PREVENTION ET LUTTE CONTRE LE BRUIT EN MILIEU URBAIN EN REGION DE BRUXELLESCAPITALE

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1 Bruit PREVENTION ET LUTTE CONTRE LE BRUIT EN MILIEU URBAIN EN REGION DE BRUXELLESCAPITALE Fiches documentées de soutien au plan Plus d infos :

2 Editeurs responsables : J.-P. Hannequart & E. Schamp - Gulledelle Bruxelles Dépôt légal : D/5762/2008/41

3 Les données de l'ibge : "Le bruit à Bruxelles" août Introduction INTRODUCTION ET TABLE DES MATIÈRES Le bruit marque la vie en ville : sans bruit, pas de vie. Mais il peut l envenimer et détériorer la santé ; il est, avec l'insécurité et la pollution de l'air, une des formes prédominantes d atteinte au cadre de vie. Une planification et une gestion intégrées du milieu urbain visent avant tout à maintenir ou créer un environnement attrayant et un cadre de vie harmonieux. La prise en compte de la problématique du bruit dans la gestion urbaine n a pas pour objectif de réduire le bruit au silence, mais bien de réaliser un assainissement respectant les impératifs sanitaires. En Région de Bruxelles-Capitale, la lutte contre le bruit, qui se concrétise par un «Plan relatif à la lutte contre le bruit en milieu urbain», s inscrit dans un projet global de développement urbain. En support à l élaboration du «Plan relatif à la lutte contre le bruit en milieu urbain dans la Région de Bruxelles-Capitale», l'observatoire des données de l environnement de Bruxelles Environnement IBGE avait réalisé, en 1998, un carnet de fiches thématiques combinant des données régionales pertinentes sur le bruit, les transports et la population. La plupart de ces fiches ont été mises à jour et substantiellement complétées, essentiellement entre février 2005 et mai Les autres fiches ont été soit maintenues dans leur version de 1998 lorsque l information qu elles contenaient était toujours pertinente, soit supprimées. Les numéros des fiches servent à les identifier, non à les ordonner. Des liens entre fiches, qui permettent une lecture plus approfondie ou plus globale du sujet abordé, sont proposés sous la rubrique «Autres fiches à consulter» située en fin de chaque fiche..2table des matières du Carnet «Le bruit à Bruxelles» Notions acoustiques 2. Notions acoustiques et indices de gêne (version ) Effets du bruit sur la santé humaine et la qualité de vie 1. Perception des nuisances acoustiques en Région de Bruxelles-Capitale (version ) 3. Impact du bruit sur la gêne, la qualité de vie et la santé (version ) 19. Exposition à la musique amplifiée (version 1998) Cadre légal 41. Cadre légal bruxellois en matière de bruit (version )) 37. Normes de bruit et valeurs guide utilisées en RBC (version ) Bruit ambiant : outils d évaluation et constats 4. Présentation des outils d évaluation des nuisances sonores utilisés en Région de Bruxelles-Capitale (version 1998) 5. Réseau de stations de mesure du bruit en Région de Bruxelles-Capitale (version ) 40. Relevés acoustiques des stations de mesures de bruit en Région de Bruxelles-Capitale (version ) 20. Diagnostic et analyse d'un point noir de bruit (version ) Introduction et table des matières août 2008 Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 1 / 2

4 Les données de l'ibge : "Le bruit à Bruxelles" août 2008 Bruit du trafic routier 8. Cadastre du bruit du trafic routier en Région de Bruxelles-Capitale (version ) 9. Exposition de la population bruxelloise au bruit du trafic routier (version ) 21. Bruit routier dans le Jardin Botanique (version 1998) 22. Bruit dans le parc du Jaegersveld (version 1998) 23. Cadastre et caractéristiques des revêtements routiers (version ) 24. Gestion du trafic et aménagement des voiries (version 1998) 25. Comportement des automobilistes (version 1998) 26. Parc des véhicules privés et bruit (version ) 38. "En ville sans ma voiture" - Mesures et constats (version ) 27. Parc des bus publics et bruit (version ) 28. Bruit du métro et du tram (version 1998) Bruit du trafic aérien 45. Cadastre du bruit des avions année 2006 (version 2008) 46. Exposition de la population bruxelloise au bruit des avions année 2006 (version 2008) 31. Perception du bruit des avions dans une habitation (version 1998) 39. Analyse des infractions liées au bruit du trafic aérien en Région de Bruxelles-Capitale (version ) Bruit du trafic ferroviaire 6. Cadastre du bruit du trafic ferroviaire en Région de Bruxelles-Capitale (version 1998) 7. Exposition de la population bruxelloise au bruit du ferroviaire en journée (version 1998) 29. Parc et trafic ferroviaire et voies ferrées (version 1998) Bruit des installations, des chantiers et des entreprises 14. Chauffage, ventilation et conditionnement d air et bruit (version ) 15. PME et bruit (version 1998) 16. Bruits de chantier (version 1998) 17. Etudes d incidences sur l environnement et bruit exemple des projets de RER (version ) 18. HoRecA et bruit (version 1998) Bruit et urbanisme / architecture 13. Urbanisme et diffusion du bruit - le cas Beaulieu (version 1998) Gestion des plaintes 35. Les principaux acteurs régionaux bruxellois en matière de bruit (version ) 36.Traitement et analyse des plaintes relatives au bruit introduites à l'ibge (version ) 42. Gestion du bruit de voisinage dans les communes (version ) Introduction et table des matières août 2008 Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 2 / 2

5 NOTIONS ACOUSTIQUES

6 Les données de l'ibge : "Le bruit à Bruxelles - des données pour le plan" Mars NOTIONS ACOUSTIQUES ET INDICES DE GÊNE 1. Définition du son Du point de vue physique, un son peut être défini comme une variation de pression qui peut être détectée par l oreille humaine. Les variations de pression se propagent de proche en proche dans le milieu (l air par exemple). La variation de pression est appelée pression acoustique, elle est exprimée en Pascal (1 Pa =1 N/m 2 ). 2. Caractéristiques physiques du son 2.1. La fréquence Le nombre de variations de pression par seconde est appelé fréquence, elle est exprimée en Hertz (Hz). La fréquence d'un son définit son ton, qu on appelle aussi sa hauteur. Ainsi, plus la fréquence est haute, plus le son est aigu (sifflement); plus la fréquence est basse, plus le son est grave (grondement). Un son composé d'une seule fréquence est appelé son pur. Généralement un son est la résultante de nombreux sons purs, de fréquences et d'amplitudes différentes. L'oreille humaine perçoit les sons dans une plage de fréquences qui s'échelonne de 20 à Hz L'amplitude La variation de pression maximale atteinte par rapport à une pression de référence s appelle l amplitude du son et correspond, dans le langage courant, au volume sonore. Elle se calcule comme le rapport entre le niveau de pression acoustique mesuré (P) et le niveau de pression acoustique de référence (Po). Le niveau de pression de référence correspond approximativement au seuil de perception de l'oreille humaine; il est égal à une pression acoustique de Pa, ou 20 µpa. Le seuil de douleur, par contre, se situe à environ 20 Pa, soit une pression acoustique un million de fois plus élevée La durée Le dernier paramètre qui caractérise un son est sa durée. On distingue trois types de sons en fonction de leur durée : sons continus (ex : fontaine, chute d eau) ; sons intermittents (ex. : passages successifs de trains) ; sons impulsionnels (ex. : coup de fusil). 3. Caractérisation et mesure du son 3.1. Le décibel et l oreille humaine Si l oreille humaine est capable de supporter des variations de pression allant de 20 µpa à 20 Pa, elle ne perçoit pas un doublement de pression acoustique comme un doublement de niveau de bruit. Pour faciliter la manipulation des valeurs caractérisant l amplitude d un bruit, cette large plage de pressions a été transposée en utilisant une fonction logarithmique qui a eu pour effet de dilater les valeurs les plus faibles et de comprimer les valeurs les plus élevées. Les résultats de cette fonction s expriment en décibel. L échelle ainsi obtenue s échelonne entre 0 db, seuil de perception (20 µpa) et 120 db, seuil de douleur (20 Pa). Outre la large gamme de perception en amplitude, l'oreille humaine se caractérise par une très large capacité d'audition en fréquence (de 20 à Hz). Sa sensibilité varie en fonction de ces deux grandeurs. Notre ouïe est relativement plus sensible aux fréquences comprises entre 800 et 4000 Hz. Afin de tenir compte de la sensibilité différenciée de l oreille humaine selon les fréquences, les instruments de mesure doivent «filtrer» le son et fournir une donnée reflétant ces différences physiologiques de 2. Notions acoustiques et indices de gêne Fiche 2 Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 1 / 7

7 Les données de l'ibge : "Le bruit à Bruxelles - des données pour le plan" Mars 2005 perception. Des «filtres de pondération fréquentielle» ont été établis à cet effet. Ces filtres consistent en l application, à chaque bande de fréquence considérée, d un facteur correctif au niveau de pression acoustique (exprimée en décibels) afin d obtenir un spectre fréquentiel qui corresponde à la sensibilité réelle de l oreille. Il existe 4 filtres de pondération, dénommés A, B, C et D. Les mesures effectuées avec ces filtres sont exprimées, suivant le cas, en db(a), db(b), db(c) et db(d). Le db(a) est le plus couramment utilisé pour les mesures de bruit dans l'environnement et en milieu industriel. Il offre, en général, une bonne corrélation entre le phénomène physique qu est le bruit et la sensation ressentie par une personne. Figure 2.1 : Illustration de l échelle des décibels 3.2. L addition de sons Une règle simple d addition des niveaux sonores consiste à ajouter au niveau sonore occasionné par la source la plus bruyante une valeur comprise entre 0 et 3 db, cette valeur dépendant de la différence entre les 2 niveaux acoustiques en jeu. Lorsque deux sources engendrent le même niveau sonore en un endroit, il suffit d ajouter 3 décibels à ce dernier pour obtenir le niveau sonore total, résultant de l addition des deux sons. On parle par contre d «effet de masque» lorsque la différence des niveaux sonores des deux sources est, au niveau de l auditeur, plus grande ou égale à 10 db. Dans ce cas, le niveau sonore total, résultant de l addition des deux sons, est égal au niveau sonore engendré par la source la plus bruyante La mesure du son La mesure physique la plus simple consiste à déterminer à l'aide d'un sonomètre le niveau de pression acoustique. La pression acoustique est ainsi transformée en un signal électrique, comparable en amplitude et 2. Notions acoustiques et indices de gêne Fiche 2 Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 2 / 7

8 Les données de l'ibge : "Le bruit à Bruxelles - des données pour le plan" Mars 2005 en fréquence au phénomène acoustique. Le signal électrique peut être conditionné, échantillonné et traité de manière à caractériser le bruit mesuré. On peut ainsi par exemple déterminer des valeurs acoustiques exprimées en db(a), effectuer des analyses fréquentielles, des analyses statistiques, intégrer le signal sur une durée déterminée, Les indices de gêne 4.1. Introduction Les mesures de bruit permettent de caractériser les sons. Il existe un grand nombre de méthodes d analyse scientifique, de paramètres et d indicateurs pour caractériser ceux-ci. Cette diversité s explique par la complexité du phénomène physique et par la difficulté d objectiver la gêne ressentie par l individu (voir fiche 3. Impact du bruit sur la gêne, la qualité de la vie et la santé). Comme explicité ci-dessus, un bruit est un phénomène physique caractérisé notamment par son niveau de pression acoustique et par sa composition fréquentielle. Ces paramètres constituent les composantes objectives du bruit. Pour tenir compte de la sensibilité de l oreille humaine, ces paramètres physiques sont pondérés par un «filtre fréquentiel», introduisant une première approche de la notion de gêne subie par l individu (voir point 3.1). Mais un indicateur performant ne doit pas se limiter à caractériser la gêne à partir du niveau de pression acoustique et d un spectre de fréquences. D autres caractéristiques constituent des paramètres qu il est essentiel d intégrer dans un indice de gêne. Par exemple, un individu exposé pendant un certain temps à une source de bruit «absorbe» une «dose» de bruit caractérisée par un temps d exposition. Un indice de gêne peut dès lors intégrer cette caractéristique. Un indice de gêne est toujours défini en liaison avec des seuils de gêne. A chaque seuil correspond un niveau de gêne spécifique : gênant, très gênant, insupportable, etc. L indice de gêne doit intégrer, en plus des composantes objectives, trois critères importants : une évaluation correcte des effets du bruit sur la santé. Une étude statistique établissant la corrélation entre la dose de bruit reçue et l effet sur la santé doit être réalisée (voir fiche 3) ; une facilité d utilisation et de manipulation ; une simplicité suffisante pour être accessible au public. On distingue deux grandes catégories d indicateurs de bruit, à savoir: - les indicateurs «globaux», introduisant une notion d exposition «moyenne» sur une période de temps déterminée ; - les indicateurs «événementiels» représentatifs d évènements acoustiques à caractère ponctuel Les indices de gêne globaux Les niveaux acoustiques équivalents L eq,t Le «niveau acoustique équivalent» (L eq,t exprimé en db) d un bruit stable ou fluctuant est équivalent, d'un point de vue énergétique, à un bruit permanent et continu qui aurait été observé au même point de mesure et durant la même période. Le niveau acoustique équivalent correspond donc à une «dose de bruit» reçue pendant une durée de temps déterminée. Il est le résultat du calcul de l'intégrale des niveaux sonores relevés à intervalles réguliers (échantillonnage de 1,2, n fois par seconde) et pour une période donnée, t (10 min, 1 heure, 24 h,...). Si l'échantillonnage a été effectué avec une pondération (A par exemple), le niveau équivalent, sera alors exprimé en db(a) et symbolisé par L Aeq,t. Ce niveau est très régulièrement utilisé comme indicateur de gêne. On observe en effet, dans la pratique, une bonne corrélation entre cette valeur et la gêne auditive ressentie par un individu exposé au bruit (voir 2. Notions acoustiques et indices de gêne Fiche 2 Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 3 / 7

9 Les données de l'ibge : "Le bruit à Bruxelles - des données pour le plan" Mars 2005 fiche 3). Cependant, l indicateur L Aeq,t gomme les pics d amplitude de courte durée observés durant la période considérée. C est pourquoi, d autres indicateurs de type «événementiels» sont également utilisés (voir point 4.3) Les niveaux fractiles L x Le «niveau fractile» est exprimé en db et est symbolisé par le paramètre L x, où x est compris entre 0 et 100 (par exemple: L 10,..., L 90, L 95,...). Il exprime le niveau sonore dépassé pendant le pourcentage de temps x (10%,..., 90%, 95%,...) par rapport à la durée totale de la mesure. Comme pour les niveaux équivalents, les niveaux fractiles sont déterminés sur base de niveaux sonores relevés à intervalles réguliers (échantillonnage) et pendant une période donnée. L'analyse statistique consiste à classer l'ensemble des échantillons ainsi récoltés en fonction de leur niveau et à calculer la durée, exprimée en %, où un niveau de bruit donné a été dépassé. Les valeurs L 1 et L 5 caractérisent généralement les niveaux de pointes et permettent de prendre en compte la caractéristique d émergence forte de certains bruits tandis que les valeurs L 90 et L 95 caractérisent les niveaux de bruit de fond. Si l'échantillonnage a été effectué avec une pondération (A par exemple), les niveaux fractiles seront alors exprimés en db(a) et symbolisés par L Ax Les indicateurs de gêne globaux définis par la «directive bruit» Au niveau européen, la directive 2002/49/CE relative à l évaluation et à la gestion du bruit ambiant (voir fiche 41. Le cadre légal bruxellois en matière de bruit) a défini différents indicateurs globaux, en particulier : L den L'indicateur pondéré L d(ay)e(vening)n(ight) représente le niveau annuel moyen sur 24h évalué à partir des niveaux moyens de journée (07h00-19h00), de soirée (19h00-23h00) et de nuit (23h00-07h00). Dans son calcul, les niveaux moyens de soirée et de nuit sont augmentés respectivement de 5 et 10 db(a) par rapport au niveau de jour. En d autres termes, cet indicateur de bruit est associé à la gêne acoustique globale liée à une exposition au bruit de longue durée et tient compte du fait que le bruit subi en soirée et durant la nuit est ressenti comme plus gênant. Il est utilisé pour l établissement de cartes de bruit stratégiques. L day L day correspond au niveau de bruit moyen représentatif d une journée (L Aeq (7h-19h)), déterminé sur une année. Il constitue un indicateur de bruit associé à la gêne pendant la période diurne. L evening L evening correspond au niveau de bruit moyen représentatif d une soirée (L Aeq (19h-23h)), déterminé sur une année. Il constitue un indicateur de bruit associé à la gêne en soirée. L night L night correspond au niveau de bruit moyen annuel représentatif d une nuit (L Aeq (23h-7h)). Il constitue un indicateur de bruit associé aux perturbations du sommeil et est utilisé pour l établissement de cartes de bruit stratégiques. Ces indicateurs sont particulièrement indiqués dans le cadre de sources de bruits continus comme le bruit du trafic routier. Par contre, pour des sources de bruits intermittents comme le bruit du trafic ferroviaire ou le bruit du trafic aérien, il est indispensable d utiliser en complément des indicateurs représentatifs d événements acoustiques (passages de train, passages d avion ) Les indicateurs événementiels Parmi les indicateurs événementiels, on peut citer les indicateurs suivants : L Amax (ou «niveau instantané maximum») Le L Amax est le niveau maximum de bruit mesuré (avec un filtre fréquentiel A) durant une période de temps donnée. Il correspond à un niveau sonore qui n est jamais dépassé et est donc égal au niveau fractile L A0. 2. Notions acoustiques et indices de gêne Fiche 2 Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 4 / 7

10 Les données de l'ibge : "Le bruit à Bruxelles - des données pour le plan" Mars 2005 SEL (Sound Exposure Level) Le SEL (ou LEA) est le niveau d exposition acoustique. Il intègre à la fois le niveau de bruit et la durée durant laquelle le bruit est présent. Le SEL est défini comme étant le niveau constant pendant une seconde ayant la même énergie acoustique que le son original perçu pendant une durée donnée. Cet indicateur acoustique est souvent utilisé pour quantifier l énergie sonore d un événement simple (passage d un véhicule) et pour comparer entre eux les évènements sonores issus d une même source. Le graphique ci-dessous constitue un exemple de mesure et d enregistrement des niveaux sonores. Il représente également les niveaux L Amin et L Amax, les indicateurs fractiles L A90 et L A5 ainsi que le niveau acoustique équivalent relatif à la période de mesure. Figure 2.2 : Exemple de bruit, détermination des niveaux fractiles et du niveau équivalent (L Amax, L A5, L A90, L Amin et L Aeq,t ) LAmax (=LA0) 65 Niveau sonore en db(a) LA5 LAeq LA90 35 LAmin (=LA100) 30 0:30 0:31 0:32 0:33 0:34 0:35 0:36 0:37 0:38 0:39 0:40 0:41 0:42 0:43 0:44 Heure Les indicateurs L A5 et L A90 correspondent aux niveaux sonores atteints ou dépassés durant respectivement 5 et 90% du temps de mesure (15 minutes dans l exemple du graphique). L AO (ou L Amax ) correspond au niveau sonore maximum et L A100 (ou L Amin ) correspond au niveau sonore minimum. Les indicateurs L A1 et L A5 sont souvent utilisés pour représenter des bruits de courte durée et intermittents (bruits industriels, bruit des trains, bruit des avions, etc.). Inversement, les indicateurs L A90 et L A99 caractérisent les moments les plus silencieux de la période de mesure et sont représentatifs du bruit de fond. Au stade actuel, il n existe pas encore de consensus international sur le choix et l utilisation des indicateurs de gêne. Les seuils de gêne sont définis par chaque pays de façon extrêmement diversifiée. Les indicateurs de bruit ainsi que les normes et valeurs guide utilisés en Région bruxelloise sont décrits dans la fiche 37 consacrée aux normes de bruit et valeurs guide utilisées en Région bruxelloise. Sources 1. BAR P. & DELANNE Y «RÉDUIRE LE BRUIT PNEUMATIQUE CHAUSSÉES : LES COUCHES DE ROULEMENT À FAIBLE ÉMISSION SONORE», PRESSES DE L ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, PARIS, 266 PP., BERGLUND B. & LINDVALL T COMMUNITY NOISE, DOCUMENT PRÉPARÉ POUR L OMS, ARCHIVES OF THE CENTER FOR SENSORY RESEARCH, VOL 2(1), 195PP. 2. Notions acoustiques et indices de gêne Fiche 2 Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 5 / 7

11 Les données de l'ibge : "Le bruit à Bruxelles - des données pour le plan" Mars BRADLEY J.S ON DOSE RESPONSE CURVES OF ANNOYANCE TO AIRCRAFT NOISE, IN S. KUWANO (ED), INTER-NOISE 94. NOISE QUANTITY AND QUALITY. POUGHKEEPSIE, NY : NOISE CONTROL FOUNDATION, VOL1, PP., BRUEL & KJAER «Mesures acoustiques». 5. BRUEL & KJAER «Bruit de l environnement». 6. COMMISSION EUROPEENNE, synthèse de la législation environnementale européenne, site int/scadplus/leg/fr/s15000.htm 7. CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL «LE BRUIT DANS LA VILLE», AVIS ET RAPPORT DU CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL, JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, 6, 46 PP PP. 8. IBGE/ARIES «Vademecum du bruit routier urbain», vol. I et II, réalisé dans le cadre d un projet Life-Bruit (CE) en association avec l AED, l AATL, l IBSR et l AVCB (voir 9. LAMBERT J. & SIMONNET F «COMPORTEMENT DANS L HABITAT SOUMIS AU BRUIT DE CIRCULATION», RAPPORT DE RECHERCHE, INSTITUT DE RECHERCHE DES TRANSPORTS, FRANCE, N 47, 145 PP. 10. LAMBERT J. & VALLET M «STUDY RELATED TO THE PREPARATION OF A COMMUNICATION ON A FUTURE EC NOISE POLICY», RAPPORT PRÉPARÉ POUR LA COMMISSION EUROPÉENNE, INSTITUT NATIONAL DE RECHERCHE SUR LES TRANSPORTS ET LEUR SÉCURITÉ, INRETS, FRANCE, 143 PP. 11. LAMBERT J., CHAMPELOVIER P. & VERNET I «COMPARAISON DE LA GÊNE PRODUITE PAR LE BRUIT FERROVIAIRE À CELLE PRODUITE PAR LE BRUIT DU TRAFIC ROUTIER À PARTIR DE RÉSULTATS D ENQUÊTES.», INRETS, 15 PP. 12. MIEDEMA H.M.E. & VOS H «EXPOSURE RESPONSE RELATIONSHIPS FOR TRANSPORTATION NOISE», MINISTERIE VAN VOLKSHUISVESTING, RUIMTELIJKE ORDENING EN MILIEUBEHEER, NEDERLAND, 26 PP. 13. MIGNERON J.G ACOUSTIQUE URBAINE, ED. MASSON, 427PP. 14. MINISTÈRE CHARGÉ DE LA SANTÉ LE BRUIT, FRANCE, 43PP. 15. ORGANISATION DE COOPERATION ET DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Lutter contre le bruit dans les années 90, Paris, 137 pp. 16. OCDE 1980.«Conférence sur les politiques de lutte contre le bruit», 419 pp. 17. OCDE «Contre le bruit», 153 pp ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ «BRUIT LA MESURE ACOUSTIQUE» 19. VALLET M «CARACTÉRISTIQUES ET INDICATEURS DE LA GÊNE DUE AU BRUIT DES AVIONS», RAPPORT INRETS, INSTITUT NATIONAL DE RECHERCHE SUR LES TRANSPORTS ET LEUR SÉCURITÉ, FRANCE, 92 PP., MAI VERNET M «INDICATEURS DE GÊNE DUE AUX BRUIT FERROVIAIRES, OBJECTIF 1 : SÉLECTION DES INDICES ACOUSTIQUES», RAPPORT INRETS, INSTITUT NATIONAL DE RECHERCHE SUR LES TRANSPORTS ET LEUR SÉCURITÉ, FRANCE, 75 PP., JUIN Autres fiches à consulter Carnet «Le bruit à Bruxelles» 3. Impact du bruit sur la gêne, la qualité de vie et la santé 37. Normes de bruit et valeurs guide utilisées en Région de Bruxelles-Capitale 41. Cadre légal bruxellois en matière de bruit 2. Notions acoustiques et indices de gêne Fiche 2 Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 6 / 7

12 Les données de l'ibge : "Le bruit à Bruxelles - des données pour le plan" Mars 2005 Auteur(s) de la fiche BOULAND Catherine, DELLISSE Georges, DE VILLERS Juliette Relecture BOURBON Christine, LECOINTRE Catherine, LOGGHE Pieter, ONCLINCX Françoise. Date de mise à jour : mars Notions acoustiques et indices de gêne Fiche 2 Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 7 / 7

13 EFFETS DU BRUIT SUR LA SANTE HUMAINE ET LA QUALITE DE VIE

14 Les données de l'ibge : "Le bruit à Bruxelles" Mars PERCEPTION DES NUISANCES ACOUSTIQUES EN RÉGION DE BRUXELLES- CAPITALE 1. Introduction Cette fiche présente les résultats de six enquêtes traitant, en tout ou en partie, des nuisances acoustiques: «Habit er Br uxelles», r éalisée en 1991 à par t ir d un échant illon de ménages, r ésidant à Bruxelles et en périphérie ; «Les Nuisances Acoust iques en Région Br uxelloise», r éalisée en 1995 à par t ir d un échant illon de 893 volontaires résidant dans la Région; «Enquêt e publique concer nant le pr oj et de plan r elat if à la lut t e cont r e le br uit en milieu ur bain» réalisée en 1999 pour l IBGE par un centre universitaire en majeure partie auprès des Bruxellois ; «Enquêt e de sant é par int er view» r éalisée en 2001 par l I nst it ut scient if ique de la Sant é Publique (ISP) sur un échantillon représentatif de ménages belges dont 3000 Bruxellois; «Enquête socio-économique» réalisée en 2001 par l Institut National de Statistique (INS) auprès de tous les belges inscrits au registre de la population; «S' ent endr e dir e... Les Br uxellois(es) nous par lent de leur envir onnement sonor e», enquêt e vidéo r éalisée en 2001 pour l I BGE par un bur eau d ét udes aupr ès d une soixant aine de volont air es apportant un témoignage. 2. Enquête «Habiter Bruxelles» (1991) 2.1. Les inconvénients d habiter en ville Par mi les inconvénient s maj eur s liés au f ait d' habit er la Région de Br uxelles-capit ale, le br uit a ét é cit é le plus fréquemment, tant par les ménages bruxellois que par ceux résidant en périphérie (sans que cela veuille dire que le bruit était considéré par chaque ménage l'ayant cité, comme l'inconvénient le plus important). 1. Perception des nuisances acoustiques en Région de Bruxelles-Capitale Fiche 1 Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 1 / 10

15 Les données de l'ibge : "Le bruit à Bruxelles" Mars 2005 Figure 1.1 : Fréquence de citation des inconvénients liés au fait d habiter la Région de Bruxelles-Capitale 2.2. La sensibilité des ménages à l environnement L' enquêt e "Habit er à Br uxelles" r évèle que 73% des ménages br uxellois int er r ogés ont une opinion (posit ive ou négat ive) sur la qualit é de l' envir onnement sonor e en Région de Br uxelles-capit ale cont r e 27% d indif f ér ent s. Ce pour cent age s' élève à 77% en pér iphér ie. Le cr it èr e de sensibilit é/ indif f ér ence dépend t out ef ois de plusieur s f act eur s : sensibilit é pr opr e, image per sonnelle de la ville,..., mais aussi inf or mat ion, prise de conscience,... Figure 1.2 : Sensibilité des ménages aux problèmes environnementaux (1991) (%) 2.3. Le choix du lieu de résidence L' examen des cr it èr es de choix d' un lieu de r ésidence des ménages ayant emménagé dans leur logement act uel ent r e 1980 et 1991 mont r e qu en t er me de f r équence de cit at ion, la r echer che d' un envir onnement 1. Perception des nuisances acoustiques en Région de Bruxelles-Capitale Fiche 1 Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 2 / 10

16 Les données de l'ibge : "Le bruit à Bruxelles" Mars 2005 calme vient en deuxième lieu, apr ès l' at t r ait de la ville pour la concent r at ion des inf r ast r uct ur es (cent r e, commer ces, loisir s), si on classe chaque cr it èr e d' apr ès le nombr e de ménages l' ayant cit é (chaque ménage peut cit er plusieur s cr it èr es). Une dif f ér ence net t e appar aît t out ef ois ent r e les ménages qui ont quit t é la Région pour la pér iphér ie et ceux qui ont déménagé à l' int ér ieur de la Région : le cr it èr e "choix d' un environnement calme" est cité par un nombre plus important de ménages ayant quitté la Région (61%) que de ménages qui se sont déplacés dans la Région (48%). Figure 1.3 : Fréquence de citation des critères de choix d un lieu de résidence (1991) 2.4. L appréciation de l environnement sonore à Bruxelles La pr opor t ion d' habit ant s insat isf ait s est impor t ant e. La même enquêt e mont r e que si t r ois ménages sur quat r e envir on sont sensibles au br uit, deux d' ent r e eux se déclar ent insat isf ait s de l' envir onnement sonore de la Région de Bruxelles-Capitale. Figure 1.4 : Appréciation de l environnement acoustique bruxellois (1991) 3. Enquêt e «Les Nuisances Acoust iques en Région Bruxelloise» (1995) L enquêt e r éalisée en 1995 mont r e que les r écr iminat ions r elat ives aux nuisances sonor es por t ent pr incipalement sur le br uit lié au t r af ic (65%), comme dans la plupar t des gr andes villes. Les habit ant s se plaignent pr incipalement du br uit lié au t r af ic. Par mi les aut r es sour ces de br uit, les habit ant s int er r ogés cit ent un gr oupe de sour ces suscept ibles d' êt r e des inst allat ions classées (syst èmes de vent ilat ion, ent r epr ises) et des lieux de délassement (caf és, r est aur ant s, dancings,...) (21%) et le br uit de voisinage 1. Perception des nuisances acoustiques en Région de Bruxelles-Capitale Fiche 1 Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 3 / 10

17 Les données de l'ibge : "Le bruit à Bruxelles" Mars 2005 (cr is, alar mes, r adios,...) (14%). Tout ef ois, si ces r ésult at s donnent une pr emièr e image de la sit uat ion, ils doivent êt r e t r ait és avec pr écaut ion car l' échant illon de per sonnes int er r ogées est pet it et a ét é const it ué sur une base volontaire, non statistiquement représentatif de l ensemble de la population bruxelloise. Figure 1.5 : Fréquence de citation de sources de nuisances sonores (1995) 4. Enquête publique concernant le projet de plan relatif à la lutte contre le bruit en milieu urbain (1999) Suit e à l adopt ion, le 17 décembr e 1998, du pr oj et de plan r elat if à la lut t e cont r e le br uit en milieu ur bain, l I BGE a ét é char gé d or ganiser une enquêt e publique comme le pr évoit l or donnance r elat ive à la lut t e cont r e le br uit en milieu ur bain. Cet t e enquêt e publique, qui s est t enue ent r e le 11 f évr ier et le 11 avr il 1999, se déclinait en trois parties : La publicit é aut our de l enquêt e publique : conf ér ence de pr esse, spot s r adio et af f ichet t es, ar t icles de fond et interviews ; Des modalit és de consult at ion et d inf or mat ion aut our du pr oj et : possibilit és de consult er (ou commander ) la ver sion int égr ale du pr oj et de plan, l ensemble des «f iches br uit» pr ésent ant les données br uxelloises en mat ièr e de br uit, un document de synt hèse «gr and public» et un livr et r epr enant l int égr ale des pr escr ipt ions du plan. De nombr euses act ions de pr oximit é ont également ét é or ganisées af in d inf or mer les cit oyens et de leur per met t r e de r ecevoir dir ect ement une brochure de synthèse et un questionnaire (voir point suivant); Des modalit és de r éact ion au pr oj et de plan : en applicat ion de l or donnance, les r éact ions au pr oj et de plan devaient êt r e f ait es par écr it. Af in d aider le gr and public à r éagir, un quest ionnair e r epr enant un cer t ain nombr e de quest ions aut our du t hème du plan a ét é r éalisé et lar gement dist r ibué. Ce quest ionnair e pouvait également êt r e r empli dir ect ement par I nt er net sur le sit e de l I BGE. Enf in, une audience r égionale per met t ant aux par t icipant s de s expr imer sur les pr oposit ions du plan a été organisée ; L enquêt e publique a donné lieu à envir on 8000 r éact ions écr it es (7561 quest ionnair es complét és cor r ect ement dont 88% par des Br uxellois, 128 avis écr it s, une pét it ion et 44 avis r endus lor s de l audit ion publique) qui ont f ait l obj et d une analyse appr of ondie. De manièr e génér ale, le succès de l enquêt e publique ainsi que les r éponses appor t ées au quest ionnair e indiquent que les Br uxellois se sent ent t r ès concer nés par la lutte contre le bruit. Les pr incipaux enseignement s qui peuvent êt r e t ir és des r éponses au quest ionnair e se r ésument comme suit : 1. Perception des nuisances acoustiques en Région de Bruxelles-Capitale Fiche 1 Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 4 / 10

18 Les données de l'ibge : "Le bruit à Bruxelles" Mars 2005 Le br uit est, avec la pollut ion de l air, considér é comme la nuisance pr incipale en ville et ce, sur t out par les répondants bruxellois et, plus particulièrement, par les personnes âgées ; Le br uit est considér é le plus souvent comme une gêne qui augment e, une agr ession insuppor t able et constitue même un motif de déménagement ; La cir culat ion r out ièr e const it ue le pr emier mot if de gêne acoust ique, suivi par le br uit des avions et ensuite, successivement, par le bruit des installations classées, du voisinage, du tram et du train ; Le moment de la gêne var ie en f onct ion des sour ces de br uit : le br uit des avions et le voisinage gênent en per manence alor s que le t r af ic r out ier dér ange essent iellement en j our née et dur ant la semaine ; L act ion des pouvoir s publics r elat ive aux pr oblèmes de br uit est j ugée insuf f isant e par la gr ande majorité des répondants et une amélioration des actions institutionnelles est souhaitée (efficacité et coordination des actions de l autorité publique, application des règlements et sanctions,.) ; Les sources de bruit à traiter sont, par ordre de priorité : la circulation routière, le trafic aérien, les bruit s de voisinage, les br uit s de voir ie, les br uit s des t r anspor t s en commun, les alar mes et sir ènes, les bruits d installation et les bruits provenant des lieux publics. La majeure partie des répondants confrontés à un problème de bruit (50%) s adresse aux services de police puis aux autorités communales et estime ne pas y avoir reçu de réponse satisfaisante ; Concer nant les mesur es à pr endr e, l enquêt e a mont r é qu en mat ièr e de t r af ic r out ier une par t impor t ant e des per sonnes int er r ogées s est dit e f avor able à la pr ise de cer t aines mesur es r est r ict ives (voir t ableau cidessous). L accueil a ét é plus r éser vé concer nant la pr ise de mesur es r est r ict ives vis-à-vis des act ivit és aéroportuaires, excepté en ce qui concerne la suppression des vols de nuit. Tableau 1.6 : % de r épondant s au quest ionnair e de l enquêt e publique br uit (1999) f avor ables à la pr ise de certaines mesures destinées à réduire le bruit du trafic routier et le bruit du trafic aérien Lor s de l enquêt e publique, le br uit du voisinage (act ivit é domest ique, pet it es act ivit és commer ciales ), le br uit des alar mes et des sir ènes, le br uit des chant ier s et inst allat ions classées ont ét é évoqués mais de manièr e plus par t iculièr e, en lien avec des cir const ances et enj eux locaux met t ant en évidence la nécessité de mesur es adéquat es. La r esponsabilisat ion de l aut eur du br uit dans la maj or it é des domaines, et particulièrement en matière de bruit de voisinage, s est dégagée comme un élément principal de réponse aux pr oblèmes de br uit. Dans cet t e opt ique, une demande d act ions pr évent ives et de sensibilisat ion a ét é exprimée. 1. Perception des nuisances acoustiques en Région de Bruxelles-Capitale Fiche 1 Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 5 / 10

19 Les données de l'ibge : "Le bruit à Bruxelles" Mars 2005 En mat ièr e de br uit lié au t r af ic en ville, les r éact ions à l enquêt e publique ont mis en évidence un souhait d act ions concr èt es, de mise en œuvr e des r èglement at ions act uelles et de leur sanct ion ainsi que d élaboration de modalités alternatives (type médiation). 5. Enquête de santé de l ISP (2001) En 2001, l I nst it ut scient if ique de la Sant é Publique (I SP) a r éalisé une vast e enquêt e par int er views sur la sant é des ménages vivant en Belgique. Cet t e enquêt e est r éalisée t ous les 4 ans sur un échant illon d envir on ménages. Pour la pr emièr e f ois en 2001, un chapit r e a por t é sur la per cept ion de l envir onnement et en particulier du bruit. En Belgique, 20% des ménages disent avoir ét é embar r assés au cour s des 12 der nier s mois par un ou plusieur s f act eur s de l envir onnement. Par mi ces ménages, 21% se plaignent du br uit venant du t r af ic routier, 14% des vibrations dues au trafic routier, ferroviaire, aérien ou aux entreprises proches et 13% du bruit de voisinage (chiens, enfants, ) (ISP, enquête de santé 2001). Tableau 1.7 : % de ménages embarrassés par un ou des facteurs de l environnement (ISP) En Région br uxelloise plus par t iculièr ement, 32% des ménages se disent embar r assés par des f act eur s de l envir onnement. Le br uit const it ue un élément pr éoccupant. On const at e que r espect ivement 29% et 17% des ménages Br uxellois sont gênés par le br uit du t r af ic r out ier et du t r af ic aér ien et que 21% d ent r e eux sont gênés par les bruits de voisinage. Tableau 1.8 : % de ménages trouvant leur lieu de résidence bruyant (ISP) La per cept ion de la t r anquillit é du lieu de r ésidence est dif f ér ent e ent r e les 3 r égions. 20% des ménages Br uxellois t r ouvent leur lieu de r ésidence br uyant. En Région f lamande et en Région wallonne, cet t e perception est partagée par respectivement 11% et 8% des ménages. 1. Perception des nuisances acoustiques en Région de Bruxelles-Capitale Fiche 1 Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 6 / 10

20 Les données de l'ibge : "Le bruit à Bruxelles" Mars 2005 Tableau 1.9 : % de ménages (par mi ceux se plaignant du br uit ) qui r essent ent un ou des ef f et s néf ast es dûs au bruit (ISP) Au niveau national, parmi les ménages qui trouvent leur lieu de résidence très bruyant, plutôt bruyant ou pas très bruyant, 75% sont irrités ou agacés par le bruit. De plus, 58% des ménages déclarent que le bruit a des effets sur leur sommeil et 16% estiment que le bruit cause des interférences au niveau de la communication (I SP, enquêt e de sant é 2001). Ces pour cent ages sont t ouj our s plus élevés en Région br uxelloise, en particulier en ce qui concerne le sentiment d agacement ou d irritation. Tableau 1.10 : % de ménages (par mi ceux se plaignant du br uit ) qui ont ent r epr is des act ions cont r e le br uit (ISP) Par mi les act ions à mener af in d amélior er le pr oblème de br uit, plusieur s possibilit és sont envisagées. Les st at ist iques ci-dessus mont r ent not amment que par mi les Br uxellois qui t r ouvent leur logement br uyant (soit 20%), un peu moins de la moitié pense à déménager. 6. Enquête socio- économique de l INS (2001) La der nièr e enquêt e socio-économique menée par l I nst it ut Nat ional de St at ist ique (I NS) dat e de Elle succède aux «recensements» effectués sur une base décennale. L enquêt e est menée aupr ès de t ous les habit ant s de Belgique inscr it s dans le r egist r e de populat ion; il est obligat oir e d y r épondr e. Cependant, seuls 87% de quest ionnair es ét aient complet s à l issue de l enquêt e et ont pu être pris en compte. L une des quest ions de l enquêt e se r appor t ait à la per cept ion de l envir onnement immédiat du logement en mat ièr e d aspect est hét ique des const r uct ions, de qualit é de l air, de pr opr et é publique et de t r anquillit é (nuisances sonores). 1. Perception des nuisances acoustiques en Région de Bruxelles-Capitale Fiche 1 Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 7 / 10

21 Les données de l'ibge : "Le bruit à Bruxelles" Mars 2005 Figur e 1.11 : Appr éciat ion de la t r anquillit é du voisinage (nuisances sonor es) par les ménages, vent ilée par régions et par grandes villes L indice global de sat isf act ion a ét é élabor é par l I NS. Un indice global de 100 signif ie qu il y a aut ant de ménages sat isf ait s que d insat isf ait s. Lor sque l indice est supér ieur à 100, il y a plus de ménages sat isf ait s que d insatisfaits. Au niveau r égional, seule la Région br uxelloise connaît un indice inf ér ieur à 100 ce qui t émoigne d un nombr e plus important de ménages insatisfaits que de ménages satisfaits. Si l on compare les principales villes du pays, on constate que l indice de satisfaction est toujours inférieur à 100 mais dans des pr opor t ions cependant r elat ivement var iables selon les villes. La Région de Br uxelles- Capit ale se sit ue dans la moyenne des 5 gr andes villes belges en ce qui concer ne l appr éciat ion de la tranquillité du voisinage. 1. Perception des nuisances acoustiques en Région de Bruxelles-Capitale Fiche 1 Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 8 / 10

22 Les données de l'ibge : "Le bruit à Bruxelles" Mars 2005 Figur e 1.12 : Appr éciat ion de la t r anquillit é du voisinage (nuisances sonor es) par les ménages br uxellois ventilée par commune La sat isf act ion des Br uxellois par r appor t aux niveaux de br uit de leur quar t ier var ie t r ès f or t ement selon leur commune de r ésidence. Plusieur s communes mont r ent un indice de sat isf act ion inf ér ieur à la moyenne r égionale (en par t iculier Ever e, Br uxelles, Koekelber g, Molenbeek-Saint-J ean, Schaer beek, Saint -Gilles et Saint-Josse-ten-noode). D aut r es communes pr ésent ent un indice de sat isf act ion net t ement supér ieur à la moyenne r égionale, il s agit de communes sit uées dans la deuxième cour onne (dont les 2 Woluwé, Ber chem- Saint-Agat he, Uccle, Auder ghem et Wat er mael-boit sf or t ). Alor s que 86% des ménages boit sf or t ois sont sat isf ait s ou t r ès sat isf ait s de la t r anquillit é de leur quar t ier, ce pour cent age n est plus que de 45% à Saint-Josse. 7. Enquête vidéo Cet t e enquêt e vidéo ("S' ent endr e dir e... Les Br uxellois(es) nous par lent de leur envir onnement sonor e") avait pour obj ect if de f air e r emont er ver s les pouvoir s publics l inf or mat ion r elat ive aux sent iment s des Br uxellois à pr opos de leur envir onnement sonor e, en par t iculier celui lié au t r af ic r out ier ainsi que d aliment er le pr ocessus de concer t at ion. Le f ilm de 30 minut es est or ganisé en deux par t ies : un ét at des lieux "Comment les Br uxellois vivent et par lent de leur envir onnement sonor e" et un ensemble de pr oposit ions et d engagement s per sonnels "Comment les Br uxellois voudr aient que soit amélior é leur envir onnement sonor e". Une soixant aine de per sonnes const it uant un panel r epr ésent at if de la populat ion br uxelloise (r ésident s et navet t eur s) ont ét é int er viewées. La vidéo r epr end les t émoignages les plus significatifs, entrecoupés d illustrations sonores caractéristiques de l environnement bruxellois. 8. Conclusions L' analyse des r ésult at s des dif f ér ent es enquêt es pr ésent ées ci-dessus mont r e que le br uit est généralement considéré, avec la qualité de l air, comme une nuisance importante en Région bruxelloise. Celleci est néanmoins t r ès diver sement r essent ie selon les quar t ier s comme en t émoignent les r ésult at s de l enquête socio-économique générale de l INS. Ces enquêt es met t ent en out r e en évidence le f ait que l' envir onnement sonor e est considér é par beaucoup comme une donnée impor t ant e dans l' évaluat ion de la qualit é de la vie et dans le choix du lieu de r ésidence. Plus par t iculièr ement, l enquêt e menée par l I SP en 2001 mont r e ainsi que pr ès de 9% des ménages 1. Perception des nuisances acoustiques en Région de Bruxelles-Capitale Fiche 1 Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 9 / 10

23 Les données de l'ibge : "Le bruit à Bruxelles" Mars 2005 Br uxellois int er r ogés ont pensé à déménager en r aison des nuisances acoust iques qu ils subissent dans leur lieu de résidence! Selon les données les plus r écent es act uellement disponibles (I SP, enquêt e de sant é 2001), les pr incipales sour ces de nuisances sonor es incr iminées par les Br uxellois sont, par or dr e d impor t ance, le t r af ic r out ier, le voisinage et le t r af ic aér ien. Lor s de l enquêt e publique de 1999 concer nant le pr oj et de plan r elat if à la lut t e cont r e le br uit en milieu ur bain, le br uit r out ier ar r ivait également en pr emièr e posit ion des pr éoccupat ions des r épondant s. Par cont r e, le br uit génér é par les avions et par les inst allat ions ét ait considér é comme plus gênant que celui pr ovenant du voisinage. Concer nant le br uit du t r af ic r out ier, cet t e même enquêt e a r évélé qu une par t impor t ant e des per sonnes ayant r empli le quest ionnair e s est dit e f avor able à la pr ise de cer t aines mesur es r est r ict ives (limit at ion de l usage de la voit ur e en Région bruxelloise, création de quartiers sans voiture, renforcement des contrôles de vitesse, etc.). L enj eu, pour la Région br uxelloise, consist e à concilier les besoins de r epos et de qualit é de vie de ses habit ant s avec les besoins de mobilit é et d act ivit és sociales et économiques inhér ent s à sa f onct ion de ville-région. Sources 1. IBGE «Plan de lutte contre le bruit ( ) Bilan de l enquête publique» 2. IBGE «Rapport sur l état de l environnement en RBC 2002». 3. I NSTI TUT DE SOCI OLOGIE ULB HABI TER BRUXELLES, ENQUÊTE MÉNAGES RÉALI SÉE PAR L I NSTI TUT DE SOCI OLOGI E DE L ULB À L I NI TI ATI VE DE LA RÉGI ON DE BRUXELLES- CAPITALE. 4. I NSTI TUT NATI ONAL DE STATI STI QUE «ENQUÊTE SOCI O-ÉCONOMI QUE GÉNÉRALE 2001» ( 5. I NSTI TUT SCI ENTI FI QUE DE LA SANTE PUBLI QUE «ENQUÊTE DE SANTÉ PAR INTERVIEW BELGIQUE 2001 SANTÉ ET SOCIÉTÉ», IPH/EPI REPORTS N INTER-ENVI RONNEMENT BRUXELLES LES NUI SANCES ACOUSTI QUES EN RÉGI ON BRUXELLOI SE, ENQUÊTE RÉALI SÉE PAR I NTER-ENVI RONNEMENT BRUXELLES, À L INITIATIVE DE L IBGE, 36PP. Autres fiches à consulter Carnet «Le bruit à Bruxelles» 3. Impact du bruit sur la gêne, la qualité de la vie et la santé 7. Exposition de la population bruxelloise au bruit du trafic ferroviaire en journée 9. Exposition de la population bruxelloise au bruit du trafic routier 32. Gêne nocturne et bruit des avions 36. Traitement et analyse des plaintes relatives au bruit 40. Relevés acoust iques des st at ions de mesur es de br uit en Région de Br uxelles-capitale : quelques exemples d analyses 46. Exposition de la population bruxelloise au bruit du trafic aérien Auteur(s) de la fiche BOULAND Catherine, DELLISSE Georges, DE VILLERS Juliette Relecture DE MULDER Pascal, LOGGHE Pieter, ONCLINCX Françoise Date de mise à jour : mars Perception des nuisances acoustiques en Région de Bruxelles-Capitale Fiche 1 Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 10 / 10

24 Les données de l'ibge : "Le bruit à Bruxelles" Mars I MPACT DU BRUIT SUR LA GÊNE, LA QUALITÉ DE LA VIE ET 1. Qu est- ce que le bruit? LA SANTÉ Le br uit est int imement lié à la vie. Un br uit est composé d un ensemble de sons. I l peut êt r e mesur é (composantes objectives) mais il est aussi perçu et ressenti (composantes subjectives). 2. Bruit, santé et qualité de vie Pour des inf or mat ions complément air es, le lect eur int ér essé peut se r appor t er au «Vademecum du br uit r out ier ur bain» dont un volume est consacr é à la r elat ion br uit -sant é. Une ver sion élect r onique de ce document est t éléchar geable sur le sit e I nt er net de l I BGE ( Effets auditifs du bruit Introduction I l est démont r é que, dans les pays indust r ialisés, les capacit és audit ives diminuent avec l âge. La diminut ion de nos per f or mances audit ives pr ovient aut ant du vieillissement inéluct able de not r e syst ème audit if que des mult iples agr essions sonor es liées à nos modes de vie. Si une diminut ion de l audit ion aux alent our s de 70 ans peut être un phénomène ennuyeux, chez certains adolescents et jeunes adultes, la baisse inquiétante de leurs performances auditives présente un caractère très grave. Un déf icit audit if d envir on 20 db a ét é dét ect é chez des j eunes de 16 à 18 ans dans plusieur s pays européens. I l semble lié à l écout e amplif iée de la musique, à une exposit ion pr olongée et à un niveau t r op fort. Une ét ude syst émat ique de l audit ion des r ecr ues de l ar mée nor végienne signale une per t e audit ive supérieure à 20 db(a) chez 30% des hommes de moins de 18 ans. Une enquêt e épidémiologique ef f ect uée aupr ès de 400 élèves des der nièr es années de lycée et des classes pr épar at oir es aux gr andes écoles f r ançaises a mont r é que 20% d ent r e eux pr ésent aient déj à une diminution d audition égale ou supérieure à 20 db sur plusieurs fréquences. Si l or eille humaine semble adapt ée pour af f r ont er les nuisances sonor es d un envir onnement nat ur el, elle l est beaucoup moins face à celles issues de notre civilisation industrielle. Une ét ude compar at ive de l évolut ion de l audit ion avec l âge r évèle une f or t e dif f ér ence des per f or mances audit ives ent r e 30 et 70 ans en Amér ique du Nor d, alor s qu aucune dif f ér ence n est à signaler chez des per sonnes vivant dans un envir onnement nat ur el (past eur s nomades des plat eaux d Afrique et habitants de la forêt tropicale en Extrême-Orient) Le fonctionnement de l oreille L'oreille est composée de 3 parties distinctes : l' or eille ext er ne (le pavillon) qui capt e, concent r e et amplif ie les ondes sonor es, le conduit audit if et le tympan qui renforce la résonance de certaines fréquences ; l' or eille moyenne, cavit é osseuse r emplie d' air, qui cont ient une chaîne de t r ois osselet s (mar t eau, enclume et ét r ier ) ; elle assur e la t r ansmission et l' amplif icat ion des vibr at ions sonor es du t ympan à la fenêtre ovale. L'aération de l'oreille interne se fait via la trompe d'eustache et le nez ; l' or eille int er ne const it uée de la cochlée et du vest ibule qui assur ent les f onct ions d' audit ion proprement dite et de centre de l'équilibre spatial du corps. Les par t ies ext er ne et moyenne int er viennent dans la t r ansmission et l' amplif icat ion des signaux sonor es. La r écept ion se f ait dans l' or eille int er ne au niveau des cellules ciliées (de à cellules) 3. Impact du bruit sur la gêne, la qualité de la vie et la santé Fiche 3 Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 1 / 8

25 Les données de l'ibge : "Le bruit à Bruxelles" Mars 2005 organisées dans l'organe de Corti et baignant dans le liquide interne renfermé à l'intérieur de la cochlée. De par la disposit ion des cellules, la cochlée se compor t e comme une sér ie de f ilt r es placés côt e à côt e et r églés sur des f r équences successives. Les cellules ciliées t r ansf or ment la vibr at ion du liquide dans lequel baignent les cils en une vibr at ion élect r ique t r ansmise au cer veau via le ner f audit if (composé des prolongements cellulaires). Les informations codées sont traduites en sensations nerveuses dans la zone du cerveau appelée cortex. Par cet ensemble de mécanismes, l' or eille ident if ie et analyse les sons avec pr écision et f inesse. La sensibilit é n' est pas ident ique pour t out es les int ensit és sonor es. La zone la plus sensible cor r espond à la gamme de fréquence de la voix (située entre 800 et 4000 hertz). L'oreille est en alerte constante même la nuit Type d effets auditifs Amplitude de l exposition au bruit Un br uit excessif peut pr ovoquer deux t ypes d ef f et sur l audit ion. I l diminue la capacit é d ent endr e le signal (ef f et éner gét ique) ou en gêne la compr éhension (ef f et s inf or mat ionnels), par un masquage ou un parasitage. Les ef f et s éner gét iques r ésult ent de la pr ésence d une quant it é excessive d éner gie sonor e au niveau de la cochlée. I ls ent r aînent une diminut ion de l audit ion de f açon t empor air e (adapt at ion audit ive ou f at igue audit ive) ou per manent e (t r aumat isme acoust ique). L adapt at ion audit ive cor r espond à une diminut ion t empor air e et t r ansit oir e de la sensibilit é de l or eille pendant la dur ée d un br uit. Lor sque cet t e diminut ion de la sensibilit é audit ive per sist e au-delà de la dur ée du br uit, on est conf r ont é à une f at igue audit ive. Ce phénomène peut per dur er pendant plusieur s j our s et lor s de br uit s excessif s se t r ansf or mer en déf icit auditif permanent. Les t r aumat ismes acoust iques cor r espondent à une diminut ion déf init ive de la sensibilit é audit ive suit e à un br uit excessif. Dans le cas d une exposit ion de dur ée t r ès br ève à un br uit int ense, il y a un t r aumat isme sonor e aigu. Par cont r e, lor s de l exposit ion pr olongée à des br uit s élevés et cont inus, on assist e à une dét ér ior at ion lent e de l ouïe (dest r uct ion des cellules ciliées de l or gane de Cor t i). La dét ér ior at ion de l ouïe ne cesse pas si la source de bruit est supprimée. Elle présente 4 stades successifs d évolution : période d adapt at ion (acouphène ou bour donnement s aigus et sensat ion de boules de cot on, ce st ade est réversible) ; période de latence (perte d audition irréversible autour de la fréquence de 4000 Hz) ; pér iode d ét at (gêne à l audit ion de la voix humaine, la per t e d audit ion s ét end aux f r équences de 2000 à 8000 hertz) ; pér iode d aggr avat ion (sur dit é impor t ant e avec des conséquences f amiliales, pr of essionnelles et sociales). I l appar aît que pour un niveau d exposit ion inf ér ieur à 80 db(a), aucun seuil audit if ne var ie pendant les pr emièr es minut es d exposit ion t andis que les niveaux légèr ement supér ieur s ou égaux à 80 db(a) pr ovoquent une f at igue audit ive à cour t t er me. Cet t e f at igue dispar aît r apidement. Par cont r e, des niveaux plus élevés, une exposit ion pr olongée, r épét ée f r équemment ou à des niveaux int enses peuvent pr ovoquer des lésions de l oreille interne et une surdité définitive. Comment le bruit détruit-il les cellules ciliées? Un br uit excessif pr ovoque une vibr at ion anor male des liquides de l or eille int er ne et af f ect e les minuscules cils des cellules neurosensorielles, les cellules de Corti. Une cont r act ion violent e des myof ilament s des cils due à un niveau sonor e t r op élevé peut pr ovoquer leur f r oissement sans déchir ur e ni lésion ir r éver sible. Cela se t r aduit par des sif f lement s, une sensat ion d écho et d or eille cot onneuse. L or eille r écupèr e t out e seule apr ès quelques inst ant s de calme. Cela peut arriver après une soirée en discothèque. Une exposit ion plus pr olongée ou r épét ée peut engendr er une déchirure des myofilaments. Cela se traduit par des sif f lement s pr olongés (acouphènes), 24 heur es sur 24. Ces sif f lement s int olér ables sont sur t out per cept ibles et gênant s la nuit lor sque les br uit s envir onnant s ne par viennent plus à les masquer. Une réact ion en ur gence par le biais de vasodilat at eur s, de minér aux (zinc, magnésium), de vit amine D et 3. Impact du bruit sur la gêne, la qualité de la vie et la santé Fiche 3 Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 2 / 8

26 Les données de l'ibge : "Le bruit à Bruxelles" Mars 2005 d anti-inf lammat oir es peut f avor iser une r épar at ion in ext r emis des cils et on peut alor s avoir la chance de faire disparaître le sifflement. Au-delà du f r oissement ou de la déchir ur e des myof ilament s, il peut y avoir ar r achement du cil. I l y a per t e d int elligibilit é déf init ive r endant la communicat ion, l échange avec les aut r es dif f icile voir e impossible. Cet ar r achement est ir r éver sible. I l sur vient chez 10 à 15% des individus apr ès une seule exposition d une minute à un niveau sonore de 110 db(a). La musique amplif iée écout ée à un niveau sonor e excessif met l or eille en danger en dét r uisant les cellules ciliées. Une seconde suffit parfois pour provoquer la surdité Durée de l exposition au bruit La durée d exposition tolérée quotidiennement par l oreille avant que des lésions irréversibles n apparaissent est fonction du niveau acoustique. Tableau 3.1 : Durée d exposition journalière sans séquelles en fonction du niveau sonore Act uellement, la législat ion r elat ive à la pr évent ion du br uit en milieu de t r avail r epose sur la dir ect ive eur opéenne 86/ 188/ CE, qui r ecommande, ent r e aut r es, de r éduir e le niveau équivalent de br uit, ét abli pour une dur ée d exposit ion de 8 heur es, à moins de 90 db(a). Celle-ci va êt r e r emplacée par la dir ect ive 2003/ 10/ CE du 6 f évr ier 2003 concer nant les pr escr ipt ions minimales de sécur it é et de sant é r elat ives à l' exposit ion des t r availleur s aux r isques dus aux agent s physiques (br uit ) qui doit êt r e t r ansposée par les Et at s membr es avant le 15 f évr ier 2006 et int r oduir a not amment des valeur s limit es d exposit ion au br uit plus strictes Effets non auditifs du bruit Les perturbations causées par un excès de bruit ne sont pas uniquement liées à l audition. Outre les troubles de l audition, les principaux effets sur les individus attribués au bruit sont : - per t ur bat ion du sommeil (sommeil moins pr of ond, dif f icult és à l endor missement, mouvement s plus fréquents ); - réduction générale du bien-être ; - difficultés de concentration et de communication orale; - troubles cardiovasculaires / hypertension ; - effets sensoriels / douleur physique à l oreille. Une r elat ion a également pu êt r e ét ablie, dans cer t aines cir const ances, ent r e exposit ion noct ur ne au br uit et t r ouble hor monal. Dans ce cas cependant, la possibilit é d un biais at t r ibuable à d aut r es f act eur s n a pas pu être éliminée. Les conséquences des t r oubles chr oniques du sommeil sont nombr euses. Selon l OMS (2000), ces per t ur bat ions du sommeil nuisent à l ef f icacit é au t r avail, au bien-êt r e psychologique, à l appr ent issage, aux syst èmes immunit air es, à la communicat ion sociale et à la capacit é de conduir e. I ls augment ent aussi les maladies psychosomat iques, les névr oses, les compor t ement s de cr aint e et d aggr essivit é. Les per t ur bat ions du sommeil peuvent également conduir e à r ecour ir aux somnif èr es. Les ef f et s du br uit sur la qualit é du sommeil sont décr it s de manièr e plus dét aillée dans la f iche 44 «Br uit et qualit é du sommeil» (en cours de préparation). Le br uit, seul ou combiné avec les t r oubles du sommeil, peut êt r e la cause de st r ess. Des dif f icult és de communicat ion (conver sat ion, enseignement, ét ude,...) et des modif icat ions du compor t ement social (agr essivit é, manque d ent r aide, isolement,...) sont aussi en r elat ion dir ect e avec l excès de br uit. Par 3. Impact du bruit sur la gêne, la qualité de la vie et la santé Fiche 3 Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 3 / 8

27 Les données de l'ibge : "Le bruit à Bruxelles" Mars 2005 ailleur s, un envir onnement br uyant pr ovoque une diminut ion des per f or mances int ellect uelles et de la concentration individuelle. Une ét ude compar at ive sur le compor t ement scolair e et la gêne r essent ie par des enf ant s r iver ains de l aéroport de Munich avant et après agrandissement (1993), montre: - une adaptation à l augmentation du bruit ; - un déficit dans l acquisition de la lecture ; - des difficultés de mémoire qui augmentent avec la complexité des tâches à réaliser... Cet t e ét ude souligne par ailleur s que l exposit ion au br uit a pr ovoqué une augment at ion du st r ess (élévation des niveaux d adrénaline) chez les enfants. Le climat social est devenu plus agressif et agité et, suit e aux dif f icult és de communicat ion ver bale liées à l excès de br uit, des compor t ement s d isolement ont été remarqués. Les valeur s limit es conseillées par les aut eur s var ient d une ét ude à l aut r e (cf r 3.4). I l est en ef f et dif f icile d ét ablir une cor r élat ion évident e ent r e le niveau de br uit et les per t ur bat ions de la sant é, t ant au point de vue des t r oubles physiques que ment aux, par ce que les t r oubles ne sont pas t ouj our s uniquement liés au br uit. D aut r es f act eur s, comme les condit ions socio-économiques, int er viennent et peuvent masquer des liens directs existant entre la santé mentale et le bruit. 3. Caractérisation de la gêne 3.1. La gêne? Tr ois seuils sont associés à la per cept ion audit ive : le seuil de dét ect ion d un son, le seuil de douleur et, quelque part entre les deux, le seuil de gêne. La déf init ion de la gêne est complexe. Les dict ionnair es y associent les t er mes de malaise, de cont r aint e, d embar r as,... L OMS déf init la gêne comme une «sensat ion de désagr ément, de déplaisir pr ovoquée par un facteur de l envir onnement dont l individu ou le gr oupe connaît ou imagine le pouvoir d af f ect er sa sant é». Tr ès souvent considér ée comme t ot alement subj ect ive, la gêne compor t e néanmoins des dimensions obj ect ives et univer selles : un br uit qui empêche la pour suit e d une conver sat ion, qui per t ur be le sommeil, le repos, l étude,... est reconnu comme gênant Les bases objectives de la gêne Le niveau sonore (1) est un premier paramètre pour définir la gêne. Cependant, à niveaux sonores identiques, la gêne r essent ie peut êt r e dif f ér ent e selon la sour ce de br uit (2). Par exemple, pour un même niveau sonor e, le br uit du t r ain est génér alement mieux accept é que le br uit du t r af ic r out ier, des avions ou des voisins. Out r e les car act ér ist iques de la sour ce, d aut r es f act eur s int er viennent encor e, comme la composit ion f r équent ielle du br uit (3) et la f açon dont il évolue (4) (impulsif, cont inu,...). Tous ces paramètres déterminent la «signature acoustique» d une source de bruit Les composantes subjectives et individuelles de la gêne I l f aut pr éciser que la gêne suscit ée par un br uit ident ique peut var ier suivant la sensibilit é pr opr e des per sonnes, leur ét at de sant é individuel, leur ét at af f ect if et émot ionnel en r elat ion avec le br uit et sa source, ou encore leur profil socio-économique et culturel Quantification de la gêne I l n exist e act uellement pas de document de r éf ér ence quant if iant les r elat ions ent r e niveaux de br uit et pr opor t ion de populat ion gênée (r elat ions «doses-réponses»). Un gr oupe de t r avail a cependant ét é const it ué par la Commission eur opéenne af in d appor t er à cet t e der nièr e un suppor t dans le développement de t elles r elat ions «doses-réponses». Le t r avail de ce gr oupe a about i à la pr oduct ion d un «position paper» r epr enant not amment les r elat ions ent r e l indicat eur Lden - indicat eur de gêne annuel calculé pour des j our nées const it uées de t r ois pér iodes (j our -soir-nuit ) (voir f iche 2. Not ions acoust iques et indices de gêne) et la pr opor t ion de per sonnes gênées. Ces r elat ions ont ét é ét ablies sur base d un ensemble 3. Impact du bruit sur la gêne, la qualité de la vie et la santé Fiche 3 Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 4 / 8

28 Les données de l'ibge : "Le bruit à Bruxelles" Mars 2005 d études scientifiques réalisées en Europe, en Amérique du Nord et en Australie. Ce document ne constitue cependant pas une posit ion of f icielle et n a pas f ait l obj et d un consensus génér al au niveau de la Commission. Aucun document de référence n a été jusqu à présent produit sur ce sujet par l OMS. Tableau 3.2 : % de population gênée et très gênée selon les niveaux d exposition de bruit (Lden) occasionnés par le trafic aérien, routier et ferroviaire Figur e 3.3 : % de populat ion t r ès gênée selon les niveaux d exposit ion de br uit (Lden) occasionnés par le trafic aérien, routier et ferroviaire Si l on compar e la gêne liée au br uit du t r af ic aér ien à celle engendr ée par le br uit r out ier et le br uit f er r oviair e, il appar aît que pour un même niveau acoust ique, la gêne r essent ie est plus impor t ant e pour le bruit des avions. La r elat ion ent r e l indicat eur Lnight (niveau de br uit moyen annuel r epr ésent at if d une nuit ) et la per t ur bat ion du sommeil est décr it e dans la f iche 44 «Br uit et qualit é du sommeil» (en cour s de préparation). 4. Valeurs guides de l Organisation Mondiale de la Santé Le t ableau suivant pr ésent e les valeur s guides de l Or ganisat ion Mondiale de la Sant é (OMS) en mat ièr e de br uit. Ces valeur s guides sont ét ablies en pr enant en compt e t ous les impact s négat if s ident if iés du br uit sur la santé humaine dans un environnement spécifique. L OMS définit l impact négatif du bruit comme tout dommage, t empor air e ou à long t er me, d or dr e physique, psychologique ou lié au f onct ionnement social qui est associé à une exposition au bruit. 3. Impact du bruit sur la gêne, la qualité de la vie et la santé Fiche 3 Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 5 / 8

29 Les données de l'ibge : "Le bruit à Bruxelles" Mars 2005 Tableau 3.4: Valeurs guides de l OMS relatives au bruit dans les collectivités en milieu spécifique (1999) Pour les zones r ésident ielles ext ér ieur es, l OMS r ecommande un niveau de 50 db(a) LAeq(t =16h) comme seuil de gêne modér ée et 55 db(a) LAeq(t =16h) comme seuil de gêne sér ieuse pendant la j our née et la soir ée. Un niveau de 45 db(a) LAeq(t =8h) est le maximum r ecommandé pour le br uit à l ext ér ieur des chambr es à coucher pendant la nuit (f enêt r e ouver t e). Un niveau de 35 db(a) LAeq(t =16h) est r ecommandé pour l int ér ieur des habit at ions en j our née et en soir ée et de 30 db(a) LAeq(t =8h) pour l int ér ieur des chambr es à coucher pendant la nuit. Des valeur s guides sont également f our nies pour les niveaux de point e durant la nuit. Des niveaux de br uit maximum spécif iques ont aussi ét é ét ablis pour les écoles, les hôpit aux, les zones indust r ielles et commer ciales, les diver t issement s et manif est at ions ainsi que pour les par cs nat ur els et les zones protégées. Sources 1. ADEM-FLORI DA ""POLI TI QUES PUBLI QUES ET MUSI QUES AMPLI FI ÉES"", RENCONTRES NATI ONALES D' AGEN ORGANI SÉES PAR L' ADEM-FLORI DA ET LE GROUPE D' ÉTUDE SUR LES MUSIQUES AMPLIFIÉES, GEMA (ED), 193 PP. 3. Impact du bruit sur la gêne, la qualité de la vie et la santé Fiche 3 Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 6 / 8

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