Interleukine-2 et Interféron dans le cancer du rein métastatique L expérience du Groupe Français d Immunothérapie

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Interleukine-2 et Interféron dans le cancer du rein métastatique L expérience du Groupe Français d Immunothérapie"

Transcription

1 ARTICLE DE REVUE Progrès en Urologie (2002), 12, Interleukine-2 et Interféron dans le cancer du rein métastatique L expérience du Groupe Français d Immunothérapie Sylvie NEGRIER (1), Jean-Yves DOUILLARD (2), Frédéric GOMEZ (1), Christine LASSET (1), Christine CHEVREAU (3), Bernard ESCUDIER (5) (1) Centre Léon Bérard, Lyon, France, (2) Centre René Gauducheau, Nantes, France, (3) Centre Claudius Régaud, Toulouse, France, (4) Institut Bergonié, Bordeaux, France, (5) Institut Gustave Roussy, Villejuif, France RESUME Nous rapportons l'expérience des investigateurs du Groupe Français d'immunothérapie dans le traitement du cancer du rein métastatique par les cytokines à travers plusieurs essais thérapeutiques conduits successivement entre 1991 et Ce groupe a initialement conduit une large étude randomisée rapportée dans le New England Journal of Medicine en comparant trois schémas thérapeutiques: l'interleukine-2 intraveineuse, l'interféron seul et l'association de ces deux modalités thérapeutiques. En termes de résultats, les deux cytokines ont un effet additif permettant un doublement du taux de réponse et de la survie sans progression à un an. Malheureusement cet effet n'est pas retrouvé à long terme et il n'y a pas de différence de survie globale. Par ailleurs, les patients résistant à l'une des cytokines ne tirent pas de bénéfice avec l'autre ultérieurement. Un sous-groupe de patients dont la probabilité de progression sous traitement était supérieure à 70% et la médiane de survie de 6 mois a été identifié. Ces patients présentent, de manière concomitante, des métastases initiales dans l'année suivant le diagnostic de tumeur rénale, plusieurs organes métastatiques et un envahissement hépatique. Par la suite, plusieurs essais testant les deux cytokines s.c. ont apporté des résultats médiocres, avec des taux de réponse faibles, même en association avec le 5-fluorouracile. Ainsi, dans l'expérience française, les schémas de cytokines s.c. sont assez décevants. Ces résultats ont été pris en compte dans le programme d'évaluation en cours actuellement (programme Percy) qui est basé sur la sélection des patients en fonction des facteurs pronostiques. Mots clés : Rein, Cancer, métastases, interféron, interleukine-2. A la fin des années 80, l'équipe du Docteur S. Rosenberg (National Cancer Institute, Bethesda, USA) a ouvert la voie à l'immunothérapie en cancérologie en rapportant les premiers essais utilisant l'interleukine-2 (IL2) dans les cancers avancés [11, 12], principalement le mélanome et le cancer du rein, déjà identifiés comme les tumeurs les plus sensibles à ce nouvel agent thérapeutique. L'absence de résultats des traitements conventionnels dans le cancer du rein explique l'enthousiasme initial qu'a suscité l'il2 en dépit de ses effets secondaires sévères [15]. Comme la plupart de leurs homologues européens, les investigateurs français ont participé au programme de développement clinique de l'il2 dans le cancer du rein métastatique. L'IL2 a été largement utilisée en cancérologie et a fait l'objet d'une autorisation de mise sur le marché en France en Toutefois, l'enthousiasme est aujourd'hui retombé en raison de ses résultats décevants en matière de ratio efficacité/toxicité. Les nombreuses questions que se posait la communauté médicale française sur l'avenir des traitements par l'il2, particulièrement en raison de leur coût élevé, ont amené la création du Groupe Français d'immunothérapie. Ce groupe de cancérologues français responsables de l'évaluation clinique de l'il2 chez les patients porteurs de cancer du rein métastatique a rassemblé des investigateurs issus de 25 établissements (19 centres de lutte Manuscrit reçu : juillet 2001, accepté : novembre Adresse pour correspondance : Dr. S. N é g r i e r, Dé partement d Onc ologie Médicale, Centre Léon Bérard, 28, rue Laënnec, Lyon Cedex negrier@lyon.fnclcc.fr 213

2 contre le cancer et 6 hôpitaux universitaires). Plusieurs essais thérapeutiques ont été conduits successivement entre 1991 et Cet article résume les résultats de ces essais en tentant de souligner leur intérêt pratique pour le patient. Tableau I. Causes d exclusion du protocole CRECY. N = 711 patients inéligibles ECOG PS 2 25% Age < 18 ou > 65 17% RESULTATS DES ESSAIS THERAPEUTIQUES Le protocole CRECY Les résultats de cet essai ont fait l'objet d'un rapport détaillé dans le New England Journal of Medicine [5]. Il s'agissait d'un essai multicentrique comparant 3 schémas thérapeutiques différents : IL2 intraveineuse contre α-interféron (IFN) contre une association IL2 i.v. - IFN, chez des patients porteurs de cancer du rein métastatique. En cas d'échec du traitement initial, le protocole prévoyait un traitement croisé par l'autre cytokine injectée seule. Des régressions tumorales spectaculaires et durables ayant été antérieurement rapportées chez certains patients, les investigateurs ont jugé contraire à l'éthique d'ajouter un bras contrôle sans traitement. De plus, en raison de la sélection nécessaire des patients pour cet essai, il a été décidé d'enregistrer également les patients non éligibles ainsi que la raison principale de leur inéligibilité. Un total de 425 malades ont été randomisés dans le protocole CRECY en un peu plus de 4 ans; 722 autres ont été considérés inéligibles au cours de la même période. Les principales raisons d'exclusion sont détaillées au Tableau I, la plus fréquente étant un mauvais indice de performance dont on sait qu'il est corrélé à un mauvais pronostic. En termes de résultats l'effet des deux cytokines a semblé, dans un premier temps, se cumuler dans le bras associant les 2 cytokines. En effet, le taux de réponse et le taux de survie sans événement à un an sont améliorés de façon significative pour ce groupe de patients par rapport aux résultats obtenus avec chacune des deux cytokines utilisée seule (Tableau II). Cependant, cet effet cumulatif ne se retrouve pas à plus long terme puisque la survie globale des patients est identique dans tous les groupes (Figure 1). Ce dernier résultat pourrait être dû en partie à l'effet du traitement croisé. Toutefois, le traitement croisé n'a pas apporté de résultats intéressants. En effet, les patients non répondeurs à un premier traitement par l'une des deux cytokines ne tiraient aucun bénéfice d'un traitement par l'autre cytokine proposée en seconde intention [3]. Ainsi, l'absence de gain de survie de l'association IL2-IFN par rapport à chaque cytokine utilisée seule semble donc un résultat tout à fait fiable. L'essai CRECY a permis de conclure que : a) les traitements par IL2 et/ou IFN permettent une régression Dysfonctionnement organique 13% Métastases cérébrales 12% Traitement antérieur 11% Refus du patient 6% Causes diverses 16% Tableau II. Résultats des 3 groupes de patients du protocole CRECY en fonction du schéma thérapeutique. tumorale significative chez une petite minorité de malades traités; b) ces régressions sont généralement provoquées par l'association des 2 cytokines plutôt que par les traitements utilisant une seule cytokine (2 fois plus en nombre); c) l'association des cytokines ne confère pas d'avantage en termes de survie globale par rapport à leur utilisation en monothérapie. Facteurs pronostiques IL2 IFN IL2 + IFN P Taux de réponse (%) 6,5 7,5 18,6 < 0,01 Survie à 1 an sans évènement (%) ,01 Survie globale (médiane en mois) ,55* * log. rank test. Figure 1. Courbes de survie globale des patients (test de Kaplan-Meier) en fonction du schéma thérapeutique : IL2+IFN (pointillé en vert), IL2 (trait noir) et IFN (pointillé rouge). De nombreuses questions demeuraient donc quant à l'utilité de l'administration en routine des cytokines 214

3 Tableau III. Facteurs pronostiques de décès lié au traitement dans le cadre du protocole Crécy. Indice de performance avant traitement P = 0,001 0 vs 1 vs 2 Perte de poids récente > 10% P = 0,004 Délai entre le diagnostic et l apparition des P = 0,01 métastases Dose administrée > dose théorique médiane P = 0,03 22/425 patients sont décédés pendant le traitement de diverses causes indépendantes de leur maladie. pour le traitement du cancer du rein métastatique. Nous avons analysé plusieurs types de facteurs pronostiques afin de rassembler suffisamment d'informations pour aider la prise de décision médicale par l'oncologue. Nous avons évalué, par des analyses univariées et multivariées, les facteurs prédictifs de décès lié au traitement, de réponse tumorale ou de progression rapide de la maladie. Facteurs prédictifs de décès lié au traitement Une corrélation a pu être démontrée entre la survenue de décès consécutifs au traitement et certains facteurs pronostiques déjà connus dans cette maladie (Tableau III). Nos résultats montrent que les patients porteurs de tumeurs très avancées ou agressives ne supportent pas les traitements par IL2 i.v. et que ceci peut être à l'origine de leur décès prématuré. En effet, un état général Figure 2. Probabilité de réponse tumorale selon les combinai - sons thérapeutiques. altéré au premier jour de traitement, un amaigrissement récent supérieur ou égal à 10% du poids et un intervalle entre tumeur primitive et métastases de moins d'un an sont corrélés avec un risque de décès sous traitement par IL2 intraveineux. Facteurs prédictifs de réponse tumorale Les résultats de l'étude multivariée des facteurs prédictifs de réponse tumorale ou de progression sont résumés au Tableau IV. La probabilité d'obtenir une régression tumorale significative est corrélée à deux facteurs indépendants seulement : l'administration d'un traitement combiné associant IL2 et IFN et une atteinte métastatique limitée à un seul organe. Les différentes probabilités de réponse en fonction de ces deux facteurs sont données à la Figure 2. Facteurs prédictifs de progression tumorale Dans l'idée d'épargner aux patients non sensibles aux Tableau IV. Analyse multivariée des facteurs pronostiques de réponse ou de progression. Caractéristiques Modèle logistique Intervalle Risque relatif* confiance = 95% Facteurs prédictifs de réponse tumorale* Bras de traitement 3 contre 1 ou 2) 3,5 [1,9; 6,5] Nombre de sites métastatiques (1 contre 2) 3,0 [1,5; 5,6] Facteurs prédictifs de progression Nombre de sites métastatiques (1 contre 2) 2,8 [1,7; 4,8] Survie sans métastase 12 mois contre 12 mois) 2,5 [1,1; 3,9] Métastases hépatiques (Oui/non) 2,1 [1,2; 5,0] Bras de traitement (1 ou 2 contre 3) 1,8 [12,1; 2,8] Envahissement médiastinal (Oui/non) 1,7 [1,0; 2,7] * Les facteurs suivants, dont la valeur était statistiquement significative dans l analyse univariée, ont été inclus dans le modèle : bras de traitement (1 ou 2 contre 3); nombre de sites métastatiques (1 contre 2); ECOG (0 contre 1 ou 2); envahissement osseux (oui/non); envahissement pulmonaire (Oui/non); envahisseent hépatique (Oui/non); autres sites (oui/non). 215

4 Figure 3. Risque de progression en fonction de la combinaison de différents facteurs cliniques. cytokines un traitement inutile, il nous a paru utile d'identifier des facteurs prédictifs de progression tumorale sous traitement. Quatre facteurs indépendants ont été mis en évidence (Tableau IV). La combinaison de ces différents facteurs cliniques entraîne un risque de progression tumorale variable comme le montre la Figure 3. Ainsi, un sous-groupe de patients présentant un risque de progression supérieur à 70% malgré la réalisation d'un traitement combiné a pu être identifié. Ces patients présentent, de manière concomitante, 2 sites métastatiques ou plus, une atteinte hépatique, ainsi qu'un intervalle réduit (moins de 12 mois) entre le diagnostic de la tumeur primitive et l'occurrence des métastases. Ce sous-groupe, soit 20% des patients inclus dans l'étude, présentait une survie limitée, avec une médiane de 6 mois. A la suite de cette analyse, un consensus a été trouvé, parmi les investigateurs, pour ne plus inclure ces patients à forte probabilité de progression dans les protocoles de traitement par cytokines. Administration des cytokines par voie sous-cutanée Au terme du protocole CRECY, le Groupe Français d'immunothérapie a étudié l'effet de différents schémas thérapeutiques associant IL2 et IFN par voie sous-cutanée. Cette voie d'administration a été préférée pour l'il2 après la publication de plusieurs essais de phase II [1, 13], car elle s'est avérée moins toxique que la voie intraveineuse. Les taux de réponse maximum semblaient être obtenus par l'association des deux cytokines avec le 5-fluorouracil (5-FU) [2, 4]. Le groupe d'immunothérapie a réalisé 2 essais successifs (un essai de phase II et un essai randomisé) afin de tester la combinaison de ces produits: IL2, IFN et 5-FU. Le même traitement sous-cutané a été administré dans chacun des deux essais. Seul le 5-FU a été supprimé dans l'un des bras de l'essai randomisé. Les résultats furent très décevants, avec un taux de réponse de seulement 1,8 % dans l'essai de phase II [10]. Aucune différence n'a été notée entre les groupes avec ou sans 5- FU en ce qui concerne les taux de réponse, de survie sans événement ou de survie globale [7] (taux de réponse : 1,8 % avec IL2 + IFN contre 8,2 % avec IL2 + IFN + 5-FU [P = 0,1]). Nous avons conclu à l'absence d'intérêt de l'adjonction de 5-FU pour le traitement du cancer du rein métastatique ; de plus, cette combinaison de cytokines par voie sous-cutanée ne présente qu'une efficacité très limitée. En raison des taux de réponse faibles obtenus dans chacune de ces études, un nouvel essai de phase II a été initié pour tester un traitement combiné identique, en doses et en schéma d'administration, à celui de l'étude CRECY, mais l'il2 était administrée par voie sous-cutanée et non plus par voie intraveineuse [12]. Les résultats obtenus sur 67 patients se sont révélés une fois encore décevants, avec un taux de réponse de 7% et une toxicité sévère par rapport aux autres traitements sous-cutanés. Nous en avons conclu que les doses de cytokines élevées utilisées dans ce protocole, plutôt que la voie d'administration du produit, pouvaient expliquer les réactions toxiques. Cela semblait confirmer que les traitements par l'association d'il2 et d'ifn sous-cutanés avaient une activité antitumorale très limitée. DISCUSSION ET PERSPECTIVES Vers la fin de l'année 1998, les investigateurs du groupe Immunothérapie se sont réunis pour débattre de l'intérêt de ces traitements pour les patients atteints de cancer du rein métastatique. La pri ncipale question concernant l'utilité de l'il2 et de l'ifn n'avait pas été tranchée. Un nouvel essai incluant un groupe de patients non traités de manière à essayer d'apporter une réponse à cette interrogation a été proposé. Afin d'élargir le recrutement potentiel, le Groupe Françai s d'immunothérapie a fusionné avec un autre groupe collaboratif français, le groupe SCAPP, qui avait parallèlement réalisé différentes études avec de l'il2 souscutanée seule dans le cancer du rein métastatique [14]. Les deux groupes ont interrogé les investigateurs, ainsi qu'un certain nombre de médecins référents et de patients, sur la faisabilité d'un essai randomisé comparant deux bras, l'un incluant des patients traités par cytokines, l'autre des patients ne recevant aucun traitement ou recevant un placebo. Les patients, dans leur grande majorité, ont indiqué qu'ils refuseraient de participer à un essai de ce type pour des raisons évidentes, tandis que la plupart des investigateurs et des médecins traitants ont admis qu'ils accepteraient d'inclure des malades à l'exception de ceux qui avaient une réelle chance de régression tumorale sous traitement. Durant le temps de ces réflexions et des discussions stratégiques, 2 essais ont été publiés, rapportant des résultats en faveur de l'utilisation de l'ifn. Le groupe d'étude sur le cancer du rein du Medical Research Council en Grande-Bretagne a montré un gain limité mais significatif en matière de survie avec des doses 216

5 modérées d'ifn, par rapport à l'administration d'acétate de medroxyprogestérone [5]. Quelques mois plus tard, un groupe finlandais a montré qu'une combinaison d'ifn et de vinblastine permettait un gain de survie significatif par rapport à la vinblastine utilisée seule [9]. La sélection des patients est alors apparue comme l'aspect le plus problématique. Nous avons donc décidé d'utiliser les facteurs pronostiques identifiés par l'étude CRECY et de fonder notre stratégie thérapeutique sur cette sélection. Il a été admis que les malades de mauvais pronostic seraient exclus des futurs essais avec IL2 et IFN. Il s'agit des malades dont l'indice de performance est faible (indice de Karnofsky <80%) et du sous-groupe défini par l'étude CRECY comme ayant une probabilité de progression de plus de 70% malgré traitement (cf. page 5). Nous avons ensuite déterminé quels étaient les patients qui présentaient la plus forte probabilité de réponse au traitement selon les facteurs définis par l'étude CRECY; il s'agissait des malades présentant un seul site ou "organe" métastatique. Pour ceux-ci, soit 25% des patients inclus, la probabilité de régression tumorale objective (supérieure à 50% de la masse tumorale) sous traitement combiné par IL2 i.v. est de 37,5%. Dans ce groupe particulier nous comparons l'intérêt d'un traitement combiné avec IL2 i.v. et IFN à celui d'un traitement associant ces 2 cytokines par voie souscutanée (essai randomisé à 2 groupes). Le reste des patients, ceux qui ont plus d'un site envahi tout en conservant un bon état général, mais sans présenter tous les critères du groupe de mauvais pronostic, constituent le groupe de pronostic intermédiaire. Pour ces patients, l'intérêt des cytokines est vraiment discutable. Ils sont donc inclus dans un essai randomisé comparant l'administration de cytokines par voie souscutanée par rapport à un bras contrôle de traitement par acétate de medroxyprogestérone. Ces deux essais complémentaires sont menés en parallèle dans le cadre du programme PERCY qui regroupe 78 centres français. Ce programme d'évaluation qui a débuté en Janvier 2000 prévoit d'inclure 700 patients au total. CONCLUSIONS Le devenir des patients atteints de cancer du rein métastatique n'a pas évolué de façon spectaculaire en ce début de 21ème siècle. Toutefois, un pourcentage très faible d'entre eux peut aujourd'hui espérer obtenir une rémission importante et durable grâce aux traitements par IL2 et/ou IFN. Malheureusement, il est également vrai qu'aucun autre agent thérapeutique n'a apporté de résultats intéressants reproductibles dans ce type de tumeur jusqu'à présent. Il nous paraît donc important, à la lumière de notre expérience, de définir pour l'avenir les critères qui permettront de décider s'il est utile ou non de mettre en œuvre des traitements dont les effets secondaires sont sévères et altèrent la qualité de vie des patients. L'étude des facteurs pronostiques permet une meilleure sélection des patients et représente donc l'un des principaux outils dont nous disposons. L'élaboration de nouvelles stratégies thérapeutiques et la découverte de nouvelles molécules doivent représenter l'un des objectifs majeurs de la recherche dans ce domaine clinique. Remerciements Ce travail a bénéficié du soutien de l'association pour la Recherche contre le Cancer (ARC). REFERENCES 1. ATZPODIEN J., KORFER A., FRANKS C.R., POLIWODA H., KIRCHNER H. Home therapy with recombinant interleukin-2 and interferon-alpha 2b in advanced human malignancies. Lancet, 1990, 335, ATZPODIEN J., KIRCHNER H., HANNINEN E.L., KORFER A., FENNER M., MENZEL T., DECKERT M, FRANZKE A., JONAS U., POLIWODA H. European studies of interleukin-2 in metastatic renal cell carcinoma. Semin. Oncol., 1993, 20(6 Suppl. 9), ESCUDIER B., CHEVREAU C., LASSET C., DOUILLARD J.Y., RAVAUD A., FABBRO M., CATY A., ROSSI J.F., VIENS P., BER- GERAT J.P., SAVARY J., NEGRIER S. Cytokines in Metastatic Renal Cell Carcinoma: Is It Useful to Switch to Interleukin-2 or Interferon After Failure of a First Treatment? J. Clin. Oncol., 1999, 17, HOFMOCKEL G., LANGER W., THEISS M., GRUSS A., FROH- MULLER H.G. Immunochemotherapy for metastatic renal cell carcinoma using a regimen of interleukin-2, interferon-alpha and 5- fluorouracil. J. Urol., 1996, 156, M.R.C.R.C.C. Interferon-alpha and survival in metastatic renal carcinoma: early results of a randomised controlled trial. Medical Research Council Renal Cancer Collaborators. Lancet 1999, 353, NEGRIER S., ESCUDIER B., LASSET C., DOUILLARD J.Y., SAVARY J., CHEVREAU C., RAVAUD A., MERCATELLO A., PENY J., MOUSSEAU M., PHILIP T. TURSZ T. Recombinant human interleukin-2, recombinant human interferon alfa-2a, or both in metastatic renal-cell carcinoma. Groupe Francais d'immunotherapie. New Engl. J. Med., 1998, 338, NEGRIER S, CATY A, LESIMPLE T, DOUILLARD JY, ESCU- DIER B, ROSSI JF, VIENS P, GOMEZ F. and the French Immunotherapy Group, FNCLCC. Treatment of patients with metastatic renal carcinoma with a combination of subcutaneous interleukin-2 and interferon alfa with or without fluorouracil. J. Clin. Oncol., 2000, 18, NE GRIER S., RAVAUD A., DELVA R., CHEVREAU C., DOUILLARD J.V., FARGEOT P., DREVON M., GOMEZ F., and the French Immunotherapy Group, FNCLCC. Combination of cytokines in metastatic renal cell carcinoma (MRCC). Is the subcutaneous (sc) route less active than the intravenous (iv) route? Proc. Am. Soc. Clin. Oncol., 1999, 18, 331a (abst. 1273). 217

6 9. PYRHONEN S., SALMINEN E., RUUTU M., LEHTONEN T., NURMI M., TAMMELA T., JUUSELA H., RINTALA E., HIETA- NEN P., KELLOKUMPU-LEHTINEN P.L. Prospective randomized trial of interferon alfa-2a plus vinblastine versus vinblastine alone in patients with advanced renal cell cancer. J. Clin. Oncol., 1999, 17, RAVAUD A., AUDHUY B., GOMEZ F., ESCUDIER B., LESIMPLE T., CHEVREAU C., DOUILLARD J.Y., CATY A., GEOFFROIS L., FERRERO J.M., LINASSIER C., DREVON M., NEGRIER S. Subcutaneous interleukin-2, interferon alfa-2a, and continuous infusion of fluorouracil in metastatic renal cell carcinoma: a multicenter phase II trial. Groupe Francais d'immunotherapie. J. Clin. Oncol., 1998, 16, ROSENBERG S.A., LOTZE M.T., MUUL L.M., LEITMAN S., CHANG A.E., ETTINGHAUSEN S.E., MATORY Y.L., SKIBBER J.M., SHILONI E., VETTO J.T., et al. Observations on the systemic administration of autologous lymphokine-activated killer cells and recombinant interleukin-2 to patients with metastatic cancer. New Engl. J. Med., 1985, 313, ROSENBERG S.A., LOTZE M.T., MUUL L.M., CHANG A.E., AVIS F.P., LEITMAN S., LINEHAN W.M., ROBERTSON C.N., LEE R.E., RUBIN J.T., et al. A progress report on the treatment of 157 patients with advanced cancer using lymphokine-activated killer cells and interleukin-2 or high-dose interleukin-2 alone. New Engl. J. Med., 1987, 316, SLEIJFER D.T., JANSSEN R.A., BUTER J., DE VRIES E.G., WILLEMSE P.H., MULDER N.H. Phase II study of subcutaneous interleukin-2 in unselected patients with advanced renal cell cancer on an outpatient basis. J. Clin. Oncol., 1992, 10, TOURANI J.M., PFISTER C., BERDAH J.F., BENHAMMOUDA A., SALZE P., MONNIER A., PAULE B., GUILLET P., CHRETIEN Y., BREWER Y., DI PALMA M., UNTEREINER M., MALAURIE E., TADRIST Z., PAVLOVITCH J.M., HAUTEVILLE D., MEJEAN A., AZAGURY M., MAYEUR D., LUCAS V., KRAKOWSKI I., LARREGAIN-FOURNIER D., ABOURACHID H., ANDRIEU J.M., CHASTANG C. Outpatient treatment with subcutaneous interleukin-2 and interferon alfa administration in combination with fluorouracil in patients with metastatic renal cell carcinoma: results of a sequential nonrandomized phase II study. Subcutaneous Administration Propeukin Program Cooperative Group. J. Clin. Oncol. 1998, 16, YAGODA A., ABI-RACHED B., PETRYLAK D. Chemotherapy for advanced renal-cell carcinoma: Semin. Oncol., 1995, 22, C o m m e n t a i re de Didier Jacqmin, Service de Chirurgie Urologique, Hospices Civils de Strasbourg. Dans cette revue les auteurs font le point sur l intérêt et les indications de l imunothérapie dans le cancer du rein métastatique. Il s agit là d une équipe de renommée internationale qui a su par des études bien menées analyser avec fiabilité les résultats de ces traitements dans le cancer du rein métastatique. Leur apport a été essentiellement de mettre en évidence l absence d intérêt de ces thérapeutiques chez bon nombre de patients présentant des facteurs pronostiques défavorables. Ils ont ainsi permis de mieux préciser les indications et les modes d administration pour permettre aux patients d en tirer les meilleurs bénéfices possibles. Malheureusement l ensemble de leurs travaux confirme que nous sommes loin d avoir une thérapeutique efficace et recommandée dans cette pathologie. En plus de leur apport original, ils se sont efforcés d évaluer le bien-fondé de certaines propositions thér ape utiques pa r des associations telles que l Interleukine, l Interféron et le 5-FU, mais ils n ont malheureusement pas pu, comme d autres, reproduire les résultats initiaux extraordinaires des promoteurs de la méthode. Leurs conclusions sont tout à fait éclairantes sur ce que peut atendre le clinicien en terme de bénéfice pour son patient de l immunothérapie dans le cancer du rein métastatique. SUMMARY Interleukin-2 and interferon in metastatic renal cancer. The French Immunotherapy Group experience. The authors re p o rt the experience of the investigators of the G roupe Français d Immunotherapie in the treatment of metastatic renal cancer by cytokines based on several clini - cal trials conducted successively between 1991 and This group initially conducted a large-scale randomized trial re p o rted in the New England Journal of Medicine in 1999, comparing three treatment regimens: intravenous interleu - kin-2, interferon alone and a combination of these two tre a t - ment modalities. The two cytokines demonstrated an additive effect allowing doubling of the response rate and the oneyear pro g re s s i o n - f ree survival. Unfort u n a t e l y, this effect was not maintained in the long term and no overall survival dif - f e rence was observed. Patients resistant to one of the two cytokines also failed to respond to the other cytokine admi - n i s t e red subsequently. A subgroup of patients was identified with a probability of pro g ression during treatment gre a t e r than 70% and a median survival of 6 months. These patients concomitantly presented initial metastases during the year following the diagnosis of renal cancer, involving several o rgans including the liver. Several subsequent trials testing the two cytokines by SC injec - tion provided poor results, with low response rates, even in com - bination with 5-fluorouracil. In the French experience, SC cyto - kine regimens are therefore fairly disappointing. These results were taken into account in the ongoing evaluation programme (Percy programme) based on patient selection as a function of prognostic factors. Key-Words: Kidney, cancer, metastases, Interferon, Interleukin

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

First Line and Maintenance in Nonsquamous NSCLC: What Do the Data Tell Us?

First Line and Maintenance in Nonsquamous NSCLC: What Do the Data Tell Us? Dr Jean-Charles Soria : Bonjour et bienvenue dans ce programme. Je suis Jean Charles Soria, Professeur de Médecine et Directeur du programme de développement précoce des médicaments à l université Paris

Plus en détail

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Sylvie CHABAUD Direction de la Recherche Clinique et de l Innovation : Centre Léon Bérard - Lyon Unité de Biostatistique

Plus en détail

Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques. Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006

Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques. Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006 Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006 Cancer du rein à cellules claires métastatique (CRM) Plus de 30 % des CR deviendront métastatiques

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

Traitement du carcinome rénal métastatique

Traitement du carcinome rénal métastatique Progrès en urologie (2011) 21, 233 244 ARTICLE DE REVUE Traitement du carcinome rénal métastatique Treatment of metastatic renal cell carcinoma R. Thuret a,b, C. Maurin c,,m.sun a, P. Perrotte a, P.I.

Plus en détail

Évaluation de la prise en charge du cancer du rein métastatique à l ère des thérapies ciblées. Étude clinique rétrospective sur six ans

Évaluation de la prise en charge du cancer du rein métastatique à l ère des thérapies ciblées. Étude clinique rétrospective sur six ans Progrès en urologie (2013) 23, 184 194 Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com ARTICLE ORIGINAL Évaluation de la prise en charge du cancer du rein métastatique à l ère des thérapies ciblées. Étude

Plus en détail

Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées. The role of surgery in the era of targeted therapy. * Non ouvert en France.

Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées. The role of surgery in the era of targeted therapy. * Non ouvert en France. dossier thématique Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées The role of surgery in the era of targeted therapy P. Bigot*, J.C. Bernhard** Points forts» En association avec l immunothérapie,

Plus en détail

EXERCICE N 10 : Modifier le protocole d'un essai pour mieux réussir ; mais réussir quoi?

EXERCICE N 10 : Modifier le protocole d'un essai pour mieux réussir ; mais réussir quoi? EXERCICE N 10 : Modifier le protocole d'un essai pour mieux réussir ; mais réussir quoi? Le bévacizumab (Avastin ) est un anticorps monoclonal qui a fait l objet d une autorisation supplémentaire pour

Plus en détail

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR CLIMAT - PRODIGE 30 Etude de phase III randomisée évaluant l Intérêt de la colectomie première chez les patients porteurs d un cancer colique asymptomatique avec métastases hépatiques synchrones non résécables

Plus en détail

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? L Fournier, D Balvay, CA Cuénod Service de radiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou Laboratoire de Recherche en Imagerie, Equipe

Plus en détail

Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy

Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy A.A. MOUSSA D. SCHWOB Institut de cancérologie Gustave-Roussy 94805 Villejuif cedex - FRANCE Plan

Plus en détail

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse ALK et cancers broncho-pulmonaires Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse Toulouse, le 19 Février 2013 Adénocarcinomes : Lung Cancer Mutation Consortium Identification

Plus en détail

NAVELBINE voie orale

NAVELBINE voie orale DENOMINATION DU MEDICAMENT & FORME PHARMACEUTIQUE NAVELBINE voie orale CARACTERISTIQUES Dénomination commune : vinorelbine Composition qualitative et quantitative : Statut : A.M.M. A.T.U. Classe ATC :

Plus en détail

Traitement de consolidation dans les cancers de l ovaire

Traitement de consolidation dans les cancers de l ovaire Traitement de consolidation dans les cancers de l ovaire J.-F. Geay, I. Ray-Coquard, H. Curé et É. Pujade-Lauraine Pourquoi un traitement de consolidation? Le standard de traitement de première ligne d

Plus en détail

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations 2005 Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations pour la Pratique Clinique : Standards, Options et Recommandations 2005 pour la prise en charge

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris 8 Avant l introduction des traitements antirétroviraux hautement actifs (HAART), la majorité des patients

Plus en détail

COMPARAISON DE QUATRE PROTOCOLES DE CHIMIOTHERAPIE POUR DES CANCERS DU POUMON NON A PETITES CELLULES (CBP NAPC) AVANCES

COMPARAISON DE QUATRE PROTOCOLES DE CHIMIOTHERAPIE POUR DES CANCERS DU POUMON NON A PETITES CELLULES (CBP NAPC) AVANCES COMPARAISON DE QUATRE PROTOCOLES DE CHIMIOTHERAPIE POUR DES CANCERS DU POUMON NON A PETITES CELLULES (CBP NAPC) AVANCES Approximativement, un tiers de tous les décès dus au cancer sont en relation avec

Plus en détail

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale Transplantation pulmonaire et mucoviscidose Optimiser la prise en charge médicale Dr Isabelle Danner-Boucher CRCM adulte de Nantes Unité de Transplantation Thoracique 11èmes Journées Scientifiques de la

Plus en détail

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI? Qui et quand opérer au cours du traitement de l EI? Gilbert Habib Département de Cardiologie - Timone Marseille 7es JNI Bordeaux, 8 juin 2006 Université de la Méditerranée Faculté de Médecine de Marseille

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

Programme AcSé. Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib

Programme AcSé. Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib Programme AcSé Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib G. Vassal, J.Y. Blay, C. Cailliot, N. Hoog-Labouret, F. Denjean, M. Jimenez, A.L.

Plus en détail

Indication (selon la monographie du médicament) : Traitement de l'adénocarcinome rénal métastatique

Indication (selon la monographie du médicament) : Traitement de l'adénocarcinome rénal métastatique Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Torisel Par souci de transparence, le CEPMB publie les résultats des examens des prix des nouveaux produits médicamenteux brevetés effectués par les membres

Plus en détail

Cancer colo-rectal : situation belge

Cancer colo-rectal : situation belge Cancer colo-rectal : situation belge J.-L. Van Laethem, MD, PhD Unité d'oncologie digestive Département médico-chirurgical de Gastro-entérologie Pas de conflit d intérêt déclaré Cancer du colon 7000 nouveaux

Plus en détail

Application des courbes ROC à l analyse des facteurs pronostiques binaires

Application des courbes ROC à l analyse des facteurs pronostiques binaires Application des courbes ROC à l analyse des facteurs pronostiques binaires Combescure C (1), Perneger TV (1), Weber DC (2), Daurès J P (3), Foucher Y (4) (1) Service d épidémiologie clinique et Centre

Plus en détail

Evaluation de critères res de substitution de la survie globale dans les cancers bronchiques localement avancés

Evaluation de critères res de substitution de la survie globale dans les cancers bronchiques localement avancés Evaluation de critères res de substitution de la survie globale dans les cancers bronchiques localement avancés Evaluations de la survie sans progression et du contrôle locoregional comme critère de substitution

Plus en détail

clinique d un médicament

clinique d un médicament DU Recherche Clinique Calcul du nombre de sujets nécessaires (accent sur les phases III) S. THEZENAS I.C.M. (Ex CRLC Val d Aurelle) Unité de Biostatistiques Phases du développement clinique d un médicament

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 4 novembre 2009

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 4 novembre 2009 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 4 novembre 2009 IRESSA 250 mg, comprimé pelliculé Boîte de 30 (CIP 395 950-7) ASTRAZENECA géfitinib Liste I Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription

Plus en détail

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay Etude AMARCOR Tolérance et immunogénicité du vaccin contre la fièvre jaune chez des sujets recevant une corticothérapie par voie générale : étude de cohorte observationnelle S. Kernéis, T. Ancelle, V.

Plus en détail

Immunothérapie des cancers bronchiques

Immunothérapie des cancers bronchiques Immunothérapie des cancers bronchiques Alexis Cortot, MD, PhD Service de Pneumologie et Oncologie Thoracique Hôpital Calmette, CHRU de Lille UMR8161, Institut de Biologie de Lille 11 ème Journée du CPHG

Plus en détail

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique 2 èmes Assises de l Innovation Thérapeutique Paris, 05-11-2014 La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique Pr. Jean-François DHAINAUT Président du Groupement Inter-régional de la Recherche Clinique

Plus en détail

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence

Plus en détail

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

«Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?»

«Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?» «Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?» Dr Adeline Paris Unité de Pharmacologie Clinique Centre d Investigation Clinique

Plus en détail

La chimiothérapie intrapéritonéale de consolidation

La chimiothérapie intrapéritonéale de consolidation La chimiothérapie intrapéritonéale de consolidation C. Tournigand, A. Plantade et A. de Gramont Le concept La chimiothérapie intrapéritonéale a été étudiée depuis plus de cinquante ans. Ce traitement régional

Plus en détail

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var SFPO Octobre 2009 EPIDEMIOLOGIE Incidence : 1.35 M par an dans le monde (12,4%) 28 000

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Institut Cancérologie de l Ouest CHIRURGIE Dr. Isabelle Jaffré CAS CLINIQUE 1 36 ans 90B sans CI radiothérapie

Plus en détail

Virus de l hépatite B

Virus de l hépatite B Virus de l hépatite B Virus de l hépatite B Hépatite aiguë B Virus de l hépatite B Hépatite aiguë B Persistance de l antigène HBs 10% - 90% Virus de l hépatite B Hépatite aiguë B faible ou absente Persistance

Plus en détail

Qu avez-vous appris pendant cet exposé?

Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Karl VINCENT, DC IFEC 2010 Diplôme Universitaire de Méthodes en Recherche Clinique Institut de Santé Publique d Epidémiologie et de développement ISPED Bordeaux

Plus en détail

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Parc d Innovation d Illkirch, France, le 10 mars 2010 Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Transgene (Euronext

Plus en détail

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie ESMO 14 L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie Cancer du SEIN Taxotere hebdo pas mieux et plus toxique Perrone F et al Ann Oncol 2014 Phase III : CMF vs Taxotere hebdo

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

Introduction : Essais de phase I

Introduction : Essais de phase I Schéma de recherche de dose dans les essais de phase I : comparaison par simulations dans un cadre temporel A Doussau 1,2, MC Le Deley 3, B Asselain 1, G Vassal 3, X Paoletti 1 1 - Institut Curie, 2 -

Plus en détail

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Objectifs thérapeutiques Inhibition de la réplication virale Négativation

Plus en détail

Équivalence et Non-infériorité

Équivalence et Non-infériorité Équivalence et Non-infériorité Éléments d Introduction Lionel RIOU FRANÇA INSERM U669 Mars 2009 Essais cliniques de supériorité Exemple d Introduction Données tirées de Brinkhaus B et al. Arch Intern Med.

Plus en détail

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons.

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Un taux de récidive de 30% dans les dix premières années chez des patientes en rémission complète après un traitement curatif, requiert

Plus en détail

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence On pose fréquemment le diagnostic de migraine sévère à l urgence. Bien que ce soit un diagnostic commun,

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

Carcinome rénal et nouvelles thérapies Association canadienne du cancer du rein. Denis Soulières, MD, MSc Hématologue et oncologue médical CHUM

Carcinome rénal et nouvelles thérapies Association canadienne du cancer du rein. Denis Soulières, MD, MSc Hématologue et oncologue médical CHUM Carcinome rénal et nouvelles thérapies Association canadienne du cancer du rein Denis Soulières, MD, MSc Hématologue et oncologue médical CHUM Objectifs: Données préalables Retour rapide sur les cytokines

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

TRAITEMENT DE L HÉPATITE B

TRAITEMENT DE L HÉPATITE B TRAITEMENT DE L HÉPATITE B P Mathurin Service d Hépatogastroentérologie Pr Paris Hôpital Claude Hurriez CHRU Lille CRITERES VIROLOGIQUES ET HISTOIRE NATURELLE 1 OBJECTIF THERAPEUTIQUE: Séroconversion HBe

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Au titre de son initiative de transparence, le CEPMB publie les résultats des examens des prix des nouveaux médicaments brevetés effectués par les membres

Plus en détail

A. Protocole de recherche (ainsi que l abrégé en langue française)

A. Protocole de recherche (ainsi que l abrégé en langue française) Commission d'éthique cantonale (VD) de la recherche sur l'être humain Av. de Chailly, 23, 1012 Lausanne Courriel : secretariat.cer@vd.ch 5.12.2013/mz Recommandations pour la soumission d un dossier Tous

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron à Saint-Louis Cancers & imagerie médicale Un progrès majeur pour une meilleure prise en charge des patients. Accroitre les possibilités

Plus en détail

RÉSUMÉ DE THÈSE. L implantation des systèmes d'information (SI) organisationnels demeure une tâche difficile

RÉSUMÉ DE THÈSE. L implantation des systèmes d'information (SI) organisationnels demeure une tâche difficile RÉSUMÉ DE THÈSE L implantation des systèmes d'information (SI) organisationnels demeure une tâche difficile avec des estimations de deux projets sur trois peinent à donner un résultat satisfaisant (Nelson,

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires J. Palussière, X. Buy Département imagerie Radiofréquence Interac*on courant électro- magné*que ma*ère agita*on ionique chaleur Coagula*on Nécrose

Plus en détail

Revue de la littérature

Revue de la littérature Résultats à long terme des anévrysmes traités Revue de la littérature Cours de DES de neurochirurgie Inter-région Rhône-Alpes / Auvergne Vendredi 22/04/11 Méthode (1): sélection bibliographique en fonction

Plus en détail

admission directe du patient en UNV ou en USINV

admission directe du patient en UNV ou en USINV Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article Objectifs pédagogiques Lecture critique d article groupe V Evaluer les applications cliniques Evaluer les applications cliniques 21 ) Discuter la ou les décisions médicales auxquelles peuvent conduire

Plus en détail

Principe d un test statistique

Principe d un test statistique Biostatistiques Principe d un test statistique Professeur Jean-Luc BOSSON PCEM2 - Année universitaire 2012/2013 Faculté de Médecine de Grenoble (UJF) - Tous droits réservés. Objectifs pédagogiques Comprendre

Plus en détail

1 of 5 02/11/2012 14:03

1 of 5 02/11/2012 14:03 1 of 5 02/11/2012 14:03 Le cancer du chat par Sandrine Cayet, docteur-vétérinaire Le cancer chez le chat n est pas une fatalité. Un cancer chez le chat, c est comme chez l homme, ça se diagnostique, ça

Plus en détail

Le Comité Scientifique a traité les questions suivantes : «Association reconnue d utilité publique» - 1 -

Le Comité Scientifique a traité les questions suivantes : «Association reconnue d utilité publique» - 1 - - 1 - Prise de position de l'association Française pour l'etude du Foie (AFEF) sur les trithérapies (Peg-IFN + ribavirine + inhibiteur de protéase) dans la prise en charge des malades atteints d'hépatite

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

UNIVERSITY OF MALTA FACULTY OF ARTS. French as Main Area in an ordinary Bachelor s Degree

UNIVERSITY OF MALTA FACULTY OF ARTS. French as Main Area in an ordinary Bachelor s Degree French Programme of Studies (for courses commencing October 2009 and later) YEAR ONE (2009/10) Year (These units start in and continue in.) FRE1001 Linguistique théorique 1 4 credits Non Compensatable

Plus en détail

équilibre glycémique du diabétique insuliné

équilibre glycémique du diabétique insuliné La télésurveillance t des maladies chroniques à domicile Aide à la décision en diabétologie Docteur Pierre FONTAINE Service de diabétologie, CHRU de Lillle Faculté de médecine, m Université de Lille 2

Plus en détail

Procédure normalisée de fonctionnement du RCBT Demande d informations additionnelles. 2.1.003 Version

Procédure normalisée de fonctionnement du RCBT Demande d informations additionnelles. 2.1.003 Version Numéro de PNF: Remplace: Objet: Procédure normalisée de fonctionnement du RCBT Demande d informations additionnelles 2.1.003 Version Demande d informations additionnelles Date d entrée en vigueur Catégorie

Plus en détail

Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition

Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition 09-0749 1 WHO/EMP/MAR/2009.3 Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition Synthèse des résultats des études publiées entre 1990 et 2006 Organisation

Plus en détail

Une avancée majeure dans le domaine de l implantologie. Roxolid SLActive Moins invasif pour de nouveaux standards

Une avancée majeure dans le domaine de l implantologie. Roxolid SLActive Moins invasif pour de nouveaux standards Une avancée majeure dans le domaine de l implantologie. Roxolid SLActive Moins invasif pour de nouveaux standards 1 Excellentes performances scientifiquement démontrées. Roxolid est un matériau unique

Plus en détail

Journées de cardiologie Jeudi 31 mai 2012 Dr JM DUPUIS Service de cardiologie CHU ANGERS

Journées de cardiologie Jeudi 31 mai 2012 Dr JM DUPUIS Service de cardiologie CHU ANGERS Surveillance des pace makers et des défibrillateurs Journées de cardiologie Jeudi 31 mai 2012 Dr JM DUPUIS Service de cardiologie CHU ANGERS La stimulation cardiaque La stimulation cardiaque Historique

Plus en détail

Assurance maladie grave

Assurance maladie grave ASSURANCE COLLECTIVE Le complément idéal à votre assurance collective Assurance maladie grave Votre partenaire de confiance. Assurance maladie grave La tranquillité d esprit à votre portée Les progrès

Plus en détail

Exemple PLS avec SAS

Exemple PLS avec SAS Exemple PLS avec SAS This example, from Umetrics (1995), demonstrates different ways to examine a PLS model. The data come from the field of drug discovery. New drugs are developed from chemicals that

Plus en détail

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE 2014 L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE L Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) est un nouveau modèle français d organisation

Plus en détail

COMPRENDRE LA RECHERCHE CLINIQUE

COMPRENDRE LA RECHERCHE CLINIQUE COMPRENDRE LA RECHERCHE CLINIQUE Unité de Recherche Clinique Avec le soutien de Roche 2 3 Sommaire Avant-propos 3 Accueil 4 Généralités 6 1. Qu est-ce qu une étude clinique? 2. Pourquoi participer à une

Plus en détail

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT Sommaire Comment se fait la recherche sur un nouveau médicament? (page 1) A quoi sert la recherche sur un nouveau médicament? (page

Plus en détail

Prévention osseuse dans le traitement du cancer de la prostate

Prévention osseuse dans le traitement du cancer de la prostate 73 Volume 1 - Février 11 - Supplément 1 Progrès en urologie (11) 1, supplément, S5-S Journées d Onco-Urologie Médicale : La pratique, les protocoles 5 et juin 1 ISSN 11-77 Prévention osseuse dans le traitement

Plus en détail

Document d orientation sur les allégations issues d essais de non-infériorité

Document d orientation sur les allégations issues d essais de non-infériorité Document d orientation sur les allégations issues d essais de non-infériorité Février 2013 1 Liste de contrôle des essais de non-infériorité N o Liste de contrôle (les clients peuvent se servir de cette

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH

Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH Lionel PIROTH CHU Dijon, Université de Bourgogne Tours juin 2012 Un problème? VIH-VHB Piroth L et al, J Hepatol,

Plus en détail

Cancer de l ovaire. traitements, soins et innovation. traitements adjuvants et de consolidation. www.e-cancer.fr. juin 2009

Cancer de l ovaire. traitements, soins et innovation. traitements adjuvants et de consolidation. www.e-cancer.fr. juin 2009 traitements, soins et innovation juin 2009 recommandations professionnelles Cancer de l ovaire traitements adjuvants et de consolidation COLLECTION recommandations & référentiels RECOMMANDATIONS DE PRISE

Plus en détail

Études épidémiologiques analytiques et biais

Études épidémiologiques analytiques et biais Master 1 «Conception, évaluation et gestion des essais thérapeutiques» Études épidémiologiques analytiques et biais Roxane Schaub Médecin de santé publique Octobre 2013 1 Objectifs pédagogiques Connaitre

Plus en détail

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA. COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste

Plus en détail

Résistance du virus de l hépatite C aux nouveaux traitements anti-viraux

Résistance du virus de l hépatite C aux nouveaux traitements anti-viraux 14 ème forum SOS Hépatites, Lyon Résistance du virus de l hépatite C aux nouveaux traitements anti-viraux Dr. Sylvie LARRAT Laboratoire de Virologie CHU Grenoble Hépatite C chronique 180 millions de porteurs

Plus en détail

DEA ès Sciences de Gestion. DES en Sciences Economiques. Ingénieur diplômé de l'ecole Polytechnique de Paris.

DEA ès Sciences de Gestion. DES en Sciences Economiques. Ingénieur diplômé de l'ecole Polytechnique de Paris. Education René Demeestere Emeritus Professor, Department Accounting and Management Control DEA ès Sciences de Gestion. DES en Sciences Economiques. Ingénieur diplômé de l'ecole Polytechnique de Paris.

Plus en détail

Le retour de l immunothérapie dans le traitement du cancer bronchique.

Le retour de l immunothérapie dans le traitement du cancer bronchique. Le retour de l immunothérapie dans le traitement du cancer bronchique. Dr Bertrand MENNECIER, Charlotte LEDUC, Benjamin RENAUD-PICARD, Clément KORENBAUM CHRU de Strasbourg FOM Lille 21/03/2013 Disclosure

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 18 janvier 2006 ADVATE 1500 UI, poudre et solvant pour solution injectable 1 flacon(s) en verre de 1 500 UI - 1 flacon(s) en verre de 5 ml avec matériel(s) de perfusion(s)

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC)

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Dr Jean-Marie Vailloud Cardiologue libéral/ salarié (CHU/clinique) Pas de lien d'intérêt avec une entreprise pharmaceutique Adhérent à l'association Mieux Prescrire

Plus en détail

COMMENT MAITRISER LA GESTION DES APPROVISIONNEMENTS ET DES STOCKS DE MEDICAMENTS

COMMENT MAITRISER LA GESTION DES APPROVISIONNEMENTS ET DES STOCKS DE MEDICAMENTS 1 sur 9 COMMENT MAITRISER LA GESTION DES APPROVISIONNEMENTS ET DES STOCKS DE MEDICAMENTS (L'article intégral est paru dans Gestions Hospitalières n 357 de juin-juillet 1996) Pour plus d'informations concernant

Plus en détail

7. Recherche des essais

7. Recherche des essais 7. Recherche des essais Le chapitre précédent a insisté sur la nécessité de réaliser une recherche des essais aussi exhaustive que possible. Seule la conjonction de tous les moyens disponibles peut laisser

Plus en détail

Communiqué de presse. Merck Serono. 18 septembre 2008

Communiqué de presse. Merck Serono. 18 septembre 2008 Communiqué de presse 18 septembre 2008 Merck Serono annonce le lancement de l'essai clinique ORACLE MS destiné à évaluer la cladribine en comprimés chez des patients à risque de développer une sclérose

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail