La Géomatique. C.F.P.A. Stagiaire Formation Module Séquence/item Type doc. Version Page 1 / 20

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1 C.F.P.A. Stagiaire Formation Module Séquence/item Type doc. Version Page 1 / 20

2 Sommaire 1 INTRODUCTION Présentation Historique LES DONNEES Les données géométriques Les données descriptives Les données graphiques Les métadonnées LA TOPOLOGIE L ACQUISITION DES DONNEES Les méthodes de levés topographiques des données vectorielles La Saisie Manuel Le GPS Le Sondeur Multifaiseaux Les méthodes de levés topographiques des images rasters Le Scanner de plans La prise de vue aérienne L Image Satellite L ARCHIVAGE, GESTION DES DONNEES L ANALYSE DES DONNEES La sectorisation La fusion La division d objets La création de tampons Le Géocodage Le langage des SIG L AFFICHAGE, PRESENTATION DES RESULTATS L ABSTRACTION DE LA REALITE CONCLUSION ANNEXE : LES POLES METIERS ANNEXE :LISTE DES LOGICIELS SIG Logiciels libres Logiciels gratuit Logiciels commerciaux C.F.P.A. Stagiaire Formation Module Séquence/item Type doc. Version Page 2 / 20

3 1 Introduction 1.1 Présentation La géomatique est une discipline qui intègre les technologies de l informatique aux sciences de la Terre. Elle permet de manipuler et de traiter une foule de données afin de constituer des cartes et des images sur mesure. Ces éléments se composent de différentes couches d information superposées, établies à partir de préoccupations et de besoins particuliers. Grâce à la géomatique, le traitement de l information géographique de base ou thématique devient plus convivial. Les techniques informatiques permettent d analyser des données dans le temps et dans l'espace, un avantage que les cartes traditionnelles n ont pas. La géomatique vient ainsi appuyer le processus de décision et pave la voie à une gestion plus efficace et plus éclairée. Les Systèmes d informations géographiques sont des outils logiciels permettent de gérer des objets géographiques, et de les diffusés ( par affichage ou impression ). Ces objet géographiques sont des données informatique spacialement localisée. C est a dire qu ils sont positionnés géographiquement à la surface de la terre. 1.2 Historique Le développement des SIG est étroitement lié à celui de l évolution informatique. Les premières applications de cartographie automatique sont apparu à la fin des années 60. Dans les années 70 quelques outils de cartographie sont utilisé dans les organisme d état ( armée, cadastre, service topographique ) Depuis 1990, il y a eu une prise de conscience des problèmes environnementaux à toutes les échelles et de leurs solutions possibles grâce a la géomatique. On assiste aujourd hui a une banalisation de l usage de l informatique géographique ( cartographie sur internet, calcul d itinéraires routiers, solution embarqué GPS ) C.F.P.A. Stagiaire Formation Module Séquence/item Type doc. Version Page 3 / 20

4 2 Les Données Les données sont la base d information des SIG. Les données géographiques possèdent quatre composantes. 2.1 Les données géométriques Les données géométriques renvoient à la forme et à la localisation des objets ou phénomènes. Trois types d entités géographiques peuvent être représentés. Le point (x,y) La ligne ((x1,y1),, (xn, yn)) Le polygone Les trois types d'objets manipulés auront chacun leur intérêt pour modéliser la réalité et représenter les objets réels : un point pourra représenter un arbre, un habitant, un site, une polyligne pourra représenter un axe de circulation (égoût, rue, route, autoroute, voie ferrée,..) ou une artère de transmission quelconque (câble à haute tension, pipe-line). Quant aux polygones, ils permettront de délimiter des régions et des zones spécifiques (contours des communes administratives, parc, quartier, zone d'activité,..). Actuellement, aucun SIG ne gère complètement les polyèdres, ou volumiques. Dans le meilleur des cas, celui des logiciels dits 2D1/2, à un point (x,y) peut être associé une cote (z) et une seule ( en attribut ). Un système de coordonnées terrestres permet de référencer les objets dans l espace et de positionner l ensemble des objets les uns par rapport aux autres. Les objets sont généralement organisés en couches, chaque couche rassemble des objets homogènes (batiment, rivières, voiris, parcelles ) C.F.P.A. Stagiaire Formation Module Séquence/item Type doc. Version Page 4 / 20

5 2.2 Les données descriptives Il s agit de données associées à un objet géographique, soit pour décrire l objet, soit pour localiser des informations : nom d une route, type de bâtiment localisé par son adresse, nombre d habitants d un immeuble localisé par ses coordonnées Lambert, débit d un cours d eau, tension d une ligne de transport d énergie, type d arbres dans un verger localisé par une parcelle etc. 2.3 Les données graphiques Elles renvoient aux paramètres d affichage des objets ( type de trait, couleur ) 2.4 Les métadonnées Les données que manipule un SIG sont issues de sources diverses. Une organisation qui se dote d un tel système doit avoir à cœur de maîtriser ces sources. Pour cette raison une source de données géographique ne se limite pas uniquement à son contenu attributaire et géographique, mais est accompagnée de données sur les données. Quelques exemples de métadonnées : Description Générale - Description et nature des données - Système de projection et étendue géographique - Organisme producteur Qualité des données - Date de saisie ou de validité, si une données est ancienne par rapport aux évolutions des entités qu elle représente, on peut toujours faire intervenir dans des calculs, mais les résultat seront à interpr éter avec prudence. - Précision de la saisie, croiser des données de qualité centimétrique avec des données de qualité hectométrique ne donne jamais que des résultats d une précision hectométrique! Gestion interne - Responsable et localisation - Date d acquisition - Fréquence de mise à jour - Date de dernière mise à jour L ensemble de ces informations doit pouvoir être facilement accessible et partageable par tous les acteurs intervenant à quelque niveau que ce soit dans le cycle de vie des données au sein de l organisation. La définition d un porte-feuille de métadonnées reste un enjeu pour toute organisation qui fait de son SIG une pièce importante de son activité, et ce qu elle soit fournisseur de données ou simple utilisatrice. Afin de faciliter les échanges de métadonnées, elles peuvent être structurées en fonction de la Normes et standards industriels ISO Ce travail de normalisation devrait permettre la constitution de grands annuaires de données géographiques, qui permettront une utilisation optimale de ces dernières. C.F.P.A. Stagiaire Formation Module Séquence/item Type doc. Version Page 5 / 20

6 3 La topologie C est une branche des mathématiques traitant des relations de voisinage qui s'établissent entre des figures géométriques. L'application des principes de la topologie en géomatique assure la cohérence des données géométriques et facilite leur utilisation parce qu'elle élimine la redondance des points, lorsqu'il s'agit de former des lignes, et la redondance des lignes, lorsqu'il s'agit de former des polygones. Un des avantages des SIG est que la relations entre les objet peuvent être calculer et donner naissance à des points ou des lignes d intersection. Une parcelle bordant une route aura les mêmes sommets que ceux définis pour la route. C.F.P.A. Stagiaire Formation Module Séquence/item Type doc. Version Page 6 / 20

7 4 L Acquisition des données C est la définition et la valorisation des informations géographiques sous forme numérique. Un SIG ne peut fonctionner que s il contient des données. A partir du moment ou l on a défini les informations nécessaire a un besoin, il reste à régler la question du choix d acquisition des données. L acquisition des données est souvent la phase la plus coûteuse dans la mise en place d un projet SIG. 4.1 Les méthodes de levés topographiques des données vectorielles La saisie manuel Jusqu à récemment, le processus de collecte des données sur le terrain était source d erreurs et prenait du temps. Les données géographiques étaient emmenées sur le terrain sous formes de cartes sur papier. Les modifications étaient effectuées à l aide de dessins et de notes sur des cartes papier et des porte-blocs. De retour au bureau, ces modifications étaient déchiffrées et manuellement entrées dans la base de données SIG. Souvent, les données n étaient pas aussi précises ou à jour qu elles auraient dû l être, ce qui entraînait des retards d analyse et perturbait les prises de décision Le GPS Les récents développement des technologies nomades ont permis d emmener sur le terrain les informations SIG sous forme de cartes numériques sur des ordinateurs portables, puissants et mobiles, permettant d accéder, sur le terrain, aux informations géographiques de l organisation. Ainsi, les organisations peuvent intégrer à leurs bases de données et applications professionnelles des informations en temps réel et quasi réel, ce qui permet d accélérer les analyses, l affichage et la prise de décision, grâce à l utilisation de données spatiales récentes et précises Le sondeur multifaiseaux Par exemple, utilisé par le groupe cartographie du département Géosciences Marines de l Ifremer. Ce sondeur fonctionne par émission/réception d un signal acoustique, les mesures produisent deux type d information. Le relief sous-marin La réponse acoustique du fond marin Ils ont ainsi cartographié km2 en 70j. C.F.P.A. Stagiaire Formation Module Séquence/item Type doc. Version Page 7 / 20

8 4.2 Les méthodes de levés topographiques des images rasters Le scanner de plan La numérisation de cartes est souvent un moyen rapide et efficace de se créer un fond image numérique pour un SIG en exploitant le patrimoine cartographique existant La prise de vue aérienne La photographie aérienne permet d obtenir une image objective et esthétique du territoire. Par opposition au plan ou à la carte, elle offre une facilité de lecture pour tous et donne une vision instantanée et à jour. La photographie aérienne est une base idéale pour des projets d aménagement rural, d urbanisme opérationnel ou de cadastre. Exemple : Prise de vue aérienne verticale du grand rond à Toulouse. C.F.P.A. Stagiaire Formation Module Séquence/item Type doc. Version Page 8 / 20

9 4.2.3 L image satellite L image satellite donne une vision plus globale de notre planète et permet une observation de la terre sur de grandes étendues. L image satellite fournit une information déjà synthétique. Exemple : Image satellite de la Prison St-Michel, à Toulouse. 5 L Archivage, Gestion des données C est la gestion de la base de données. Dans la base de données d un SIG chaque couche thématique possède une composante géométrique ( les formes que l on visualise sur la carte ) et une composante textuelle : cette dernière se présente sous forme d une table d attributs structurée en champs de valeurs ( colonnes) et qui comporte autant de lignes que d objets représentés. C.F.P.A. Stagiaire Formation Module Séquence/item Type doc. Version Page 9 / 20

10 6 L Analyse des données Manipulation et interrogation des données géographiques. Les méthodes utilisées peuvent être simples ( requêtes ) ou complexes ( analyse thématique, analyse spatiale ) Les Interfaces graphiques des logiciels de cartographie permettent de réaliser des opérations géographiques, telles que : 6.1 La sectorisation Il s agit d une opération consistant à regrouper des objets graphiques en secteurs pour effectuer des calculs consolidés sur les données associées et obtenir des totaux nets par secteur. Il en découle des analyses thématiques. Par exemple, une sectorisation commerciale, qui est un des types d'études les plus utilisés en géomarketing : Elle permet de diagnostiquer le potentiel des ventes possibles partout où cela est pertinent : cette étape fait le plus souvent appel à des études de modélisation, prenant en compte la concurrence. De refondre (re-sectoriser) les territoires, en tenant compte des contraintes humaines et historiques. De suivre l'atteinte de ces objectifs au fil du temps au travers de tableaux de bord facilement lisibles. 6.2 La fusion entité. La fusion vous permet de regrouper plusieurs objets cartographiques distincts en une seule 6.3 La division d objets C est le contraire de la fusion. 6.4 La création de tampons Supposons que vous deviez rechercher tous les câbles souterrains enterrés dans un périmètre de 400 mètres autour d un ilots. Vous devez définir un polygone concordant à votre zone de recherche qui vous servira de clé géographique pour créer votre requête. Il vous faut donc créer un tampon. C.F.P.A. Stagiaire Formation Module Séquence/item Type doc. Version Page 10 / 20

11 6.5 Le géocodage Le géocodage consiste à associer à un point de l espace ses coordonnées dans un système défini. Pour un système d information géographique travaillant en deux dimensions, il s agit donc de définir la position d un point par un couple de coordonnées (X, Y). Le point ainsi repéré peut alors être intégré dans le SIG pour y faire l objet de traitements mettant en jeu sa position géographique. Concrètement, l opération de géocodage consiste généralement à associer à une adresse postale un couple de coordonnées (X, Y). Ainsi le 10, rue Le Brun à Paris (siège de l Institut d Analyse Géographique) est associé au couple de coordonnées : X = Y = (dans le système de coordonnées Lambert 2 étendu). Pour automatiser cette opération, les SIG sont dotés de géocodeurs qui permettent de déterminer les coordonnées d une adresse en utilisant des données géographiques de référence dont les coordonnées sont connues. En fonction de la précision du géocodage souhaité les données de références peuvent être des coordonnées de communes, de rues, ou de points remarquables. Géocodage à la commune : Dans le cas d un géocodage à la commune le point géocodé est associé aux coordonnées du centroïde de la commune auquel il appartient. Avec une telle méthode, toutes les adresses d une même commune sont géocodées en un même point. Pour une commune de surface importante, l erreur de positionnement peut atteindre plusieurs kilomètres. Ce type de géocodage peut être utilisé pour des études à l échelle nationale, régionale ou départementale. Il a l avantage d être relativement simple et rapide à mettre en œuvre. Géocodage au numéro de rue par interpolation linéaire : Le géocodage à la rue ou au numéro de rue est nécessaire pour les études à l échelle d une ville. Ce type de géocodage met en œuvre un fichier de référence comportant la description de la géographie des tronçons de rues, le type de voie, leurs noms, leur commune de rattachement coté droite et gauche et les numéros de leurs extrémités : début droit, début gauche, fin droit, fin gauche. Les coordonnées du point à géocoder sont alors calculées par interpolation linéaire. C.F.P.A. Stagiaire Formation Module Séquence/item Type doc. Version Page 11 / 20

12 Par exemple, le géocodage de l adresse 10 rue Le Brun, Paris : Le moteur de géocodage cherche dans le fichier de référence le tronçon de voie associé à une plage de numéros comportant le 10, dont le type est égal à 'rue', dont le nom est égal à 'Le Brun', et correspondant à la commune recherchée. Le point est positionné sur le tracé de la rue par interpolation linéaire du numéro de rue à positionner entre les valeurs de numéro début et fin du tronçon. Il convient de distinguer des notions d imprécision, d erreur ou d échec : L imprécision de géocodage correspond à la distance entre la position de l adresse dans la réalité et sa position calculée par le procédé de géocodage, liée intrinsèquement à la méthode de géocodage adoptée. Dans son fonctionnement normal, on a vu que le géocodage à la commune induit une imprécision de l ordre du kilomètre. Pour le géocodage au numéro de rue l erreur normale est de l ordre de la dizaine de mètres. L erreur de géocodage est liée à une mauvaise mise en relation des informations caractérisant l adresse à géocoder et les fichiers de référence. Cette erreur peut avoir pour source un défaut du libellé de l adresse, un défaut d information du fichier de référence ou une ambiguïté liée à l adresse elle-même conduisant le moteur de géocodage à faire un rapprochement erroné. L échec de géocodage correspond à l impossibilité de faire correspondre à une adresse un couple de coordonnées (X, Y) avec une précision convenable et un risque d erreur faible. C.F.P.A. Stagiaire Formation Module Séquence/item Type doc. Version Page 12 / 20

13 6.6 Le langage des SIG Ils permettent d aller au-delà des fonctions standards de l interface graphique et d automatiser certaines opérations et d augmenter le potentiels des analyses. Méthode spécifique au monde géographique : o calculer la distance entre deux objets o calculer le périmètre d un polygone o calculer la surface d un polygone o déterminer le centroïde d un polygone (défini à partir des sommets ) o récupérer les informations géographiques d un objet Fonctionnalités d'interrogation des données ( SQL ) Des fonctions de requêtage élaborées sont également disponibles, qui permettent aussi bien de réaliser des requêtes tabulaires classiques (recherche des enregistrements qui vérifient une condition donnée relative aux valeurs de champs nombres, chaînes, date ou booléens) que des requêtes spatiales, qui mettent en jeu toutes les relations géographiques imaginables entre objets : relation d'intersection, relation d'inclusion, distance séparant deux objets. Quelques opérateurs conditionnels SQL : o contains : le premier objet qui contient le centroid d un second objet o contains part : le premier objet qui contient une partie d un second objet o contains entire : le premier objet qui contient en totalité le second objet o within : le premier objet dont le centroid est inclus dans le second objet o partly within : le premier objet dont une partie est incluse dans le second objet o enterely within : le premier objet qui est inclus en totalité dans le second objet o intersects : les deux objets qui ce touchent en au moins un point Les fonctionnalités de jointure et d'agrégation de données usuelles dans le contexte des bases de données sont également fournies à l'utilisateur. On peut ainsi construire et réaliser des requêtes permettant de sélectionner automatiquement, par exemple, tous les habitants situés à moins de dix kilomètres d'une centrale nucléaire. C.F.P.A. Stagiaire Formation Module Séquence/item Type doc. Version Page 13 / 20

14 7 L Affichage, présentation des résultats La visualisation des données et mise en page. Deux modes de représentations sont possibles. Vectoriel, pour les objets représentés par des points, lignes et polygones. Matriciel, s il s agit d images, de plans ou de photos numérisés et afficher en tant qu image. Qu on appelle Image Raster. Le SIG, permet d'afficher les différentes données géographiques disponibles. A ce titre, il offre à l'utilisateur toute une palette de fonctions de gestion de l'affichage lui permettant de modifier les paramètres d'affichage avec le plus grand confort : les fonctions de zoom et unzoom, de déplacement latéral sont présentes en standard sur un système d'information géographique. L'utilisateur dispose également de toute latitude pour modifier à son gré les couleurs des objets affichés. Des fonctionnalités d'analyse spécifique permettent en outre de réaliser des classifications sur une table et d'attribuer automatiquement aux objets un format graphique d'affichage spécifique en fonction des valeurs de la classification. Une fonctionnalité de mise en page permettant de constituer des dossiers cartographiques élégants en vue d'une impression papier est également offerte à l'utilisateur. C.F.P.A. Stagiaire Formation Module Séquence/item Type doc. Version Page 14 / 20

15 8 L Abstraction de la réalité C est la modélisation de l'information. «Ces représentations cherchent à reproduire le plus fidèlement possible la réalité d une manière compréhensible par les utilisateurs et utilisable informatiquement dans le but de répondre à des objectifs donnés. Il est donc nécessaire de préciser les éléments sur lesquels on doit disposer d information et la nature de celle ci. Un parallèle peut être établi avec la représentation cartographique du territoire qui comprend des éléments choisis selon leur nature et selon des spécifications données afin de répondre aux besoins des utilisateurs identifiés. Les choix portent sur la nature de l information qui doit être accessible, sur les éléments du territoire qu il faut pouvoir identifier et séparer de leur contexte, sur la manière de les dessiner et sur les critères ou sur les propriétés qui doivent être perceptibles. Ces choix sont effectués en fonction d objectifs à atteindre ou plus généralement en fonction des problématiques à résoudre. Le monde réel est ainsi modélisé en fonction des besoins, ce qui permet de définir précisément le contenu du système. Cette modélisation doit prendre en compte les objectifs attendus du système d information. Pour cela les méthodes utilisées pour la réalisation des systèmes d information «classiques» sont valables et doivent préciser en simplifiant : les attentes (que veut-on faire?), les méthodes(comment faire?) et les problèmes concrets (avec quoi?) en séparant les traitements des données pour respecter le principe d indépendance entre les deux notions» Extrait du cours de Patrick Marmonier de l'ensg. C.F.P.A. Stagiaire Formation Module Séquence/item Type doc. Version Page 15 / 20

16 9 Conclusion Les systèmes d information géographique sont nés de l union entre les ressources et les méthodes informatiques d une part et les données géologiques géoréférencées d autre part. L objectif initial était de fournir un outil d analyse, de représentation et de fusion de données complexes reposant sur leur localisation. Aujourd hui, la dynamique géomatique est spectaculaire, sont rôle ne cesse de croître et se développe à tous les échelons de la prise de décision, il y a un réel besoin et une demande croissante. C.F.P.A. Stagiaire Formation Module Séquence/item Type doc. Version Page 16 / 20

17 10 Les pôles métiers les plus utilisateurs Collectivités territoriales Enseignement Environnement Tourisme, Loisirs, Chasse, Pêche Habitat-Aménagement du territoire-urbanisme Agriculture Développement économique-commerce et Industrie Sécurité du territoire et sécurité civile Eau Administration Culture Forêt Transports Emploie, Travail Santé Energie Recherche Air Equipement C.F.P.A. Stagiaire Formation Module Séquence/item Type doc. Version Page 17 / 20

18 11 Liste des logiciels SIG Ceci est une liste des logiciels utilisables dans le domaine des systèmes d'information géographique Libre GeoTools Un toolkit SIG libre développé en Java qui implémente les spécifications de Open Geospatial Consortium. GRASS GIS (version actuelle 6.2.0) Logiciel de SIG libre, il est aussi connu pour avoir été le plus gros projet géomatique OpenSource. Il regroupe des fonctionnalités raster (en particulier des modules classiques de traitement et d'analyse d'images de télédétection) ainsi que des fonctionnalités vecteurs (rappelons que GRASS est un SIG à base topologique). Disponible pour Linux, Mac OS X, Unix et Windows(avec Cygwin). LandSerf Un SIG Logiciel gratuit développé en Java. MapServer Logiciel libre de publication de carte sur Internet. Il peut être utilisé pour réaliser des applications Web, mais également pour publier des services Web conformes aux recommandations de l'open Geospatial Consortium (WMS, WFS, WCS) ; MapGuide OpenSource Serveur cartographique libre, récemment offert à la communauté OpenSource par Autodesk ; QGis est un logiciel de cartographie basé sur la bibliothèque Qt. Il est disponible sous Linux (KDE), Mac OS X, ou Windows. Entre autres choses, il permet la visualisation "à la volée" des couches de données comme des shapefiles ainsi que leur modification. Il permet notamment l'élaboration de fichiers destinés à être publiés sur MapServer. Il présente une ergonomie aboutie qui le rend très simple à utiliser ; PostGIS est une extension pour la base de données Logiciel libre PostgreSQL, qui permet de faire des requêtes spatiales. gvsig 1.0PostGIS est une extension pour la base de données Logiciel libre PostgreSQL, qui permet de faire des requêtes spatiales. gvsig Un SIG libre développé Java pour Linux et Windows. JUMP est une application Java permettant l'exploitation de services WMS ou de fichiers de données GML conformes aux recommandations de l'open Geospatial Consortium ; AccuGlobe SAGA GIS Logiciel SIG sous GNU General Public License pour Windows. NrdbView Logiciel SIG en GPL pour Windows (bientôt multiplateforme) en français, anglais, allemand et espagnol. FreeGIS liste de Logiciel libres SIG. C.F.P.A. Stagiaire Formation Module Séquence/item Type doc. Version Page 18 / 20

19 Gratuit ILOG JViews MapViewer Viewer Java. Permet de lire de nombreux formats, de faire de l'analyse de terrain (lignes de vue,...) et de voire les cartes en 3D a partir des MNT. TaGISViewer DIVA-GIS Diva-GIS est un logiciel capable d éditer de shapefiles. Diva GIS offre aussi des outils d analyse statistiques et géo spatiale pour la caractérisation des attributs numériques de la bases de données associée aux objets contenus dans les shapefiles. AutoDEM AutoDEM est un logiciel de SIG permettant d'extraire des informations sur des cartes topographiques numérisées. En particulier, il offre des outils pour créer des modèles numériques de terrains (MNT) à partir de courbes de niveaux. Il supporte de nombreux formats pour chaque type de couche (images, MNT, courbes de niveaux, toponymes). TopoCad logiciel de SIG qui a le gros avantage de gérer le format edigéo. TnTMips, Version gratuite de TnT Professional, mais limitée par le volume de données manipulées, notamment de format raster. SavGIS Système d'information géographique très complet, gratuit et disponible en trois langues (Fr, Eng, Esp), développé depuis 1984 par l'institut de Recherche pour le Développement. C.F.P.A. Stagiaire Formation Module Séquence/item Type doc. Version Page 19 / 20

20 Commerciaux ArcGIS (ArcInfo, ArcView,...) de chez ESRI ; ImaGIS (ImaCAD, ImaRES, ImaROUTE,...) logiciels métier pour les collectivités locales édités par IMAGIS Méditerranée; ILOG JViews Maps composants Java 2D de chez ILOG ; ILOG JViews Maps for Defense composants Java 2D & 3D de chez ILOG ; AutoCAD Map 3D, Civil 3D de chez AutoDesk ; Cart@jour est un progiciel dédié à la gestion du patrimoine des collectivités. Il est édité par la société G2C informatique. GeoMap GIS GeoMap GIS Métiers s'appuyant sur l'environnement Autodesk (AutoCAD, Autodesk Map, Autodesk MapGuide,...) Editop, Éditop de chez Sirap ; Gamme Bentley ; Géoclip de chez emc3, cartographie interactive pour le web ; GeoConcept, de la société homonyme ; ORLO, de chez EasyResolution, SARL esi4u ; Géomédia de chez Intergraph ; Manifold, de manifold.net MapInfo, distribué en France par Acxiom ; Migratio, distribué par migratio.fr ; Smallworld Core Spatial Technology de GE Power Systems ; Apic de chez STAR-APIC ; SIV SDK de la société BeNomad, STAR GIS de chez STAR-APIC ; GeoCity, de chez STAR-APIC ; Oracle Spatial, qui permet uniquement le stockage d'informations géographiques ; Spatial Information System (SIS) de Cadcorp distribué en France par Geomod. CARIS GIS de chez CARIS ; RedSpider de chez Ionic Software ; TnT Professional de chez MicroImages ; StoneEarth SIG 3D de chez StoneTrip ; Topocad Par synapse Informatique. Logiciel pour la topographie, vrd, études de routes, calculs de plateformes...; C.F.P.A. Stagiaire Formation Module Séquence/item Type doc. Version Page 20 / 20