitat collectif). Les bâtiments d habitat collectif sont essentiellement concentrés au sein des communes du nord du territoire, au contact avec la zone dense de l agglomération parisienne et le long des infrastructures de RER (Massy, Longjumeau, Chilly-Mazarin et, dans une moindre mesure, à Villebon-sur-Yvette en fond de vallée et Montlhéry le long de la rive et de la RN 20). L habitat individuel est présent essentiellement autour des bourgs anciens et sur les anciens plateaux agricoles. Ces nappes pavillonnaires se sont essentiellement développées entre les années 1960 et Entre 1982 et 2008, ce sont les espaces cultivés qui ont majoritairement été consommés et ce dans des proportions particulièrement importantes ( ha, soit 30% en valeur relative). Ce phénomène s est opéré, en premier lieu, au profit de l habitat individuel (+ 413 ha, essentiellement sur les plateaux), des activités (+ 297 ha, notamment Courtabœuf et zones d activités de Massy et Chilly-Mazarin) et des transports (+ 204 ha). L habitat collectif n occupe qu une surface supplémentaire de 45 ha. Le territoire présente une mixité dans ses fonctions urbaines (habitat, emploi, commerce, équipements, espaces verts et de loisirs ), même si 9

10 elles sont parfois concentrées. On note également une diversité des formes urbaines (coteaux «jardinés» de la vallée, grands ensembles, villages du plateau ) qui sont à valoriser, ainsi que l existence d espaces agricoles et maraîchers encore importants.. Néanmoins, malgré l action de l association du Triangle Vert (intervenant sur les communes de Marcoussis, Nozay, Villebon-sur-Yvette, Saulx-les- Chartreux et Champlan), les espaces périurbains subissent une urbanisation sous forme de nappes pavillonnaires peu denses en lieu et place de l activité agricole. Par ailleurs, les nombreuses infrastructures majeures (A10, A6, RN 104, RN 20, lignes à haute tension ) constituent des coupures physiques fortes qui morcellent le territoire. Une stratégie d aménagement dynamique mais complexe Il n y a, pour l heure, aucun SCoT exécutoire ou en cours d élaboration sur le périmètre du territoire d étude mais une structure a été identifiée pour le faire (SIEP-NCE). En revanche, trois espaces géographiques bien délimités sont directement concernés par le périmètre de l Opération d Intérêt National (OIN) du Plateau de Saclay. Il s agit du secteur de la Bonde, à Massy, du secteur de Courtabœuf à Villebon-sur-Yvette et à Villejust (en commun avec les Ulis - CAPS) ainsi que le secteur de la gare militaire à Massy (en commun avec Palaiseau - CAPS). A l intérieur de ces secteurs, les règles d application du droit des sols sont imposées par l Etat : les documents d urbanisme sont contraints de prendre en compte l OIN (ils ne doivent pas contrarier sa réalisation). En revanche, la création de l OIN est sans effet sur la compétence des communes en matière d élaboration des documents d urbanisme. Pour ce qui concerne les documents d urbanisme communaux, la situation est relativement homogène. Les communes du territoire d étude disposent soit d un PLU exécutoire pour la moitié d entre elles ou en cours d élaboration d un tel document pour l autre moitié. Parmi les communes disposant d un PLU exécutoire, Massy et Montlhéry ont d ores et déjà adopté la deuxième version de leur document. Il existe donc une dynamique bien engagée pour ce qui concerne la couverture du territoire par des PLU, plus à même d accompagner et d encadrer les nombreux projets urbains. On assiste à une superposition d outils de planification pilotés à la fois par l Etat et par les collectivités locales qui tend à complexifier l évolution du territoire. Une vision d aménagement partagée à l échelle de l agglomération manque, même si une démarche de planification a été 10

11 engagée sous le pilotage de l EPPS depuis 2010 à travers l élaboration du Schéma de Développement Territorial (SDT). Une dynamique de projets de ZAC Le territoire d étude abrite les zones d activités et les grands ensembles d habitat parmi les plus anciens du Département. Ces secteurs sont devenus soit obsolètes soit tendent à le devenir. Ils font l objet ou doivent faire l objet d opérations de requalification urbaine. L outil ZAC est privilégié dans la plupart des cas. Quartiers à vocation mixte (habitat activités) Atlantis (Massy) est composé de sept ZAC (Paris-Briis, Paris-Carnot Ampère, Carnot-Gare TGV, Place Victor Basch, Chemin des femmes et du Square) : Dans un passé récent Massy a engagé une requalification de la zone d activités des Champs-Ronds située à l est de la gare de Massy TGV qui est devenu le projet urbain Atlantis sur près de 100 ha. Celle-ci comprend : logements (soit m² de SHON) ; m² de SHON de bureaux ; - création de m² d équipements (écoles, crèches, gymnase, centre de conférences, cinéma ) ; - réalisation de voies nouvelles et réaménagement de voies existantes, création d espaces publics de proximité (places, mails, jardins). L achèvement de cette ZAC est prévu pour ZAC de la Croix ronde / Epinay-sur-Orge : - 15,3 ha de surface ; logements (dont 134 sociaux) répondant à des critères d exigence de développement durable, de mixité sociale ; m² d activités avec un découpage de parcelles allant de m² à m². Achèvement prévu en ZAC du Pont Neuf / Saulx-les-Chartreux : logements (dont la moitié en logements sociaux) ; - équipements publics (dont salle polyvalente) ; m² d activités (dont hôtel d entreprise). ZAC du Chêne Rond à Marcoussis (77ha) - Environ 140 logements, des activités économiques et des services publics Quartiers à dominante habitat ZAC Bourgogne-Languedoc (à l est de Massy-Opéra) dans le cadre d une opération ANRU / Massy : - requalification d un quartier existant de logements (habitat diversifié) ; - création d équipements publics (résidence pour personnes âgées) ou réaménagement d équipements et d espaces publics ; - offre de commerces réorganisée. ZAC Franciades-Opéra (habitat, commerces, services) / Massy : - opération de restructuration d un quartier construit dans les années 1960 ; - création d un nouveau pôle commercial de 7000 m² de surface de plancher - création de m² de SHON de logements dont m² de logements sociaux - Création d un nouveau parking public de 360 places Achèvement de la ZAC prévu pour ZAC du Square de la Vilaine (habitat) / Massy : La ZAC Square du Clos de Villaine se situe entre le quartier du Vieux Villaine d une part, le quartier Vilmorin et le pôle des gares. Ce secteur est composé de 4 tours de 12 étages construites dans les années , accueillant plus de 310 logements et un groupe scolaire. Le projet de réaménagement de ce secteur est aujourd hui en voie d achèvement. - création de 186 logements dans une perspective de diversification ; m² d équipements publics. ZAC de Vilmorin (1, 2 et 3) / Massy : Sur un terrain de 13 ha : m² de logements ; m² de bureaux et activités ; m² d équipements ; m² de commerces et services logements / ha ; - 45% d espaces publics ou d espaces verts ; 11

12 Achèvement prévu en ZAC des Hauts de Fresnais, remplacée par un Projet Urbain Partenarial (Ballainvilliers) : logements dont 100 logements sociaux. Achèvement de la première tranche prévu en ZAC «Ilôt du cœur de ville» / Linas : - sur 3 ha de terrain ; m² de SHON ; logements dont 1 tiers à caractère social ; m² de surface de commerces ou des services ; - création d une nouvelle rue pour améliorer la circulation du centre ville et réaménagement de la place de la mairie, etc. Achèvement en cours. ZAC du centre ville / Longjumeau : - diversification et développement de l offre en logements. Quartiers à dominante d activités économiques ZAC de la Bonde (activités économiques) / Massy : - il s agit d un projet d éco-quartier sur 34 ha d espaces agricoles (au sud de la zone artisanale existante) ; m² d activités ; m² de SHON de commerces ; - création d un boulevard urbain (avec circulations douces) ; - accueil d activités diversifiées avec une implantation privilégiée d activités tertiaires le long du boulevard urbain ; Il s agit d un secteur de projet du Contrat de développent territorial (CDT) et du Schéma de développement territorial (SDT) du sud du plateau de Saclay. ZAC du Pérou 1 / Massy, en commun avec Wissous et Chilly-Mazarin : Il s agit d une extension de la zone d activités du Pérou qui avait été créée grâce à 3 ZAC dans les années Cette extension se fait vers le sud et doit permettre l achèvement du parc d activités existant, en lien avec les espaces d activités limitrophes de Wissous et Chilly-Mazarin. ZAC de la butte aux bergers (en lien avec Wissous) / Chilly-Mazarin : - créée en 1995 avec un programme en 4 tranches ; - 47,22 ha sur surface ; - 16 entreprises, principalement des activités de logistique ; emplois. ZAC de Courtabœuf / Villejust : Il s agit d une extension de la zone d activités de Courtabœuf ( m² de SHON). ZAC Fonds des Près Extension sur 14 ha à terme. Première tranche de 7 ha avec 150 emplois ZAC de la Butte/Nozay : Extension du parc d activités. Cette extension sera sous compétence communale. De nombreux projets urbains d envergure sont donc envisagés sur le territoire, qui s appuient sur la restructuration/la densification d implantations existantes, notamment à Massy, Villebon-sur-Yvette, Villejust, Chilly-Mazarin et Longjumeau. Ces projets montrent une forte dynamique à venir de la construction de logements sur le territoire de l agglomération, répondant à la nécessité de proposer un parcours résidentiel à tous les habitants (logements sociaux, en accession à la propriété ). On note également une volonté effective de développer des projets urbains mixtes (logements, entreprises, enseignement supérieur, commerces, services ) favorisant la ville des courtes distances. De nombreux projets de transports en commun en site propre accompagnent ces projets. Néanmoins, l urbanisation du territoire doit tenir compte des contraintes importantes en matière environnementale (gestion de l eau et de l assainissement, préservation des espaces naturels, approvisionnement en énergie, gestion des risques technologiques et naturels ), de préservation de l activité agricole (surface, circulation, fonctionnalité). 12

13 4. Une irrigation du territoire conditionnée par le développement des transports collectifs Des infrastructures structurant le territoire Le territoire de la Communauté d agglomération Europe Essonne CDCI (CAEE CDCI) est desservi par de nombreuses infrastructures de transport structurantes dont : L aéroport d Orly situé au nord-est ; La gare TGV de Massy-Palaiseau ; l A.6 à l est, l A10 à l ouest, le barreau de liaison A.6 / A10 au nord, la RN 104 au sud et la RN 20 du nord au sud Un réseau de routes départementales complétant le maillage du réseau rapide et prenant en charge les échanges entre les principaux pôles (notamment RD120 et RD188) ou assurant une desserte plus locale. Les trafics routiers y sont très importants variant de v/j pour l A.6, v/j pour l A.10 et v/j pour la RN 104 et la RN 20. Le reste du réseau routier demeure très sollicité avec des trafics moyens variant de à v/j. Les trafics routiers supportés par les routes départementales du secteur peuvent être élevés à certaines heures de la journée. Le trafic routier sur la RN20 est compris entre et véh/j. Pour la RD 188 le trafic est compris entre et véh/j dans sa partie Nord. Malgré la présence d un réseau de transport en commun développé (mode ferré, bus dont un en site propre, ), de nombreux déplacements s effectuent en voitures particulières, notamment pour les relations internes au territoire. De par ses caractéristiques autoroutières, le réseau routier cloisonne et structure fortement le territoire d étude et son développement économique. Les zones d activités sont localisées principalement au nord et à proximité des grandes 13

14 infrastructures de transport. Le reste du territoire a une vocation résidentielle avec de nombreuses activités tertiaires et commerciales. Des aménagements de liaisons douces existent en bordure de certaines routes départementales : RN 20, RD 120, RD 118, RD 156. La CAEE a approuvé son schéma communautaire des circulations douces le 11 avril 2012, qui définit un réseau armature de 14 itinéraires représentant 40 km d aménagements à créer. Le territoire d étude bénéficie donc d importantes infrastructures de transport aéroportuaires, routières et ferroviaires qui lui assurent une grande attractivité, notamment sur le secteur de Massy / Longjumeau / Chilly-Mazarin. Toutefois, d importants investissements restent à réaliser pour assurer une desserte satisfaisante des zones d activités en cours de requalification ou d extension, notamment par l ouverture de la RN 104 au niveau de Marcoussis. Le traitement des déplacements n est pas assez développé sur le secteur sud, plus résidentiel, pour permettre un développement équilibré entre activités, commerces et logements, en particulier le long de la RN 20. Le territoire possède des infrastructures routières, permettant son accessibilité et sa connexion aux axes majeurs. Néanmoins, les niveaux de trafic élevés peuvent y générer des congestions récurrentes allant à l'encontre de la qualité de sa desserte Un réseau de transports en commun en voie d extension Massy accueille une gare TGV dont le niveau d offre et donc l attractivité sont destinés à se renforcer avec la réalisation de l interconnexion sud, perspective se situant aujourd hui à l horizon L accessibilité du territoire à l échelle nationale ne manquera pas de constituer un atout important en termes d attractivité. En termes de transport en commun régional, le principal pôle est évidemment Massy (gares de Massy-Palaiseau et de Massy-Verrières), où convergent le RER B et deux branches du RER C. Les autres gares de ce territoire sont situées sur le RER C, à Chilly-Mazarin, Longjumeau et Epinay-sur-Orge. Toutefois, le RER C est caractérisée par son caractère peu performant. Sa fréquence n est que d un train au ¼ d heure. Son alimentation électrique est déficiente et ne supporte que des rames à 6 caisses, au lieu de 8 pour les autres trains. En outre, le temps de parcours vers Paris est rédhibitoire, les trains étant omnibus entre Juvisy-sur-Orge 14

15 et Choisy-le-Roi. C est en fait le RER B, par la seule entrée de la gare de Massy-Palaiseau, qui constitue le principal atout de l agglomération en termes de desserte régionale. Massy est également le point de convergence de nombreuses lignes de bus (présence de gares routières) et de sites propres existants ou en projet. Le réseau de bus, géré par deux syndicats intercommunaux de transport en commun (SITC et SCDATC), est essentiellement axial. Il ne répond pas entièrement au besoin et n est donc pas incitatif au report modal. S agissant des flux entrants, après les deux communes riveraines de Massy, Palaiseau et Antony, c est sur le Val d Orge que s exerce d abord l attractivité du territoire. La mise en œuvre du schéma directeur du RER B permettra de restaurer le niveau de performance de la ligne. Il est à noter que ce territoire a déjà connu un développement urbain important, notamment sur le secteur de Massy où d importants projets immobiliers se sont développés aux abords de la gare TGV. Cette situation devrait se poursuivre dans les prochaines années avec le desserrement de la petite couronne, la requalification et l extension des zones d activités de Massy et le développement urbain prévu sur le secteur de Villebon et les communes riveraines de la RN 20. Des projets de transport en commun structurants sont prévus afin d accompagner ce développement urbain et permettront d améliorer le réseau existant. Le tram-train Massy Evry (mise en service prévue en 2019), la ligne verte du Grand Paris Express, la liaison Massy Les Ulis et la réalisation à plus court terme d un site propre entre le pôle de Massy et l ancienne RN 20 qui pourra être dans l avenir prolongé en direction d Orly selon deux itinéraires (Nord et Sud). Ce site propre entre Massy et la RN 20 pourra également s articuler avec un site propre sur la RN 20 en direction d Arpajon (le long de la RN20). 15

16 5. Un accès inégal au Haut Débit sur le territoire Zoom ANRU Massy Opéra Le projet de rénovation se concentre plus sur un redéploiement de l offre commercial que sur un volet voirie «pur». Cela tient au fait que le quartier présente à la base une trame viaire relativement lisible (trame orthogonale offrant une certaine lisibilité sur l armature urbaine du quartier). La question de l enclavement paraît plus liée sur le quartier Opéra à des questions de fonctions urbaines présentes sur le quartier, d échanges fonctionnels avec les autres espaces que véritablement à des questions de réseau et d accessibilité. Ainsi, la volonté de composer un véritable cœur de quartier sur le secteur Bourgogne Languedoc a facilité le désenclavement du site lié notamment à l obsolescence des centres commerciaux et du manque de visibilité des équipements. Concernant les transports en commun, le quartier reste relativement bien desservi comme le reste de la ville (plusieurs lignes de bus traversant le quartier, deux lignes de RER à moins de 20mn à pied), notamment au regard d autres quartiers en politique de la ville du département. Le Clos de Villaine La situation de l îlot du square du Clos de Villaine est relativement centrale dans le secteur de la ville de Massy. La résidence est intégrée dans un environnement urbain structuré, entre le quartier du «Vieux Villaine» au Nord, et le secteur Vilmorin au Sud. Malgré cela, le site reste isolé de son environnement immédiat et au quartier Vilmorin. Afin de réduire les difficultés liées à des liaisons trop étroites entre les quartiers, au caractère trop routier de certains axes et à l emprise démesurée des parkings sur le site qui favorisaient un sentiment de coupure des habitants avec le reste de la ville, le projet de rénovation prévoyait l élargissement de certaines voies, la mise en place d équipements publics favorisant l entrée au quartier par d autres populations ainsi que l aménagement de voies piétonnières. Concernant les transports en commun, le quartier reste bien desservi comme le reste de la ville. Le projet d aménagement numérique de la CAEE a été adopté en décembre Elle a adhéré au Sipperec en octobre 2009 et a engagé des études technico-économiques en vue de déterminer la faisabilité et les conditions de mise en œuvre éventuelle de ce projet. Europ Essonne a approuvé en avril 2010 le principe de création d un réseau d initiative public très haut débit. Fin 2011, la Délégation de Service Public (DSP) a été attribuée à la société TUTOR pour une durée de 25 ans. Les objectifs visés sont de déployer le très haut débit sur l ensemble des zones d activité économiques communautaires et de déployer un réseau très haut débit pour tous les habitants. Cependant les communes entrant dans l agglomération en 2013 ne sont pas aujourd hui concernées par ce projet. Une étude est lancée pour étudier l impact de l arrivée de ces villes dans le cadre de la DSP. Des études ont également été lancées pour améliorer le réseau ADSL existant en utilisant l option de montée en débit permise par le déploiement de nouveaux points d injection du signal DSL. Le territoire d étude, assez dense, possède une couverture ADSL très contrastée. La plupart des communes du territoire, jugées rentables par les opérateurs, dont une située en zone «très dense» par l ARCEP (Longjumeau), ont été ciblées pour les déploiements futurs en très haut débit. Aussi, suite à l accord de mutualisation des infrastructures entre SFR et Orange, l opérateur Orange s est déclaré comme investisseur de premier rang sur ce territoire, avec un co-investissement de l opérateur SFR. Le déploiement FTTH, qui devrait s étaler sur 5 ans, a démarré en 2011 sur la commune de Longjumeau et devrait démarrer entre 2013 et 2015 pour les autres communes adhérentes à Europe Essonne avant Par ailleurs, le réseau de Numéricâble est présent sur trois communes (Massy, Epinay-sur-Orge et Chilly-Mazarin), avec, à l étude, une évolution possible vers l Internet 100Mbits dans les 5 ans. Une partie du territoire d étude a l avantage de faire l objet d intentions de déploiement dans un délai assez court. Cependant, les annonces des opérateurs concernant leurs prévisions de déploiement FTTH doivent être appréhendés avec prudence. Un processus de conventionnement entre le CG, les EPCI et les opérateurs est en cours afin de les rendre plus engageantes. 16

17 Eligibilité à Eligibilité à 2 Eligibilité à 6 Communes 512 kbit/s Mbit/s Mbit/s BALLAINVILLIERS 100% 83% 64% CHAMPLAN 100% 61% 10% CHILLY MAZARIN 100% 100% 88% EPINAY SUR ORGE 100% 79% 50% LA VILLE DU BOIS 100% 93% 72% LINAS 100% 88% 62% LONGJUMEAU 100% 98% 90% MARCOUSSIS 100% 91% 45% MASSY 100% 99% 96% MONTLHERY 100% 100% 99% NOZAY 100% 82% 30% SAULX LES CHART. 100% 82% 44% VILLEBON SUR YV. 100% 99% 89% VILLEJUST 100% 65% 28% 6. Présence de quartiers fragiles NB : La Géographie prioritaire retenue par le Conseil Général se concentre sur les quartiers «ANRU», c'est-à-dire les quartiers en politique de la ville faisant l objet d un plan de rénovation urbaine. La Géographie prioritaire de l Etat, inclut d autres quartiers, objet de cette partie du diagnostic. Ils feront l objet d une attention particulière par le droit commun. Le territoire compte 2 contrats urbains de cohésion sociale. Un premier à Massy, signé en 2007 et reconduit en Il intègre trois quartiers prioritaires, dont deux zones urbaines sensibles, et deux projets de rénovation en lien avec l ANRU. Cas unique sur le département, la ville de Massy compte un quartier inter départemental, la ZUS du Grand Ensemble, qui s étend jusque dans les Hauts-de-Seine, impliquant ainsi une articulation entre le projet urbain à Massy et dans la ville d Antony. Le CUCS de la commune de Longjumeau intègre quant à lui un quartier prioritaire. 17

18 Les quartiers faisant l objet d un plan de rénovation urbaine Deux quartiers prioritaires sont intégrés dans un travail de rénovation avec l ANRU. Ces deux sites constituent les deux zones urbaines sensibles du territoire d étude : Massy Opéra dans le quartier du Grand Ensemble (convention) Le Clos de Villaine (protocole) Entrant dans la Géographie prioritaire retenue par le Conseil Général de l Essonne, ces quartiers feront l objet du «zoom ANRU» de ce diagnostic territorial. Quartier Sud à Longjumeau (non ZUS) Les autres quartiers en politique de la ville Le quartier est ceinturé par une rocade, le séparant des zones pavillonnaires périphériques. Le site présente par sa situation un certain enclavement. Regroupant l essentiel des logements collectifs de la ville, soit un ensemble de plus de 1900 logements, le quartier rassemble plus de la moitié de la population de la ville, soit plus de habitants. Cette population présente des situations de fragilité importante. Bièvre/Poterne à Massy (non ZUS) Situé au Nord de Massy, en bordure de la ville, entre Le Grand Ensemble et le Clos de Villaine, le quartier Bièvre/Poterne est entouré de zones pavillonnaires et au Sud par les voies ferrées. Le site compte moins de 1500 habitants en 2009 (population des ménages). La densité de population y est faible au regard d autres quartiers en politique de la ville. Dominé par un parc social, le quartier présente un nombre d équipements important (terrains de foot, «citystade», centre d escalade, gymnase ainsi que un collège et un lycée). 18

19 Volet 2 : Cadre de vie 1. Des paysages urbains gardant un caractère naturel et agricole Le territoire de la CAEE CDCI se situe à l interface de deux grandes entités paysagères dénommées : «les paysages du Centre Essonne» comprenant les unités du plateau de Massy, les pentes de l Yvette ; «les paysages du Hurepoix» avec les unités paysagères le plateau de Nozay, la vallée de la Sallemouille. Le paysage du territoire d étude se distingue notamment par plusieurs caractéristiques principales : les paysages les plus urbanisés du département avec le pôle urbain de Massy avec cependant un territoire mêlant plateaux, vallées, espaces fortement urbanisés mais gardant un caractère vert avec la présence de nombreux boisements sur les coteaux, d espaces naturels notamment liés à l eau, des espaces agricoles ; des horizons lointains, constitués par les coteaux du plateau du Hurepoix ; des pentes festonnées de l Yvette mêlant urbanisation et espaces boisés avec des espaces naturels des fonds de vallées préservés mais discontinus (vallée de l Yvette) ; des espaces agricoles constitués de parcelles maraîchères ou céréalières qui offrent des espaces de respiration de grande qualité dans le tissu urbain dense mais qui sont aussi morcelés ou enclavés et sous forte pression urbaine ; un important tissu urbain mixte mais avec des quartiers juxtaposés composés de grands secteurs de zones d activités (Massy, Champlan, le long de la RN 20), de grands ensembles particulièrement au nord du territoire de l agglomération et quelques zones de lotissements ; des lisières urbaines peu valorisées ; une forte présence d infrastructures de transport (RN 20, A 10, A6 A126, RD 188,120 et 446, RER C et B, voies SNCF, échangeurs autoroutiers ) et lignes à haute tension qui morcellent l espace notamment sur le territoire nord de l agglomération (Massy à Longjumeau) ; un paysage peu qualifiant depuis les voies de transit présentant une urbanisation linéaire constituée de grandes zones d activités le long des infrastructures (RN20, Francilienne et A 6) comme sur la RN 20 au niveau de Montlhéry et de La Ville-du-Bois. Eléments clés : 2. Un territoire au patrimoine riche et varié, très impacté par les voies routières ha d espaces naturels sensibles (ENS) recensés 180 ha en zone de préemption départementale, 156 ha en zone de préemption déléguée à la commune et 666 ha de zone de préemption déléguée à l Agence des Espaces Verts. 284 ha d ENS acquis et/ou subventionnés au titre des ENS ( attribués) 98 % population est située à moins de 2km d ENS Une réserve naturelle régionale sur le bassin de retenue de Saulx-les- Chartreux 80 édifices patrimoniaux protégés ou non au titre des monuments historiques (dont 15 classés, 14 inscrits). Une ZPPAUP sur la commune de Massy Les cours d eau (Yvette, Bièvre, Sallemouille) qui traversent l ECPI ont pour la plupart fortement souffert de l urbanisation mais constituent un potentiel à valoriser en matière d écologie et de paysage Le territoire de la CAEE CDCI est traversé par la nationale 20 du nord au sud qui sépare le territoire en deux, puis par l autoroute A10, frontière 19

20 physique entre Massy et le reste du territoire. C est donc un territoire très morcelé et impacté par les voies routières. Les abords de la nationale 20 sont très peu valorisés voire en déshérence (patrimoine bâti à l abandon, présence de locaux commerciaux sans qualité architecturale). L accès aux communes longeant la nationale n est pas aisé, la route est une réelle fracture dans la circulation des personnes. Une partie du territoire à l ouest plus rurale et agricole (triangle vert) est consacrée à la culture maraîchère. Un important patrimoine existe sur ce territoire, aussi bien rural et lié à l agriculture que de grands édifices témoins de la riche histoire du territoire comme l église Saint-Merry de Linas, classée au titre des Monuments Historiques ou la Tour de Montlhéry, du XIe s, reste du château médiéval, aujourd'hui détruit. De ce château, témoin de l architecture défensive, seule une tour subsiste aujourd'hui, suite au démantèlement du château féodal fortifié dès le XVIe siècle. Le lieu, classé "monuments historiques", propriété de l Etat, est visible aux alentours, identifiant ainsi le territoire aux confluences de la route nationale 20 et de la Francilienne. A noter également la présence d un patrimoine important à Marcoussis : Château Montagu, Eglise et le Pavillon Royal. 3. La question de l eau L eau potable Ce territoire est exclusivement alimenté par de l eau de Seine traitée par des usines privées. La qualité de l eau potable distribuée entre 2005 et 2011 a toujours été conforme à la réglementation en vigueur. Le prix moyen de l'eau sur la Communauté d agglomération Europ Essonne CDCI est conforme à la moyenne départementale. L assainissement Sur ce territoire, il n y a pas de station d épuration publique locale (en dehors d une petite station à Marcoussis). Les eaux usées du territoire sont collectées et transportées sur de grandes distances, jusqu à la station du Syndicat Interdépartemental pour l Assainissement de l Agglomération Parisienne (SIAAP) à Valenton. Un projet de création d une station d épuration est à un stade de réflexion avancée, en bord d Yvette à 20

21 Villebon-sur-Yvette, porté par le syndicat intercommunal pour l aménagement hydraulique de la vallée de l Yvette (SIAHVY), en vue de traiter tout ou partie des effluents collectés par ce syndicat dans la vallée de l Yvette. Concernant l existence de document de programmation, la situation est contrastée entre collectivités. Certaines collectivités ont des schéma d assainissement récents voire en cours (Massy, Longjumeau, Epinay-sur-Orge, Saulx-les-Chartreux, Nozay, Villebon-sur-Yvette, La ville du Bois, Linas et Ballainvilliers). Marcoussis a un schéma d assainissement datant de 10 ans. Un certain nombre de communes n ont par contre aucun véritable schéma d assainissement (Villejust, Montlhéry, Chilly-Mazarin, Champlan). Selon la connaissance du service de l eau, beaucoup de communes n ont engagé de vraie démarche patrimoniale sur leur réseau d assainissement. d assainissement de leurs bâtiments (Nozay, La Ville du Bois, Epinay sur Orge, Marcoussis). Quelles pratiques actuelles d exemplarité en matière de gestion de l eau : En matière de produits phytosanitaires Les 14 communes de la CAEE CDCI se sont engagées dans une démarche de réduction de l usage des produits phytosanitaires dans le cadre des projets Phyt Eaux Cités (piloté par le SEDIF) ou Phy Eaux Bièvre (piloté par le syndicat de la Bièvre SIAVB). 8 communes ont changé leurs pratiques en réduisant la quantité de produits et des surfaces traitées et en améliorant des points réglementaires et de bonnes pratiques. En matière d assainissement des bâtiments publics Le SIAHVY (Syndicat Intercommunal pour l'aménagement de la Vallée de l'yvette) a inscrit cette action dans le cadre du contrat de bassin. Néanmoins, le SIAHVY n a pas mis en place d animation systématique pour déclencher des programmes de mise en conformité dans les communes. Au sein du périmètre du syndicat de l Orge aval (SIVOA), une démarche plus active a été mise en œuvre et plusieurs communes ont engagé une politique active de mise en conformité des branchements 21

22 4. Un territoire soumis aux risques naturels Le territoire n est pas soumis au risque technologique puisque aucune installation classée SEVESO n est présente sur le territoire. Le territoire est néanmoins soumis au risque de retrait/gonflement d argile : 18% population est concerné par le risque fort. Enfin, le PPRI impacte 2 % de la population sur le territoire, avec des secteurs qui peuvent concernés en vallée de l Yvette. 5. Gestion des déchets Les déchets des communes de Villejust, Villebon-sur-Yvette, Champlan et Lonjumeau sont collectés et traités par le SIOM de la Vallée de Chevreuse. Les communes de Chilly-Mazarin, Massy, Marcoussis, Saulxles-Chartreux, Nozay, Epinay-sur-Orge collectent chacune leurs déchets de manière indépendante. Les déchets des communes de Linas, Montlhéry, la Ville du Bois, Ballainvilliers sont collectés par le SIRM. Les communes de Chilly-Mazarin, Epinay-sur-Orge, Nozay, Saulx-les- Chartreux, Marcoussis (à partir de 2013) et le SIRM sont clients du SIREDOM pour le traitement de leurs déchets. Massy fait traiter ses déchets par le biais du SIMACUR. Vu le nombre important de structures différentes s occupant de la gestion des déchets, il est difficile de mettre en œuvre une politique de gestion des déchets cohérente à l échelle du territoire. L accès aux déchetteries pour le public est difficile car chaque déchetterie dépend de différentes structures. De ce fait le public ne peut pas aller dans n importe quelle déchetterie du territoire de la CAEE CDCI mais seulement dans celle dont il dépend c'est-à-dire celle gérée par le structure en charge de la gestion des déchets de sa commune. 22

23 6. Un territoire soumis au bruit Les nuisances sonores sont importantes sur ce territoire, et un grand nombre de sites sont en multi exposition (route/fer/avions). Les nuisances sonores sont dues essentiellement aux axes routiers principaux (A10, A6, RN104, RN20) et à l aéroport d Orly. Environ 15 % de la population de la CC Europe Essonne CDCI se trouve au-dessus du seuil réglementaire (65 db) selon l étude menée par le CG en Ces dépassements de seuils sont principalement dus au trafic aéroportuaire d Orly. Une grande partie du territoire est donc incluse dans le PEB d Orly (Saulx-les-Chartreux, Massy, Champlan, Chilly-Mazarin ). Aucune initiative n a été menée pour mettre en application la directive européenne alors que le territoire est fortement impacté. 7. Un panorama énergétique différent de celui du département La consommation énergétique du bâti résidentiel du territoire d étude est inférieure à la moyenne départementale (18,4MWh par logement contre 19,7 pour le département). Cette consommation est néanmoins supérieure à la moyenne régionale (16,4MWh par logement). L agglomération a mis en place des permanences de conseil en énergie (labellisé par le Conseil général dans le cadre de son Agenda 21) dans toutes les communes (convention avec Solicités), pour sensibiliser et accompagner les habitants aux enjeux de la rénovation énergétique. Le panorama énergétique doit toutefois être précisé et étudié pour les autres secteurs (activités industrielles, activités tertiaires, etc.). L ensemble de la CAEE CDCI est situé en zone peu favorable au développement éolien (SRE). La CAEE CDCI est également située en zone moyennement favorable au développement de la géothermie sur nappe superficielle. 23

24 8. Politique de développement durable Dans le cadre de l Agenda 21 essonnien, le Conseil général encourage et valorise les projets et démarches de développement durable portées par les acteurs locaux pour traduire de façon opérationnelle les principes du développement durable et solidaire sur les territoires et en favoriser leur diffusion. Plusieurs dynamiques en termes de développement durable sont présentes sur le territoire : Agendas 21 sur 3 communes (Massy, Marcoussis et Chilly-Mazarin), bilan GES au niveau de l agglomération et sur certaines communes et élaboration d un Plan Climat Energie à l échelle de l agglomération. Certaines communes du territoire d étude, comme Longjumeau ou Epinay-sur-Orge, mettent en place de nombreuses actions relevant de la politique de développement durable. On assiste à une montée en puissance des projets d éducation au développement durable. Deux établissements scolaires sont labellisés «éco école» (Ville-du-Bois et Montlhéry). On dénombre 15 actions thématisées développement durable pour l année scolaire dans le cadre du dispositif «Mieux se former au collège». On dénombre une trentaine d actions labellisées «Agenda 21 de l Essonne» sur ce territoire. Certaines communes comme Marcoussis ont fait appel à l Agence des Espaces Verts d Ile-de-France dans le cadre du programme d éducation à l environnement Forestiers Juniors afin de sensibiliser les jeunes élèves. 24

25 Volet 3 : La population 1. Un territoire densément peuplé et en croissance démographique La CAEE CDCI représente 12 % de la population de l Essonne. Le territoire compte aujourd hui environ habitants (recensement 2008). Il s agit de l agglomération la plus peuplée du Département. Après une forte croissance entre 1968 et 1975 (+27,1%), bien que plus modeste qu en Essonne (+37,1%), l évolution de la population de la CAEE CDCI a été marquée par une progression modérée mais constante jusqu en 1999 (respectivement 4,6%, 6,3% et 4,4%). Cette progression est cependant moindre qu en Essonne. Néanmoins, on observe une croissance plus forte qu en Essonne depuis 1999 (respectivement 9,2% contre 6,5%) La population de la CAEE CDCI a été multipliée par 1,6 en 40 ans. Elle est passée de habitants en 1968 à habitants en Le territoire ne compte pas de commune en dessous de 2000 habitants. Les plus petites communes sont Villejust (2218 habitants) et Champlan (2503 habitants), suivies de Ballainvilliers (3812 habitants), Nozay (4696 habitants) et de Saulx-les-Chartreux (4995 habitants). 5 communes comprennent de 5000 à habitants (Linas 6418 habitants, Montlhéry 6743 habitants, La Ville-du-Bois 7157 habitants, Marcoussis 7831 habitants et Villebon-sur-Yvette 9536 habitants).les quatre communes les plus peuplées sont Massy ( habitants), Longjumeau ( habitants), Chilly-Mazarin ( habitants) et Epinay-sur-Orge ( habitants). Les communes les plus importantes ont connu une évolution très modeste, voire une stagnation ou diminution de leur population entre 1975 et C est le cas de Massy qui n a pas cessé d en perdre sur cette période (- 2,9% , -3,9% et -2,3% ). Chilly-Mazarin a perdu de la population entre (-1,9%) puis à repris une évolution modérée. Epinay-sur-Orge a alterné les périodes de perte de population et de croissance (-6,6% , +10,8% et -3,3% ).Dans les petites communes, seule Champlan a subi une baisse de sa population entre 1990 et Par ailleurs, on notera une évolution très contrastée pour la commune de Nozay (172,5% , 45,8% , -0,6% et 62,3% ) qui est passée de 668 habitants en 1968 à 4696 habitants en Les autres communes ont eu une croissance modérée. L évolution démographique connaît une nouvelle dynamique depuis Aucune commune ne présente une perte de population durant cette période et 5 communes présentent des dynamiques fortes (Ballainvilliers +38,6%, Linas +28,8%, Montlhéry +18,6%, La Ville-du-Bois 21,5% et Villejust 33,9%). La moyenne de la CAEE CDCI est de 9,2% et celle du département de 6,5%. Notons que ces communes constituent la partie sud du territoire, le long ou à proximité de la RN20. Les communes plus fortement peuplées du nord du territoire, même si elles présentent une évolution démographique positive restent dans des évolutions plus modestes (Massy 7,5%, Longjumeau 6,5%, Chilly-Mazarin 4% et Epinaysur-Orge 8,1%). PROJECTION A horizon 2040, l INSEE prévoit que la population de la CAEE CDCI augmente plus fortement que celle de l Essonne, à savoir un gain d environ habitants. 25

26 Il s agit d un territoire dense dont la moyenne (1606 hab/km2 en 2008) est bien supérieure à celle du département et de la Région (respectivement 668 hab/km2 et 971 hab/km2 en 2008). Après une évolution un peu plus importante entre 1968 et 1975 (multiplié par 1,27), le territoire d étude a bénéficié d une évolution progressive de la densité de sa population jusqu en 2008 pour finalement la multiplier par 1,61. Elle est passée de 998 à 1606 habitants au km2. Cette évolution a été moins forte que celle du Département mais le territoire était bien plus dense dès On observe une organisation différenciée du territoire avec au nord-est un ensemble de communes très denses depuis longtemps. Dès 1968, Chilly- Mazarin, Epinay-sur-Orge, Longjumeau et Massy ont une densité plus forte qu en Essonne (respectivement 1782 hab/km2, 2034 hab/km2, 3671 hab/km2 et 3929 hab/km2). Cette densité a évolué modérément jusqu en 2008, hormis pour Chilly-Mazarin qui a bénéficié d une évolution plus forte que la moyenne départementale. Le territoire sud est constitué de communes plus petites et moins denses avec cependant trois communes dont la densité est bien supérieure à la moyenne départementale et qui a bénéficié d une très forte évolution entre 1968 et Il s agit de Montlhéry, Villebon-sur-Yvette et La-Ville-du-Bois (2008 : 1992 hab/km2, 1297 hab/km2 et 1987 hab/km2). Les autres communes ont des densités plus proches de la moyenne départementale allant de 400 à 950 hab/km2. Elles ont majoritairement bénéficié d une très forte évolution de leur densité entre 1968 et

27 Une croissance démographique portée par l accroissement naturel et un solde migratoire négatif qui tend à se résorber Depuis les années 1980, le taux de variation annuel dû au solde naturel est de 1% et contribue à l accroissement de la population (0,9% en Essonne). On notera que les communes de Chilly-Mazarin, Longjumeau, Massy, Nozay, Villebon-sur-Yvette et Villejust, situées dans la partie nord du territoire, ont quasiment toujours présenté un solde naturel supérieur à la moyenne du territoire. Dans la dernière période ( ), on note des croissances du solde naturel plus fortes que la moyenne départementale pour les communes de Chilly-Mazarin (+2132 habitants), Linas (+601 habitants), Longjumeau (+2123 habitants) Massy (+4314 habitants), Nozay (+583 habitants) et Villejust (+210 habitants), entre 1,1% et 1,5%. La période de 1990 à 1999 est globalement marquée par une forte diminution du solde migratoire qui a tendance à se résorber depuis 1999, même s il reste négatif. Dans le détail ont constate une opposition entre un sud attractif et un nord davantage porté par la croissance naturelle. Le taux de variation annuel dû au mouvement migratoire apparent du territoire fait apparaître un solde négatif de 1982 à 1999 au dessous du taux départemental et régional (-0,2% de , -0,5% de ) et légèrement au dessus pour la période plus récente de 1999 à 2008 (- 0,1% contre -0,2%). Quatre communes n ont pas cessé d enregistrer un solde migratoire négatif depuis 1982 (Champlan, Chilly-Mazarin, Longjumeau et Massy). Ce sont d ailleurs les communes qui sont parmi les plus peuplées du territoire. Les communes d Epinay-sur-Orge et de Linas, après avoir présenté un solde migratoire négatif durant la période de 1990 à 1999, voient leur solde progresser vers des taux positifs durant la dernière période (respectivement +0,6% et +1,5%).Enfin, quatre communes ont toujours maintenu un solde migratoire positif, même s il a eu tendance à diminuer (Marcoussis, Montlhéry, La Ville-du-Bois et Villejust). 27

28 28 Zoom ANRU Opéra : Le quartier Opéra se situe dans la ZUS du Grand Ensemble, un espace urbain de plus de 75 hectares. La densité de population y est particulièrement élevée. Plus importante que sur le reste du territoire d étude ainsi que sur l autre quartier «ANRU» de Massy, la ZUS est également une des zones les plus densément peuplées du département, après Grigny 2 et le Quartier Ouest des Ulis. On compte ainsi un peu moins de 200 habitants par hectare, soit plus de personnes par km² (NB : il s agit d une valeur de mesure, le quartier présentant moins de habitants). En 2006, la population de toute la ZUS s élève à environ habitants. La partie située à Massy compte environ personnes (11271 dans la population des ménages en 2009), soit plus de 70% du site. La population a baissé de -3,7% durant les années 1990 puis entre 1999 et 2006 de -2% alors que la ville de Massy connaissait une hausse de +6,1%. Entre 2007 et 2009, on observe un changement de tendance, la population augmente de +2,4% sur toute la ZUS, et de +2,1% sur la partie située à Massy. Les baisses de population observées à l échelle de tout le quartier s expliquent en partie par le nombre conséquent de démolitions de logements, en particulier côté Antony. Le Clos de Villaine : Plus petit que la ZUS du Grand Ensemble, le Clos de Villaine est un quartier également moins densément peuplé. D une superficie de 56 hectares, le site compte 131 habitants par hectares ce qui est supérieur à la valeur centrale du territoire d étude mais néanmoins une valeur moyenne au regard d autres quartiers «ANRU» du département. En 2006, la population du quartier s élève à habitants, ce qui représente 18% de la ville de Massy et 5% du territoire d étude. Durant les années 1990, le quartier voit sa population baisser de plus de 8%. Entre 1999 et 2006, cette baisse ralentit à hauteur de -2,7%. Entre 2007 et 2009, le quartier voit sa population légèrement augmenter de +0,5%.

29 Un territoire attractif pour les jeunes actifs, cadres et professions intellectuelles supérieures Entre 2003 et 2008, le solde migratoire résidentiel de la CAEE CDCI a été largement positif pour les cadres et professions intellectuelles supérieures suivi plus modestement par les professions intermédiaires. En revanche, on constate une évasion des retraités. Les profils des arrivants dans la CAEE CDCI correspondent aux classes moyennes supérieures. Il s agit essentiellement des cadres et professions intellectuelles supérieures (24%) suivis de près par les professions intermédiaires (20%). Ces catégories arrivent moins massivement en Essonne. Les employés et professions intermédiaires partent légèrement plus du territoire que de l Essonne. En revanche les retraités partent moins de la CAEE CDCI que du département. Les taux de migration par âge confirment l attractivité du territoire pour les jeunes actifs, que ce soit la tranche d âge des 25 à 39 ans et celle des 20 à 24 ans qui, bien que moins importante, présente également un solde positif. On constate cependant des mouvements importants dans celle des actifs de 40 à 54 ans. Notons également que les actifs à partir de 40 ans et les retraités quittent davantage le territoire. 29

30 2. Répartition par âge : une dynamique démographique qui touche toutes les tranches d'âge La part des plus jeunes, soit les 0-19 ans, est légèrement inférieure à celle du département (respectivement 26,4% contre 27,5%). On constate une certaine homogénéité dans la répartition des jeunes sur le territoire, avec cependant une différence entre le nord qui est juste au dessus de la moyenne et le sud un peu en dessous. Seules les communes de Ballainvilliers et Nozay qui sont très en deçà (respectivement 14,9% et 15,8%). L effectif des jeunes (0-19ans) est en nette progression (respectivement 5,4% contre 3,5% pour le département). 5 communes présentent de très fortes évolutions comprises entre 15% et 50% (Ballainvilliers, Linas, Nozay, La-Ville-du-Bois et Villejust). Trois communes présentent cependant une évolution négative de la part des 0-19 ans entre Il s agit de Champlan (-2,6%), Saulx-les-Chartreux (-7,6%) et Villebon-sur-Yvette (-9,19%). Le taux de natalité de la CAEE CDCI, de 2007 à 2009 est plus fort que celui du Département (avec respectivement 16,0 et 14,9 ), dopés en grande partie par Chilly-Mazarin et Massy (respectivement 18,45 et 18,41 ). 8 communes ont des taux inférieurs à la moyenne départementale. Il s agit de petites communes. La CAEE CDCI est un territoire de jeunes actifs avec une représentation importante de la tranche d âge des ans (à l exception d Epinay-sur- Orge, toutes les villes présentent un taux très proche voire nettement supérieur à celui de l Essonne (22 %) : ex Ballainvilliers (26%), Nozay (27,9%), La-Ville-du-Bois (25,5%) et Villejust (24,1%)). Notons que les communes les plus dynamiques démographiquement sont également celles qui accueillent cette catégorie des ans. Les autres tranches d âges sont représentées de façon quasi équivalente au département. Les tranches d âge 0-14 ans et ans sont très légèrement en deçà de la moyenne départementale, et celle des ans juste au dessus. La pyramide des âges montre un renforcement des différentes catégories de la population avec un socle des naissances de 0-4 ans plus fort. Le creusement de la tranche d âge des jeunes de ans a tendance à se résorber. La catégorie des jeunes de ans est plus fortement représentée à Massy (22,1% contre 20% en Essonne), zone urbaine dense et mieux desservies en transports en commun. L indice de jeunesse en 2008 est équivalent à celui du département (1,6). Cependant on remarque des disparités selon les communes. Celles situées dans la partie sud du territoire présentent un indice de jeunesse bien supérieur à la moyenne de la CAEE CDCI et du Département. Nozay, 30

31 La-Ville-du-Bois et Villejust ont des taux très élevés (2,3 à 2,9) et Ballainvilliers Linas et Marcoussis, au dessus de la moyenne (1,7 à 1,9). La part des plus de 60 ans sur le territoire de la CAEE CDCI est quasi équivalente à celle de l Essonne (17% contre 17,3%). Par contre on constate une forte augmentation de l effectif entre 1999 et Les taux exceptionnels de Nozay (+93,3%) et de Saulx-les-Chartreux (+65,1%) laissent supposer que ces communes ont construit des EHPAD. Huit communes présentent des forts taux d évolution compris entre +30% et +58%. Les jeunes retraités (60-74 ans) représentent 11,1% sur le territoire de la CAEE CDCI contre 11,3% sur le département. Ils sont plus présents sur les communes d Epinay-sur-Orge (14,1%), de Longjumeau (12,1%), de Saulx-les-Chartreux (12,4%) et de Villebon-sur-Yvette (12,3%). La tranche des seniors de plus de 75 ans est identique à celle du département (5,9%). Elle est cependant plus fortement représentée dans les communes de Chilly-Mazarin (7,2%), d Epinay-sur-Orge (9,2%) et de Marcoussis (6,1%). PROJECTION L Insee prévoit une croissance plus forte de la population à l horizon 2040 qu en Essonne, avec un gain de population d environ habitants. La tranche d âge des 0 25 ans marquera une progression plus forte sur le territoire de la CAEE CDCI qu en Essonne et la part dans la population en 2040 sera de 31% (32% en Essonne). En 2040, les plus âgées (60 ans et plus et les 75 ans et plus), bien qu en progression, pèseront toujours légèrement moins sur le territoire que sur le département (23,2% contre 24,5% pour les 60 ans et plus et 10,4% pour les 75 ans et plus contre 11,3% sur le département). 31

32 3. Des ménages de petite taille au niveau de vie supérieur à celui du département Zoom ANRU Opéra- Le Grand Ensemble Concernant la jeunesse, le Grand Ensemble et le quartier du Clos de Villaine présente des profils assez proches puisque les deux ZUS présentent entre 28% et 29% d individus âgés de moins de 20 ans, ce qui reste relativement proche de la valeur centrale de la ville et légèrement supérieur à la situation du département. Le Grand Ensemble présente une part importante de personnes âgées de 60 ans et plus, au regard des autres quartiers «ANRU» mais équivalente au reste de la ville de Massy et du département. En 2006, on compte 17,3% de personnes âgées de 60 ans et plus. L indice de jeunesse en 2006 à 1,6 et l indice de vieillesse à 0,6 témoignent de cette ressemblance entre la ZUS du Grand Ensemble et le reste de la ville. La ZUS présente ainsi un caractère jeune et âgé dans des mesures relativement proches de sa commune essonnienne et des valeurs centrales observées sur le reste du département. Comme le quartier du Clos de Villaine, la pyramide des âges de la ZUS du Grand Ensemble a connu très peu d évolution, variation inférieure à 0,3 points entre 1999 et La structure des âges de la population reste relativement inchangée sur cette période. Le Clos de Villaine Concernant la jeunesse, le quartier présente sensiblement le même profil que la ZUS du Grand Ensemble, entre 28 et 29% de moins de 20 ans. Le quartier se distingue plus du reste du territoire par sa plus faible part de personnes âgées. En 2006, 12,6% des habitants ont 60 ans et plus, ce qui reste légèrement plus élevé que la tendance constatée sur les autres quartiers «ANRU» du département. L indice de jeunesse en 2006 est égal à 2,3 et l indice de vieillesse à 0,4 ce qui confirme bien le profil plus jeune du quartier par rapport à la ZUS du Grand Ensemble. Comme la ZUS du Grand Ensemble, entre 1999 et 2006, la pyramide des âges du quartier du Clos de Villaine a connu très peu d évolution, variation de moins de 0,3 points. La situation sur le quartier reste relativement la même sur cette période. Une diminution de la taille des ménages La taille des ménages de la CAEE CDCI est plus faible que celle des ménages de l Essonne. En 1999, elle était de 2,56 personnes, en 2008 de 2,45 personnes (respectivement 2,63 et 2,53 en Essonne). Ceci représente une diminution de 4,3 % en 9 ans, contre une diminution de 3,8 % en Essonne et de 2,1 % en Ile-de-France. 34,1% des ménages de la CAEE CDCI sont composés de couples avec enfants, dans une proportion inférieure à celle de l Essonne (35,5 %). Les personnes seules sont plus représentés qu en Essonne avec respectivement 29,3% 27,4%. La CAEE CDCI semble divisée en deux parties. Un nord urbain avec une plus grande proportion de personnes seules et de familles monoparentales ; et un sud plus résidentiel constitué de familles avec enfants. On constate en effet une proportion importante de personnes seules dans les polarités du nord du territoire (Chilly-Mazarin 33%, Longjumeau 31%, Massy 33% et Villebon-sur-Yvette 30%). En revanche de nombreuses petites villes du sud du territoire ont une proportion importante de couples avec enfants (Ballainvilliers 46%, Linas 43%, Marcoussis 41%, Nozay 47%, La-Ville-du-Bois 44% et Villejust 47%). La moyenne du territoire est de 34% et celle de l Essonne de 35,5%. Le taux de familles monoparentales est identique au taux départemental et régional, autour de 10 % de la population. Il est cependant plus élevé dans les grandes villes du nord (Chilly-Mazarin, Epinay-sur-Orge, Longjumeau et Massy). Par ailleurs, on constate un faible taux de familles nombreuses sur le territoire (6,7% contre 7,8% en Essonne). Dans le détail, peu de communes accueillent des familles nombreuses. Seules Champlan, Marcoussis et La-Ville-du-Bois ont un taux de familles nombreuses plus élevé, proche de 8%. 32

33 33 Zoom ANRU Opéra -Le Grand Ensemble Le quartier du Grand Ensemble présente une proportion de ménages d une personne proche de celle de la commune, respectivement 33,2% et 32,2% en En revanche, il présente une part plus conséquente de très grands ménages (6 personnes et plus) respectivement 4,3% et 2,3%. Cette valeur reste néanmoins inférieure à une valeur centrale constatée sur les autres quartiers «ANRU» du département. Entre 1999 et 2006, le nombre global de ménages a augmenté de 3,6% sur le Grand Ensemble. Tandis que la proportion des grands ménages diminue, celle des petits ménages augmentent, en particulier celle des ménages composés d une seule personne. En 2006, le nombre moyen de personnes par ménage est sensiblement le même que sur le reste de la commune. Concernant la structure des familles, le quartier présente la même proportion que le reste de la ville pour ce qui est des familles composés de couple avec enfants. En revanche, le quartier présente un profil de famille monoparentale plus marqué (supérieur à 20%) que sur le reste de Massy (2 fois moins). De même pour les familles nombreuses où leur part au Clos de Villaine comme sur le Grand Ensemble avoisine les 14%, soit 5 points de plus que sur le reste de la commune. Le Clos de Villaine : Le quartier présente une proportion de ménages d une personne inférieure à celle de la commune, respectivement 27,8% et 32,2% en En revanche, il présente une part plus conséquente de très grands ménages (6 personnes et plus) respectivement 3,8% et 2,3%. Cette valeur reste néanmoins inférieure à une valeur centrale constatée sur les autres quartiers «ANRU» du département ainsi que sur la ZUS du Grand Ensemble. NB : Concernant l évolution, les données entre 1999 et 2006 ne sont pas disponibles sur ce quartier. Concernant la structure des familles, le quartier du Clos de Villaine se distingue du Grand Ensemble par sa proportion légèrement plus faible de familles monoparentales et sa part de familles composées de couple avec enfants.

34 Un niveau de vie médian supérieur à celui du département Le territoire de la CAEE CDCI est marqué par une proportion importante de cadres et Professions intellectuelles supérieures (15,1%) et de professions intermédiaires (19,2%). Ils sont respectivement 13% et 18% en Essonne et 16,5% en Région Parisienne. Les retraités sont représentés de manière équivalente à celle du département (20,1%). Les employés et ouvriers sont un peu moins présents sur le territoire (respectivement 17,7% et 10,1%) qu en Essonne (18,2% et 10,7%). En revanche les ouvriers sont plus présents sur la commune de Villejust avec 15,2%. Ce territoire est marqué par un niveau de foyers fiscaux imposables élevé (68,57% contre 66,37% en Essonne). Cette moyenne est tirée vers le bas par deux communes du nord (Massy 63,23% et Longjumeau 66,04%), les autres communes disposent d un taux plus proche de 70%. Le taux de motorisation des ménages est inférieur à la moyenne du département avec respectivement 81,3% et 84,5%. Cependant, on note une hétérogénéité à l échelle du territoire. Les communes du nord disposent d un taux de motorisation bien plus faible (Longjumeau 81,6% et Massy 78,7%) que celles du sud qui approchent plus d un taux de 90%. Cela s explique tant par la meilleure desserte en transport en commun des communes du nord que par le regroupement des disparités dans ces grandes polarités. Le niveau de revenu médian du territoire est supérieur à celui du département en 2009 (respectivement de et ). Dans le détail on constate un niveau de revenu médian assez élevé avec 10 communes dont le niveau se situe au dessus de la médiane du territoire (entre et ) et 2 communes très proches de la médiane départementale. Seules les communes de Massy et Longjumeau présentent un revenu médian plus faible ( ). 34

35 Une résorption de la fracture sociale La CAEE CDCI est assez homogène dans les niveaux de revenus. Les disparités sont moins fortes qu en Essonne. Le rapport inter-décile est plus faible que celui du département (4,6 contre 5,3). Il est en revanche plus fort sur Massy avec un rapport égal à 5,5. A part dans les trois communes du nord les plus peuplées, à savoir Massy (7298 ), Chilly-Mazarin (8702 ) et Longjumeau (7649 ), les revenus du 1 er décile dans les autres communes sont bien au dessus de la moyenne départementale (entre et ). On constate une évolution importante des revenus du 1 er décile entre 2007 et 2009, en pleine période de crise (4,9% contre une baisse de -0,51% en Essonne). L arrivée de nouvelles populations élève le niveau de vie des territoires. Cette évolution est marquante dans les communes les plus peuplées du nord, à Massy et Chilly-Mazarin. Cette évolution touche également le revenu médian (+2,51% contre +1,32% en Essonne) sur cette même période. Sur une période plus importante de 2001 à 2009, les revenus du 1 er décile ont très fortement augmenté sur les communes du nord les plus peuplées (Massy +18,59% et Chilly-Mazarin +10,43%) alors que la moyenne Essonnienne est de -1,26%. Le revenu médian a également plus fortement augmenté qu en Essonne dans une majorité des communes du territoire. Ainsi, on constate que ce territoire connaît une croissance démographique qui s accompagne d un renouvellement de la population et d une augmentation du niveau de vie. Ces changements s opèrent dans les différentes professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) et pas seulement dans celle des cadres et Professions intellectuelles supérieures. 35

36 Les allocataires CAF à bas revenus Au , résidants du territoire d étude sont allocataires de la CAF dits «à bas revenus» : ils disposent de ressources inférieures au seuil de pauvreté (956 euros pour une personne seule en 2010, 982 euros en 2011). Cela correspond à 24,4% des allocataires CAF de ce territoire. Le taux d allocataires CAF à bas revenus du territoire (24,4%) est inférieur à celui de l Essonne (-2,6 points). Entre 2007 et 2011, le taux d allocataires CAF à bas revenus de ce territoire est en augmentation (+0,7 point) pendant que celui de l Essonne a augmenté (+1,1 point). Au sein du territoire Europ Essonne, Linas se démarque avec le plus fort taux d allocataires CAF à bas revenus (29,7%) suivi de Massy 27,9% d allocataires CAF à bas revenus fin Nozay n enregistre que 13,3% d allocataires CAF à bas revenus fin Entre 2007 et 2011, le nombre d allocataires CAF à bas revenus a augmenté de 73,2% sur la commune de Ballainvilliers, soit +5,5 points. Alors que le plus faible taux d augmentation concerne Marcoussis avec +7,1%. Le taux d évolution entre 2007 et 2011 est positif sur l ensemble des autres communes de ce territoire en dépassant les 11,5% d augmentation sur 9 des 14 communes de ce territoire. Linas et Massy ont le taux d allocataires aux bas revenus le plus élevé du territoire et supérieur en points respectivement de 2,7 et 0,9 points par rapport à la moyenne départementale. Les bénéficiaires de l aide départementale à la restauration scolaire Pour la commune Chilly-Mazarin, on remarque que le nombre de bénéficiaires de la gratuité du collège Les Dînes Chiens est constant depuis 2007/2008. Pour la commune d Epinay-sur-Orge, on remarque que le nombre de bénéficiaires de la gratuité du collège André Maurois est en légère augmentation depuis 2007/ Zoom ANRU Les catégories socio professionnelles : La population âgée de 15 ans et plus des deux quartiers prioritaires est principalement composée d employés, de professions intermédiaires et de retraités. Les ouvriers sont peu nombreux comparativement à la moyenne des quartiers prioritaires, et les cadres sont à l inverse plus présents qu en moyenne. On relève une part infime d artisans/commerçants/chefs d entreprise. Le quartier Villaine se différencie du quartier Opéra notamment par sa plus forte part de cadres, et sa plus faible part de retraités. Le taux de motorisation des ménages : Le quartier du grand ensemble présente un taux de motorisation des ménages particulièrement faible (inférieur à 70%), celui du quartier Villaine présente un taux proche du reste de la commune de Massy et du département. Les revenus : Le revenu médian des quartiers prioritaires est inférieur à celui de la CAEE CDCI, il est néanmoins relativement élevé (17400 ) en comparaison au revenu médian de l ensemble des quartiers prioritaires du département. Le Grand Ensemble (Opéra) : un niveau de vie en décrochage par rapport à celui de la commune, qui évolue faiblement Le secteur essonnien du quartier du Grand ensemble regroupe une population à revenus relativement faibles par rapport au revenu médian de l ensemble de la commune de Massy. C est notamment le cas de la zone située le long de l avenue de Bourgogne où le revenu médian ne dépasse pas Le revenu médian du quartier s élève à en 2009, il a augmenté de 800 entre 2005 et Le revenu du premier décile s élève à 5500 et le rapport interdécile indique des inégalités de revenus relativement faibles : les 10% de la population à plus haut revenu sont environ 5 fois plus élevés que les 10% de la population à plus bas revenu. La proportion de population ayant des revenus inférieures au seuil de pauvreté est peu conséquente (11%) du total elle diminue depuis 2007 (-11%). 41% des ménages n ont pas été imposés sur le revenu en Le quartier Villaine Un niveau de vie proche de celui de la commune, en forte augmentation Le revenu médian du quartier s élève à en 2009, c est le plus élevé de l ensemble des quartiers prioritaires du département. Il suit l évolution marquée du revenu médian de la commune avec une augmentation de presque 2000 sur 5 années. Les premier et dernier déciles sont particulièrement élevés dans le contexte des quartiers prioritaire : le premier décile s élève à 7000 et le dernier à Les inégalités liées au revenu sont donc relativement faibles : les 10% de la population à plus haut revenu touchent environ 5 fois plus que les 10% à plus bas revenu. Seuls 7% de la population a des ressources inférieures au seuil de pauvreté, cette proportion diminue depuis Le taux de ménages non imposés est bas (31%en 2008). La population dépendante aux prestations CAF : Parmi l ensemble des quartiers ANRU, le quartier Villaine paraît «protégé» avec des revenus homogènes à ceux de la commune : le niveau de population dépendante aux prestations familiales est sensiblement inférieur à celui de la commune de Massy. Le quartier du Grand ensemble présente une proportion de personnes couvertes par les prestations CAF et un niveau de population dépendante aux prestations familiales supérieur à celui de Massy qui reste cependant dans la moyenne inférieure de l ensemble des quartiers ANRU. Les deux quartiers présentent une proportion de familles monoparentales (plus de 20%) parmi les allocataires de la CAF, supérieure à celle de la commune. A l inverse, la proportion des personnes seules parmi les allocataires CAF des deux quartiers est inférieure à celle de Massy.

37 Pour la commune de La Ville du Bois, on relève une diminution du nombre de bénéficiaires de la gratuité en 2008/2009 pour le collège privé Le Sacré Coeur et une augmentation en 2010/2011. Pour la commune de Longjumeau, on remarque que le nombre de bénéficiaires de la gratuité du collège Louis Pasteur est en diminution depuis 2007/2008 mais on note une légère augmentation en 2010/2011. Pour la commune de Marcoussis, on remarque que le nombre de bénéficiaires de la gratuité du collège Pierre Mendès France est en constante augmentation depuis 2008/2009 Pour la commune de Massy, on note une très forte augmentation des bénéficiaires de la gratuité du collège Denis Diderot en 2010/2011. Pour les collèges Blaise Pascal et Gérard Philipe, on relève une augmentation depuis 2007/2008 mais on note une baisse en 2009/2010 puis à nouveau une augmentation en 2010/2011. Pour la commune de Monthlery, on remarque qu il n y a plus de bénéficiaires de la gratuité au collège privé Moreau depuis 2008/2009. Le collège Paul Fort note une diminution depuis 2007/2008 mais on remarque une forte augmentation en 2010/2011. Pour la commune de Nozay, on relève une constante augmentation du nombre de bénéficiaires de la gratuité depuis 2009/2010 pour le collège Louise Weiss. Pour la commune de Saulx-les-Chartreux, on relève une diminution en 2008/2009 mais on note une augmentation en 2009/2010 puis à nouveau une augmentation en 2010/2011 pour le collège Pablo Picasso. Pour la commune de Villebon-sur-Yvette, on note que le nombre des bénéficiaires de la gratuité du collège privé Ile-de-France est constant depuis 2007/2008. Pour le collège Jules Verne, on relève une augmentation constante depuis 2009/

38 Volet 4 : L habitat et le logement 1. Un parc de logements varié et souvent ancien Une répartition du parc de logements différente selon les communes La communauté d agglomération Europe Essonne CDCI compte près de logements soit un total de 13% du parc de logements du département de l Essonne. Les logements sont principalement présents sur la commune de Massy (28% du parc), viennent ensuite les communes de Longjumeau et Chilly-Mazarin (15% et 14% du parc). Entre 1999 et 2008, le nombre de logements a progressé de 11% soit près de 700 logements supplémentaires par an. Une augmentation qui est bien supérieure à la moyenne départementale (+8%). Cette dynamique de croissance est particulièrement marquée à Ballainvilliers, Villejust, Linas et Montlhéry. A l instar du département de l Essonne, les résidences principales représentent la grande majorité des modes d occupation avec 95% du parc de logements. Une situation qui s est renforcée entre 1999 et 2008 avec une hausse de 14% de leur nombre. La part des logements vacants est quant à elle faible (4.3%) et est en diminution (-429 logements) et ce particulièrement sur les communes de Longjumeau et Massy. Le parc de logements est composé de propriétaires à hauteur de 60%, de locataires du parc privé (19%) et de locataires HLM (18,5%) (Source INSEE 2008). Entre 1999 et 2008, l évolution du parc a réaffirmé le poids des propriétaires avec une hausse de 21% tandis que le parc locatif privé augmentait de 9% et le parc HLM de 3% (INSEE 2008). 38

39 A l échelle du territoire d étude le parc de logements est principalement composé de logements collectifs, toutefois les communes de Ballainvilliers, Champlan, Épinay-sur-Orge, La Ville-du-Bois, Linas, Marcoussis, Nozay, Saulx-les-Chartreux, Villejust présentent un parc de logements très majoritairement constitué de logements individuels. Les logements composés de 3 et 4 pièces représentent 51% des logements. La composition des ménages étant principalement structurée en ménages de 1 à 2 personnes (60%), les configurations de sousoccupation sont donc fréquentes. On comptabilise ainsi logements en situation de sous occupation accentuée soit 29% du parc de logements. Parallèlement, 2% des logements sont sur occupés : il s agit de situations concentrées dans les quartiers situés en géographie prioritaire. La prédominance de l habitat individuel sur le territoire de la CAEE CDCI tend à produire des situations de sous occupation et restreint l installation des jeunes ménages de 1 à 2 personnes en début de parcours résidentiel sur l intercommunalité. Zoom ANRU La CAEE CDCI compte deux quartiers classés en géographie prioritaire par le conseil général de l Essonne. Ces quartiers situés sur la commune de Massy regroupent près de logements. Localisés au nord de la commune, ils ont été construits entre 1949 et Opéra (Massy) : ce quartier construit à cheval sur les communes d Antony et Massy regroupe plus de logements. La partie située sur la commune de Massy compte près de 4900 logements et plus de habitants en Le nombre de logements vacants est très faible (3.2%). Villaine (Massy) : Ce quartier regroupait près de logements et près de habitants en Mobilité au sein du parc de logements Au regard de l évolution démographique ( ) et du solde naturel ( ), la communauté d agglomération Europe Essonne CDCI apparaît comme un territoire de transit pour les ménages au cours de leur parcours résidentiel. Le solde migratoire apparent est quasi nul, -0,1% par an contre -0.2% pour le département. Cette situation est très contrastée à l intérieur du territoire intercommunal, les communes localisées au Nord sont déficitaires tandis que les communes du Sud sont marquées par une attractivité résidentielle. 39

40 Le territoire de la CAEE CDCI bénéficie d une double dynamique d installation des ménages sur son territoire. D une part, les communes localisées au Nord bénéficient d une attractivité à l échelle régionale et reçoivent le plus souvent des ménages issus de la première couronne qui sont en cours de parcours résidentiel et qui transitent par ce territoire. D autre part, des ménages essonniens de manière durable dans les communes localisées au Sud du territoire, qui sont à la recherche d une maison individuelle tout en bénéficiant d un cadre périurbain. Les ménages qui s installent sur le territoire de la CAEE CDCI sont tout d abord en provenance de l ensemble de l Île-de-France puis d autres communes essonniennes. En effet, les flux en provenance de l Île-de- France (hors Essonne) sont sur représentés avec 33% des flux résidentiels entrants. Toutefois, les flux résidentiels issus des ménages essonniens sont plus importants dans les communes situées au sud du territoire intercommunal. La ville de Massy compte quant à elle une part importante de ménages habitant à l étranger 5 ans auparavant (9%). La CAEE CDCI se distingue donc du profil départemental par une forte attractivité à l échelle francilienne. Par ailleurs, les mobilités entre les communes se font principalement en direction des communes d Épinaysur-Orge, Longjumeau, Massy et Saulx-les-Chartreux. Zoom ANRU Opéra (Massy) : La part des ménages installés depuis moins de 5 ans est de 40%, un chiffre inférieur à la moyenne départementale (47%). Villaine (Massy) : La part des ménages installés depuis moins de 5 ans est de 40%, un chiffre inférieur à la moyenne départementale (47%). Portrait du marché de l immobilier Le territoire d étude, de par sa situation de proximité avec Paris, les axes routiers et sa desserte en transport en commun, présente un marché immobilier dynamique dont les valeurs se situent au dessus de la moyenne départementale. Ce territoire présente également pour les ménages en provenance de la proche banlieue parisienne une offre de logements leur permettant de réaliser leurs parcours résidentiels. En 2008, le territoire d étude a enregistré un volume de ventes de biens soit environ 15% du total des transactions enregistrées sur le département de l Essonne. Ces transactions ont principalement concerné les appartements (1 040 ; 50%) puis les maisons (557; 26%) et les terrains (508 vendus entre 2006 et 2008 ; 24%). Concernant les prix de vente, celui des appartements s établit entre et euros du m², les maisons ont quant à elle été vendues en moyenne entre et et les terrains entre 129 et 516 /m². Ces montants s inscrivent au-dessus de la moyenne départementale. Les communes de Marcoussis et Epinay-sur-Orge présentent les loyers au mètre carré les plus élevés (12.8 /m² pour les locataires et 13.7 /m² pour ceux qui ont emménagé récemment) ; les autres communes du territoire pratiquent les mêmes loyers (11.7 /m² pour les locataires et 12.6 /m² pour ceux qui ont emménagé récemment). Sur le nombre de logements commencés en 2009, l on compte environ 824 logements dont 544 individuels. La majorité de ces logements est située à Massy et leur surface moyenne est de 76m². Dans l ensemble la surface moyenne des logements est comprise entre 75m² à Epinay-sur- Orge ou encore 76m² à Massy et 142m² à Saulx-les-Chartreux et 225m² à Villejust. Au 1 er trimestre 2012, 518 logements ont été produits dont 307 étaient disponibles, 169 mis en vente et 42 vendus. Il s agit principalement de logements collectifs produits sur la commune de Massy et de Chilly- Mazarin. De nombreuses conventions avec l Etablissement Public Foncier d Ile-de- France ont été signées sur le territoire confiant à l EPF IDF des missions de veille et de maîtrise foncière dans le but de réaliser des opérations de logements sur plusieurs communes et notamment Saulx-les-Chartreux (signature en novembre 2011), Massy, La Ville-du-Bois, Linas et Marcoussis. La convention avec la commune de Massy, signée en septembre 2011, confie à l EPF IDF une mission de maîtrise foncière sur une quinzaine d hectares du domaine dit de «Vilgénis» sur lesquels la commune souhaite réaliser une opération de logements bien intégrée. La convention avec la commune de La Ville-du-Bois, signée en avril 2009, confie à l EPF IDF des actions de maîtrise et de veille foncière au sein du bourg et aux abords de la RN20 (14ha). L objectif est d engager la requalification de cet axe par le regroupement de 40

41 parcelles occupées par un bâti peu dense et dégradé et la réalisation d opérations de logements diversifiés et d activité. En centre bourg, sa mission vise à mobiliser des terrains faiblement bâtis pouvant donner lieu à de petites opérations résidentielles. La convention avec la commune de Marcoussis, signée en janvier 2008, confie à l EPF IDF une action de veille foncière sur environ 70ha pour lui permettre de réaliser des programmes de logement social notamment. La convention avec la commune de Linas, signée en juin 2009, confie à l EPF IDF la maîtrise de trois secteurs non bâtis en vue de leur urbanisation à court ou moyen terme (secteurs dits Guillerville, de l Etang et des Bas Sablons). Elle est complétée par des missions de veille foncière sur le secteur dit Tabor et d observation foncière sur le centre bourg, en vue de leur requalification. L ensemble de ces interventions doit permettre la réalisation de programmes de logements diversifiés. Ces conventions vont permettre la réalisation de programme de logements sur l ensemble du territoire et ainsi la diversification de l offre de logement. Un parc ancien concerné par la problématique énergétique Le territoire d étude possède un parc de logements dans l ensemble assez ancien. En effet 46.8% des résidences principales ont été bâties entre 1949 et Ce constat est très marqué pour les communes de Chilly- Mazarin (59.4%) et de Massy (62.9%). Peu construit avant 1949, le parc de logements s est développé à partir de Suite au pic de construction, la dynamique de construction s est stabilisée (22.2% de bâti entre 1975 et 1989 et 21.2% entre 1990 et 2005). Dans l ensemble les villes se sont construites au fil des années avec néanmoins un pic de construction entre 1990 et 2005 pour la commune de Nozay (48.4%). Concernant les énergies utilisées : Le chauffage urbain est peu utilisé sur le territoire exception faite de la consommation de cette énergie à Massy où 55% des logements (9 214) l utilisent. Le gaz de ville est la source d énergie la plus utilisée sur le territoire (41% soit logements). Cette énergie fait la majorité sur une grande partie des communes du territoire. C est le cas notamment à Ballainvilliers (56% soit 724 logements), Chilly-Mazarin (57% soit logements), Epinay-sur-orge (59% soit logements), Longjumeau (56% soit logements) ou encore Nozay (61% soit logements). Le fioul est encore présent dans logements sur le territoire. On le retrouve globalement sur tout le territoire mais c est à Champlan qu il est le plus utilisé (247 logements soit 27%). L électricité est utilisée par 28% des logements (soit logements) sur le territoire. Cette source d énergie fait la majorité dans les communes de La Ville-du-bois (1.299 logements soit 44%), Linas (1 009 logements soit 44%), Montlhéry (1 204 logements soit 46%), Saulx-les-chartreux (952 soit 50%) et Villejust (474 soit 60%). NB : elle est autant utilisée que le fioul à Champlan. Le gaz de citerne n est quasiment pas utilisé sur le territoire. En effet, seuls 469 logements (1%) l utilisent. Les autres sources d énergie (bois, charbon, etc.) sont peu utilisées sur le territoire puisqu elles ne sont présentes que dans seulement 2% des logements (1 351). Globalement, les logements sur le territoire commencent à devenir anciens, mis à part à Nozay, commune plus récente. A noter que les communes dans lesquelles les logements ont été construits le plus tôt sont les deux communes les plus au nord du territoire d étude (Massy et Chilly- Mazarin). Le développement de ces communes préalablement à celui du reste du territoire peut s expliquer par le désengorgement progressif de la petite couronne vers la grande couronne. Un lien peut être fait entre l ancienneté du bâti et la présence du fioul dans une partie des logements notamment à Champlan. Cette énergie atteste d un parc à dominante pavillonnaire. Cependant l on constate une forte utilisation du chauffage urbain à Massy, usage qui suppose la présence d ensembles collectifs. L utilisation du gaz de ville en premier puis de l électricité confirme que le bâti s est construit durant la seconde moitié du XXème siècle. Les logements se sont, autant que possible, raccordés au gaz de ville (source moins onéreuse) ; à défaut ils ont choisi l électricité. 41

42 Construits à partir des années 50, les logements du territoire vieillissent. Les communes doivent donc appréhender la problématique de dégradation progressive de leur patrimoine bâti tout en prenant en compte l enjeu de réhabilitation énergétique sur le territoire. 2. Le parc social : Une dynamique de construction Les taux de logements HLM/SEM 2011 (source Filocom 2011) les plus élevés du territoire intercommunal s observent sur les communes de Massy avec 35.2%, de Longjumeau avec 30.4%, de Saulx-les-Chartreux avec 14.7% et de Chilly-Mazarin avec 14.1%. Les autres communes du territoire d étude ont un taux de logements HLM/SEM compris entre 3,4% et 10%. La commune de Villejust ne compte aucun logement HLM/SEM. Ces chiffres ont depuis évolué pour certaines communes dont Chilly- Mazarin (source : Préfecture de l Essonne). Au total on compte logements HLM/SEM en 2011 sur le territoire de la CAEE CDCI, soit 20,0% du parc de résidences principales. La commune de Champlan, soumise au PEB, n est pas soumise à la loi SRU. Mis à part les communes de Villejust et de Nozay qui ne sont pas concernées par la loi SRU, le reste du territoire entre dans le champ de la loi. Marcoussis remplit ses contrats de mixité sociale triennaux avec l Etat. Certaines communes du territoire ont réalisé des efforts de construction entre 2007 et Durant cette période, le nombre de logements HLM/SEM a augmenté de 206% (+72 logements HLM/SEM) sur la commune de Nozay, de 124% (+110 logements HLM/SEM) sur la commune de Marcoussis, de 59% (+101 logements HLM/SEM) sur la commune de Montlhéry et de 14,3% (+779 logements HLM/SEM) sur la commune de Massy. Le territoire de la CAEE possède un PLH (approuvé le 2 février 2011 pour les communes de l ancienne CAEE) dont les objectifs sont les suivants : une production de logements par an dont 401 logements sociaux. (NB : le PLH de la CAEE comprend la commune de Morangis rattachée, dans le diagnostic, à la CALPE. De la même manière, ce PLH n inclut pas les communes de Villejust, Nozay, Marcoussis, Montlhéry et Linas.) 42

43 Lors du PLH , des projets ont été recensés sur le territoire. Est ainsi prévue la construction neuve de logements sociaux sur l ensemble du territoire. Un premier bilan a été effectué l année dernière : au 15 novembre de ces logements avaient été réalisés soit 22.6%. (Au total logements sont prévus et lors du bilan 25% avaient été réalisés). Alors que pour certaines communes notamment Epinay-sur-Orge, Saulxles-Chartreux et La Ville-du-Bois, le PLH doit permettre un effort de rattrapage de logements sociaux, d autres sont très investies dans la production de logements sociaux. C est le cas notamment de Massy qui, bien que disposant d un parc de logements sociaux assez important, continue dans cette dynamique. Les projets sur cette commune représentent en effet 750 logements sociaux sur la durée du PLH. Sur l ensemble des projets recensés au PLH, le bilan de 2011 montre que les communes de Chilly-Mazarin, Epinay-sur-Orge, Massy et Villebon-sur- Yvette ont un taux de réalisation de leurs objectifs de plus de 25%. Un PLH doit être mis à l agenda des réflexions dès 2013 sur l ensemble des 14 communes (CAEE CDCI). Depuis 2009, 336 logements sociaux ont été financés par le Conseil Général. Pour les projets à court terme, le Conseil Général est sollicité pour la construction à venir de 353 logements sociaux. 80% de ces nouveaux logements sont localisés à Massy, 15% à Longjumeau, le reste à Morangis. ne satisfaisant pas la forte demande Nombre de demandeurs de logements sociaux au 1/07/2010 : Massy : soit 37.5% de la demande sur le territoire d étude / soit 4.8% de la demande essonnienne. Chilly-mazarin : 476 soit 14.2% de la demande sur le territoire d étude / soit 1.8% de la demande essonnienne. Longjumeau : 525 soit 15.7% de la demande sur le territoire d étude / soit 2% de la demande essonnienne. Epinay-sur-orge : 223 soit 6.7% de la demande sur le territoire d étude / soit 0.9% de la demande essonnienne. Ballainvilliers : 41 soit 1.2% de la demande sur le territoire d étude / soit 0.2% de la demande essonnienne. La Ville-du-bois : 84 soit 2.5% de la demande sur le territoire d étude / soit 0.3% de la demande essonnienne. Saulx-les-chartreux : 98 soit 2.9% de la demande sur le territoire d étude / soit 0.4% de la demande essonnienne. Villebon-sur-Yvette : 213 soit 6.4% de la demande sur le territoire d étude / soit 0.8% de la demande essonnienne. Champlan : 23 soit 0.7% de la demande sur le territoire d étude / soit 0.1% de la demande essonnienne. Villejust : 26 soit 0.8% de la demande sur le territoire d étude / soit 0.1% de la demande essonnienne. Nozay : 52 soit 1.5% de la demande sur le territoire d étude / soit 0.2% de la demande essonnienne. Linas : 70 soit 2.1% de la demande sur le territoire d étude / soit 0.3% de la demande essonnienne. Marcoussis : 119 soit 3.5% de la demande sur le territoire d étude / soit 0.4% de la demande essonnienne. Monthléry : 143 soit 4.3% de la demande sur le territoire d étude / soit 0.5% de la demande essonnienne. Au total, on compte demandeurs de logements sociaux sur le territoire ce qui représente 12.8% de la demande essonnienne. Le territoire d étude attire les demandeurs de logements sociaux notamment du fait de sa proximité avec Paris, son accès direct aux réseaux de transports, aux services ; sa proximité à l emploi. De ce fait, le nombre de demandeurs de logements sociaux sur le territoire est assez important. Cette demande atteste d une population plutôt modeste en termes de ressources. La demande est présente dans toutes les communes du territoire d étude. Néanmoins, les demandeurs de logements sociaux se concentrent sur une petite partie d entre elles et notamment à Massy, Chilly-Mazarin ou encore à Longjumeau. Ces demandes sont donc nombreuses mais insatisfaites par l offre proposée. 43

44 3. Politique d action sur le parc privé de logements Le parc privé de logements, représenté à hauteur de 79%, se compose pour une part de propriétaires occupants (60%) et pour l autre part de propriétaires bailleurs (19%). Sur le territoire de la CAEE CDCI, les propriétaires occupant sont principalement des actifs (64%) et des retraités (31%), ils habitent dans des logements construits entre 1949 et 1974 (43%). Toutefois, la communauté d agglomération Europe Essonne CDCI compte quelques propriétaires en situation de précarité. En effet, 1.8% des propriétaires occupent des logements ne comportant pas de pièce de salle de bain et 3.9% d entre eux sont au chômage ou inactifs. Ces chiffres sont au dessus de la moyenne départementale avec des processus de concentration sur le territoire des communes d Épinay-sur-Orge (centre ville), la Ville-du- Bois, Massy, Montlhéry et Villejust où la part des propriétaires inactifs ou au chômage approche les 5%. Entre 2007 et 2011, le Conseil Général, par le biais du Fonds départemental d amélioration de l habitat (FDAH), est venu en aide auprès de 248 ménages présents principalement à Massy (36%) et Longjumeau (17%). Les interventions du FDAH ont ciblé principalement les communes de grandes tailles. Ces aides ont principalement concernées des travaux d amélioration de l habitat. Plus largement, et en vue de la mise en place d interventions sur le parc privé, la CAEE CDCI lance fin 2012 des études préalables afin de définir des dispositifs à mettre en œuvre pour l amélioration de l habitat privé. En effet, la CAEE CDCI par le biais de son PLH approuvé en février 2011 prévoit une série d actions sur le parc privé telles que : la reconversion de bâtiments, la division de logements, le traitement de l insalubrité et de l indignité, la lutte contre la vacance et l amélioration des performances énergétiques de l habitat. 4. Accueil des gens du voyage : une offre trop limitée Le schéma départemental de janvier 2003 indique en objectif les éléments suivants : 90 places d aires d accueil se répartissant entre 20 places de courte durée et 70 de longue durée. La réalisation s établit à 70 places (soit un objectif tenu de 78 %). Ces chiffres ne concernent pas Marcoussis, Linas et Montlhéry qui font partie du territoire d études et doivent réaliser 33 places de longue durée (11 places pour chacune des 3 communes - objectifs non atteints pour Linas et Montlhéry). Un équipement de 12 places est en cours d installation à Marcoussis, auquel se rajoute celui de Saulx-les-Chartreux. Parallèlement, 50 places en aire de passage intercommunale étaient prévues à Massy ; elles ont été réalisées. Les objectifs pressentis dans le cadre de la révision du schéma tablent sur 48 places sur la CAEE «originelle», 11 à Linas et 11 à Montlhéry. Ces objectifs pourraient éventuellement être revus dans la nouvelle configuration du territoire. En conclusion, les objectifs sont partiellement remplis. Toutefois, un ajustement du nombre de places doit être opéré sur le territoire d étude avec l intégration de Linas, Marcoussis, Montlhéry, Nozay et Villejust. La communauté d agglomération rencontre un nombre important de stationnements de groupes familiaux qui circulent dans un périmètre restreint. Les stationnements perdurent sur les communes qui ont réalisé un équipement en raison de la pression de la demande de groupes en recherche de lieux d installation sur le territoire et de l appropriation des aires existantes par des groupes familiaux (Massy /Ville du Bois). Il existe également des situations de sédentarisation dispersées sur des terrains ayant des statuts divers. Aussi, les besoins recensés relèvent-ils majoritairement de besoins en matière d habitat. Quelques communes comme Marcoussis ou La Ville-Du-Bois accueillent également d autres types de publics nécessitant des logements spécifiques (jeunes, personnes en difficulté). Une réflexion sur cette thématique particulière serait à envisager avec les acteurs concernés (Collectivités et Département). 44

45 Volet 5 : l insertion L emploi, l éducation et 1. Emploi et activité économique Population active et accès à l emploi Une forte activité et un taux d emploi supérieur à celui du département Le taux d activité (population active (occupée et inoccupée)/population âgée de 15 à 65 ans) de la CAEE CDCI est supérieur à celui du département et de la Région (respectivement de 77%, 74,5% et 75%) et a nettement progressé entre 1999 et 2008 (+ 2,4 points). On note une certaine homogénéité à l échelle du territoire. Huit communes ont des taux d activité supérieurs à 77%. Sur les six autres communes, trois communes ont des taux juste en dessous ou similaires au taux départemental et les trois derniers entre le taux départemental et celui du territoire (entre 74,5% et 77%). Le taux d emploi (population active occupée/population âgée de 15 à 65 ans) est également très élevé. Il est supérieur à celui du département et de la Région (respectivement de 71%, 68% et 67%) et a également progressé de façon significative entre 1999 et 2008 (+ 2,7 points). On constate un taux d emploi supérieur à 71% dans 9 des 14 communes du territoire (compris entre 71% et 75%). Les cinq communes restantes ont des taux compris entre 66% et 70%. Le taux d activité des femmes dans la CAEE CDCI est bien supérieur à la moyenne départementale (74,06% contre 71,76%). On note encore une certaine homogénéité à l échelle du territoire. Six communes ont des taux d activité des femmes supérieurs à 74%. Les huit autres communes ont des taux compris entre 71% et 74%. Un indice de concentration d emploi élevé, mais des flux d actifs entrants et sortants importants L Indice de concentration d emploi sur le territoire est de 1,01, soit pour 100 actifs occupés résidents le territoire offre 101 emplois. Zoom ANRU Le Grand Ensemble (ZUS entière) Taux d activité : 70,4% et Taux d activité des femmes : 65,9% Le Clos de Villaine Taux d activité : 73,7% et Taux d activité des femmes : 70,5% 45

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47 Cet indice est plus fort que celui du département (0,79) et s explique par un pôle d emplois d importance, avec un tissu productif encore présent et une forte représentation des activités tertiaires. L indice de concentration de l emploi est particulièrement favorable pour toutes les catégories socio professionnelles. Six communes (Champlan, Chilly-Mazarin, Massy, Montlhéry, Nozay et Villebon-sur-Yvette) obtiennent un indice supérieur la moyenne du territoire. Trois communes ont un indice faible autour de 0,5 (Epinay-sur-Orge, Linas et Saulx-les-Chartreux). Le solde 2008 des navettes domicile-travail fait apparaître une différence quasi nulle entre entrées et sorties. Cependant on constate de nombreux flux puisque 69% de la population active résidente quitte le territoire de la CAEE CDCI pour aller travailler ailleurs et inversement 69% des emplois sont occupés par une population active résidente en dehors du territoire. Ainsi, seuls 31% des actifs résidents travaillent sur le territoire de la CAEE. Parmi les entrants, la profession et catégorie socioprofessionnelle (PCS) la plus représentée est celle des cadres et professions intellectuelles supérieures, suivie par les professions intermédiaires. En revanche la catégorie des employés est majoritaire dans les flux internes. Ce sont eux qui vivent et travaillent sur le territoire. Les actifs entrants viennent majoritairement de Paris (8%), de la CAVO CDCI (7%) de la CAPS CDCI (6%) et des communes limitrophes au nord du territoire. Parmi les sortants, la catégorie des professions intermédiaires est la plus représentée suivi des cadres et professions intellectuelles supérieures. La destination principale des actifs sortants est Paris (pour 20 % d entre eux). Puis le territoire de la CAPS CDCI, qui regroupe près de 10% (Les Ulis, Palaiseau, Orsay). Le sud des Hauts-de-Seine regroupe près de 6,58% des destinations et le Pôle d emploi d Orly 4,6%. Une grande majorité des entrants (73,54 %) utilise un véhicule individuel (voiture, camion ou fourgonnette). En revanche on constate que le recours à ce mode de transport pour les flux internes et les sortants est plus réduit (57%). Les transports en commun sont utilisés à près de 40% par les sortants et la marche à pied est plus utilisée que les transports en commun en flux interne. Le territoire nord de la CAEE CDCI est assez bien desservi par les transports en commun, principalement en liaison nord sud (vers Paris). En revanche les liaisons est ouest sont encore faibles et les flux de voyageurs venus des territoires situés plus au sud devraient s accentuer à l avenir. Ainsi les projets en cours d études du TCSP Massy Saint- Quentin-en-Yvelines, de la Ligne verte du métro du Grand Paris et du Tram-Train Massy/Evry devraient répondre à ces besoins mais dans des calendriers parfois très éloignés. Tissu d entreprise et emplois Un tissu d entreprises dense, orienté vers le commerce et les transports En 2010, la CAEE CDCI compte 8552 établissements. 57% d entre eux sont répartis entre quatre grandes Villes du nord du territoire (Chilly- Mazarin 11%, Longjumeau 12%, Massy 23% et Villebon-sur-Yvette 11%). 47

48 Les autres établissements sont répartis de façon assez homogène entre les autres communes, principalement au sud. On trouve en moyenne de 200 à 400 établissements par commune, hormis Montlhéry qui en compte 516. On trouve une part plus conséquente qu en Essonne d établissements qui comptent de 1 à plus de 50 salariées. 31% d établissements comptent de 1 à 9 salariés, 5,1% de 10 à 19 salariés, 3,5% de 20 à 49 salariés et 2,7% plus de 50 salariés. Champlan 16,2%, Linas 21,5%, Marcoussis 17%, Montlhéry 17%, Saulxles-Chartreux 22% et La-Ville-du-Bois 17%. En 2010, la répartition sectorielle est marquée par une prédominance du secteur du commerce, des transports et des services divers avec un taux à 71,3% (contre 69,36% en Essonne), et de la construction avec un taux à 12,4% (contre 13,55% en Essonne). L industrie et l administration publique, enseignement, santé, action sociale occupent des places plus faibles avec respectivement 5,6% et 10,7% mais cependant proches des moyennes départementales (respectivement 5,7% et 11,5%). Composition sectorielle du tissu d entreprises : Dans le détail, on constate une prédominance du tissu industriel à Champlan et Villejust (respectivement 11% et 9%) et une très faible représentation à Longjumeau et à La-Ville-du-Bois (respectivement 3,7% et 3%). Le secteur de la construction est fortement implanté dans les communes du sud traversées par la RN20 : Ballainvilliers 18,5%, Le secteur de l administration publique, enseignement, santé, action sociale est plus fortement implanté sur les communes de Longjumeau et de Massy ce qui correspond aux grands établissements privés de santé (Institut Jacques Cartier à Massy et Clinique de l Yvette à Longjumeau). Enfin le secteur du commerce, des transports et des services est très présent sur quatre communes (Chilly-Mazarin, Epinay-sur-Orge, Villebonsur-Yvette et Villejust) ce qui correspond d un côté aux nombreuses zones d activités de Chilly-Mazarin (175 hectares), et de l autre, à la zone d activité de Courtaboeuf, à cheval sur la CAPS CDCI et la CAEE CDCI. 48

49 d établissements dans le secteur de l industrie et en revanche un gain important d établissements dans le secteur de la construction et des activités spécifiques scientifiques et techniques. Ce secteur correspond à de la sous-traitance de grosses entreprises spécialisées, souvent en recherche et développement. L évolution du nombre d entreprises durant la période récente ( ) est plus touchée que celle du département (-1,3% contre -0,4%). Création d entreprises : La création d établissements est en revanche plus faible qu en Essonne dans tous les secteurs. On constate cependant une disparité au niveau des communes. En 2010, la création d établissements liés à l industrie est fortement représentée sur les communes de La-Ville-du-Bois (31%), Montlhéry (20%) et Nozay (18%), alors que pour la construction, ils sont plus présents sur les communes d Epinay-sur-Orge (23%), Longjumeau (23%), Massy (25%) et Montlhéry (23%). Les communes de Ballainvilliers (23%) et d Epinay-sur-Orge (23,5%) ont été plus attractives en 2010 pour les établissements exerçant une activité de commerce, transport, services divers. Bien que la moyenne de création d établissement soit en dessous de celle du département, le secteur d activité dans l administration publique, enseignement, santé, action sociale a fait un bond important dans quatre communes principalement (Champlan 29%, Marcoussis 23%, Nozay 29% et Villejust 36%) et est largement représenté dans trois autres communes (Chilly-Mazarin 21%, Epinay-sur-Orge 23,5%, Linas 21%). Durant la dernière décennie (2000 à 2010), l évolution globale du nombre d établissement employeurs privés est similaire à la dynamique départementale (+7%). On constate cependant une perte importante Principales grandes entreprises : L attractivité économique du territoire se traduit également par la présence de grandes entreprises (68 entreprises de +50 salariés, dont 32 de +200 salariés) et de quelques grands comptes dans les secteurs de la recherche et du développement et de l ingénierie. Les principaux établissements employeurs (source CCI) sont : o o SA SANOFI-AVENTIS : 3030 emplois répartis sur trois sites (2 à Massy 1 à Chilly-Mazarin) en R&D et Administration d entreprises. ALCATEL-LUCENT : 2000 emplois à Nozay. Le site de Villarceau de Nozay devrait accueillir près de 2000 emplois supplémentaires en

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