LA RÉDUCTION DES RISQUES LIÉS À L USAGE DES DROGUES

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1 LA RÉDUCTION DES RISQUES LIÉS À L USAGE DES DROGUES

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3 Le sommaire Le mot du président...5 Le préambule...7 Le bilan : Les structures d accueil et les actions Les chiffres Les quelques éléments de succès...25 Les perspectives et les enjeux...27 Les remerciements

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5 Le mot du président C était le 23 septembre 1991, Guy-Olivier Segond, magistrat en charge des affaires sanitaires et sociales, convainquait ses pairs du Conseil d Etat du bien fondé de mener à Genève une politique de réduction des risques en matière de drogues illégales. En donnant le feu vert à un train de mesures, dont l ouverture du Bus Itinérant Prévention Sida (BIPS) pour une expérience de deux ans, il répondait à un constat amer : les usagers de drogues étaient parmi les plus touchés par le VIH, parce que l on ne voulait pas conjuguer au présent leurs consommations, de peur d en être complice. Cette importante étape à été rendue possible par la mobilisation préalable du réseau des professionnels. Comment ne pas parler de l investissement du Dr Annie Mino, alors médecin cheffe de la Division d abus de substances des HUG, pour faire reconnaître la dignité des hommes et des femmes dans leurs combats contre l addiction. La création en 1987 du Groupe Sida Genève a également permis cet élan vers l idée que l on peut aider les usagers de drogues, y compris dans leurs phases de consommation. En 1991, l association engage Christophe Mani qui œuvrera pendant 19 ans au service de la réduction des risques et mettra sur pied les structures d accueil Bips, Boulevards et Quai ans d une politique de réduction des risques nous ont montré qu il était non seulement possible de réduire les dommages sanitaires liés à la consommation illégale de drogues mais également de mieux connaître les usagers de drogues, renforcer leurs liens avec la collectivité et, par là-même, leurs capacités à sortir de leurs addictions. Ces résultats ont été possibles grâce à une volonté politique affirmée par le Conseil d Etat et à l articulation de la réduction de risques avec les autres piliers de la politique drogue en Suisse : la prévention, le traitement et le contrôle des marchés. Un équilibre pas toujours facile à maintenir entre les intérêts de santé et de sécurité publique mais dont les résultats suscitent Le mot du président 5

6 un intérêt réel, comme l attestent les délégations gouvernementales et les nombreux professionnels de la santé et du travail social de par le monde qui visitent régulièrement nos structures. Un bilan que l on doit également à la motivation et à la compétence de tous les collaborateurs et collaboratrices qui se sont succédé depuis 20 ans. De plus, la réduction des risques ne serait pas envisageable sans la volonté de participation que nous montrent les usagers de drogues illégales eux-mêmes. L investissement de certains dans l activité au quotidien ainsi qu auprès de la collectivité nous rappelle que nous ne saurions les réduire à leur seule consommation. La réduction des risques n est pas qu une affaire de soins, elle concerne également la collectivité dans son ensemble et sa capacité à intégrer les plus fragiles de ses membres. Alors que 2011 marque le 20 ème anniversaire de la réduction des risques en Suisse et à Genève, l association Première ligne souhaite faire un point d étape sur le bilan des actions menées depuis 1991 et sur les défis à relever dans les années qui viennent. Si les enjeux liés à la consommation de drogues ont évolué avec le temps, les réponses sur le plan sanitaire doivent continuer à être affinées. En outre, des réponses concrètes pour une amélioration de la situation sociale des usagers de drogues sont plus que nécessaires et feront partie des grands défis de ces prochaines années, la mobilisation continue Nous vous souhaitons une excellente lecture! Pour l association Première ligne Pierre-Yves Aubert Président 6 La réduction des risques liés à l usage des drogues

7 Le préambule «En 10 ans, les enjeux sanitaires liés à la consommation de drogues ont beaucoup évolué» La réduction des risques, c est quoi? Hépatites, VIH / sida, overdoses, dé - pendance, rupture sociale, marginalité sont quelques-uns des maux qui menacent les usagers de drogues. La réduction des risques a pour objectif d accompagner l usager de drogues dans la préservation de sa santé. Elle vise à lui permettre de traverser et parfois de survivre à la phase de consommation avec un minimum d atteintes sur le plan physique, psychique et social. Il s agit d une approche pragmatique et soucieuse de la dignité des personnes, que celles-ci soient dans une consommation occasionnelle ou face à une dépendance avérée depuis plusieurs années. La réduction des risques est l un des quatre piliers de la politique suis - se relative à l usage des drogues. L histoire de cette politique commence à la fin des années 60, avec la première vague de consommation abusive de drogues. Un premier programme de mesures en matière de drogues, comprenant trois piliers, est élaboré. Il prévoit la répression envers le trafic et la consommation de drogues, des mesures préventives auprès des jeunes et une thérapie focalisée sur l abstinence, qui comprend déjà l utilisation de méthadone. Ces 3 piliers sont complétés en février 1991 par une série de mesures visant à réduire les problèmes liés à la drogue le programme «ProMeDro» (3 ème programme de mesures de la Confédération en vue de réduire les problèmes de drogues) qui intègre le 4 ème pilier relatif à la réduction des risques. Sa mise en œuvre est laissée aux cantons en collaboration avec les communes, rendant les pratiques disparates sur le territoire helvétique. Le préambule 7

8 Il y a 20 ans Pourquoi la réduction des risques? Les années 80 sont marquées par l arrivée du SIDA alors que l état de santé des toxicomanes se dégrade considérablement. Les scènes ou - vertes comme le Letten et le Platzspitz à Zürich, qui font leur apparition dans plusieurs villes de Suisse, troublent gravement l ordre public et marquent les consciences. La politique des trois piliers est objectivement insuffi - sante pour répondre aux enjeux sanitaires. Les risques pour la santé des usagers de drogues s intensifi ent, essentiellement par le partage des seringues provoquant la transmission du VIH / sida et des hépatites. A Genève, les pharmaciens se mobilisent dès Une recommandation du Pharmacien cantonal les encourage alors à accepter de pratiquer la vente de seringues stériles aux usagers de drogues. Mais c est en 1991 qu une véritable politique des drogues incluant la réduction des risques est officiellement adoptée au niveau fédéral. A Genève, le Conseil d Etat donne le feu vert à la mise en œuvre d une série d actions qui ont fait leur preuve. Le développement du sida et l inquiétude de la population auront été les déclencheurs de cette nouvelle politique, bien davantage que les hépatites ou les overdoses qui faisaient pourtant déjà des dégâts irréversibles parmi les usagers de drogues. 8 La réduction des risques liés à l usage des drogues

9 Retour sur 20 ans d initiatives de réduction des risques à Genève La première initiative genevoise de réduction des risques auprès des toxicomanes est menée en 1991 à la suite de la décision du Grand Conseil. Le Bus Itinérant Prévention Sida, plus communément appelé «BIPS», aujourd hui Bus d information et de préservation de la santé, est lancé par le Groupe Sida Genève le 9 octobre. L objectif est d aller à la rencontre des usagers de drogues afin de limiter les risques de transmission du VIH / sida et de les orienter vers les lieux de soins. 5 ans après, en 1996, le Bus Boulevard est lancé en partenariat avec l association Aspasie pour réduire les risques auprès des consommateurs de drogues et ceux qui se prostituent. Enfin, 10 ans après la création du BIPS, le Conseil d Etat vote l ouverture d un espace d accueil avec possibilité d injection. Cette structure, le Quai 9, sera inaugurée le 18 décembre 2001 près de la gare Cornavin. En 10 ans, les enjeux sanitaires liés à la consommation de drogues ont beaucoup évolué. Alors que la lutte contre le VIH / sida avait été à l origine des premières actions de réduction de risque, celles-ci ont permis de mettre progressivement en lumière d autres problématiques rencontrées par les usagers de drogues : hépatites, maladies sexuellement transmissibles et plus généralement la précarité des conditions sociales et sanitaires des consommateurs. C est donc naturellement qu une nouvelle association est créée, regroupant toutes les activités du secteur «réduction des risques liés à l usage de drogues» géré jusqu alors par le Groupe Sida Genève. L association Première ligne voit le jour le 21 septembre 2004, avec l objectif d améliorer la santé et les conditions de vie des personnes consommant des substances addictives. Celle-ci permettra aussi de mieux mettre en évidence les différents problèmes rencontrés par les usagers de drogues, qui ne s arrêtent pas à la seule question du VIH / sida. Le préambule 9

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11 Le bilan : «20 ans d actions pour réduire les risques liés à l usage de drogues» Réduire les risques passe par une approche pragmatique. Des outils concrets pour lutter contre les dommages liés à l usage de drogues : Depuis 1991, la mise en place d actions pragmatiques afin de prendre en compte la réalité des usagers de drogues a fait ses preuves, des centaines d usagers ont bénéficié de prestations leur permettant de réduire les risques et les conséquences négatives liées à l usage de produits psychotropes. Accueil, contacts, écoute, seringues stériles, matériel d injection annexe ainsi que kits sniff et papier d aluminium pour les non-injecteurs, préservatifs, soins de santé primaires, conseils en matière de consommation, «Salle de consommation sécurisée», appui au quotidien et renforcement de l estime de soi, documentation et information, orientation et relais vers les structures de soins, appel des secours et réanimation en cas d overdoses, soutien en cas de malaise physique, travail de rue, temps d accueil réservés aux femmes / aux hommes, prestations spécifiques liées à la prostitution sont les outils et les prestations que nous proposons pour limiter les dommages dus à l usage de substances psychotropes. Une approche empathique et non jugeante des consommateurs, misant sur leurs ressources et leurs compétences, est primordiale. Nous avons pu établir des liens avec une population pas toujours facile d accès, très ou de plus en plus précarisée et souvent méfiante à l égard des institutions. Le bilan :

12 Le soutien des usagers de drogues passe par la défense de valeurs humanistes. Une action sociale militante : admettre que la consommation de drogues fait partie intégrante de notre société, qu on le veuille ou non accepter la personne dans sa dépendance, même si s en libérer peut rester un objectif à terme adapter nos actions à la réalité des usagers de drogues, aller à leur rencontre considérer que la dégradation de la santé et la précarité sociale ne sont pas seulement inhérentes à la consommation de drogues, mais qu il est possible de rester en santé et intégré socialement valoriser l aptitude des usagers de drogues à adopter des comportements de prévention les considérer comme «acteurs» est un facteur de succès Depuis 20 ans, nous avons toujours été convaincus que les «solutions passent par les usagers» et que nous pouvions mobiliser leurs responsabilités, en tant qu individus faisant partie à part entière de notre société, de notre cité. Ces derniers ont démontré leurs capacités à endosser des comportements responsables, la preuve dans la diminution de la transmission du VIH-sida et dans le retour des seringues au sein de nos structures par exemple. Certes, les effets de produits psychotropes ne sont pas à négliger; pour autant leur conscience peut encore être interpelée pour être des citoyens, avec des droits et des obligations. 12 La réduction des risques liés à l usage des drogues

13 La santé des usagers de drogues passe par leur orientation vers le réseau de soins. La réduction des risques passe par la citoyenneté, la responsabilité et la prise en compte de la situation sociale des usagers de drogues. Une salle de consommation intégrée dans le réseau sociosanitaire et étroitement liée aux soins : La réduction des risques contribue à favoriser l accès aux soins pour les usagers de drogues. L Apreto, centre de réhabilitation et de traitement, de soutien et d échanges de matériel stérile en Haute-Savoie, l Entr acte, antenne d accueil de l association Argos à Genève et le Service d addictologie des HUG sont présents depuis plusieurs années au Quai 9. La présence de ces différentes institutions a contribué à renforcer le travail de relais, à créer des passerelles et à faciliter l accès aux institutions médico-sociales. Leur place au sein de notre association, au sein de la cité : Avec l ouverture du Quai 9, nous avons développé différentes activités dites «petits jobs» permettant aux usagers de se décentrer momentanément de la consommation et de démontrer pleinement leurs capacités à être utiles et de se sentir utiles pour l association et pour son environnement. Le bilan :

14 La réussite de nos projets passe par une bonne intégration dans le voisinage. Un attachement particulier aux relations avec les voisins : La réduction des risques vise également à l amélioration de la situation pour le voisinage. La population est très concernée par les problèmes posés par les drogues et est sensible aux souffrances que vivent les personnes dépendantes. Cette sensibilité peut se manifester par de la compassion, mais également par un rejet de la différence et des nuisances. Par définition, l installation d un centre destiné à accueillir des usagers de drogues dans un quartier pose problème. Un important travail de relation avec nos voisins du quartier des Grottes a été et reste nécessaire pour nous faire accepter, pour montrer que le Quai 9 ou le BIPS ne génère pas le problème mais font partie des solutions. Séances de voisinage et soirées publiques, programme de ramassage de seringues, journal d information, formation des concierges témoignent de cette volonté d inclure la population dans nos réflexions. Le succès de ces initiatives a démontré l utilité de telles actions communautaires. Aujourd hui, les relations avec le voisinage sont très bonnes. Notre association a su prendre en compte les doléances et besoins exprimés par le voisinage et reste présente à chaque sollicitation. Pour autant notre travail n étant pas d éradiquer les problèmes liés aux trafics de drogues dans le quartier, il l est dans la formulation de solutions possibles et acceptables pour tous, associations, habitants, représentants de la police et usagers de drogues; solutions que nous élaborons ensemble quotidiennement. 14 La réduction des risques liés à l usage des drogues

15 Les structures d accueil et les actions «Anonymat, confidentialité, écoute et respect de l usager» 1991 : Création du BIPS, Bus d information et de préservation de la santé. non-jugement, qui n empêche pas de confronter les personnes et les idées, y est cultivé comme une valeur essentielle permettant la rencontre : Création du bus Boulevards, en co-gestion avec l association Aspasie Ce bus, ouvert tous les soirs, est la première action spécifique de réduction des risques en faveur des usagers de drogues développée en Suisse romande. Espace de prévention des risques sanitaires, il représente aussi cet espace de parole pour de nombreuses personnes en quête de communication et de dignité humaine. Le L objectif est de favoriser la prévention auprès des personnes qui consomment des drogues et qui se prostituent. Pour ses utilisatrices, Les structures d accueil et les actions 15

16 c est souvent la lumière dans la nuit qui prédomine, rassurante sur ce boulevard Helvétique où la prostitution a lieu dans des conditions précaires et propices à des violences et des risques sexuels majeurs. Cette action a évolué avec un deuxième bus, mobile celui-ci, qui a permis depuis 2005 de rencontrer aussi de nombreuses personnes se prostituant dans le plus traditionnel quartier des Pâquis. L action Boulevards a également participé activement au développement à Genève de l action annuelle «Don Juan», action de sensibilisation des clients de prostituées à la prévention. en premier lieu. Ce travail de rue permet également de faire offi ce d observatoire attentif aux évolutions des produits et surtout des modes de consommation : Création du Quai 9, espace d accueil et de consommation 1996 : Mise en place d un travail de rue, effectué par des collaborateurs professionnels L objectif est d atteindre des consommateurs pas encore connus du Bips Au départ, une volonté d améliorer la condition des personnes qui consomment par voie intraveineuse; aujourd hui, la prise en compte de trois modes de consommation injection, sniff et inhalation et de pouvoir travailler sur une réelle alternative à l injection. Le Quai 9 est aussi, et avant tout, un lieu d accueil, ouvert 365 jours par an. Ecoute, dialogue, conseils, soins de santé primaires, relais sur des institutions spécialisées dans les dépendances et le soin et rétablissement des liens sociaux. 16 La réduction des risques liés à l usage des drogues

17 2005 : Création de l action «Nuit blanche?», action de prévention et de réduction des risques en milieu festif habituellement rencontrée par les institutions spécialisées dans les soins des dépendances et la réduction des risques. Nuit Blanche? vise à informer de manière objective les consommateurs de substances psychoactives à propos des risques liés à leurs usages et des moyens de les réduire : Mise sur pied du pôle de valorisation des compétences sociales des usagers de drogues, visant à travailler les compétences des usagers de drogues Initiée par neuf institutions et associations issues du réseau sociosanitaire genevois (Première ligne, FAS e, Groupe sida Genève, Dialogai, Hôpitaux Universitaires de Genève, Cipret, Fegpa, Infor Jeunes / Hospice général, Ville et Canton de Genève) Nuit blanche? s inscrit dans la politique nationale et genevoise de réduction des risques qui a pour but de limiter les dommages relatifs à l usage de substances psychoactives. L originalité de ce programme tient essentiellement à la mise en commun des ressources et des compétences spécifi ques des institutions partenaires qui permet de favoriser une approche globale de la réduction des risques. Elle s adresse à une autre population-cible que celle L objectif est avant tout de favoriser l estime de soi et permettre une reprise de confiance. Aucun mandat de réinsertion au sens classique du terme mais bien la possibilité de se décentrer momentanément du produit, de retrouver des compétences, parfois «oubliées par des années de consommation» ou Les structures d accueil et les actions 17

18 d acquérir de nouvelles permettant un mieux-être et de retrouver une forme de légitimité en tant «qu acteur social» au sein de notre cité. travailler concrètement sur le volet social afin d améliorer la situation sociale des usagers de drogues pérenniser les activités actuelles proposées aux usagers et développer de nouvelles activités, tournées sur l extérieur proposer un encadrement et un suivi plus individualisé à chacun des usagers engagés, avec un projet personnel à élaborer et travailler ainsi sur les compétences acquises et à développer pour les usagers de drogues continuer à améliorer la situation pour le voisinage et créer de nouveaux partenariats pour Première ligne En 2009, 52 usagers différents ont été engagés et 48 pour Les activités proposées sont : ramassage de seringues - activité de médiation par les pairs en salle d accueil - petit job bar - petits jobs ponctuels de réfection des locaux - auxiliaires en salle de consommation - activité avec le Resto Scout - confection de badges de prévention - travaux administratifs. 18 La réduction des risques liés à l usage des drogues

19 Les chiffres «Les résultats chiffrés attestent également du bien-fondé de nos actions» Proportion des nouvelles infections VIH selon la voie de transmission % Rapports hétérosexuels Rapports homosexuels Injection de drogues Autres / Inconn. Selon les sources, des données suisses suggèrent qu à la fin des années 90, au moins 1 usager sur 3 était infecté par le VIH-sida. Le nombre de déclarations d injection par le VIH dépassaient 900 par année, pour baisser très rapidement et rester stable par la suite à moins de 50 depuis A Genève, la proportion des usagers de drogues infectés avec le VIH a été estimée à plus de 37 % en Une étude de la Fondation Phénix a permis de montrer que cette prévalence a baissé avec les années : pour des patients entrés en traitement avant 1988, la prévalence était de 38,2 % pour ceux admis après 1993 de 4,5 %. Il n y a pas d étude récente sur la prévalence du VIH chez l ensemble des usagers de drogues à Genève. Toutefois, et en se basant sur les chiffres à disposition, nous pouvons estimer qu elle se situe nettement en-dessous de 10% et que la majorité des personnes infectées a été contaminée il y a dix à vingt ans. Par ailleurs, le taux de transmission du VIH par voie intraveineuse est quasiment nul à Genève. Les chiffres 19

20 De plus, et aujourd hui, les usagers de drogues représentent seulement 3% de l ensemble des nouvelles infections, contre plus de 50 % au début des années 90. Mise à disposition de seringues Bips-Quai Cas d hépatite C aigues à Genève (Source : DGS) Infections aiguës par le virus de l'hépatite C ( ) Nombre de cas total (VHC) Au niveau de l hépatite C, les efforts restent à faire mais nous constatons toutefois une baisse conséquente parmi les usagers de drogues et ce, depuis plusieurs années maintenant Quantité en centaines de milliers ( ) BIPS Quai 9 A Genève, aujourd hui la mise à disposition de seringues est importante. Les structures de Première ligne proposent cette prestation entre 11 h et 23 h 15, le Service des urgences de l Hôpital cantonal de Genève entre 23 h et 7 h du matin et en pharmacie en tout temps. 20 La réduction des risques liés à l usage des drogues

21 Ces taux restent stables et nous réjouissent. Néanmoins, il reste toujours un certain nombre de seringues jetées de manière inadéquate et certaines pouvant apporter des risques importants pour la population. Nous continuons ainsi nos efforts et nos messages auprès des consommateurs afin que ce taux puisse se rapprocher de 100 % Seringues ramassée Evolution du taux de retour de seringues Bips-Quai Quantité en millier ( ) Seringues ramassées % Taux de retour en pour cent ( ) BIPS Quai 9 En 2010, le taux de retour des seringues est de 92,36 % au Quai 9 et de 90,94 % au Bips. L activité de prévention communautaire, à savoir l action de ramassage de seringues dans le quartier des Grottes, est présente depuis novembre Aujourd hui, cette action reste fondamentale pour continuer à améliorer la situation pour le voisinage, avec une intensification des tournées de ramassage, matin et après-midi 7 jours sur 7. Les chiffres 21

22 Evolution du nombre de nouvelles personnes (selon questionnaire d entrée, anonyme et obligatoire pour toute nouvelle personne venant au Quai 9) Nombre de questionnaires d'entrée au Quai 9 Au Quai 9, toute personne majeure et concernée par la consommation de psychotropes, est accueillie. De manière anonyme et confidentielle, un questionnaire d entrée est rempli permettant notamment de connaître sa situation socio-professionnelle et sa situation en termes de consommation (mode, produits et fréquence de consommation). Cet entretien d accueil inclut la présentation des prestations proposées par le Quai 9 et donne l opportunité au professionnel d évaluer les besoins de l usager. Evolution des modes de consommation % Mode de consommation en pour cent Injection Sniff Inhalation Le Quai 9 démarrait son activité à fin 2001 avec six places pour l injection. Le 1er octobre 2007, 2 places pour le sniff ont été ouvertes et le 2 novembre 2009, 4 places pour l inhalation sont proposées, avec deux places supplémentaires depuis le mois de juillet Aujourd hui, c est donc un travail complet en termes de messages de prévention et de réduction des risques liés à l usage de drogues qui est possible et la possibilité très intéressante de travailler sur l alternative à l injection, en pouvant proposer le mode du sniff ou de l inhalation. 22 La réduction des risques liés à l usage des drogues

23 Produits consommés au Quai Produits injectés ( ) Proportion des soins donnés au Quai % Héroïne Cocaïne Méthadone Dormicum Héroïne+Dormicum Mélanges Proportion des soins donnés (Quai 9, 2010) Soins liés à l'injection Soins non liés à l'injection Investigations psychiatrique Conseils VIH-sida et HCV Surveillance et surdoses Investigations d'états somatique Discussions et conseils (traitements, dépend. et relais) % Produits sniffés ( ) Héroïne Cocaïne Dormicum Héroïne+Dormicum Héroïne+Cocaïne Mélanges Produits inhalés ( ) Les soins de santé primaires prodigués quotidiennement permettent de repérer des situations qui pourraient se péjorer et de favoriser le plus rapidement possible des relais vers des centres de soins ou d institutions spécialisées dans les addictions. Le Quai 9 s insère dans un dispositif de soins et de prises en charge varié et complet en matière de toxicomanie. En 2010, 797 consultations ont été données (entre avril et décembre) dont 29 % ont débouché sur un relais médical. 20 0% Héroïne Cocaïne Dormicum Héroïne+Dormicum Héroïne+Cocaïne Les chiffres 23

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25 Les quelques éléments de succès «Un travail de concertation et un dialogue permanent sont indispensables» La chute notoire de la transmission du VIH-Sida chez les consommateurs de drogues et leurs capacités à s être mobilisés pour des comportements préventifs et responsables. charge. Cette votation a permis d asseoir un cadre légal à la politique des 4 piliers et, par conséquent, de légitimer pleinement le travail spécifi que de la réduction des risques. L accès au matériel d injection stérile est possible 24 h / 24 h, au Quai 9 en journée, au Bips en soirée, au service des urgences de l Hôpital cantonale de Genève la nuit dès 23 h et en pharmacie de manière continue. Ce résultat est le fruit d un long travail de concertation, notamment avec les pharmacies et les représentants des soins. L acceptation de la révision partielle de la Loi sur les Stupéfiants, en novembre 2008, a démontré dans une certaine mesure la compréhension de plus en plus large de la part de la population aux questions relatives aux drogues et aux nécessités de diversifi er la palette de prises en Les quelques éléments de succès 25

26 Le travail de régulation avec le pilier «répression» est sans aucun doute l une des plus grandes réussites! Il n y a plus lieu d opposer le mandat de santé publique et le mandat d ordre public mais bien de les faire cohabiter en bonne intelligence afin que ses représentants puissent chacun faire son travail dans les meilleures conditions possibles. Des réunions régulières ont lieu entre Première ligne et les représentants de terrain de la police afin de favoriser un échange permanent et réguler les champs de tension subsistant encore de manière périodique. Première ligne, association reconnue dans le réseau socio-sanitaire et par les autorités, comme experte dans le travail spécifique à la réduction des risques liés aux drogues. Première ligne est régulièrement présente dans les congrès, au niveau national et international. Elle est régulièrement sollicitée pour donner des cours et des formations ayant pour objectif de sensibiliser professionnels de la santé et du travail social ainsi qu un public plus large aux questions drogues. 26 La réduction des risques liés à l usage des drogues

27 Les perspectives et les enjeux «La mobilisation doit continuer, auprès et avec les usagers de drogues» Les nouvelles batailles à mener Poursuivre les efforts de prévention, en particulier contre les maladies transmissibles et les overdoses Continuer à faire connaître le travail de réduction des risques et démontrer que celui-ci n est pas une incitation à la consommation Maintenir l accès universel aux structures d accueil pour les usagers de drogues, en termes de limitation des dégâts inhérents à la consommation de psychotropes et en termes de soins de santé primaire, reste primordial. La consommation de drogues peut toucher un individu, quel que soit son statut, sa nationalité ou encore son milieu social. Il reste impératif que celui-ci ait accès aux mesures de prévention et de réduction des risques ainsi qu aux soins de santé primaire Travailler concrètement sur l amélioration de la situation sociale des usagers de drogues. Nous ne pouvons nous limiter à la seule question de la santé physique, le bien-être psychique et social est une partie intégrante de la santé et, à ce titre, il contribue fortement aux «guérisons» Les perspectives et les enjeux 27

28 Cet objectif a été validé par le magistrat en charge du département qui nous subventionne. L un des enjeux sera de définir plus clairement ce mandat et d y asseoir une nouvelle reconnaissance et légitimité au sein du réseau socio-sanitaire genevois. Nous devrons également trouver des moyens financiers adéquats afin de maintenir la mise en place du pôle de valorisation des compétences sociales des usagers, voire de pouvoir le développer car le travail de valorisation des compétences est un travail de longue haleine auprès de cette population Continuer à s adapter aux évolutions des modes de consommation et des personnes concernées par l usage de drogues, en proposant de nouvelles prestations adaptées à ces évolutions Permettre aux usagers de drogues, en tant que citoyens, de faire valoir leurs droits et leur parole, malgré une dépendance à des produits illégaux Se mobiliser contre la pénalisation des personnes malades et dépendantes, qui favorise la clandestinité et l exclusion sociale, rendant ainsi plus difficile le travail de prévention Provoquer la réflexion pour que soit géré différemment l accès aux produits, en suscitant des alternatives possibles au processus de criminalisation Pérenniser l action Nuit blanche? Cette action a six ans aujourd hui et est bien reconnue sur un plan genevois; son bien-fondé est clairement légitimé. Pourtant, elle rencontre encore et toujours de nombreux problèmes quant à la pérennité du financement annuel Avoir l opportunité de continuer à développer des prestations de qualité, répondant aux nouveaux besoins en matière de prévention, malgré les difficultés financières de l Etat qui rendent les budgets incertains 28 La réduction des risques liés à l usage des drogues

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30 L association Première ligne tient à remercier les personnes suivantes pour leur soutien : Etat de Genève M. Pierre-François Unger, conseiller d Etat - Département des affaires régionales, de l économie et de la santé La Direction générale de la santé et M. Philippe Sudre, médecin délégué aux maladies infectieuses Les membres du Comité de pilotage du Quai 9 La Ville de Genève Le Groupe sida Genève L association Aspasie Les Hôpitaux Universitaires de Genève et nos médecins-vacataires L ensemble des partenaires du réseau toxicomanie à Genève et France voisine ainsi que les partenaires du réseau socio-sanitaire à Genève Tous les partenaires de l action Nuit blanche? Les instituts d évaluation, notamment l Institut universitaire de médecine sociale et préventive de Lausanne (IUMSP) avec lequel Première ligne collabore régulièrement Les Fondations nous ayant octroyé à plusieurs reprises des soutiens financiers : Loterie romande, Fondation Wilsdorf, Fonds de prévention et de lutte contre la toxicomanie, Infodrog, Aide suisse contre le sida, Fondation Ernst Goehner Les communes et les donateurs privés Tous les collaborateurs et collaboratrices ayant œuvré au sein des structures d accueil depuis 1991 Enfin, nous souhaitons remercier très chaleureusement toutes les personnes du réseau, amis-es, voisins-es, usagers et usagères de drogues qui ont soutenu et participé, d une manière ou d une autre, à nos actions développées durant ces 20 ans avec le soutien de : 30

31 Photos : Serge Boulaz, Martine Baudin. Layout :

32 Première ligne Association genevoise de réduction des risques liés aux drogues 6, rue de la Pépinière 1201 Genève Suisse Tél Fax Compte bancaire : BCG - K cb 788 avec le soutien de :

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