Dans le cadre de son programme

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Dans le cadre de son programme"

Transcription

1 ISSN OCTOBRE De formation à dominante littéraire et sciences humaines, la population des nouveaux professeurs des écoles continue de se féminiser, et apparaît d origine sociale plus élevée que celle des anciens. Le désir d enseigner et celui de s occuper d enfants jeunes justifient le choix du métier, métier que d aucuns continuent d inscrire dans une «vocation» plus ou moins précoce. Apprendre aux élèves à lire, écrire, compter et leur donner le goût du savoir et des connaissances représentent les finalités également partagées par la nouvelle génération, même si les jeunes professeurs des écoles accordent une place de choix à l apprentissage de la citoyenneté. La formation dispensée à l IUFM contribue à cette évolution mais elle souffre, selon eux, d un certain nombre de manques ou insuffisances rencontrés dans le quotidien du métier. En effet, les problèmes de comportements des élèves ou les phénomènes de violence rendent l exercice du métier plus difficile. Satisfaisant bien que difficile, le métier conserve pour les deux tiers d entre eux du prestige. Devenir professeur des écoles Dans le cadre de son programme d enquêtes sur le métier d enseignant, la Direction de la programmation etdu développement(dpd) a constitué un panel de professeurs desécoles, pour moitié issus d IUFM (institut universitaire de formation des maîtres) en 1999, par concours externe, pour moitié nomméssurlisted aptitudeoulauréatsdu concours interne. Ces enseignants interrogés à la fin de l année scolaire appartiennentàdeuxgénérationsdifférentes par l âge et l ancienneté dans le métier. L étude a pour but de mieux cerner leurs conditions respectives d accès à la fonction, l exercice du métier et ses représentations ainsi que les opinions exprimées sur la formation à l IUFM parlesjeunesprofesseurs des écoles. LA PROFESSION SE FÉMINISE ENCORE La féminisation de la fonction se confirme parmi les jeunes professeurs des écoles puisque les femmes représentent 83 % contre 79 % parmi ceux qui sont intégrés par concours interne ou liste d aptitude. Il semblerait ainsi que «les représentations sociales liées à la socialisation de sexe jouent à plein rendement : gérer scolairement la petite enfance apparaît mentalement comme un métier de femmes reposant sur la construction sociale idéologique, subjective et réductive de l instinct maternel.» 1 Les femmes entrent d ailleurs dans la fonction nettement plus jeunes que les hommes (presque un quart d entre elles ont moins de 25 ans pour 12 % seulement des hommes). Les nouveaux professeurs des écoles sont issus, à 78 %, des filières lettres et sciences humaines. Par rapport à la répartition des élèves inscrits en deuxième cycle à l université, ils sont d ailleurs surreprésentés dans les filières littéraires, sciences humaines et sociales mais aussi scientifiques où ils ont un niveau d études plus élevé : 34 % ontunniveaubac+4ouplus,contre24% en lettres et sciences humaines, et 31 % en moyenne. Avant l année d obtention du concours, un tiers des jeunes professeurs des écoles ont exercé une activité professionnelle autre que saisonnière. Parmi ceux-là, six sur dix ont exercé un métier appartenant à la sphère «éducation nationale» et quatre ont été salariés du secteur public ou privé. Quant au recrutement social des nouveaux professeurs des écoles, il confirme, par rapport à l ensemble de la population françaiseetplusencoreparrapportàleurs homologues anciens, le phénomène «d embourgeoisement» 2 relatif des jeunes sortant d IUFM. Ainsi, 61 % 1. S. Ramé, L insertion professionnelle et sociale des nouveaux enseignants, collection Logiques sociales, L Harmattan, Selon l expression de I. Berger évoquant à la fin des années 70 le double mouvement de féminisation et de «lent embourgeoisement» du corps des enseignants du premier degré. Les d une génération à l autre, PUF, Paris, 1979.

2 des jeunes professeurs des écoles ont un père cadre moyen ou supérieur, contre 34 % pour les anciens. Cette origine sociale correspond sensiblement à celle des étudiants ayant une licence, et confirme que la poursuite d études dépend du milieu social d origine. Ainsi, l élévation du niveau requis à l entrée en IUFM la licence participerait à l élévation de leur origine sociale. Pour les anciens le bac était la condition d entrée à l École normale ou dans la fonction (trois quarts d entre eux avaient le bac). De surcroît, 29 % des jeunes professeurs des écoles ont un parent au moins enseignant contre 15 % des anciens. «Cette reproduction sociale très marquée aurait pour avantage la continuation de la cohésion institutionnelle et comme inconvénient une puissance d inertie.» 3 Dans l accès au métier, l influence de l environnement familial se révèle forte puisque deux tiers des enseignants (sept sur dix pour les jeunes) déclarent qu une ou plusieurs personnes proches ont pu jouer un rôle : les parents (32 %), ou des amis ou membres de la famille eux-mêmes enseignants (28 % pour les jeunes et 20 % pour les autres). L IMAGE FORTE D UN ENSEIGNANT A SUSCITÉ NOMBRE DE VOCATIONS L image forte d un ou plusieurs enseignants peut également se révéler décisive pour 37 % d entre eux. Parmi les jeunes professeurs des écoles, le choix de devenir enseignant prend forme à des moments variables, assez étalés dans le cours des études : pour un sur cinq dès le primaire, un sur trois dès le secondaire, et un sur trois dans le supérieur,lesautresàla suite d une première expérience professionnelle. Pour les anciens, la vocation s affirmait plus fortement dès l école primaire (39 %), situation logique dans la mesure où un diplôme d enseignement supérieur n était pas requis pour entrer à l École normale dont la plupart des anciens sont issus. Les motivations pour devenir enseignant n ont guère changé entre les deux générations : en premier lieu, le désir d enseigner et celui de s occuper d enfants. 3. S.Ramé, op. cit. TABLEAU I Motivations pour devenir enseignant du premier degré selon l origine des enseignants (en %) Motivations Motivation principale Motivation citée en rang 1, 2 ou 3 Autonomie dans le travail Temps libre, vacances Sécurité de l emploi Garantir équilibre vie profes./ vie privée Désir de s occuper d enfants Désir d enseigner Considération pour ce métier Exercer une fonction éducative Le salaire 1 2 La perspective de carrière Exercer un métier de service public Autre répondants Total supérieur à 100 % en raison des réponses multiples. L allongement des études requises accentue l envie d exercer une fonction éducative puisque 43 % des jeunes placent le désir d enseigner devant le désir de s occuper d enfants (25 %), alors que pour les anciens, les proportions sont respectivement de 35 % et 31 % (tableau I). Il reste que l enseignement apparaît souvent exprimé sur le mode d un fort engagement personnel voire, de la vocation : «C est un sacerdoce, ce n est pas un métier comme les autres.» «C est un métier extraordinaire. On est libre, c est difficile et il faut avoir la vocation. On a de lourdes responsabilités, il faut le faire àfondoufaireautrechose.» Interrogés pour savoir si le salaire serait un frein dans le choix du métier, neuf enseignants sur dix répondent par la négative en ce qui les concerne. Mais ils sont six sur dix à penser que cela pourrait être le cas pour ceux qui voudraient s engager dans cette voie. On peut percevoir là une forme d insatisfaction qui ne va pas, toutefois, jusqu à motiver un refus du métier. POURQUOI LE PREMIER DEGRÉ? POUR S OCCUPER D ENFANTS JEUNES ET POUR LA POLYVALENCE DE L ENSEIGNEMENT Pour quatre jeunes professeurs des écoles sur dix, l accès au métier se caractérise par une hésitation entre le premier et le second degré, davantage pour les diplômés de langues vivantes et disciplines scientifiques que pour ceux des lettres et arts. Le choix du premier degré par défaut (non réussite au concours du second degré) concerne huit enseignants sur cent et serait donc relativement marginal. Plus précisément, la polyvalence du métier et le contact avec les jeunes enfants sont les raisons majeures de choix du premier degré pour les jeunes professeurs des écoles, raisons un peu moins souvent avancées par les anciens qui sont en revanche plus nombreux (un quart) à regretter de n avoir pas eu les diplômes suffisants pour accéder au second degré. La dimension «maternelle» s affirmerait ici encore plus fortement puisque 61 % des femmes, jeunes professeurs des écoles, contre 36 % des hommes avancent le désir de s occuper d enfants jeunes. Une enseignante déclare que «Çà reste un challenge, le grand bonheur c est de travailler avec des enfants» et une autre : «Il faut aimer les enfants, être capable d une grande disponibilité pour occulter tous nos problèmes en entrant dans la classe. Savoir les motiver, les intéresser, établir un contact, une communication véritable, savoir les aider.» La troisième raison avancée par presque un tiersdesjeunesprofesseursdesécolesest le choix du premier degré pour rester dans l académie ou le département, condition assurée par le recrutement académique du concours par rapport au recrutement national du second degré. La quatrième raison avancée (par un sur cinq) est d ordre stratégique : ils estimaient leurs chances de réussite plus fortes qu au concours du second degré (surtout les hommes, 33 %, contre 13 % de femmes). 30 % des anciens avancent d «autres» raisons de natures diverses : financière (les connaissent ainsi une valorisation de leur salaire), pédagogique (liberté de garder ses élèves d une année sur l autre) ou bien d ordre privé (tableau II). NOTE D INFORMATION Page 2

3 TABLEAU II Raisons de choix du premier degré selon le profil des enseignants (en %) (deux réponses possibles) Ensemble Rester dans l académie ou le département Vous occuper d enfants jeunes Les chances de réussite au concours premier degré étaient plus fortes Attrait pour la multiplicité des disciplines enseignées Pas de diplôme qui préparait aux concours de recrutement du second degré Pas été reçu aux concours du second degré Autre répondants Total supérieur à 100 % en raison des réponses multiples. TABLEAU III Deux principales finalités de l enseignement à l école primaire selon le profil des professeurs des écoles (en %) (deux réponses maximum) Apprendre à lire/écrire/compter Former les futurs citoyens Former les élèves à des méthodes de travail Habituer les enfants à une vie collective Développer l autonomie de l enfant Donner le goût du savoir et des connaissances répondants Total supérieur à 100 % en raison des réponses multiples. LES JEUNES DAVANTAGE EN ZONE RURALE, RÉGION PARISIENNE ET ZEP Les jeunes professeurs sont essentiellement affectés sur des postes provisoires (huit sur dix). Ils sont moins présents en maternelle que leurs aînés, la situation étant inverse pour les jeunes hommes, deux fois plus souvent affectés en maternelle que les anciens (15 % contre 6 %). On ne peut toutefois conclure àuneffetdegénérationoud ancienneté. Trois quarts des sortants d IUFM sont satisfaits de leur première affectation dont 46 % très satisfaits. Quant au quart d assez peu ou de très peu satisfait, on les trouve plus fréquemment en ZEP, en zone rurale etdanslescommunesdeplusde50000 habitants. UNE PRÉOCCUPATION NOUVELLE DU MÉTIER : FORMER LES FUTURS CITOYENS Les professeurs des écoles sortis d IUFM et les anciens intégrés dans la fonction partagent deux des grandes finalités de leur métier : apprendre aux élèves à lire/écrire/compter, leur donner le goût du savoir et des connaissances. Les différences dans la définition et l appréhension des objectifs assignés à l enseignement primaire portent sur deux dimensions. Les enseignants des écoles recrutés par concours interne et liste d aptitude mettent davantage l accent sur le développement de l autonomie de l enfant tandis que les professeurs débutants se distinguent surtout par la place accordée à la citoyenneté (tableau III). C est au niveau élémentaire que cette préoccupation apparaît la plus affirmée, puisque 40 % des professeurs indiquent cette finalité. Ce résultat apparaît somme toute en conformité avec les objectifs de formation du citoyen ou d exercices de la citoyenneté énoncés dans les textes ministériels les plus récents. Par ailleurs, les finalités premières assignées à l enseignement du français et des mathématiques sont partagées par les professeurs des écoles débutants et les anciens : apprendre à lire d un côté, développer les capacités de raisonnement de l autre. Plus précisément, c est le niveau enseigné (maternelle, élémentaire) qui peut faire varier les priorités, comme dans l enseignement du français, plus axé sur l expression personnelle et orale au niveau maternelle, sur la production de textes écrits au niveau élémentaire. UNE DIMENSION PRIVILÉGIÉE DU MÉTIER : LE CONTACT AVEC LES ENFANTS Travailler au contact des enfants est une source de satisfaction prépondérante que ce soit du point de vue des professeurs des écoles débutants ou des anciens. De nombreux témoignages sur le métier en soulignent l importance : «Pas de routine, Le contact avec les enfants est valorisant. C est un métier enrichissant.» «Aimer le contact avec les enfants et les favoriser. Métier prenant mais qui offre de belles récompenses.» «Il faut aimer les enfants, et que le contact passe tout de suite avec eux.» La transmission de savoirs et de connaissances est seconde et proche, dans l ordre des motifs de satisfaction professionnelle, del autonomiedansletravail.surce registre des aspects positifs, la convergence de points de vue entre les deux catégories d enseignants est forte. Les différences sont davantage perceptiblessousl angledesdifficultés rencontrées. Ainsi, s adapter au niveau des élèves et des classes est cité en première difficulté par 35 % des professeurs des écoles débutants contre 15 % parmi les anciens. «Il a fallu s adapter à des enfants beaucoup plus sollicités par le monde qui les entoure et à d autres devenus passifs pour beaucoup de choses» confie une jeune enseignante. Préparer les cours est une seconde difficulté très spécifique des débutants (14 % la citent en premier). Les conditions de travail sont une contrainte et, sans doute, une critique adressée à l institution, plus caractéristique des anciens. Quant à l indiscipline des élèves, elle peut être considérée comme l une des difficultés majeures qui pèse sur l enseignement dans les écoles en ZEP. S agissant des contenus enseignés, les professeurs des écoles reconnaissent rencontrer des difficultés dans l enseignement des arts plastiques (43 % beaucoup ou un peu), des sciences et techniques (46 %), et plus encore des langues vivantes (54 %), de l éducation musicale (58 %) ou de l informatique (59 %). Les difficultés rencontrées dans les trois dernières matières mentionnées étant plus spécifiquement le fait des professeurs des écoles anciens. LES ÉLÈVES ET LA CLASSE : UNE FORTE DISTINCTION ZEP/HORS ZEP Les professeurs des écoles débutants dans le métier ou anciens développent une même perception des élèves qu ils jugent intéressés, participatifs mais de niveaux scolaires hétérogènes. Le problème des effectifs se pose plus particulièrement en classes maternelles (57 % des professeurs des écoles les jugent trop importants) NOTE D INFORMATION Page 3

4 et celui du niveau des élèves en classes élémentaires (un tiers le considèrent comme faible). Cependant, c est la distinction entre les écoles en ZEP et hors ZEP qui cristallise les différences de perception des élèves, en particulier sous les critères d indiscipline (43 % des enseignants jugent les élèves indisciplinés en ZEP contre 23 % hors ZEP), de niveau des élèves (59 % les jugent de niveau faible en ZEP contre 16 % hors ZEP) et d hétérogénéité de ces niveaux (81 % en ZEP contre 57 % hors ZEP). La question de l hétérogénéité pose celle des progrès des élèves et de la capacité de l enseignant à intervenir efficacement auprès du plus grand nombre. Or, force est de constater que la plupart se trouvent confrontés à un double écueil : aider suffisamment les élèves les plus en difficulté (23 % seulement estiment y parvenir) sans freiner les élèves les plus en mesure de progresser (59 % estiment au contraire que ce type d élèves est freiné dans leurs apprentissages). En outre, plus la classe est jugée hétérogène ou de niveau faible, plus les élèves les plus en avance sont freinés dans leur progression. Au total, près d un professeur des écoles sur deux (48 %) estime que les élèveslesplusen difficultésontinsuffisamment aidés et que les éléments jugés les plus en avance sont freinés dans leur progression. Cette opinion concerne davantage les enseignants débutants que les anciens (52 % contre 43 %). GÉRER LES PROBLÈMES DE COMPORTEMENT DES ÉLÈVES ET LES PHÉNOMÈNES DE VIOLENCE Faire la classe s accompagne d un certain nombre de nuisances et perturbations liées au comportement des élèves. Le bruit est l une des principales, surtout à l école maternelle (52 % le citent comme cause majeure de pénibilité d une heure de classe) tandis que le manque d attention caractérise les situations au niveau de l élémentaire. Les élèves des classes en ZEP se caractérisent, du point de vue des enseignants, par leur fatigue plus fréquente (39 % contre 33 % hors ZEP), leur comportement jugé turbulent (32 % contre 25 % hors ZEP) voire par différentes manifestations de violence en classe (24 % contre 15 % hors ZEP). Parallèlement, les problèmes d indiscipline des élèves ont une fréquence inégale selon les contextes. Ils sont plus récurrents auprès des professeurs des écoles débutants (40 % déclarent en rencontrer très souvent ouassezsouventcontre29%parmilesanciens ) et dans les écoles en ZEP (52 %). Du point de vue des enseignants, les problèmes sociaux rencontrés par les élèves sont la cause majeure de l indiscipline en classe et tout particulièrement dans les contextes en ZEP (55 % citent ce critère contre 33 % hors ZEP). «Jesuis obligée de faire continuellement de la discipline» déclare une enseignante. Au-delà des phénomènes d indiscipline souvent imputés au chahut de quelques élèves perturbateurs, ce sont les faits de violence qui occupent une place relativement importante puisque 21 % des enseignants estiment que des actes graves de violence se sont produits au sein de leur école. Ces faits se produisent plus fréquemment au niveau élémentaire mais ils ne sont pas exclus des cours de récréation oudesclassesdesécoles maternelles (24 % contre 12 %). Plus répandus en ZEP (35 % contre 14 % hors ZEP), ils sont davantage ressentis par les professeurs des écoles débutants que par leurs collègues anciens enseignant dans ce contexte (42 % des premiers contre 24 % des seconds estiment que leur TABLEAU IV Fréquence des pratiques de travail en équipe (en %) Pratiques de travail en équipe Très souvent Assez souvent Assez peu souvent Rare/ jamais Échanger sur les méthodes pédagogiques Assurer le suivi des élèves Réaliser des projets pédagogiques d école Harmoniser les règles de discipline des enfants Produire des documents d évaluation Produire des supports de cours, des exercices Préparer des séquences pédagogiques Harmoniser la correction d exercices d évaluation répondants Total école a été confrontée à des problèmes graves de violence depuis la rentrée scolaire). Cette violence consiste principalement en bagarres et coups entre élèves, en agressivité, menaces, en violences verbales plus que physiques. LE TRAVAIL EN ÉQUIPE PLUS DÉVELOPPÉ AVEC L ANCIENNETÉ DANS LA FONCTION Le travail en équipe apparaît inégalement développé selon les contenus et objectifs assignés et selon l ancienneté dans la fonction. Ainsi, les échanges sur les méthodes pédagogiques, le suivi des élèves, l élaboration de projets pédagogiques d école ou bien encore l harmonisation des règles de discipline apparaissent comme des pratiques courantes (tableau IV). Moins fréquentes sont les occasions de travail en équipe qui auront pour objet de produire des supports de cours ou d harmoniser les exercices d évaluation. Autrement dit, ce qui se situe au plus près des pratiques pédagogiques de l enseignant, de sa manière de faire la classe, semble plus difficile à intégrer dans une réflexion collective. Encore faut-il différencier les professeurs des écoles débutants des anciens car ces derniers sont systématiquement plus impliqués dans les différentes modalités du travail en équipe. De même, les collaborations relatives à l enseignement (par exemple, la préparation de séquences) seraient un peu plus fréquentes dans les écoles en ZEP. En fait, parmi les différents partenaires côtoyésdanslecadredeleuractivitéprofessionnelle, les professeurs des écoles jugent avec plus de satisfaction les relations avec leurs collègues y compris le directeur d école. Sans être nécessairement difficiles, les contacts et échanges avec les familles recueillent des opinions un peu moins favorables (12 % seulement les envisagent en ces termes). En fait, il se dessine un processus d élargissement du cadre de référence de l activité enseignante, comme l indique cette enseignante : «C est un métier où il faut savoir composer avec les enfants, les parents, les collègues. Ce n est plus un travail seul dans la classe comme autrefois.» NOTE D INFORMATION Page 4

5 DES OPINIONS CONTRASTÉES SUR LA FORMATION REÇUE À L IUFM L évaluationdelaformationreçueà l IUFM par les professeurs des écoles débutants nécessite une approche différenciée selon les domaines de formation. Les apports disciplinaires et didactiques sont inégalement appréciés mais les insuffisances sont plus fortement soulignées sur le plan des techniques d expression et de communication, des connaissances en sciences humaines et sociales, et surtout de la gestion de la classe (64 % des professeurs des écoles jugent cette formation inadaptée). Plus précisément, l hétérogénéité des publics et les problèmes d indiscipline, la gestion d une classe à plusieurs niveaux sont quelques-uns des manques les plus fortement soulignés par les professeurs des écoles. On peut également observer que les professeurs des écoles débutants ne se reconnaissent pas une même capacité à enseigner dans tous les contextes, notamment les classes en ZEP (la moitié des enseignants s estime dans l incapacité d enseigner en ZEP). «Cequim amanqué? du concret : l aide à la gestion des élèves en difficulté, la gestion du problèmedelaviolenceetdel indiscipline, de l hétérogénéité des élèves. L aide pour l enseignement en ZEP. Pas assez de stages» déclare un professeur des écoles interrogé sur les manques de la formation en IUFM. En fait, les opinions les plus positives concernent la formation se rapportant directement à la pratique professionnelle comme en témoigne l utilité que tous accordent au stage de seconde année, leur intérêt manifeste pour le mémoire professionnel (61 %) et leur satisfaction vis-à-vis des enseignants en poste issus du premier degré qui les conseillent. «Cequi m a le plus apporté? les stages : être ainsi confronté au terrain, on sort de la théorie. On est dans une vraie classe avec de vrais élèves. On côtoie des futurs collègues et ainsi on se fait un réseau de connaissances» répond une enseignante interrogée sur les apports de la formation en IUFM. L EXERCICE D UN MÉTIER ÀLAFOISSATISFAISANT ET DIFFICILE Lorsqu ils dressent un bilan synthétique de leur première année en tant que professeur des écoles, qui est aussi une première année d enseignement pour les débutants, les professeurs expriment leur satisfaction en même temps qu ils reconnaissent le caractère difficile de l année professionnelle écoulée. Les appréciations des professeurs des écoles débutants accentuent à la fois les jugements positifs et négatifs de sorte que 62 % d entre eux (contre 39 % de anciens ) évoquent une expérience à la fois satisfaisante etdifficile. Peu nombreux sont ceux qui parlent de difficultés et d insatisfaction professionnelle (7 % des débutants, 9 % des anciens ). Citons les témoignages de ces professeurs des écoles après plusieurs années d exercicedansla fonction.«c estunmétier enrichissant, à responsabilité. L autonomie de travail est appréciable, parfois effrayante. C est un beau métier mais pas si facile.» «C est un métier très intéressant, valorisant, mais extrêmement difficile compte tenu des problèmes de violence. On est aussi psychologue, assistante sociale, gendarme.» Ce sentiment de satisfaction, voire de passion,mêlé à la difficulté du métier se retrouve également auprès de professeurs des écoles débutants : «Ce métier demande un engagement fort et un certain courage. Le métier est difficile mais passionnant.» Outre le critère d ancienneté dans la fonction, les différences d appréciation apparaissent minimes et pourraient témoigner d une capacité d adaptation à la diversité des contextes d enseignement. En effet, un certain nombre d évolutions se sont produites, soit dansle coursde l année pour les professeurs des écoles débutants, soit sur le plus long terme pour les anciens. S agissant despremiers, les réponses apportées à une question ouverte portant sur leur perception des évolutions depuis leur prise de fonction fait apparaître trois points majeurs, axés sur les compétences organisationnelles : une meilleure organisation, une meilleure gestion ; des temps de préparation des séquences moins longs ; une meilleure gestion du temps. Du point de vue des anciens, l approche se fait moins en termes de gestion que de travail, mettant en avant de nouvelles formes d exercice du métier à la fois plus collectives et plus attentives à la prise en charge individuelle des élèves : travail sur projets, individualisation du travail des élèves, travail en équipe. ENRICHIR SES PRATIQUES PÉDAGOGIQUES PAR LA FORMATION CONTINUE ET LA RÉFLEXION COLLECTIVE Les anciens devenus professeurs des écoles se saisissent des possibilités offertes par la formation continue pour évoluer dans leurs pratiques professionnelles (60 % d entre eux ont suivi une formation dans ce cadre au cours des cinq dernières années). La formation pédagogique apparaît comme la plus suivie (48 %), précédant la ou les formations disciplinaires (34 %). En troisième lieu, ce sont les formations dans le domaine des nouvelles technologies éducatives qui motivent les professeurs des écoles. Cependant, si l accès à la formation continue est l expression d un intérêt pour faire évoluer sa pratique de la classe, cette démarche témoigne égalementd une aspiration à pouvoir échanger avec d autres collègues (premier motif d intérêt pour suivre une formation continue). L enrichissement de la pratique professionnelle ne passe donc pas seulement par l acquisition autonome de savoirs et savoir-faire mais aussi par la confrontation d expériences et la mise en commun des réflexions. Cette évolution par l expérience et l approche plus collective de la fonction peut aider à comprendre qu un peu plus d un tiers seulement des enseignants estime que la qualité d un enseignant dépend de la formation reçue. Les débutants sont moins nombreux à partager cette opinion que leurs aînés dans la fonction (30 % contre 41 % des anciens ). UN STATUT DIVERSEMENT PERÇU De ce point de vue, les anciens se démarquent des jeunes par une perception paradoxale de l enseignement à la fois plus «militante» et plus dénuée d illusions. Nettement plus nombreux à considérer le niveau de salaire comme trop faible, à se sentir déconsidérés par la société, NOTE D INFORMATION Page 5

6 dans un métier qui a perdu de son prestige, ils se reconnaissent d abord dans un système de valeurs lié à leur appartenance à la fonction publique, que n ont pas atténué mais plutôt renforcé le temps et l expérience. Être enseignant, c est idéalement transmettre des savoirs mais aussi être éducateur dans la pratique Interrogés sur la conception du métier d enseignant, deux tiers se prononcent sur la transmission des savoirs et des connaissances mais ils ne sont plus que quatre sur dix à être en adéquation avec cet idéal dans le quotidien du métier. De fait, le rôle d éducateur passe avant celui de «transmetteur» des savoirs dans la réalité. «Ce métierc estavoirenvied êtreavecles enfants, savoir échanger avec eux, leur transmettre des connaissances.» «Les relations avec les enfants sont très motivantes, plaisir de leur apprendre la vie en société. Il faut être capable d attachement, d émerveillement pour faire passer des connaissances qui ne sont pas toujours faciles» déclarent deux enseignants. Mais, pour une autre,«netransmettre que du savoir ne suffit plus et on aunrôled éducateur,dufaitdesparents qui démissionnent.» Cette dichotomie dans la perception du métier se révèle plus flagrante pour les jeunes professeurs des écoles. Si les trois quarts se projettent en tant que «transmetteurs» de savoirs,ilsnesontquequatre surdixàlevivre au quotidien. À ce titre, l ancienneté acquise pour les anciens leur permet de mieux concilier conception et réalité puisque les écarts entre les deux s avèrent moindres (si 56 % se conçoivent comme transmetteurs, ils ne sont que 36 % à le vivre au quotidien). Quant aux enseignants en ZEP, seulement 30 % d entre eux se définissent comme éducateurs mais la réalité les contraint à l être pour 59 % d entre eux, bien avant le rôle de transmetteur de savoirs et de connaissances (30 %). TABLEAU V Représentations du statut d enseignant (en %) Ensemble Le niveau de salaire des enseignants est trop faible par rapport à l utilité du métier La sécurité d emploi et les vacances peuvent justifier le niveau de salaire des enseignants même s il doit être réévalué J ai le sentiment d être plutôt reconnu par la société J ai le sentiment d être plutôt déconsidéré par la société Ensemble des répondants hors «Ne sait pas». Interrogéssurl appellationquidéfinitle mieux leur profession, les jeunes se perçoivent avant tout comme enseignants ou professeurs des écoles, alors que lesanciens se considèrent prioritairement comme, enseignants voire pédagogues. Pour deux jeunes sur trois, le métier garde un certain prestige Même si le contexte économique et de l emploi tend à s améliorer, les jeunes semblent davantage marqués par les années de chômage. Ils estiment que la sécurité de l emploi et les vacances peuvent justifier le salaire, deux fois plus souvent que leurs aînés bien plus nombreux, surtout les hommes (69 %), à critiquer leur niveau de rémunération (tableau V). De même les jeunes professeurs des écoles se sentent davantage reconnus par la société et accordent un certain prestige au métier (63 % contre 55 % des anciens ). Même s ils ne sont que modérément optimistes sur l avenir du système éducatif (60 % des jeunes et 40 % des anciens se déclarent très ou assez optimistes), plus de neuf enseignants sur dix ne regrettent pas leur choix professionnel et se déclarent très ou assez satisfaits (respectivement 27 % et 64 %) par rapport à l idée initiale du métier. Seuls des jeunes professeurs des écoles hommes et ceux qui débutent en ZEP formulent à cet égard quelques réserves. Ainsi, sept jeunes professeurs des écoles sur dix pensent continuer d enseigner dans le premier degré mais quatre sur dix envisagent d enseigner dans l enseignement spécialisé ou le second degré et même d exercer d autres fonctions que celle d enseignant au sein de l Éducation nationale. Interrogés sur la présentation du métier qu ils feraient à un jeune tenté d entrer dans la profession, les nouveaux professeurs centrent leurs réponses sur l enfant plus que sur l élève, qualifiant leur métier de «beau, difficile et passionnant». Les hommes mettent en avant les dispositions intellectuelles qu ils souhaitent faire acquérir aux élèves ; les femmes sont davantage dans un registre relationnel, de patience, d amour des enfants. Nombre d entre eux mentionnent néanmoins le courage comme un qualité attendue. «C est un enrichissement personnel, un métier qui permet d évoluer ; il faut être patient et s armerdepatienceavecdesenfantsen difficulté ; cela demande un travail personnel très important.» Chez les anciens s ajoute la référence plus fréquente aux parents, comme partenaires éducatifs à prendre en compte. «Métier passionnant, enrichissant mais nerveusement pénible, riche en contacts avec les enfants et les parents. C est un métier envahissant.» Nadine Esquieu, DPDC5et Pierre Périer, IUFM de Bretagne POUR EN SAVOIR PLUS Devenir professeur des écoles, Les dossiers, n 123, MEN-Directiondelaprogrammation et du développement, juin «Connaissance des enseignants», Éducation & formations, n 56, MEN-Directiondelaprogrammation et du développement, avril-juin Source. Un échantillon de 858 enseignants du premier degré public, tiré de façon aléatoire dans trente et un départements, a été enquêté en juin 2000 par entretiens en face à face. Il comprend des professeurs des écoles débutants sortis d IUFM et des anciens intégrés dans ce corps. La représentativité a été assurée par redressement selon trois critères : type de concours, taille d école, type d école (maternelle, élémentaire, primaire). Direction de la programmation et du développement Directeur de la publication Jean-Richard CYTERMANN Rédactrice en chef Francine LE NEVEU Maquette et impression DPD édition & diffusion SERVICE VENTE DPD,édition & diffusion 58 bd du Lycée, VANVES ABONNEMENT ANNUEL France : 42,69 euros (280 F) Étranger : 45,73 euros (300 F) NOTE D INFORMATION Page 6

Les Français et leur perception de l école maternelle et élémentaire avant la rentrée 2012

Les Français et leur perception de l école maternelle et élémentaire avant la rentrée 2012 NOTE DETAILLEE Les Français et leur perception de l école maternelle et élémentaire avant la rentrée 2012 Etude Harris Interactive pour le Syndicat National Unitaire des Instituteurs et Professeurs des

Plus en détail

La considération et la reconnaissance de la profession par les pouvoirs publics apparaissent déficitaires :

La considération et la reconnaissance de la profession par les pouvoirs publics apparaissent déficitaires : Note détaillée Le regard des masseurs-kinésithérapeutes sur leur profession Etude Harris Interactive pour L Ordre National des Masseurs-Kinésithérapeutes Les résultats sont issus d une enquête réalisée

Plus en détail

N 163 - ROUX-PEREZ Thérèse. 1. Problématique

N 163 - ROUX-PEREZ Thérèse. 1. Problématique N 163 - ROUX-PEREZ Thérèse CONSTRUCTION IDENTITAIRE DES ENSEIGNANTS EN FORMATION INTIALE : ENTRE REPRESENTATIONS PARTAGEES ET ELEMENTS DE DIFFERENCIATION DANS LE RAPPORT AU METIER 1. Problématique L étude

Plus en détail

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie Les Français et les nuisances sonores Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie RB/MCP N 112427 Contacts Ifop : Romain Bendavid / Marion Chasles-Parot Département Opinion

Plus en détail

Les préoccupations des enseignants en 2014

Les préoccupations des enseignants en 2014 Les préoccupations des enseignants en 204 Une profession en quête de valorisation Date Rapport rédigé par : Jean-Daniel Lévy, Directeur du Département Politique Opinion Magalie Gérard, Directrice de clientèle

Plus en détail

CONFÉRENCE DE PRESSE 4 septembre 2013 à Paris

CONFÉRENCE DE PRESSE 4 septembre 2013 à Paris CONFÉRENCE DE PRESSE 4 septembre 2013 à Paris UNE PHOTOGRAPHIE DE L APPRENTISSAGE EN FRANCE EN 2013 À l occasion de la rentrée des jeunes en apprentissage Résultats et analyse du BAROMÈTRE DE LA VIE DE

Plus en détail

USAGE ET PERCEPTION DE L ADMINISTRATION ELECTRONIQUE EN LIGNE PAR LES PROFESSIONNELS

USAGE ET PERCEPTION DE L ADMINISTRATION ELECTRONIQUE EN LIGNE PAR LES PROFESSIONNELS USAGE ET PERCEPTION DE L ADMINISTRATION ELECTRONIQUE EN LIGNE PAR LES PROFESSIONNELS - Sondage de l'institut CSA - N 0501353 Novembre 22, rue du 4 Septembre BP 6571 75065 Paris cedex 02 Tél. (33) 01 44

Plus en détail

Sondage auprès des employés du réseau de la santé et des services sociaux du Québec - Rapport sommaire -

Sondage auprès des employés du réseau de la santé et des services sociaux du Québec - Rapport sommaire - Sondage auprès des employés du réseau de la santé et des services sociaux du Québec - Rapport sommaire - Juin 2009 1 Objectifs Réalisée par CROP pour le compte de l Association québécoise d établissements

Plus en détail

S ONDAGE SUR LA SCOLARIS ATION E N MILIE U ORDINAIRE DES ENFANTS E N S ITUATION DE HANDICAP EN ELEMENTAIRE ET AU COLLEGE

S ONDAGE SUR LA SCOLARIS ATION E N MILIE U ORDINAIRE DES ENFANTS E N S ITUATION DE HANDICAP EN ELEMENTAIRE ET AU COLLEGE S ONDAGE SUR LA SCOLARIS ATION E N MILIE U ORDINAIRE DES ENFANTS E N S ITUATION DE HANDICAP EN ELEMENTAIRE ET AU COLLEGE - Sondage de l'institut CSA - - Note des principaux enseignements - N 1001198 Février

Plus en détail

Les Français et l assurance santé

Les Français et l assurance santé Mai 2013 Contacts : 01 45 84 14 44 Jérôme Fourquet Magalie Gérard prénom.nom@ifop.com Les Français et l assurance santé pour Note méthodologique Etude réalisée pour : Groupama Assurances Echantillon :

Plus en détail

Consultation 2014-2015

Consultation 2014-2015 Consultation 2014-2015 Synthèse des résultats de la consultation nationale sur le projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture MINISTÈRE DE L ÉDUCATION NATIONALE, DE L ENSEIGNEMENT

Plus en détail

Dans le rapport à leur scolarité, les

Dans le rapport à leur scolarité, les ISSN 1286-9392 www.education.fr 02.12 AVRIL Si, en fin de troisième, l orientation plus fréquente des filles vers le second cycle général ou technologique s explique par leur meilleure réussite scolaire,

Plus en détail

Tablette tactile : la nouvelle nounou?

Tablette tactile : la nouvelle nounou? Observatoire Orange - Terrafemina Tablette tactile : la nouvelle nounou? Sondage de l institut CSA Fiche technique du sondage L institut CSA a réalisé pour Orange et Terrafemina la 13 ème vague d un baromètre

Plus en détail

dossiers les Les enseignants des écoles publiques 176 [août 2006] Interrogation de 1 200 enseignants du premier degré

dossiers les Les enseignants des écoles publiques 176 [août 2006] Interrogation de 1 200 enseignants du premier degré les dossiers Enseignants et personnels de l éducation Les enseignants des écoles publiques et la formation Interrogation de 1 200 enseignants du premier degré réalisée en septembre-octobre 2005 Catherine

Plus en détail

I. LE CAS CHOISI PROBLEMATIQUE

I. LE CAS CHOISI PROBLEMATIQUE I. LE CAS CHOISI Gloria est une élève en EB4. C est une fille brune, mince avec un visage triste. Elle est timide, peureuse et peu autonome mais elle est en même temps, sensible, serviable et attentive

Plus en détail

Les salariés et les Jeux Olympiques de 2024 à Paris

Les salariés et les Jeux Olympiques de 2024 à Paris Les salariés et les Jeux Olympiques de 2024 à Paris Sondage Ifop pour la FFSE Contacts Ifop : Frédéric Dabi / Anne-Sophie Vautrey Département Opinion et Stratégies d Entreprise 01 45 84 14 44 prenom.nom@ifop.com

Plus en détail

Analyse des questionnaires d évaluation parents et enfants Juin 2015

Analyse des questionnaires d évaluation parents et enfants Juin 2015 Réforme des rythmes scolaires Projet Educatif de territoire d Evecquemont Analyse des questionnaires d évaluation parents et enfants Juin 2015 A Du PEDT au comité de suivi et d évaluation de la réforme

Plus en détail

Les palmarès du bonheur professionnel

Les palmarès du bonheur professionnel Les palmarès du bonheur professionnel Viavoice Le Nouvel Observateur Octobre 2013 Viavoice Paris. Études Viavoice & conseil 9 rue Huysmans, 75 006 Mieux Paris. comprendre + 33 (0)1 40 l opinion 54 13 90

Plus en détail

Malgré une image des banques entachée par la crise, les Français restent très attachés à leur agence bancaire

Malgré une image des banques entachée par la crise, les Français restent très attachés à leur agence bancaire Résultats de l enquête Ifop/Wincor sur les relations des Français à leur agence bancaire Malgré une image des banques entachée par la crise, les Français restent très attachés à leur agence bancaire -

Plus en détail

Les Français ais et l assurance l

Les Français ais et l assurance l Mai 2013 Contacts: 01 45 84 14 44 Jérôme Fourquet Magalie Gérard prénom.nom@ifop.com Les Français ais et l assurance l santé pour Note méthodologique Etude réalisée pour : Groupama Assurances Echantillon

Plus en détail

DE L ÉVALUATION DE LA COMPRÉHENSION DE L ÉCRIT

DE L ÉVALUATION DE LA COMPRÉHENSION DE L ÉCRIT ISSN 1286-9392 MINISTÈRE DE L ÉDUCATION NATIONALE00.50 DÉCEMBRE Depuis avril 2000 tous les jeunes français et françaises d environ 17 ans sont évalués sur leur compétence en compréhension de l écrit dans

Plus en détail

Sondage 2012 auprès des leaders d opinion pour le compte de CBC/Radio-Canada

Sondage 2012 auprès des leaders d opinion pour le compte de CBC/Radio-Canada Sondage 2012 auprès des leaders d opinion pour le compte de CBC/Radio-Canada Faits saillants de la recherche Ce rapport sommaire présente quelques-uns des résultats du sondage en ligne mené par Phoenix

Plus en détail

SOMMAIRE. AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES

SOMMAIRE. AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES Faits saillants du sondage 2 Contexte et méthode de sondage 3 Profil des répondants 3 Investissements

Plus en détail

panorama des mobilités professionnelles des cadres édition 2012

panorama des mobilités professionnelles des cadres édition 2012 panorama des mobilités professionnelles des cadres édition 2012 DOCUMENT SOUS EMBARGO PUBLIABLE LE 28 JUIN 2012 A 0H01 Les études de l emploi cadre juin 2012 Bilan de la mobilité des cadres en 2011 Perspectives

Plus en détail

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF 10 REPÈRES POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 MEN-DGESCO 2013 Sommaire 1. LES OBJECTIFS DU DISPOSITIF 2. LES ACQUISITIONS PRIORITAIREMENT VISÉES 3. LES LIEUX

Plus en détail

Licence professionnelle Administration et gestion des entreprises culturelles de la musique et du spectacle vivant

Licence professionnelle Administration et gestion des entreprises culturelles de la musique et du spectacle vivant Formations et diplômes Rapport d évaluation Licence professionnelle Administration et gestion des entreprises culturelles de la musique et du spectacle vivant Université Savoie Mont Blanc - USMB Campagne

Plus en détail

Le rapport des femmes à la beauté

Le rapport des femmes à la beauté 1 Le rapport des femmes à la beauté Etude CSA pour Madame Figaro Rapport d étude octobre 2014 Julie GAILLOT, Directrice de clientèle julie.gaillot@csa.eu / 01 57 00 59 06 Marek KUBISTA Chargé d études

Plus en détail

Un climat des affaires incertain

Un climat des affaires incertain AVRIL 2015 Un climat des affaires incertain Au premier trimestre, 39 % des TPE-PME rhônalpines ont observé une baisse de chiffre d affaires par rapport à la même période de 2014 et seulement 24 % une hausse.

Plus en détail

Attentes et motivations des étudiants en expertise comptable et audit

Attentes et motivations des étudiants en expertise comptable et audit Attentes et motivations des étudiants en expertise comptable et audit Enquête conçue et réalisée par Denjean & Associés, en partenariat avec L Étudiant et Compta Online Février 2015 Avec l institut d étude

Plus en détail

Etudiants et jeunes diplômés : les aspirations professionnelles

Etudiants et jeunes diplômés : les aspirations professionnelles et jeunes diplômés : les aspirations professionnelles Sondage de l Institut CSA pour LinkedIn Février 203 Sommaire Fiche technique du sondage p 3 Des jeunes optimistes pour eux-mêmes malgré un contexte

Plus en détail

Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré

Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré Référence : Circulaire n 2010-037 du 25 février 2010 relative au dispositif d'accueil, d'accompagnement et de formation des enseignants

Plus en détail

Protection des renseignements personnels, publicité ciblée et médias sociaux : Ampleur du problème : certaines observations déconcertantes

Protection des renseignements personnels, publicité ciblée et médias sociaux : Ampleur du problème : certaines observations déconcertantes Protection des renseignements personnels, publicité ciblée et médias sociaux : Ampleur du problème : certaines observations déconcertantes Avner Levin * * Professeur agrégé et directeur, Privacy and Cyber

Plus en détail

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE - Note de synthèse de l'institut CSA - N 1100760 Juin 2011 2, rue de Choiseul CS 70215 75086 Paris cedex 02 Tél. (33) 01 44 94 59 11

Plus en détail

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE - Note de synthèse de l'institut CSA - N 1100760 Juin 2011 2, rue de Choiseul CS 70215 75086 Paris cedex 02 Tél. (33) 01 44 94 59 11

Plus en détail

Les internautes et les comparateurs de prix

Les internautes et les comparateurs de prix FM N 19410 Contact L Atelier : Sandra Edouard Baraud Tél : 01 43 16 90 22 sandra.edouardbaraud@atelier.net, Contact Ifop : Frédéric Micheau Tél : 01 45 84 14 44 frederic.micheau@ifop.com pour Les internautes

Plus en détail

Les allocataires des minima sociaux: CMU, état de santé et recours aux soins

Les allocataires des minima sociaux: CMU, état de santé et recours aux soins études résultats et N 603 octobre 2007 Les allocataires des minima sociaux: CMU, état de santé et recours aux soins Une enquête a été effectuée par la DREES au deuxième trimestre 2006 auprès de personnes

Plus en détail

Sondage d opinion auprès des Canadiens Perception à l égard des couples de même sexe PROJET 12717-014

Sondage d opinion auprès des Canadiens Perception à l égard des couples de même sexe PROJET 12717-014 Sondage d opinion auprès des Canadiens Perception à l égard des couples de même sexe PROJET 12717-014 Table des matières Contexte et objectifs... 6 Méthodologie... 8 Résultats détaillés 1. Perception

Plus en détail

PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET

PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET 2/LES INTENTIONS EDUCATIVES 3/ LES VALEURS PRINCIPALES 4/ LES ACTEURS EDUCATIFS, LEUR CHAMPS D INTERVENTION ET LES

Plus en détail

environics research group

environics research group environics research group Sommaire Sondage en ligne sur les perceptions du public concernant le développement de carrière et le milieu de travail Janvier 2011 Préparé pour : Parrainé en partie par : 33,

Plus en détail

Les métiers de l enseignement

Les métiers de l enseignement Les secteurs qui recrutent Les dossiers de la MOIP Les métiers de l enseignement Dossier n 1 Date de parution : mai 12 Transmettre le savoir. Sommaire : Le professeur des écoles Le professeur de collège

Plus en détail

Les lieux de travail d hier, d aujourd hui et de demain, vus par les salariés

Les lieux de travail d hier, d aujourd hui et de demain, vus par les salariés COMMUNIQUE DE PRESSE Les lieux de travail d hier, d aujourd hui et de demain, vus par les salariés Sondage Harris Interactive pour Gecina Enquête réalisée en ligne du 5 au 11 mai 2011. Echantillon représentatif

Plus en détail

ANALY ANAL S Y E S PR

ANALY ANAL S Y E S PR ANALYSE PROSPECTI IVE DES MÉTIERS DU BÂTIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS AUDA BATIMENT MÉTIERS DE LA PLOMBERIE NOVEMBRE 2014 1 1. L emploi 1 086 plombiers en 20122 soit 4% des salariéss de la production du

Plus en détail

Agence Thomas Marko & Associés. Du 3 au 8 septembre 2010.

Agence Thomas Marko & Associés. Du 3 au 8 septembre 2010. Octobre 00 Nobody s Unpredictable Sondage effectué pour : Agence Thomas Marko & Associés Echantillon : 000 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de

Plus en détail

Dépouillement questionnaire satisfaction TAP

Dépouillement questionnaire satisfaction TAP Dépouillement questionnaire satisfaction TAP Un questionnaire par élève avait été remis. Il y a eu le retour de 102 questionnaires sur 240 distribués (soit 42.). Ceci est un bon taux de réponse qui permet

Plus en détail

Le banquier idéal des Français et des Américains

Le banquier idéal des Français et des Américains pour Le banquier idéal des Français et des Américains Février 2011 1 La méthodologie 2 2 Note méthodologique Etude réalisée pour : Groupama Banque Echantillons : France : Echantillon de 1000 personnes,

Plus en détail

2013-2014. psychologie. UFR des Sciences de l Homme

2013-2014. psychologie. UFR des Sciences de l Homme 2013-2014 DU LYCÉE À L UNIVERSITÉ psychologie UFR des Sciences de l Homme OBJECTIFS de la formation Vous êtes intéressé par les études de psychologie? A l Université Bordeaux Segalen, cette formation s

Plus en détail

Enquête nationale sur la mise en place des Écoles supérieures du professorat et de l éducation

Enquête nationale sur la mise en place des Écoles supérieures du professorat et de l éducation Enquête nationale sur la mise en place des Écoles supérieures du professorat et de l éducation Enquête menée du 1 er décembre 2013 au 15 janvier 2014 par le Bureau de liaison du Les 30 écoles supérieures

Plus en détail

Satisfaction à l égard des cours de francisation suivis au cégep

Satisfaction à l égard des cours de francisation suivis au cégep Satisfaction à l égard des cours de francisation suivis au cégep Synthèse du rapport de recherche Janvier 2012 CONTEXTE ET OBJECTIFS 6 MÉTHODOLOGIE 8 PROFIL DES RÉPONDANTS 10 ANALYSE DÉTAILLÉE DES RÉSULTATS

Plus en détail

MASTER Mention MEEF. «Métiers de l Enseignement, l Education et la Formation Second Degré». Spécialité : HISTOIRE-GEOGRAPHIE

MASTER Mention MEEF. «Métiers de l Enseignement, l Education et la Formation Second Degré». Spécialité : HISTOIRE-GEOGRAPHIE MASTER Mention MEEF «Métiers de l Enseignement, l Education et la Formation Second Degré». Spécialité : HISTOIRE-GEOGRAPHIE Nouveau master mis en place à compter de septembre 2013 pour les M1. Pour le

Plus en détail

Dossier de suivi de stage d observation en entreprise en classe de 3 ème

Dossier de suivi de stage d observation en entreprise en classe de 3 ème Année scolaire 2014 2015 Dossier de suivi de stage d observation en entreprise en classe de 3 ème STAGE 3 ème Du 02/02/2015 au 06/02/2015 Nom et prénom de l élève : Classe de : Projet d orientation : Nom

Plus en détail

FM N 110529 Contact Ifop : Frédéric Micheau Tél : 01 45 84 14 44 frederic.micheau@ifop.com. pour

FM N 110529 Contact Ifop : Frédéric Micheau Tél : 01 45 84 14 44 frederic.micheau@ifop.com. pour FM N 110529 Contact Ifop : Frédéric Micheau Tél : 01 45 84 14 44 frederic.micheau@ifop.com pour Les Français et les points de vente connectés Les principaux enseignements Octobre 2012 Sommaire - 1 - La

Plus en détail

Une école adaptée à tous ses élèves

Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS Une école adaptée à tous ses élèves PLAN D'ACTION EN MATIÈRE D'ADAPTATION SCOLAIRE Québec Ministère de l'éducation Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS

Plus en détail

Guide d entretien concernant les secrétaires de l IUT Guide d entretien concernant l assistante de direction

Guide d entretien concernant les secrétaires de l IUT Guide d entretien concernant l assistante de direction Années universitaires : 2006-2007 Introduction I- Présentation générale du métier Polyvalence du métier Qualités requises Avantages et inconvénients Féminisation du métier II- Comparaison secteur privé

Plus en détail

Devenez expert en éducation. Une formation d excellence avec le master Métiers de l Enseignement, de l Education et de la Formation

Devenez expert en éducation. Une formation d excellence avec le master Métiers de l Enseignement, de l Education et de la Formation Institut Universitaire de Formation des Maîtres Université de Provence - Aix-Marseille Université 20 ans d expérience dans la formation des professionnels dans les métiers de l enseignement, de l éducation

Plus en détail

L observatoire «Entreprise et Santé»

L observatoire «Entreprise et Santé» LA SOCIÉTÉ D ÉTUDES ET DE CONSEIL L observatoire «Entreprise et Santé» Viavoice Harmonie Mutuelle en partenariat avec Le Figaro et France Info Enquête auprès des salariés et des dirigeants d entreprise

Plus en détail

Questionnaire sur les nouveaux rythmes scolaires

Questionnaire sur les nouveaux rythmes scolaires Questionnaire sur les nouveaux rythmes scolaires Un questionnaire a été remis aux familles courant décembre avec le double objectif de relayer le ressenti des parents sur les nouveaux rythmes scolaires

Plus en détail

APPRENDRE LA CHIMIE EN ZEP

APPRENDRE LA CHIMIE EN ZEP Résumé du rapport de recherche destiné au Centre Alain Savary, INRP APPRENDRE LA CHIMIE EN ZEP Martine Méheut, Olivier Prézeau INRP, Centre Alain Savary Apprendre la chimie en ZEP Résumé 1 Dans une perspective

Plus en détail

Les dirigeants face à l innovation

Les dirigeants face à l innovation Les dirigeants face à l innovation Vague 2 FACD N 111164 Contact Ifop : Flore-Aline Colmet Daâge Directrice d Etudes Département Opinion et Stratégies d'entreprise flore-aline.colmet-daage@ifop.com Mai

Plus en détail

ENQUÊTE DE SATISFACTION

ENQUÊTE DE SATISFACTION Département CRM ENQUÊTE DE SATISFACTION 3 QUI SOMMES-NOUS? CUSTOMER RELATIONSHIP MANAGEMENT (CRM) Ensemble de mesures prises pour optimiser la relation et la fidélisation client dans le but d augmenter

Plus en détail

Les Français et la banque en ligne

Les Français et la banque en ligne Les Français et la banque en ligne Rapport d étude réalisé pour monabanq. Décembre 2010 CREDOC / 17 mai 2011 1 Synthèse 1 Internet a modifié la relation des Français avec leurs banques en s imposant comme

Plus en détail

Quelles sont leurs motivations?

Quelles sont leurs motivations? ETUDIANTS Infirmiers EN FORMATION PROFESSIONNELLE... Il y a 20 ans, reprendre des études après avoir progresser dans la vie sociale, professionnelle et familiale était considéré comme une démarche plutôt

Plus en détail

«Le Leadership en Suisse»

«Le Leadership en Suisse» «Le Leadership en Suisse» Table des matières «Le Leadership en Suisse» Une étude sur les valeurs, les devoirs et l efficacité de la direction 03 04 05 06 07 08 09 11 12 13 14 «Le Leadership en Suisse»

Plus en détail

*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*

*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-* Note détaillée Baromètre européen du rapport aux paiements Des pratiques uniformisées en Europe? Sondage Harris Interactive pour Crédit Agricole Cards & Payments Enquête réalisée en ligne du 19 au 29 septembre

Plus en détail

Internet modifie la relation des Français. ais à leurs banques. Présentation du 12 janvier 2010

Internet modifie la relation des Français. ais à leurs banques. Présentation du 12 janvier 2010 Internet modifie la relation des Français ais à leurs banques Présentation du 12 janvier 2010 1 Objectif et méthodologie Objectif Mesurer le type de services bancaires possédé par les Français Analyser

Plus en détail

METIERS DE L EDITION : Spécialité conception graphique et multimédia 2004

METIERS DE L EDITION : Spécialité conception graphique et multimédia 2004 UNIVERSITE RENNES HAUTE BRETAGNE METIERS DE L EDITION : Spécialité conception graphique et multimédia 004 ETUDE DE L''INSERTION PROFESSIONNELLE DIPLOMES 004 Observatoire des Parcours Etudiants et de l'insertion

Plus en détail

ENQUÊTE SALARIÉS. VIAVOICE Mieux comprendre l opinion pour agir 178 rue de Courcelles 75 017 Paris + 33 (0)1 40 54 13 90 www.institut-viavoice.

ENQUÊTE SALARIÉS. VIAVOICE Mieux comprendre l opinion pour agir 178 rue de Courcelles 75 017 Paris + 33 (0)1 40 54 13 90 www.institut-viavoice. Délégation interministérielle à la Famille ENQUÊTE SALARIÉS Baromètre de l Observatoire de la parentalité en entreprise, en partenariat avec la Délégation interministérielle à la famille et l Union nationale

Plus en détail

Les dossiers de l enseignement scolaire. l Éducation nationale et la formation professionnelle en France

Les dossiers de l enseignement scolaire. l Éducation nationale et la formation professionnelle en France Les dossiers de l enseignement scolaire 2010 l Éducation nationale et la formation professionnelle en France ministère éducation nationale L Éducation nationale et la formation professionnelle en France

Plus en détail

Licence professionnelle Commerce, spécialité E-commerce/e-marketing : gestionnaire de projet

Licence professionnelle Commerce, spécialité E-commerce/e-marketing : gestionnaire de projet Formations et diplômes Rapport d'évaluation Licence professionnelle Commerce, spécialité E-commerce/e-marketing : gestionnaire de projet Université de Bordeaux Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A)

Plus en détail

information L autonomie résidentielle et financière augmente avec la durée des études, les difficultés financières aussi

information L autonomie résidentielle et financière augmente avec la durée des études, les difficultés financières aussi note d information Enseignement supérieur & Recherche 14.05 JUILLET Un quart des bacheliers 2008 déclarent avoir rencontré des difficultés financières au cours de leur première année d études supérieures.

Plus en détail

LE DEVENIR DES DIPLOMÉS

LE DEVENIR DES DIPLOMÉS LE DEVENIR DES DIPLOMÉS Finalité : Professionnelle Situation professionnelle deux ans après l obtention d un master 2 Les enquêtes sur le devenir des diplômés du master «Marketing, publicité et communication»,

Plus en détail

Evaluation du dispositif de Volontariat de Solidarité Internationale. Résumé MAEE

Evaluation du dispositif de Volontariat de Solidarité Internationale. Résumé MAEE MAEE RAPPORT FINAL Evaluation du dispositif de Volontariat de Solidarité Internationale Résumé Agnès Lambert, Raphaël Beaujeu, Helena Stucky de Quay, Didier Beaufort, Moctar Ahmed, Riad Bensouiah, Ralison

Plus en détail

LES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT?

LES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT? LES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT? Élisabeth Mazalon et Sylvain Bourdon Université de Sherbrooke

Plus en détail

Questionnaire «B» Peuvent être nommées procureurs les personnes ayant le casier judiciaire vierge et ayant le droit de vote qui ont acquis :

Questionnaire «B» Peuvent être nommées procureurs les personnes ayant le casier judiciaire vierge et ayant le droit de vote qui ont acquis : Questionnaire «B» I. Les conditions préliminaires pour la nomination au poste du procureur sont les suivantes : Aux termes de la loi régissant les rapports de service au sein du parquet : Peuvent être

Plus en détail

Le M.B.A. professionnel

Le M.B.A. professionnel Le M.B.A. professionnel Un M.B.A. à temps partiel pour les professionnels qui travaillent un programme unique Le nouveau M.B.A. professionnel de la Faculté de gestion Desautels de l Université McGill est

Plus en détail

LES PROFESSIONNELS DE SANTE ET LE TIERS PAYANT COMPLEMENTAIRE Enquête Mut Santé/TNS Healthcare auprès de 150 pharmaciens

LES PROFESSIONNELS DE SANTE ET LE TIERS PAYANT COMPLEMENTAIRE Enquête Mut Santé/TNS Healthcare auprès de 150 pharmaciens LES PROFESSIONNELS DE SANTE ET LE TIERS PAYANT COMPLEMENTAIRE Enquête Mut Santé/TNS Healthcare auprès de 150 pharmaciens Nouvel opérateur de la gestion du Tiers Payant Complémentaire, Mut Santé a souhaité

Plus en détail

Préoccupations, attentes et prévoyance des travailleurs non salariés et des dirigeants de très petites entreprises

Préoccupations, attentes et prévoyance des travailleurs non salariés et des dirigeants de très petites entreprises Préoccupations, attentes et prévoyance des travailleurs non salariés et des dirigeants de très petites entreprises Institut CSA pour Metlife Novembre 2014 Sommaire Fiche technique 3 Profil de l échantillon

Plus en détail

Baromètre: les Français et la confiance numérique Vague 2

Baromètre: les Français et la confiance numérique Vague 2 Baromètre: les Français et la confiance numérique Vague 2 Juin 2014 Contact - BVA Opinion Erwan LESTROHAN, directeur d études erwan.lestrohan@bva.fr - 01 71 16 90 9 Victor CHAPUIS, chargé d études Victor.chapuis@bva.fr

Plus en détail

Faut-il développer la scolarisation à deux ans?

Faut-il développer la scolarisation à deux ans? Faut-il développer la scolarisation à deux ans? 01 L école maternelle française est fréquemment citée comme l un des points forts de notre système éducatif et la pression de certaines familles est aujourd'hui

Plus en détail

L influence des medias sociaux auprès des entreprises dans le choix d un partenaire financier. réalisée par

L influence des medias sociaux auprès des entreprises dans le choix d un partenaire financier. réalisée par L influence des medias sociaux auprès des entreprises dans le choix d un partenaire financier Etude réalisée par Médias sociaux L influence des médias sociaux auprès des entreprises dans le choix d un

Plus en détail

L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS. Juin 2014

L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS. Juin 2014 L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS Juin 2014 Contacts BVA : Céline BRACQ Directrice BVA Opinion Lilas BRISAC Chargée d études 01 71 16 88 00

Plus en détail

Etude OpinionWay pour Axys Consultants Les Réseaux Sociaux d Entreprise : degré d appropriation & bénéfices perçus par les utilisateurs

Etude OpinionWay pour Axys Consultants Les Réseaux Sociaux d Entreprise : degré d appropriation & bénéfices perçus par les utilisateurs Octobre 2014 Etude OpinionWay pour Axys Consultants Les Réseaux Sociaux d Entreprise : degré d appropriation & bénéfices perçus par les utilisateurs Méthodologie de l étude Étude réalisée auprès d un échantillon

Plus en détail

Site(s) (lieux où la formation est dispensée, y compris pour les diplômes délocalisés) :

Site(s) (lieux où la formation est dispensée, y compris pour les diplômes délocalisés) : Evaluation des diplômes Masters Vague D Académie : Paris Etablissement déposant : Académie(s) : / Etablissement(s) co-habilité(s) : / Mention : Economie managériale et industrielle Domaine : Economie,

Plus en détail

Agile Learning Comment faire face aux changements organisationnels? Une étude internationale réalisée par Lumesse

Agile Learning Comment faire face aux changements organisationnels? Une étude internationale réalisée par Lumesse Comment faire face aux changements organisationnels? Une étude internationale réalisée par Lumesse Introduction Le monde du travail est plus que familier avec la notion de changement. Synonyme d innovation

Plus en détail

Etude sur Le service de restauration scolaire

Etude sur Le service de restauration scolaire Etude sur Le service de restauration scolaire En accord avec les objectifs de l Association des Parents d Elèves de Génération ECOLE, une enquête de satisfaction de la cantine scolaire a donné les résultats

Plus en détail

Le retour des maîtres d EPS, provocation ou réalité?

Le retour des maîtres d EPS, provocation ou réalité? L éducation physique à l école : Le retour des maîtres d EPS, provocation ou réalité? Avril 2009 -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Plus en détail

Unité de formation professionnelle du Ceras

Unité de formation professionnelle du Ceras Unité de formation professionnelle du Ceras 15 novembre 2013 : Journée romande de la commission latine d intégration professionnelle (CLIP) Cette présentation, susceptible d être d distribuée e aux personnes

Plus en détail

Santé et relations humaines au travail Sommes-nous prêts à être plus performants?

Santé et relations humaines au travail Sommes-nous prêts à être plus performants? Santé et relations humaines au Sommes-nous prêts à être plus performants? Principaux enseignements de l enquête Mesure Management Santé chez les entrepreneurs de CroissancePlus Les traits d'identité constitutifs

Plus en détail

Les chefs d entreprises de PME-PMI face à la propriété industrielle

Les chefs d entreprises de PME-PMI face à la propriété industrielle INSTITUT DE RECHERCHE EN PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE HENRI-DESBOIS Octobre 2005 Les chefs d entreprises de PME-PMI face à la propriété industrielle Dans un contexte de mondialisation, face à une compétitivité

Plus en détail

Ecole erber. Dossier de Presse. Le 20 octobre 2011 Inauguration l Ecole Kerber. Une école indépendante, laïque et gratuite

Ecole erber. Dossier de Presse. Le 20 octobre 2011 Inauguration l Ecole Kerber. Une école indépendante, laïque et gratuite Dossier de Presse,,,, Une école indépendante, laïque et gratuite Le 20 octobre 2011 Inauguration l Ecole K Une nouvelle chance pour des enfants de pouvoir apprendre dans les meilleures conditions. Ecole

Plus en détail

La qualité de vie au travail dans les lycées et collèges

La qualité de vie au travail dans les lycées et collèges La qualité de vie au travail dans les lycées et collèges Le «burnout» des enseignants Georges Fotinos & José Mario Horenstein Sommaire Avertissement 1 - Introduction 2 - L enquête sur la qualité de vie

Plus en détail

Sociologie des joueurs en ligne

Sociologie des joueurs en ligne Mars 2013 Sociologie des joueurs en ligne Enquête ARJEL 2012 Autorité de régulation des jeux en ligne 2 Propos introductifs à l enquête sur la sociologie des joueurs Au-delà de la publication trimestrielle

Plus en détail

Données de catalogage avant publication (Éducation, Citoyenneté et Jeunesse Manitoba) ISBN 0-7711-3999-9

Données de catalogage avant publication (Éducation, Citoyenneté et Jeunesse Manitoba) ISBN 0-7711-3999-9 Données de catalogage avant publication (Éducation, Citoyenneté et Jeunesse Manitoba) 371.9 Un travail collectif : Renseignements aux parents d élèves ayant des besoins spéciaux ISBN 0-7711-3999-9 1. Éducation

Plus en détail

LES FRANÇAIS, L ÉPARGNE & LA RETRAITE

LES FRANÇAIS, L ÉPARGNE & LA RETRAITE 201 LES FRANÇAIS, L ÉPARGNE & LA RETRAITE Jérôme JAFFRÉ Directeur du Centre d Études et de Connaissances sur l Opinion Publique Jean-Pierre GAILLARD Président du Cercle des Epargnants Philippe CREVEL Secrétaire

Plus en détail

5 clés pour plus de confiance en soi

5 clés pour plus de confiance en soi ASSOCIATION JEUNESSE ET ENTREPRISES Club SEINE-ET- MARNE 5 clés pour plus de confiance en soi Extrait du guide : «Vie Explosive, Devenez l acteur de votre vie» de Charles Hutin Contact : Monsieur Jackie

Plus en détail

Préoccupations en matière de retour au travail chez les personnes confrontées à un cancer et les personnes qui leur prodiguent des soins

Préoccupations en matière de retour au travail chez les personnes confrontées à un cancer et les personnes qui leur prodiguent des soins Préoccupations en matière de retour au travail chez les personnes confrontées à un cancer et les personnes qui leur prodiguent des soins Sommaire de gestion À la demande du Groupe de travail national sur

Plus en détail

Les Français et le pouvoir d achat

Les Français et le pouvoir d achat Contacts CSA Pôle Opinion Corporate : Jérôme Sainte-Marie, Directeur général adjoint Yves-Marie Cann, Directeur d études Les Français et le pouvoir d achat Sondage CSA pour Cofidis Septembre 2012 Sommaire

Plus en détail

Traitement et analyse des Questionnaires «citoyens agents»

Traitement et analyse des Questionnaires «citoyens agents» Traitement et analyse des Questionnaires «citoyens agents» Document émis par :, Anastasia MARY, étudiante stagiaire, Licence Professionnelle Gestion et Pilotage de Projets. Travaux suivi par Aurélie COURZADET,

Plus en détail

CFP Brest, CFP Guingamp, CFP Rennes, CFP Vannes et IFP de Bretagne. ISFEC BRETAGNE

CFP Brest, CFP Guingamp, CFP Rennes, CFP Vannes et IFP de Bretagne. ISFEC BRETAGNE CFP Brest, CFP Guingamp, CFP Rennes, CFP Vannes et IFP de Bretagne. ISFEC BRETAGNE La formation: un double enjeu Recruter et Former de futurs «professionnels» de l enseignement pour l enseignement catholique

Plus en détail

Accès au financement des entreprises artisanales en Haute-Normandie

Accès au financement des entreprises artisanales en Haute-Normandie Décembre 2012 Accès au financement des entreprises artisanales en Haute-Normandie La situation financière des entreprises artisanales et le recours aux banques Région Haute-Normandie Depuis novembre 2011,

Plus en détail