SURVEILLANCE DES MST VIA UN RESEAU SENTINELLE DE CLINICIENS EN BELGIQUE Résultats de la troisième période d enregistrement Octobre 2002 Janvier 2003

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1 Service Public Fédéral Santé Publique, Sécurité de la Chaîne Alimentaire et Environnement Ministère de l Aide à la Jeunesse et de la Santé de la Communauté française Institut Scientifique de Santé Publique Section Épidémiologie SURVEILLANCE DES MST VIA UN RESEAU SENTINELLE DE CLINICIENS EN BELGIQUE Résultats de la troisième période d enregistrement Octobre 00 Janvier 00 DEFRAYE A. SASSE A. IPH/ EPI REPORTS Nr. 00/06

2 DEFRAYE A., SASSE A. Surveillance des MST via un réseau sentinelle de cliniciens en Belgique Section Épidemiologie, Septembre 00, Bruxelles (Belgique) Institut Scientifique de Santé Publique, IPH/EPI REPORTS N 00/06 Dépôt légal: D/00/505/8 Institut Scientifique de Santé Publique Section Épidémiologie Rue Juliette Wytsman, Bruxelles Belgique Téléphone: Télécopieur: Courriels: a.defraye@iph.fgov.be a.sasse@iph.fgov.be Site Web: IPH/ EPI REPORTS Nr. 00/06

3 Table des matières. INTRODUCTION. METHODE. RESULTATS DE LA TROISIEME PERIODE D ENREGISTREMENT 5. Composition actuelle et activité du réseau sentinelle 5. Description des patients et distribution par âge et sexe 6. Distribution des diagnostics MST 8.. Diagnostics et symptômes 8.. Description par diagnostic 0 a) Chlamydia 0 b) Gonorrhée c) Syphilis d) Herpès génital e) Condylomes.4 Description des facteurs de risque.5 Comportement face au test VIH.6 Personnes séropositives VIH 4.7 Sérologie des hépatites B et C 4 4. COMPARAISON ENTRE LES TROIS PERIODES D ENREGISTREMENT 5 4. Comparaison des caractéristiques des patients 6 4. Tendances des MST 8 4. Evolution de la séropositivité VIH 0 5. DISCUSSION 6. CONCLUSION 7. ANNEXES 5 7. Remerciements et listes des sites participants 7. Références

4 . Introduction De 990 à 996, une surveillance de la séroprévalence du VIH dans une population sentinelle de patients consultant pour un épisode de MST est réalisée en Belgique par l Institut Scientifique de Santé Publique (ISP.) Cette surveillance s inscrivait dans un projet européen dénommé «European Network for the Surveillance of HIV Infections in Sentinel Populations of STD Patients» et était financé par la Direction Générale de la Recherche de l Union Européenne. Lors de l évaluation de ce projet en avril 998, les médecins participants montrèrent leur intérêt à la mise en route en Belgique, d un système de surveillance sentinelle propre aux MST qui sera appelé ultérieurement «Système de surveillance MST via un réseau sentinelle de cliniciens en Belgique.» Hormis ce réseau sentinelle de cliniciens, les données relatives à la situation des MST en Belgique proviennent essentiellement de deux sources. Il y a d une part, la déclaration obligatoire des cas de gonorrhée, de syphilis et d hépatite B tant en Communauté flamande qu en Communauté française et d autre part, le réseau des Laboratoires de Microbiologie (laboratoires vigies) qui surveillent mensuellement et annuellement le N. gonorrhoeae et le C. trachomatis. Depuis 00, le T. pallidum est également surveillé par ce réseau de laboratoires. Ces deux sources disposent de relativement peu de données épidémiologiques spécifiques. Jusqu en 000, les systèmes de surveillance des MST ne collectaient pas d information concernant les diagnostics autres que ceux mentionnés plus haut, et notamment concernant certaines des MST les plus fréquemment diagnostiquées en Belgique. Via le réseau européen, il était apparu que des MST telles que les condylomes (infections à HPV), les infections à Chlamydia, les infections à Trichomonas et l herpès génital étaient les plus souvent observées par le réseau sentinelle belge. Dans un rapport du «Centrum voor Huisartsgeneeskunde» (Universitaire Instelling Antwerpen, UIA), il apparaît que les infections virales sont les plus fréquemment diagnostiquées, aussi bien chez les généralistes que chez les spécialistes. Le réseau sentinelle actuel peut apporter des réponses aux questions que se posent les médecins sur les MST et leur évolution épidémiologique, étant donné qu ils sont régulièrement confrontés à ce type d infections dans leur consultation. En outre, il peut fournir des données utiles à la prévention. Enfin, la surveillance des MST est aussi un élément important dans le cadre de l épidémiologie du VIH/SIDA dont la transmission du virus est renforcée par la présence de MST. La surveillance des MST par un réseau sentinelle de médecins complète donc les informations recueillies par le réseau existant des laboratoires vigies ainsi que les déclarations obligatoires de gonorrhée et de syphilis. Les résultats présentés dans ce rapport permettront d étudier les tendances à plus long terme des MST en Belgique. Ils permettront aussi d établir des comparaisons avec les données en provenance d autres pays européens.

5 . Méthode Les données analysées dans ce rapport ont été collectées par un réseau sentinelle de médecins belges composé de gynécologues, dermatologues, généralistes, internistes, urologues, centres de prévention et de planning familial, cliniques MST et centres estudiantins. Un des objectifs du réseau sentinelle est d obtenir la participation, dans un délai de quatre ans (période de lancement = ), d environ -% des différents spécialistes avec une répartition plus ou moins équivalente par spécialités médicales et par région. De cette manière, le réseau sentinelle devrait être constitué d environ quatre-vingt «sites» (chiffres basés sur les données de 997.) Un «site» peut être constitué aussi bien d un cabinet privé composé d un ou de plusieurs médecins, d un service hospitalier ou d un centre médical. La participation se fait sur base volontaire. Le critère principal est de rencontrer un minimum de dix cas de MST par an, avec une pratique stable depuis un minimum de cinq ans. Une étude pilote a été menée en mai et juin L Institut Scientifique de Santé Publique (ISP) a développé le réseau en s appuyant sur le réseau des praticiens qui avaient participé à cette étude pilote et l a complété grâce à l Union Professionnelle des Gynécologues et Obstétriciens belges. Certains contacts personnels ont aussi facilité la recherche de nouveaux participants. La surveillance sentinelle est basée sur l enregistrement des cas rencontrés en consultation au cours d une période de quatre mois par an, c est-à-dire du premier octobre au trente et un janvier inclus. Les MST suivantes sont surveillées: les infections à Chlamydia, la gonorrhée, la syphilis, les infections à Trichomonas, le chancroïde, l herpès génital, les condylomes à HPV, la pédiculose du pubis, le PID (syndrome inflammatoire pelvien.) Enfin, un espace est réservé à la notification d autres diagnostics tels que les infections à Gardnerella vaginalis, les infections à Mycoplasma, les infections à Enterococcus, les Streptococcus du groupe B ou d autres bactéries anaérobies. Un nouveau cas est enregistré lorsque le médecin diagnostique chez son patient un nouvel épisode d une ou de plusieurs MST spécifiées, que celle(s)-ci constitue(nt) ou non la raison principale de la consultation. Les diagnostics posés lors d un dépistage de routine ou d un suivi de grossesse, par exemple, sont donc pris en compte. En ce qui concerne les diagnostics d herpès génital et de condylomes à HPV, seule la primo-infection fait l objet d un enregistrement. Pour chaque cas notifié, les variables démographiques suivantes sont enregistrées: année de naissance, sexe, nationalité, lieu de résidence en Belgique et niveau d instruction. Le médecin note ensuite la raison de la consultation (p.e. : si la MST constitue le motif de la consultation), les symptômes observés, le diagnostic posé et la méthode utilisée pour y

6 parvenir. Il n est pas demandé de spécifier un symptôme dans les diagnostics de l herpès, du PID ou de la pédiculose du pubis. Le médecin a aussi la possibilité d ajouter un agent pathogène ainsi qu un symptôme éventuel lorsque ceux-ci ne sont pas prédéfinis dans le formulaire. Les méthodes de diagnostic utilisées sont précisées pour chaque MST (voir critères de diagnostics en annexe.) Les variables comportementales suivantes sont enregistrées: orientation sexuelle, nombre de partenaires durant les six derniers mois, prostitution, usage de drogues, contacts avec le milieu de la prostitution et/ou de la toxicomanie. Il existe aussi la possibilité de mentionner un facteur de risque présumé, différent de ceux mentionnés ci-dessus. Enfin, le statut sérologique du patient en ce qui concerne le VIH (virus de l'immunodéficience humaine), le VHB (virus de l hépatite B), le VHC (virus de l hépatite C) et la syphilis est également enregistré. Les carnets avec les formulaires d enregistrement sont envoyés aux membres du réseau avant le début de chaque mois de notification (voir formulaire en annexe.) Fin février, un rappel est adressé par courrier et aussi, si nécessaire, par téléphone, au cas où des formulaires de notification n auraient pas été renvoyés à l ISP. Les données sont analysées à l aide du logiciel de statistiques SPSS et sont présentées et commentées dans un rapport annuel. Degré d avancement du recrutement Au cours de cette troisième période d enregistrement (00-00), 69 sites ont participé de façon active au réseau de surveillance. Durant la première et seconde période d enregistrement, respectivement 7 et 9 sites ont participé. La plupart des médecins ayant participé aux périodes d enregistrement précédentes, ont également participé cette fois-ci. Trois médecins se sont désistés à cause d une surcharge de travail. Certains médecins s étaient dit prêts à participer mais sans que cela n ait été suivi d effets par la suite. Ils ne sont pas comptabilisés dans le nombre des participants. Une présentation du réseau a été faite lors d une conférence de la Société Royale Belge de Dermatologie et Vénéréologie afin de recruter de nouveaux participants. Les médecins ont également été contactés sur base de fichiers d adresses provenant des associations professionnelles des différentes spécialités. Il est important que les médecins participants répondent au critère de recrutement qui est de rencontrer un minimum de dix cas de MST par an, avec une pratique stable depuis un minimum de cinq ans; l objectif principal recherché étant la mise en place, après quatre ans, d un réseau suffisamment stable permettant de définir les tendances de MST déterminées. 4

7 . Résultats de la troisième période d enregistrement (octobre 00 janvier 00). Composition actuelle et activité du réseau sentinelle En date du janvier 00, le réseau de surveillance est constitué de 69 sites. La répartition des spécialités médicales par site est la suivante: dermatologues sites, gynécologues 4 sites, généralistes 6 sites, urologues 7 sites, centres de prévention et de planning familial 7 sites, centres estudiantins sites et clinique MST site. La plupart des médecins ont participé à l ensemble de la période de surveillance, soit quatre mois. La clinique MST est le seul site à enregistrer durant toute l année. Au cours de la troisième période d enregistrement du /0/00 au /0/00 inclus, les médecins participants ont diagnostiqué une ou plusieurs MST chez 8 patients. Le nombre total de diagnostics posés est de. Le nombre de cas enregistrés par mois a peu varié au cours de la période. La répartition du nombre des sites par province est la suivante : Anvers (6), Brabant flamand (4), Flandre occidentale (9), Flandre orientale (8), Hainaut (7), Limbourg (5), Namur (), Bruxelles (0), Brabant wallon (), Liège (5) et Luxembourg (.) Fig. : Répartition du nbre de sites participants (période 00-00) par province et par million d habitants La répartition des MST par spécialité ou par type de site (tableau ) est la suivante: 6,8% des cas sont enregistrés par des dermatologues, 4,% par des gynécologues, 6,% par des généralistes et,7% par des cliniques MST. Les centres de planning 5

8 familial et de prévention ainsi que les centres estudiantins ont enregistré respectivement 0,% et 5,% des cas. Les urologues ont enregistré environ % des cas. Tableau : Distribution des MST par spécialité et type de site (période 00-00) I = Infections à Chlamydia, II = Gonorrhée, III = Syphilis, IV = Infections à Trichomonas, V = Herpès génital VI = Condylome à HPV, VII = PID, VIII = Pédiculose, IX =Autres Spécialités MST Dermatologues Généralistes Gynécologues Urologues Centres de prévention et de planning familial Centre estudiantins Consultation MST Centres d accueil I N=6 (,%) 9 (7,6%) (7,%) (7,5%) 4 (4,8%) 7 (4,8%) (5,6%) (00,0%) II N= (,%) (,0%) 4 (5,%) III N=48 7 (0,%) 6 (,8%) - IV N=0 - (,5%) 5 (9,7%) V N=7 (,%) 6 (,8%) 6 (,%) (,%) (,6%) 5 (58,%) (,%) (,5%) - (,%) (,5%) (,%) VI N=8 45 (5,6%) (,6%) 4 (8,4%) 4 (50,0%) (9,4%) 4 (5,0%) (,%) VII N= - (,0%) 9 (,8%) (,5%) - VIII N=5 (,6%) (,0%) - IX N=7 6 (7,%) 4 (7,8%) 5 (6,6%) Total N= (,%) - - (4,4%) (6,%) Comme seul le nombre de diagnostics MST est connu mais pas le nombre total de consultations par site ou par spécialité, la proportion de consultations MST par rapport à l ensemble de la pratique médicale des médecins participants reste inconnue.. Description des patients et distribution par âge et sexe L âge des patients diagnostiqués varie entre 4 et 70 ans avec un âge moyen de 4 ans et un écart type de 0 ans. Les tranches d âge de 5 à 9 ans, de 0 à 4 ans et de 5 à 9 ans sont les plus représentées avec respectivement 5, 47 et 45 cas. Chez les femmes, c est la tranche d âge de 0 à 4 ans qui est la plus représentée, chez les hommes c est la tranche d âge de 0 à 4 ans (figure.) Le rapport hommes/femmes est de 0,9; ce rapport est identique à celui de la période précédente. Comme pour le VIH, la proportion de jeunes (5-9 ans) est plus élevée chez les femmes (%) que chez les hommes (4%) 5. 6

9 Figure : Répartition des patients par tranche d âge et de sexe (période 00-00) Nombre de patients sexe inconnu hommes (n=5) femmes (n=47) 5-9 ans 0-4 ans 5-9 ans 0-4 ans >=60 ans ans ans ans ans 5-9 ans 0-4 ans tranche d'âge Le pays de résidence des patients est connu dans 94% des cas. Parmi ceux-ci, 96,6% (n=57) résident en Belgique. La province de résidence est connue dans 8,% des cas (n=9.) Parmi ces patients, 6,6% sont de la province d Anvers, 4,8% de la province de Liège,,4% de Bruxelles, 0,9% de Flandre orientale, 0% du Hainaut, 6,% de Flandre occidentale, 5,7% du Brabant wallon, 5,% du Brabant flamand, 4,8% de la province de Namur,,9% du Limbourg et 0,4% du Luxembourg. Parmi l ensemble des patients, 7% sont de nationalité belge, 8,9% sont originaires d un autre pays européen, 0,6 sont africains,,4% sont d origine asiatique et,8% sont originaires d Amérique du sud ou d Amérique centrale. La nationalité est inconnue pour % des patients. Le niveau d éducation est connu dans 58,% des cas. Parmi eux, 8,% mentionnent un niveau d éducation de l enseignement secondaire ou supérieur. Comme l indique la figure, l enseignement supérieur (personnes ayant suivi des études au-delà de 8 ans) est le plus représenté (7,%, soit 6 cas.) 7

10 Figure : Répartition des patients MST d après le niveau d éducation (période 00-00) inconnu sans formation primaire professionnel technique secondaire général supérieur. Distribution des diagnostics MST.. Diagnostics et symptômes Le nombre de diagnostics posés est de chez 8 patients. Chez les hommes, les diagnostics de syphilis et de condylomes sont les plus fréquents, ils représentent chacun,9% des diagnostics posés. Chez les femmes, les infections à Chlamydia sont le plus souvent diagnostiquées (6,7%), suivies par les condylomes (,5%) et les infections à Trichomonas (6,%.) Considérant les deux sexes, ce sont les condylomes qui viennent en première position. Tableau : Répartition des infections MST par sexe (période 00-00). Infections à Chlamydia Gonorrhée Syphilis Infections à Trichomonas Herpès génital Condylomes PID Pédiculose du pubis Autres Total: N = Hommes Femmes % N= N=7 9,5,8 5, 9,6,8 6,,5,6 8,6 8

11 Dans 8,% des cas (n=6), un diagnostic autre que les 9 diagnostics pré-sélectionnés a été notifié par le médecin (voir formulaire d enregistrement en annexe.) Dans,8% des cas, des infections multiples sont diagnostiquées; dans 4,% des cas, plus de deux MST sont diagnostiquées chez un même patient. La répartition des MST par sexe est la suivante: les infections à Chlamydia, les condylomes et les infections à Trichomonas sont les plus diagnostiquées chez les femmes. La gonorrhée et la syphilis sont les plus diagnostiquées chez les hommes. (Voir figure.) Figure 4 : Répartition des MST par sexe (période 00-00) femmes autres pédiculose pubis PID Chlamydia condylomes gonorrhée Trichomonas syphilis herpès hommes autres pédiculose pubis Chlamydia gonorrhée Trichomonas condylomes herpès chancroïde syphilis 9

12 Des symptômes sont rapportés pour 05 des diagnostics posés (65,5%.) Chez les hommes, l ulcère génital est le plus fréquent, soit 0,6% des cas, suivi de l urétrite dans 8,% des cas. Chez les femmes, la cervicite est mentionnée dans 56,7% des cas. Un diagnostic de MST dans le cadre d un dépistage de routine, d un examen du partenaire ou d une autre raison est posé dans 8,5% (n=74) des cas pour lesquels on dispose de cette information. Il s agit de diagnostics chez des femmes dans 77% des cas. Le tableau montre la répartition des MST par sexe et la raison de la consultation pour autant que cette information soit disponible. Tableau : Répartition du diagnostic MST par sexe et motif de la consultation (période 00-00) Hommes Femmes Consultation avec plainte MST Consultation pour autre motif que MST Consultation avec plainte MST Consultation pour autre motif que MST N=76 N= N= N=66 Infections à Chlamydia Gonorrhée Syphilis Infections à Trichomonas Herpès génital Condylomes PID Pédiculose du pubis Autres Total.. Description par diagnostic a) Chlamydia Dans 75% des cas, le diagnostic d une infection à Chlamydia a été posé chez des femmes (tableau.) Pour vingt-quatre de ces femmes (80%), le motif de la consultation n était pas une plainte liée à une MST. Chez les hommes, le diagnostic fait suite, le plus souvent, à une plainte spécifique. L âge moyen est de vingt-sept ans chez les femmes et de trentecinq ans chez les hommes. 80% des patients (46,7% chez les hommes et 9,% chez les femmes) mentionnent des contacts hétérosexuels. % des patients (n=0) mentionnent un seul partenaire au cours des six derniers mois et % (n=4) mentionnent plus d un partenaire au cours des six derniers mois (6,7% chez les hommes et 8,% chez les femmes.) 0

13 Dans 9,8% (n=0) du nombre total de cas testé pour le VIH (n=), un statut VIH négatif est rapporté. Dans % (n=9) des patients diagnostiqués avec chlamydia (n=6), il n y a pas d information sur le test VIH ou le test n a pas été proposé. Pour dix patients, il était prématuré de faire un test mais un rendez-vous a été convenu pour l effectuer plus tard. b) Gonorrhée Douze cas de gonorrhée sont rapportés parmi lesquels 0 chez des hommes. Six hommes mentionnent une orientation homosexuelle. L âge varie entre 0 et 46 ans, avec un âge moyen de 5 ans chez les femmes et de 4 ans chez les hommes. Quatre personnes ne sont pas de nationalité belge. L urétrite est le symptôme mentionné dans 8,% des cas. En ce qui concerne le dépistage du VIH, deux patients ont subi le test dans le cadre de la consultation, trois patients avaient déjà subi un test précédemment, un patient l a refusé. Le test n a pas été proposé à deux patients. Le test devait être effectué ultérieurement chez deux patients et l information manque chez deux autres patients. Parmi les patients qui ont subi le test, deux sont séronégatifs et trois sont séropositifs. Ces derniers connaissaient déjà leur séropositivité. c) Syphilis Au total, 48 cas de syphilis ont été diagnostiqués dont 94% (n=45) chez les hommes. L âge moyen est de 4 ans chez les hommes et de 44 ans chez les femmes. 64% des cas ont consulté en raison d une plainte relative à une MST et dans 6% des cas (n=), le patient a consulté pour une autre raison, l information manque pour les autres cas. Dans 9,% (n=4) des cas, le symptôme rapporté est un ulcère génital et dans 70,8% (n=4) des cas, aucun symptôme spécifique n est signalé. 75,5% (n=4) des hommes mentionnent une orientation bisexuelle ou homosexuelle, les données font défaut dans les autres cas (n=.) En ce qui concerne le dépistage du VIH, on dispose de données dans 96% (n=46) des cas: vingt-cinq patients ont subi un test à l occasion de la consultation, vingt patients l avaient déjà subi précédemment et un patient l a refusé. Vingt hommes sont séropositifs parmi lesquels cinq ont découvert leur séropositivité à l occasion de la consultation. Parmi les hommes séropositifs, il y a quinze homosexuels ou bisexuels et deux hétérosexuels. L information manque pour les trois autres. Les trois femmes sont toutes séronégatives. d) Herpès génital Une infection herpétique est signalée dans trente-sept cas. Dans 65% (n=4) des cas, le diagnostic est posé chez des femmes. Le groupe d âge le plus représenté se situe entre vingt et vingt-quatre ans chez les femmes et entre trente et trente-quatre ans chez les

14 hommes. Tant chez les hommes que chez les femmes, le diagnostic est généralement posé sur la base d un symptôme spécifique, principalement l ulcère génital (70%.) 86% (n=) des patients mentionnent une orientation hétérosexuelle (69,% des hommes et 95,8% des femmes.) 5% des patients (n=9) indiquent un partenaire stable au cours des six derniers mois. On note peu de différences entre hommes et femmes. En ce qui concerne le dépistage du VIH,,% (n=0) des patients ont accepté le test lors de la consultation et 40,7% (n=) des patients l avaient déjà subi précédemment. Deux patients sont séropositifs. Leur statut VIH était déjà connu avant la consultation. e) Condylomes Au total, quatre vingt-deux cas de condylomes sont enregistrés parmi lesquels quarantecinq hommes. Le diagnostic est posé par un gynécologue chez 7,8% des femmes et par un dermatologue chez 9,7% d entre elles. Chez les hommes, le diagnostic est posé par un dermatologue dans 75,6%. L âge moyen est de trente-quatre ans chez les femmes et de trente-cinq ans chez les hommes. Chez 7% (n=4) des patients, le diagnostic est posé au cours d une consultation dont le motif n était pas une plainte liée à l existence d une MST. 8% mentionnent une orientation hétérosexuelle (68,9% des hommes et 00% des femmes) et 6% (n=5) mentionnent un partenaire stable au cours des six derniers mois (5,% chez les hommes et 75,5% chez les femmes.) En ce qui concerne le dépistage du VIH: 0,7% (n=) des personnes ont subi un test VIH pendant la consultation et 8% (n=) l avaient déjà subi précédemment. Parmi les 44 patients ayant subi un test, se sont révélés séropositifs. Il s agit de deux hommes homosexuels ou bisexuels et d une femme hétérosexuelle. Tous connaissaient leur séropositivité avant la consultation..4 Description des facteurs de risque Dans la plupart des cas de MST diagnostiqués, l orientation sexuelle des patients est connue (9,5% des hommes et 95,9% des femmes.) 49,7% des hommes mentionnent une orientation hétérosexuelle, 4,8% une orientation bi/homosexuelle. 9,9% des femmes mentionnent une orientation hétérosexuelle, % une orientation homosexuelle ou bisexuelle. Parmi les hommes, 9,6% (n=40) mentionnent un partenaire stable et trente-sept patients mentionnent plusieurs partenaires. Chez les femmes, il s agit respectivement de 58,5% (n=86) et de 4,4% (n=6) des cas. L information sur le nombre de partenaires manque dans 9% des cas (n=8.) En ce qui concerne la prostitution et l usage de drogues par voie intraveineuse: 4,4% (n=6) des hommes mentionnent des contacts sexuels payants. Les données manquent

15 pour 40,7% (n=55) des patients. 5,4% (n=8) des femmes sont dans le circuit de la prostitution. Les données manquent pour 8,4% (n=7) des femmes.,4% (n=4) mentionnent des contacts sexuels avec un toxicomane IV ; ces données ne sont pas connues pour 4% des patients. Personne ne mentionne une consommation de drogues par voie intraveineuse (IV.) ; ces données ne sont pas connues pour 0,5% des patients. En ce qui concerne les facteurs de risque complémentaires indiqués par le médecin, nous disposons d'une information pour 7,4% des hommes et % des femmes. L immunodépression est mentionnée pour sept patients (4,%), des partenaires multiples et/ou inconnus sont mentionnés pour six patients (0,7%.) Quatre patients (,8%) ont un partenaire avec une MST. Chez deux hommes (6,9%), les voyages sont évoqués comme facteur de risque et deux femmes (6,9%) ont subi des violences sexuelles..5. Comportement face au test VIH 8,5% (n=0) des patients pour lesquels cette information est connue (n=6) ont subi un test à l occasion de la consultation, 7,9% (n=7) des patients avaient déjà subi un test précédemment et,% (n=6) l ont refusé. 9,% (n=4) devaient subir un test ultérieurement. Dans,% des cas, un test n a pas été proposé ou n a jamais été fait. En ce qui concerne les patients dont le statut VIH est connu (n=76), 8,8% (n=) d entre eux sont séropositifs et 8,% (n=4) sont séronégatifs. L information n est pas connue pour 7,6% (n=06) des patients. Figure 5 : Circonstances du test VIH (période 00-00) 40 5 Pourcentage de patients MST sexe 5 0 hommes (n=7) femmes (n=5) non proposé testé il y a > mois testé il y a < mois testé maintenant à tester plus tard test refusé jamais testé

16 .6. Personnes séropositives VIH Trente-trois patients sont séropositifs, 85% sont des hommes (n=8) et 5% sont des femmes (n=5.) Chez 8,% (n=9) d entre eux, le diagnostic est posé à l occasion de la consultation MST, les autres connaissaient déjà leur statut sérologique. Pour un patient, le diagnostic a été posé moins de trois mois auparavant en prenant le jour de la consultation comme date de référence. L âge moyen est de trente-huit ans (trente-trois ans chez les femmes et quarante-neuf ans chez les hommes.) Vingt patients séropositifs sont de nationalité belge, un patient est originaire d un autre pays européen, huit sont originaires d Afrique subsaharienne et un est originaire de d Amérique centrale ou d Amérique du sud. Tous résident en Belgique. La nationalité n est pas connue pour trois personnes. La raison de la consultation est indiquée chez vingt-deux des trente-trois patients. 45,5% (n=0) des cas ont consulté dans le cadre d une plainte relative à une MST. 54,5% (n=) n ont pas indiqué de plainte MST comme raison de la consultation. En ce qui concerne l orientation sexuelle, dix-sept personnes ont indiqué une orientation homosexuelle, quatre personnes une orientation bisexuelle et huit personnes une orientation hétérosexuelle. L information n est pas connue pour quatre personnes. Quatre personnes mentionnent un partenaire stable au cours des six derniers mois, huit personnes mentionnent des partenaires multiples. Cette information est manquante dans 6,6% (n=) des cas. L information sur les variables relatives à la prostitution et à la toxicomanie IV manque dans plus de la moitié des cas. Chez les personnes séropositives (n=), on a diagnostiqué les MST suivantes: syphilis (n=0), gonorrhée (n=), condylomes (n=), infections à Trichomonas (n=), herpès génital (n=) et chancroïde (n=.) Chez 6% des patients (n=), deux autres MST ont été diagnostiquées..7. Sérologie des hépatites B et C Pour l hépatite B, l information est disponible dans 50,4% (n=4) des cas. 4,8% (n=) des cas connus indiquent une sérologie positive, 6,4% (n=90) une sérologie négative et,8% (n=) des patients sont vaccinés. Pour l hépatite C, un résultat est rapporté dans 7,6% (n= 06) des cas.,% (n=) des cas connus indiquent une sérologie positive et 88,7% (n=94) une sérologie négative. 4

17 4. Comparaison des résultats des trois périodes d enregistrement A ce stade de développement du réseau de surveillance, un premier aperçu des tendances peut se baser sur la comparaison des informations fournies par les médecins qui ont participé aux trois périodes d enregistrement. Seuls les médecins qui ont signalé des patients sont inclus dans la comparaison soit vingt-trois sites. Les spécialités suivantes sont représentées: trois dermatologues, neuf généralistes, trois gynécologues, quatre urologues, une clinique MST, deux centres estudiantins et deux centres de prévention. Le nombre de patients a augmenté au cours du temps ; au cours de la première période d enregistrement, les médecins ont enregistré 08 patients, au cours de la deuxième année, patients et de la troisième année, 8 patients. La proportion des patients présentant une infection mixte était de 6% pendant la première période, de 6% pendant la deuxième période et de 8% pendant la troisième période. Le tableau 4 montre la répartition des patients MST durant les trois périodes d après les types de spécialité consultée. Tableau 4 : Répartition des patients MST par spécialités consultées sur les trois périodes Spécialités Dermatologues Généralistes Gynécologues Urologues Centres de prévention et de planning familial Centres estudiantins Consultation MST Total Période Période Période 5 (4,6%) 7 (5,7%) 4 (,%) 0 (0%) (,7%) 7 (5%) 5 (,%) 6 (5,%) 4 (0,%) 9 (%) 4 (7,4%) 4 (,9%) 6 (4,8%) 8 (5,9%) (8,7%) 4 (%) (9,6%) N=08 (00%) 9 (6,8%) 5 (%) N= (00%) 5 (0,9%) 40 (9%) N=8 (00%) La troisième période d enregistrement est caractérisée par une proportion supérieure de patients diagnostiqués chez les dermatologues et les généralistes. 5

18 4.. Comparaison des caractéristiques des patients Répartition par âge et par sexe Le tableau 5 présente l âge moyen par sexe pour les trois périodes. Tableau 5 : Âge moyen par sexe et par période Période Âge moyen Période Âge moyen Période Âge moyen Femmes Hommes Une différence minime d âge moyen est constatée entre les différentes périodes, tant chez les hommes que chez les femmes. Les figures 6 et 7 montrent la répartition par catégorie d âge chez les hommes et les femmes. Chez les hommes, on constate un léger glissement vers les catégories plus âgées. Le groupe d âge le plus représenté est celui des 5-9 ans, toutes périodes confondues. Par contre, au cours des deux premières périodes, la catégorie d âge la plus représentée chez les femmes est celle des 0-4 ans alors qu au cours de la troisième période, il s agit des 5-9 ans. Figure 6 : Répartition par tranche d âge chez les hommes pour les périodes 0 5 nombre d'hommes 0 période ans 0-4 ans 5-9 ans 5-9 ans 0-4 ans >=60 ans ans ans ans ans tranche d'âge 6

19 Figure 7 : Répartition par tranche d âge chez les femmes pour les périodes 0 Nombre de femmes 0 0 période ans 0-4 ans 5-9 ans 0-4 ans 5-9 ans 0-4 ans ans ans ans ans tranche d'âge On constate une légère augmentation chez les hommes au cours des différentes périodes: au cours de la première période, 47,% des patients étaient des hommes, au cours de la deuxième période, 48,7% et au cours de la troisième période, 50,7%. Répartition par orientation sexuelle L orientation sexuelle est connue dans 89% des cas. Le tableau 6 montre la répartition en pourcentage pour les périodes. Tableau 6 : Répartition en % de l orientation sexuelle chez les hommes et les femmes au cours des périodes Période Période Période Hommes homo/bisexuels 9% 7% 0% Hommes hétérosexuels 8% % 4% Femmes homosexuelles % % % Femmes hétérosexuelles 50% 47% 46% Chez les hommes avec diagnostic d une infection MST, la proportion d homosexuels a fortement augmenté entre la deuxième et la troisième période, par contre celle des hétérosexuels a diminué. 7

20 4.. Tendances des MST Les figures 8 et 9, respectivement chez les hommes et chez les femmes, montre la répartition du nombre de diagnostics MST au cours des trois périodes. Figures 8 et 9 : Répartition des diagnostics MST par sexe pour les trois périodes 40 5 Nombre de MST chez les hommes période 5 0 Chlamydia gonorrhée herpès Trichomonas syphilis condylomes pédiculose pubis autres 40 5 Nombre de MST chez les femmes période 5 0 herpès Chlamydia gonorrhée Trichomonas syphilis condylomes PID autres pédiculose pubis Chez les hommes, la syphilis est la plus fréquente dans la deuxième et la troisième période d enregistrement; on constate une augmentation nette de la syphilis au cours des trois périodes. Au cours de la première période d enregistrement, la gonorrhée était la 8

21 plus fréquente chez les hommes. Le nombre de cas de gonorrhée chez les hommes a diminué entre la première et la deuxième période et a légèrement augmenté (+67% chez les hommes homo/bisexuels et 50% chez les hommes hétérosexuels) entre la deuxième et la troisième période d enregistrement. La gonorrhée et la syphilis, dont la déclaration est obligatoire, représentent ensemble % des MST. La syphilis est diagnostiquée uniquement par les dermatologues et la clinique MST pendant la première période et également par les généralistes pendant la deuxième et la troisième période. Chez les femmes, les infections à Chlamydia sont les plus fréquentes dans les trois périodes. Entre la première et la deuxième période, on note une diminution de 8% du nombre de cas de Chlamydia chez les femmes, alors qu on enregistre une hausse de 6% entre la deuxième et la troisième période d enregistrement. Les infections à Chlamydia sont enregistrées par la plupart des spécialités représentées; durant chaque période d enregistrement, les centres de prévention diagnostiquent un pourcentage élevé de cas de Chlamydia. L augmentation des herpès (+8%), des condylomes (+5%) et des PID (+40%) au cours de la troisième période est due essentiellement et dans le dernier cas totalement, à une augmentation du nombre de cas chez les femmes. Le nombre de cas de pédiculose du pubis rapporté a diminué au cours du temps. Dans 7% des cas, l agent responsable de l infection ne fait pas partie de la liste figurant sur le formulaire. Les infections à Mycoplasma genitalium, à Ureaplasma urealyticum ainsi que la gale sont signalées le plus fréquemment. Dans ces cas, l examen clinique suivi de la sérologie est la méthode diagnostique pratiquée dans la plupart des cas. La recrudescence du nombre de syphilis au cours de la deuxième période est liée essentiellement à une augmentation du nombre de cas diagnostiqués chez des hommes homosexuels. Le tableau 7 montre la répartition des diagnostics de syphilis pour les trois périodes, pour les personnes dont l orientation sexuelle est connue. Tableau 7: Diagnostic de syphilis d après l orientation sexuelle au cours des trois périodes Hommes homo/bisexuels Hommes hétérosexuels Hommes :orientation sexuelle inconnu Femmes homosexuelles Femmes hétérosexuelles Total Période Période 5 Période N= N= N= 9

22 4. Evolution de la séropositivité VIH La proportion des patients qui signale leur séropositivité ou chez qui l infection à VIH est diagnostiquée augmente au fil des périodes. Pendant la première période, elle s élevait à 7,4% (n=8), au cours de la deuxième période à,% (n=5) et au cours de la troisième période à 7,4% (n=4.) Pendant la première période, tous les patients connaissaient leur statut sérologique VIH au moment du diagnostic MST. Lors de la seconde période, 6,7% des patients (n=4) ont découvert leur séropositivité à l occasion d une consultation MST et,7% lors de la troisième période. La proportion des patients qui ont fait un test de dépistage au cours des trois mois qui précèdent la date de consultation et qui sont séropositifs est de 5% pour la première période, de 7% pour la deuxième période et de 4% pour la troisième période. Pour les patients qui connaissaient leur statut sérologique depuis plus de trois mois, cette proportion est de 75% pour la première période, de 67% pour la deuxième période et de 74% pour la troisième période. Le tableau 8 montre la répartition de la séropositivité par sexe et par période. Tableau 8 : Répartition des patients séropositifs VIH par sexe et par période Femmes Hommes Total Période 4 4 N=8 Période 4 N=5 Période 4 N=4 Le nombre d hommes présentant une sérologie positive augmente au fil des différentes périodes. Par contre, pour les femmes, on enregistre un statu quo entre la première et la deuxième période et une diminution entre la deuxième et la troisième période. Chez les hommes, la classe d âge de 5-9 ans est la plus représentée. Chez les femmes, il s agit de la classe d âge de 0-4 ans. Le tableau 9 montre la répartition des diagnostics MST chez les patients séropositifs. Tableau 9: Répartition des diagnostics MST chez les patients séropositifs VIH Gonorrhée Infection à Trichomonas Herpès génital Syphilis Condylomes Autres Total Période 0 0 N=8 Période 0 0 N=6 0 Période 0 9 N=6

23 La syphilis est la plus fréquemment diagnostiquée chez les patients séropositifs au cours de la deuxième et de la troisième période. Deux MST différentes sont diagnostiquées chez un patient lors de la première période et chez deux patients lors de la troisième période. La part des patients séropositifs avec orientation homosexuelle ou bisexuelle a fortement augmenté entre la première et la deuxième période d enregistrement (% à 80%) et est restée plus ou moins stable entre la deuxième et la troisième période (80% à 79%.) Dans plus de la moitié des cas et toutes périodes confondues, le nombre de partenaires n est pas connu.

24 5. Discussion Les résultats présentés dans ce rapport sont basés sur les notifications d un nombre croissant de médecins participants. L observation de tendances dans le temps, ne pouvant se faire qu à partir d un même groupe de sites, est donc basée actuellement sur un petit nombre de notifications. Les données de tendance doivent donc être interprétées avec précautions. Pendant cette troisième période d enregistrement, la collaboration avec les centres participants s est très bien déroulée. Quelques retards de notification sont observés, mais ils sont minimes compte tenu du travail administratif déjà très lourd auquel les médecins sont confrontés. Les formulaires ont été validés à la réception des données d enregistrement et un contrôle est effectué après encodage de ces données. Si des données essentielles manquent, les médecins ont été contactés par téléphone. Toutefois, au cours de cette troisième période, les formulaires sont généralement complets et correctement remplis. Le système de surveillance ne permet pas d exclure les éventuelles doubles notifications. Toutefois, ceci ne devrait pas entraîner une surestimation du nombre de MST diagnostiquées car le risque est minime qu un même patient soit signalé par deux médecins faisant partie du réseau. Le réseau de surveillance sentinelle des MST est complémentaire à l objectif des Communautés qui souhaitent optimiser l enregistrement des MST. Les médecins sont informés que cette surveillance ne remplace nullement la notification obligatoire de certaines MST mais en est complémentaire. Des efforts importants ont été accomplis pour assurer la stabilité de ce réseau de surveillance. Des efforts seront poursuivis aussi afin d étendre le réseau et d obtenir une meilleure représentativité géographique de la population. Concrètement, cela implique le recrutement de plus de participants en Brabant flamand et en Wallonie. Enfin, l absence de dénominateur n autorise aucune estimation de la représentativité de ce réseau de surveillance. Cet aspect sera développé au cours des prochaines périodes d enregistrement lorsque les chiffres comportant le nombre total de consultations par site ou par spécialisation et par région seront disponibles.

25 6. Conclusion Le but du réseau de surveillance sentinelle est de suivre les tendances de MST déterminées, d identifier des comportements et des groupes de population présentant un risque plus élevé et de sensibiliser les médecins face à l importance de ces facteurs de risque. En ce qui concerne les tendances observées à ce jour, le nombre de patients MST enregistrés a augmenté de % entre la deuxième et la troisième période. Chez les femmes, les infections à Chlamydia sont les plus fréquemment rapportées toutes périodes confondues et leur fréquence a augmenté entre la deuxième et la troisième période. Chez les hommes, la syphilis est l affection la plus fréquente et la fréquence augmente au fil du temps; cette augmentation est plus forte entre la première et la deuxième période qu entre la deuxième et la troisième période. La part des hommes homo/bisexuels a considérablement augmenté au cours de la troisième période. L augmentation des cas de syphilis est due principalement à une augmentation de cas chez les hommes homosexuels ou bisexuels. Toutes périodes confondues, il y a également une augmentation de la proportion des personnes séropositives. La proportion des personnes testées a diminué. Dans la deuxième et la troisième période et chez 70% des personnes séropositives, une syphilis est diagnostiquée. A peu près trois quarts des cas de syphilis sont des hommes homosexuels ou bisexuels et trois quarts environ de ces hommes connaissaient déjà leur séropositivité au moment de la consultation pendant la deuxième et la troisième période d enregistrement. Nous nous sommes intéressés tout particulièrement à la fréquence du test VIH et nous espérons stimuler les médecins à proposer un test VIH aux patients présentant un épisode de MST. Un quart des patients connaissait son statut VIH au moment de la consultation MST. Dans 8,5% des cas, un test est proposé et effectué lors de la consultation, le test a été refusé dans,% des cas. La recrudescence des cas de Chlamydia chez les femmes et de syphilis chez les hommes pourrait indiquer une augmentation d un comportement sexuel à risque. En effet, la syphilis est une des MST qui reflète 6 le plus clairement les tendances dans le comportement sexuel à risque. Il est essentiel de continuer à s enquérir du statut du VIH lors d une consultation MST compte tenu de la recrudescence du nombre de cas de VIH diagnostiqués en Belgique. La recrudescence des cas de syphilis en Belgique et principalement dans la province d Anvers, a également été constatée en janvier 00 par l «Antwerpse gezondheidsinspectiedienst» 7. La Belgique n est pas le seul pays à devoir faire face à une recrudescence des cas de Chlamydia et de syphilis. Il y a également des informations sur une résurgence de ces MST aux Pays-Bas 8 où on a constaté que la recrudescence de la syphilis est la plus importante chez les hommes homosexuels parmi lesquels il y a une

26 proportion élevée de séropositifs connus. Aux Etats-Unis 9,0 et en Ecosse également, une recrudescence des cas de syphilis chez les hommes homosexuels durant la période est constatée. L hétérogénéité de l actuel système de surveillance des MST, les différences de structures de soins, de définitions de cas, de critères de diagnostic, des pratiques de dépistage et de suivi du partenaire compliquent la comparaison de l incidence des MST entre les différents pays en Europe. Il est pratiquement impossible de mettre en place un système de surveillance identique dans toute l Europe, mais le réseau européen ESSTI «European Surveillance of Sexually Transmitted Infections» vise à instaurer une définition de cas commune aux différents pays européens, de sorte qu une comparaison entre des systèmes de surveillance similaires soit rendue possible. Des réseaux de cliniciens pour la surveillance des MST se forment en Autriche, en Finlande, en France et en Italie. Des initiatives récentes visant à mettre en place un réseau de surveillance ont vu le jour en Allemagne, aux Pays-Bas, au Portugal et en Espagne. Dans la plupart de ces pays, il existe à côté de ces réseaux, une notification obligatoire de syphilis et de gonorrhée ainsi qu un réseau de laboratoires de surveillance de la syphilis, de la gonorrhée et du Chlamydia. Du point de vue de la santé publique, il est important que la surveillance des MST soit intensifiée et améliorée afin de rassembler des données cruciales qui contribueront à stimuler une approche toujours plus pertinente de la prévention. 4

27 7. Annexes 5

28 7.. Remerciements et listes des sites participants Nous tenons à remercier les sites participants : AZ Sint-Jan; Urologie et Dermatologie, Bruges. AZ Stuivenberg; Urologie, Anvers. CH Etterbeek/Ixelles; Gynécologie, Bruxelles. CH Notre-Dame; Gynécologie, Charleroi. CHU Centre-Ville; Dermatologie, Liège. CHU Charleroi; Gynécologie, Charleroi. Hôpital ULB Saint-Pierre; Dermatologie, Bruxelles. Clinique Saint-Joseph; Dermatologie, Saint-Vith. CVS Centrum, Gand. Planning familial «Famille Heureuse», Bruxelles. Planning familial «Famille Heureuse», Liège. Groepspraktijk Heirnis, Gand. H. Hart Ziekenhuis; Urologie, Lier. Helpcenter, Anvers. Huisartsenpraktijk «De Regenboog», Anvers. ITG, Anvers. Maison Médicale de Charleroi, Charleroi. Medipert, Anvers. OLV Ziekenhuis; Gynécologie, Courtrai. Opvangcentrum Neerpelt. Planning familial «Aimer à l ULB», Bruxelles. RUGent; Dermatologie et Gynaecologie, Gand. Sint-Vincentius Ziekenhuis; Urologie, Anvers. U.Z. Antwerpen; Dermatologie, Anvers. U.Z.Gasthuisberg; Gynaecologie, Louvain. Virga Jesse Ziekenhuis; Gynécologie, Hasselt. A.Z. VUB; Dermatologie, Bruxelles. Vzw Pasop, Gand. Z.O.L. campus André Dumont ; Gynécologie, Genk. 69

29 7.. Références Synthèse de la rencontre des participants au projet européen de surveillance VIH/MST, le 4/4/998. Steylaerts C., Rapport du projet d enquête : Intégration de la prévention du VIH/SIDA et des MST en Flandre. Juillet 996, Centrum voor Huisartsgeneeskunde, Universitaire Instelling Antwerpen. Fleming DT, Wasserheit JN. From epidemiological synergy to public health policy and practice: the contribution of other sexually transmitted diseases to HIV transmission. Sex Transm. Infect. 999;75:-7. 4 Bayingana K. Mise en place d'un Système de Surveillance des Maladies Sexuellement Transmissibles par un Réseau Sentinelle de Médecins en Belgique. mai - juin Sasse A., Defraye A. Epidémiologie du sida et de l infection à VIH en Belgique. Situation au décembre 00. Service d épidémiologie, novembre 00, Bruxelles(Belgique). Institut Scientifique de Santé Publique. 6 Nicoll A, Hamers FF. Education and debate ; are trends in HIV, gonorroea and syphilis worsening in Europe? BMJ 00;4: Gezondheid.be/actuele gezondheidsrubrieken/soa/actueel gezondheidsnieuws : Weer meer syfilis in Antwerpen 8 RIVM. SOA blijven toenemen. Infectieziekten Bulletin, jaargang, nummer, LA County copes with outbreak. Medical letter on the CDC and FDA, January 6, Stephenson J. Syphilis outbreak sparks concerns. JAMA 00;89(8). Sharp increase in reports of infectious syphilis in Scotland in 00. Eurosurveillance Weekly, Volume 7, Issue 5, 00. Surveillance Systems for STIs in the European Union: Facing a Changing Epidemiology. Catherine M. Lowndes, Kevin A. Fenton and the ESSTI (European Surveillance of STIs) Network. (submitted) 7

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