Stephan STEPHANAKIS Résumé de la rencontre au CNTL du LUNDI 26 0CTOBRE 2015 Architecte D.P.L.G. Expert CNAM ICH Diplôme d Eurotechnique photo

Transcription

1 La vie d un club est nourrie d une parcelle de la vie de chacun de ses membres, et se distribue à son tour pour chacun d entre eux

2 En rappel l annonce de R. CARTA :

3 CECAAM 26/10/2015 EXPERT Gilles RACOT Quai Marcel Pagnol, Marseille Richard CARTA rappelle de bien vérifier les mises à jour de notre site et tableau, de découvrir aussi les comptes rendus des colloques en image. Ici sur l écran de la présentation du Président de la juridiction : M. Gilduin HOUIST. ETAIENT PRESENTS Le 26 octobre 2015 (Voir Tableau Cecaam.org ) CARTA Richard MARSEILLE Bâtiment Travaux publics carta.architecture@wanadoo.fr CARTA Anne Claude MARSEILLE Bâtiment Travaux publics carta.architecture@wanadoo.fr COLOMBANI Bernard MARSEILLE Bâtiment Travaux publics colombani_bernard@hotmail.fr FEÏN Michel Théo MARSEILLE Bâtiment Travaux publics mt.fein@expert-de-justice.org FIAT André SAUSSET LES PINS Bâtiment Travaux publics andre.fiat@neuf.fr HOLAS Jean MARSEILLE Gestion immobilière j.holas@experts-judiciaires.org JANODET Jean Claude MANOSQUE Bâtiment Travaux publics janodetagripol@wanadoo.fr LELOUSTRE Claude MARSEILLE Electronique et informatique claude.l@managis.fr MUSSO Bernard MARSEILLE Objets d art et de collection scuoppo.musso@orange.fr THEVENIN Alain MARSEILLE Bâtiment Travaux publics RACOT Gilles LANCON DE PROVENCE Mécanique gracot@orange.fr STEPHANAKIS Stéphan MARSEILLE. Bâtiment Travaux publics TALTAVULL Claude MARSEILLE Bâtiment Travaux publics ctaltavul@free.fr TRUCCO Jean SIMIANE-COLLONGUE Toiture et Gros œuvre ctrucco@wanadoo.fr GAGLIANO Joseph LA SEYNE Electricité et Thermique (Postulant)

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5 Richard CARTA présente Gilles RACOT Ingénieur HEI Lille, Scaphandrier Classe II-A Le vice-président annonce le propos assez rare d un collègue en expertise judiciaire sous-marine qui se propose d illustrer par un power point la particularité de ses premières opérations d expertise en mer aux antipodes. Gilles RACOT nous rappelle que le globe terrestre est parcouru pour la communication par des innombrables câbles sousmarins et son propos concernera les désordres subis pas un câble à fibre optique. (Transport d'énergie, Télécommunications) Un câble sous-marin est un câble posé sur le fond marin, destiné à acheminer des télécommunications ou à transporter de l'énergie électrique. La plupart des télécommunications mondiales transitent par des câbles sous-marins, qui seraient environ au nombre de 250. Le câble évite la perte de temps induite par l'aller-retour avec un satellite. En 2013, environ 99 % du trafic intercontinental, données et téléphone, sont transmis sous les océans. Coupe d'un câble sous-marin de télécommunication à fibres optiques. 1. Polyéthylène. 2. Bande de Mylar. 3. Tenseurs en acier. 4. Protection en aluminium pour l'étanchéité. 5. Polycarbonate. 6. Tube en aluminium ou en cuivre. 7. Vaseline. 8. Fibres optiques.

6 Affaire: sur ordonnance du Président du tribunal de Papeete Gilles RACOT évoque les préalables et définitions nécessaires à la compréhension de la gravité du désordre (préjudice financier très important) La fibre optique reste en définitive un moyen économique et efficace disponible, il est le plus couramment employé. Si les possibilités humaines d intervention après la mise en service des câbles se limitent à de faibles profondeurs, celles-ci sont aussi souvent le siège de désordres sur les ouvrages immergés qui découlent de l instabilité du rivage et des protections nécessaires. Notamment sur les plages de mise à l eau d un câble au droit du littoral celui-ci va subir, souvent d importantes variations de ce qu il est convenu d appeler «l engraissement en matériaux» qui est provoqué par le déferlement des vagues sur la très forte houle (20 tonnes par M2). Ces matériaux pourtant supports indispensables deviennent instables et se comportent gravement à la manière d un «vice du sol» avec des risques de chocs dynamiques liés aux déplacements d ouvrages annexes complémentaires environnants. Sur les 100 m linéaires, objet de la mission, les constations sur la zone confirmeront à Gilles RACOT expert que les palplanches de protection ont déformé le câble faisant apparaître (voir photos) un rayon de courbure bien inférieur aux 2,50 m admissibles ; restera à déterminer l historique précis des opérations pour remonter dans la chaîne et responsabilités des intervenants. CARTA Anne Claude a soulevé la question du contradictoire (à sec!) TALTAVULL Claude interroge l expert sur les coques de protection en fonte. (de moindre résistance que l acier des palplanches) STEPHANAKIS Stéphan demande des précisions sur les contraintes admissibles et l analyse des forces en présence (par le constructeur dans les clauses de garantie) et les conclusions du rapport : celles-ci sont en cours d examen. Gilles RACOT répondra à ces questions notamment en commentant ses notes aux parties, exposées à l écran, et en précisant les circonstances particulières des opérations matérielles qui découlent : - de la juridiction (spécificité locale) - de la mission et son urgence - de la haute technicité requise par tous les intervenants - du paradoxe entre la difficulté de l affaire et le cadre merveilleux. (voir extrait ci-après en annexe)

7 OPT C/ ASN, PALACZ, TI AI MOANA, ODEWA, PSO

8 L affaire OPT C/ ASN, PALACZ, TI AI MOANA, ODEWA, PSO - En 2009, la société W relie par une «fibre optique» TAHITI à HAWAII soit plus de 4500 km de câble posé sur le fond de l océan Pacifique complété par un second câble reliant TAHITI à 4 principales iles polynésiennes, - Le système est mis en exploitation en septembre 2010, - L atterrage de Papenoo à TAHITI se situe dans une zone sans protection maritime subissant le déferlement des vagues principalement dû à la houle du nord. - La plage, au droit de l atterrage, subit une importante variation de l engraissement en matériaux apporté par l océan de façon saisonnière sur plusieurs mètres de long et de plus d un mètre d épaisseur, - En avril 2013, le MOA constate la détérioration des protections métalliques des câbles, - Le MOA fait procéder à la modification de l atterrage à partir d août Les travaux sont confiés à la société X et les préconisation techniques sont établies par la société Y, - Un défaut apparait le 22/11/2013 sur le système d alimentation électrique des répéteurs situé à proximité de l atterrage de Papenoo, pendant les travaux de la société X, - En Mai 2014, le MOA fait procéder à la réparation du câble par la pose de 500 m de câble neuf reliant la BMH au câble sous-marin en place par un joint sous-marin et procéder à la pose de coquilles en fonte sur les 500 m. Un navire est affrété pour la réalisation de ces travaux, ainsi que les service d une société de travaux sous-marin T et la société initiale W. Un satellite est loué pendant la phase de coupure, - En décembre 2014 nous sommes retenus et nommés par le président du tribunal de Papeete dans le cadre du litige. Extrait de notre mission : - Définir la méthode de dépose du câble endommagé pour en préserver l intégrité - Mettre en œuvre cette méthodologie et en suivre la réalisation dans les plus brefs délais - Examiner le câble international et domestique sur une longueur de 100m - Examiner la portion de câble international endommagé et localiser le défaut électrique - Déterminer l origine et les causes - Dire si les contractants de l OPT ont réalisé les prestations conformément à l état de l art - Evaluer les préjudices - Donner tout éléments techniques de fait et d appréciation de nature à permettre à la juridiction de déterminer les responsabilités - Fournir toute explications complémentaires aux fins de permettre de déterminer les responsabilités et d évaluer les préjudices

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10 Constat: coques non boulonnées sur le câble Inter. en service à partir de la palplanche n 10. Coques présentes sur les deux câbles en service. Les concrétions ne permettent pas de visualiser la présence ou non des boulons sur les coques du câble domestique. L alignement des coques de l ancien câble Inter. HS se dirige vers l angle de la palplanche n 10. Note intermédiaire 5.6 du 05 juin 2015: Désordre majeur Suite de l opération du 10 juin 2010: Des opérateurs de l OPT, les plongeurs de TI AI MOANA sont intervenus et le tronçon coupé coté mer a été testé. Le tronçon ne présente pas de défaut d isolement. Le tronçon est laissé en mer, sur le fond, repéré par des bouées coté mer. Le câble a été sorti de l eau, expertisé visuellement, repéré et mis en caisse

11 Les coordonnées géographiques de Papeete, Polynésie française Latitude : Sud Longitude : Ouest Les coordonnées géographiques du vieux port de Marseille, France Latitude : Nord Longitude : Est