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1 DÉVELOPPER ET MANAGER / 05 Recrutement : les nouveaux outils changent la donne DOSSIER / 08 La consommation collaborative à l heure de la maturité FINANCER POUR INNOVER / 14 Une ordonnance novatrice pour le crowdfunding # 19 PROVENCE-ALPES-CORSE Entretien Sous-traitant : aussi dynamique que les marques! Daniel Margot, Gérant des entreprises «Savonnerie de Haute-Provence» et «Savonnerie Nature en Provence»

2 SOMMAIRE 04 LES RÉGIONS INNOVENT SUR DECIDEURSENREGION.FR DÉVELOPPER ET MANAGER 05 Recrutement : les nouveaux outils changent la donne 07 Les EPL : une solution pour les collectivités DOSSIER 08 La consommation collaborative à l heure de la maturité 12 Face à la vague collaborative, penser au service client 13 Covoiturage : BlaBlaCar, zoom sur un cas emblématique FINANCER POUR INNOVER 14 Une ordonnance novatrice pour le crowdfunding PAROLE D'EXPERTS 16 L innovation fiscale, au cœur de l avenir économique? 17 L insolite, un levier d innovation pour l entreprise SOLUTION 18 Crédit documentaire : sécurisez vos transactions à l international À VOS CÔTÉS 19 La CEPAC souhaite se renforcer à l Outre-mer RETROUVEZ TOUTE L ACTUALITÉ DES ACTEURS ÉCONOMIQUES QUI INNOVENT SUR LEUR TERRITOIRE : TWITTER twitter.com/decideursregion INNOVER EN PROVENCE-ALPES-CORSE Sous-traitant : aussi dynamique que les marques! Daniel Margot est gérant des entreprises «Savonnerie de Haute-Provence» et «Savonnerie Nature en Provence» à Villeneuve, dans les Alpesde-Haute-Provence. Tombé par hasard dans la cosmétologie, il y poursuit toute sa carrière, auprès de grands groupes tels que l Oréal, mais aussi de plus petites structures, avant de fonder sa propre entreprise, il y a douze ans. Membre actif de l Union des Entreprises des Alpes-de-Haute-Provence (UDE04), il vient de créer sa seconde savonnerie dans le département. DÉCIDEURS EN RÉGION : Pouvezvous nous présenter votre parcours en tant qu entrepreneur? Daniel Margot : J ai travaillé sept ans pour l Occitane, en tant que directeur industriel. Puis il y a douze ans, j ai créé ma première structure : Savonneries de Haute-Provence. Mon idée était que dans le monde du savon il y avait de la demande, mais que les intervenants ne sont pas forcément très bons. Connaissant le métier, je pouvais peut-être répondre à l attente des clients. La première année, nous avons produit 50 tonnes de savon pour euros de chiffre d affaires, avec deux personnes. Dix ans après, nous avons dépassé les 3,5 millions d euros, et plus de 10 millions d unités par an, pour une quarantaine de collaborateurs. En 2012, l Occitane m a demandé de réfléchir à un second projet industriel, afin de fabriquer pour eux la totalité de leurs savons. Après un an de réflexion, nous avons créé une seconde structure : Savonnerie Nature en Provence. Nous avons démarré l activité en mai 2014 et, depuis, nous réalisons tous les savons de ce groupe. Aujourd hui les deux savonneries représentent 9 millions d euros de chiffre d affaires, pour 24 millions d unités, ce qui nous positionne dans le «top 3» des savonneries françaises. Nous restons une entreprise familiale, avec une holding où nous avons placé la finance, la qualité, le commercial, les «cadres sup». Les deux structures, plus une troisième (Savonnerie des Petites Séries), sont toutes des structures de soustraitance. Nous n avons pas de marque, et nous n en voulons pas, cela fait partie de nos racines. À quels enjeux avez-vous été confrontés? D un point de vue social, nous avons réalisé une expérience assez réussie : le côté machine et industrie ne m inquiétait pas, mais le recrutement était potentiellement beaucoup plus risqué. Le chef d entreprise n a pas forcément toutes les compétences, et c est là que l UDE04, à travers la mise à disposition d un responsable RH en temps partagé, a joué le jeu et m a accompagné dans les recrutements, qui étaient pour moi la tâche la plus dure. 2

3 LES ALPES-DE-HAUTE- PROVENCE, LA «SENTEURS VALLEY» En 2003, au moment où Daniel Margot crée sa première structure, le département des Alpes-de-Haute- Provence est en train de développer une identité proche de celle de la Région d Orléans, avec la «cosmetic valley» : on commence à parler d une «senteurs valley». Aujourd hui un véritable réseau s est développé sur ce territoire, avec de vraies compétences et de vrais débouchés. On y trouve un gros groupe leader, l Occitane, mais également de nombreuses petites marques niches. Frédéric Prochasson Nous n avons pas de marque, et nous n en voulons pas. La sous-traitance fait partie de nos racines. Nous avons embauché 35 personnes qui n avaient jamais fabriqué de savon avant mai dernier, et à travers la structure existante, le territoire (le pôle emploi, la Direct, les collectivités territoriales) et notre volonté, nous avons réussi à recruter, à former ces gens, et à les intégrer dans une nouvelle structure qui, au bout de six mois, a déjà atteint ses objectifs. En tant qu entreprise sous-traitante, quelle est votre implication dans le processus de création et d innovation? Nous pouvons accompagner le client de A à Z, de la création de la formule à la création du moule, du packaging et jusqu à la livraison. C est lui qui choisit jusqu à quel niveau il souhaite nous impliquer. Lorsque nous travaillons pour l Occitane ou Hermès, ils ont déjà une expérience marketing forte, et nous n intervenons pas dans leurs formules. Mais nos autres clients, bien souvent, arrivent sans aucune idée préalable. C est alors à nous de comprendre leur positionnement, leur marché et de leur faire des propositions de gammes, de finition, de grammage Sur l ensemble du groupe, nous créons environ 500 produits par an : une nouvelle forme, une nouvelle couleur, un nouveau packaging, c est beaucoup de marketing. Une grande partie de la création se passe au niveau de notre laboratoire, en termes de couleurs, de parfums, de mousses et d additifs. Nous nous efforçons d être toujours en avance sur les nouvelles matières premières que pourraient nous proposer nos fournisseurs, et nous essayons de les intégrer dans nos formules de savon. Nous essayons également de proposer à nos clients de nouvelles finitions, de nouvelles formes, de nouvelles couleurs. En tant qu industriel qui a créé sa structure de toute pièce, quelles attentes particulières aviez-vous vis-à-vis de votre banque? L enjeu pour moi était que le partenaire bancaire soit réactif : certains de vos confrères ont demandé tous les plans, les devis signés alors qu à la CEPAC ils ont étudié le dossier. Les travaux ont démarré en juillet 2013 et se sont terminés en mars Daniel Margot, gérant des entreprises «Savonnerie de Haute-Provence» et «Savonnerie Nature en Provence» Par ailleurs, ils se sont engagés sur le projet dans sa totalité : bâtiment, matériel, BFR, alors que les banques aujourd hui préfèrent souvent partager le risque. Ce que j attends aujourd hui, c est qu on continue de me suivre comme ça! L Union des Entreprises des Alpes-de-Haute- Provence (UDE04) Elle regroupe deux syndicats : le MEDEF et la CGPME. Elle promeut le travail en réseau au niveau des entreprises, en essayant de privilégier les entreprises locales. Elle se veut représentante de la parole des patrons sur le territoire et agit sur les collectivités territoriales (chambre du commerce, chambre des métiers ), les hommes politiques ou les élus. Elle entend rappeler le rôle crucial des entreprises dans la croissance d un département. 3

4 LES RÉGIONS INNOVENT Sur decideursenregion.fr découvrez les témoignages complets de personnalités marquantes. Ile-de-France Notre solution permet d identifier la consommation électrique de chaque type d appareil. Dorian Tourin-Lebret, Cofondateur et dirigeant de Smart Impulse, lauréat 2014 du prix La Tribune Jeune Entrepreneur, dont la Caisse d Epargne est partenaire. Ile-de-France/Innover-En- Region/ Lorraine Champagne- Ardenne Notre concept de salle de bain a permis d embaucher 100 personnes. Jean-Philippe Ferreira, Directeur commercial de Ossabois et des cellules Aqua-logis, totalement réalisées et pré-équipées en usine : lavabo, baignoire, réseaux et finitions. Nord France Europe Nous avons passé le cap des impressions 3D réalisées. Raphaël Vanneste, Directeur général de Top Office au sujet du succès du projet managérial et technologique concernant l'impression 3D. Nord-France-Europe/ Innover-En-Region/ Aquitaine Poitou- Charentes Nous mettons en relation les propriétaires de bateaux et les locataires potentiels. Nicolas Cargou, Cofondateur de la plateforme collaborative sur Internet Samboat actuellement en phase de fort développement. Lorraine-Champagne- Ardenne/Innover-En-Region/ fr/aquitaine-poitou- Charentes/Innover-En- Region/ Suivez-nous aussi sur twitter.com/decideursregion 4

5 DÉVELOPPER & MANAGER Wavebreakmedia Ltd Recrutement : les nouveaux outils changent la donne Serious games, battles, hub carrière, applications mobiles avec l avènement du recrutement 2.0 (1), quelle que soit leur taille, les entreprises innovent, composant avec les dernières technologies dédiées. Leur leitmotiv? Soigner leur image de recruteur afin d attirer les meilleurs profils. Zoom sur ces nouvelles pratiques. D es concours de codes aux jeux de rôle virtuels, les entreprises rivalisent d ingéniosité afin d attirer les meilleurs candidats. «Dans le recrutement, il faut distinguer les étapes de sourcing (2) et de l évaluation, rappelle Hymane Ben Aoun, membre du conseil d administration de Syntec Conseil en Recrutement (3). Après l apparition des jobboards, ces sites Internet dédiés au recrutement, la véritable révolution pour le sourcing a été l avènement des réseaux sociaux, qui nous permettent d identifier des compétences.» Pour un recruteur, difficile désormais de se passer des célèbres Viadeo, LinkedIn comme de Facebook et Twitter. Selon une étude du site d offres d emploi Stepstone, 81 % des personnes en recherche d emploi utilisent ce canal et privilégient Viadeo et LinkedIn, tandis que les entreprises ont augmenté de 50 % leur présence sur les réseaux sociaux et que 29 % utilisent Twitter pour recruter. LE RECRUTEUR DOIT TRAVAILLER SON IMAGE «Cela a bouleversé notre métier. Grâce aux profils, nous avons accès à pléthore d informations sur les candidats. Pour autant, il faut ensuite les motiver à venir! Il faut travailler son image de recruteur», complète Emmanuel Stanislas, directeur du cabinet de recrutement Clémentine. «Ainsi, il faut avoir assez de followers pour créer un véritable écho sur Twitter autour de son offre.» Les entreprises n hésitent donc plus à multiplier leur présence sur ces canaux. Pour éviter de perdre de futurs potentiels dans un tel dédale, Colas vient par exemple de lancer un hub regroupant ces sources (cf. encadré) «Si Twitter n a pas vocation à être un vecteur de recrutement, il permet de s adresser à une communauté de candidats, à condition d y apporter du contenu et de rentrer en interaction avec eux!» abonde Hymane Ben Aoun, pour qui la nouvelle problématique RH est la réputation. Car si les entreprises innovent, les candidats ont également revu leurs techniques de candidature 5

6 DÉVELOPPER & MANAGER QUAND LE CANDIDAT SOIGNE SA RÉPUTATION Si Viadeo propose déjà un onglet «recommander quelqu un», d autres outils fleurissent à l instar de Shapr. «Cette application sur mobile permet de se porter garant de l expertise de quelqu un. Un outil de mesure de son influence en quelque sorte», explique Hymane Ben Aoun. Pour aller plus loin, des sites de cooptation ont vu le jour allant jusqu à rémunérer le coopteur, comme MyJobCompany ou Keycoopt. Les avantages sont réels de part et d autre puisque, d après une étude Oracle, ce canal représente 33 % des candidatures qualitatives reçues par un recruteur. «C est intéressant pour les entreprises qui recrutent en direct», estime Hymane Ben Aoun qui cite un autre outil, réservé aux cadres, permettant de comparer son salaire, Cadreo. «Ce jobboard permet de savoir si les offres correspondent aux salaires attendus selon le poste, la localisation» Dans le même esprit, ChooseYourBoss qui aspire à «redonner le pouvoir au candidat», «pousse» anonymement vers le candidat du secteur informatique les annonces qui correspondent à son profil sans être harcelé par les chasseurs de tête. MESURER RAPIDEMENT LES COMPÉTENCES C est que le secteur informatique est naturellement un des plus innovants en la matière et organise depuis peu, après le succès des serious games (4), des battles (batailles). À la demande de ses clients, la société spécialisée en évaluation Isograd (5) organise ces évènements où s affrontent des développeurs sur des exercices de codes. Ces battles représentent à la fois un nouveau canal et une méthode d évaluation différente. D autres solutions sont aussi proposées pour évaluer les candidats. Diverses plateformes en ligne se chargent notamment d accompagner le recruteur à cette étape cruciale. Isograd édite ainsi un test de bureautique équivalent à ce que peut être le TOEFL pour l anglais. Tests de langue, de personnalité, de QI, la liste est longue. «Si hier il était complexe d évaluer un La véritable révolution pour le sourcing a été l avènement des réseaux sociaux. Hymane Ben Aoun, membre du conseil d administration de Syntec Conseil en Recrutement (3). 1. Le Web 2.0 est l évolution du Web vers l interactivité alliant une complexification interne de la technologie et une simplicité d utilisation. 2. Le sourcing est un terme anglais utilisé dans les ressources humaines pour désigner le fait de trouver des candidats. 3. Syntec Recrutement fait partie de la Fédération Syntec qui représente entreprises et salariés. 4. Un serious game est un logiciel qui combine une intention sérieuse, de type communicationnelle par exemple, avec des ressorts ludiques. 5. Isograd a créé un standard dans l évaluation et la certification des compétences sur les outils Excel, PowerPoint, Word Un exemple à la pointe : le hub Carrière Colas «Ce hub n est pas qu une simple déclinaison de nos sites RH et corporate, explique Cédric Mendes, responsable du Recrutement. Cette solution qui réhabilite le principe de portail unique est née d un véritable besoin. Nos candidats se dispersent au gré des nouveaux usages tandis que Colas propose des contenus intéressants sur LinkedIn, Facebook, le fil Pour Colas, ce hub est une opportunité de développer une marque employeur innovante. L avenir du recrutement étant le mobile candidat, aujourd hui l on peut même organiser un entretien téléphonique dans la langue voulue!» souligne Emmanuel Stanislas. Autre outil, easyrecrue est une plateforme vidéo qui permet de vérifier en amont de l entretien réel, l expérience, les prétentions Le candidat doit en effet répondre en temps limité via Webcam. RÉVOLUTION MOBILE Si McKinsey organise une barbecue party, L Oréal un serious game, la plupart des recruteurs privilégient encore des canaux plus classiques. Pour 78 % d entre eux, les sites d emploi sont leur mode de recherche favori, devant les salons et les réseaux sociaux. Pour preuve, les sites d annonces gratuits Vivastreet et Leboncoin qui ont acquis une place de leaders, avec des fréquentations toujours croissantes sur leurs versions mobiles. Du fait de l utilisation de plus en plus fréquente des smartphones, la forme de ces sites est en voie de mutation. L application JobAroundMe en est l illustration : comme les réseaux sociaux, notre hub a été pensé 100 % mobile. Il permet d y postuler sans télécharger un CV. Notre solution aspire toutes les données carrière de LinkedIn et recompose votre CV. C est une garantie d équité entre candidatures mobile et PC. À l avenir, ces profils en ligne vont encore s enrichir, avec des certifications de diplômes, des recommandations À l heure où tout est disponible sur le Web, l exigence de transparence et de véracité de l information va devenir cruciale pour l employeur», conclut-il. elle donne la possibilité de trouver les offres les plus proches en temps réel. Cette version mobile est particulièrement utile sur le marché non-cadre. D une manière générale, le domaine est en mutation rapide. Les serious games, une méthode éprouvée : exemple Les Coéquipiers, développé par Décathlon, permet aux joueurs de découvrir tous les métiers du groupe et répond à des problématiques RH. 6

7 DÉVELOPPER & MANAGER Les EPL : une solution pour les collectivités Face à une tendance au désengagement des services de l État en matière d ingénierie publique, les Entreprises publiques locales (EPL) apportent des solutions innovantes aux collectivités territoriales. Les EPL sont attachées au territoire, en ont une bonne connaissance et peuvent intervenir à une échelle cohérente. Hélène Le Rai, Responsable du département Aménagement et développement économique à la Fédération des EPL. Les collectivités territoriales doivent faire face à une tendance au désengagement de l État en matière d ingénierie publique. Après l arrêt en 2012 de l assistance à maîtrise d ouvrage apportée par les Directions départementales du territoire (DDT) via les Directions départementales de l équipement (DDE), l Assistance technique fournie par l État pour des raisons de solidarité et d aménagement du territoire (ATESAT) a été supprimée le 1 er janvier RÉORGANISATION DE L INGÉNIERIE PUBLIQUE, L INTERVENTION DES EPL Les collectivités peuvent se tourner vers le secteur privé pour lui confier des prestations d assistance à la maîtrise d ouvrage et de maîtrise d œuvre. Toutefois, elles n en ont pas forcément les moyens. Une autre solution tend à se développer, via les Entreprises publiques locales (EPL), avec les Sociétés d économie mixte (SEM) ou les Sociétés publiques locales (SPL). Bon compromis entre le secteur public et le secteur privé, «elles sont attachées au territoire, en ont une bonne connaissance et peuvent intervenir à une échelle cohérente», note Hélène Le Rai, Responsable du département Aménagement et développement économique à la Fédération des EPL. Autre valeur ajoutée et non négligeable, ce sont des entreprises qui facturent au coût réel. DES EXPÉRIENCES À L ÉCHELLE DU DÉPARTEMENT En Loire-Atlantique, ce sont par exemple trois structures, une SEM, une SPL et le CAUE 44 (Conseil d architecte, d urbanisme et de l environnement) dont certaines fonctions sont mutualisées au sein d un Groupement d intérêt économique (GIE), qui ont été regroupées sous une seule bannière, Loire-Atlantique Développement, afin d assister les collectivités dans leurs projets. Cette offre globale à l échelle du département permet de répondre à tous les besoins en matière d ingénierie. Autre initiative en Vendée, où le conseil général a mis en place, dès 2012, un outil d ingénierie publique pour pallier la disparition annoncée de l ATESAT, l Agence de services aux collectivités locales. Cet organisme intervient autant pour les opérations d aménagement et de construction que pour tout autre projet d intérêt général. Jesussanz VERS DES EPL INTERCOMMUNAUTAIRES? L échelle du département est aujourd hui privilégiée pour l organisation d un service d ingénierie territoriale. Toutefois, comme le précise Hélène Le Rai, «l avenir de ce maillon étant en question, on peut supputer une reprise en main par les intercommunalités de l ingénierie publique, avec la création de SEM ou de SPL intercommunautaires, permettant de mutualiser des équipes pluridisciplinaires au bénéfice de plusieurs intercommunalités.» Parallèlement, l élargissement de la gamme des EPL à la SEM à opération unique peut mener à d autres réflexions. EPL, maîtrise d ouvrage et maîtrise d œuvre L ingénierie recouvre la maîtrise d ouvrage : conseil en amont et études diverses (diagnostics, analyses, dessins ) pour aller jusqu à la maîtrise d œuvre qui comprend la réalisation des travaux, la conduite des chantiers et le contrôle de l exécution. L ingénierie publique désigne quant à elle toutes ces prestations quand elles concernent des réalisations destinées à un usage public : voirie, éclairage, constructions publiques Le cœur de métier des EPL relève de la maîtrise d ouvrage et elles sont dans ce cadre pourvoyeurs d affaires pour la maîtrise d œuvre. 7

8 DOSSIER P. 12 : Face à la vague collaborative, penser au service client P. 13 : Covoiturage : BlaBlaCar, zoom sur un cas emblématique Esenkartal/Thinkstock 8

9 DOSSIER Les plateformes Web de consommation collaborative ont permis en quelques années l émergence de jeunes entreprises qui n ont désormais rien à envier à leurs aînées de l économie traditionnelle. Un phénomène qui doit autant à des aspirations sociétales qu à un intérêt économique partagé. C CONSOMMATION COLLABORATIVE : DE QUOI PARLE-T-ON? La consommation collaborative désigne un modèle économique où l usage prédomine sur la propriété. L usage d un bien ou d un service est ainsi augmenté par le partage, l échange, la vente ou la location. Cette optimisation de l usage est principalement permise par l échange d informations via Internet et par l essor des échanges en ligne. est un signe qui ne trompe pas. Depuis un peu plus d un an, les entreprises traditionnelles multiplient les initiatives en direction de l économie collaborative. «Elles se mobilisent en rachetant des start-up, en nouant des partenariats mais également en lançant de nouveaux services», indique Louis-David Benyayer, consultant, chercheur et cofondateur de Without Model, qui s est donné la mission de contribuer à généraliser les modèles économiques ouverts, collaboratifs et responsables. Castorama, SNCF, Intermarché, Boulanger : les grands noms intégrant ce secteur à leurs réflexions stratégiques ne manquent pas. Ils illustrent le sérieux avec lequel la planète économique considère désormais ce modèle de consommation et son potentiel en termes de production de richesses. «Personne ne peut, désormais, échapper à un tel bouleversement économique», souligne Diouldé Chartier, associée fondatrice de D cap Research, agence d études et de conseil en innovation. Une économie du partage est née Louer sa machine à laver ou sa voiture, troquer un service contre un autre, vendre ses collections de DVD Comment, à partir d actes d échanges aussi simples, a pu se constituer une «économie du partage» désormais si respectée? Une conjonction de facteurs l explique. C est tout d abord la rencontre entre une aspiration d une partie croissante de la population et les nouvelles opportunités offertes par les outils numériques. Cette logique La consommation collaborative n est pas une idée fragile ou une tendance à court terme, mais une force économique et culturelle puissante. Rachel Botsman, figure parmi les théoriciens de la consommation collaborative. Elle a publié en 2010, avec Roo Rogers un ouvrage qui a fait date : What s Mine Is Yours: The Rise of Collaborative Consumption (ce qui est à moi est à vous : la montée de la consommation collaborative). d échanges, accordant une place prépondérante aux expériences et aux services, au détriment des objets eux-mêmes (voitures, CD ), a été portée notamment par la génération Y, née entre les années 1980 et le milieu des années Une génération «connectée» et familière des communautés virtuelles, et pour laquelle l acte d achat n est plus une évidence. C est donc avec un certain enthousiasme qu elle a adopté des pratiques collaboratives qui ont fleuri progressivement sur le Web, par l intermédiaire de plateformes d échanges nées à partir de la deuxième moitié des années Certains de leurs aînés avaient pu initier le mouvement, souvent portés par des idéaux et une aspiration au partage sans visée lucrative. Des universitaires américains avaient ainsi lancé, voici quelques dizaines d années, des systèmes de partage d appartements. En France, la communauté d Emmaüs peut aussi apparaître comme un ancêtre de la consommation collaborative. Le passage à une autre échelle allait être rendu possible par le Web, étendant ainsi la consommation collaborative à des cercles plus larges. Des modes de consommation alternatifs Pour expliquer la croissance de l économie collaborative, l importance du fait sociétal n est pas à négliger. C est aussi parce que la société aspirait, au cœur des années 2000, à des modes de consommation alternatifs, à une 9

10 DOSSIER Consommation collaborative plus grande prise en compte de la notion de durabilité, que la croissance du secteur allait être possible. «L économie collaborative peut permettre de reprendre le contrôle de sa vie et de ne pas consommer en se laissant guider par ses seules habitudes. Elle donne la possibilité d agir selon son libre arbitre, estime Magali Boisseau, fondatrice de BedyCasa, plateforme en ligne de logements chez l habitant. Ces pratiques peuvent même aller plus loin en créant du lien social. Nous avons parmi nos hébergeurs des chômeurs ou des femmes au foyer qui, au-delà de l aspect financier, se sentent responsables et investis d une mission. C est une façon pour eux de reprendre contact avec la société.» Une réponse efficace Dans le même temps, des raisons plus pragmatiques à l émergence de la consommation collaborative se sont surimposées, permettant une croissance d autant plus rapide. «Il n y a pas que des raisons idéalistes qui expliquent l adhésion à cette économie, indique Louis-David Benyayer. Elle apporte souvent tout simplement une réponse efficace en termes de praticité ou d existence d offres. Et puis certains perçoivent le bénéfice qu ils auront à monétiser une partie de leur actif, qu il s agisse de leur voiture ou de leur appartement.» De ce point de vue, la crise économique a, depuis 2008, favorisé l émergence de cette nouvelle façon de consommer. Ceux recherchant un service y trouvent une manière de faire des économies, ceux proposant une prestation ont ainsi le moyen d augmenter leurs rentrées d argent. «Dans certains cas, cela peut même devenir une économie parallèle avec des particuliers qui deviennent des quasi-professionnels de la location d appartements ou du covoiturage», relève Louis-David Benyayer. On touche là à l un des défis majeurs de l économie collaborative pour les années qui viennent : poursuivant sa croissance, elle devra définir de façon encore plus claire les règles qui la régissent. «Elle a pour elle la puissance, l envergure, mais elle manque encore de structuration, souligne Diouldé Chartier. Elle n est pas totalement normée. Les acteurs qui animent la consommation collaborative devront également se pencher encore plus sur les questions de la responsabilité et de l engagement. Les consommateurs doivent connaître précisément le partage des rôles en cas de service défectueux.» De nombreux signes de maturité Pas encore à l âge adulte, cette nouvelle économie ne donne pas moins de nombreux signes de maturité. Le temps où une multitude de jeunes entrepreneurs lançaient à moindre frais une plateforme collaborative semble révolu. C est LES 10 PREMIERS ACTEURS DU E-COMMERCE COLLABORATIF EN FRANCE Visiteurs uniques moyens par mois Objet Les Français ayant recours aux pratiques collaboratives : 4 caractéristiques communes * Quelles que soient leurs divergences de motivations et de pratiques, les Français ayant recours aux pratiques collaboratives révèlent des caractéristiques communes, qui les distinguent des autres consommateurs Source : Fédération e-commerce et vente à distance. Moyenne établie sur le premier trimestre Une volonté de rencontrer régulièrement de nouvelles personnes. Une préoccupation relative à l évolution de la société : futur de la planète. Une propension à la découverte, à l expérience Une volonté et un plaisir à faire durer les objets. 10

11 DOSSIER Consommation collaborative LES PRATIQUES COLLABORATIVES EN FRANCE * à présent une phase de consolidation qui est à l œuvre. Des leaders émergent, des sociétés n ayant pas réussi à atteindre la taille critique disparaissent. De là découle actuellement une véritable course de vitesse entre acteurs d un même secteur, afin de prendre la main sur le marché. L enjeu est de taille : la plateforme proposant l offre la plus large étant aussi celle qui attirera le maximum de nouveaux utilisateurs, il n y aura quasiment de place viable que pour le numéro un. En conséquence, la notoriété des marques de l économie collaborative est essentielle pour ses acteurs. D où la part importante des budgets dédiés à la communication avec des campagnes mettant régulièrement en avant les particuliers eux-mêmes. Cette volonté d expansion passe également par la multiplication des outils visant à rassurer les consommateurs quant à la fiabilité des services proposés. «Transactions sécurisées, notation des utilisateurs : plusieurs systèmes sont mis en place pour générer de la confiance», résume Louis-David Benyayer. La nécessaire préservation de l éthique initiale Progressant à pas de géant ces dernières années, les acteurs de l économie collaborative empruntent désormais beaucoup aux méthodes de l économie traditionnelle. C est là l un des signes de leur maturité économique. Autre signe de leur progression, caractéristique des secteurs économiques alternatifs touchés par une forte croissance : les débats qui parcourent cette économie du partage au sujet de la nécessaire préservation de son éthique initiale. En 2011, le passage du service d hébergement temporaire CouchSurfing du statut d organisation à but non lucratif à celui de société commerciale a suscité un REDISTRIBUER SES BIENS À D AUTRES PARTICULIERS Vendre ses biens à d autres particuliers 52 % * Échanger / troquer 11 % ACHETER Participer à des achats groupés 23 % SE DÉPLACER Faire du covoiturage 8 % TRANSFORMER SES BIENS EN SERVICE Louer ses biens à d autres particuliers 6 % S ALIMENTER Adhérer à une AMAP (Association pour le maintien d une agriculture paysanne) * Source : «Les Français et les pratiques collaboratives». Étude IPSOS-ADEME réalisée en 2012 sur un échantillon de interviews d individus âgés de 15 à 75 ans représentatifs de la société française. Le total est supérieur à 100 % du fait de la pratique multiple des individus = 3 c est la formule mathématique de la corévolution. La collaboration à deux ou à plusieurs apporte plus que la somme des parties. [ ] Une société collaborative, c est une société plus humaine. certain émoi parmi leurs utilisateurs. L un des défis à venir pour les entreprises collaboratives est bien là : parvenir à trouver un équilibre entre développement de leur croissance économique et respect de l esprit communautaire de leur activité. Anne-sophie Novel et Stéphane Riot, dans Vive la corévolution (2012), un des premiers ouvrages en français portant sur l économie collaborative. 6 % 11

12 DOSSIER La consommation collaborative Face à la vague collaborative, penser au service client Pour Philippe Moati, dans le contexte du développement de l économie collaborative, les entreprises traditionnelles doivent désormais penser prioritairement au service client plus qu au produit lui-même. DÉCIDEURS EN RÉGION : Les entreprises traditionnelles peuvent-elles être impactées par le développement de l économie collaborative? Philippe Moati : Cela peut être le cas dans certains secteurs (hôtellerie, taxis...). Mais est-ce que ces entreprises doivent réagir en développant elles-mêmes des activités de consommation collaborative? La réponse varie. On voit mal, par exemple, un groupe hôtelier lancer des locations entre particuliers. Ceci étant, certaines sociétés peuvent estimer que, si elles mettent en place de telles activités, elles pourront bloquer le marché et dissuader l entrée de nouveaux acteurs. Est-ce le cas de la SNCF qui se lance dans le covoiturage avec idvroom? On pourrait l analyser ainsi. Mais cette initiative traduit également quelque chose de plus fondamental. L entreprise est là dans une approche plus large : elle sort du transport ferroviaire pur (logique de «produit», de branche) pour s inscrire dans la mobilité (logique fonctionnelle, d usage). Elle a compris ce qu expriment les consommateurs à travers l économie collaborative : ils recherchent des solutions efficaces à leurs besoins. Les entreprises traditionnelles ne doivent donc plus proposer des produits mais bien des solutions. La SNCF vendait des kilomètres de train? Elle offre désormais de la mobilité, qui passe par le train, mais aussi le taxi, le bus, le covoiturage Les entreprises doivent donc avant tout analyser les nouvelles attentes des clients Oui, quand le consommateur fait du RamCreativ covoiturage, il nous dit que ce qui compte pour lui, c est de se déplacer d une manière qui optimise le rapport «effets utiles/coûts», ce qui n est pas toujours le cas avec l achat d une voiture neuve. C est un signal qui doit inciter les entreprises à accélérer l «orientation client». Elles pensaient «produit», elles doivent désormais se tourner vers le client pour lui rendre véritablement service par l offre de solutions intégrées. Et cela ne passe pas forcément par la mise en place d un modèle de consommation collaborative qui, souvent, ne correspond pas à la culture de ces organisations. Fondamentalement, il s agit de réussir Les entreprises traditionnelles ne doivent donc plus proposer des produits mais des solutions. le passage d un capitalisme industriel à un capitalisme «serviciel». Est-ce que, sur le terrain, les entreprises commencent à passer de ces notions théoriques à la pratique? Le pli est progressivement pris. Citons par exemple le cas de Renault qui vient de s associer à Bolloré pour produire ses Bluecar et travailler sur les systèmes d autopartage. L idée n est plus de proposer aux consommateurs l achat d une voiture, mais de bénéficier de l usage d une automobile en payant une mensualité pour l accès à la flotte, son entretien, l énergie et l assurance. Philippe Moati, est professeur d économie à l université Paris-Diderot et codirecteur de l Observatoire Société et Consommation (ObSoCo). Il est notamment l auteur de La nouvelle révolution commerciale. Il est une personnalité associée au Conseil économique, social et environnemental. DES SERVICES COLLABORATIFS POUR LES PROFESSIONNELS Les entreprises traditionnelles peuvent être, elles-mêmes, consommatrices de services collaboratifs. «On observe de telles pratiques dans les relations entre TPE, note Philippe Moati. La plus visible est le partage d espaces de coworking.» Certains usages sont déjà opérationnels, comme l embauche d un cadre en temps partagé. D autres émergent : «on constate une propension croissante des entreprises à exploiter la disposition des consommateurs à collaborer et à participer, notamment à travers le crowdsourcing, la co-innovation ou le co-design.» 12

13 Covoiturage : BlaBlaCar zoom sur un cas emblématique DOSSIER La consommation collaborative Plus de 90 % des annonces françaises de covoiturage passent par BlaBlaCar, cette plateforme communautaire qui vise désormais la place de numéro 1 mondial du secteur. Une rencontre avec Laure Wagner, sa porte-parole, permet de cerner les points clés de cette réussite. Le gagnant emporte tout Pour Laure Wagner, porte-parole de BlaBlaCar, l expression résume bien la loi qui s impose parmi les sites de consommation collaborative. «À terme, sur un secteur donné, on observe souvent que l un des acteurs concentre 90 % du marché, les autres se partagent les 10 % restants.» Ce qui implique une course de vitesse pour s imposer et devenir le leader. Dans ce challenge, son entreprise a, jusqu alors, excellé. BlaBlaCar, qui met en relation des conducteurs ayant des places libres et des passagers cherchant à effectuer un trajet précis, est aujourd hui le premier site européen de covoiturage. Créée en 2006 par Frédéric Mazella sous le nom de Covoiturage.fr, la start-up est perçue comme l une des belles réussites de l économie collaborative. Leader mondial Mais ses ambitions ne s arrêtent pas là : «Nous devons poursuivre notre croissance et conquérir d autres marchés, avec pour objectif de devenir le leader mondial», indique Laure Wagner. C est en ce sens que l entreprise a effectué une impressionnante levée de fonds en juillet dernier : 100 millions de dollars soit 73 millions d euros. «Cela doit nous permettre de conquérir le monde.» Une nouvelle étape a été franchie en septembre avec l implantation de BlaBlaCar en Turquie. Pour lancer son activité dans de nouveaux pays, l entreprise privilégie des opérations de croissance externe. Quand elle le peut, elle rachète des structures ayant déjà déployé une plateforme de covoiturage. Cela a été le Nous devons poursuivre notre croissance et conquérir d autres marchés. Laure Wagner, porte-parole de BlaBlaCar cas en Italie, Pologne ou Russie. Elles deviennent les têtes de pont de la conquête de ces nouveaux marchés. Des têtes de pont des plus utiles, disposant d une bonne connaissance des spécificités du pays et des habitudes de consommation. Ces atouts en main, BlaBlaCar lance alors de vastes campagnes publicitaires sur le Web pour travailler sa notoriété et asseoir son développement. Objectif N 1 : croissance des utilisateurs Les ambitions de la plateforme ont toutefois un coût : la structure est aujourd hui déficitaire ses revenus proviennent de la commission de 11 % prélevée sur chaque transaction. «Nous faisons le choix pour l instant de la non-rentabilité pour nous étendre à l international le plus tôt possible. C est seulement dans une phase ultérieure que nous nous pencherons sur notre rentabilité», indique Laure Wagner. L essentiel est aujourd hui, pour BlaBlaCar, de prendre sa place. Les seules courbes de croissance qu elle livre sont donc, pour l instant, celles du nombre d utilisateurs de ses services. Et elles ont de quoi impressionner : la progression a été de 100 % par an entre 2009 et Elle devrait être de 200 % en La confiance comme clé du succès Le succès de BlaBlaCar repose notamment sur la confiance. De nombreuses fonctionnalités ont progressivement été mises en place en ce sens : le portrait des usagers, la vérification des coordonnées ou un système d évaluation approfondi. Le covoiturage, un acte citoyen Le covoiturage, c est économique, convivial et écologique. Diminuer le nombre de voitures sur les routes, c est réduire les embouteillages et les accidents. Il en découle aussi une diminution de la pollution et de la consommation d énergie. BlaBlaCar / David Lefevre 13

14 FINANCER POUR INNOVER Wavebreakmedia Ltd Une ordonnance novatrice pour le crowdfunding Le 30 mai 2014, le gouvernement a rendu une ordonnance encadrant le crowdfunding, technique de financement participatif qui fait appel, via des plateformes en ligne, aux dons, prêts et prises de participation du public. Complétée par un décret en date du 16 septembre et applicable à partir du 1 er octobre, cette réglementation était attendue par l ensemble de la profession. Voici ses points clés. L e crowdfunding, littéralement «financement par la foule», est en plein essor. Dans le monde, les fonds collectés à ce titre ont atteint 5,1 milliards de dollars en 2013, en croissance de 100 % par rapport à 2012 (1). En France, les montants en jeu sont encore assez limités, mais la progression est spectaculaire. Les financements participatifs ont ainsi doublé en un an, avec 66 millions d euros collectés au premier semestre 2014, contre 33 millions en 2013 sur la même période (2). Les plateformes de prêts en ligne (Babyloan, Prêt de chez moi ) représentent 56 % de cette collecte, devant les plateformes de dons (Agir&Co, Arizuka ), avec 29 % des fonds drainés, le reste (15 %) étant réalisé par les plateformes d investissement au capital (Anaxago, SmartAngels...). Sur ce marché émergent, le statut des opérateurs et de leurs pratiques souffrait de nombreuses incertitudes juridiques. Aussi l ordonnance du 30 mai 2014 apporte-t-elle une nécessaire clarification. LA CAISSE D EPARGNE ET LE CROWDFUNDING La Caisse d Epargne commence à intégrer ces modes de financement à son action en faveur du développement. Le principe consiste à amener un porteur de projet à compléter son apport personnel par les fonds versés par les internautes, afin de pouvoir lui faire crédit. Dans ce cadre, la Caisse d Epargne Loire Centre a ainsi un projet d accord avec une plateforme de financement participatif. 14

15 Autorisation des prêts entre particuliers Première mesure d importance : l ordonnance met en place une dérogation au monopole bancaire en autorisant le prêt de particuliers à des personnes morales (entreprises, associations ), pourvu que les premiers agissent à des fins non professionnelles ou commerciales. Il faut également que le prêt soit consenti dans le cadre du financement participatif de projets déterminés, n excède pas le taux d usure et respecte un plafond fixé par décret, celui-ci devrait s établir à euros par particulier et à un million d euros par projet. Cette disposition est une grande première, qui devrait accélérer la croissance du secteur. D autant qu elle s accompagne d une simplification des formalités pour les particuliers prêteurs. Création de statuts régulés Deuxième innovation majeure : la création de statuts régulés pour les plateformes de crowdfunding. Les opérateurs de prêts participatifs en ligne seront ainsi tenus d adopter le nouveau statut d Intermédiaire en financement participatif (IFP), avec à la clé diverses obligations. En particulier l inscription au registre des intermédiaires financiers (ORIAS) ainsi que le respect de règles de bonne conduite et de transparence. Les plateformes de dons en ligne pourront également opter pour ce statut, sans qu il soit ici obligatoire. Quant aux plateformes proposant une entrée au capital de start-up et de PME (equity crowdfunding), elles devront prendre la forme, instituée par l ordonnance du 30 mai, de Conseiller en investissements participatifs (CIP). Un statut soumis aux règles de bonne conduite et de transparence proches de celles applicables aux sociétés d investissement, dont le respect sera contrôlé par l Autorité des marchés financiers (AMF). Une réglementation pionnière Si elle spécifie les obligations professionnelles des CIP, l ordonnance place peu de barrières à l entrée. Les CIP ne seront pas tenus à un minimum de fonds propres : ils devront seulement présenter des moyens dédiés suffisants et des compétences spécifiques. Par ailleurs, les entreprises levant des fonds en crowdfunding ne seront pas obligées de publier de prospectus visé par l AMF, à la condition que la levée ne dépasse pas un certain seuil précisé par décret. Enfin l equity crowdfunding ne sera pas l apanage des CIP. Il sera également ouvert aux établissements de crédit, aux entreprises d investissement et d assurance. Avec cette ordonnance, dont la conception a largement associé les professionnels du financement participatif, la France est l un des premiers pays à se doter d une réglementation en la matière. Prochaine étape, pour les French crowdfunders : étendre ce corpus de règles au sein de l Union européenne, afin de faire émerger des champions continentaux face à Kickstarter, Lending Club et autres géants américains. L E SSOR DU CROWD- FUNDING Fonds collectés (en France) 1 er semestre millions 1 er semestre ,4 millions X 2 en 1 an Sources : Financement Participatif France. (1) Source : cabinet Massolution. (2) Source : Baromètre 1 er semestre 2014 du crowdfunding de Financement Participatif France. Cienpies Design Une opportunité pour les collectivités Les collectivités territoriales s emparent progressivement du crowdfunding. On recense deux usages principaux : soutenir les projets portés par leurs habitants et récolter des fonds pour financer leurs propres projets. Dans le premier cas, les collectivités s impliquent pour faire émerger des initiatives locales. Dans ce sens, le soutien au financement participatif prend la dimension d un service public. C est ce qu a fait par exemple Rennes Métropole en lançant en 2012 la Novosphère, réseau social de l innovation. Ce dispositif vise à mettre en lumière des projets locaux innovants en les labellisant. Parmi ces derniers on compte plusieurs plateformes de crowdfunding : Y Project, destinée à financer des projets d entreprises économiquement viables, We Do Good, pour les projets orientés vers le développement durable ou l économie collaborative, ou encore Octopousse. Faire appel à l investissement citoyen Dans le second cas, le crowdfunding est une alternative aux modes de financements classiques. Ce dispositif démontre tout son intérêt dans les domaines des énergies renouvelables et de la conservation du patrimoine. En Poitou-Charentes, la ville d Esnandes a ainsi initié, fin 2011, un concept de financement participatif pour permettre aux citoyens de devenir des acteurs directs du développement des énergies renouvelables dans leur commune. Cela a permis de récolter une partie des fonds nécessaires (5 000 euros, sous forme de prêt) à la pose de panneaux solaires photovoltaïques sur la toiture des bâtiments des services techniques. Autre exemple : à Ladevèze-Rivière, petite commune du Gers, une campagne de crowdfunding a été lancée en début d année pour financer une partie des travaux de restauration de l église Saint-Laurent. L objectif (atteint) était de récolter euros destinés notamment à la réfection des lustres. 15

16 PAROLES D EXPERT L innovation fiscale, au cœur de l avenir économique? Dans Le capital au XXI e siècle, Thomas Piketty soutient que la mise en place d un impôt mondial sur le capital représente la solution d avenir, notamment pour faire face à la montée des inégalités. Le point. Des revenus du patrimoine qui augmentent plus vite que ceux du travail : voilà pour Thomas Piketty la cause de l accroissement durable des inégalités au sein des sociétés. Et la question serait plus que jamais d actualité : l auteur estime que le XXI e siècle est marqué par «le grand retour des patrimoines», retour qui n est pas sans rappeler les situations rencontrées dans les pays industrialisés au XIX e siècle et à la Belle Époque. Un renouvellement du regard Son ouvrage, Le capital au XXI e siècle, se veut avant tout un livre d histoire. Histoire du patrimoine, du capital, des inégalités, des revenus. L observation de leurs dynamiques, sondées dans une vingtaine de pays, sur plus de deux siècles, est le résultat d un travail scientifique mené par Thomas Piketty et son équipe durant une quinzaine d années. Il permet de porter un regard renouvelé et de remettre en perspective le monde d aujourd hui pour mieux le comprendre. Quels enseignements en tirer? Que le XX e siècle aurait été une parenthèse moins inégalitaire, durant laquelle les deux guerres mondiales ont fait table rase d une grande partie des patrimoines. Les Trente Glorieuses ont été un temps de «rattrapage économique» où la forte croissance de 5 % par an et l inflation élevée ont permis à la classe moyenne de se constituer un patrimoine. Une utopie utile Mais depuis 30 ans, une tendance à la concentration croissante des patrimoines s observe, la faible croissance actuelle des sociétés occidentales confortant cette tendance. Pour l économiste, «le passé dévore l avenir». Face à ce constat, Thomas Piketty propose une «utopie utile». Il appelle de ses vœux la mise en place d un «impôt progressif annuel sur le capital». L auteur évoque des barèmes d imposition allant de 0,1 à 0,5 % par an sur les patrimoines inférieurs à 1 million d euros et «pouvant monter jusqu à 5 à 10 % par an pour les fortunes de plusieurs centaines de millions ou de plusieurs milliards». Cette taxation aurait vocation à se déployer à l échelle mondiale, ou déjà européenne. Ce qui ne serait pas le moindre des défis à relever, comme le reconnaît l économiste. Il est néanmoins important que la réflexion soit ouverte sur ces sujets même si «la recherche en sciences sociales n a pas vocation [ ] à se substituer au débat public, démocratique et contradictoire». La bonne solution est l impôt progressif annuel sur le capital. Thomas Piketty est un économiste français, directeur d études à l École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Il est un spécialiste de l étude des inégalités économiques et auteur de nombreux ouvrages. Sa dernière publication, Le capital au XXI e siècle (Le Seuil, 2013), a rencontré un grand succès dans le monde et suscité de nombreux débats, notamment outre-atlantique. du patrimoine augmentent plus vite que ceux du travail. 1 % à 1,5 % : taux de croissance annuel moyen prévisionnel dans les pays développés au XXI e siècle. 4 % à 5 % : rendement annuel moyen du capital au XXI e siècle. 16

17 L insolite, un levier d innovation pour l entreprise 2 exemples insolites et innovants Emballages comestibles, taxi pour enfant, bijoux végétaux Anne Brunet-Mbappe présente pour la première fois un modèle théorique de l originalité entrepreneuriale dans son ouvrage L insolite : moteur d innovation. Une ode à un véritable levier de compétitivité. DÉCIDEURS EN RÉGION : Comment définir l innovation insolite? Anne Brunet-Mbappe : Il s agit de produits, de services, voire de modes de management extrêmement originaux à tel point qu ils étonnent, parfois dérangent, mais aussi séduisent et qui interpellent toujours par la rupture qu ils introduisent. Ces innovations qui créent une rupture particulière avec nos codes habituels implicites sont pérennes. Le fait d être hors normes, à l écart des tendances permet de se différencier et d atteindre un marché. Comment naissent ces innovations insolites? Elles sont toujours le résultat d une association à la fois hardie et réussie entre une offre et un contexte d utilisation ou d activité. En liant deux plans inattendus, et à première vue inconciliables, on se place sur un troisième plan qui devient innovant. L originalité, l inattendu naissent du contraste généré par la mise en présence de deux systèmes de référence. Comment un chef d entreprise peut-il innover en se basant sur votre modèle? Un chef d entreprise peut choisir d être à l écoute des tendances et il produit alors du nouveau dans la tendance du moment. Il peut aussi choisir de s appuyer sur la R&D, d avoir recours à une technologie innovante, et alors il produit une innovation L originalité peut constituer un atout anticrise. Anne Brunet- Mbappe, est enseignantchercheur, professeur de créativité à «Novancia Business School» (école de la CCI Paris Ile-de- France). Elle a reçu en 2009 le Grand Prix de la Réflexion impertinente sur l innovation du CNAM. Son ouvrage : L insolite : moteur d innovation. Être hors tendance pour être fort, Dunod, Collection Stratégies et Management, 2013, 216 pages. sophistiquée et/ou simplificatrice. Dans le cas d une innovation insolite, l entreprise propose des produits ou services hors tendance et s attache à introduire de nouveaux usages. Bien sûr, on ne s attend pas à voir toutes les entreprises s attaquer au marché du chocolat à inhaler! Les produits et services insolites ne s adressent pas à la grande consommation mais à des marchés «de niche». Pourquoi les entreprises qui font le choix de l innovation insolite résistent-elles mieux à la crise? Parce qu elles sont hors des modes et des tendances, et riches de leur logique propre. Cela leur permet de se différencier et de cibler des niches de marché, faiblement concurrentielles. Pour l entreprise c est une force, voire une arme compétitive, car en cassant les codes habituels de consommation, elle peut cibler des populations atypiques, proposer de nouvelles expériences et répondre à un besoin très spécifique ou inédit. De plus, elles sont moins coûteuses puisque la créativité qui les sous-tend tient plus à un regard nouveau porté qu à une hypertechnicité. En période de crise, les sociétés créatrices d insolite misent sur l émotionnel, la praticité, la référence à des valeurs... En cela, l originalité peut constituer un atout anticrise. Mais n oublions pas qu une innovation ne sera réussie que si elle arrive sur le marché au bon moment et au bon endroit. > L idée conformiste : une poignée de porte s ouvre avec les mains > LE PRODUIT INSOLITE : un système d ouverture des portes sans les mains > Une entreprise : Ulna (Monaco) > L idée conformiste : une maison est construite par des professionnels > LE PRODUIT INSOLITE : maison livrée prête à finir > Une entreprise : Mikit (Isère) 17

18 CAISSE D EPARGNE PROVENCE-ALPES-CORSE SOLUTION Crédit documentaire : sécurisez vos transactions à l international VOS BESOINS Vous avez une activité de commerce international et vous souhaitez effectuer vos transactions en toute sécurité? Le crédit documentaire, proposé par votre Caisse d Epargne, garantit le paiement et sécurise vos opérations internationales à travers le monde. NOTRE SOLUTION Le service Le crédit documentaire, aussi appelé «crédoc», permet d encadrer la prestation pour obtenir la bonne exécution du contrat. Grâce à sa mise en place, l exportateur, qui expédie sa marchandise, est assuré d être payé, à condition d avoir respecté les obligations documentaires. L importateur, lui, est assuré de la bonne expédition des biens avant le paiement par sa banque. L efficacité du crédoc repose sur le rôle des banques qui apportent une réponse aux préoccupations des partenaires commerciaux et jouent un rôle «d arbitre». Comment ça marche? L acheteur doit demander à sa banque, dite «émettrice», d ouvrir le crédit documentaire auprès de la banque du vendeur. Cette dernière, dite «notificatrice», informe le vendeur qui peut alors expédier les marchandises et remettre les documents à la banque notificatrice. Elle réceptionne les documents d expédition et les adresse à la banque émettrice, qui vérifie qu ils sont conformes aux instructions de son client acheteur, et honore en contrepartie l engagement de payer. Les bénéfices Si vous êtes l importateur, c est la banque qui s occupe d examiner les documents de l exportateur selon vos instructions. À charge pour vous de refuser les documents ou de renégocier le contrat commercial si les conditions n ont pas été respectées. Du point de vue de l exportateur, vous recevez l engagement ferme de la banque du client de vous payer dans les délais convenus, même en cas de défaillance du partenaire commercial. Vous pouvez être également couvert par l engagement d une banque confirmatrice en cas de défaillance de la banque émettrice. Les plus Une transaction dont le déroulement est sécurisé, ce qui rassure à la fois le vendeur et l acheteur. Une couverture contre les risques de défaillance des partenaires commerciaux.. Un instrument de paiement universel dont les échanges électroniques sont authentifiés par SWIFT (messagerie interbancaire internationale). Gigatrade : un outil Internet au service des clients, pour suivre et gérer le crédoc en ligne et en toute autonomie. Le crédoc est un moyen de paiement irrévocable mais conditionné par la conformité des documents. Jean-Marc Perez, Responsable Développement Offre internationale, BPCE - réseau Caisse d Epargne «Un contrat commercial bien établi facilite le montage du crédit documentaire. Pour éviter que les marchandises stationnent, l acheteur doit tenir compte, dans ses instructions d ouverture du crédoc, des délais d expédition et de présentation des documents. Il doit penser également à se couvrir sur la qualité des marchandises car le crédoc n engage pas la banque si la marchandise n est pas conforme à la commande. Quant au vendeur, s il ne veut courir aucun risque, il doit demander la confirmation du crédit. L acheteur comme le vendeur doivent également se couvrir contre le risque de change pour garantir leur marges commerciales.» 18

19 CAISSE D EPARGNE PROVENCE-ALPES-CORSE À VOS CÔTÉS Claude Almodovar La CEPAC souhaite se renforcer à l outre-mer La CEPAC a conduit un projet de développement ambitieux aux Antilles et à La Réunion Alain Lacroix, Président du directoire. Vue du siège de la Caisse d Epargne Provence-Alpes-Corse. La Caisse d Epargne Provence-Alpes-Corse (CEPAC) a annoncé à son comité d entreprise son intérêt d entrer dans le projet d évolution du dispositif en outremer du groupe BPCE. Un projet qui pourrait répondre à son ambition de développement sur les territoires d outre-mer, où elle est présente depuis L e Conseil de surveillance de la CEPAC, dans sa séance du 30 septembre dernier, ainsi que le Conseil de surveillance de BPCE du 1 er octobre, ont manifesté leur accord unanime à la poursuite des négociations engagées par la CEPAC, dans le cadre du rachat des participations que détient BPCE International et Outre-Mer (BPCE IOM) au sein de la banque de La Réunion, de la banque des Antilles françaises et de la banque de Saint-Pierre-et-Miquelon. Ce projet, baptisé «Outre-mer» s inscrit dans le prolongement des actions de transformation menées par la CEPAC durant ces cinq dernières années, dans les départements d outre-mer. Il incarne ainsi l ambition formulée lors du premier plan HORIZON 2013 : «Construire un pôle ultramarin», auquel a été consacré plus du tiers des investissements de la CEPAC depuis Une stratégie de croissance durable «Durant ces cinq dernières années, la CEPAC a conduit un projet de développement ambitieux aux Antilles et à La Réunion», a déclaré Alain Lacroix, Président du directoire. «La conjugaison de sa solidité et de ses expertises avec le savoirfaire des équipes des banques de La Réunion, des Antilles françaises et de Saint-Pierre-et-Miquelon vont lui permettre de mettre en œuvre demain une stratégie de croissance durable au service des femmes et des hommes de ces territoires.» Le projet permettra de capitaliser sur les fortes complémentarités, existant entre la CEPAC et les banques reprises, et donnera les moyens à ces établissements de continuer à investir dans leur dispositif organisationnel et technologique, afin de faire face aux enjeux de demain. Un virage historique S il est conduit jusqu à son terme, le projet «Outre-mer» constituera un virage historique pour la CEPAC et lui permettra d acquérir une position de premier plan dans le paysage bancaire d outre-mer. En cas d accord des différentes parties, les Conseils d administration des établissements concernés et les instances représentatives du personnel, la finalisation de l opération pourrait intervenir au premier semestre Décideurs en Région est publié par BPCE - Société anonyme à Directoire et Conseil de surveillance au capital de euros. Siège social : 50 avenue Pierre Mendès-France Paris cedex 13. RCS Paris n , BPCE intermédiaire d'assurance inscrit à l'orias sous le n Vous pouvez exercer vos droits d accès, de rectification et d opposition au traitement pour motifs légitimes en vous adressant par écrit à Caisse d Epargne Provence Alpes Corse Service Clients BDR Place Estrangin Pastré BP Marseille Cedex 6. Directeur de la publication : François Pérol. Directeur des publications Caisse d Epargne : Cédric Mignon. Directeur de la rédaction : Thierry Martinez. Directeur adjoint de la rédaction : Christelle Body. Rédactrice en chef : Christel Chaton. Comité de rédaction BPCE : Ludovic Aublin, Laëtitia Droniou, Anne Latty, Frédéric Piat, Nathalie Portenguen-Leduc, Marie-Agnès Ripot. Comité de rédaction CEPAC : Magali Carme, Noémie Fischbach, Yannick Gallene. Conception-réalisation : Verbe. Impression : Editions de l Epargne. EDEP ISSN :

20 131 BPCE - Société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de euros - Siège social : 50, avenue Pierre Mendès France Paris Cedex 13 - RCS Paris n Photo : Cormac Hanley. OPÉRATEUR IMMOBILIER (n.m) : EXPERT QUI A BESOIN D ÊTRE ACCOMPAGNÉ DANS LA CONSTRUCTION DE SES PROJETS. ex : Forte de son savoir-faire et de son excellente connaissance du tissu économique régional, la Caisse d Epargne finance les projets des professionnels de l immobilier et participe ainsi au développement des territoires. LA BANQUE. NOUVELLE DÉFINITION.

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