DÉCLARATION DU DIRECTEUR GÉNÉRAL DU FONDS MONÉTAIRE INTERNATIONAL

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1 COMITÉ DU DÉVELOPPEMENT (Comité ministériel conjoint des Conseils des Gouverneurs de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international sur le transfert de ressources réelles aux pays en développement) DC avril 2009 DÉCLARATION DU DIRECTEUR GÉNÉRAL DU FONDS MONÉTAIRE INTERNATIONAL Les Membres du Comité du développement trouveront ci-joint, pour information, une déclaration du Directeur général du Fonds monétaire international, M. Dominique Strauss-Kahn, qui sera présentée à la soixante-dix-neuvième réunion du Comité, le dimanche 26 avril 2009, à Washington. * * *

2 COMITÉ DU DÉVELOPPEMENT : DÉCLARATION ÉCRITE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL I. INTRODUCTION 1. L économie mondiale traverse une période de tensions et d incertitudes exceptionnelles. Les pays avancés et les pays en développement sont confrontés à un ralentissement considérable du commerce international, de la production et des flux de capitaux transnationaux, avec en toile de fond la crise de confiance la plus grave depuis la Grande Dépression. Les États et les banques centrales de nombreux pays avancés et en développement ont pris des initiatives énergiques et souvent sans précédent pour faire face à la crise, mais la fragilité persistante de la confiance de l opinion dans le système financier a jusqu à présent limité l efficacité de ces mesures. Les aléas qui entourent les perspectives mondiales étant nettement négatifs, une riposte vigoureuse, de grande envergure et bien coordonnée de la communauté internationale est nécessaire pour restaurer la confiance et soutenir la croissance économique. La ferme volonté affirmée par les dirigeants du G20 de stimuler l économie mondiale est un pas encourageant dans cette direction. 2. Comme il est expliqué plus en détail dans le Rapport de suivi mondial 2009, la situation économique des pays en développement s est rapidement détériorée ces derniers mois, ce qui compromet sérieusement les progrès sur le plan des Objectifs du Millénaire pour le développement. Si les circuits de transmission de la crise aux pays en développement peuvent varier d un pays à l autre selon la situation de chacun, toutes les régions connaissent de gros revers dans leurs efforts de réduction de la pauvreté en raison de la baisse des revenus et de la montée du chômage. Dans ces conditions, le FMI a pour rôle crucial d aider les pays à faire face à la crise. Je commencerai par passer brièvement en revue les grands problèmes économiques et financiers auxquels sont confrontés les pays en développement, avant d évoquer les initiatives prises récemment par le FMI à l appui des efforts qu ils déploient pour étayer leur économie. II. LA CRISE MONDIALE ET LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT 3. L activité économique mondiale va se contracter en 2009 à un rythme plus rapide que jamais depuis la Seconde Guerre mondiale, et cette perspective s entoure d aléas particulièrement négatifs. Les projections de l édition d avril 2009 des Perspectives de l économie mondiale donnent la production mondiale en baisse de 1,3 % cette année, cependant que les échanges internationaux sont en net recul. La contraction de la production est particulièrement prononcée dans les pays avancés, en raison des interactions nocives entre les tensions financières et la faiblesse de l activité. Les pays en développement, par contre, se ressentent de plus en plus des retombées de la crise via les circuits financiers et commerciaux. Étant donné la faiblesse des cours des matières premières et le fait que la croissance économique ne dépassera pas 1,6 % en 2009, nombre de pays verront leur revenu par habitant diminuer cette année. Grâce à l effet amortisseur de la baisse des cours des matières premières, un redressement progressif de l activité mondiale pourrait se préciser en

3 2 2010, à condition qu elle reçoive un considérable soutien à la fois monétaire et budgétaire et que des mesures de grande envergure soient prises afin de stabiliser les marchés financiers. 4. Tous les pays en développement sont certes éprouvés par la crise, mais la nature et l acuité des problèmes varient de l un à l autre en fonction du degré d intégration dans les marchés financiers mondiaux, de la composition des exportations et de la vulnérabilité aux chocs extérieurs. On peut distinguer plusieurs principaux circuits de transmission : Indice (Juin-08 = 100) janv.-06 Graphique 1. Production industrielle et commerce mondial, Production industrielle mensuelle, (pondérée par le PIB en PPA, 2006) G3 PE sans crise PE en crise Crises antérieures avr.-06 juil.-06 oct.-06 janv.-07 avr.-07 juil.-07 oct.-07 janv.-08 avr.-08 juil.-08 oct.-08 janv.-09 avr.-09 juil.-09 oct.-09 janv.-10 avr.-10 juil.-10 oct.-10 Indice (Juin-08 = 100) Exportations & importations mensuelles (en valeur), (pondérée par le PIB en PPA, 2006) G3 PE sans crise PE en crise Crises antérieures ja nv.-06 avr.-06 juil.-06 oct.-06 janv.-07 avr.-07 juil.-07 oct.-07 janv.-08 avr.-08 juil.-08 oct.-08 janv.-09 avr.-09 juil.-09 oct.-09 janv.-10 avr.-10 juil.-10 oct.-10 Tous les pays en développement ressentent les effets de la nette diminution du volume des échanges internationaux. Les pays émergents, d Asie de l Est surtout, souffrent de la forte baisse de la demande de produits manufacturés et de l activité du BTP, deux secteurs très sensibles aux variations conjoncturelles. Globalement, le volume des exportations des pays en développement chutera de 6.4 % en 2009 (projections), soit un recul exceptionnellement prononcé par comparaison avec les crises antérieures.

4 3 Graphique 2. Prévisions de variation en pourcentage du volume des exportations, 2009 Source : FMI Les pays exportateurs de matières premières ressentent aussi les effets de la baisse de la demande et de la faiblesse des prix à l exportation de leurs produits. Si nombre de pays exportateurs de combustibles ont constitué des réserves suffisantes pour s accommoder de la baisse des prix, ceux qui exportent d autres sortes de matières premières sont très éprouvés par la chute de leurs recettes d exportation et la dégradation de leurs soldes budgétaires. Dans plusieurs pays, des mines ont été fermées parce que les cours mondiaux des matières premières sont tombés en dessous des niveaux d équilibre, ce qui contribue à la montée du chômage.

5 Graphique 3. Prévisions de variation en pourcentage des termes de l échange, 2009 Source : FMI Les pays émergents sont confrontés à la chute abrupte des entrées de capitaux privés, à la hausse des coûts de financement et à l augmentation des risques de non-reconduction des emprunts des secteurs public et privé. Bien que les tensions financières extérieures et les risques de crise se soient un peu atténués au cours du mois écoulé, les banques et les investisseurs des pays avancés ont nettement réduit leurs engagements dans les pays émergents : le total des flux nets de capitaux va chuter, d après les projections, de plus de 700 milliards de dollars EU entre 2007 et Tant les emprunteurs souverains que les entreprises privées seront touchés, ce qui fait craindre une augmentation des défauts sur la dette extérieure. Nombre d entreprises auront besoin d un soutien de l État pour combler leurs déficits de financement croissants, surtout dans les pays où le marché du crédit est tendu. Les envois de fonds des travailleurs de l étranger seront en forte baisse en Dans sa dernière mise à jour, la Banque mondiale prévoit une chute des flux d envois de fonds de 5 à 8 % par rapport aux niveaux de 2008, les pays d Europe, d Asie centrale et d Amérique latine étant particulièrement touchés.

6 Graphique 4. Prévisions de variation en pourcentage des envois de fonds, 2009 Source : Banque mondiale 5. La conjonction de la faiblesse des exportations, de la dégradation des termes de l échange et de la nette réduction des financements privés causera fera monter en flèche les déficits de financement en La Banque mondiale estime que les déficits de financement des pays en développement, y compris les grands pays émergents pourraient atteindre 700 milliards de dollars EU. Bien que ces estimations s entourent de grandes incertitudes, il ne fait aucun doute que les pays en développement traversent une période extrêmement difficile, ce qui a des effets préjudiciables sur les efforts de réduction de la pauvreté. 6. La communauté internationale doit donc faire davantage pour aider les pays en développement à parer aux effets de la crise, dans le cadre d un effort visant à promouvoir une reprise mondiale et à atténuer les effets de la baisse de la croissance sur la pauvreté. Permettez-moi de mettre en relief cinq grands domaines d action : Des mesures vigoureuses pour rétablir la santé du système financier seront essentielles pour donner une assise durable à la reprise mondiale. Les États et les banques centrales des pays avancés doivent prendre de vastes initiatives concertées pour alimenter le système bancaire en liquidités, débarrasser les bilans des banques des actifs toxiques, et faire face aux problèmes de solvabilité des institutions financières ayant une importance systémique. Bien que les pays avancés soient les plus touchés par la crise financière, il est également urgent de remédier aux problèmes de liquidité et de solvabilité dans maints pays en développement. Il n est pas moins important de renforcer le contrôle prudentiel et la régulation des marchés dans les pays avancés et dans

7 6 les pays en développement, en un effort concerté pour combler les lacunes de la réglementation. Les pays en développement doivent redoubler d efforts pour renforcer les dispositifs de protection sociale et soutenir la croissance. Il convient, face à la hausse de la pauvreté, de déployer des dispositifs de protection sociale économiques et bien ciblés pour aider les plus démunis et les chômeurs beaucoup des pays sont loin du compte dans ce domaine. De plus, les pays qui ont des comptes extérieurs solides et une marge de manœuvre budgétaire y compris certains des grands pays émergents, devraient envisager des efforts supplémentaires de relance monétaire et budgétaire pour soutenir la croissance intérieure et la croissance mondiale. Les bailleurs de fonds bilatéraux se doivent de donner suite à leurs engagements d accroître leur aide aux pays à faible revenu. La fonction anticyclique que remplit l aide est cruciale dans la situation actuelle, parce qu elle permettra aux pays en développement de maintenir les dépenses publiques génératrices de croissance et la protection sociale. S il y a lieu de se féliciter de la solide augmentation des grands programmes d aide des pays membres du Comité d aide au développement (CAD) de l OCDE, il reste que le niveau de l aide est encore à des lieux des engagements pris par le G8 à son sommet de Gleneagles en Il est peu probable en particulier que la promesse d un doublement de l aide à l Afrique subsaharienne à l horizon 2010 soit tenue. Les États doivent s abstenir de toute forme de protectionnisme, commercial ou financier. Depuis l éclatement de la crise, plusieurs pays ont pris des mesures pour protéger l industrie nationale de la concurrence étrangère. Par ailleurs, d après des indices épars, il semble que, dans certains pays, les pouvoirs publics font pression sur les banques pour qu elles privilégient le marché intérieur dans leurs activités de prêts. Ces mesures vont à l encontre du but recherché, car elles ne font qu aggraver la contraction des flux commerciaux et financiers internationaux. Pour stimuler le système commercial international, toutes les parties intéressées devraient déployer de vigoureux efforts pour relancer la dynamique du cycle de négociations commerciales multilatérales de Doha. Les institutions financières internationales ont pour rôle crucial d amortir l impact de la crise sur les pays en développement. Elles sont essentielles pour assurer le financement des secteurs public et privé en manquant cruellement de liquidités et soutenir un politique budgétaire génératrice de croissance. Elles ont aussi pour rôle primordial d aider les pays à renforcer leurs dispositifs de protection sociale et à améliorer la qualité des dépenses publiques.

8 7 III. L ACTION DU FMI À L APPUI DES PAYS EN DÉVELOPPEMENT 7. Compte tenu de ses missions et de ses compétences techniques, le FMI a un rôle bien particulier à jouer dans l effort de redressement de l économie mondiale et de réforme de la régulation financière. Ces derniers mois, nous avons approuvé des concours financiers de montants très élevés en faveur de pays émergents et de pays à faible revenu confrontés à des difficultés de balance des paiements, et nous avons entrepris un vaste remaniement de notre panoplie d instruments de prêt, afin de l adapter à l évolution rapide des besoins de nos pays membres. Nous avons aussi continué à affiner la surveillance et plusieurs initiatives en cours visent à renforcer notre appui aux pays à faible revenu. A. La riposte immédiate à la crise Pour donner une riposte immédiate à la crise, nous avons adopté plusieurs initiatives de grande envergure durant ces derniers mois : Depuis octobre 2008, le FMI a fourni environ 49 milliards de dollars EU d aide concessionnelle et non concessionnelle à l appui de la balance des paiements de 21 pays. Des procédures d urgence ont été enclenchées pour accélérer la prise de décision et, lorsque les particularités de chaque dossier l exigeaient, nous avons relevé l accès aux ressources du FMI à des niveaux exceptionnels, afin de permettre à l institution de combler d énormes déficits de financement. Une nouvelle ligne de crédit modulable (LCM) a été mise en place pour apporter des financements importants et à décaissement rapide aux pays présentant des politiques et économiques des fondamentaux très solides. Les premières expériences de ce nouvel instrument sont encourageantes, comme le montre la réaction positive des marchés aux récentes demandes présentées par le Mexique et la Pologne dans le cadre de la LCM pour couvrir des besoins en liquidités. Cette facilité peut être utilisée à titre de précaution ou pour répondre à des besoins concrets de balance des paiements. L accès à la LCM étant limité aux pays qui remplissent de rigoureux critères d admission, les tirages ne sont pas subordonnés à des objectifs de politique économique convenus avec les pays. Les pays peuvent également se prévaloir de nouveaux accords de précaution de montant élevé (APME) comme mécanisme standard de financement. Comme les LCM, les accords de confirmation de précaution peuvent faire l objet d un décaissement rapide en tenant compte de la solidité des politiques menées par les pays et de la conjoncture dans laquelle ils évoluent. Les limites d accès normales pour [les pays émergents et les pays à faible revenu] ont été doublées, de manière à garantir qu un soutien suffisant du FMI sera disponible dans les situations de crise. Dans des cas exceptionnels,

9 8 le FMI peut autoriser des concours dépassant ces limites, ainsi qu il l a fait ces mois derniers. Les conditions dont sont assortis les décaissements des prêts du FMI sont plus ciblées et mieux adaptées à la situation des pays; elles feront l objet d un suivi plus souple. En particulier, les réformes structurelles ne feront désormais l objet d un suivi que dans le contexte des réexamens périodiques des programmes; les accords du FMI ne comporteront pas de nouveaux critères de réalisation structurels. 8. La nette augmentation de la demande de concours du FMI et la nécessité de maintenir des réserves suffisantes pour faire face à la future demande potentielle font qu il est indispensable d accroître considérablement nos ressources de prêt. L appel lancé par les dirigeants du G20 à une nouvelle allocation de DTS équivalant à 250 milliards de dollars EU et à un triplement des ressources non concessionnelles du FMI, qui seraient portées à 750 milliards de dollars EU, a constitué une réponse bienvenue et décisive a ce besoin; nous avons déjà reçu des engagements de ressources complémentaires totalisant 224,5 milliards de dollars EU. La nouvelle allocation de DTS devrait gonfler les réserves des pays émergents et en développement à hauteur d environ 100 milliards de dollars EU, dont 19 milliards de dollars EU au profit des pays à faible revenu. Nous comptons par ailleurs tripler nos prêts concessionnels aux pays à faible revenu au cours des deux prochaines années et doubler notre capacité de prêts concessionnels à moyen terme, comme les dirigeants du G20 nous en ont priés, en utilisant à cette fin les ressources supplémentaires dégagées par les ventes d or du FMI autorisées et notre revenu excédentaire, d une manière qui s accorde avec le mode de financement du FMI. B. Renforcement de la surveillance et des travaux analytiques du FMI 9. le FMI a déployé ces dernières années de vigoureux efforts afin de développer ses travaux d analyse macroéconomique et financière. Les rapports qu il publie semestriellement Perspectives de l économie mondiale et Global Financial Stability Report sont devenus des instruments analytiques essentiels de la riposte mondiale à la crise et le FMI participe activement, au sein du Conseil de stabilité financière, à la conception de nouveaux appareils de surveillance et de régulation des marchés financiers. Nous nous employons constamment à adapter et renforcer nos activités de surveillance : le FMI et le Conseil de stabilité financière ont commencé à effectuer conjointement des exercices d alerte avancée (EAA) semestriels, incorporant les perspectives macrofinancières et réglementaires, pour identifier les risques macrofinanciers spécifiques et déterminer les réponses qu il convient de leur apporter. Nous avons étendu le champ des analyses de vulnérabilité de pays émergents aux pays avancés. L exercice semestriel d analyse des vulnérabilités des pays avancés, amorcé en mars 2009, constitue un élément essentiel de notre évaluation des risques systémiques, des chocs potentiels et des retombées transfrontalières dans les pays avancés.

10 9 Nous renforçons notre dispositif d analyse et de surveillance des secteurs financiers. Les conseils et recommandations formulés dans le cadre des Programmes d évaluation du secteur financier (PESF) seront mieux intégrés dans nos activités de surveillance des pays. C. Nouvelles initiatives à l appui des pays à faible revenu 10. Nous sommes fermement résolus à aider les pays à faible revenu à faire face aux effets de la crise, par nos concours financiers, nos conseils de politique macroéconomique et notre assistance technique. Le niveau de développement économique des pays à faible revenu a considérablement progressé au cours de la dernière décennie. Dans le même temps, leurs économies sont devenues plus diverses, de par leurs différences sur le plan de la croissance, de l intégration à l économie mondiale et de l accès aux financements extérieurs privés. Le FMI doit continuer à adapter sa panoplie d instruments pour tenir compte de l évolution de la situation de ses pays membres à faible revenu. Voici les initiatives récentes qui nous permettront de réagir avec plus de souplesse à l avenir : Nous travaillons à l établissement de propositions détaillées en vue de la création d un nouveau guichet de financement concessionnel à court terme pour les pays à faible revenu. Si la Facilité pour la réduction de la pauvreté et la croissance (FRPC) est appelée à demeurer le principal instrument pour les pays à faible revenu ayant des difficultés de balance des paiements persistantes, certains pays sont parvenus à un stade de développement qui ne nécessite plus une relation de financement à moyen terme avec le FMI. Le nouveau guichet envisagé répondrait aux besoins de financement à court terme de la balance des paiements de ces pays ce qui comprend ceux qui sont induits par des chocs exogènes, mais ne s y limite pas. Nous préparons par ailleurs des propositions en vue de la création d une nouvelle facilité d urgence polyvalente qui pourrait servir à répondre à des besoins de financement pressants. Pour les pays à faible revenu, ce nouveau guichet remplacera diverses facilités existantes auxquelles il est possible de faire appel à la suite d une catastrophe naturelle, d un conflit, ou de chocs exogènes, et il nous servira aussi pour répondre rapidement à d autres situations d urgence où un financement est crucial pour empêcher une dégradation précipitée des conditions économiques et sociales. La dynamique des flux de financement extérieur évolue rapidement, ce qui justifie une remise à plat de la politique concernant les dettes extérieures des pays à faible revenu. Si certains pays à faible revenu sont encore très vulnérables du fait de la lourde charge de leur endettement extérieur, d autres ont bénéficié de considérables remises de dettes. Par ailleurs, il y a tout lieu de penser que l intérêt du secteur privé dans les pays à faible revenu se remettra à croître une fois que la reprise mondiale ira bon train. Compte tenu de ces tendances, nous travaillons à l établissement d un nouvel ensemble de règles plus souples qui permettra de différencier systématiquement les limites des emprunts non concessionnels dans les programmes appuyés par le FMI en fonction de la situation propre à chaque pays.

11 Nous continuerons aussi à assurer des allègements de dettes aux pays à faible revenu dans le cadre de l Initiative en faveur des PPTE et de l IRDM. À la fin-mars 2009, 24 pays avaient atteint le point d achèvement de l Initiative PPTE, 11 avaient atteint le point de décision, et 26 avaient bénéficié d un allègement au titre de l IRDM. Six autres pays sont potentiellement admissibles à une assistance au titre de l Initiative PPTE. 12. La crise financière mondiale a accru la demande des conseils de politique générale et de l assistance technique du FMI, qui sont des volets cruciaux de notre appui aux pays à faible revenu. Avec l aide de nos partenaires, nous comptons développer nos services d assistance technique en Afrique subsaharienne, en Asie centrale et dans les pays d Amérique centrale et des Caraïbes en créant quatre nouveaux centres régionaux d assistance technique (CRAT). Le travail de ces CRAT sera complété par les fonds de fiducie multidonateurs dans les domaines de compétence du FMI afin de couvrir l ensemble du monde et des disciplines requises. IV. GOUVERNANCE DU FMI 13. Je salue le récent rapport préparé par le Comité de personnalités éminentes sur la réforme de la gouvernance du FMI, présidé par M. Trevor Manuel. J espère que des propositions concrètes pourront être formulées sur la base de ce rapport, auquel il est nécessaire d ajouter les perspectives données par d autres rapports et documents. 14. Le processus d approbation de la réforme des quotes-parts et de la représentation d avril 2008 est en bonne voie. Une fois qu il sera achevé, la réforme aura pour effet d accroître la part des pays émergents dynamiques et de renforcer la voix des pays à faible revenu, y compris de l Afrique subsaharienne, au sein de l institution 1. Le G20 et d autres instances ont récemment formulé le souhait que les pays émergents et en développement soient mieux représentés au FMI et que l achèvement de la prochaine révision soit avancé à janvier L avancement de la révision des quotes-parts permettrait une augmentation bienvenue des ressources permanentes du FMI et donnerait aussi l occasion de mieux rééquilibrer les quotes-parts, comme envisagé dans le cadre de la réforme de 2008 reform.pour avancer la révision, il est d autant plus nécessaire que le processus d approbation de la réforme de 2008 soit promptement mené à son terme. 1 Jusqu à présent, environ un tiers des 54 pays admissibles à uen augmentation ponctuelle de leur quote-part ont donné leur consentement à cette augmentation. Par ailleurs, 10 % des pays membre (sur un minimum de 60 %) ont accepté l amendement; ils comptent pour 20 % du total des voix attribuées (sur un minimum de 85 %).

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