RAPPORT DE PHASE 1 - DIAGNOSTIC

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1 ETABLISSEMENT DES PROFILS DE VULNERABILITE DES EAUX DE BAIGNADE POUR LES COMMUNES LITTORALES DU SAGE ORNE AVAL-SEULLES RAPPORT DE PHASE 1 - DIAGNOSTIC RT DSD phase1 - RT MLU A : Gennevilliers Le : 13/07/2011 Agence Seine Normandie Siège Social 11 bis, rue Gabriel Péri CS Vandoeuvre-lès-Nancy cedex Fax Antenne Normandie Ile-de-France 1690 rue A.Briand BP rue Alexandre Bât.E Petit-Couronne Gennevilliers cedex : : Fax Fax m@il : normandie@irh.fr m@il : iledefrance@irh.fr

2 FICHE SIGNALETIQUE CLIENT Raison sociale Institution Interdépartementale du Bassin de l Orne Coordonnées 23, Bd Bertrand BP CAEN CEDEX Destinataire Monsieur HENAFF Nombre d exemplaires remis 6 Pièces jointes - Date de remise du document Mars 2012 (rév.2) Lieu d intervention et département Littoral Calvados Famille d activité Etudes Milieu Eau DOCUMENT Nature du document Rapport Nomenclature du document RT-DSD MLU Révision 2 CONTROLE QUALITE Nom : Fonction : Date : Signature : Rédigé Marc LOUVRIER Chargé d affaires 13/07/2011 Vérifié Sylvie CARDINAUD Responsable d agence 13/07/2011 IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 2

3 S O M M A I R E OBJET 4 ETAT DES LIEUX 5 1. Contexte réglementaire 5 a. La directive 2006/7/CE sur les eaux de baignade 5 b. Classement des zones conchylicoles 7 c. Quatre classes de qualité 7 2. Description de la zone d étude 9 a. Zone d influence 9 b. Contexte général 12 c. Contexte climatique 22 d. Contexte courantologique 25 e. Zones de baignade 27 f. Activités conchylicoles et de pêche à pied des bivalves 27 g. Réseaux d assainissement Historique des pollutions de la zone de baignade 30 a. Données historiques 30 b. «Bruit de fond» 30 c. Analyse statistique des données historiques (qualité des eaux et facteurs climatiques et physiques) Campagnes de mesures 35 a. Campagne des / 08/ b. Campagne du 01 / 10/ c. Campagne des / 11/ Modèle de production-transfert de la pollution bactériologique : MareFlux Inventaire des sources potentielles de pollution 61 a. Sources diffuses de pollution 62 b. Sources ponctuelles de pollution 64 Eaux usées domestiques : 64 Eaux pluviales : 72 Cours d eau et émissaires de marais : Modélisation hydrodynamique Diagnostic 87 ANNEXES 91 Annexe n 1 : Analyses statistiques 92 Annexe n 2 : Résultat des campagnes de mesure 112 Annexe n 3 : Détail des calculs des modèles MareFlux 115 Modèle statistique des bassins versants 115 Module «bassins versants pluviaux» 116 Annexe n 4 : Courbes de calage MareFlux 120 Annexe n 5 : Modélisation marine : impacts des rejets sur les plages 132 Annexe n 6 : Graphiques Pluies / Résultats d analyses sur la saison 2011 (ARS Basse Normandie) 141 Annexe n 7 : Modèle de transfert en zone rurale : MareClean 145 IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 3

4 OBJET La directive européenne n 2006/7/CE, concernant la gestion de la qualité des eaux de baignade, transposée en droit français, impose la réalisation par les gestionnaires de «profils de vulnérabilité des eaux de baignade». Cette directive modifie également la définition des classes de qualité des eaux de baignade, introduisant un mode de calcul prenant en compte l historique de la plage sur 4 ans. Le code de la santé publique définit le cadre réglementaire des profils, et la circulaire n DGS/EA4/2009/389 en présente le contenu et les modalités d élaboration. Toutes les eaux de baignade doivent être dotées d un profil, mais le niveau de complexité des études nécessaires varie selon leur qualité initiale et la plus ou moins bonne connaissance des sources de pollution. Selon le nouveau mode de calcul, appliqué aux données , certaines plages situées entre Ouistreham et Tracy-sur-Mer dans le Calvados sont susceptibles d être classée en qualité «insuffisantes». Ceci, ainsi que la difficulté à déterminer les sources de pollution réellement impliquées dans ce manque de qualité, implique la réalisation de profils de «type 3», incluant en particulier des modélisations hydrodynamiques afin de préciser les sources de pollution pénalisantes. Plusieurs zones de baignade étant concernées sur le littoral compris entre Ouistreham et Tracy-sur-mer et ces zones de baignade se trouvant, a priori, sous l influence de sources de pollution communes, il a été choisi la réalisation d une étude approfondie sur l ensemble du littoral concerné, étude qui a pu être réalisée grâce à la mutualisation des moyens des communes concernées et le pilotage de l Institution Interdépartementale du Bassin de l Orne. Une étude globale des sources et des transferts de pollution sur l ensemble du territoire concerné a ainsi été menée. La zone d étude générale (zone d influence microbiologique) a ainsi été étendue à l ensemble de la zone couverte par le SAGE Orne aval Seulles. L ensemble des communes littorales a été étudié de manière plus approfondie. Le présent document correspond au rapport de phase 1 Diagnostic de l étude des profils de vulnérabilité des eaux de baignade sur le littoral compris entre Ouistreham et Tracy-sur-Mer. Etude globale Il est accompagné d un rapport de synthèse par zone de baignade, soit 19 rapports, ces derniers détaillant les données et résultats spécifiques à chaque zone. IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 4

5 ETAT DES LIEUX 1. Contexte réglementaire a. La directive 2006/7/CE sur les eaux de baignade Actuellement, l évaluation de la qualité des eaux de baignade est réalisée conformément à la directive 76/106/CEE. En 2013, elle sera réalisée selon les prescriptions d une nouvelle directive, 2006/7/CE. Ces deux directives se basent sur les concentrations bactériennes pour déterminer la qualité sanitaire de l eau de baignade. Les bactéries étudiées ne sont en général pas pathogènes mais sont considérés comme indicateurs d une contamination fécale de l eau, associée à la présence potentielle de virus ou de bactéries pathogènes. La directive 2006/7/CE a fait l objet d une transposition en droit français dans le cadre de la nouvelle loi sur l eau de décembre 2006 (LEMA), d un décret d application et deux arrêtés adoptés les 18 et 22 septembre Ces textes sont venus compléter le dispositif réglementaire national en matière d eaux de baignade. A l issue de chaque saison balnéaire, les zones de baignades suivies par les ARS sont classées en fonction des résultats des analyses effectuées. Le mode de calcul de ce classement est modifié par la nouvelle directive : prise en compte des mesures des quatre dernières saisons au lieu des seules mesures de la dernière saison balnéaire (la période peut être ramenée à 3 ans sur décision de l État) ; passage d un classement basé sur des pourcentages de mesures inférieures aux seuils à un classement basé sur les percentiles ; apparition d un seuil impératif pour les entérocoques intestinaux ; le paramètre «coliformes totaux» ne fait plus partie du dispositif réglementaire d évaluation de la qualité sanitaire des eaux de baignade ; de nouvelles classes de qualité des eaux de baignade apparaissent. Le récapitulatif de l évolution des critères d évaluation de la qualité des eaux de baignade selon les deux directives est présenté à la figure 2-1. IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 5

6 Critères de classement des zones de baignade selon les directives 76/106/CEE et 2006/7/CE Enfin, la directive 2006/7/CE inaugure un nouvel outil de gestion de la qualité sanitaire des eaux de baignades : le profil de baignade. Le Décret n du 18 septembre 2008 relatif à la gestion de la qualité des eaux de baignade et des piscines fixe le contenu d un profil d eau de baignade. Ainsi, celui-ci doit comprendre : 1. Une description des caractéristiques physiques, géographiques et hydrogéologiques des eaux de baignade et des autres eaux de surface du bassin versant des eaux de baignade concernées, qui pourraient être sources de pollution ; 2. Une identification et une évaluation des sources de pollution qui pourraient affecter la qualité des eaux de baignade et altérer la santé des baigneurs ; 3. Une évaluation du potentiel de prolifération des cyanobactéries ; 4. Une évaluation du potentiel de prolifération des macroalgues et du phytoplancton ; 5. Si l évaluation des sources de pollution laisse apparaître un risque de pollution à court terme définie à l article D , les informations suivantes : a. La nature, la cause, la fréquence et la durée prévisibles de la pollution à court terme à laquelle on peut s attendre ; b. Les mesures de gestion prévues pour l élimination des sources de pollution à court terme et leur calendrier de mise en œuvre ; c. Les mesures de gestion qui seront prises durant la pollution à court terme et l identité et les coordonnées des instances responsables de la mise en œuvre de ces mesures ; 6. «Si l évaluation des sources de pollution laisse apparaître soit un risque de pollution par des cyanobactéries, des macroalgues, du phytoplancton ou des déchets, soit un risque de pollution entraînant une interdiction ou une décision de fermeture du site de baignade durant toute une saison balnéaire au moins, les informations suivantes : a. Le détail de toutes les sources de pollution ; b. Les mesures de gestion qui seront prises pour éviter, réduire et éliminer les sources de pollution et leur calendrier de mise en œuvre ; 7. «L emplacement du ou des points de surveillance ; 8. «Les données pertinentes disponibles, obtenues lors des surveillances et des évaluations effectuées en application des dispositions de la présente section et du code de l environnement. IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 6

7 b. Classement des zones conchylicoles L ensemble des zones de production de coquillages vivants (zones de captage, d élevage et de pêche à pied professionnelle) fait l objet d un classement sanitaire, défini par arrêté préfectoral. Celui-ci est établi sur la base d analyses des coquillages présents : analyses microbiologiques utilisant Escherichia coli (E. coli) comme indicateur de contamination (en nombre d E. coli pour 100 g de chair et de liquide intervalvaire - CLI) et dosage de la contamination en métaux lourds (plomb, cadmium et mercure), exprimés en mg/kg de chair humide. Le classement et le suivi des zones de production de coquillages distinguent 3 groupes de coquillages au regard de leur physiologie : groupe 1 : les gastéropodes (bulots etc.), les échinodermes (oursins) et les tuniciers (violets) groupe 2 : les bivalves fouisseurs, c est-à-dire les mollusques bivalves filtreurs dont l habitat est constitué par les sédiments (palourdes, coques...) groupe 3 : les bivalves non fouisseurs, c est-à-dire les autres mollusques bivalves filtreurs (huîtres, moules...) c. Quatre classes de qualité Quatre qualités de zones sont ainsi définies, qui entraînent des conséquences quant à la commercialisation des coquillages vivants qui en sont issus, le classement selon le critère microbiologique étant le suivant : CLI = Chair et Liquide Intervalvaire Source : IFREMER Ce classement implique des conséquences sur les possibilités d exploitation commerciale et de loisir des gisements de coquillages : IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 7

8 Critère Commercialisation (pour les zones d élevage et de pêche à pied professionnelle) Pêche de loisir (pour une consommation familiale ; commercialisation interdite) Classement sanitaire A Directe Autorisée Classement sanitaire B Après passage en bassin de purification ou reparcage Possible mais les usagers sont invités à prendre quelques précautions avant la consommation des coquillages (cuisson recommandée) Classement sanitaire C Après reparcage longue durée Interdite Classement sanitaire D Zones insalubres : toute activité d élevage ou de pêche est interdite Interdite Sources : - Règlement (CE) n 1881/2006 du 19 décembre 2006 portant fixation de teneurs maximales pour certains contaminants dans les denrées alimentaires. - Code rural Les bases de classement sont en particulier les analyses réalisées dans le cadre du REMI, réseau de contrôle microbiologique des zones de production conchylicoles, analyses réalisées une à deux fois par mois. IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 8

9 2. Description de la zone d étude a. Zone d influence Les pollutions microbiologiques (E Coli et entérocoques) sont constituées de micro-organismes dont l environnement normal est le tube digestif des mammifères. A l extérieur de cet environnement, ces populations de micro-organismes voient leur nombre décroître rapidement en raison de leur mauvaise adaptation à ce nouveau milieu. Ce taux de décroissance est rendu par le concept de T90, qui est le temps nécessaire à la disparition de 90% des micro-organismes initialement présents. Ce temps T90 est fortement variable en fonction de l espèce, de la météorologie (effet désinfectant des UV en particulier), mais se mesure en heures pour E Coli et les entérocoques. Il est généralement compris entre 5 et 50h en fonction des conditions. En été (température plus élevée augmentant l activité des micro-organismes prédateurs, rayonnement plus important, temps généralement plus ensoleillé), le T90 est plus faible qu en hiver. Les sources de pollutions bactériologique pouvant avoir un impact sur les eaux de baignades sont donc limitées à une zone géographique suffisamment proche, que l on peut diviser en deux secteurs (cf «Guide d élaboration des profils de vulnérabilité des eaux de baignade» de l Agence de l Eau Seine Normandie) : La zone d influence immédiate (en jaune sur la carte page suivante) est constituée des agglomérations dont les réseaux d eaux usées et pluviales ont leurs exutoires directement sur la côte ou en sortie d estuaire de fleuves côtiers. Dans le cadre de l étude, la zone d influence immédiate a donc été l ensemble des communes littorales d Ouistreham à Tracy sur Mer : - Ouistreham ; - Colleville-Montgomery ; - Hermanville sur Mer ; - Lion sur Mer ; - Luc sur Mer ; - Langrune sur Mer ; - Saint-Aubin sur Mer ; - Bernières sur Mer ; - Courseulles sur Mer - Graye sur Mer ; - Ver sur Mer ; - Meuvaines ; - Asnelles ; - St Côme de Fresné ; - Arromanches les Bains ; - Tracy sur Mer La prise en compte d une large zone autour de Caen dans la définition de la zone d influence microbiologique immédiate par l AESN s explique par la vaste zone de collecte de la station d épuration de Caen-la-Mer. Néanmoins, le détail des points de rejets liés aux réseaux n a d intérêt à être étudié que sur le littoral, les différents rejets pluviaux le long de l Orne et de ses affluents étant situé à une distance suffisante du littoral pour que l auto-épuration dans les cours d eau aie le temps de se produire : distance supérieure à 10km, soit IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 9

10 un temps de parcours supérieur à 10h, auquel vient s ajouter la durée de «stagnation» dans l estuaire de l Orne, qui peut-être de plusieurs cycles de marées cf. ci-dessus contexte courantologique. La zone d influence rapprochée (en vert sur la carte page suivante) a été déterminée par l AESN en utilisant un temps de décroissance bactérienne par auto-épuration de 90 % (T90) «de précaution» de 10 heures, et une vitesse de courant d environ 1 km/h (vitesse moyenne pour les bases vallées des fleuves côtiers normands, hors crues exceptionnelles). Elle s étend sur 30km, ce qui correspond une décroissance d un facteur La zone d influence rapprochée prise en compte dans l étude a été élargie à l ensemble du secteur couvert par le SAGE Orne aval Seulles, c'est-à-dire le bassin versant aval de l Orne, le bassin versant de la Seulles, et ceux des petits cours d eau côtiers (en particulier la Capricieuse, l Edit, la Provence, la Gronde, le ruisseau de St Côme et l Arro, ainsi que quelques écoulements issus des marais côtiers) Le niveau d investigation diffère entre ces deux zones, la zone d influence immédiate étant étudiée de manière très fine, en particulier les réseaux d assainissement (eaux usées et eaux pluviales) et leurs points de rejet, la zone d influence rapprochée étant étudiée de manière plus globale, en termes d occupation du sol, d implantation des stations d épuration, d activité agricole, etc, dans le cadre d un modèle statistique. En raison de la méthodologie adoptée pour l étude de l arrière pays (modèle statistique développé dans le cadre du projet européen LIFE : MareClean), le territoire pris en compte a été étendu à l ensemble du territoire du SAGE Orne aval Seulles. En revanche, le territoire étudié de manière approfondie et non plus statistique a été limité aux communes littorales. (Justifié par le type de modèle utilisé en ce qui concerne les sources de pollution autres que les eaux usées d une part, et l architecture du réseau d assainissement de la Communauté d Agglomération Caen La Mer d autre part). IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 10

11 IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 11

12 b. Contexte général L état des lieux du SAGE Orne Aval a été approuvé en Les données ci-dessous sont issues de cet état des lieux : Présentation générale des bassins versants du S.A.G.E. La superficie globale de km2 du territoire du S.A.G.E. s étend sur 238 communes du département du Calvados et comprend l aval du bassin versant de l Orne, représentant 56 % du territoire du S.A.G.E., le bassin versant de la Seulles, qui en représente 35 %, et ceux des petits fleuves côtiers, soit 9 %. La façade littorale s étend sur une quarantaine de kilomètres ouverts sur la Manche. Les petits fleuves sont les suivants : Capricieuse ; Edit ; Provence ; Roulecrotte ; Gronde, Ruisseau de St Côme, Arro, Ruisseau de Tracy, ainsi que des écoulements issus de marais (marais de Ouistreham-Colleville, marais de Ver). Ils ne sont pas tous permanents. IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 12

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14 Fleuve Orne Le fleuve Orne est, de par sa longueur de 175 kilomètres et sa superficie de bassin de km2, le fleuve côtier le plus important de la région Basse-Normandie. Il prend sa source dans le bassin parisien à Aunou (à l Est de Sées), dans le département de l Orne, et se jette dans la Manche via un estuaire de 15 kilomètres de long, au fond duquel est bâtie l agglomération caennaise. Le territoire du S.A.G.E. intègre les 700 km 2 aval du bassin de l Orne, depuis le Pont du Coudray (communes de Maizet et Mutrecy) jusqu à la confluence avec la Manche (commune de Ouistreham). Le fleuve Orne reçoit notamment les eaux des deux sous bassins suivants : la Laize, affluent en rive droite d un linéaire d environ 50 kilomètres, situé à la limite du bassin armoricain et du bassin parisien, et l Odon, affluent en rive gauche long de 59 kilomètres, délimité au sud par Aunay-sur-Odon, à l ouest par Villers-Bocage et au nord par Brettevilesur-Odon. Fleuve Seulles La Seulles est un fleuve côtier de 70 kilomètres de long qui s étend sur un bassin versant d environ 430 km2. Il prend sa source dans les bois de Jurques, dans le centre du département du Calvados, traverse le Pré Bocage et le Bessin, et se jette dans la Manche à Courseulles-sur-Mer. Ses cinq principaux affluents sont d amont en aval la Seullette en rive gauche qui conflue à Cahagnes, la Seulline en rive droite à Saint-Louetsur-Seulles, le Bordel en rive droite à Fontenay-le-Pesnel, la Thue en rive droite à Amblie et la Mue en rive droite à Reviers. Côte littorale de la Manche La côte littorale de la Manche sur le territoire du S.A.G.E. s étend sur une quarantaine de kilomètres depuis la commune de Longues-sur-Mer à l ouest jusqu à Merville-Franceville à l est. Située sur la Côte de Nacre, la côte présente des plages de sables coquilliers recouvrant partiellement des platiers rocheux calcaires. Vers le large, les roches du Calvados s étirent d Hermanville à Ver sur Mer. Au sortir du canal de Caen et de l estuaire de l Orne, le prisme sédimentaire se prolonge en une grande étendue sableuse entre Franceville et Colleville- Montgomery. Les cordons dunaires peu étendus protègent des zones humides en arrière, qui pour la plupart sont aujourd hui construites. IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 14

15 Caractéristiques physiques La limite entre les deux types d agriculture (plaine de Caen et bocage) correspond à une limite à la fois géologique et géographique, le socle ancien affleurant au sud créant un paysage de collines au chevelu hydrographique dense, les couches sédimentaires calcaires du jurassique au nord générant elles un paysage plus plat et ouvert, avec une hydrographie peu ramifiée. Carte géologique simplifiée (source : IIBO / IGN BdCarto CG14) IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 15

16 Bassin de l Orne Sur le territoire du S.A.G.E., le bassin de l Orne est situé principalement dans la plaine de Caen, au droit de terrains calcaires du Bajocien-Bathonien. Les terrains calcaires présentent une bonne perméabilité liée notamment à leur fissuration. Seule la tête du bassin de l Odon, affluent de l Orne, est située dans le bocage et présente donc les mêmes caractéristiques que l amont du bassin de la Seulles. Le bassin de la Laize correspond à une zone de transition entre la plaine et le bocage. On observe un relief plus prononcé sur la tête de bassin, tandis qu à l aval, la Laize évolue dans la plaine. Dans la plaine de Caen, le relief est peu marqué, et l Orne rejoint en pente douce la Manche à Ouistreham. La partie aval du bassin de l Orne est marquée par la présence de l agglomération caennaise. Le climat est de type océanique tempéré. La pluviométrie est plus importante sur les reliefs en tête de bassin versant, et est liée au régime des vents dominé par un flux d ouest. Le mois le plus humide est le mois de novembre avec 93,1 mm de pluie à Montigny, et le mois le plus sec est août avec 43,7 mm de pluie. La pluviométrie moyenne mensuelle interannuelle à Montigny est de 69,3 mm. Bassin de la Seulles La morphologie du bassin de la Seulles est fortement influencée par la géologie du site, où se trouve le contact entre les terrains anciens du massif armoricain et l alternance marno-calcaire du bassin parisien. Les terrains accidentés du socle, peu perméables, donnent à la tête du bassin de la Seulles du relief et un réseau hydrographique développé alimenté par une pluviométrie élevée. Le relief est plus adapté aux prairies qu aux grandes cultures, d où un développement de l élevage. A contrario, l aval du bassin de la Seulles ainsi que les bassins de la Thue et de la Mue, reposent sur les terrains marno-calcaires du bassin parisien, formant un grand plateau où se sont développées de grandes cultures. Dans les basses vallées de la Seulles et de la Mue, de nombreux méandres se sont formés et localement la vallée s est encaissée au cours des temps géologiques. Le climat est de type océanique tempéré. La pluviométrie est plus importante sur les reliefs en tête de bassin versant, et est liée au régime des vents dominé par un flux d ouest. Le mois le plus humide est novembre avec des valeurs mensuelles moyennes de 117,5 mm à Saint George d Aunay et de 84,6 à Carpiquet. Le mois le plus sec est août avec des valeurs mensuelles moyennes de 60,9 mm à Saint George d Aunay et de 47,4 à Carpiquet. La pluviométrie moyenne mensuelle interannuelle est de 85,8 mm à Saint Georges d Aunay et de 59,5 mm à Carpiquet. IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 16

17 Aménagement du territoire Occupation du sol La zone d étude montre plusieurs typologies d occupation du sol, qui apparaissent sur la carte ci-dessous : Occupation du sol (source : IIBO SAGE Orne aval - Seulles) - 70% de la Surface Agricole Utile (SAU) est en dehors de Caen-Ouistreham ; - La SAU est constituée à 50% de prairies et bocages au sud et à l ouest, contre 20 à 40% ailleurs. IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 17

18 Arromanches Courseulles Estuaire de l Orne Caen IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 18

19 L occupation du sol et son évolution constituent un paramètre influençant le transfert de pollution vers les eaux souterraines et de surface. Le territoire du S.A.G.E. est globalement rural, les sols agricoles y prédominent sur les surfaces urbanisées ou naturelles. Un espace urbain très artificialisé, développé dans la plaine au niveau de l agglomération caennaise (de Fleury-sur-Orne à Louvigny), est entouré d une zone péri-urbaine résidentielle en extension, qui progresse notamment vers le littoral. Le secteur entre Caen et l estuaire supporte des aménagements lourds (88 % du canal de Caen est urbanisé). La bordure littorale de la Manche, artificialisée dans une proportion moindre (53% du littoral de Merville-Franceville à Longues-sur-Mer), constitue un pôle urbain d attraction touristique balnéaire. Le reste du territoire s organise en un vaste secteur rural au paysage diversifié. La plaine céréalière de l axe Caen-Falaise-Argentan, sur la partie centrale et est du territoire, recouvre pour partie les bassins de l Orne et de la Seulles (secteurs aval) : elle est occupée sur sa quasi-totalité par de vastes champs de cultures intensives. La vallée de l Orne présente à l amont du territoire du S.A.G.E. un espace de transition entre cette plaine et la vallée encaissée de la Suisse Normande, qui accueille des prairies permanentes et des zones humides. Le bassin moyen de la Seulles, caractérisé par le pré bocage, évolue vers l amont du bassin vers un paysage bocager en mutation, subissant encore les conséquences de l intensification de l élevage bovin (progression des labours, suppression de haies, élargissement du parcellaire). (Source : IIBO - SAGE Orne aval Seulles) Remarque : les données collectées relatives aux élevages classés ICPE n ont pas pu être exploitées car elles sont incomplètes (disponibles uniquement sur une partie du territoire d étude). IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 19

20 Population Le territoire du S.A.G.E. compte résidents permanents (recensement 1999) sur une surface de km2. La moitié des communes est peuplée de moins de 500 habitants. La population permanente se concentre majoritairement autour de l agglomération caennaise (70% de la population sur 8% du territoire) et dans une moindre mesure, au niveau des communes de la moitié est de la côte littorale, dont Ouistreham (environ hab.). La population du littoral peut augmenter significativement en période estivale, mais aussi durant les autres périodes de vacances. La capacité d accueil est estimée à lits sur le territoire du S.A.G.E.. Ce chiffre intègre l accueil en hôtellerie, en camping, en meublés en centre d hébergement, en résidence de tourisme et en résidence secondaire. La capacité d accueil du territoire représente 26 % de la population globale permanente ; ce chiffre atteint 160 % à l échelle de la Côte de Nacre et 370% sur la commune de Courseulles sur Mer. 28 % de la capacité d accueil globale (du territoire du SAGE) est localisée sur les seules communes de Ouistreham et Courseulles-sur-Mer. Ces deux communes constituent les deux pôles majeurs de l activité touristiques estivale (données 2009 voir tableau ci-dessous). Communes Pop Lits tourisme Sup. (Km2) Zone de baignade délimitée Linéaire côtier (en km) Arromanches , Asnelles ,52 1 1,5 Bernières-sur-Mer ,66 2 2,6 Colleville-Montgomery ,74 1 0,7 Courseulles-sur-Mer ,92 2 2,5 Graye-sur-Mer ,54 2 2,9 Hermanville-sur-Mer ,05 1 1,8 Langrune-sur-Mer ,74 1 1,4 Lion-sur-Mer ,75 1 2,7 Luc-sur-Mer ,64 2 1,7 Ouistreham ,95 2 2,3 Saint-Aubin-sur-Mer ,03 1 1,1 Saint-Côme-de-Fresné , Tracy-sur-Mer ,72 1 1,7 Ver-sur-Mer ,01 1 3,4 TOTAL , ,3 Population 2009 : recensement paru dans le Ouest-France du 09/01/2010 Lits tourisme : données communales et CDT 2008/2009 Zones naturelles réglementées De nombreuses zones sont recensées pour la protection de l environnement le long du littoral. Comme le montrent les cartes ci-après, sont particulièrement concernées les vallées de l Orne, de la Seulles et de ses affluents, et le littoral (cordons dunaires et marais arrière-littoraux en particulier). IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 20

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22 c. Contexte climatique Précipitations La zone d étude bénéficie d un climat de type océanique, avec des précipitations régulièrement répartie tout au long de l année, que ce soit sur le littoral (Ouistreham) ou dans l arrière pays (station de Caen-Carpiquet) Ces précipitations sont plus importantes dans les zones de bocage situées plus au sud, en raison de leur élévation plus importante (précipitation comprises entre 900 mm et 1100 mm, contre 700 à 850 mm dans la plaine de Caen et la zone littorale). Sur la base des données météorologiques estivales (10 juin 10 septembre) mesurées par radar sur la période , les fréquences d apparitions d épisodes de pluie sont les suivantes : IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 22

23 Fréquences d apparition de précipitations journalières : Fréquence d apparition de précipitations journalières : Hauteur de précipitation en mm/24h Fréquence d apparition* 1 mm 30 % 5 mm 10 % 10 mm 5 % 15 mm 2,2 % la fréquence d apparition de précipitations journalières correspond à la proportion de jours pour lesquels un niveau donné de pluie est dépassé La fréquence d apparition mensuelle d événements pluvieux sur des durées de 3h (pluies orageuses) a également été calculée (fréquences calculées sur 5 saisons, la valeur statistique de ces données doit donc être prise avec précaution) Fréquence d apparition de précipitations de durée 3h* : Hauteur de précipitation en mm/3h Nombre moyen d événements par mois 5 mm 2 10 mm 0,5 15 mm 0,2 * par exemple, il arrive en moyenne une fois tous les deux mois qu il pleuve plus de 10 mm en trois heures, en été Vent Enfin, la fréquence d apparition des vents, par direction et par force, a été calculée sur les mois d été (période 11/06 au 10/09, années ), sur la station météorologique de Caen- Carpiquet : Rose des vents à Caen Carpiquet, période estivale, années ; Fréquence d'apparition en pourcentage \ 0 14, ,0 10, ,0 6,0 60 Vitesse en m/s 4,0 Sup ,0 0,0 80 Entre 3 et 6 Entre 0.5 et IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 23

24 Cette rose des vents en conditions estivales montre bien la prédominance de deux types de vents : des vents de régime d Ouest (Sud-Ouest à Nord-Ouest) liés au passage de perturbations, et brises solaires (vents de Sud-Ouest et de Nord-Est). La forte présence de vents de Sud-Ouest étant liée à leur apparition dans les deux cas de figure. Elle montre également la rareté des vents de Sud-est. Température de l eau La température de l eau varie au cours de l année : - température minimale de 7 à 8 c en janvier févri er, - température maximale de 19 à 20 c en août septe mbre. Température mesurée dans l eau à Luc-sur-Mer en (bleu) et 2006 (rouge) source : IFREMER, Rapport RHLN 2007 IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 24

25 d. Contexte courantologique La courantologie de la zone d étude est dominée par l influence des courants de marée. Les marées sur la côte du Calvados sont de type semi-diurne : il y a deux pleines mers et deux basses mers par jour, d amplitude sensiblement égale. Les courants de marée à proximité de la côte lui sont parallèles, d ouest en est au flot et inversement au jusant. Le flot rabat les panaches vers la côte, le jusant les écarte plutôt vers le large : les plages à l est des embouchures des fleuves côtiers sont donc plus vulnérables (visibles sur les résultats d analyse). La dérive résultante, en l absence de vent, est orientée d est en ouest. Plus au large, ces courants de marée ont des trajectoires plus circulaires («gyres»). Exemple de trajectoire suivie par une particule d eau au droit de Ver sur Mer. Origine de la trajectoire à haute mer, en l absence de vent. (Modélisation sur le modèle CALV de l Ifremer) Direction générale de la dérive dans les différents secteurs de la Manche (source : Ifremer) IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 25

26 Ce fonctionnement général est valable sur la plus grande partie de la cote entre Ouistreham et Tracy-sur-Mer, avec deux exceptions majeures : - L estuaire de l Orne représente un grand volume, et influence donc la courantologie en se vidant et se remplissant à chaque marée ; - Les vestiges du port artificiel qui s étendent d Asnelles à Tracy sur Mer, isolent partiellement le volume d eau intérieur de la circulation générale, et réduisent fortement l amplitude des mouvements liés à la marée. Par ailleurs, ils forment un obstacle pour les masses d eau extérieures, qui tendent à le contourner. «stagnation» dans l estuaire de l Orne pendant plusieurs cycles de marée Exemple de trajectoire d une particule d eau dans l estuaire de l Orne, par vent de sud. Origine de la trajectoire à marée haute. La trajectoire reste liée à l estuaire de l Orne pendant plusieurs cycles de marée avant de s affranchir de son influence. (Modélisation sur le modèle CALV de l Ifremer) Port artificiel et «stagnation» à l intérieur Exemple de trajectoire d une particule d eau face à Arromanches, par vent d Est. Origine de la trajectoire à marée haute. La trajectoire reste «bloquée» dans le port artificiel pendant plusieurs cycles de marée avant de s affranchir de son influence, et limite largement l effet du vent. (Modélisation sur le modèle CALV de l Ifremer) La diffusion des pollutions se fait ainsi en fonction de la marée vers l est ou l ouest, avec un déplacement de 4 à plus de 10 km en 6 heures selon l emplacement mais surtout le coefficient de marée, à l exception des points particuliers cités précédemment : la pollution présente dans l estuaire de l Orne tend à y rester, de même que celle présente dans le port artificiel d Arromanches. IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 26

27 e. Zones de baignade Le descriptif des zones de baignades (environnement proche, équipements, activités, historique de contamination, délimitation de la zone de baignade, implantation du point de suivi ) est réalisé zone de baignade par zone de baignade dans les rapports de synthèse, auxquels on se réfèrera pour les informations spécifiques à chaque plage. f. Activités conchylicoles et de pêche à pied des bivalves L activité conchylicole est largement présente sur la zone d étude, à la fois de manière professionnelle et récréative (Voir le rapport des «Profils de vulnérabilité des usages conchylicoles et de pêche à pied des bivalves filtreurs»). En fonction des résultats des analyses réalisées, les zones conchylicoles sont divisées en 4 classes définissant leurs conditions d exploitation (voir le paragraphe «Contexte règlementaire» ci-dessus). Les secteurs classés sont représentés ci-dessous : Zones de production classées pour les bivalves non fouisseurs (huitres et moules en particulier) Source : Ifremer IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 27

28 Zones de production classées pour les bivalves fouisseurs (moules, palourdes) Source : Ifremer Les principaux usages répertoriés sont les suivants : Parcs à huîtres de Ver-Meuvaines L'exploitation des parcs a commencé en Aujourd'hui, ce bassin est exploité sur 63 hectares ostréicoles par 31 entreprises. Ce bassin commercialise annuellement entre et tonnes d'huîtres. Il génère aujourd'hui 76 emplois permanents et 51 emplois saisonniers. (source : Les sites conchylicoles, Préfecture du Calvados, août 2010). Pêche à pied professionnelle Le site de la Pointe du Siège est ouvert en moyenne 2 mois par an à la pêche à pied (moules). Selon les années, la durée d ouverture dépend de la quantité et de la taille des coquillages. Ce site est exploité par environ 50 pêcheurs professionnels pour une production moyenne de l ordre de 200t/an (max : 800t en 2000). Un autre site de pêche à pied professionnelle (moule également) a été ouvert en 1999 en face de Colleville- Bernières pour une production d environ 60t. Il n a pas été exploité depuis. Pêche à pied de loisir La pêche de loisir (moules principalement, coques, palourdes, mais aussi des crustacés) est pratiquée tout le long du plateau des Essarts, soit entre Ouistreham et Graye, ainsi qu au niveau de Tracy. Les principaux gisements se situent au niveau de Bernières et Saint-Aubin. Un recensement par les services de l état, comprenant des campagnes de comptage, a démarré mais les résultats ne sont pas encore connus. IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 28

29 g. Réseaux d assainissement Les assainissements des communes de la bande littorale sont gérés selon une variété de modalités, d Est en Ouest : - Ouistreham dispose d un réseau d assainissement et d une station d épuration propre ; - Les communes de Colleville-Montgomery, Hermanville sur Mer et Lion sur Mer sont raccordés à la station d épuration de Caen la Mer, vie la poste de refoulement principal d Hermanville ; - Les communes de Luc sur Mer, Langrune sur Mer, St Aubin sur Mer et Courseulles sur Mer sont réunies au sein du Syndicat Intercommunal d Assainissement de la Côte de Nacre, qui dispose d une station d épuration à Bernières sur Mer ; - La commune de Graye sur Mer dispose de son propre réseau et de sa propre station d épuration ; - La commune de Ver sur Mer dispose de son propre réseau et de sa propre station d épuration ; - La commune de St Côme de Fresné rejette ses eaux usées dans le réseau de la commune d Asnelle, qui dispose de sa propre station d épuration ; - Les communes d Arromanches les Bains et de Tracy sur Mer sont regroupées au sein du Syndicat Intercommunal d Assainissement Arromanches-Tracy, qui dispose de sa propre station d épuration à Tracy sur Mer Les schémas synoptiques à la fin du chapitre 4 «Campagnes de mesure» décrivent les principales branches des réseaux d assainissement, d Ouest en Est, ainsi que les exutoires recensés, la localisation des postes de refoulement, et leur position par rapport aux zones de baignade étudiées. Sont également indiqués, de manière qualitative, les résultats des campagnes de mesures effectuées sur ces exutoires. IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 29

30 3. Historique des pollutions de la zone de baignade a. Données historiques L ensemble des zones de baignade concernées par l étude fait l objet d un suivi de qualité bactériologique par l ARS (Agence Régionale de Santé ex DRASS/DDASS), à raison d environ deux prélèvements hebdomadaires pendant la saison estivale (15 juin 15 septembre). Les historiques de qualité sont décrits zone de baignade par zone de baignade dans les documents de synthèse en annexe, consacrés à chaque plage. Ils ne seront donc pas repris dans le présent document. b. «Bruit de fond» La détermination du «bruit de fond» correspond à la détermination des niveaux de pollutions «habituels» : plus ces niveaux sont élevés, plus la contamination de temps sec est importante, d une part, et plus la plage est sensible aux pollutions ponctuelles, d autre part. Sur la base des mesures estivales de la DDASS / ARS, il a été déterminé le percentile 80 des concentrations en E Coli mesurées. Nota : L'hypothèse est faite que les résultats suivent une loi statistique appelée loi "log normale". Le 80e percentile est la valeur supérieure qui délimite 80% de la surface située sous la courbe de cette loi statistique. Cela revient à considérer que les niveaux de pollutions atteints plus de 80% du temps sont correspondent aux apports de pollution permanents, et que dans les 20% de cas qui dépassent ce seuil, un événement particulier (météo, incident d origine humaine ) a apporté un surcroît de pollution. Ces analyses font apparaître deux séries de plages à fort «bruit de fond», donc potentiellement vulnérables : de Luc sur Mer à Bernières sur Mer d une part, et d Asnelles à Arromanches/Tracy d autre part La détermination des «plages à entérocoques» permet d orienter la réflexion de la recherche de pollution. En effet, les concentrations classiquement observées en Entérocoques intestinaux (E.I.) sont de 2 à 5 fois plus faibles qu en Escherichia coli (E.C.), aussi bien sur les plages que dans les exutoires, en raison de la proportion de ces germes dans les déjections. On peut donc s attendre à retrouver ces ratios en cas de déversement d eaux usées. En revanche, les dynamiques de décroissance sont différentes, Escherichia coli supportant moins bien le passage des systèmes digestifs au milieu extérieur. La proportion d Entérocoques tend donc à croître avec le temps, de par une plus faible mortalité. Un ratio E.I./E.C. élevé sera donc le marqueur d une pollution «âgée». Cela peut être le cas lors de la remobilisation de sédiments contaminés (effet de chasse dans des marais, «ramonage» de réseaux d assainissement, ou rejets de fosses septiques ). Plusieurs critères ont été observés : nombre d occurrence d un ratio E.I./E.C. >1 ; moyenne de ces ratios, ratio total Les résultats font apparaître un certain nombre de plages concernées, essentiellement entre Lion sur Mer et Graye sur Mer. Par ailleurs, les campagnes de mesures (cf résultats en annexe) montrent que l on retrouve effectivement le ratio E.I./E.C. de l ordre de 2 à 3 dans les cas où des rejets d eaux usées sont clairement identifiés (très fortes concentrations). En revanche, les réseaux pluviaux et cours d eau montrent fréquemment des concentrations équivalentes des deux types de pollution, voire une prépondérance des entérocoques. IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 30

31 Analyse du ratio Entérocoques intestinaux / Escherichia coli : Bruit de fond des plages du littoral Moyenne Percentile géométrique des 80 valeurs inférieures au Bruit de E. coli percentile 80 fond IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 31 Nombre de prélèvements où E.I. > E.C. Plages à entérocoques Moyenne des ratios E.I. / E.C. Plages à Entérocoques Commune Plage N Plage OUISTREHAM RIVA BELLA - CENTRE OUISTREHAM RIVA BELLA - OUEST COLLEVILLE MONTGOMERY POSTE DE SURVEILLANCE HERMANVILLE SUR MER PLACE CUIRASSE COURBET o LION SUR MER RUE BELLIN LUC SUR MER DIGUE EST LUC SUR MER PLAGE DU PETIT ENFER LANGRUNE SUR MER PLACE DU SIX JUIN SAINT AUBIN SUR MER BOULEVARD FAVREAU BERNIERES SUR MER RUE DE LA CALINE BERNIERES SUR MER BERNIERES-OUEST COURSEULLES SUR MER DEVANT LA PISCINE o COURSEULLES SUR MER ILE DE PLAISANCE GRAYE SUR MER BRECHE DE GRAYE o GRAYE SUR MER BRECHE DE LA VALETTE VER SUR MER BOULEVARD DE LA PLAGE o ASNELLES PLACE MOSNIER o SAINT COME DE FRESNE LA FONTAINE ST CÔME ARROMANCHES LES BAINS PLACE DU SIX JUIN Légende Bruit de fond / Percentile 80 E.coli : vert (-) ; : jaune (+) ; >250 rouge (++) Plages à entérocoques / Moyenne des ratios E.I./E.C. 0-0,3 (-) ; 0,3-0,5 (o) ; 0,5-0,8 (+) ; >0,8 (++)

32 c. Analyse statistique des données historiques (qualité des eaux et facteurs climatiques et physiques) La grande quantité de données disponible a permis de procéder à des analyses statistiques, l objectif étant de déterminer les conditions d occurrence des événements de pollution afin de cibler la recherche des sources de pollution impactantes. En raison des nombreux travaux qui ont eu lieu sur les réseaux d assainissement au cours des dernières années, il a été décidé de limiter les analyses statistiques aux données ultérieures à 2004 (jusque 2010). En effet, les conditions ayant été modifiées, l analyse des données antérieures n apporterait pas d information sur la situation actuelle. Les facteurs explicatifs explorés ont été : - Vent : composante Est-Ouest «E/O» - Vent : composante Nord-Sud : «N/S» - Les valeurs moyennes de vent ont été calculées sur les 3h et 6h qui précèdent le prélèvement. - Pluviométrie : pluie sur le secteur sud du bassin versant analysé (approximativement au sud de Caen) - Pluviométrie : pluie sur le secteur nord-ouest du bassin versant analysé (approximativement, un carré de 15km de coté, dont la limite nord va de Courseulles à Tracy sur Mer) - Pluviométrie : pluie sur le secteur nord-est du bassin versant analysé (approximativement, un carré de 15km de coté, dont la limite nord va de Ouistreham à Courseulles) - Les cumuls de pluies ont été calculés sur plusieurs durées : 1h, 3h, 6h, 12h, 24h, 48h. - L heure du prélèvement vis-à-vis de la marée (permettant de différencier flot et jusant) Plusieurs méthodes ont été utilisées successivement : - Corrélation simples : détermination du coefficient de corrélation entre un facteur à expliquer (concentrations en micro-organismes) et un facteur potentiellement explicatif (facteurs météorologiques) ; - Classement des événements de pollution par secteur de vent (roses des vents) ; - Analyses en Composantes Principales (ACP), de type Pearson. Un essai de traitement par ANCOVA (Analyse de Covariance) a été effectué, sans succès : IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 32

33 Equation du modèle (Variable log Escherichia coli) : log Escherichia coli = 0, , *Sud 3h+0, *Ouest 6h+0, *E/O 3h-8, E-02*N/S 6h R² = 0,402 log Eschérichia Coli / Coefficients normalisés (Int. de conf. 95%) Préd(log Eschérichia Coli) / log Eschérichia Coli 3, ,8 Coefficients normalisés 0,6 0,4 0,2 0-0,2 log Eschérichia Coli 2,5 2 1,5 1 0,5-0,4 0-0,5 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5-0,6-0,5 Variable Préd(log Eschérichia Coli) Résultat d une ANCOVA : Exemple plage de Colleville poste de surveillance. Dans cet exemple, le critère R² = 0,402 correspond approximativement à la part de variation que l on parvient à expliquer grâce à notre équation : ce résultat n est pas bon Cela est confirmé par l éparpillement des points dans le graphe de droite. Une équation prédictive correcte donnerait des points rassemblés en ligne autour de la droite «centrale». Par ailleurs, les paramètres qui ressortent comme «explicatifs» de cette ANCOVA sont difficile à relier à des phénomènes physiques ou climatiques : - Pluie dans le secteur sud dans les 3 heures précédent le prélèvement ; - Pluie dans le secteur ouest dans les 6 heures précédent le prélèvement ; Il n y a pas de raison physique discernable à ce que la pollution en mer soit reliée à la pluie dans le secteur sud dans les 3 heures précédent le prélèvement, dans la mesure où le temps de parcours de l eau est supérieur à 3h. En revanche on constate que les coefficients de l équation sont respectivement de -0,399 et +0,395 : la corrélation entre les deux pluies étant forte, pour un événement, la somme des deux termes est proche de 0, ce qui montre bien qu on est en présence d un artefact statistique. - Composante Est-Ouest du vent dans les 3 heures précédent le prélèvement ; - Composante Nord-Sud du vent dans les 6 heures précédent le prélèvement ; La encore, bien que physiquement il semble logique de trouver une relation vent-pollution, le fait que les autres facteurs (Est-Ouest sur 6h ou Nord-Sud sur 3h) ne rentrent pas du tout en compte dans l équation obtenue laisse penser qu il n y a pas de véritable signification physique. Ceci est confirmé par le fait que dans d autre cas de plages proches, l intégration du vent dans l équation prédictive est totalement différente ou ne rentre pas en ligne de compte. IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 33

34 Ce mauvais résultat n indique pas l absence complète de corrélation, mais plutôt l inadéquation de la méthode. Il est important de rappeler que le nombre de valeurs analysées n est pas très important : entre 70 et 80 prélèvements selon les plages, et seulement une dizaine de prélèvements pollués, car les valeurs plus anciennes que 2005 ont été écartées pour plusieurs raisons : - évolution de l urbanisation et des systèmes d assainissement ; - disponibilité des données météorologiques. Cette faiblesse de l échantillon limite la portée et la fiabilité des analyses statistiques que l on peut en faire. Le détail des analyses réalisées (ACP, corrélations, graphes en «roses des vents») est présenté en annexe. D une manière générale, ces analyses montrent une certaine corrélation entre l occurrence d événements pluvieux et d événements de pollution bactériologique des eaux de baignade, mais une grande précaution doit être prise quant à la signification statistique des corrélations observées. En effet, un échantillon de 70 à 80 événements pourrait être considéré comme satisfaisant, mais dans ces 70 à 80 prélèvements, pour la plupart des plages, seuls une dizaine correspondant à des événements de pollution. Les résultats principaux sont les suivants : - Plages de Ouistreham et Colleville : une certaine corrélation avec des événements pluvieux de longue durée semble apparaître, cohérente avec une influence de l Orne. En 2011, une concentration de 442 E. coli /100ml a été mesuré à Riva Bella centre le 16/08 suite à un évènement pluvieux de 30mm le 13/08 (cf. graphiques pluies/analyses réalisés par l ARS de Basse Normandie en annexe n 6) ; - A Courseulles, l influence du vent du Nord est cohérente avec un rabattement du panache de pollution de la Seulles sur la plage en rive Est de la rivière ; - A Tracy et Arromanches, la corrélation avec la pluie est très marquée, ce qui peut indiquer une influence des réseaux pluviaux dans la pollution mais également des mauvais branchements sur le réseau pluvial avec un apport important de pollution lorsque la pluie entraîne la pollution présente dans les réseaux, ou encore la fréquence de débordements de postes de refoulement. Par ailleurs à Arromanches, on note également une bonne corrélation des événements de pollution avec l occurrence de vents d ouest. En 2011, une concentration de E. coli /100ml a été mesuré à Arromanches le 30/08 suite à un évènement pluvieux de 32mm les 25 et 26/08 (cf graphiques pluies/analyses réalisés par l ARS de Basse Normandie en annexe n 6) ; IRH Ingénieur Conseil DSD100015EZ Phase 1 RT rév.2 34

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