Le tourisme urbain dans l hôtellerie française Un poids de plus en plus important
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- Lucile Dufour
- il y a 8 ans
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1 Direction du Tourisme Département de la stratégie, de la prospective, de l évaluation et des statistiques N Le tourisme urbain dans l hôtellerie française Un poids de plus en plus important En 2007, la zone urbaine concentre près de 53% des hôtels, qui représentent 71% des chambres de France métropolitaine. Le poids de l urbain est en augmentation (+ 0,8 points pour les hôtels et + 2,1 pour les chambres depuis 1999). Le tourisme urbain apparaît aujourd hui comme un secteur dynamique, ayant développé une offre spécifique. Il est porté à la fois par le développement des courts séjours personnels et par le tourisme d affaires. Si la majeure partie de la fréquentation étrangère concerne les villes, l attractivité vis-à-vis de ces touristes demeure l apanage de quelques destinations. Capacité hôtelière de l'espace urbain en France métropolitaine Nombre de chambres (en milliers) ,5 68,6 68,9 69,5 69, ,9 69,9 70,4 Part dans l'urbain (en %) 72 70, Nombre de chambres dans l'espace urbain Part des chambres situées dans l'espace urbain Source : INSEE, Direction du tourisme et partenaires régionaux 1
2 Les villes moyennes profitent le plus de la croissance Depuis 1999, la forte dynamique de croissance du parc hôtelier situé dans l espace urbain, a d abord profité aux villes de taille moyenne. Si la capacité hôtelière de l espace urbain augmente globalement de 5,1%, celle des villes moyennes croît de 5,6% pour seulement 3,5% dans les grandes villes de province. En revanche, connaît une forte augmentation de sa capacité hôtelière (+ 6,6%). En 2007, la moitié de la capacité hôtelière de l urbain relève de pôles dont la commune centre compte moins de habitants. Parmi les grandes villes, des évolutions contrastées Parmi les 36 grandes agglomérations dont la commune centre compte plus de habitants, 16 voient leur capacité hôtelière croître, de 2003 à Les plus fortes hausses sont le fait d,, Nancy, Besançon, et. Dix villes connaissent une évolution à la baisse : Rouen, Strasbourg,, Saint-Étienne,,, Nîmes,, Tours et. Evolution de la capacité en chambres du parc hôtelier classé Capacité hôtelière en 2007 Evolution Taux de croissance Poids 1999 Poids 2007 (en milliers de chambres) (en milliers) (en %) (en %) (en %) France métropolitaine 598,1 + 12,1 + 2,1 100,0 100,0 Urbain 422,1 + 70,3 + 5,1 68,5 70,6 77,3 + 4,8 + 6,6 12,4 12,9 Autres grandes villes 135,9 + 65,5 + 3,5 22,4 22,7 Villes moyennes 208,9 + 11,1 + 5,6 33,7 34,9 Voir définitions en dernière page Source : INSEE, Direction du tourisme et partenaires régionaux 2
3 LE PARC HÔTELIER DANS L ESPACE URBAIN Des établissements de plus grande taille La zone urbaine se caractérise par un nombre moyen de chambres par établissement nettement plus élevé que sur l ensemble du territoire métropolitain (46 contre 34). A,, Nancy,,,,, Strasbourg, Lille et la taille moyenne des hôtels est supérieure à la moyenne des grandes villes et est comprise entre 53 chambres pour et 65 pour. Taille moyenne des hôtels en 2007 (en chambres) Economique Standard Luxe Non classé Total (0 et 1*) (2*) (3 et 4 *) France Urbain Autres grandes villes Villes moyennes Une offre haut de gamme à, et Dans l espace urbain, 41% de la capacité hôtelière relève des hôtels classés en 3 ou 4 étoiles, tandis qu au niveau France métropolitaine, cette part est de 38%. Cet écart s explique essentiellement par le poids de et la très forte proportion de chambres haut de gamme dans la capitale (61%). Cette part est également particulièrement élevée à et à (respectivement 67 et 60%). A Nîmes, Strasbourg, et Reims, la part est légèrement au-dessus de la moyenne France métropolitaine en 2007(entre 39 et 43%), mais dans toutes les autres grandes villes, la part des chambres en catégorie haut de gamme est inférieure à 38%. Source : INSEE, Direction du tourisme et partenaires régionaux Répartition de la capacité hôtelière par catégorie d'hôtel en 2007 ( en % du nombre de chambres) Depuis 2003, la tendance nationale est à la hausse de la taille moyenne des hôtels (+ 1,2 chambres). Le phénomène est accentué dans la zone urbaine (+ 1,9), comme dans l ensemble des grandes villes (+ 1,9). C est dans les villes de Reims, Tours,, Rouen,,, Nancy,, et Le que la taille moyenne des hôtels s est le plus accrue (de +3,7 chambres à Reims et Tours à + 7,2 au ). A l opposé de l évolution générale, la taille moyenne est en diminution à Brest,, et Montpellier. Economique Standard Luxe Non classé Total (0 et 1*) (2*) (3 et 4 *) France Urbain Autres grandes villes Villes moyennes Source : INSEE, Direction du tourisme et partenaires régionaux De 2003 à 2007, la part de l offre haut de gamme s est particulièrement accrue dans des villes où elle était déjà très présente : +3 points à et +1 point à, mais également dans des villes où le parc haut de gamme était moins présent : Nîmes (29% de chambres en 3 et 4 étoiles en 2003 à 40% en 2007) et Le (de 16 à 26%). 3
4 LA FRÉQUENTATION HÔTELIÈRE DANS L ESPACE URBAIN Le taux d occupation augmente surtout dans l urbain De 2005 à 2007, le taux d occupation dans l hôtellerie a augmenté en France, passant de 59% à 62%. Cette hausse est tirée par l urbain, dont le taux d occupation, globalement plus élevé que sur le reste du territoire (66% en 2007, soit 16 points de plus que le non urbain), a fortement augmenté depuis 2005 (+1 point de 2005 à 2006 et +2 points de 2006 à 2007). Globalement, ce sont les villes qui ont un taux d occupation élevé qui profitent le plus de cet accroissement (,,, Montpellier, ). se distingue par un taux d occupation particulièrement élevé (79% en 2007) et un fort accroissement (+8 points depuis 2005). Dans les autres grandes villes, la tendance est plutôt à la hausse. Toutefois, Clermont- Ferrand, et voient leur taux d occupation diminuer successivement de 2005 à 2006, puis de 2006 à Certaines villes connaissent des évolutions inverses d une année sur l autre : a enregistré une forte hausse de 2005 à 2006, puis une forte baisse de 2006 à A l opposé,, Besançon, Nancy et connaissent une hausse de leur taux d occupation de 2006 à 2007 après une année de baisse. Taux d'occupation par type d'espace France Non urbain Urbain dont dont villes club dont autres grandes villes dont autres pôles urbains Source : INSEE, partenaires régionaux Une fréquentation moins concentrée sur la période estivale Dans l espace urbain, la fréquentation hôtelière est relativement plus répartie tout au long de l année. Les mois de juillet et août représentent en 2007, comme en 2005 et 2006, 21% de la fréquentation annuelle, tandis que cette proportion atteint 28% dans le non urbain. (en %) janv-05 L espace urbain dans son ensemble se distingue par deux pics d occupation en juin et en septembre, tandis que le maximum est atteint en août dans le non urbain. mars-05 mai-05 juil-05 Saisonnalité du taux d'occupation sept-05 nov-05 janv-06 mars-06 mai-06 juil-06 Toutefois, certaines villes du sud ont une clientèle essentiellement estivale : près de 30% des nuitées sont concentrées sur ces deux mois d été à,, et. A l opposé, les nuitées de juillet-août ne représentent que 15% environ de la fréquentation annuelle à Lille, et. Beaucoup de grandes villes connaissent leur pic annuel de fréquentation avant ou après saison, majoritairement au cours des mois de juin ou septembre. C est notamment le cas de, Lille,, Rouen, Reims, Nantes, Nancy,,, Saint-Étienne, Besançon, Le,. Strasbourg connaît sa plus forte fréquentation en décembre (12% des nuitées de 2007). A, la fréquentation est très répartie sur tous les mois de l année et il n y a pas de pic de fréquentation significatif (juillet en 2007, et octobre en 2006). Une fréquentation plus importante en semaine que le week-end En France, la fréquentation des hôtels est plus élevée la semaine (nuitées de lundi à jeudi) que le week-end (nuitées de vendredi à dimanche). En 2007, le taux d occupation en semaine est de 68%, pour 55% le week-end, soit 13 points d écart. sept-06 nov-06 janv-07 mars-07 mai-07 juil-07 sept-07 nov-07 Urbain France Non urbain 4
5 Le différentiel de fréquentation est accentué dans l espace urbain (72% en semaine pour 57% le week-end, soit 15 points d écart) et tout particulièrement dans les grandes villes (76% en semaine pour 60% le week-end, soit 16 points d écart. Cela s explique notamment par l importance de la clientèle de tourisme d affaires. Le taux d occupation en semaine est plus stable suivant les villes que celui du week-end. Il varie de 64% à à 81% à (pour 39% à ou au à 71% à le week-end). C est dans les villes où le taux d occupation le week-end est le plus bas que le différentiel d occupation entre le week-end et la semaine est le plus important, notamment en Bretagne, Pays de la Loire, mais également à,, Saint-Étienne,, Besançon Inversement, le différentiel d occupation est faible dans les villes du sudest et à. Une clientèle essentiellement française, mais un attrait spécifique de certaines grandes villes pour les étrangers Les nuitées des résidents en France sont majoritaires dans l hôtellerie de France métropolitaine (près des deux tiers des nuitées). Dans l urbain, et en particulier dans les grandes villes, la proportion de nuitées étrangères est supérieure à la moyenne nationale : respectivement 38% et 44% pour 36% en France métropolitaine. Toutefois, la part des nuitées françaises reste majoritaire dans toutes les grandes villes, sauf à et qui comptent respectivement 66% et 53% de nuitées de touristes résidant à l étranger., Strasbourg, Reims et ont une forte proportion de clientèle étrangère (près de 40%). Elle est proche de 30% à Tours,,, et. Elle est inférieure à 25% dans toutes les autres grandes villes et particulièrement basse à Nantes (8%), Saint-Étienne (10%),, (13%),, Besançon et Clermont- Ferrand (14%). La clientèle d affaires, première clientèle des hôtels dans la majorité des grandes villes Les nuitées d affaires représentent une forte proportion de la clientèle hôtelière : 42% en moyenne en France métropolitaine en Dans l urbain, et dans les grandes villes tout particulièrement, la proportion de nuitées d affaires est supérieure à la moyenne nationale. Elle atteint 45% dans l urbain et 49% en moyenne dans les grandes villes. La proportion de nuitées d affaires est supérieure à 50% dans 27 grandes villes et elle atteint plus de 70% des nuitées à, Saint-Étienne et. Elle est de 43% à et inférieure à 40% à, et. Les touristes lointains sont plus attirés par les grandes villes, mais les touristes européens y restent largement majoritaires L hôtellerie compte 72 millions de nuitées «étrangères» en 2007, ce qui représente 36% du total des nuitées hôtelières. 50% de ces nuitées se déroulent dans les grandes villes. représente à elle seule 32% des nuitées étrangères de France métropolitaine, l ensemble des grandes villes 50% et l espace urbain 82%. Les nuitées «étrangères» sont en premier lieu le fait des touristes européens : ceux-ci en représentent 75% en moyenne en France métropolitaine et 72% en moyenne dans l urbain en raison de la spécificité de, très attractif pour les touristes lointains. Hors, la clientèle étrangère des grandes villes est européenne à 80%. Les villes les plus attractives pour les résidents lointains sont,, Tours,,, et les plus «européennes» sont Lille, Le, Reims,, Les principaux pays d origine des touristes «étrangers» en France sont le Royaume-Uni (22% des nuitées), les États-Unis et l Italie (10% chacun), l Allemagne et l Espagne (9%), la Belgique (7%), les Pays-Bas (5%), le Japon (4%), la Suisse (3%), la Russie, les pays d Amérique centrale et du Sud et les pays d Asie, Océanie (hors Japon et Chine) (2%). Dans la majorité des grandes villes, la première clientèle «étrangère» est en provenance du Royaume-Uni. On note toutefois quatre exceptions : les Américains à (États-Unis) qui représentent à eux seuls plus de 4 millions de nuitées touristiques en 2007 les Allemands à l est : Strasbourg, Nancy,, Besançon, Saint- Étienne les Italiens dans le Sud-Est :,,,, Nîmes les Espagnols à 5
6 Taille moyenne des hôtels des grandes villes de France Nancy +5 Evolution (nombre de chambres) Rouen Tours Reims Orléans Strasbourg Besançon Nîmes Brest Montpellier Nantes Taille moyenne en 2007 (nombre de chambres) Lille Source : INSEE, Direction du tourisme et partenaires régionaux Part de l hôtellerie haut de gamme dans les grandes villes de France + 12 Nîmes Evolution de la part des chambres en hôtel 3 et 4 * de 2003 à 2007 (en point de %) Lille Strasbourg Tours Saint-Étienne Nantes Reims Orléans Nancy Montpellier Rouen Brest Besançon Part des chambres d'hotels en 3 et 4 * en 2007 (en %) Source : INSEE, Direction du tourisme et partenaires régionaux 6
7 Taux d'occupation de l'hôtellerie en 2006 et évolution depuis 2005 Evolution (en points de %) Nîmes Nantes Tours Saint-Étienne Autres pôles urbains Lille Montpellier Brest Rouen Orléans Strasbourg Reims Besançon Nancy Taux d'occupation en 2006 Evolution (en points de %) Taux d'occupation de l'hôtellerie en 2007 et évolution depuis 2006 Nîmes Reims Nancy Strasbourg Orléans Rouen Autres pôles urbains Besançon Tours Lille Brest Nantes Saint-Étienne Montpellier Taux d'occupation en
8 Différentiel de fréquentation hôtelière semaine / week-end en 2007 (en points de %) Nantes Différentiel semaine - week-end Brest Besançon Saint-Étienne Orléans Nancy Rouen Lille Tours Strasbourg Montpellier Autres pôles urbains Reims Nîmes Taux d'occupation le week-end (vendredi à dimanche) (en %) Source : INSEE, partenaires régionaux 8
9 Part des nuitées étrangères en 2007 Autres pôles urbains Total grandes villes Urbain Non urbain France Nantes Saint-Étienne Besançon Montpellier Nancy Brest Lille Orléans Nîmes Rouen Tours Reims Strasbourg Europe Autre étranger (en %) Source : INSEE, partenaires régionaux 9
10 Part des nuitées hôtelières d affaires en 2007 France Urbain Non urbain Grandes villes Autres pôles urbains Saint-Étienne Nantes Besançon Brest Lille Orléans Rouen Nancy Montpellier Reims Strasbourg Tours Nîmes (en %) Source : INSEE, partenaires régionaux 10
11 Evolution des nuitées étrangères de 2005 à (en %) Baisse Hausse Rouen Tours Nancy Reims Nantes Strasbourg Montpellier Orléans Nîmes Besançon Lille Brest Hausse Hausse Saint-Étienne Baisse Hausse Baisse Baisse (en %) Source : INSEE, partenaires régionaux 11
12 Définition Le pôle urbain est une unité urbaine offrant au moins emplois et qui n'est pas située dans la couronne périurbaine d'un autre pôle urbain. L'unité urbaine est une commune ou un ensemble de communes qui comporte sur son territoire une zone bâtie d'au moins habitants où aucune habitation n'est séparée de la plus proche de plus de 200 mètres. En outre, chaque commune concernée possède plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. Si l'unité urbaine s'étend sur plusieurs communes, l'ensemble de ces communes forme une agglomération multicommunale ou agglomération urbaine. Sont ici dénommées grandes villes les agglomérations dont la ville centre compte plus de habitants et villes moyennes, celles dont la commune centre compte moins de habitants. Zonage L espace urbain, pris en compte est celui défini par le zonage des pôles urbains 1 élaboré par l INSEE. Les 36 grandes villes présentées ici sont les pôles urbains dont le nombre d habitants de la ville centre dépasse d après les estimations de population au 1 er juillet 2005 de l INSEE, issues des enquêtes annuelles de recensement de 2004 à Toutefois, pour les villes de,, et le zonage d étude n est pas celui des pôles urbains car ceux-ci englobent et d un côté et et de l autre. Par conséquent, la commune de est analysée isolément, et pour, et, ce sont les zones de chalandise communiquées par les Offices de Tourisme qui sont utilisées. Source La source utilisée ici est l enquête de fréquentation hôtelière. Les résultats de cette enquête présentent, en 2006, une double rupture de série par rapport aux années précédentes : 1 ) Les résultats portent sur le champ élargi des «hôtels de tourisme» et non sur les seuls hôtels homologués. Le champ «tourisme» comprend les hôtels homologués ainsi qu'environ 200 hôtels de chaîne non classés. Ces derniers représentent plus de chambres. 2 ) L enquête de fréquentation hôtelière a été réno vée de façon importante en Outre la modification du protocole de collecte (utilisation d'un questionnaire unique et nouvelle nomenclature des pays), la modification principale porte sur la méthode de redressement statistique, afin de mieux traiter la nonréponse. Les données de fréquentation 2006 (version Tourisme 2) ne sont donc pas directement comparables aux données publiées pour l'année 2005 (version Tourisme 1). Pour permettre des comparaisons entre 2005 et 2006, les données 2005 ont été recalculées suivant la méthodologie «Tourisme 2» adoptée en Cependant, l attention du lecteur est attirée sur la sensibilité aux aléas statistiques des taux d évolution de certaines variables déclinées à un niveau très fin (notamment les nuitées étrangères par pays d'origine). En tout état de cause, l évolution de la fréquentation hôtelière ne peut plus être présentée que pour les années 2005 à Pour en savoir plus Le tourisme urbain en 2007 Rapport général et annexes par ville Séverine Francastel, Direction du tourisme pour le Club tourisme en ville de Maison de la France Contact : severine.francastel@tourisme.gouv.fr 1 Le pôle urbain est une unité urbaine offrant au moins 5000 emplois et qui n'est pas située dans la couronne périurbaine d'un autre pôle urbain. L'unité urbaine est une commune ou un ensemble de communes qui comporte sur son territoire une zone bâtie d'au moins habitants où aucune habitation n'est séparée de la plus proche de plus de 200 mètres. En outre, chaque commune concernée possède plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. Si l'unité urbaine s'étend sur plusieurs communes, l'ensemble de ces communes forme une agglomération multicommunale ou agglomération urbaine. Si l'unité urbaine s'étend sur une seule commune, elle est dénommée ville isolée. 12
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SEPTEMBRE L M M J V S D 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 OCTOBRE L M M J V S D 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28
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