COMMUNIQUÉ DE PRESSE

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1 COMMUNIQUÉ DE PRESSE VENTE DE PRESTIGE - VENDREDI 20 DÉCEMBRE 2013 HÔTEL DROUOT SALLE 5 14H ART D'EXTRÊME ORIENT TABLEAUX ANCIENS & MODERNES ICÔNES MOBILIER & OBJETS D'ART La vente de prestige du 20 décembre prochain clôture cette cinquième année d enchères chez Europ Auction. Elle s ouvre sur un important ensemble d objets d Art d Extrême Orient, dont un superbe nikyoku byōbu (lot 51), paravent japonais à deux feuilles d or, estimé 9000/10000, ainsi qu une rare stèle au Bouddha (lot 54), caractéristique du statuaire chinois Wei, estimée 25000/ Temps fort de la vente, une exceptionnelle icône au Christ (lot 81), estimé /150000, dont l illustre poinçon d orfèvre K.Fabergé souligne la rareté. Il fascine tant par le rayonnement du visage du Christ, que par l éclat de son ornementation. Les signatures prestigieuses sont à l honneur, comme en témoigne cette remarquable commode en marqueterie Louis XVI (lot 118), estimée /180000, estampillée Leleu, ébéniste favori de la Comtesse du Barry, pour qui il meubla le Palais-Bourbon et le Château de Chantilly. La maison de vente propose également un bureau à caissons en marqueterie Boulle (lot 93), attribué à Nicolas Sageot, dont les créations enrichissent les intérieurs du Petit Palais et du Musée de l Ermitage, à Saint-Pétersbourg. Il est estimé 55000/ Sous le lot 121, un adorable buste d enfant en bronze, dans le goût de Houdon, estimé 10000/12000, séduit par la douceur de ses traits et la puissance de sa patine. La maison de vente propose également à la vente, une élégante et rare paire d appliques en bronze doré, (lot 124), estimée 35000/40000, attribuée à Louis-Gabriel Feloix, dont onse souvient que le travail a fait s envoler les enchères à New York. A noter également, cette charmante plaque en cire et ardoise (lot 132), estimée 2500/3000, qui reproduit une de ces scènes pastorales, tant prisées au XVIIIème siècle. VENTE DE PRESTIGE Vendredi 20 décembre 2013 Drouot Salle 5 14h Expositions publiques : Hôtel Drouot Salle 5 Jeudi 19 décembre de 11h à 18h Vendredi 20 décembre de 11h à 14h Commissaire-priseur : Maître Didier Lafarge Experts : Pierre Ansas, Manuela Finaz de Villaine, Alexandre Lacroix, René Millet, Nicole Papillon d'alton Jacques de Pas, Noé Willer Catalogue en ligne sur Contact presse : Alexandra Cozon a.cozon@europauction.fr

2 Lot 51 NIKYOKU BYOBU paravent à deux feuilles illustré d'une scène animée de Confucius enseignant la vertu de la modération à deux de ses disciples. Calligraphié et signé. Encre et pigments polychromes sur papier à fond de feuilles d'or. Japon, période Edo, XVII siècle, école de Kano. 141 x 162,4 cm Provenance : Christie's à New York, /10 000

3 Lot 54 FOXIANG (Zaoxiang) : stèle au bouddha acéphale. Calcaire gris. Chine. Dynastie des Wei du Nord (386_-534) H 108 cm Le bouddha se présente frontalement, la main droite manquante devrait être levée en abhayamudra (absence de crainte), et la main gauche en varada mudra (don) comme c'est souvent le cas dans les stèles des Wei du Nord. Le bouddha est vêtu du manteau monastique sous lequel apparaît la robe. Le halo, avec le trou permettant de placer la tête est toujours présent ainsi que tout le fond de la stèle, décoré de feuilles de lotus, puis dans un second registre de fleurs stylisées. Le haut est occupé par des êtres célestes volants semblant descendre du ciel, certains jouant de la musique. Ce genre de figure représentée sur fond de stèle représentant une mandorle, semble dériver des figures votives en bronze. La composition de de cette stèle, ainsi que l'habit du bouddha sont l'expression de la statuaire Wei du Nord la plus classique / Lot 81 ICONE sur bois représentant le visage du Christ sur un décor de voile (Voile de sainte Véronique sans les outrages?). Oklad en argent repoussé reprenant le décor du voile et encadrement de volutes stylisées. Auréole et coins d encadrement, en applique, à décor d émail cloisonné. Poinçon d orfèvre : K Fabergé. Poinçon de titre : 84 Poinçon d essayeur : «AA» pour Anatoly Apollonovich Artsybashev (Moscou ). Moscou x 18 cm /

4 Lot 93 BUREAU A CAISSONS en marqueterie Boulle en contrepartie. Il ouvre à six tiroirs en caissons sur trois rangs séparés par des traverses et un tiroir en ceinture surmontant un vantail en retrait. Il repose sur huit pieds réunis quatre à quatre par deux entretoises en X. Les montants à pans en décrochement. Le plateau marqueté est cerné d une lingotière en bronze ciselé et doré à décor de palmettes et de feuilles d acanthe. Attribué à Nicolas Sageot ( ), reçu maître en Epoque Louis XIV. H 76, L 84, P 55,5 cm (Restaurations d usage) Bibliographie : Jean Nérée Ronfort (sous la direction de), André-Charles Boulle, édition Somogy, Paris, Nicolas Sageot débute son activité comme ouvrier libre, faubourg Saint-Antoine, puis fait enregistrer ses lettres de maîtrise en Il connaît une grande notoriété et devient l un des principaux concurrents d André-Charles Boulle. Le talent de Nicolas Sageot s illustre particulièrement dans la création de bureaux à caissons richement marquetés. Son travail est très largement inspiré par l oeuvre de Jean Berain, «Dessinateur des Menus Plaisirs du Roi» qui développe un répertoire ornemental d une grande richesse, ce qui permet à Nicolas Sageot de varier ses compositions. Le décor du présent bureau est, ainsi, différent de celui conservé au Petit Palais (Paris) ou encore celui du musée de l Ermitage (Saint-Petersbourg) /65 000

5 Lot 118 COMMODE EN MARQUETERIE Commode «à la grecque» à trois rangs de tiroirs, en marqueterie de fleurons (quartefeuilles) dans des losanges, chaque panneau entouré d un ruban de bronze doré et le tiroir supérieur garni d une frise. Le tablier en ceinture, les montants arrondis, les chutes et les pieds, comme les arêtes, sont ornés de bronzes dorés. Plateau de marbre Estampillée Leleu (Jean-François Leleu, , reçu maître en 176_4) Epoque Louis XVI H 90 L 108 P 58 cm / Formé dans l atelier d Oeben, Leleu poursuit son oeuvre et devient l un des plus grands interprètes du néo-classicisme. Il adapte des lignes pures, presqu austères, soulignées de bronzes en frise de grecques. Son style sobre et ses lignes pures séduisent Madame du Barry, la famille de Condé, pour qui il meuble le Palais-Bourbon, les châteaux de Chantilly et de Saint-Maur, et le Marquis de Laborde, banquier de la Cour. Si Riesner, son condisciple, bénéfi cie des commandes royales jusqu à la veille de la Révolution, l atelier de Leleu, repris par son gendre, continue à travailler jusque sous l Empire. Son dessin, architecturé et robuste, comme ses marqueteries caractéristiques, (cf. meuble de Nissim de Camondo) sont minutieusement réalisées. Sur notre commode, des quartefeuilles se placent au centre d un laçage de fi lets de couleurs qui s entrecroisent en formant un damier. Les trois tiroirs supérieurs sont recouverts de bronzes dorés, en frise rubanée, les entrées de serrure dissimulées sous des caches mobiles. Sur l ensemble du meuble, les décors de bronze se placent sur des réserves traitées en marqueterie de bois de couleur. Ce type de commode, dont le canon est institué par Jean-François Oeben pour Madame de Pompadour, est interprété par les plus grands ébénistes du temps de Louis XVI, d ailleurs souvent liés à l ancien atelier d Oeben. RVLC, successivement beau-frère d Oeben et de Riesener, fournit pour la comtesse d Artois à Versailles, une commode très proche de la nôtre.

6 Lot 121 ÉCOLE FRANÇAISE DANS LE GOÛT DE HOUDON Petit buste en bronze à patine brun clair, sur un socle à piédouche cerclé de perles. Fin XVIII début XIX siècle H 19,5 cm / Lot 124 RARE PAIRE D APPLIQUES en bronze doré et finement ciselé à trois bras de lumière naissant de feuillages détachés figurant des cornes cannelées et stylisées. Le fût est orné d une guirlande de feuilles de vignes et de pampres enroulée de

7 haut en bas, sommé d une pomme de pin et agrémenté d un noeud de passementerie en partie basse, terminé par des pompons. Attribuée à Louis-Gabriel Feloix ( ), reçu maitre en Epoque Louis XVI. H 57,5 cm Une suite de quatre d un modèle similaire, également attribuée à Louis-Gabriel Feloix provenant du Cabinet intérieur de la Reine Marie-Antoinette à Versailles, a été vendue $ chez Christie s New York lors de la dispersion de la collection Alexander, le 30 avril 1999 sous le numéro 15, aujourd hui conservées au John-Paul Getty Museum à Los Angeles / Lot 132 PLAQUE EN CIRE Une bergère protégée par un large chapeau (Vallée de Gruyère?) fi le ou brode en gardant des moutons, des agneaux et des chèvres, accompagnée d un petit pâtre à ses pieds, avec en fond des constructions traitées en grisaille. L ensemble repose sur une console néoclassique décorée d une tête de faune avec des guirlandes. Pierre (ardoise) et cire, dans un cadre en pitchpin France ou Suisse. Fin XVIII siècle H 40 L 31 cm Le thème très bucolique de cette pastorale est à la mode dans les dernières années de l Ancien Régime et de la Révolution : la Suisse, patrie de Rousseau, est ainsi célébrée pour la pureté de son air et de ses moeurs. La Reine fait construire à Versailles le fameux «hameau» et sa ferme : on y élève des vaches, que l on trait à la laiterie, et dont le lait est distribué aux alentours. Le vacher s appelait Jacques et fut l objet d une chanson : «la complainte du pauvre Jacques», exilé loin de ses amours, devenu le succès de l'époque. Grâce à Madame Elisabeth, soeur du Roi, et la baronne de Diesbach, les amoureux sont réunis Sous la Révolution, la chanson est reprise par les royalistes émigrés, déplorant ne pouvoir rejoindre le Roi, et dont elle devient, avec «Richard, ô mon Roi», l un des hymnes. Les travaux sur cire furent à la mode dans ces années-là, et des artistes comme la Baronne de Bréhan, réalisèrent de très fines sculptures de portraits, sous la direction de graveurs comme Jean-Bertrand Andrieu, l un des médaillers préférés de Vivant-Denon /3 000

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