BISMUTH : Banque d Information sur le sous-sol en Milieu Urbain de Toulouse Phase 2 Rapport d avancement

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1 BISMUTH : Banque d Information sur le sous-sol en Milieu Urbain de Toulouse Phase 2 Rapport d avancement BRGM/RP FR octobre 2007

2 BISMUTH : Banque d Information sur le sous-sol en Milieu Urbain de Toulouse Phase 2 Rapport d avancement BRGM/RP FR octobre 2007 Étude réalisée dans le cadre des opérations de service public du BRGM 2003-URB-A05 Gandolfi J.M., Bouroullec I., Marty F., Porquet M. et Delacroix S. Vérificateur : Original signé par : M. SAPLAIROLES Approbateur : Original signé par : Ph. ROUBICHOU Le système de management de la qualité du BRGM est certifié AFAQ ISO 9001:2000.

3 Mots clés : BISMUTH, base de données géologiques et hydrogéologiques, qualité, potentialités géothermiques, Toulouse, Haute-Garonne En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante : Gandolfi J.M., Bouroullec I., Marty F., Porquet M. et Delacroix S. (2007) BISMUTH : Banque d Information sur le sous-sol en Milieu Urbain de Toulouse - Phase 2. BRGM/RP FR. Rapport d avancement 119 p., 31 ill., 7 ann. BRGM, 2007, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l autorisation expresse du BRGM.

4 Synthèse La Ville de Toulouse doit gérer l impact des travaux aériens ou souterrains effectués sur le sol et le sous-sol de son territoire. Ainsi, en octobre 2003, la Ville de Toulouse et le BRGM, ont convenu de lancer la mise en place de la Banque d Information sur le Sous-Sol en Milieu Urbain de Toulouse géologique et Hydrogéologique (BISMUTH), afin de disposer pour toute décision d aménagement d une information géologique immédiatement accessible et directement exploitable. Cette action s inscrit dans la démarche d Agenda 21 (programme d actions concrètes de développement durable pour le 21 ème siècle) dans laquelle la Ville de Toulouse a décidé de s engager depuis mars Au cours d une première phase qui s est déroulée en , une base de données unique a été créée à partir des informations contenues dans la Banque des données du Sous-Sol du BRGM ou acquises à l occasion de chantiers sous maîtrise d ouvrage de la Ville de Toulouse. Au-delà des données dont disposent les deux partenaires, il est visé à terme, d y intégrer tous les travaux de reconnaissance réalisés sur Toulouse. Ainsi, au cours de cette phase 1, d une part, des premières modélisations géologiques 3D ont pu être faites à partir des informations verticales validées (sondages, ), et d autre part, un réseau de suivi quantitatif des eaux souterraines a été mis en place. Dans le cadre d une nouvelle convention de partenariat, la Ville de Toulouse a souhaité confier au BRGM un ensemble d actions complémentaires sur deux ans (programme BISMUTH 2) regroupés en 5 modules dont les objectifs sont les suivants : Conception et mise en place de réseaux d observation des eaux souterraines sur la commune de Toulouse. Mise en place d une analyse sur les potentialités géothermiques de la Ville de Toulouse. Poursuite de l instruction de la base de données urbaines BISMUTH : augmentation de la densité des points d information. Modélisation géologique du sous sol toulousain. Le présent rapport d avancement rend compte des principaux résultats obtenus au cours de l année 1 du programme BISMUTH 2. Ils sont les suivants : - mise en place d un réseau quantité de 107 points d observation et réalisation de deux campagnes piézométriques en février (basse eaux) et juin 2007 (hautes eaux) qui permettent de mieux connaître et comprendre les écoulements souterrains et leur fluctuations saisonnières au droit de la ville de Toulouse ; - mise en place d un réseau qualité de 27 points d observation et réalisation d une campagne de prélèvements d eau souterraine pour analyses en juin 2007 BRGM/RP FR Rapport d avancement 3

5 avec élaboration d une première carte et d un premier diagnostic de l état de la qualité des eaux souterraines sur la commune de Toulouse - élaboration à l échelle 1/ d une carte provisoire des potentialités géothermiques très basse énergie à partir des eaux souterraines sur la ville de Toulouse. Ce programme se poursuivra jusqu en juin 2008 et permettra in fine de : fournir à la ville de Toulouse un réseau quantité et un réseau qualité des eaux souterraines optimisés afin de disposer d un véritable outil de gestion des eaux souterraines élaborer une carte finale des potentiels géothermiques très basse énergie sur la base des données disponibles sur l ensemble de la commune de Toulouse afin de mieux guider les acteurs de la géothermie affiner la compréhension du sous-sol toulousain grâce aux modélisations géologiques. BRGM/RP FR Rapport d avancement 4

6 Sommaire Synthèse Introduction Description du projet : BISMUTH LE CADRAGE ET LES ACTEURS LES TACHES CHRONOGRAMME Rappels : le contexte géologique et hydrogéologique RAPPELS GEOLOGIQUES SUR TOULOUSE Les formations molassiques tertiaires Les formations alluviales quartenaires Autres formations annexes La carte géologique synthétique à 1/ e RAPPELS HYDROGEOLOGIQUES La nappe profonde infra-molassique Les nappes intra-molassiques Les nappes alluviales Coupe géologique et hydrogéologique schématique Module 1 : Réseaux d observation des eaux souterraines RESEAU QUANTITE OPTIMISATION DU RESEAU ET POURSUITE DU SUIVI Poursuite de la mise en place du réseau quantité Campagnes piézométriques de février et juin RESEAU QUALITE DEFINITION ET FONCTIONNEMENT DU RESEAU Définition du réseau qualité La campagne de prélèvements qualité de juin CONSTITUTION D UNE BASE DE DONNEES «BISMUTH EAUX SOUTERRAINES»...45 BRGM/RP FR Rapport d avancement 5

7 5. Module 2 : Mise en place d une analyse sur les potentialités géothermiques de la Ville de Toulouse RAPPELS SUR LA GEOTHERMIE TBE Définition Description des différents type d exploitation CONTEXTE REGLEMENTAIRE Le code minier Le code de l'environnement Le code de santé publique Démarche administrative liée à la mise en place de pompe à chaleur sur nappe POTENTIEL GEOTHERMIQUE TBE SUR LA VILLE DE TOULOUSE Données utiles COLLECTE DES DONNEES Température Physico-chimie Productivité potentielle Module 3 et module 4 : Poursuite de l instruction de la banque de données BISMUTH et modélisation géologique du sous-sol toulousain SELECTION DES SONDAGES LES PLUS ADAPTES VERIFICATION DE LA COHERENCE DES DONNEES : ANALYSE GEOSTATISTIQUE MODELISATION A LA DATE DU RAPPORT : PREMIERE CARTOGRAPHIE DU NIVEAU SABLO-GRAVELEUX Conclusion Bibliographie BRGM/RP FR Rapport d avancement 6

8 Liste des illustrations Illustration 1 : Etapes de la phase 2 du projet BISMUTH Illustration 2 : Schéma de la séquence molassique élémentaire...13 Illustration 3 : Formation progressive des terrasses alluviales de la Garonne et de l Hers ( BRGM)...14 Illustration 4 : Schéma de la séquence alluviale élémentaire...15 Illustration 5 : Carte géologique d après les quatres cartes au 1/ recoupant la ville de Toulouse ( BRGM)...17 Illustration 6 : Exemple de coupe géologique et hydrogéologique schématique...21 Illustration 7 : Localisation des réseaux quantité et qualité des eaux souterraines de la ville de Toulouse...25 Illustration 8 : Localisation des piézomètres du réseau patrimonial Midi-Pyrénées situés à proximité de Toulouse Illustration 9 : Chroniques piézométriques des ouvrages appelés «le Fauga» (Basse plaine) et «Lamasquère» (Basse terrasse)...28 Illustration 10 : Carte piézométrique de février 2007 (basses eaux)...30 Illustration 11 : Carte piézométrique de juin 2007 (hautes eaux)...31 Illustration 12 : Coupes schématiques des conditions aux limites au niveau des talus dans la plaine alluviale de la Garonne (secteur de Toulouse)- (Source : Hydrogéologie Principe et méthodes, par G. CASTANY)...32 Illustration 13 : Gradients piézométriques moyens selon le type d aquifère...33 Illustration 14 : Etat de la qualité des eaux souterraines de la ville de Toulouse (juin 2007)...40 Illustration 15 : Diagramme de Piper - points d eau de la basse plaine en rive gauche de la Garonne...41 Illustration 16 : Diagramme de Piper - points d eau de la basse plaine en rive droite de la Garonne...41 Illustration 17 : Diagramme de Piper - points d eau de la basse terrasse en rive gauche de la Garonne...42 Illustration 18 : Diagramme de Piper - points d eau de la plaine de l Hers...42 Illustration 19 : Carte des valeurs de conductivité des eaux souterraines de la Ville de Toulouse (juin 2007)...44 Illustration 20 : Schéma de principe général d'une pompe à chaleur (rapport ALTO)...48 Illustration 21 : Schéma de principe général d'une pompe à chaleur sur nappe (rapport ALTO)...49 Illustration 22 : Schéma de principe général d'une pompe à chaleur sur sondes géothermiques ( ADEME BRGM)...50 Illustration 23 : Différents types d'exploitation de la GTBE ( ADEME BRGM)...51 BRGM/RP FR Rapport d avancement 7

9 Illustration 24 : Avantages et inconvénients des différents procédés géothermiques Illustration 25 : Productivité des aquifères et corrosivité des eaux souterraines sur le ville de Toulouse (carte établie à l échelle 1/50 000)( brgm) Illustration 26 : Référentiel géologique élaboré sur la commune de Toulouse Illustration 27 : Ouvrages sélectionnés pour la modélisation Illustration 28 : Carte des 1723 sondages retenus pour le modèle géologique Illustration 29 : Carte des isobathes du toit de la molasse Illustration 30 : Carte des isobathes du toit des formations aquifères sur la basse plaine Illustration 31 : Carte des épaisseurs des formations aquifères de la basse plaine Liste des annexes Annexe 1 Liste des points d eau de la ville de Toulouse (qualité et quantité) Annexe 2 Résultats de la campagne de prélèvements qualité de juin Annexe 3 Bordereaux d analyses de la campagne qualité de juin Annexe 4 Normes de qualité des eaux destinées à la consommation humaine selon le décret de décembre Annexe 5 Exemple d état sur un point d eau extrait de la base de données «BISMUTH Eaux souterraines» Annexe 6 Indices de Langelier et de Ryznar Annexe 7 Données de perméabilité BRGM/RP FR Rapport d avancement 8

10 1. Introduction C ette étude s inscrit dans le cadre d une convention de recherche et développement partagée entre la Ville de Toulouse et le BRGM. La Ville de Toulouse est dotée d un service de l Urbanisme et de l Environnement chargé, notamment, de gérer l impact sur le sol et le sous-sol des différentes réalisations aériennes ou souterraines liées à l aménagement de son territoire. Suite aux besoins de connaissances détaillées sur le sol et le sous-sol pour mener à bien ces objectifs, il a été décidé de collecter, synthétiser et organiser les données géologiques urbaines disponibles. La Ville de Toulouse s est ainsi rapprochée du BRGM pour la mise en place d une banque de données géologiques urbaines dont l'objet est la création et l exploitation d'une Banque d Information sur le Sous-Sol en Milieu Urbain de Toulouse géologique et Hydrogéologique (BISMUTH). Ce programme entre dans le cadre des missions de service public du BRGM visant à l amélioration et la diffusion des connaissances dans le domaine des sciences de la Terre. Il s agit en particulier de celles concernant l acquisition d informations, la cartographie et la modélisation, géologique et hydrogéologique. Une première phase s est opérée en qui a permis de : - créer la base de données à partir des informations disponibles chez les deux partenaires ; - développer une première modélisation ; - mettre en place un réseau de suivi des eaux souterraines ; - et préconiser les actions à mener dans le cadre de la phase 2. La deuxième phase d une durée de deux ans ( ) est appelé BISMUTH2. Les objectifs s inscrivent dans les deux axes suivants : d une part, ils se placent dans une totale continuité avec ceux de la phase 1 en recherchant à se doter des moyens et connaissances nécessaires pour : - maîtriser l impact des aménagements sur les caractéristiques des nappes phréatiques (variations de niveau, recharge,...), - prendre en compte la protection des eaux souterraines dans le milieu urbain, - connaître l aptitude du sol et sous-sol à l infiltration, orienter les choix techniques et évaluer l impact de la politique de gestion des eaux pluviales BRGM/RP FR Rapport d avancement 9

11 mise en œuvre par la Ville de Toulouse, qui privilégie l infiltration / rétention des eaux. d autre part, ils rendent compte du souci de développer l usage des énergies renouvelables et d évaluer les potentialités géothermiques très basse énergie du sous sol toulousain. La phase 2 du projet BISMUTH, poursuivant les actions entreprises en phase 1, intègre cinq modules : Module 1 : Conception et mise en place de réseaux d observation des eaux souterraines sur la commune de Toulouse. Module 2 : Mise en place d une analyse sur les potentialités géothermiques de la Ville de Toulouse. Module 3 : Poursuite de l instruction de la base de données urbaines BISMUTH : augmentation de la densité des points d information. Module 4 : Modélisation géologique du sous sol toulousain. Module 5 : Recommandations et synthèse. BRGM/RP FR Rapport d avancement 10

12 2. Description du projet : BISMUTH LE CADRAGE ET LES ACTEURS Ce projet a été inscrit en 2005 au tableau de bord de l agenda 21 de Toulouse (Il s agit d un programme d actions, issu de la Conférence de Rio (1992), dont l objectif est de mettre en œuvre les principes de développement durable élaboré en concertation avec la population, destiné à être appliqué au niveau de la collectivité de Toulouse). L axe 3 de l agenda 21 qui traite de la «Préservation de l environnement et lutte contre le changement climatique» a un thème «Eau» avec une action 37 qui consiste à «Améliorer la connaissance du sous-sol de Toulouse (géologie, nappes phréatiques, potentiel géothermique ) : Projet BISMUTH». Le projet est suivi par le Service urbanisme et environnement de la Ville de Toulouse et réalisé par le Service géologique régional Midi-Pyrénées. Les acteurs sont pour la ville de Toulouse : - un représentant du Service urbanisme et environnement - un représentant de la Mission eau) Tout au long de l étude, les élus assistent le BRGM dans sa mission. A la demande de la Ville de Toulouse, une restitution annuelle pourra leur être présentée LES TACHES Les tâches de la phase 2 de BISMUTH permettent la poursuite des actions entreprises en phase 1 et réparties en cinq modules : Module 1 : Réseau d observation des eaux souterraines, Module 2 : Mise en place d une analyse sur les potentialités géothermiques de la Ville de Toulouse, Module 3 : Poursuite de l instruction de la banque de données BISMUTH : augmentation de la densité des points d information, Module 4 : Modélisation géologique du sous sol toulousain, Module 5 : Recommandations et synthèse. BRGM/RP FR Rapport d avancement 11

13 2.3. CHRONOGRAMME L Illustration 1 ci-après présente le chronogramme des opérations prévues et/ou réalisées pour la phase 2. Principales étapes : - prévu au démarrage - réalisé et/ ou décalé dans le temps Module 1 : Réseau d observation des eaux souterraines Module 2 : Mise en place d une analyse sur les potentialités géothermiques de la Ville de Toulouse Module 3 : Poursuite de l instruction de la banque de données BISMUTH : augmentation de la densité des points d information Module 4 : Modélisation géologique du sous sol toulousain Module 5 : Recommandations et synthèse Année 1 : Année 2 : X X X X X X O O O O O O O O O O O O X X X X X O O O O O O X X X X X X X O O O O O O O O O O X X X X X O O O O O O O O X X X X X O O O O X : prévu au démarrage O: réalisé et/ ou décalé dans le temps Illustration 1 : Etapes de la phase 2 du projet BISMUTH. Certaines tâches sont décalées dans le temps par rapport au chronogramme prévisionnel en raison du module 1. En effet, la poursuite du réseau d observation des eaux souterraines est une tâche dépendant de certains aléas (difficulté pour trouver ou accéder aux points d eau en zone urbaine avec accès privé). Cette tâche est en revanche primordiale pour démarrer les autres modules. BRGM/RP FR Rapport d avancement 12

14 3. Rappels : le contexte géologique et hydrogéologique Cette partie vise à situer le projet BISMUTH dans le contexte géologique et hydrogéologique toulousain RAPPELS GEOLOGIQUES SUR TOULOUSE La géologie et la morphologie de surface de la région toulousaine sont essentiellement conditionnées par l orogenèse de la chaîne des Pyrénées durant l ère tertiaire. Aucune formation anté-tertiaire n affleure à Toulouse car ces formations sont principalement recouvertes par les formations molassiques du Tertiaire et les alluvions déposées au Quaternaire Les formations molassiques tertiaires Les molasses sont des produits du démantèlement des Pyrénées, datées du Tertiaire. Elles sont formées d une alternance de séquences répétitives de type grès/silt/argile silteuse/calcaire (cf. Illustration 2). Ces matériaux s étant mis en place dans un environnement fluvio-lacustre, le paysage résultant présente d importantes variations latérales de faciès suite aux phases d érosions et de dépôts successifs. alcaire Calcaire A Argile silteuse carbonatée Silt Silt carbonaté micacé micacé Grès micacé micacé Illustration 2 : Schéma de la séquence molassique élémentaire Les formations alluviales quartenaires Deux formations alluviales du Quaternaire se retrouvent sur Toulouse : les alluvions de la Garonne et celles de l Hers. Durant les deux dernières glaciations, l alternance de phases érosives et de dépôts, associées à un mouvement global de la Garonne vers l est, a ainsi permis la formation de ces terrasses étagées (cf. Illustration 4). BRGM/RP FR Rapport d avancement 13

15 Illustration 3 : Formation progressive des terrasses alluviales de la Garonne et de l Hers ( BRGM) Qu il s agisse des alluvions de la Garonne ou de l Hers, les terrasses présentes sur Toulouse sont identifiées par : - la basse plaine, - et la basse terrasse. BRGM/RP FR Rapport d avancement 14

16 La séquence élémentaire des alluvions de la Garonne (cf. Illustration 4) est constituée par : - à la base, un niveau grossier de 3 à 5 mètres d épaisseur, constitué par des graviers et des galets de granite, de gneiss, d ophite et de schiste entremêlés de sable plus ou moins argileux - un niveau de granulométrie plus fine qui vient recouvrir le précédent et qui est caractérisé par des argiles et des limons, pouvant atteindre 3 mètres d épaisseur. Illustration 4 : Schéma de la séquence alluviale élémentaire. La composition des différentes terrasses identifiées est très proche. Les divers niveaux n ont généralement pu être distingués que d après leur degré d évolution : altération des galets et altération pédologique des limons. Des éboulis et des solifluxions des alluvions sont observables sur les pentes des terrasses. Dans les basses terrasses, les alluvions sont de même composition que ceux de la basse plaine mais avec un certain degré d altération. Ainsi les granites se transforment en arènes et les schistes se décomposent en argile et en limon. Les alluvions de la vallée de l Hers présentent une séquence similaire à celle des terrasses de la Garonne : - à la base, séquence grossière sableuse, pauvre en graves, - au sommet, 3 à 10 mètres de limons argileux peu perméables. La part de matériel grossier de ces alluvions est moindre car ce sont des produits de l érosion des formations molassiques, contrairement aux alluvions de la Garonne, d origine pyrénéenne Autres formations annexes D autres formations sont également présentes sur Toulouse : BRGM/RP FR Rapport d avancement 15

17 - le sol historique de Toulouse, niveau constitué par plusieurs mètres de remblais surmontant les niveaux archéologiques gallo-romains, - les dépôts à faciès de lœss, sédiments fins d origine éolienne, - les alluvions modernes du Touch et des cours d eau secondaires constituées le plus souvent par des limons argileux, - les alluvions du seuil de Toulouse, alluvions fines dont l origine n est pas clairement définie et qui correspondent vraisemblablement à un ancien lit de l Hers La carte géologique synthétique à 1/ e Ces différentes formations sont décrites par les quatre coupures géologiques au 1/50000 à savoir : 0983-TOULOUSE (OUEST) TOULOUSE (EST) MURET et VILLEFRANCHE-DE-LAURAGAIS. L Illustration 5 est issue de la synthèse de ces quatre cartes numériques vectorisées. BRGM/RP FR Rapport d avancement 16

18 IV III Illustration 5 : Carte géologique d après les quatres cartes au 1/ recoupant la ville de Toulouse ( BRGM) BRGM/RP FR Rapport d avancement 17

19 3.2. RAPPELS HYDROGEOLOGIQUES Les ressources en eau sur le territoire de Toulouse sont étroitement liées à la présence de la Garonne qui constitue le drain principal des eaux à l échelle régionale. Les différents aquifères présents dans le sous-sol toulousain sont décrits ci-après La nappe profonde infra-molassique Des niveaux détritiques grossiers datés de l Eocène sont présents régionalement à la base des formations molassiques. Ils constituent un aquifère contenant une nappe captive souvent artésienne. Sur le territoire de Toulouse aucun forage ne capte cette nappe. Quelques ouvrages (Muret, Montauban, Blagnac pour la géothermie) sont néanmoins inventoriés à proximité de Toulouse. Les débits d exploitation peuvent être relativement importants (plusieurs dizaines de m 3 /h) et localement les eaux seraient faiblement minéralisées. Cette aquifère est méconnu au droit de Toulouse mais constitue une ressource d intérêt stratégique à considérer dans le futur (géothermie basse température, AEP). Toutefois, il est important de noter : la présence locale de fluor qui pourrait rendre ses eaux impropres à la consommation humaine, une accessibilité onéreuse au vu de la profondeur prévisionnelle des forages qui seraient à réaliser au droit de la commune de Toulouse (environ 900 m) Les nappes intra-molassiques Les terrains molassiques tertiaires résultent d un empilement de sédiments détritiques et sont principalement constitués de formations peu perméables (10-6 m/s en moyenne avec une porosité globale de 4,7%). Au droit de Toulouse, elles constituent le substratum «imperméable» des aquifères alluviaux sus-jacents. Les seuls aquifères intra-molassiques susceptibles de contenir une nappe sont dus à la présence de lentilles sableuses ou gréseuses aux dimensions limitées. Le taux de recharge de ces nappes est faible, offrant une ressource le plus souvent non renouvelable. La probabilité d obtenir des débits d exploitation significatifs est faible, voire quasi-nulle. Ces nappes dont la mise en évidence est aléatoire et onéreuse ne sont pas exploitées au droit de Toulouse. Seuls quelques puits, situés essentiellement sur les coteaux, exploitent la frange altérée du toit de la molasse à des fins domestiques. Les débits sont généralement inférieurs à 1 m 3 /h Les nappes alluviales Au droit de Toulouse, les aquifères alluviaux en présence sont les suivants : aquifère des alluvions des basses terrasses de la Garonne et de l'hers, BRGM/RP FR Rapport d avancement 18

20 aquifère des alluvions de la basse plaine de la Garonne et de l Hers, aquifère des alluvions récentes (ou lit majeur) de la Garonne. Ces nappes alluviales sont alimentées par les eaux météoriques et par le déversement des nappes des terrasses anciennes dans les terrasses plus récentes par l intermédiaire d écoulements diffus et/ou de sources de débordement, le plus souvent masqués par les colluvions de pente. Il n existe donc pas une continuité hydraulique de flux entre la basse plaine et la basse terrasse en raison d affleurements ponctuels de molasse. a) Alluvions de la Garonne Les aquifères de la basse plaine et du lit majeur sont considérés comme en continuité hydraulique. La Garonne qui entaille ces formations draine la nappe qu ils contiennent. En période de crue, localement, des inversions de flux sont possibles au niveau des alluvions du lit majeur. Les niveaux aquifères se situent dans les sables à graviers grossiers de la base de la série dont la puissance varie entre 2 et 7 m. Ils sont surmontés d une couverture de 0,5 m à 2 m de limons argileux récents, due aux dépôts formés lors des crues. Les transmissivités sont de l ordre de m²/s et peuvent atteindre m²/s dans des chenaux d écoulements. Les anciens méandres de la Garonne sont généralement remplis de formations plus limoneuses et sont moins perméables. Les alluvions de la basse plaine peuvent offrir des débits relativement importants, de plusieurs dizaines de m 3 /h. A proximité des terrasses plus anciennes, l aquifère est parfois «contaminé» par des sédiments fins liés à la présence de bourrelets molassiques, induisant des perméabilités plus faibles. Dans les alluvions du lit majeur les débits peuvent être très importants (> 100 m 3 /h) mais restent étroitement liés aux écoulements de la Garonne. Sur le territoire de Toulouse, la basse terrasse se développe essentiellement en rive gauche de la Garonne, au sud-ouest. Elle domine la Garonne d une vingtaine de mètres à l étiage, l aquifère se déversant dans la terrasse de la basse plaine. Les sables graveleux aquifères qu elle contient sont plus dégradés que dans la basse plaine. Ils présentent donc une fraction argileuse issue de l'altération des éléments granitiques plus importante que celle des alluvions récentes. Ceci induit une diminution de la perméabilité (K de l ordre de m²/s) et de la productivité moyenne des forages lorsqu on s'éloigne de la Garonne du fait d une épaisseur aquifère sensiblement plus faible. Les débits espérés sont généralement inférieurs à 10 m 3 /h, mais peuvent néanmoins atteindre 10 à 20 m 3 /h localement. b) Alluvions de l'hers et des rivières secondaires Résultant essentiellement de l érosion des terrains molassiques, les dépôts de la plaine alluviale de l Hers sont principalement constitués de sables et de quelques graviers. Ils sont surmontés de limons argileux récents pouvant atteindre 10 mètres de puissance. La fraction sableuse constitue le niveau aquifère. BRGM/RP FR Rapport d avancement 19

21 La nature peu perméable des formations de la vallée de l Hers entraîne une prédominance des phénomènes de ruissellement, au détriment de l infiltration et de l alimentation de l aquifère susceptible de soutenir les débits de la rivièr en période sèche. L Hers coule au droit des formations molassiques et draine ponctuellement cette nappe. Les relations nappe / rivière sont très limitées. Les quelques valeurs de perméabilité recensées sont de l ordre de m²/s avec des puissances aquifères souvent limitées entre 2 et 3 mètres. Les débits espérés sont généralement de quelques m 3 /h au maximum. Les alluvions des autres rivières secondaires sont très peu développées. Les cours d eau ayant creusé leur lit dans le substratum molassique permettent de participer au drainage de ces nappes alluviales. Les débits espérés sont négligeables (inférieurs à 1 m 3 /h) Coupe géologique et hydrogéologique schématique Les divers renseignements recueillis au cours des recherches bibliographiques permettent d établir une coupe schématique de la succession des terrains et des niveaux aquifères susceptibles d être rencontrés (cf. Illustration 6). BRGM/RP FR Rapport d avancement 20

22 Argiles et limons Séquence alluviale Surface d érosion Nouvelle séquence molassique Surface d érosion Séquence molassique Sables Graviers et galets Calcaire Argile silteuse carbonatée Silt carbonaté micacé Grès micacé Calcaire Argile silteuse carbonatée En bleu : potentiellement aquifère En rouge : potentiellement non aquifère Illustration 6 : Exemple de coupe géologique et hydrogéologique schématique La puissance des réservoirs alluviaux, qui correspond à l épaisseur de matériel détritique grossier, est relativement peu importante, ce qui induit une limitation de la capacité aquifère. Cependant les nappes alluviales, facilement accessibles, constituent la seule ressource souterraine exploitable dans la vallée de la Garonne, l exploitation des nappes sous-jacentes (intra ou infra molassique) étant aléatoire et/ou onéreuse. En raison de leur faible profondeur et de la faible protection naturelle que leur offrent les formations de recouvrement, ces nappes sont vulnérables aux pollutions de surface. Les nappes alluviales furent activement exploitées pour les cultures maraîchères et florales, notamment au nord de Toulouse. Même si ces activités ont nettement décliné au cours des deux dernières décennies face à la pression urbaine, les nappes alluviales restent une réserve fragile. Ces aquifères alluviaux ne sont pas utilisées pour les besoins en eau potable de l agglomération toulousaine. C est la Garonne qui en assure l alimentation, avec deux stations installées en amont de Toulouse : en rive droite : Pech David, qui fournit l essentiel de la consommation toulousaine ; et sur la rive gauche : Clairfont (à Portet-sur-Garonne) qui complète ce dispositif dans les périodes de forte consommation en eau. La ville de Toulouse ne disposait jusqu à maintenant d aucun réseau de surveillance des eaux souterraines rendant difficile la mise en place d une politique d aménagement cohérente (promotion de la géothermie, préservation de l environnement, gestion de crise en cas de pollution, etc.). La mise en place dans le cadre de BISMUTH de réseaux d observation quantité et qualité sur les aquifères alluviaux du territoire de BRGM/RP FR Rapport d avancement 21

23 Toulouse constitue une étape indispensable pour permettre une gestion cohérente, efficace, et durable des eaux souterraines. BRGM/RP FR Rapport d avancement 22

24 4. Module 1 : Réseaux d observation des eaux souterraines Le réseau de surveillance quantité des eaux souterraines a démarré en 2004 au cours de la phase 1 et le réseau de surveillance qualité a, lui, été mis en place lors de la phase 2 en 2007: le réseau quantité vise à déterminer le fonctionnement hydraulique des nappes alluviales pour mieux appréhender, à terme, l impact des aménagements urbains susceptibles de modifier les écoulements, le réseau qualité vise à disposer d une évaluation globale de la qualité des eaux et de leur évolution à l aval et à l amont de la Ville de Toulouse ; il ne s agit pas ici de réaliser des approches détaillées et localisées à l échelle d un site, tel que l évaluation de l impact sur les eaux souterraines d anciens sites industriels RESEAU QUANTITE OPTIMISATION DU RESEAU ET POURSUITE DU SUIVI Eu égard à l hétérogénéité des aquifères alluviaux constituant le sous-sol de la Ville de Toulouse en terme de puissance, de lithologie, de caractéristiques hydrodynamiques, et au manque de données disponibles, il est apparu raisonnable, dans un premier temps, de s appuyer sur un réseau quantité constitué de 100 points. Il a pour objectif d assurer une surveillance piézométrique compatible avec les besoins environnementaux et d aménagements urbains de la ville de Toulouse. A l issue des différentes campagnes piézométriques qui auront été réalisées, une optimisation sera envisagée afin de minimiser, dans la mesure du possible, le nombre de points du réseau quantité et permettre une surveillance régulière plus accessible en terme technique et financier. Pendant la phase 1 du projet BISMUTH ( ), 43 points d eau avec l accord des différents propriétaires ont pu être retenus à partir d une sélection initiale de près de 350 puits d intérêt potentiel (répertoriés dans la BSS du BRGM et complétés par un ancien réseau piézométrique de la ville de Toulouse). Trois critères de sélection avaient été retenus : profondeur de l ouvrage supérieure à 5 m, ouvrage ayant déjà fait l objet d un suivi piézométrique, situation sur les nappes alluviales. Par la suite, un second choix avait été effectué afin d obtenir une répartition la plus homogène possible sur la zone d étude. La mise en place de ce réseau s est poursuivie dans la phase 2 en BRGM/RP FR Rapport d avancement 23

25 Poursuite de la mise en place du réseau quantité a) Acquisition de points de suivi complémentaires En 2007, la recherche de nouveaux ouvrages a été renforcée sur les secteurs les plus dépourvus. Il s agissait de trouver une soixantaine de nouveaux points. Etant donné la faible quantité de points de mesure disponibles dans les espaces publics, la recherche s est essentiellement focalisée sur des puits privés aussi bien appartenant à des particuliers qu à des entreprises. Elle engendre cependant quelques contraintes qui ne permettent pas de garantir la pérennité du réseau : accès au puits souvent difficile et nécessitant la présence du propriétaire ou du locataire, et donc une prise de rendez-vous systématique, changement possible de propriétaire ou de locataire. L optimisation finale du réseau en fin de projet BISMUTH (juin 2008) prendra en compte ces fortes contraintes. La sélection des ouvrages complémentaires est basée sur les critères suivants : ouvrage représentatif de la nappe alluviale seulement, et non de la frange altérée du toit de la molasse susceptible d abriter une nappe de faible intérêt, répartition homogène des points sur l ensemble des terrasses alluviales, absence d apport direct d eaux pluviales dans l ouvrage, observation d une fluctuation du niveau piézométrique, signifiant l absence de colmatage, accessibilité du point d eau. Au total, 107 ouvrages ont été sélectionnés à fin juin 2007 (cf. illustration 7 et annexe 1). Suite à la campagne de juin 2007, 4 points ayant été jugés défectueux, non représentatifs ou dont l accessibilité ne pouvait être assurée, plusieurs d entre eux ont été remplacés ou abandonnés pour la campagne d octobre 2007 (cf. annexe 1). b) Nivellement En février 2007, une campagne de nivellement sur l ensemble des puits retenus a été réalisée, avec rattachement à la cote NGF, par le géomètre mandaté par la Ville de Toulouse. Cette action a pour objectif de disposer de mesures cohérentes entre elles et de permettre de dresser des cartes piézométriques fiables et précises. Cette campagne a nécessité une demande d autorisation préalable auprès de chaque propriétaire. 106 points dont la liste est fournie en annexe 1 ont ainsi été nivelés. De possibles évolutions du réseau étant susceptible de survenir au cours des différentes campagnes de mesures (remplacement ou abandon de points), il sera nécessaire de procéder au nivellement des nouveaux points sélectionnés. BRGM/RP FR Rapport d avancement 24

26 brgm Illustration 7 : Localisation des réseaux quantité et qualité des eaux souterraines de la ville de Toulouse BRGM/RP FR Rapport d avancement 25

27 Campagnes piézométriques de février et juin 2007 a) Contexte piézométrique des campagnes de 2007 Afin de replacer les campagnes de mesures des niveaux d eau réalisées en février et juin 2007 dans le contexte piézométrique des systèmes aquifères concernés, l analyse des chroniques des piézomètres du réseau patrimonial de Midi-Pyrénées géré par le BRGM a été effectuée. Deux piézomètres sont répertoriés sur le territoire de la ville de Toulouse. Ils ne permettent malheureusement pas de replacer les campagnes piézométriques dans le contexte local. Il s agit des ouvrages suivant : Paul Sabatier (09845C1426) : piézomètre captant l intra-molassique non représentatif de la piézométrie des aquifères alluviaux, Avenue de Lombez (09838D0727) : piézomètre intéressant les alluvions de la basse plaine, fortement soumis aux complexes influences urbaines et présentant une chronique sans réelle fluctuation. L analyse des fluctuations s est donc appuyée sur deux points de mesures du réseau quantitatif patrimonial situés à proximité de Toulouse au sud et en rive gauche de la Garonne : Le Fauga (10097X0224) : piézomètre implanté dans les alluvions de la basse plaine alluviale de la Garonne situé à une vingtaine de kilomètres au sud de Toulouse et qui dispose d une chronique de données de 12 ans. L amplitude annuelle est de l ordre de 1 m avec des niveaux minima observés au mois de novembre et maxima au mois de février-mars. Du fait d un déficit pluviométrique hivernal enregistré fin 2006 (aucune recharge n a été observée en novembre 2006), les niveaux de février 2007 se situent proche du minimum historique (172,72 m NGF). La campagne de février 2007 a donc été réalisée dans une période de basses eaux. La recharge printanière, bien que considérée comme assez faible (0,85m) engendre des niveaux de hautes eaux en juin 2007 ; Lamasquère (10092X0166) : piézomètre localisé dans la basse terrasse alluviale de la Garonne à une quinzaine de kilomètres au sud-sud-ouest de Toulouse et qui dispose d une chronique de données de 11 ans. L amplitude annuelle est de l ordre de 2 m avec des niveaux minima enregistrés entre novembre et janvier selon l occurrence des pluies hivernales, et des niveaux maxima centrés sur le mois de mars. A l image des informations fournies par le piézomètre de Fauga, la campagne de février 2007 se place dans une période de basses eaux (niveaux proches du minimum historique : 180,60 m NGF) et celle de juin 2007 en période de hautes eaux. La recharge printanière est également considérée comme modérée (1,60 m). Dans ces conditions, les deux campagnes réalisées en 2007 dans le cadre du programme BISMUTH sont jugées complémentaires et représentatives des fluctuations saisonnières susceptibles d être observées. BRGM/RP FR Rapport d avancement 26

28 Le plan de localisation des ouvrages du réseau quantitatif patrimonial et les chroniques piézométriques des points d observation du Fauga et Lamasquère sont respectivement présentées par les illustrations 8 et 9. la Garonne MOYENNE TERRASSE GARONNE le Touch la Saudrune BASSE TERRASSE GARONNE BASSE PLAINE GARONNE la Sausse l'hers mort Toulouse Av. Lombez Toulouse Paul Sabatier la Marcaisonne PLAINE HERS MORT PLAINE ARIÈGE Lamasquère Le Fauga Kilomètres brgm Points d'eau du Réseau Midi Pyrénées dans la commune de Toulouse, utilisés pour BISMUTH Points de référence à l'exterieur de la commune Limite de la commune de Toulouse Illustration 8 : Localisation des piézomètres du réseau patrimonial Midi-Pyrénées situés à proximité de Toulouse. BRGM/RP FR Rapport d avancement 27

29 0,00 PIEZOMETRE DU FAUGA (31) Altitude sol NGF : +182,6 m SYSTEME AQUIFERE 131a Indice : 10097X ,60 1,00 Campagne de juin ,60 2,00 180,60 3,00 179,60 4,00 Campagne de février ,60 5,00 177,60 6,00 176,60 0,00 PIEZOMETRE DE LAMASQUERE "EGLISE" (31) A ltitud e s o l N GF : +185 m SYSTEME AQUIFERE 131b Indice : 10092X ,00 1,00 Ca mpa gne de juin ,00 2,00 183,00 3,00 182,00 4,00 181,00 5,00 Ca mpa gne de fé vrie r ,00 6,00 179,00 brgm Illustration 9 : Chroniques piézométriques des ouvrages appelés «le Fauga» (Basse plaine) et «Lamasquère» (Basse terrasse) En raison du décalage observé dans les recharges des aquifères alluviaux en 2007, seulement 3 campagnes piézométriques sont prévues d ici la fin du programme BISMUTH 2 (mi-2008) afin de conserver une cohérence d ensemble et éviter les redondances d informations : BRGM/RP FR Rapport d avancement 28

30 en octobre 2007 : campagne représentative d un niveau de basses eaux ou d une fin de période de tarissement des aquifères, vers février-mars 2008 en fonction de l occurrence des pluies hivernales : campagne représentative d un niveau de hautes eaux, en juin 2008 : campagne représentative d un début de période de tarissement des aquifères. Ainsi les campagnes piézométriques programmées dans le cadre de BISMUTH 2 devraient permettre une représentation fiable des fluctuations piézométriques sur le territoire de Toulouse et l optimisation du réseau quantité de la ville afin d assurer au mieux la représentativité des écoulements sur le secteur de Toulouse. b) Campagnes piézométriques de février et juin 2007 La campagne piézométrique de février 2007, représentative de niveaux de basses eaux s est déroulée entre les 12 et 23 février sur 107 points de mesures. Celle de juin 2007, représentative de niveaux de hautes eaux, s est déroulée entre les 4 et 15 juin sur les mêmes points. Sur les terrasses alluviales de la Garonne, la densité des points d observation est relativement élevée, permettant de réaliser des corrélations satisfaisantes entre les points. En revanche, dans le secteur de la vallée de l Hers, très peu de puits ont pu être sélectionnés aux abords du cours de l Hers, et des vallées des autres rivières secondaires. Les rares ouvrages implantés aux pieds des coteaux molassiques ont été utilisés. Le modelé de la surface piézométrique y est donc approximatif, et principalement déduit des études locales. Les résultats des campagnes de mesures sont bancarisés dans la base de données «BISMUTH - EAUX SOUTERRAINES». c) Elaboration des cartes piézométriques et commentaires L élaboration des courbes isopièzes, à espacement d un mètre, a été effectuée par la méthode de triangulation et s est appuyée sur les études locales identifiées sur le secteur. Aucun point n ayant été trouvé sur le centre historique de Toulouse, les isopiézes, dans cette partie, ont été estimées. Les cartes piézométriques de février et juin 2007 sont fournies dans les illustrations ci-dessous. BRGM/RP FR Rapport d avancement 29

31 brgm Illustration 10 : Carte piézométrique de février 2007 (basses eaux) BRGM/RP FR Rapport d avancement 30

32 BISMUTH : phase 2 Illustration 11 : Carte piézométrique de juin 2007 (hautes eaux) brgm BRGM/RP FR Rapport d avancement 31

33 Les deux cartes montrent des écoulements généraux sud-ouest/nord-est en rive gauche de la Garonne, et sud-est/nord-ouest en rive droite. La Garonne draine la nappe de la basse plaine. Localement et plus particulièrement en rive gauche, la remontée de bourrelets molassiques à proximité du lit majeur engendre des déversements de la nappe de la basse plaine dans la Garonne via des écoulements diffus dans les colluvions de pente, ou de sources de débordement (cf schéma explicatif dans l illustration suivante). En rive droite la nappe de la basse plaine et les alluvions récentes du lit majeur sont la plupart du temps en continuité hydraulique. La nappe de la basse terrasse se déverse dans la basse plaine par l intermédiaire de sources de débordement au contact des bourrelets molassiques. Illustration 12 : Coupes schématiques des conditions aux limites au niveau des talus dans la plaine alluviale de la Garonne (secteur de Toulouse)- (Source : Hydrogéologie Principe et méthodes, par G. CASTANY) Les gradients hydrauliques sont hétérogènes et varient sur le secteur d étude entre 1,7 et 4,7. En rive gauche de la Garonne, les gradients hydrauliques de la basse plaine et de la basse terrasse sont du même ordre de grandeur et relativement faibles en aval hydraulique des deux terrasses. Ils doublent quasiment en amont hydraulique des terrasses et en bordures des cordons molassiques. Il est probable qu ils reflètent assez fidèlement la plus ou moins grande productivité des aquifères, celle-ci variant généralement inversement au gradient hydraulique. En rive droite de la Garonne, les gradients dans la basse plaine sont sensiblement moins élevés au nord du territoire (2,3 en juin) qu au sud (4,7 en juin) ; la présence au sud de méandres comblés par des limons de crue de débordement pourrait expliquer une plus faible perméabilité locale des formations. Au nord du Touch, les gradients dans la basse terrasse sont assez élevés particulièrement en période de basses eaux (4,1 ). Dans les rivières secondaires (Hers mort) ils sont particulièrement élévés. Les gradients de basses eaux par rapport aux hautes eaux sont souvent plus faibles d environ 15% excepté pour la basse BRGM/RP FR Rapport d avancement 32

34 terrasse en rive gauche. Il est probable que cette différence soit liée à une perméabilité plus importante de la frange mouillée de l aquifère en période de basses eaux qu en période de hautes eaux (cf illustration 13) Aquifère concerné Gradient piézométrique moyen Campagne hautes eaux (juin 2007) ( ) Gradient piézométrique moyen Campagne basses eaux (février 2007) ( ) Basse plaine, RG aval 1,68 1,44 Basse terrasse, RG aval 1,85 2,25 Basse plaine, RG amont 3,07 2,60 Basse terrase, RG amont 3,25 2,91 Basse plaine, RD nord 2,30 2,05 Basse plaine, RD sud 4,72 4,00 Basse terrasse, RG nord du Touch 2,65 4,13 Illustration 13 : Gradients piézométriques moyens selon le type d aquifère Afin de préciser les éventuels impacts d aménagement urbains sur les écoulements souterrains, plusieurs études ont été consultées. A l échelle du territoire de Toulouse, les cartes piézométriques dressées ne montrent aucun impact le long des tracés des lignes de métro, notamment en ce qui concerne le drainage de la nappe par les tranchées et galeries réalisées, ni la mise en place de barrières hydrauliques visant à limiter ce drainage. L impact de la rocade ouest de Toulouse n est pas non plus visible. Cependant, lorsqu elle est encaissée dans les formations superficielles, elle est susceptible d engendrer dans un rayon d influence de 400 m un rabattement de nappe (d après étude DDE 1970). Il s agira de bien prendre en compte cet aménagement dans l élaboration des cartes futures, tout particulièrement en période de sécheresse. Sur l ancien site d AZF, au cours des chantiers de dépollution et de réhabilitation, des études ont été menées sur l aquifère. Un important drain existe le long de la route d Espagne isolant ainsi l ancien site industriel des éventuels débordements de la nappe en surface. Cet impact sur la nappe est visible sur les deux cartes dressées au sud en rive gauche de la Garonne. L Hers a subi une évolution quaternaire particulière abandonnant son lit initial qui lui permettait de rejoindre la Garonne au seuil de Rangueil, (ligne de partage des eaux située entre les deux buttes de Pech David et de la Côte pavée). Cette dépression, est recouverte d alluvions fines sur 2 à 3 mètres déposés par l ancien cours de l Hers. Ces formations aquifères sont donc faiblement perméables. En 2007, les faibles fluctuations piézométriques observées entre février et juin n engendrent pas une modification sensible des écoulements d eau souterraine au droit du territoire de Toulouse, du moins à cette échelle d observation. Il est seulement pressenti une surexploitation des eaux souterraines en rive droite de la Garonne au BRGM/RP FR Rapport d avancement 33

35 nord-nord-ouest de Toulouse intra muros. En effet, en période de basses eaux, les axes d écoulement sont décalés vers le sud et le dôme piézométrique sud n apparaît plus. Un inventaire des données de débit d exploitation accessibles et facilement disponibles sera ainsi engagé dans la deuxième phase d étude (année ) RESEAU QUALITE DEFINITION ET FONCTIONNEMENT DU RESEAU La mise en place d un réseau qualité pour le suivi des eaux souterraines de la Ville de Toulouse doit permettre de disposer d un «référentiel», qui a pour objectifs : le suivi de l évolution globale de la qualité des eaux souterraines des aquifères alluviaux sur le territoire de la Ville de Toulouse, et l appréciation de l impact des pressions anthropiques qui y sont exercées : impact passé, actuel et futur, l estimation de l extension de contaminations anthropiques d envergure liées à des pollutions ponctuelles notables. Il a été convenu de s appuyer sur un réseau d une trentaine de points afin d établir une photographie représentative de la qualité des eaux souterraines sur le territoire de la ville de Toulouse. Se plaçant en milieu urbain (milieu complexe), il est bien entendu que le réseau qualité mis en place ne saurait constituer un contrôle ponctuel des éventuels impacts liés à l activité industrielle de telle ou telle installation classée, les autorités compétentes en la matière (DRIRE) se chargeant de ce contrôle. Le réseau qualité ne permettra pas une évaluation des risques de pollutions potentielles et ne saurait se substituer à un réseau global d alerte Définition du réseau qualité a) Choix des paramètres à analyser Un certain nombre de composants chimiques, permettant de caractériser correctement le milieu à des coûts de suivi acceptables, a été choisi à partir de la Directive Cadre Européenne. Il s agit de paramètres généraux, demandant à être éventuellement adaptés ultérieurement en fonction des résultats de la première campagne qualité réalisée en juin Les paramètres analysés sont les suivants : une sélection de métaux : Aluminium, Arsenic, Bore, Cadmium, Crome, Cuivre, Etain, Fer, Manganèse, Mercure, Nickel, Plomb, Sélénium, Zinc, les éléments majeurs : Hydrogénocarbonates (HCO 3 - ), Carbonates (CO 3 2- ), Chlorures (Cl - ), Sulfates (SO 4 2- ), Fluorures (F - ), Nitrates (NO 3 - ), Nitrites (NO 2 - ), Calcium (Ca 2+ ) ; Magnésium (Mg 2+ ) ; Sodium (Na + ) ; Potassium (K + ), Ammonium (NH 4 + ), BRGM/RP FR Rapport d avancement 34

36 l oxydabilité au KMnO 4 (en milieu acide à chaud), la turbidité, la teneur en résidu sec, la teneur en silice (SiO 2 ), en phosphore total et en orthophosphates, l indice en hydrocarbures totaux, les paramètres physico-chimiques in situ : conductivité, température, ph, potentiel redox (Eh), L analyse des phytosanitaires et des polluants organiques, contraignante financièrement, n a pas été programmée dans le cadre de la campagne d analyses de juin Un réseau limité de points judicieusement choisis sera proposé (programme ), si possible parmi les points appartenant au réseau qualité mis en place, à partir de l analyse de l occupation du sol, des résultats d analyse de la campagne de juin 2007, et des analyses complémentaires qui auront pu être collectées auprès de la banque ADES, de la DRIRE (réseau de contrôle des installations classées), ou de la ville de Toulouse. b) Sélection des points du réseau qualité Les critères de sélection des points du réseau sont les suivants : répartition homogène des points de mesure sur l ensemble du domaine d étude et vis-à-vis des différents aquifères en présence, point intégrateur de la qualité des eaux souterraines d un secteur (source pérenne) point convenablement équipé avec renouvellement fréquent de l eau de l ouvrage et présence éventuelle d une pompe (ouvrage industriel ou domestique exploité), facilité de rejet des eaux de pompage : présence d un terrain vague, fossé ou réseau d eaux pluviales, environnement immédiat de l ouvrage n influençant pas directement la mesure qui engendrerait un effet de «pépite» (éviter un site reconnu comme pollué par exemple), tout en recherchant des points en aval hydraulique de sites «à risque» qui seraient globalement représentatifs du milieu urbain, accessibilité pour acheminement du matériel de pompage et vis-à-vis des autorisations des propriétaires. Une dizaine de sources a pu être répertoriée et reconnue sur la commune de Toulouse. Quatre d entre elles ont été retenues pour être intégrées dans le réseau qualité : 3 sources de débordement de la basse terrasse dans la basse plaine, en rive gauche de la Garonne (Cugnaux, Monlong et Bellefontaine), 1 source de débordement de la basse plaine dans le lit majeur de la Garonne, en rive droite (quai de la Daurade). BRGM/RP FR Rapport d avancement 35

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