RELATIONS PARTENARIALES

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "RELATIONS PARTENARIALES"

Transcription

1 RELATIONS PARTENARIALES

2 PACTE PME LE PACTE PME EST UNE ASSOCIATION D ENTREPRISES, PETITES OU GRANDES, QUI SE REGROUPENT AFIN DE FACILITER LA CROISSANCE DES PME ET L ÉMERGENCE DE NOUVELLES ENTREPRISES DE TAILLE INTERMÉDIAIRE.

3 3 BONNES PRATIQUES RELATIONS PARTENARIALES INFORMER LES FOURNISSEURS CLÉS SUR LA POLITIQUE MOYEN TERME AIRBUS, ASTRIUM, ALSTOM P 6-7 IDENTIFIER UN INTERLOCUTEUR RÉFÉRENT EUROCOPTER P 8 VISITER LES FOURNISSEURS MBDA, DCNS P 9 SIGNER DES CONTRATS DE LONGUE DURÉE UGAP, BRUKER BIOSPIN, INEO P LAISSER AUX FOURNISSEURS UNE MARGE SUFFISANTE POUR LEUR CROISSANCE DANONE P 11 Emmanuel LEPRINCE DIRECTEUR GÉNÉRAL DU PACTE PME Ces cahiers sont le fruit des travaux menés pendant plus d un an par les entreprises, petites ou grandes, qui, membres de l association Pacte PME, partagent le même objectif de réussir des relations mutuellement bénéfiques. Pour cela, de nouvelles pratiques doivent pouvoir être mises en place, permettant de créer et entretenir des coopérations complexes car entre acteurs de taille très différente. Quatre thèmes ont été identifiés. Chacun d entre eux donne lieu à la publication d un cahier qui regroupe des exemples de telles pratiques déjà mises en œuvre par certains des grands comptes et qui ont semblé particulièrement pertinentes aux participants. Complétées par les différents programmes de soutien mis à disposition par l association, ces pratiques fournissent les ingrédients d une politique en faveur des PME de croissance et de l émergence de nouveaux partenaires stratégiques, à construire par chaque groupe en fonction de ses spécificités. La plupart des grands groupes distinguent parmi leurs fournisseurs ceux qu ils considèrent comme stratégiques et, soucieux de leur pérennité, les assurent d un traitement plus attentif. Ces partenariats peuvent avoir tendance à se limiter à des fournisseurs de taille importante et agissant dans le cœur de métier de leur grand client. L enjeu de ce cahier est de pouvoir étendre ces partenariats à d autres entreprises porteuses d un potentiel important pour le grand groupe. Les modes de déclinaison à l achat public, construit sur une logique de remise en concurrence a priori peu compatible avec ces partenariats, sont également abordés. METTRE EN PLACE UN MÉDIATEUR INTERNE SIEMENS, CEA, SNCF P PLACER LES FOURNISSEURS DANS UNE DYNAMIQUE D AMÉLIORATION DE LEUR OFFRE GROUPE CASINO P 14

4 LE POINT DE VUE DES ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES SNESE Michel de NONANCOURT PRÉSIDENT PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL DE VILLELEC En quelques années la relation entre le sous-traitant et ses clients a profondément changé. La prestation de main-d œuvre, qui était la règle, a évolué vers une fabrication complète intégrant la fourniture de matières, la gestion de stocks, l obsolescence et même en amont l étude et l industrialisation des produits. Dans le même temps, le sous-traitant a élargi sa clientèle passant d un client majoritaire, avec lequel il avait des liens très proches, à une clientèle plus diversifiée. Cette évolution intervient dans un climat de crise économique qui met parfois le sous-traitant face à une chute brutale d activité. Cette situation le met en danger. Car devant trop d incertitudes, il réduit ses investissements, reste figé dans son organisation, renonce à la formation, diffère le recours à de nouvelles technologies et finalement appauvrit son entreprise. Il est important que le sous-traitant puisse avoir une vision à moyen terme de son activité. Plusieurs voies méritent d être explorées pour assurer l avenir de ces entreprises qui démontrent malgré tout leur capacité à développer leur activité : placer la relation avec le client dans une vision à moyen terme, ce qui suppose l établissement d une relation contractuelle précisant les perspectives d activité, l évolution des produits, le portage des stocks. travailler à «livre ouvert» avec le client afin d assurer à l entreprise une marge suffisante. S établit alors une relation de confiance qui permet d envisager une évolution du produit et des procédés dans le but de renforcer la qualité tout en optimisant le coût. Le sous-traitant peut alors établir un business plan fiable sur lequel il va s appuyer pour organiser et maîtriser son développement. SYNTEC NUMÉRIQUE Tristan MONROE ADMINISTRATEUR PRÉSIDENT DE METANEXT Quand on parle du Mittelstand allemand on parle notamment des «champions cachés» : cachés car peu de personnes sont capables de les nommer, champions car ces entreprises dominent leur marché au niveau international. Cette domination n est pas due à leur compétitivité en termes de prix mais à l excellence de leur offre et à leur taille suffisante pour rassurer des clients. L excellence n existe pourtant pas qu en-dehors de nos frontières. En France aussi se trouvent des entreprises de niche qui apportent une valeur ajoutée à leurs clients. Malheureusement, cette excellence est trop souvent ignorée au profit d une politique de massification qui impose à ces entreprises une pression sur le prix là où leur compétitivité bénéficerait de relations partenariales. Syntec Numérique a participé activement aux côtés des grands comptes du Pacte PME à l identification de ces bonnes pratiques qui définissent la solidarité nécessaire à faire émerger des nouvelles ETI en France. Nous engageons fortement les grands comptes à les déployer en reconnaissant l excellence de nos entreprises et leur propre intérêt à pouvoir s appuyer sur des fournisseurs en bonne santé. Nous soulignons tout particulièrement le besoin de laisser à ces futurs champions des marges suffisantes : sans celles-ci, pas de croissance.

5 5 UIMM Jean-Pierre FINE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL Du fait de sa complexité et de l insécurité qu il génère, l encadrement juridique des licenciements pour motif économique conduit parfois les grands groupes à utiliser leurs sous-traitants comme des amortisseurs, des variables d ajustement de leurs fluctuations d activité. Pour éviter de s engager dans une procédure de plan de sauvegarde de l emploi, certains donneurs d ordre choisissent de rapatrier précipitamment tout ou partie de l activité sous-traitée ou encore d imposer de façon unilatérale des baisses de prix à leurs fournisseurs. Des pratiques non coopératives qui se traduisent par une très grande vulnérabilité des sous-traitants en période de crise, comme l a montré le rapport Volot sur la sous-traitance. C est pourquoi l UIMM se félicite des nouvelles pratiques partenariales recommandées par le Pacte PME et encourage vivement les donneurs d ordre à organiser chaque année une réunion d information et d échange avec ses sous-traitants, et ceci à tous les niveaux de la chaîne de soustraitance, pour les informer et échanger sur sa stratégie industrielle, sur son plan de charges, sur les attentes et exigences des clients finaux, sur les évolutions technologiques du secteur, et sur les conséquences de ces quatre enjeux sur l emploi et les compétences. FIEEC Bernard BISMUTH FONDATEUR DE B DE B CONSULTING MEMBRE DU THINK TANK CLUB RODIN La profession représentée par la Fédération des Industries Électriques, Électroniques et de Communication (FIEEC) appelle à la mise en œuvre d une stratégie industrielle ambitieuse pour la croissance et l emploi sur le territoire en apportant des réponses concrètes aux enjeux économiques et sociétaux de demain. L une de ces réponses est l amélioration de la qualité relationnelle entre grands groupes, ETI et PME. Nos écosystèmes d entreprises industrielles seront plus compétitifs s ils sont plus solidaires. Ainsi, dès 2008, la FIEEC a créé la Commission «Grands groupes - PME/ETI» qui a dressé une liste de bonnes pratiques réunies sous le titre Chassons en meute : engagements de performance et de progrès grands groupes/eti/pme. Par ailleurs, la conclusion du Club Rodin, un think tank de la FIEEC, dans son livre Réinventer notre industrie : le rôle essentiel des achats est que le rôle des achats est crucial dans cette évolution vers une «valeur partagée». Ce concept des «achats responsables» est une déclinaison pratique de la RSE (responsabilité sociétale des entreprises) pour une «valeur globale». Leur vision industrielle commune devra être soutenue par l État, et le consommateur aura un rôle prépondérant dans le nouveau modèle économique.

6 INFORMER LES FOURNISSEURS CLÉS SUR LA POLITIQUE MOYEN TERME AIRBUS Albert VARENNE VP HEAD OF STANDARD PARTS PROCUREMENT CORRESPONDANT PME LES STRATEGIC FIT MEETINGS D AIRBUS L information sur la politique à moyen terme d Airbus que nous délivrons à nos fournisseurs clés est, comme l ensemble des relations que nous entretenons avec eux, entièrement rationalisée. Mais avant de la détailler, il convient de définir au préalable ce qu est un fournisseur clé pour Airbus. En raison de la durée de vie très longue de nos programmes une trentaine d années en moyenne un fournisseur devient clé lorsque la réponse qu il offre à nos propres attentes stratégiques permet d établir une relation structurellement pérenne. Si les hautes technologies nécessaires à Airbus sont développées par peu d acteurs, nous devons nous garantir d y avoir accès dans la durée. C est aussi le facteur temps qui est en jeu sur l axe économique : l aéronautique se caractérise par des coûts de recherche et développement élevés au regard des quantités d avions produites, très inférieures par exemple à celui d un secteur comme l automobile. L intérêt du groupe est donc d amortir les dépenses de R&D et d industrialisation sur la plus longue durée possible et donc, à ce titre, de garder aussi longtemps qu ils sont performants les mêmes fournisseurs. Enfin, il faut rappeler qu à l initiative du président Louis Gallois, EADS, la maison mère d Airbus, a lancé Vision 2020, une stratégie qui dessine l image du groupe à l horizon Celle-ci s appuie sur trois piliers : le doublement du chiffre d affaires du groupe, à développer dans les services ; un renforcement sur le secteur de la Défense afin d équilibrer les activités civiles et militaires ainsi qu un rayonnement mieux réparti sur la surface de la planète. En vertu de cette perspective de globalisation, nous sommes tout particulièrement intéressés par les fournisseurs déjà déployés hors d Europe ou en mesure de le faire, ainsi que par ceux qui sont capables de produire en zone dollar et nous aident à réduire les risques liés aux taux de change. Ainsi, nous mettons en équation la performance avec des critères technologiques, économiques et stratégiques pour déterminer quels sont nos fournisseurs clés parmi tous ceux de notre panel. Leur nombre peut varier dans une fourchette comprise entre 400 et 500. Y trouve-t-on des PME et des ETI? Oui, car leurs technologies et leurs innovations constituent un point fort, pour peu qu elles soient suffisamment performantes. Et plus encore si elles ont déjà des antennes internationales ou une stratégie de globalisation. Ou encore, si la part maind œuvre dans leur valeur ajoutée est faible, car alors nous ne serions plus pénalisés par le taux de conversion euro/dollar et le de coût de main-d œuvre par rapport a celui des pays émergents Pour communiquer avec nos fournisseurs clés, nous disposons d un outil baptisé Strategic Supplyer Assessment (SSA) qui, à partir des notes qui leur sont données, leur brosse une représentation cartographiée de leur position par rapport aux attentes d Airbus. Nous l utilisons lors de réunions que nous appelons des Strategic Fit Meeting, qui ont lieu au minimum une fois par an chez le fournisseur. Elles commencent par une présentation générale d Airbus, de notre stratégie et de nos critères. Nous exposons l état de nos ventes, de nos carnets de commandes, de nos volumes d achats, de nos programmes et les futures montées en cadences. Ils sont informés de nos prévisions sur l évolution de nos marchés, des éléments de marketing. La transparence est absolue afin que nous puissions partager notre vision et, le cas échéant, nous leur proposons de l accompagner sur certains points d amélioration. Les informations que nous leur livrons sont exactement les mêmes que celles que nous utilisons. Pour Airbus, il est absolument vital que nos fournisseurs les détiennent et les utilisent avec confiance, car elles sont le métronome de notre développement commun, la portée musicale selon laquelle nous devons tous être synchrones pour que le résultat global soit satisfaisant. ASTRIUM Gilles VOUGAZ ACHETEUR PROJET LES ÉCHANGES DE ROAD-MAPS DANS LE CADRE DU PROJET COMÈTES ILE-DE-FRANCE Astrium a lancé le projet Comètes Ile-de-France en partenariat avec la région (par la DIRECCTE), le Pôle AS Tech et le CETIM pour contribuer à la pérennisation d un tissu d entreprises franciliennes, capables d intervenir dans le secteur spatial avec les compétences techniques exigées par le marché. La démarche doit permettre à Astrium et à un panel de fournisseurs motivés, pour lesquels le spatial est un secteur d activité stratégique, de définir et de mettre en œuvre un projet collaboratif d amélioration, centré sur la qualité des fabrications, la ponctualité des livraisons et l anticipation des évolutions technologiques. Pour garantir son développement industriel et anticiper ses besoins nécessaires au développement des futurs produits, le groupe procède à un échange annuel de road-maps technologiques avec ses fournisseurs. Astrium s assure ainsi que ses fournisseurs sauront mettre à disposition les nouvelles technologies et les moyens adéquats tout en respectant les contraintes programmatiques et peut leur apporter son soutien dans l élaboration et l exécution du plan de développement. Plus sur

7 7 ALSTOM François GAUTIER DIRECTEUR DE LA PERFORMANCE ACHATS LE PROGRAMME LP150 D ALSTOM TRANSPORT Le marché ferroviaire est extrêmement complexe. D une part, parce qu il est très segmenté. La loi européenne l a contraint à séparer ce qui est relatif aux voies de la partie matériel, opérationnelle, infrastructures et maintenance. Les métiers sont distincts et peuvent être gérés par des opérateurs différents. Il se peut très bien, lorsque nous obtenons un lot de matériel roulant que ce soit un de nos concurrents qui remporte ce qui touche à l infrastructure, la signalisation ou la maintenance. Nous essayons cependant de vendre des systèmes cohérents et complets à nos clients. D autre part, dans la mesure où les programmes d Alstom Transport sont à long terme, nous recherchons aussi des partenaires et des fournisseurs de taille de plus en plus importante, en mesure de les accompagner sur toute la durée du projet et de traiter des volumes importants avec des moyens industriels et de R&D adaptés. L un de nos objectifs est de faire en sorte que notre réseau migre de la PME à l ETI. C est une démarche délicate, car pour préserver un état de concurrence satisfaisant, nous devons faire en sorte que plusieurs acteurs grandissent en même temps pour éviter qu un seul dominant dicte sa loi. Elle exige une communication très efficace vers nos fournisseurs sur notre stratégie à moyen et long termes, qui s effectue à plusieurs niveaux. En premier lieu, par notre programme de fournisseurs stratégiques, baptisé LP150, destiné à établir une coopération privilégiée avec ces fournisseurs, qui souvent travaillent aussi avec nos concurrents. Ils sont aujourd hui 75, dont 35 en France, parmi lesquels 30 PME et ETI et représentent 25 % de notre chiffre d affaires achat. L axe prioritaire, au-delà de l excellence industrielle, est le codéveloppement de produits innovants qui nous rendront toujours plus compétitifs. Nous nous engageons à ce que ces fournisseurs soient systématiquement de toutes les consultations et nous les impliquons le plus tôt possible dans les développements. Au minimum tous les trois mois, des revues périodiques sont organisées entre eux et la direction générale d Alstom ou la direction des achats pour évaluer l avancement et les gains mutuels que peuvent tirer chacune des parties. Cette information sur notre politique à moyen et long termes n est pas réservée aux seuls fournisseurs stratégiques du programme LP150. Elle est liée à notre structure même. Aujourd hui, chaque segment d achat a un Commodity Manager qui supervise, pour l ensemble des usines dans le monde, la relation des fournisseurs principaux et secondaires avec ses acheteurs. La communication est moins formelle, mais des réunions très fréquentes se tiennent lors desquelles toutes les opportunités de business sont explorées, analysées et partagées. Chaque jour s échangent aussi des centaines de mails et d appels. Il n y a aucune déperdition d information. Enfin, elle est aussi dispensée au niveau de nos sites. Les usines de France, comme celle de La Rochelle qui réalise les TGV et les tramways, celle de Valenciennes, qui produit des métros et des RER, ou encore Belfort qui fait les locomotives, travaillent beaucoup pour le marché national. Nous y menons des actions locales pour développer le tissu industriel du territoire. Alstom Transport s investit énormément avec la Région. Par exemple, à Valenciennes, nous organisons tous les trois mois des réunions avec les fournisseurs pour évoquer les projets en cours, les opportunités futures et les enjeux de compétitivité. Nous allons même au-delà de l information en développant une filière technologique de soudure et de peinture, incluant de la formation et de la structuration des entreprises. Plus sur

8 IDENTIFIER UN INTERLOCUTEUR RÉFÉRENT EUROCOPTER Philippe MONTEUX DIRECTEUR DES ACHATS UN INTERLOCUTEUR UNIQUE POUR PORTER UNE PAROLE COHÉRENTE Nos fournisseurs stratégiques se distinguent par quatre caractéristiques principales : la capacité d innovation ; celle de pouvoir développer et industrialiser des produits aéronautiques dans un monde où la sécurité est un élément crucial et où la réglementation se durcit ; se positionner en acteur global capable de nous accompagner dans notre déploiement au plus proche de nos clients mondiaux ; et enfin la pérennité de la fourniture elle-même, car nos produits et services associés ont une durée de vie extrêmement longue entre 40 et 50 ans ce qui est encore plus que pour un avion commercial. Sur ce dernier point, les entreprises doivent être à même de maintenir des compétences et des moyens techniques et technologiques anciens afin de traiter les problématiques d obsolescence. Nous dénombrons une soixantaine de ces fournisseurs aujourd hui et dans un futur proche, ils seront une centaine. Il existe des PME qui satisfont à tous ces critères, mais elles ne sont pas pléthore. Cependant, nous avons aussi des fournisseurs tactiques, qui peuvent répondre à une partie de nos attentes, qui sont tout aussi essentiels à notre panorama et parmi lesquels se trouvent davantage de PME. Il peut s agir par exemple d entreprises peu innovantes ou peu enclines à aller à l international, mais très fiables dès lors qu il s agit de développer, industrialiser, produire et supporter. D autres peuvent être très innovantes, mais ne pas avoir la capacité à s aligner ensuite sur les standards de l aéronautique. De façon générale, nous avons aussi besoin de fournisseurs de proximité, agiles et réactifs. Car notre métier est à la fois celui d un industriel et d un artisan et toute la difficulté consiste à combiner les deux. En raison des demandes de personnalisation, nous devons faire face à de nombreuses exceptions à l industrialisation et nous devons alors trouver des entreprises capables de répondre vite à ces impératifs. Qu ils soient partenaires tactiques ou stratégiques, tous nos fournisseurs ou prestataires de service ont un interlocuteur unique au sein d Eurocopter. C est la fonction même de l acheteur. Bien sûr, au quotidien, cette personne n est pas la seule à intervenir auprès du fournisseur, qui sera aussi en relation avec des collaborateurs qui échangeront avec lui sur des questions techniques, industrielles ou liées à la qualité. Mais il incombe néanmoins à l acheteur de s assurer que son fournisseur accède au meilleur niveau d information et de compréhension du besoin du groupe et de son exigence.

9 VISITER LES FOURNISSEURS 9 MBDA Nathaniel SAIDENBERG DIRECTEUR DE LA POLITIQUE INDUSTRIELLE ET DU MANAGEMENT DE LA SUPPLY CHAIN MBDA, DES VISITES POUR SOUTENIR LA PERFORMANCE DES FOURNISSEURS Nous disposons d un modèle SRM (Supplier Relationship Management) qui nous aide à définir la relation avec nos fournisseurs importants répertoriés dans une short-list qui comprend les fournisseurs couvrant 90 % de nos besoins. Pour qualifier cette relation, nous observons deux axes : le niveau d affaires (chiffre d affaires, perspectives de chiffre d affaires, nombre de projets en cours) et celui de complexité du produit. Cela nous permet de faire figurer sur un graphique, par catégorie d achat, nos fournisseurs standards, nos fournisseurs clés et nos fournisseurs stratégiques Ensuite, nous recherchons le type de relations que nous voulons avoir avec ces fournisseurs, qui peuvent aller jusqu au partenariat. Là, nous examinons les comportements (gouvernance, façon de travailler, visibilité) selon une autre série de critères pour chacun. Ce modèle est ensuite adapté pour chaque fournisseur potentiel. Chez nous, un fournisseur est affecté à un acheteur et à des responsables de projet. Mais nous pouvons allouer plusieurs personnes aux très gros fournisseurs qui représentent eux-mêmes plusieurs métiers. Pour une PME, en revanche, il est important d avoir un seul interlocuteur. D autant qu une PME n est généralement concernée que par seul métier. De par notre relation contractuelle, nous tenons des réunions périodiques avec ces sociétés, que nous visitons régulièrement. Au niveau technique, il nous arrive ainsi de détecter un problème que le fournisseur n avait pas décelé et nous sommes souvent en mesure de lui apporter une solution après analyse par nos laboratoires d expertise. Tout au long de l année, ces laboratoires analysent les défauts potentiels pour mieux en discuter avec les fournisseurs. Nous disposons de spécialistes pointus, et c est une autre façon d apporter un support important. Nous mesurons en permanence les performances des sociétés avec lesquelles nous travaillons, puis nous restituons ces mesures au fournisseur pour définir avec lui un plan d amélioration. Cette pratique SED (Supplier Evaluation and Development) inclut l évaluation des capacités, la mesure des performances ainsi qu un plan d action. Elle permet d avoir une vision claire et partagée par les différent intervenants de notre appréciation du fournisseur, et de lui transmettre les messages importants lui permettant de s améliorer. Et nos fournisseurs, notamment les plus petits, apprécient ce service. Tout cela s accompagne de visites régulières de ces fournisseurs dans le cadre d audits ou de thématiques ciblées (technique, marketing, management), notamment pour établir des perspectives de charge de travail sur une ou plusieurs années. Plus sur DCNS Gérard DUHAMEL RESPONSABLE RELATIONS GRANDS COMPTES ET PARTENARIATS DCNS ÉLABORE AVEC SES FOURNISSEURS DES PLANS DE PROGRÈS Les visites de fournisseurs de DCNS s inscrivent dans un champ plus large qui est celui du pilotage et du développement de la relation, que nous souhaitons renforcer avec un nombre maîtrisé de fournisseurs. Cela concerne entre autres les PME innovantes qui proposent des produits porteurs de gains de compétitivité potentiels. 20 % de notre chiffre d affaires achat est réalisé auprès de PME, alors que celles-ci représentent 60 % de nos fournisseurs. Ce renforcement des relations passe par la mise en œuvre de plans de progrès qui peuvent concerner le fonctionnement des fournisseurs, leurs interfaces avec le Groupe, des accords particuliers, voire des partenariats pour certains. Sans oublier des réunions périodiques de pilotage et d échanges avec leurs dirigeants. Selon la nature du fournisseur, ces échanges peuvent aussi porter sur des prospects commerciaux. Avec les fournisseurs qui interviennent sur des domaines de prestations en réalisant des installations à bord de nos navires, nous travaillons en coopération sur les interfaces (typologie des cahiers des charges, planning de réalisation) pour optimiser les résultats communs. Il s agit aussi d apporter aux fournisseurs une certaine visibilité qui leur permette de s organiser de manière optimale. C est quelque chose que nous avons mis en place et qui a porté ses fruits. Nous pouvons donc considérer que c est une bonne pratique. Optimiser les relations entre DCNS et ses coopérants est important dans la mesure où tout gain sur le planning, toute amélioration de la compréhension des interfaces, peuvent avoir un impact direct sur le résultat global d un programme. En outre, le fournisseur peut ainsi jouir d une utilisation optimale de ses ressources. Si nous lui offrons une visibilité, si nous exprimons notre besoin de manière la plus adaptée, il peut mieux se positionner. Ce sont les conditions pour que la confiance s installe entre les deux parties. Le résultat final du programme s en trouve amélioré de façon conséquente, tant financièrement que qualitativement. Le fait de travailler sous cet angle avec les fournisseurs ne supprime pas pour autant l application éventuelle des pénalités contractuelles, mais cela favorise une meilleure réalisation du projet et un suivi plus pointu. Nous souhaiterions maintenant étendre la démarche et mieux la cibler auprès de notre panel de fournisseurs, conformément à la politique générale d achat de DCNS. Nous pourrions ainsi travailler plus en profondeur avec certains d entre eux qui nous semblent être les plus performants. Plus sur

10 SIGNER DES CONTRATS DE LONGUE DURÉE UGAP Marc THIERCELIN LES MARCHÉS À BONS DE COMMANDE, ADAPTÉS AUX CENTRALES D ACHAT DIRECTEUR DE LA QUALITÉ, DE L EMPLOI LOCAL ET DES POLITIQUES PUBLIQUES Afin de pouvoir proposer à ses clients, comme le doit toute centrale d achat, une offre en permanence disponible et performante, l UGAP - centrale d achat public - passe majoritairement avec ses fournisseurs des marchés à bons de commande, qui peuvent ou non prévoir un niveau d engagement minimum. D une durée maximale de quatre ans, ils représentent en effet la meilleure solution dès lors qu un besoin est défini, mais qu il est impossible à l acheteur de déterminer par avance le rythme et la volumétrie des commandes. Pour une centrale d achat, ce type de marché offre une grande souplesse, puisque les matériels ou prestations peuvent, quelle que soit la quantité, être commandés de manière échelonnée selon la survenance des besoins de ses clients, entre la date de notification et celle d expiration du marché. La plupart des marchés à bons de commande de l UGAP sont d une durée de trois ans (sauf produits nécessitant pour des raisons techniques et/ou financières une mise en concurrence plus fréquente, comme les produits micro-informatiques). Une durée de cet ordre présente plusieurs avantages pour une centrale d achat comme l UGAP. En premier lieu, ces marchés pluriannuels donnent de la visibilité aux entreprises qui les remportent, et permettent d accroître les niveaux d engagement. En outre, sauf de rares cas de marchés multi-attribués, le titulaire est LE fournisseur de l UGAP pour le produit ou la prestation qui en fait l objet, durant tout ce laps de temps. Son intérêt commercial est alors évident, ajoutant à l exclusivité une durée conséquente et connue. Cela est important, en particulier pour les PME, car même si le volume et le rythme des commandes n est pas identifié au départ, ce volume existe potentiellement. Par ailleurs, une durée pluriannuelle permet aux acheteurs de répartir dans le temps les appels d offres à lancer sur leur périmètre d achat, ne renouvelant ainsi chaque année qu une partie de celui-ci. Elle optimise également l investissement marketing et commercial, le contenu du portefeuille d offres n étant pas bouleversé en permanence. Enfin, cette durée procure à l acheteur le recul nécessaire pour améliorer son cahier des charges en vue du renouvellement de l offre, en s appuyant sur les conditions d exécution du marché en cours. Plus sur BRUKER BIOSPIN Jean-François DELANOUE CHEF DU DÉPARTEMENT ACHATS DES CONTRATS-CADRES POUR SÉCURISER LES FOURNISSEURS ET OPTIMISER LES COÛTS Le métier du groupe Bruker BioSpin, celui de l instrumentation analytique, le conduit à coopérer essentiellement avec des PME. Ce sont elles qui disposent des compétences de haute technologie exigées par notre activité. Nous tenons à faire en sorte d offrir à ces fournisseurs - souvent stratégiques pour notre groupe - les moyens de travailler avec de la visibilité, de fiabiliser leurs approvisionnements, d optimiser leurs coûts et leurs prix et donc les nôtres! Ou encore d investir si la situation l exige. C est pourquoi nous établissons des contrats-cadres portant sur des volumes annuels. Il s agit d engagements prévisionnels, auxquels succèdent des commandes selon nos besoins. Il leur appartient de s organiser pour honorer ces commandes dans les meilleures conditions de délais, qualité et coûts. Contrairement à d autres secteurs d activité, comme l automobile qui fonctionnait selon ce schéma mais qui a arrêté de commander chez ses fournisseurs lorsque le marché s est ralenti, notre métier s est maintenu. Il est même demeuré très dynamique pendant la crise. À ce moment, notre modèle de contrats-cadres nous a d ailleurs permis de soutenir certains de nos fournisseurs, dont nous étions satisfaits mais qui connaissaient des difficultés liées à la crise. Nous leurs avons confié des volumes lissés. Ce qui a contribué à les aider en leur maintenant un niveau d activité au cours des phases les plus délicates. Plus sur

11 LAISSER UNE MARGE SUFFISANTE POUR LEUR CROISSANCE 11 INEO, GROUPE GDF SUEZ Alexandre HAREL RELATIONS PARTENAIRES STRATÉGIQUES LES CONTRATS-CADRES TRIENNAUX D INEO, GROUPE GDF SUEZ Acteur majeur du génie électrique et des systèmes d information, INEO, Groupe GDF SUEZ, offre à ses clients publics et privés des solutions globales depuis la conception et la réalisation jusqu à la maintenance. Avec collaborateurs et 300 implantations en France, INEO propose ses compétences d ingénierie, d installation, d intégration de systèmes et de services dans cinq domaines d activité : le tertiaire qu il soit public ou privé, l industrie, la Défense, les infrastructures d énergie, de télécoms, et de transport ainsi que les collectivités locales. S appuyant sur cette double capacité de déploiement d installations et de conception de systèmes à caractère technologique, les métiers d INEO évoluent progressivement d une activité d installation, de maintenance et de services associés vers une activité d intégration de systèmes et de solutions multi techniques. INEO se positionne ainsi sur des projets complexes de taille croissante intégrant cette double dimension. Tel est le cas des contrats de partenariat public/privé conclus par exemple avec Chaumont pour son éclairage public, avec le Grand Dijon pour l énergie et les systèmes de son futur tramway. Dans ce cadre, INEO s engage à associer des PME locales dans la réalisation de ses prestations mais aussi à les associer en amont dans le cadre de projet de recherche et de développement collaboratif (cloud compting Univcloud avec l Université numérique régionale, Smartzae à Toulouse ). En 2011, INEO a réalisé un chiffre d affaires de 2,3 milliards d euros, sa part de dépenses représente 50 % de son CA et elle est réalisée à plus d un quart auprès de PME indépendantes. Avec nos fournisseurs, nous contractons en moyenne sur une durée de deux à trois ans. Cela nous paraît être le délai nécessaire pour permettre aux fournisseurs de comprendre les spécificités d INEO en fonction des régions et de développer une relation de confiance dans la durée et à tous les niveaux. Nos accords permettent à nos fournisseurs de développer un espace de dialogue à tous les niveaux décisionnaires pour nous accompagner dans nos projets. Ces accords peuvent avoir une portée nationale ou se focaliser dans un premier temps auprès de certaines filiales régionales d INEO (Directions déléguées). Chaque Direction déléguée (régionale ou nationale) peut s associer librement avec des PME sur des projets ou dans son activité au quotidien. La part de contrat reste faible (entre 5 et 10%) mais nous avons la volonté de faire progresser ce pourcentage. Ces développements communs PME/INEO peuvent se formaliser avec des pré-accords de partenariat fixant des objectifs communs. Nous nous sommes engagés récemment avec des PME pour développer ensemble des offres autour de la mobilité et dans l éclairage. (DBT, SUNLUX...) DANONE Maurits CUYPERS SSD INNOVATION DIRECTOR DAIRY DANONE ACCORDE DU PRIX À LA VALEUR Au fournisseur qui est prêt à descendre ses prix aussi bas que possible, nous préférons rechercher celui que nous considérons comme le meilleur fournisseur, avec lequel nous pouvons envisager de construire une relation pérenne. Ainsi, au cours de la négociation, nous nous concentrons plutôt sur la valeur ajoutée, c est-à-dire le prix de la matière première achetée par notre fournisseur, ainsi que sa valeur ajoutée. Si nous faisons en sorte de payer cette valeur à son prix le mieux calculé, nous sommes très attentifs à ne pas faire pression sur les petites entreprises pour les amener à accepter un prix sous leur seuil de rentabilité, car nous mettrions alors en péril la relation sur le long terme. La gratuité, c est le contraire de la valeur. Or le groupe Danone, pour son propre développement, doit pouvoir compter sur des partenaires motivés qui le considèrent comme un client privilégié. Par-delà cette logique purement business oriented, le développement durable inspire la politique générale de Danone. Il s agit non seulement de respecter les règles environnementales lorsque nous fabriquons nos produits laitiers, mais aussi celle de la responsabilité sociale en s attachant au maintien de notre écosystème d entreprises. C est une raison supplémentaire pour mener des négociations équitables avec nos fournisseurs. Cette valeur pourrait être encore mieux rémunérée. Actuellement notre politique achats évolue en prenant davantage en compte l organisation de la fin de chaîne de Danone, ainsi que le désir du consommateur, pour mieux comprendre ce qu apportent nos fournisseurs en termes de valeur. Prenons l exemple d un fournisseur de packaging créatif et innovant, en mesure d apporter un surcroît de diversification à nos produits laitiers, au-delà de la recette. Si ses propositions séduisent le consommateur, prêt à payer davantage cet emballage, nous pourrons alors mieux rémunérer sa valeur ajoutée. Plus sur Plus sur

12 METTRE EN PLACE UN MÉDIATEUR INTERNE SIEMENS Olivier GOURMELON DIRECTEUR DES ACHATS UN MÉDIATEUR POUR SYMÉTRISER LA RELATION DE SIEMENS FRANCE AVEC SES FOURNISSEURS Je suis le médiateur de Siemens France pour nos fournisseurs, et notamment les PME. Ce rôle résulte d un entretien qui s est déroulé fin 2010 avec Jean-Claude Volot, le médiateur des relations interentreprises industrielles et de la sous-traitance. Après avoir communiqué sur le sujet, j ai reçu quelques demandes, essentiellement sur deux sujets. Le premier concernait des demandes sur les raisons d un nonréférencement. Le deuxième portait sur des délais de paiement, problèmes ponctuels liés à des questions techniques et non à une volonté affichée, car nous appliquons strictement les règles de la LME et il nous arrive même de payer certains fournisseurs en avance. Tous les cas ont été traités et résolus. Ensuite, j ai été sollicité au printemps 2011 pour intensifier la communication auprès des fournisseurs stratégiques. J ai donc organisé un Supplier Day en octobre et demandé à nos directeurs achats de délivrer aux fournisseurs une information à plus long terme sur nos besoins. Enfin, j ai également traité quelques cas délicats de fournisseurs en proie à des difficultés financières, suite à des baisses de commandes dues à la crise. Nous avons mis en place des plans d action afin qu ils continuent à pouvoir compter sur un volume raisonnable de commandes et organisé une communication sur leur qualité auprès de directeurs achats de Siemens France avec lesquels ils n étaient pas encore en relation. Recueillir la perception que nos fournisseurs ont de Siemens France est très important pour nous aider à comprendre ce que nous devons améliorer. Par exemple, dans notre procédure d appel d offres, nous devons informer un fournisseur qui n a pas été retenu de nos motivations. Car rien n est pire pour un dirigeant de PME que de ne pas savoir pourquoi il n a pas obtenu un marché qu il considérait comme important. La mise en place d un médiateur va dans le sens d une communication toujours plus transparente envers nos fournisseurs et de l équilibre des relations. L évaluation mutuelle des points clés de compétitivité et d amélioration marque aussi bien la politique achats du groupe que sa culture managériale. Plus sur

13 13 CEA Florence GERMOND CHARGÉE DE MISSION «RELATIONS AVEC LES PME» LA MÉDIATION DU CEA, GARANTE DE LA QUALITÉ DES RELATIONS AVEC LES FOURNISSEURS Je suis en charge au niveau de la Direction des achats du CEA des relations avec les PME ainsi qu avec tous les autres fournisseurs quels que soient leur taille et leur domaine d activité. En 2004, lorsque le CEA s est engagé dans la démarche Pacte PME, mon adresse mail et mon numéro de ligne directe ont figuré sur notre site Internet, à la rubrique «Fournisseur» afin de faciliter la prise de contact. Une partie de ces s et des appels qui me sont adressés concernent l orientation des entreprises au sein du CEA. Il peut s agir de demandes de mise en relation avec nos prescripteurs potentiels ou de demandes de conseils pour entrer dans le panel fournisseurs. Mais lorsque la sollicitation est émise par un fournisseur confronté à une difficulté, c est à ma fonction de médiateur qu elle s adresse. Sur ce deuxième volet, finalement assez rare, 1 à 2 % de la centaine de contacts annuels ( s et appels), les points soulevés concernent généralement un problème de qualité relationnelle entre un fournisseur et le CEA. Il suffit alors le plus souvent de rétablir un dialogue de qualité pour identifier une solution. Il peut s agir par exemple, d un fournisseur qui, en cas d évolution d un cahier des charges, souhaite savoir si l impact sur les coûts et les conditions de fabrication, seront bien pris en compte. Il y a bien d autres exemples, mais il faut noter que Je n ai jamais été saisie à propos de délais de paiement. Dès sollicitation, je mobilise tous les interlocuteurs CEA concernés, y compris, pour information, le service en charge du pré-contentieux, afin que la situation se règle, si possible, à l amiable. Lorsque cela s avère utile, je complète ces actions par une visite chez le fournisseur. Cette médiation permet, non seulement une amélioration qualitative des relations du CEA avec ses fournisseurs, mais leur pérennisation, ce qui est essentiel pour l accomplissement des projets à long terme de l établissement. Plus sur SNCF Bernard ROGER CHEF DE PROJET DIRECTION DES ACHATS LE MÉDIATEUR PME DE LA SNCF, UN CORRESPONDANT À L ÉCOUTE DES ENTREPRISES Le 11 février 2010, la SNCF a été l une des premières entreprises signataires de la Charte des relations inter-entreprises, rédigée par la Compagnie des dirigeants et acheteurs de France (CDAF) et la Médiation du crédit, sous l autorité de madame Lagarde, alors ministre de l Économie et des Finances. Le 1 er comité de pilotage de la Charte s est tenu le 14 avril 2010 sous la co-présidence de la CDAF et de la Médiation Inter-entreprises récemment créée. Cette charte, qui a pour objectif d équilibrer les relations dans un souci de pérennité, de confiance et d intégration, préconise la nomination d un correspondant PME /médiateur interne au sein des entreprises signataires. En avril 2010, la SNCF a donc nommé un médiateur interne dédié aux PME, en la personne de son secrétaire général Stéphane Volant. Ce choix d une personnalité appartenant à la gouvernance de la SNCF montre bien l importance que l entreprise accorde à ce sujet. Son rôle est d offrir aux PME une solution d écoute à l amiable lorsque, en cas de problèmes, elles n ont pu obtenir de réponse satisfaisante. En effet, les PME travaillant avec de grands donneurs d ordre ont parfois des difficultés à faire entendre leur point de vue en cas de désaccord. La taille du donneur d ordre, la multiplicité des intervenants (Achats, direction «maîtrise d ouvrage» ou «maîtrise d œuvre», direction technique, centre de paiement, etc.) en sont souvent les causes principales. Le médiateur PME vient pallier cette difficulté pour faire entendre le point de vue des PME, leur offrir une solution d écoute à l amiable et encourager le dialogue entre les interlocuteurs naturels. La saisine de ce médiateur ne peut avoir lieu que si l intégralité des démarches s est soldée par une non-résolution effective de la problématique. Ce processus se déroule en deux étapes consécutives : dialoguer avec les interlocuteurs naturels, puis saisir le médiateur PME si à l issue de ce dialogue le désaccord persiste. Les chiffres illustrent le succès de cette procédure. En 2010, la SNCF a travaillé avec PME. La médiation a été saisie huit fois. Pour sept cas, un compromis acceptable pour les deux parties a été trouvé. Un seul cas n a pas abouti. En 2011, tous les cas de saisine ont débouché sur un accord évitant, tant pour les PME que pour la SNCF, une procédure juridique, coûteuse en temps et en frais. Plus sur

14 PLACER LES FOURNISSEURS DANS UNE DYNAMIQUE D AMÉLIORATION DE LEUR OFFRE GROUPE CASINO Claude RISAC DIRECTEUR DES RELATIONS EXTÉRIEURES UN PARTAGE ÉQUITABLE DE LA VALEUR Le Groupe Casino a élaboré un schéma de relation partenariale, unique dans la grande distribution française, pour intensifier et fluidifier sa coopération avec les PME à offre différenciée, afin en particulier de développer les produits de ses marques distributeur. En effet, les entreprises peuvent se montrer réticente à engager des investissements risqués pour se voir ensuite refuser leur innovation ou, lorsqu elles sont acceptées, à entrer dans une relation de dépendance économique qu elles imaginent dangereuse pour elles. Le Groupe Casino propose donc à des PME innovantes choisies des contrats à long terme - trois ans - qui leur offrent une visibilité sur l amortissement de leur outil industriel, assortie de garanties sur les volumes commandés. Mais garantir la durée ne suffit pas, car en période de variation du coût des matières premières, il faut aussi à l industriel une garantie sur sa rentabilité. Le Groupe Casino a donc élaboré un modèle gagnant-gagnant pour les deux parties, qui s accordent sur une formule de calcul du coût de revient industriel du produit acheté à la PME. Les principaux facteurs sont pris en compte : matières premières, énergie, coûts de main d œuvre, transport. Chacun de ces paramètres est affecté d un coefficient et fait l objet d un suivi d évolution. Sur ce point encore, l industriel et le Groupe Casino s accordent sur le choix des organismes qui publient ces indicateurs. Ceci permet, selon les fluctuations des paramètres, de constater les évolutions du prix de revient du produit. Dès lors qu il sort de la fourchette de variation autorisée, le prix est donc automatiquement réajusté. Ce type d accord rationalise donc l achat en évitant les négociations perpétuelles, chronophages et souvent stériles. En contrepartie de toutes ces garanties sur la durée, les volumes et la rentabilité, nous demandons aux industriels une exclusivité, temporelle et territoriale, sur les produits qui seront les fruits de ces accords. De plus, le département R&D du Groupe Casino, soutenu par une filiale spécialiste du comportement d achat clients, travaille en étroite collaboration avec les départements R&D des entreprises partenaires, afin de créer un flux continu d innovations qui minimise les risques. Nous testons les produits et, s ils ne plaisent pas ou s ils sont trop en avance, d autres attendent d être commercialisés. Pour le Groupe Casino, c est le moyen de proposer en permanence de la nouveauté au consommateur et de se démarquer des enseignes concurrentes. Pour l industriel, le système offre de formidables débouchés à sa capacité à innover. Enfin, ce modèle de partenariat repose sur une complète transparence entre les deux parties. Le Groupe Casino sait tout du coût de revient industriel du produit qu il achète, tandis que son partenaire est parfaitement informé de leur prix de revient, depuis le moment où ils entrent dans nos entrepôts primaires, puis nos entrepôts secondaires, jusqu à leur livraison en magasin. Dans le même esprit, il y a la recherche d un accord équitable du partage de la valeur dans le cadre du premier partenariat conclu entre l entreprise et Casino. Plus sur

15 Le Pacte PME remercie les membres du groupe de travail Fournisseurs stratégiques Air Liquide Altran Bruker Biospin CEA CGPME CNES Comité Richelieu DCNS DGA FIEEC GIFAS MEDEF Réseau Entreprendre Réseau des Acheteurs Hospitaliers d Ile de France SNCF Safran Syntec Numérique Systematic Thales Total UGAP

16 Pacte PME 32, rue des Jeûneurs Paris Standard : Fax : contact@pactepme.org

Médiation des relations inter-entreprises industrielles et de la sous-traitance

Médiation des relations inter-entreprises industrielles et de la sous-traitance Médiation des relations inter-entreprises industrielles et de la sous-traitance Septembre 2010 1 SOMMAIRE 1. Présentation de la Médiation des relations inter-entreprises industrielles et de la soustraitance

Plus en détail

Médiation des relations inter-entreprises industrielles et de la sous-traitance. Présentation du dispositif national et des médiateurs régionaux

Médiation des relations inter-entreprises industrielles et de la sous-traitance. Présentation du dispositif national et des médiateurs régionaux Médiation des relations inter-entreprises industrielles et de la sous-traitance Présentation du dispositif national et des médiateurs régionaux Septembre 2010 1 SOMMAIRE 1. Présentation de la Médiation

Plus en détail

Pôle de compétitivité Aerospace Valley. Agilité et Confiance dans la filière aéronautique (2)

Pôle de compétitivité Aerospace Valley. Agilité et Confiance dans la filière aéronautique (2) Pôle de compétitivité Aerospace Valley Agilité et Confiance dans la filière aéronautique (2) Cahier des charges pour une offre d accompagnement pour une démarche «Agir ensemble pour la filière aéronautique».

Plus en détail

La Supply Chain. vers un seul objectif... la productivité. Guy ELIEN

La Supply Chain. vers un seul objectif... la productivité. Guy ELIEN La Supply Chain vers un seul objectif... la productivité Guy ELIEN juin 2007 Sommaire Le contexte... 3 le concept de «chaîne de valeur»... 3 Le concept de la Supply Chain... 5 Conclusion... 7 2 La Supply

Plus en détail

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Depuis 2012, un ensemble d actions est engagé au service du renforcement

Plus en détail

Les chartes de France Investissement

Les chartes de France Investissement Les chartes de France Investissement Introduction : le dispositif France Investissement Les PME les plus dynamiques ou à fort potentiel de croissance apportent une contribution essentielle au développement

Plus en détail

La RSE au service de la stratégie de l entreprise et de la création de valeur

La RSE au service de la stratégie de l entreprise et de la création de valeur La RSE au service de la stratégie de l entreprise et de la création de valeur La RSE est aujourd hui un enjeu de première importance pour les entreprises : il reflète la prise de conscience grandissante

Plus en détail

COMMANDE REF ADMIN-CS-540-CDD

COMMANDE REF ADMIN-CS-540-CDD Pôle de compétitivité mondial Aéronautique, Espace, Systèmes embarqués COMMANDE REF ADMIN-CS-540-CDD Objet : Prestation d assistance dans le cadre de l action collective AEROLEAN K portée par le pôle de

Plus en détail

Une étude sur : «La Supply Chain comme facteur clé de compétitivité» Jeudi 27 juin 2013 Au Grand Hôtel Opéra, Paris

Une étude sur : «La Supply Chain comme facteur clé de compétitivité» Jeudi 27 juin 2013 Au Grand Hôtel Opéra, Paris Jeudi 27 juin 2013 Au Grand Hôtel Opéra, Paris Une étude sur : «La Supply Chain comme facteur clé de compétitivité» A l'initiative de Réalisée par Pour le compte de Une étude basée sur un nombre significatif

Plus en détail

Contrat de la filière Automobile Le contrat de filière a été présenté par Monsieur Claude CHAM, vice- président du comité stratégique de la filière

Contrat de la filière Automobile Le contrat de filière a été présenté par Monsieur Claude CHAM, vice- président du comité stratégique de la filière Contrat de la filière Automobile Le contrat de filière a été présenté par Monsieur Claude CHAM, vice- président du comité stratégique de la filière automobile, à Monsieur Arnaud Montebourg, ministre du

Plus en détail

Performance 2010. Eléments clés de l étude

Performance 2010. Eléments clés de l étude Advisory, le conseil durable Consulting / Operations Performance 2010 Eléments clés de l étude Ces entreprises qui réalisent deux fois plus de croissance. Une enquête sur les fonctions ventes et marketing.

Plus en détail

BONNES PRATIQUES EFFET DE LEVIER

BONNES PRATIQUES EFFET DE LEVIER EFFET DE LEVIER PACTE PME LE PACTE PME EST UNE ASSOCIATION D ENTREPRISES, PETITES OU GRANDES, QUI SE REGROUPENT AFIN DE FACILITER LA CROISSANCE DES PME ET L ÉMERGENCE DE NOUVELLES ENTREPRISES DE TAILLE

Plus en détail

Maîtriser les mutations

Maîtriser les mutations Maîtriser les mutations Avec UNE Supply chain AGILE La réflexion porte ses fruits www.cereza.fr TALAN Group Notre savoir-faire : maîtriser les mutations et en faire une force pour l entreprise Cereza,

Plus en détail

Tirez plus vite profit du cloud computing avec IBM

Tirez plus vite profit du cloud computing avec IBM Tirez plus vite profit du cloud computing avec IBM Trouvez des solutions de type cloud éprouvées qui répondent à vos priorités principales Points clés Découvrez les avantages de quatre déploiements en

Plus en détail

72% des Français prêts à payer plus cher un produit fabriqué en France. Mais pas à n importe quel prix!

72% des Français prêts à payer plus cher un produit fabriqué en France. Mais pas à n importe quel prix! Communiqué de presse 21 novembre 2011 Une étude CEDRE/Ifop 1 propose le regard croisé des consommateurs et des chefs d entreprises français sur le «Made in France» 72% des Français prêts à payer plus cher

Plus en détail

La Région des Pays de la Loire se dote d un fonds souverain régional pour le financement des PME

La Région des Pays de la Loire se dote d un fonds souverain régional pour le financement des PME La Région des Pays de la Loire se dote d un fonds souverain régional pour le financement des PME DOSSIER DE PRESSE Communiqué de presse.................................. p.2 et 3 Bilan des P2RI en Pays

Plus en détail

Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets

Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets Les services publics locaux de l environnement : des services discrets mais moteurs de développement Depuis leur mise en

Plus en détail

Le point de vue de l UNSA

Le point de vue de l UNSA Le point de vue de l UNSA La GPEC, une opportunité pour le dialogue social dans l entreprise La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) est devenue objet de négociation dans l entreprise

Plus en détail

Faire de l infrastructure informatique une source de valeur ajoutée pour l entreprise.

Faire de l infrastructure informatique une source de valeur ajoutée pour l entreprise. IBM Global Services Faire de l infrastructure informatique une source de valeur ajoutée pour l entreprise. Les services d infrastructure et d intégration IBM Pour une infrastructure informatique qui participe

Plus en détail

Réforme du Code des assurances :

Réforme du Code des assurances : Réforme du Code des assurances : orienter l épargne des Français vers les entreprises Pierre Moscovici, ministre de l économie et des finances «Une des priorités de mon action est de réconcilier l épargne

Plus en détail

Arnaud Montebourg. Michel Sapin. Mercredi 25 juillet 2012. Ministre du Travail, de l Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social

Arnaud Montebourg. Michel Sapin. Mercredi 25 juillet 2012. Ministre du Travail, de l Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social Arnaud Montebourg Ministre du Redressement productif Michel Sapin Ministre du Travail, de l Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social Mercredi 25 juillet 2012 MINISTÈRE DU REDRESSEMENT

Plus en détail

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Rio de Janeiro (Brésil), 21 octobre 2011 1. À l invitation de l Organisation mondiale de la Santé, nous, Chefs de Gouvernement, Ministres

Plus en détail

Achats de prestations logistiques : les bonnes pratiques

Achats de prestations logistiques : les bonnes pratiques Salon Logistics 360 2011 Parc Exposition La Beaujoire Nantes Achats de prestations logistiques : les bonnes pratiques par Philippe de COUESBOUC, cabinet conseil Creach Partenaire, administrateur CDAF (Compagnie

Plus en détail

1, rue David d'angers 49100 ANGERS (France) + 33 (0)2 49 87 60 81 contact@capexport.fr www.capexport.fr

1, rue David d'angers 49100 ANGERS (France) + 33 (0)2 49 87 60 81 contact@capexport.fr www.capexport.fr 1, rue David d'angers 49100 ANGERS (France) + 33 (0)2 49 87 60 81 contact@capexport.fr www.capexport.fr Design : Equilibra Studio www.equilibrastudio.com Cap Export Target Europe L Europe, une opportunité

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES DE L APPEL A PROJETS REGIONAL «INNOVATION» SESSION PLENIERE DES 19 ET 20 JUIN 2014

CAHIER DES CHARGES DE L APPEL A PROJETS REGIONAL «INNOVATION» SESSION PLENIERE DES 19 ET 20 JUIN 2014 CAHIER DES CHARGES DE L APPEL A PROJETS REGIONAL «INNOVATION» I.Contexte : Convaincue de l intérêt stratégique de l innovation pour le renforcement de la compétitivité des entreprises, la a lancé un appel

Plus en détail

Manuel Management Qualité ISO 9001 V2000. Réf. 20000-003-002 Indice 13 Pages : 13

Manuel Management Qualité ISO 9001 V2000. Réf. 20000-003-002 Indice 13 Pages : 13 Réf. 20000-003-002 Indice 13 Pages : 13 Manuel Management Qualité ISO 9001 V2000 EVOLUTIONS INDICE DATE NATURE DE L'EVOLUTION 00 09/06/2000 Edition Originale 01 29/09/2000 Modification suite à audit interne

Plus en détail

CHARTE RESPONSABILITE SOCIALE DE L ENTREPRISE MAJ : 2013

CHARTE RESPONSABILITE SOCIALE DE L ENTREPRISE MAJ : 2013 1 CHARTE RESPONSABILITE SOCIALE DE L ENTREPRISE MAJ : 2013 2 Groupama Asset Management s engage par le biais de cette présente Charte à appliquer et promouvoir une politique de Responsabilité Sociale de

Plus en détail

La Médiation du crédit aux entreprises DOSSIER DE PRESSE. Juin 2014

La Médiation du crédit aux entreprises DOSSIER DE PRESSE. Juin 2014 La Médiation du crédit aux entreprises DOSSIER DE PRESSE Juin 2014 Sommaire 1. La mission de la Médiation du crédit aux entreprises 3 2. Comment saisir le Médiateur du crédit?.4 3. Les Tiers de confiance

Plus en détail

REFERENTIEL Chef(fe) de Projets Marketing et Commercial Titre Bac+4 certifié Niveau II J.O du 09 Août 2014 - code NSF 312

REFERENTIEL Chef(fe) de Projets Marketing et Commercial Titre Bac+4 certifié Niveau II J.O du 09 Août 2014 - code NSF 312 REFERENTIEL Chef(fe) de Projets Marketing et Commercial Titre Bac+4 certifié Niveau II J.O du 09 Août 2014 - code NSF 312 1 REFERENTIEL DE FORMATION CHEF(FE) DE PROJETS MARKETING ET COMMERCIALE TITRE CERTIFIE

Plus en détail

WHY CONSULTING. Performance Commerciale en B2B

WHY CONSULTING. Performance Commerciale en B2B É t u d e WHY CONSULTING Performance Commerciale en B2B La performance commerciale d une entreprise est un sujet complexe qui emprunte des chemins différents selon les organisations et les marchés, car

Plus en détail

Stratégies gagnantes pour la fabrication industrielle : le cloud computing vu par les dirigeants Dossier à l attention des dirigeants

Stratégies gagnantes pour la fabrication industrielle : le cloud computing vu par les dirigeants Dossier à l attention des dirigeants Stratégies gagnantes pour la fabrication industrielle : Dossier à l attention des dirigeants Centres d évaluation de la technologie inc. Stratégies gagnantes pour l industrie : Synthèse Jusqu ici, les

Plus en détail

Pratiques et besoins de financement des entreprises artisanales

Pratiques et besoins de financement des entreprises artisanales ÉTUDES et Recherches de l Institut Supérieur des Métiers Pratiques et besoins de financement des entreprises artisanales FÉVRIER 2014 Présentation des résultats Pratiques et besoins de financement des

Plus en détail

FONDS UNIQUE INTERMINISTERIEL DE SOUTIEN AUX PROJETS DE RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT COLLABORATIFS DES POLES DE COMPETITIVITE

FONDS UNIQUE INTERMINISTERIEL DE SOUTIEN AUX PROJETS DE RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT COLLABORATIFS DES POLES DE COMPETITIVITE FONDS UNIQUE INTERMINISTERIEL DE SOUTIEN AUX PROJETS DE RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT COLLABORATIFS DES POLES DE COMPETITIVITE 13 e APPEL A PROJETS Les moyens destinés au soutien financier de l Etat en faveur

Plus en détail

transformer en avantage compétitif en temps réel vos données Your business technologists. Powering progress

transformer en avantage compétitif en temps réel vos données Your business technologists. Powering progress transformer en temps réel vos données en avantage compétitif Your business technologists. Powering progress Transformer les données en savoir Les données sont au cœur de toute activité, mais seules elles

Plus en détail

Guide sur les initiatives RSE sectorielles Fiche n 6 Engagements RSE dans le secteur des industries électriques, électroniques et de communication

Guide sur les initiatives RSE sectorielles Fiche n 6 Engagements RSE dans le secteur des industries électriques, électroniques et de communication MEDEF - ORSE octobre 2014 Guide sur les initiatives RSE sectorielles Fiche n 6 dans le secteur des industries électriques, électroniques et de communication Fédération des Industries Electriques, Electroniques

Plus en détail

Introduction Frédéric PETITBON Un contexte difficile Nicolas PERNOT

Introduction Frédéric PETITBON Un contexte difficile Nicolas PERNOT Introduction Frédéric PETITBON Directeur général délégué, IDRH Les collectivités doivent à la fois respecter des engagements vis-à-vis des citoyens, poursuivre des démarches managériales et tenir compte

Plus en détail

Intervention de Marisol TOURAINE. Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des. femmes. Maison de Santé Pluridisciplinaire

Intervention de Marisol TOURAINE. Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des. femmes. Maison de Santé Pluridisciplinaire 1 Intervention de Marisol TOURAINE Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Maison de Santé Pluridisciplinaire Magny-en-Vexin Vendredi 20 février 2015 Seul le prononcé fait

Plus en détail

CRM et GRC, la gestion de la relation client R A LLER PL US L OI

CRM et GRC, la gestion de la relation client R A LLER PL US L OI 3 R A LLER PL US L OI CRM et GRC, la gestion de la relation client Comment exploiter et déployer une solution de relation client dans votre entreprise? Les usages d une CRM Les fonctionnalités d une CRM

Plus en détail

L obligation de négocier sur la pénibilité dans les entreprises. Premiers éléments de bilan. Direction générale du travail

L obligation de négocier sur la pénibilité dans les entreprises. Premiers éléments de bilan. Direction générale du travail CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 21 novembre 2012 à 14 h 30 «Pénibilité. Transition emploi-retraite. Elaboration de cas-types pour les projections.» Document N 6 Document de travail,

Plus en détail

Comment réussir la mise en place d un ERP?

Comment réussir la mise en place d un ERP? 46 Jean-François Lange par Denis Molho consultant, DME Spécial Financium La mise en place d un ERP est souvent motivée par un constat d insuffisance dans la gestion des flux de l entreprise. Mais, si on

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques Optimisez la gestion financière de votre association (Dossier réalisé par Laurent Simo, In Extenso Rhône Alpes) Les associations vivent et se développent dans un contexte

Plus en détail

Groupements d employeurs, compétences en temps partagé, portage salarial : Une forme d emploi novatrice? Club RH 1 octobre 2009

Groupements d employeurs, compétences en temps partagé, portage salarial : Une forme d emploi novatrice? Club RH 1 octobre 2009 Groupements d employeurs, compétences en temps partagé, portage salarial : Une forme d emploi novatrice? Club RH 1 octobre 2009 Le portage salarial Isabelle DEJEAN, AGC Groupe PROMAN - Besançon Qui est

Plus en détail

CONSEIL ET ASSISTANCE EN CONDUITE DU CHANGEMENT, PILOTAGE DE PROJETS ET GESTION DE PRODUCTION

CONSEIL ET ASSISTANCE EN CONDUITE DU CHANGEMENT, PILOTAGE DE PROJETS ET GESTION DE PRODUCTION CONSEIL ET ASSISTANCE EN CONDUITE DU CHANGEMENT, PILOTAGE DE PROJETS ET GESTION DE PRODUCTION Siège social : 23, rue du Départ / 75014 PARIS Tél. : +33 (0) 1 40 64 70 25 Fax : +33 (0) 1 40 64 74 63 contact@exid.fr

Plus en détail

Monsieur le Préfet, j ai porté une grande attention sur le chapitre relatif à la sauvegarde de l emploi et au développement économique.

Monsieur le Préfet, j ai porté une grande attention sur le chapitre relatif à la sauvegarde de l emploi et au développement économique. Question de M. Michel PETIT, Conseiller Général du canton de Beaumetz-les-Loges, Président du groupe Union@ction.62, à M. Denis ROBIN, Préfet du Pas-de-Calais, sur les mesures en matière de soutien à l

Plus en détail

Intervention de Marisol Touraine. Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes

Intervention de Marisol Touraine. Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes 1 Intervention de Marisol Touraine Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Conseil d administration du régime social des indépendants Jeudi 25 juin 2015 Monsieur le Ministre,

Plus en détail

Chap 3 : La connaissance du client. I. Les fondements de la connaissance du client. Les principales évolutions sont résumées dans le tableau suivant :

Chap 3 : La connaissance du client. I. Les fondements de la connaissance du client. Les principales évolutions sont résumées dans le tableau suivant : Chap 3 : La connaissance du client I. Les fondements de la connaissance du client A. D une société de consommation à une société de consommateurs Depuis les années 1980, les mutations sociales ont eu d

Plus en détail

CHARTE DU RESEAU ODC (Projet) V0.1

CHARTE DU RESEAU ODC (Projet) V0.1 Paris, le 22 Mai 2013 CHARTE DU RESEAU ODC (Projet) V0.1 Présentation du réseau ODC : OPTIMAL DATA CENTER est une marque commerciale déposée qui fédère un réseau national de prestataires et fournisseurs

Plus en détail

PÉRENNISER LA PERFORMANCE

PÉRENNISER LA PERFORMANCE PÉRENNISER LA PERFORMANCE La recherche de performance est aujourd hui au cœur des préoccupations des organisations : succession des plans de productivité et de profitabilité, plans de reprise d activités,

Plus en détail

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services 1 Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services Pays Cœur de Flandre I Phase II La formulation de la stratégie Région Nord Pas de Calais Avril 2013 Région Communauté Nord Pas de

Plus en détail

UNE AMBITION TRIPARTITE POUR L EGALITE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES DANS L ENTREPRISE

UNE AMBITION TRIPARTITE POUR L EGALITE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES DANS L ENTREPRISE UNE AMBITION TRIPARTITE POUR L EGALITE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES DANS L ENTREPRISE La grande conférence sociale a permis d établir une feuille de route ambitieuse, qui engage ensemble l Etat, les

Plus en détail

PRÉVENIR ET DIMINUER VOS RISQUES ANTICIPATE AND REDUCE YOUR RISKS

PRÉVENIR ET DIMINUER VOS RISQUES ANTICIPATE AND REDUCE YOUR RISKS PRÉVENIR ET DIMINUER VOS RISQUES ANTICIPATE AND REDUCE YOUR RISKS Edito C est grâce à son héritage que SECTRANS-CP Conseils est aujourd hui un acteur majeur dans un domaine en pleine expansion. Notre structure

Plus en détail

MAÎTRISE DES ACHATS D INVESTISSEMENTS

MAÎTRISE DES ACHATS D INVESTISSEMENTS MAÎTRISE DES ACHATS D INVESTISSEMENTS Une enquête auprès des DAF et dirigeants de l industrie en France Paris, le 20 octobre 2010 Olaf de Hemmer International Business Manager Purchasing Department 16,

Plus en détail

Regard sur hybridation et infogérance de production

Regard sur hybridation et infogérance de production Regard sur hybridation et infogérance de production Février 2014 édito «comment transformer l hybridation des infrastructures en levier de performances?» Les solutions d infrastructure connaissent depuis

Plus en détail

L EXTERNALISATION. Quels sont les enjeux stratégiques de l externalisation pour l entreprise actuellement?

L EXTERNALISATION. Quels sont les enjeux stratégiques de l externalisation pour l entreprise actuellement? L EXTERNALISATION Au sein des entreprises, l'heure est à la rationalisation des coûts. Pour parvenir à cet objectif, les stratégies sont nombreuses. Parmi elles, l externalisation est aujourd'hui considérée

Plus en détail

Formation de dirigeant de PME

Formation de dirigeant de PME Formation Dirigeant de PME Public : Cette formation est centrée sur le chef d entreprise ou futur chef d entreprise qui a besoin de s approprier ou de perfectionner les outils du management global d entreprise

Plus en détail

Notre stratégie de développement porte ses fruits

Notre stratégie de développement porte ses fruits Newsletter 2009/1 Editorial Notre stratégie de développement porte ses fruits Une fois encore, les clients de Win se déclarent particulièrement satisfaits des services offerts par notre entreprise et de

Plus en détail

Activités. Boîte à idées pour remplir la fiche de poste * Direction. Animation d équipe et organisation du travail. Conduite de projets

Activités. Boîte à idées pour remplir la fiche de poste * Direction. Animation d équipe et organisation du travail. Conduite de projets Boîte à idées pour remplir la fiche de poste * Activités 1. 1. Pilotage, management Direction Informer et aider les élus à la décision Définir (ou participer à la définition de) la stratégie de la direction

Plus en détail

Consultant indépendant en portage salarial

Consultant indépendant en portage salarial Consultant indépendant en portage salarial AD Missions met à votre disposition un éventail de services efficaces destinés à simplifier la gestion de votre activité et stimuler son développement. Un accompagnement

Plus en détail

Novembre 2013. Regard sur service desk

Novembre 2013. Regard sur service desk Novembre 2013 Regard sur service desk édito «reprenez le contrôle grâce à votre service desk!» Les attentes autour du service desk ont bien évolué. Fort de la riche expérience acquise dans l accompagnement

Plus en détail

Optimiser la maintenance des applications informatiques nouvelles technologies. Les 11 facteurs clés de succès qui génèrent des économies

Optimiser la maintenance des applications informatiques nouvelles technologies. Les 11 facteurs clés de succès qui génèrent des économies Application Services France the way we do it Optimiser la maintenance des applications informatiques nouvelles technologies Les 11 facteurs clés de succès qui génèrent des économies Chaque direction informatique

Plus en détail

informatique internet télécommunications

informatique internet télécommunications informatique internet télécommunications mettre le Droit au DiaPason De l entreprise le cabinet Secteurs d activité informatique industrie Distribution edition, média santé médico-social services À la

Plus en détail

Les dirigeants face à l innovation

Les dirigeants face à l innovation Les dirigeants face à l innovation Vague 2 FACD N 111164 Contact Ifop : Flore-Aline Colmet Daâge Directrice d Etudes Département Opinion et Stratégies d'entreprise flore-aline.colmet-daage@ifop.com Mai

Plus en détail

Votre implantation à l étranger

Votre implantation à l étranger Votre implantation à l étranger Afin de déterminer la forme de présence la plus adaptée à la commercialisation de vos produits et de vos services, un choix est nécessaire entre quelques grandes options

Plus en détail

Quels outils pour prévoir?

Quels outils pour prévoir? modeledition SA Quels outils pour prévoir? Les modèles de prévisions sont des outils irremplaçables pour la prise de décision. Pour cela les entreprises ont le choix entre Excel et les outils classiques

Plus en détail

Le champ d application de notre système de management

Le champ d application de notre système de management NOS ACTIVITES NOTRE ENGAGEMENT NOTRE FONCTIONNEMENT Le périmètre de notre système de management Le périmètre du Système de Management correspond au site de Bordeaux (usine, Unité de Développement des Systèmes

Plus en détail

Garantir une meilleure prestation de services et une expérience utilisateur optimale

Garantir une meilleure prestation de services et une expérience utilisateur optimale LIVRE BLANC Garantir une meilleure prestation de services et une expérience utilisateur optimale Mai 2010 Garantir une meilleure prestation de services et une expérience utilisateur optimale CA Service

Plus en détail

Marques et noms de domaine

Marques et noms de domaine Marques et noms de domaine Une nécessaire harmonisation des pratiques Introduction 1 2 3 4 Bonnes pratiques en termes de gestion des marques Bonnes pratiques en termes de gestion des noms de domaine Une

Plus en détail

DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV. Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche

DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV. Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche 2015 1 PRESENTATION DE LA STRUCTURE RAViV est un réseau solidaire de compagnies et structures franciliennes de spectacle vivant

Plus en détail

Chapitre IV. La certification des comptes

Chapitre IV. La certification des comptes Chapitre IV La certification des comptes Aux termes de la Constitution, «les comptes des administrations publiques sont réguliers, sincères et donnent une image fidèle de leur gestion, de leur patrimoine

Plus en détail

Avec Euler Hermes, assurez le succès de vos échanges commerciaux

Avec Euler Hermes, assurez le succès de vos échanges commerciaux Euler Hermes France Avec Euler Hermes, assurez le succès de vos échanges commerciaux *Notre savoir au service de votre réussite www.eulerhermes.fr * Cap sur la croissance rentable! Comment anticiper l

Plus en détail

Formation PME Comptabilité analytique (ou comptabilité d exploitation)

Formation PME Comptabilité analytique (ou comptabilité d exploitation) Formation PME Comptabilité analytique (ou comptabilité d exploitation) Fit for Business (PME)? Pour plus de détails sur les cycles de formation PME et sur les businesstools, aller sous www.banquecoop.ch/business

Plus en détail

Soyez plus réactifs que vos concurrents, optimisez votre chaîne logistique

Soyez plus réactifs que vos concurrents, optimisez votre chaîne logistique IBM Global Services Soyez plus réactifs que vos concurrents, optimisez votre chaîne logistique Supply Chain Management Services Supply Chain Mananagement Services Votre entreprise peut-elle s adapter au

Plus en détail

Méthodologie de mesure d impact de la co-création

Méthodologie de mesure d impact de la co-création Méthodologie de mesure d impact de la co-création Avec le soutien en mécénat de compétences d Accenture Document de synthèse de l étude (version abrégée) Accenture Accenture est une entreprise internationale

Plus en détail

Pré-diagnostic du Développement Durable

Pré-diagnostic du Développement Durable Pré-diagnostic du Développement Durable à l usage des PME-PMI et Autres Entreprises Le présent questionnaire a été réalisé par le groupe Développement Durable de l AUEG qui comprenait des membres d entreprises,

Plus en détail

Hôtellerie & Tourisme

Hôtellerie & Tourisme SALARY SURVEY 2014 & & Sélection et approche directe de cadres confirmés www.michaelpage.fr INTRODUCTION Michael Page & est une division de Michael Page, leader du conseil en recrutement, spécialiste de

Plus en détail

location et services : vente directe via des agences en propre ; produits de collectivités : vente directe, revendeurs, télévente et vente en ligne.

location et services : vente directe via des agences en propre ; produits de collectivités : vente directe, revendeurs, télévente et vente en ligne. Chapitre 6 LA FONCTION COMMERCIALE 6.1 Organisation commerciale et distribution Une adaptation constante des modes de distribution et de l organisation commerciale aux produits, aux services et aux clients

Plus en détail

COMPTE RENDU. Atelier-débat avec les futurs clients éligibles. 25 septembre 2002

COMPTE RENDU. Atelier-débat avec les futurs clients éligibles. 25 septembre 2002 Paris, le 17 octobre 2002 COMPTE RENDU Atelier-débat avec les futurs clients éligibles 25 septembre 2002 *** I La fourniture d électricité... 2 Les clients éligibles peuvent-ils acheter leur électricité

Plus en détail

Rémunération des Professionnels du Capital Investissement Lignes Directrices

Rémunération des Professionnels du Capital Investissement Lignes Directrices Rémunération des Professionnels du Capital Investissement Lignes Directrices 1. Contexte Les travaux du groupe de travail de place constitué au début de l année 2009 à la demande des pouvoirs publics ont

Plus en détail

Les pratiques du sourcing IT en France

Les pratiques du sourcing IT en France 3 juin 2010 Les pratiques du sourcing IT en France Une enquête Solucom / Ae-SCM Conférence IBM CIO : «Optimisez vos stratégies de Sourcing» Laurent Bellefin Solucom en bref Cabinet indépendant de conseil

Plus en détail

Tout s accélère! Impact des évolutions socio-économiques sur les méthodes de suivi commercial pour les cabinets d avocats

Tout s accélère! Impact des évolutions socio-économiques sur les méthodes de suivi commercial pour les cabinets d avocats Tout s accélère! Impact des évolutions socio-économiques sur les méthodes de suivi commercial pour les cabinets d avocats Trois notions sont devenues incontournables dans les affaires et ne peuvent que

Plus en détail

COMMUNICATION SUR LE PROGRES GLOBAL COMPACT

COMMUNICATION SUR LE PROGRES GLOBAL COMPACT COMMUNICATION SUR LE PROGRES GLOBAL COMPACT NOVEMBRE 2013 2 Le mot de la direction Lorsque nous avons fondé NEXEO, nous avions déjà une expérience significative du métier de la prestation intellectuelle

Plus en détail

Du benchmarking logistique au choix d une nouvelle stratégie d organisation

Du benchmarking logistique au choix d une nouvelle stratégie d organisation Du benchmarking logistique au choix d une nouvelle stratégie d organisation Thomas H. Abbot Vice President Operations Planning, LUCENT TECHNOLOGIES, États-Unis. Lucent Technologies, un des leaders des

Plus en détail

«LE PARTENAIRE AU PLUS PROCHE DE VOS PROSPECTS»

«LE PARTENAIRE AU PLUS PROCHE DE VOS PROSPECTS» «LE PARTENAIRE AU PLUS PROCHE DE VOS PROSPECTS» un commercial sur l Ile de France, le Nord-Pas-de-Calais ou la Belgique? COMMERCIAL NORD est une solution d appui commercial fondée sur plus de 20 ans d

Plus en détail

GUIDE SUR LES MUTUELLES DE FORMATION. Règlement sur les mutuelles de formation

GUIDE SUR LES MUTUELLES DE FORMATION. Règlement sur les mutuelles de formation GUIDE SUR LES MUTUELLES DE FORMATION Règlement sur les mutuelles de formation GUIDE SUR LES MUTUELLES DE FORMATION Règlement sur les mutuelles de formation ÉDITION SEPTEMBRE 2010 Dans le cadre d une entente

Plus en détail

Coût de fabrication ou d achat. Calcul des besoins Management Industriel et Logistique (4) (2) (1) (2)

Coût de fabrication ou d achat. Calcul des besoins Management Industriel et Logistique (4) (2) (1) (2) Etude de cas 1 : La société Lebreton fabrique un produit A dont la nomenclature est la suivante (les chiffres entre parenthèses indiquent le nombre de composants dans un composé de niveau immédiatement

Plus en détail

PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE RAPPORT CONTROLE INTERNE. Enjeux du Contrôle interne au sein du Groupe Cegedim

PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE RAPPORT CONTROLE INTERNE. Enjeux du Contrôle interne au sein du Groupe Cegedim RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D ADMINISTRATION SUR LES CONDITIONS DE PRÉPARATION ET D ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL AINSI QUE SUR LES PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE MISES EN PLACE PAR LA SOCIÉTÉ

Plus en détail

Investissements d Avenir Premier bilan du FSN PME, le Fonds Ambition Numérique, fonds dédié aux PME innovantes du domaine numérique,

Investissements d Avenir Premier bilan du FSN PME, le Fonds Ambition Numérique, fonds dédié aux PME innovantes du domaine numérique, MINISTERE DELEGUEE CHARGEE DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES, DE L INNOVATION ET DE L ECONOMIE NUMERIQUE COMMISSARIAT GENERAL A L INVESTISSEMENT C o m m u n i q u é d e p r e s s e C o m m u n i q u

Plus en détail

MESURER LA VALEUR ET LE ROI D UN PROJET DE RÉSEAU SOCIAL D ENTREPRISE

MESURER LA VALEUR ET LE ROI D UN PROJET DE RÉSEAU SOCIAL D ENTREPRISE Livre Blanc MESURER LA VALEUR ET LE ROI D UN PROJET DE RÉSEAU SOCIAL D ENTREPRISE Une méthode opérationnelle proposée par un groupe de professionnels (DSI et experts des RSE) pour analyser la valeur d

Plus en détail

Sage 100. pour le BTP. Faites de votre gestion un levier de croissance

Sage 100. pour le BTP. Faites de votre gestion un levier de croissance Sage 100 pour le BTP Faites de votre gestion un levier de croissance Sage 100 pour le BTP Faites de votre gestion un levier de croissance Gagner des parts de marché, optimiser ses investissements, sécuriser

Plus en détail

Canon Business Services 2013

Canon Business Services 2013 Canon Business Services 2013 Powering Business Transformation* * Au cœur de vos transformations Notre métier? Assurer le succès de votre entreprise. Canon Business Services redéfinit l externalisation

Plus en détail

Stratégies gagnantes pour les prestataires de services : le cloud computing vu par les dirigeants Dossier à l attention des dirigeants

Stratégies gagnantes pour les prestataires de services : le cloud computing vu par les dirigeants Dossier à l attention des dirigeants Dossier à l attention des dirigeants Centres d évaluation de la technologie inc. Le cloud computing : vue d ensemble Les sociétés de services du monde entier travaillent dans un environnement en pleine

Plus en détail

TER 2020 : VERS UN NOUVEL ÉQUILIBRE

TER 2020 : VERS UN NOUVEL ÉQUILIBRE TER 2020 : VERS UN NOUVEL ÉQUILIBRE DOSSIER DE PRESSE SNCF CONTACTS PRESSE Clément Nourrit - 01 53 25 76 56 - clement.nourrit@sncf.fr Gaëlle Rual - 01 53 25 74 83 - gaelle.rual@sncf.fr TER 2020 : VERS

Plus en détail

2009 - Présentation de la société. Notre métier, c est de rendre le votre plus facile

2009 - Présentation de la société. Notre métier, c est de rendre le votre plus facile Notre métier, c est de rendre le votre plus facile 2009 - Présentation de la société Le leader de l infogérance sélective et de l évolutivité des systèmes distribués Notre seul et unique métier, c'est

Plus en détail

Le plan d action marketing et commercial : De la réflexion marketing à l action commerciale

Le plan d action marketing et commercial : De la réflexion marketing à l action commerciale Le plan d action marketing et : De la réflexion marketing à l action e Un document qui oblige à réfléchir et à prendre du recul sur l activité, en mêlant l analyse marketing à l action e 1 L analyse marketing

Plus en détail

Statuts de Paris Region Entreprises

Statuts de Paris Region Entreprises Statuts de Paris Region Entreprises Article 1. Forme et dénomination TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES Il est institué entre les adhérents aux présents statuts et ceux qui y adhéreront, une Association

Plus en détail

Passage du marketing par e-mail à l automatisation du marketing

Passage du marketing par e-mail à l automatisation du marketing Passage du marketing par e-mail à l automatisation du marketing L automatisation du marketing est une technologie qui permet de fidéliser les prospects grâce à des campagnes automatisées. Étant donné que

Plus en détail

Signature de la nouvelle Convention nationale de partenariat pour la lutte contre le travail illégal dans le secteur de la sécurité privée

Signature de la nouvelle Convention nationale de partenariat pour la lutte contre le travail illégal dans le secteur de la sécurité privée Signature de la nouvelle Convention nationale de partenariat pour la lutte contre le travail illégal dans le secteur de la sécurité privée DOSSIER DE PRESSE Mercredi 12 décembre 2012 1- Communiqué de presse

Plus en détail

LE CONGÉ SOLIDAIRE DEUX SEMAINES POUR AGIR AU SERVICE DE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE

LE CONGÉ SOLIDAIRE DEUX SEMAINES POUR AGIR AU SERVICE DE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE LE CONGÉ SOLIDAIRE DEUX SEMAINES POUR AGIR AU SERVICE DE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE Renforcer l'autonomie des populations et la protection de leur environnement le partenariat continu pour apporter un

Plus en détail