Balises régionales pour la mise en place des services de soutien d intensité variable en santé mentale

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Balises régionales pour la mise en place des services de soutien d intensité variable en santé mentale"

Transcription

1 Balises régionales pour la mise en place des services de soutien d intensité variable en santé mentale Coordination santé mentale et dépendances Direction des Programmes-services Le 8 décembre 2014

2 Rédaction du document Mme Véronique Wilson, agente de planification, de programmation et de recherche, Coordination santé mentale et dépendances, Agence de la santé et des services sociaux de Montréal M. Marc Boutin, coordonnateur santé mentale et dépendances, Agence de la santé et des services sociaux de Montréal Collaboration à la rédaction Mme Danielle Routhier, agente de planification, de programmation et de recherche, Coordination santé mentale et dépendances, Agence de la santé et des services sociaux de Montréal Membres du comité aviseur M. Alexandre Benoît, infirmier clinicien assistant au supérieur immédiat, CSSS de la Pointe-de-l Île Mme Marie-Ève Dargis, travailleuse sociale, équipe SIV, CSSS du Cœur-de-l Île M. André Martin, chef d administration de programme Santé mentale, CSSS Jeanne-Mance M. François Neveu, conseiller SIV, Centre national d excellence en santé mentale M. Amine Saadi, chef par intérim, Programme des troubles psychotiques, Institut universitaire en santé mentale Douglas M. Daniel St-Laurent, psychiatre, chef du programme santé mentale, Hôpital Maisonneuve-Rosemont

3 TABLE DES MATIÈRES 1. Mise en contexte Clientèle ciblée par le soutien d intensité variable Composition de l équipe de soutien d intensité variable La fonction d intervenant pivot Les interventions de soutien d intensité variable L organisation des services de soutien d intensité variable sur une base locale Suivi alternatif communautaire offert par les organismes communautaires Mécanismes d accès et de suivi inter établissements Prise en charge de la clientèle en situation d itinérance Indicateurs de qualité et de performance... 9 Conclusion Synthèse des attentes de l Agence à l égard du SIV en CSSS Bibliographie Annexes Annexe A : Répartition du nombre d ETC SIV requis par CSSS (PASM ) Annexe B: Grille pour déterminer le niveau de soutien à offrir dans la communauté Annexe C: Organismes offrant du Suivi alternatif communautaire

4 1. MISE EN CONTEXTE Les services de suivi dans la communauté pour les personnes présentant des troubles mentaux graves constituent l une des priorités du Plan d action en santé mentale «La force des liens». Le PASM identifie deux formes de suivi dans la communauté : le soutien d intensité variable (SIV) et le suivi intensif dans le milieu (SIM). À Montréal, une première phase de développement a eu lieu en 2009 par l ajout de ressources dans les organismes communautaires qui dispensent du suivi communautaire. En septembre 2013, à partir d un exercice de bilan et des recommandations du rapport «Agir maintenant», de monsieur Roger Paquet, l Agence de la santé et des services sociaux de Montréal (Agence) a retenu comme orientation régionale de déployer les services de SIV exclusivement dans les CSSS de manière à rencontrer les attentes pour ce type de services quant à l accès aux clientèles ciblées et à la répartition entre les territoires. De ce fait, à partir de , les CSSS se verront confier le mandat de déployer et dispenser des services de SIV dans la région (À titre indicatif, l annexe A présente la répartition du nombre d ETC requis par CSSS pour les services de SIV selon le PASM ). II est à noter que le SIV représente un nouveau mandat conféré aux CSSS. Ce service s adresse à une clientèle présentant des troubles mentaux graves nécessitant une intensité de services importante et doit s articuler en complémentarité aux services de première et/ou de deuxième ligne, ainsi qu au suivi alternatif communautaire, dispensé par les organismes communautaires désignés. Ces balises régionales ont été conçues afin de guider l implantation du SIV et d assurer un déploiement harmonisé de celui-ci entre les différents territoires de CSSS. Il est à noter qu une mise en œuvre intégrale de ces balises est attendue dans chacun des CSSS. De ce fait, l évaluation de l implantation du SIV s appuiera sur la conformité à ces balises régionales. Des mesures régionales sont à prévoir pour en assurer le suivi et, au besoin, apporter les ajustements nécessaires. 2. CLIENTÈLE CIBLÉE PAR LE SOUTIEN D INTENSITÉ VARIABLE Selon le PASM, le SIV vise à aider les personnes ayant un trouble mental grave à développer leurs aptitudes individuelles afin qu elles soient les plus autonomes possible. Les troubles mentaux sont qualifiés de graves lorsqu ils sont associés à un niveau d incapacité qui interfère de façon significative avec le fonctionnement habituel ou attendu des usagers. Les problématiques suivantes sont généralement rencontrées chez les usagers SIV : Grandes périodes de fragilité; Risque significatif de détérioration clinique ou sociale en l absence de liens avec les professionnels d une équipe de soutien d intensité variable; Difficultés importantes sur le plan des habiletés personnelles, sociales et relationnelles; Difficultés d intégration et d adaptation à la vie en communauté. 4

5 Bien que le trouble mental doive s avérer être la problématique principale lors de l admission au SIV, une proportion importante des usagers pris en charge par ce type de services devrait présenter des troubles concomitants (toxicomanie ou autres dépendances, problématique judiciaire, situation d itinérance ou de précarité au plan résidentiel, trouble relationnel ou de comportement). En effet, les services offerts par le SIV permettent d adresser le cumul des problématiques et favorisent le rétablissement de ces personnes plus vulnérables. Il est à noter que la clientèle pouvant bénéficier du SIV peut provenir de la première ou de la deuxième ligne. Ainsi, ce service s articule en complémentarité aux services professionnels en place pour ces usagers, indépendamment qu ils soient dispensés par les équipes de santé mentale en première ligne ou par les services ambulatoires de deuxième ligne. Finalement, de par la nature même du SIV, des activités de proaction dans le milieu sont également attendues des intervenants SIV afin d offrir des services aux clientèles vulnérables nécessitant un suivi SIV et pour lesquelles l offre de service actuelle ne répond pas à leurs besoins. Afin de faciliter la détermination du niveau de soutien à offrir dans la communauté, le Centre national d excellence en santé mentale a produit une grille. Cette dernière se retrouve à l annexe B. 3. COMPOSITION DE L ÉQUIPE DE SOUTIEN D INTENSITÉ VARIABLE L équipe de SIV est composée d intervenants spécialisés en santé mentale. Il s agit d une équipe interdisciplinaire. Le type d intervenants composant cette équipe est déterminé par les CSSS en fonction du profil des clientèles à desservir, de la nature et de l ampleur de leurs besoins. L application du projet Loi 21 1 dans les différents milieux doit également être prise en compte lors du choix des intervenants. La présence d intervenants de professions différentes est favorisée. En effet, l accès à une diversité de professionnels permet un partage d expertise lors des rencontres cliniques et peut faciliter certaines interventions spécifiques auprès de la clientèle. Composition d une équipe SIV Intervenants de base Autres intervenants suggérés pour compléter l équipe de base Travailleur social Psychoéducateur / Éducateur spécialisé Infirmier Ergothérapeute Criminologue 1 Projet de Loi modifiant le Code des professions et d autres dispositions législatives dans le domaine de la santé mentale et des relations humaines. 5

6 4. LA FONCTION D INTERVENANT PIVOT L intervenant pivot (case manager) est la personne avec laquelle l usager crée les liens les plus étroits au cours de son rétablissement. Il effectue l évaluation des besoins de la personne, développe son plan d intervention individualisé et dispense certains services et activités de réadaptation. Il favorise la continuité des services offerts à l usager ainsi que la concertation des professionnels participant au plan d intervention. L intervenant pivot possède ainsi une vue d ensemble des services que l usager reçoit, qu il pourrait ou qu il devrait recevoir. À Montréal, le ratio d intervenant/usagers attendu dans les services de SIV en CSSS est de 1/ LES INTERVENTIONS DE SOUTIEN D INTENSITÉ VARIABLE Le SIV est un service offert directement dans le milieu de vie des personnes suivies. Que ce soit à la maison, à l école, au travail ou dans les loisirs, les interventions visent à aider les personnes à développer leurs aptitudes individuelles afin d accroître leur autonomie. L objectif premier du SIV est donc à visée réadaptative. Ce type de soutien permet également de s assurer que l état de la personne suivie reste stable et d intervenir rapidement en cas de besoin. Les personnes suivies au SIV nécessitent une intensité de services de l ordre de deux à sept interventions par période, selon les besoins identifiés et leur degré d autonomie. Généralement, la durée d un épisode de soins SIV ne devrait pas excéder une période de deux ans. Toutefois, cette durée doit être modulée selon les besoins des usagers. Ainsi, la mise en place d un plan d intervention et son suivi s avèrent primordiaux afin de s assurer de l atteinte des objectifs fixés pour l épisode de soins SIV. Il est à noter qu une personne peut bénéficier de plusieurs épisodes de services au cours des années. La participation active de la personne aux décisions qui la concernent est essentielle et fait partie intégrante du soutien d intensité variable. Les interventions offertes sont donc déterminées en fonction de ses objectifs personnels. Elles comprennent notamment : L évaluation des besoins pour l élaboration du plan d intervention; La réponse aux besoins de subsistance (nourriture, logement, vêtements, etc.); L apprentissage des habiletés nécessaires à l autogestion des symptômes de la maladie (supervision de la prise de médicaments, reconnaissance des signes précurseurs de décompensation, etc.); La réadaptation (réinsertion sociale, intégration à l emploi, soutien aux études, etc.); Le soutien aux activités de la vie quotidienne (préparation des repas, entretien ménager, accompagnement à l épicerie ou à la buanderie, aide à la gestion du budget, etc.); La réduction des méfaits associés aux problèmes de dépendance; La protection (si la personne présente un potentiel de dangerosité ou de vulnérabilité); L intervention en situation de crise; La liaison avec les partenaires (accompagnement dans les diverses démarches : soutien au revenu, organismes communautaires, rendez-vous médicaux, etc.). 6

7 6. L ORGANISATION DES SERVICES DE SOUTIEN D INTENSITÉ VARIABLE SUR UNE BASE LOCALE 6.1 Suivi alternatif communautaire offert par les organismes communautaires À Montréal, des services de suivi communautaire sont offerts depuis de nombreuses années par les organismes membres du regroupement des organismes de suivi alternatif communautaire (ROSAC). L Agence reconnaît la particularité et l importance des services offerts par ces organismes comme une forme intégrante de suivi dans la communauté. Ce type de suivi est complémentaire aux services de suivi dans la communauté offert par les établissements de première et de deuxième ligne. De façon générale, l intensité du suivi alternatif communautaire se compare à celle du soutien léger ou du soutien d intensité variable. Ainsi, Il est de la responsabilité des CSSS de s assurer de la complémentarité des suivis entre le soutien d intensité variable et le suivi alternatif communautaire, en établissant un partenariat formel avec les organismes communautaires offrant ce service sur leur territoire (voir Annexe C). La figure suivante illustre le rôle joué à Montréal par le suivi alternatif communautaire à l intérieur du continuum de services de suivi dans la communauté. Services de suivi dans la communauté Soutier léger Consolidation des acquis SIV Soutien/réadaptation SI Traitement/réadaptation Suivi alternatif communautaire 6.2 Mécanismes d accès et de suivi inter établissements À Montréal, le déploiement du SIV doit s adapter aux réalités et aux caractéristiques propres à chacun des territoires. Ainsi, une attention particulière doit être portée aux mécanismes de référence entre les différents prestataires de services (première et deuxième ligne) pour assurer l accessibilité aux clientèles ciblées par le SIV et la coordination efficiente des différents services offerts lors de suivis conjoints. 7

8 De ce fait, des dispositifs formels doivent être établis considérant les points suivants : Mécanisme de référence et modalités d accès; Rôles et responsabilités de chacun des prestataires de services lors de suivis conjoints SIV et 2 e ligne : o Prise en charge médicale pendant l épisode de soins SIV o Prise en charge professionnelle, démarches clinico-administratives, démarches légales, etc.; Mécanisme de liaison et de communication (transmission de notes de suivi, rencontres interdisciplinaires, etc.); Mécanisme en cas de litige; Mécanisme pour la prise en charge des usagers à la suite de l épisode de soins SIV. Afin de faciliter l accès aux différents services de soutien dans la communauté et de s assurer d une réponse adéquate aux besoins identifiés chez les usagers, un accès prioritaire au SIV doit être mis en place pour les usagers en provenance des SIM ne nécessitant plus cette intensité de services. De même, pour contrer le phénomène de la porte tournante et favoriser une fluidité d accès aux lits de courte durée psychiatrique, les usagers hospitalisés ou ayant de nombreuses hospitalisations au cours des dernières années doivent également être priorisés. Ainsi, des corridors spécifiques doivent être créés pour ces clientèles. De plus, étant donné le nombre élevé attendu d usagers en provenance de la deuxième ligne dans les services SIV, un mécanisme d accès direct et facilité doit être mis en place entre les services SIV et de deuxième ligne. Également, des mécanismes formels de communication et de transmission de l information doivent être mis en place entre les équipes de deuxième ligne et le SIV afin d éviter les bris de communication et de faciliter le suivi conjoint des interventions faites auprès des usagers par les équipes traitantes de deuxième ligne et les équipes de SIV. Des ententes formelles doivent être conclues entre les CSSS et leurs partenaires à cet effet. 6.3 Prise en charge de la clientèle en situation d itinérance À Montréal, une attention particulière doit aussi être apportée aux usagers aux prises avec des troubles graves de santé mentale et en situation d itinérance. Souvent, cette clientèle nécessite des services en santé mentale, mais l accès aux services offerts lui est difficile. Ainsi, des activités de proaction dans le milieu sont attendues des équipes SIV afin de faciliter l accès aux services en santé mentale et d offrir un suivi adapté aux besoins particuliers de cette clientèle vulnérable. 8

9 La figure suivante illustre la trajectoire habituelle de services de la clientèle SIV. Provenance des références Proaction Partenaires communautaires identifiés GASMA Équipe 1 re ligne Urgence Unités d'admission Clinique externe de 2 e ligne Hôpital de jour SIM Soutien d'intensité variable Suivi conjoint avec 2 e ligne Sans suivi conjoint 2 e ligne Suivi post-siv Suivi alternatif communautaire Autres organismes communataires Médecin ominpraticien Suivi 1 re ligne Suivi 2 e ligne 7. INDICATEURS DE QUALITÉ ET DE PERFORMANCE Le prochain PASM met l accent sur l instauration d une véritable culture de la mesure et de l évaluation des services. Pour atteindre cet objectif, une emphase particulière doit être considérée au niveau de l amélioration continue des services afin et de mieux rencontrer les besoins de la clientèle. À cet égard, le Centre national d excellence en santé mentale (CNESM) s avère un partenaire de premier ordre. Ainsi, le CNESM a développé des indicateurs de la qualité de la pratique SIV. Ces critères de pratique peuvent être regroupés sous quatre thématiques : Les aspects organisationnels du programme; Le soutien offert aux intervenants; Les processus cliniques mis en place; L évaluation du programme. En complément, l Agence souhaite apporter une attention particulière aux indicateurs suivants : Nombre de clients différents suivis au cours de l année; Nombre d usagers sur la liste d attente; 9

10 Provenance des consultations (notamment le nombre de consultations en provenance des unités d hospitalisation, des équipes SI et des activités de proaction); L intensité du service offert (une répartition du nombre de suivi selon l intensité des services (2-3; 4-5; 6-7) est attendue) Nombre de suivis conjoint SIV-2 e ligne (professionnel ou psychiatre). Le détail de ces différents indicateurs se retrouve à l annexe D. Le suivi de ces indicateurs permettra l identification plus précise de balises de performance et de qualité. Ainsi, l implantation du SIV sur le territoire montréalais s appuiera sur ces balises et sur la conformité à celles-ci. CONCLUSION Le soutien d intensité variable est une composante essentielle du continuum de soins et services en santé mentale. Tout en confiant le mandat du SIV aux CSSS, l Agence souhaite, par les présentes balises, un encadrement étroit de l implantation du service, qui permettra un développement harmonisé entre les différents territoires et la mise à contribution de l ensemble des acteurs concernés. Ainsi, une mise en œuvre intégrale de ces balises est attendue par chacun des CSSS et leurs partenaires C est d ailleurs sur cette base que s appuiera l évaluation de l implantation du SIV sur le territoire montréalais. À Montréal, une attention particulière doit être mise sur les mécanismes de collaboration entre les différents prestataires de soins afin de s assurer de l accessibilité au SIV pour la clientèle ciblée, de la fluidité entre les différents services offerts et de la complémentarité entre ceux-ci. Ainsi, les efforts concertés permettront de mieux répondre aux besoins de cette clientèle et favoriseront le rétablissement de celle-ci. 10

11 SYNTHÈSE DES ATTENTES DE L AGENCE À L ÉGARD DU SIV EN CSSS La clientèle desservie Usagers aux prises avec un trouble mental grave Proportion significative d usagers ayant des troubles concomitants Accès prioritaire accordé aux clientèles suivantes : - Usagers en provenance des équipes de suivi intensif dans le milieu - Usagers hospitalisés ou ayant de nombreuses hospitalisations - Clientèle itinérante Aucun critère d admission ou de refus aux services SIV autres que ceux reconnus par les présentes balises Ratio intervenant/usagers de 1:18, tel qu attendu dans les ententes de gestion et sujet à une reddition de compte. L équipe de SIV Équipe composée d intervenants spécialisés en santé mentale Présence d une diversité de titres professionnels (interdisciplinarité) Les interventions Service offert directement dans le milieu de vie des usagers Intensité de services de l ordre de deux à sept interventions par période Mise en place d un plan d intervention et suivi de celui-ci en collaboration avec l ensemble des intervenants du réseau (première et deuxième ligne) impliqués dans le suivi de l usager Mise en place d activité de proaction afin de rejoindre la clientèle itinérante L organisation des services de SIV Mise en place d un partenariat avec le suivi communautaire d intensité variable du territoire Mise en place d un mécanisme formel d accès direct et facilité entre les services SIV et de deuxième ligne Corridors spécifiques d accès prioritaire pour les usagers en provenance du suivi intensif ou hospitalisés. Mise en place de mécanismes formels de communication et de transmission de l information entre les équipes de deuxième ligne et le SIV 11

12 BIBLIOGRAPHIE Agence de la santé et des services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec (2007) Soutien d intensité variable en santé mentale. Cadre de référence régional. Trois-Rivières Agence de la santé et des services sociaux de Montréal (2009). La transformation des services en santé mentale à Montréal. La force des liens. Montréal Agence de la santé et des services sociaux de Montréal (2013).Rapport Agir Maintenant. Montréal. Centre national d excellence en santé mentale (2013). Grille pour déterminer le niveau de soutien à offrir dans la communauté. Québec. Centre National d excellence en santé mentale (2014). Les compétences attendues des intervenants au SIV. Québec. Latimer, E. et Raboin, D. (2011) «Soutien d intensité variable et rétablissement : que nous apprennent les études expérimentales et quasi-expérimentales?» Santé mentale au Québec, vol. 36, no 1, p Ministère de la santé et des services sociaux (2014) Document de consultation. Forum national sur le plan d action nationale en santé mentale Ministère de la santé et des services sociaux (2005).Plan d action en santé mentale , La force des liens. Québec. Ministère de la santé et des soins de longue durée de l Ontario (2005). Normes relatives aux services de gestion de cas intensive pour les services de santé mentale et les services de soutien connexes. Toronto. Ministère de la santé et des soins de longue durée de l Ontario (1999) Franchir les étapes : Cadre de prestation des services de santé mentale et des services de soutien connexes. Toronto. Pigeon, M-E, Fortin, D(2005). Le suivi alternatif communautaire en santé mentale : un portrait de la clientèle, de la pratique et du contexte organisationnel. Montréal, Service aux collectivités de l UQAM. 12

13 ANNEXES 13

14 Annexe A : Répartition du nombre d ETC SIV requis par CSSS (PASM ) CSSS Pop. adulte pondérée 2006 Cible PASM (usagers) ETC requis selon PASM CSSS Pointe-de-l Île ,7 CSSS Lucille-Teasdale ,4 CSSS St-Léonard et St-Michel ,4 CSSS Jeanne-Mance ,6 CSSS Cœur-de-l Île ,6 CSSS Dorval-Lachine-LaSalle ,5 CSSS Sud-Ouest-Verdun ,9 CSSS de la Montagne ,8 CSSS Cavendish ,4 CSSS Bordeaux-Cartierville-St- Laurent ,5 CSSS Ahuntsic et Montréal Nord ,4 CSSS de l Ouest de l Île ,6 Total Il est à noter que le nombre d ETC requis pour le SIV est moindre dans les faits, étant donné le rôle joué par les organismes communautaires offrant du suivi alternatif communautaire sur chacun des territoires. 14

15 Annexe B: Grille pour déterminer le niveau de soutien à offrir dans la communauté Le plan d action en santé mentale ( ) vise à offrir des services de soutien et d intégration dans la société aux personnes souffrant de troubles mentaux graves. Les services de soutien déployés visent à aider la personne suivie à acquérir un niveau de fonctionnement autonome optimal dans la communauté. L intensité des services offerts variera selon les besoins de la personne et de sa situation. La durée pourra s échelonner sur des périodes de temps variables (épisodes de services) en fonction du niveau de traitement, de réadaptation et de soutien nécessaire. En 2002, le ministère de la Santé et des Services sociaux a publié des lignes directrices pour l implantation de mesures de soutien dans la communauté, soit le suivi intensif, le soutien d intensité variable et le soutien de base non intensif, nommé soutien léger dans ce document. Ces mesures de suivi et de soutien dans la communauté ont pour mandat de répondre aux besoins exprimés ou ciblés des individus (ce qui peut nécessiter de la proaction) en évitant de créer des dépendances négatives ou contraires aux buts recherchés, qui sont le rétablissement et l autonomie des personnes atteintes de troubles mentaux graves. Les intervenants offrant ces trois mesures de soutien doivent avoir un regard sur la personne dans sa globalité en reconnaissant ses forces ainsi que son potentiel de développement et de rétablissement. Cette grille est inspirée de la grille de Denver (Sherman et Ryan, 2008) et elle a été bonifiée par les conseillers du CNESM ainsi que par l équipe de gestion du CSSS de la Vieille-Capitale, à Québec. Cette grille ne vise pas à se substituer au jugement clinique des équipes, mais à bonifier la discussion afin de déterminer le niveau de services à offrir aux personnes en besoin de suivi dans la communauté. Besoins Autonomie visée Soutier léger Consolidation des acquis (ratio 1/25; 1/45) fréquence 1 fois par mois Participation aux rendez-vous La personne se présente seule ou de façon autonome à chacun de ses rendezvous depuis plus de trois mois. La personne peut avoir besoin d aide et d accompagnement pour une situation exceptionnelle ou lors d un changement d endroit pour les rendezvous. SIV Soutien et réadaptation (ratio 1/16; 1/20) fréquence de 2 à 7 fois par mois La personne a besoin d aide pour se rendre à certains rendez-vous. Sans accompagnement, elle ne se rend pas toujours à ses rendez-vous, elle n en voit pas la pertinence ou encore, elle peut manifester des comportements perturbateurs ou inadéquats lors du rendez-vous (ex. : injection, prise de sang, rencontre avec un médecin ). SI Traitement et réadaptation (ratio 1/8; 1/10) fréquence 8 fois et plus par mois La personne ne se rend pas à la majorité de ses rendez-vous sans recevoir une aide, un accompagnement et une assistance. Elle a besoin d une équipe qui agit parfois à sa place et elle a besoin d être accompagnée dans l acquisition de son autonomie. La présence d un psychiatre dédié à l équipe SI, qui peut se déplacer au domicile des usagers, permet une proaction ou un «reaching out» plus important. 15

16 Besoins Autonomie visée Soutier léger Consolidation des acquis (ratio 1/25; 1/45) fréquence 1 fois par mois Prise de médication La personne prend seule et de façon autonome sa médication comme prévu depuis plus de trois mois. Autonomie presque complète. La personne peut avoir besoin d aide s il y a un changement de médication. SIV Soutien et réadaptation (ratio 1/16; 1/20) fréquence de 2 à 7 fois par mois La personne a besoin d aide pour prendre sa médication telle que prescrite ou pour obtenir un traitement optimal (exemples : elle ne comprend pas comment utiliser son pilulier, elle est incapable d aller à la pharmacie ou à son lieu d injection, elle a besoin de soutien pour expliquer les effets secondaires ou indésirables de sa médication à son médecin). SI Traitement et réadaptation (ratio 1/8; 1/10) fréquence 8 fois et plus par mois L équipe doit assurer la distribution de la médication de la personne car celle-ci, volontairement ou non, oublie régulièrement des doses. La personne a besoin, plusieurs fois par semaine, qu une équipe (comprenant un psychiatre) s assure que le traitement médical est optimal et qu il est bien suivi, tel que prescrit, afin de diminuer la détresse émotionnelle ainsi que les symptômes de la maladie. La présence d infirmières intégrées à l équipe favorise le suivi des effets secondaires, l enseignement et le suivi de la santé physique de la personne. Logement La personne démontre une stabilité de plus de trois mois pour garder et entretenir son logement. La personne a besoin de supervision mensuelle ou à tous les deux mois pour s assurer que les acquis sur le plan de l entretien soient conservés. La personne a besoin d aide pour garder son logement : sans aide, le logement risque de devenir insalubre, il y a des risques pour le feu ou des problèmes de sécurité (porte non verrouillée); elle risque d être expulsée car les paiements sont en retard ou ils ne sont pas faits ou encore, à cause de difficultés avec les autres locataires. Problématique sérieuse relativement au logement, que ce soit pour l entretien, la sécurité ou la stabilité. Certaines personnes, sans un soutien important, se retrouveront en situation d itinérance ou d expulsion. L équipe peut également jouer un rôle de médiation entre le client et le propriétaire, les colocataires, les voisins, etc. 16

17 Besoins Autonomie visée Soutier léger Consolidation des acquis (ratio 1/25; 1/45) fréquence 1 fois par mois Vie quotidienne et domestique La personne répond à ses besoins de base sur le plan de ses AVD/AVQ depuis plus de trois mois. La personne a encore besoin d une visite mensuelle ou aux deux mois pour apprendre ou maintenir des acquis afin d être pleinement autonome sur le plan de ses AVD/AVQ. SIV Soutien et réadaptation (ratio 1/16; 1/20) fréquence de 2 à 7 fois par mois La personne a besoin d aide et d accompagnement pour combler ses besoins de base : aller à l épicerie, préparer des repas, hygiène personnelle, s habiller de façon appropriée selon les circonstances (température, évènements). SI Traitement et réadaptation (ratio 1/8; 1/10) fréquence 8 fois et plus par mois Plusieurs enjeux et défis en regard de ses besoins de base. La personne n est pas en mesure de se débrouiller de façon autonome sans un soutien important de l équipe traitante. L équipe peut être obligée de se placer dans un rôle de substitution (faire-pour) temporairement, le temps que le client reprenne graduellement son autonomie. Gestion financière La personne gère sans difficulté son argent depuis plus de trois mois. La personne a besoin d une aide occasionnelle pour maintenir une saine gestion budgétaire (situations exceptionnelles, dépenses imprévues). La personne a besoin de soutien pour l aider à gérer son argent : paiement des comptes, gestion des dettes, priorisation des dépenses. Elle a besoin d être encouragée et soutenue à utiliser les ressources du milieu pour la gestion de ses finances; elle pourrait avoir besoin d accompagnement pour les premières rencontres. Peu d acquis sur le plan de la gestion financière. Le client présente des déficits importants obligeant l équipe à assurer un soutien pour le respect du budget, du paiement des comptes, de la négociation avec les créanciers, etc. Ce soutien peut être de nature volontaire ou non, mais la participation du client doit être encouragée. La personne peut avoir besoin d un régime de protection (curatelle ou tutelle). 17

18 Besoins Autonomie visée Soutier léger Consolidation des acquis (ratio 1/25; 1/45) fréquence 1 fois par mois Abus de substances La personne ne consomme pas de drogues ou d alcool de façon abusive depuis plus de trois mois. La personne a besoin d aide pour prévenir les rechutes occasionnelles. La consommation entraine des problèmes mineurs. SIV Soutien et réadaptation (ratio 1/16; 1/20) fréquence de 2 à 7 fois par mois La personne a besoin d aide et d accompagnement pour aller chercher et intégrer des ressources d aide pour les problèmes de consommation. Les rechutes sont fréquentes et elles peuvent entrainer des problèmes majeurs comme une perte d emploi, de logement et des difficultés sociales. SI Traitement et réadaptation (ratio 1/8; 1/10) fréquence 8 fois et plus par mois Les symptômes de la maladie sont très présents et ils rendent difficiles la stabilisation du traitement et la fréquentation de ressources d aide. L équipe de traitement comprend un spécialiste en toxicomanie qui peut assurer une aide personnalisée afin de faire cheminer la personne relativement à ses problèmes d abus de substance, selon une approche motivationnelle. Le client peut profiter également d une offre de groupe proposée directement par l équipe. Danger pour soi et pour les autres (crises suicidaires ou situations d agressivité élevée) La personne réussit à bien gérer les situations de crise depuis plus de trois mois. La personne peut éprouver des difficultés passagères nécessitant soutien et écoute reliées à des idées suicidaires ou à des difficultés dans les relations sociales. La personne a besoin d aide et d accompagnement pour l aider à gérer ses crises. Il peut s agir d idéation suicidaire ou de désorganisation pouvant mener à une hospitalisation, de l agressivité dirigée vers les autres ou des comportements sociaux inadéquats. L état mental instable de la personne augmente parfois le niveau de risque que la personne présente envers elle-même ou envers les autres. Elle nécessite un suivi étroit, autant médical que psychosocial. L augmentation du nombre de rencontres par semaine, ainsi qu une communication efficace entre les membres de l équipe interdisciplinaire (rencontres quotidiennes, hebdomadaires, coordination par un chef d équipe) sont des éléments essentiels pour diminuer ce niveau de risque. 18

19 Besoins Autonomie visée Soutier léger Consolidation des acquis (ratio 1/25; 1/45) fréquence 1 fois par mois Situations de crises (crises psychosociales : perte d emploi, rupture amoureuse, difficultés relationnelles) Activités de vie significatives (loisirs, travail, sport, bénévolat) La personne est en mesure de gérer et de trouver des solutions aux situations de crise depuis plus de trois mois. La personne participe à des activités de vie significatives depuis plus de trois mois. La personne peut avoir besoin d une aide occasionnelle dans son milieu pour gérer une situation inattendue (perte d emploi, rupture amoureuse, décès ). La personne a besoin d un soutien ponctuel pour conserver ses activités de vie significatives, que ce soit les loisirs, le bénévolat, les études ou le travail (exemple : aide ponctuelle lors de situations de stress comme les examens de fin de trimestre ou un changement d emploi ). SIV Soutien et réadaptation (ratio 1/16; 1/20) fréquence de 2 à 7 fois par mois La personne a besoin d aide et d accompagnement pour l aider à résoudre des situations de crise, que ce soit des conflits avec ses voisins ou son propriétaire (patron), des comportements à risque (prostitution, vente de biens) ou une situation inattendue (perte d emploi, rupture amoureuse ). La personne a besoin d aide et d accompagnement pour trouver et intégrer des activités de loisir, de bénévolat ou concevoir un projet de retour au travail ou aux études. SI Traitement et réadaptation (ratio 1/8; 1/10) fréquence 8 fois et plus par mois La personne ayant une instabilité mentale se retrouve souvent dans plusieurs situations de crise, que ce soit sociale (conflits avec les gens qui l entourent) ou monétaire (perte d emploi, d argent, de logement); elle se met dans des situations à risque (prostitution, vente de biens, vol à l étalage, vente/achat de drogue ou de médicaments ). Ces situations de crise peuvent avoir entrainé un nombre important d hospitalisations dans le passé. L horaire de travail étendu au SI (horaire 24/7, garde) permet aux personnes d éviter une dégradation de leur état lors de crises. La personne a très peu d activités de loisirs ou d occupation de son temps. L équipe pourra l accompagner dans le développement d activités de loisirs et pourra aborder avec elle la question d un retour sur le marché du travail, aux études ou à une occupation comme le bénévolat. La présence d un spécialiste en réinsertion socioprofessionnelle permettra à la personne de sentir un appui soutenu dans ses démarches et d assurer des liens entre elle et le milieu (adaptation des processus d embauche, de l horaire de travail, détection des sources de tensions ). 19

20 Besoins Autonomie visée Soutier léger Consolidation des acquis (ratio 1/25; 1/45) fréquence 1 fois par mois Reconnait les signes précurseurs d une rechute La personne reconnait ses zones de vulnérabilité et agit en conséquence (mise en place et respect du plan de rétablissement) depuis plus de trois mois. La personne présente une condition de santé mentale généralement stabilisée. Elle peut cependant avoir encore besoin de soutien ponctuel afin d actualiser l ensemble des éléments du plan de rétablissement. SIV Soutien et réadaptation (ratio 1/16; 1/20) fréquence de 2 à 7 fois par mois La personne reconnait partiellement ou nie les signes précurseurs d une rechute : la personne a besoin d aide pour reconnaitre ce qui la rend anxieuse ou dépressive et pour trouver des moyens afin d aller mieux (mise en place d un plan de rétablissement). SI Traitement et réadaptation (ratio 1/8; 1/10) fréquence 8 fois et plus par mois La personne est surtout en besoin d apprentissage afin d arriver à stabiliser son état mental et à trouver un mieux-être par rapport aux symptômes que cause le trouble mental grave. L apport d un pair aidant impliqué directement dans l équipe peut favoriser l acquisition de moyens nécessaires et utiles pour vivre avec son trouble mental. Un projet de vie qui exige de la réadaptation Les objectifs du projet de vie sont poursuivis depuis plus de trois mois (ex. : travail, relation d amitié ). La personne a besoin d une aide occasionnelle pour l aider dans l actualisation de son projet de vie. La personne a besoin d aide et d accompagnement pour trouver un projet de vie et le concrétiser. Cela peut être sur le plan social, du travail (retour aux études), de la santé physique (bien manger) La personne a besoin de soutien afin qu elle s approprie le désir d éviter les hospitalisations et d acquérir une stabilité dans les différents domaines de sa vie. Ce projet de vie devrait servir de base pour la rédaction du plan d intervention individualisé. Réseau social significatif et aidant Un réseau social significatif et aidant est en place depuis plus de trois mois. La personne nécessite de l aide pour garder actif et présent son réseau social significatif ainsi que pour maintenir des liens sains avec ses proches. La personne a besoin d aide pour développer un réseau social aidant. Les gens du milieu qui entrent en contact avec la personne ont besoin de mesures de soutien et d éducation afin de pouvoir l aider dans son projet de rétablissement. Le réseau social est souvent minime ou inexistant. La personne est parfois entourée de personnes non aidantes (amis consommateurs, se fait abuser ). La personne a besoin d un appui soutenu pour se créer un réseau positif. CNESM : 7 octobre

21 Annexe C: Organismes offrant du Suivi alternatif communautaire Organismes Services communautaires le Cyprès Relax-Action Montréal Perspective communautaire Projet suivi communautaire Suivi communautaire le Fil Association Bénévole-Amitié Maison les Étapes Diogène CSSS desservis St-Léonard-St-Michel Lucille-Teasdale Pointe-de-L Île Bordeaux-Cartierville-St-Laurent Ahuntsic et Montréal-Nord Ouest-de-l Île Dorval-Lachine-Lasalle Sud-Ouest-Verdun Cœur-de-l Île Jeanne-Mance St-Léonard-St-Michel De la Montagne Cavendish De la Montagne Cavendish Mandat régional (itinérance et problèmes de judiciarisation) CSSS Jeanne-Mance 21

22 Annexe D : Les indicateurs de la qualité de la pratique SIV Nom de l équipe: Date : SIV- QUESTIONNAIRE PRÉ-VISITE LES CRITÈRES DE PRATIQUE ORGANISATIONNELS La prochaine section portera sur la structure de votre programme SIV. 1. Combien de personnes sont suivies par votre équipe SIV? (nous voulons connaitre le nombre total de dossiers actifs pour la période de référence) 2. Combien d'intervenants différents ont été pivot pour le volet SIV (intervenant principal) pour l'ensemble des suivis dénombrés à la question 1? (Nous voulons connaître le nombre total d'intervenants ayant eu au moins un suivi SIV dont il était l'intervenant principal). 3. Combien d'heures par semaine chaque intervenant identifié à la question #2 consacre-til à ses suivis SIV? (Nous voulons connaître le nombre d'heures SIV que chaque intervenant alloue pour les suivis SIV (cela inclut toutes les tâches SIV effectuées par l'intervenant, que ce soit les rencontres, le temps de transport, les notes, les appels téléphoniques...). Exemple: équipe de 4 intervenants : 35h+35h+30h+28h= total de 128 heures SIV par semaine. 4. Pour l'ensemble des personnes suivies au SIV (dossiers actifs), quelle est leur répartition selon l'âge? a. Le nombre de personnes âgées de 18 à 25 ans : b. Le nombre de personnes âgées de 26 à 35 ans : c. Le nombre de personnes âgées de 36 à 50 ans : d. Le nombre de personnes âgées de 51 à 65 ans : e. Le nombre de personnes âgées de 66 ans et plus : 5. Pour l'ensemble des personnes suivies au SIV (dossiers actifs), quelle est leur répartition selon les diagnostics suivants? (pour ceux ayant plus d'un diagnostic, prendre le diagnostic dominant afin d'obtenir le même total que pour la question #1). CNESM : 24 novembre 2014

23 a. Troubles psychotiques : b. Troubles de l humeur: c. Troubles anxieux : d. Autres : e. Aucun diagnostic ou en attente de diagnostic : 6. Pour les personnes présentement suivies au SIV (dossiers actifs), combien ont les problèmes suivants en comorbidité? a. Un problème d abus de substance : b. Des difficultés avec la justice : c. Un trouble de la personnalité : d. Un problème d accumulation sévère : 7. Pour les personnes suivies au SIV (dossiers actifs), combien bénéficient d'un régime de protection pour leurs finances? 8. Pour l'ensemble des personnes suivies au SIV (dossiers actifs), lors du mois de référence (ou la période administrative), combien d'entre elles ont reçu : a. Entre 0 et 1 rencontre (en personne avec l intervenant): b. Deux rencontres (en personne avec l intervenant) : c. Entre 3 et 4 rencontres (en personne avec l intervenant) : d. Entre 5 et 7 rencontres (en personne avec l intervenant) : e. Huit rencontres ou plus (en personne avec l intervenant) : f. Combien de rencontres au total votre équipe SIV a-t-elle effectuées durant le mois? Nous voulons connaître la somme de l'ensemble des rencontres (en personne avec l'intervenant) pour l'équipe SIV au complet. 9. Sur le nombre total de rencontres SIV effectuées par votre équipe (total de la question #9f), combien de ces rencontres ont été faites dans la communauté (rencontre effectuée hors d'un établissement de santé ou de votre organisme communautaire)? Nous voulons connaître le nombre de contacts (en personne avec l'usager) qui sont faits hors des bureaux de l'équipe SIV ou des bureaux de médecins et professionnels de la santé. 10. Pour l'ensemble des personnes suivies au SIV (dossiers actifs), quelle est la durée de leur épisode actuel SIV? (Date d'entrée au SIV jusqu'au mois de référence. Si la personne a eu plusieurs épisodes SIV, ne calculez pas les épisodes précédents. Ex. : Une personne a eu un épisode SIV de 2009 à Elle revient au SIV au mois de février 2014, la date du début sera février 2014 et non 2009). CNESM : 24 novembre 2014

24 a. 6 mois et moins : b. Entre 6 mois et 1 an : c. Entre 1 an et 2 ans : d. Entre 2 et 3 ans : e. Entre 3 et 5 ans : f. 5 ans et + : LES CRITÈRES DE PRATIQUE CLINIQUES Pour cette section, nous visons à évaluer le soutien clinique offert aux intervenants SIV ainsi que les processus cliniques utilisés par l'équipe SIV afin de soutenir le processus de réadaptation et de rétablissement des personnes en suivi. 11. À quelle fréquence les intervenants SIV se rencontrent-ils pour une rencontre clinique? Inscrivez le choix qui correspond le mieux au temps de rencontres cliniques de l'équipe SIV? 3 heures et plus par semaine Entre 1 et 2 heures par semaine Entre 1 et 3 heures aux 2 semaines Entre 1 et 3 heures par mois Aucune rencontre clinique SIV 12. Lors de ces rencontres cliniques d'équipe SIV, quel pourcentage de temps est accordé à des discussions cliniques formelles? Nous souhaitons obtenir une estimation du temps consacré à des discussions cliniques formelles avec une ou plusieurs présentations à l'ensemble de l'équipe. 75% du temps et plus (45 minutes/heure) Entre 50 et 74% du temps (entre 30 et 44 minutes/heure) Entre 25 et 49% du temps (entre 15 minutes et 29 minutes/heure) 24% et moins (moins de 15 minutes par heure) Aucune présentation clinique n est faite 13. De combien d'heures par mois vos intervenants peuvent-ils bénéficier pour des rencontres formelles de supervision individuelle? Nous voulons obtenir le temps offert, en moyenne, à chaque intervenant de l'équipe pour des rencontres individuelles planifiées et structurées; exemple: 4 intervenants- 75 minutes, + 60 minutes + 30 minutes + 0= 165 minutes/4 donc 41 minutes chacun en moyenne. 2 heures et plus par mois Entre 1 heure et 2 heures par mois Entre 30 minutes et 1 heure par mois CNESM : 24 novembre 2014

25 Moins de 30 minutes par mois Aucune rencontre individuelle formelle n est offerte 14. Parmi l'ensemble des personnes suivies au SIV (dossiers actifs), combien d'entre elles ont : a. Un plan d intervention complété ou révisé à jour (délai maximum de 6 mois pour la révision)? b. Participé à l élaboration de leur plan d intervention? c. Reçu une copie écrite de leur plan d intervention? 15. Parmi les personnes suivies au SIV (dossiers actifs), combien possèdent un plan de rétablissement écrit? Par plan de rétablissement, nous référons à un document plus large qu'un plan d'urgence ou un plan d'intervention. Il inclut les ressources d'aide disponible 24h/24 (réseau + milieu naturel), ce que la personne peut faire pour aller mieux (moyen personnel), sa situation pour l'ensemble de ses domaines de vie 16. Pour les personnes suivies présentement au SIV, quels sont les liens établis avec la famille, les proches, le milieu naturel et les partenaires? a. Combien de personnes suivies ont rencontrées avec leur intervenant SIV un membre de la famille ou un proche lors des 6 derniers mois? b. Combien de personnes ont rencontré une personne de leur réseau naturel (famille, proche, propriétaire, employeurs, organisme communautaire, voisins...) en compagnie de leur intervenant SIV lors des 6 derniers mois? (Cette question est plus large que la précédente puisque le réseau naturel ne se limite pas à la famille et aux proches, mais bien à toutes personnes pouvant influencer le processus de réadaptation et de rétablissement de la personne). c. Pour combien de personnes suivies, l'intervenant SIV est-il en collaboration rencontre, téléphone, transmission de notes) avec le médecin ou l'équipe traitants de la personne? 17. Combien de personnes sont en attentes pour vos services SIV? Nous voulons savoir le nombre de personnes sur votre liste d'attente. 18. Pour les personnes sur la liste d'attente, quel est le délai le plus long pour avoir accès à votre service SIV? Moins d un mois Entre 1 et 2 mois Entre 2 et 3 mois Entre 3 et 6 mois Entre 6 mois et 1 an Plus d un an CNESM : 24 novembre 2014

26 19. Combien de dossiers SIV ont été fermés lors des 6 derniers mois? Nous voulons savoir le nombre de dossiers fermés par le service SIV. 20. Pour l'ensemble des dossiers fermés (question #19), quelle a été la raison principale de la fermeture? a. Nombre de personnes pour qui les objectifs ont été atteints? b. Nombre de personnes qui ont quitté ou abandonné le service? c. Nombre de personnes déménagées hors secteur ou décédées? d. Nombre de personnes transférées à un partenaire offrant plus d intensité (hébergement, suivi intensif, 2 e ligne )? e. Autres raisons (prison)? 21. Les personnes suivies dans votre service SIV, ont-elles la possibilité de rencontrer un pair-aidant si nécessaire? (Le travailleur pair-aidant peut provenir d'un autre service ou organisation). Oui Non 22. Parmi toutes les personnes suivies au SIV durant les 6 derniers mois (dossiers actifs et fermés), indiquez le nombre qui a. Ont dû être hospitalisées en raison de leur état mental : b. Possèdent un emploi rémunéré : c. Participent à des activités dans la communauté autres que dans des endroits spécialisés en santé mentale : d. Retournent aux études : CNESM : 24 novembre 2014

27

Standards d accès, de continuité, de qualité, d efficacité et d efficience

Standards d accès, de continuité, de qualité, d efficacité et d efficience Standards d accès, de continuité, de qualité, d efficacité et d efficience Ligne provinciale d intervention téléphonique en prévention du suicide 1 866 APPELLE Octobre 2014 Table des matières Contexte...

Plus en détail

Programme Transit. Visant à soutenir les apprentissages à la vie autonome des personnes adultes présentant une déficience intellectuelle

Programme Transit. Visant à soutenir les apprentissages à la vie autonome des personnes adultes présentant une déficience intellectuelle Programme Transit Visant à soutenir les apprentissages à la vie autonome des personnes adultes présentant une déficience intellectuelle Développé par l Association des personnes handicapées de la rive-sud

Plus en détail

Fiche d information à l intention des parents. Volet 2 Les options résidentielles

Fiche d information à l intention des parents. Volet 2 Les options résidentielles Centre de réadaptation en déficience intellectuelle de Québec (CRDI de Québec) 7843, rue des Santolines Québec (Québec) G1G 0G3 Téléphone : 418 683-2511 Télécopieur : 418 683-9735 www.crdiq.qc.ca Fiche

Plus en détail

Planification stratégique 2012-2015

Planification stratégique 2012-2015 DE CHAUDIÈRE-APPALACHES Planification stratégique 2012-2015 Reprendre du pouvoir sur sa vie. 23681_CRDCA_Planification 2012.indd 1 Description de la démarche La démarche de planification stratégique du

Plus en détail

La réinsertion sociale. Pour que la rue ait une issue...

La réinsertion sociale. Pour que la rue ait une issue... La réinsertion sociale Pour que la rue ait une issue... La philosophie d intervention du service de réinsertion sociale de la Maison du Père repose sur une approche de réduction des méfaits. Elle prône,

Plus en détail

PROGRAMME RÉGIONAL DE RÉADAPTATION POUR LA PERSONNE ATTEINTE DE MALADIES CHRONIQUES. Sommaire de la démarche de réorganisation

PROGRAMME RÉGIONAL DE RÉADAPTATION POUR LA PERSONNE ATTEINTE DE MALADIES CHRONIQUES. Sommaire de la démarche de réorganisation PROGRAMME RÉGIONAL DE RÉADAPTATION POUR LA PERSONNE ATTEINTE DE MALADIES CHRONIQUES Sommaire de la démarche de réorganisation SOMMAIRE Le programme régional Traité santé offre des services de réadaptation

Plus en détail

d infirmières et d infirmiers Pour être admissible au répit spécialisé sur référence Des services spécialisés intégrés en

d infirmières et d infirmiers Pour être admissible au répit spécialisé sur référence Des services spécialisés intégrés en DES SERVICES DES INTERVENTIONS DE RÉADAPTATION CIBLÉES ET SPÉCIFIQUES VISANT LE DÉVELOPPEMENT OPTIMAL DE LA PERSONNE ET AYANT COMME OBJECTIFS de favoriser l intégration et la participation sociales de

Plus en détail

FICHE D INFORMATION À L INTENTION DES PARENTS. Volet 2 - Les options résidentielles

FICHE D INFORMATION À L INTENTION DES PARENTS. Volet 2 - Les options résidentielles FICHE D INFORMATION À L INTENTION DES PARENTS Volet 2 - Les options résidentielles LES OPTIONS RÉSIDENTIELLE La Fiche d information à l intention des parents porte sur différents sujets susceptibles d

Plus en détail

2011-01-18. Quels sont, pour le soignant, les enjeux soulevés lorsqu il donne un soin à un allophone? Enjeu de communication

2011-01-18. Quels sont, pour le soignant, les enjeux soulevés lorsqu il donne un soin à un allophone? Enjeu de communication Distance linguistique et soins de qualité dans une perspective d équité: Concilier une diversité d enjeux Bilkis Vissandjee *, Université de Montréal Alex Battaglini, CSSS Bordeaux-CartiervilleSaint-Laurent

Plus en détail

SECTION VI OUTILS DE GESTION DU RENDEMENT POUR DES FAMILLES D EMPLOIS COMMUNES POUR LES COMPÉTENCES COMPORTEMENTALES

SECTION VI OUTILS DE GESTION DU RENDEMENT POUR DES FAMILLES D EMPLOIS COMMUNES POUR LES COMPÉTENCES COMPORTEMENTALES Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie SECTION VI OUTILS DE GESTION DU RENDEMENT POUR DES FAMILLES D EMPLOIS COMMUNES POUR LES COMPÉTENCES COMPORTEMENTALES Cette documentation est publiée

Plus en détail

Service Hainchamps de mise en autonomie en logement communautaire

Service Hainchamps de mise en autonomie en logement communautaire Service Hainchamps de mise en autonomie en logement communautaire Pour adultes handicapés mentaux de la Meuse serésienne rue Hainchamps 77 siège social: a.s.b.l. Cesahm 4100 Seraing rue du Sewage 9 à 4100

Plus en détail

Les offres de services spécialisés

Les offres de services spécialisés Les offres de services spécialisés Le contexte et les enjeux, incluant les offres de services spécialisés aux familles et aux proches, aux partenaires ainsi que notre engagement dans la collectivité. PAVILLON

Plus en détail

Niveau d'avancement et d'atteinte des cibles d'impact des projets, par objectif stratégique Planification stratégique 2012-2017

Niveau d'avancement et d'atteinte des cibles d'impact des projets, par objectif stratégique Planification stratégique 2012-2017 et d'atteinte des cibles d'impact des 1. Formaliser l'offre de services pour l'ensemble des programmes-services et des programmes de soutien. Définir et promouvoir l'offre de services en Dépendances (2013-12-

Plus en détail

Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention

Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention À moins d indications contraires, toutes les définitions

Plus en détail

Tableau : Réponse aux besoins en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescents

Tableau : Réponse aux besoins en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescents Tableau : Réponse aux besoins en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescents Le tableau suivant est destiné à donner un aperçu des principales actions à entreprendre pour répondre aux besoins

Plus en détail

Journée e dialogue al chef de file en santé mentale

Journée e dialogue al chef de file en santé mentale Journée e dialogue Le réseau r de l Est l de Montréal al chef de file en santé mentale UN PROCESSUS DE TRANSFERT DE LA CLIENTÈLE ENTRE LES ÉTABLISSEMENTS DE L EST DE MONTRÉAL POUR ASSURER LA CONTINUITÉ

Plus en détail

Un poste à votre mesure!

Un poste à votre mesure! Titre du poste : INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN SOINS DE PREMIÈRE LIGNE (IPSPL) Direction : Direction des soins infirmiers Statut : Temps complet - 35 heures/semaine Quart : Jour LIBELLÉ DU TITRE D EMPLOI Personne

Plus en détail

Proposition d un MODÈLE D ORGANISATION DE SERVICES

Proposition d un MODÈLE D ORGANISATION DE SERVICES Proposition d un MODÈLE D ORGANISATION DE SERVICES JUIN 2007 Nous tenons à remercier Madame Suzanne Nicolas, consultante en santé primaire et gestion, pour la consultation qu elle a effectué et le rapport

Plus en détail

De meilleurs soins :

De meilleurs soins : De meilleurs soins : une analyse des soins infirmiers et des résultats du système de santé Série de rapports de l AIIC et de la FCRSS pour informer la Commission nationale d experts de l AIIC, La santé

Plus en détail

Cadre de référence. Implantation de l Accueil Clinique au CIUSSS du Centre Est-de-l Île-de-Montréal

Cadre de référence. Implantation de l Accueil Clinique au CIUSSS du Centre Est-de-l Île-de-Montréal Cadre de référence Implantation de l Accueil Clinique au CIUSSS du Centre Est-de-l Île-de-Montréal Révisé en février 2015 1 TABLE DES MATIÈRES Abréviations utilisées. 3 Mise en contexte. 4 Buts et objectifs.

Plus en détail

Projet de loi n o 21 (2009, chapitre 28)

Projet de loi n o 21 (2009, chapitre 28) PREMIÈRE SESSION TRENTE-NEUVIÈME LÉGISLATURE Projet de loi n o 21 (2009, chapitre 28) Loi modifiant le Code des professions et d autres dispositions législatives dans le domaine de la santé mentale et

Plus en détail

document révisé le 2008-03-05

document révisé le 2008-03-05 document révisé le 2008-03-05 Table des matières Présentation... 3 1.0 Objectifs... 4 2.0 Organisation... 5 3.0 Personnel d encadrement... 7 4.0 Modalités d accès au CRM... 8 5.0 Processus de réintégration

Plus en détail

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Établissements de santé Droits et accueil des usagers Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Recommandations et indicateurs Préface Faire face aux inégalités de santé qui touchent tout

Plus en détail

PRISE DE CONTACT AVEC LE PARTENAIRE

PRISE DE CONTACT AVEC LE PARTENAIRE PRISE DE CONTACT AVEC LE PARTENAIRE Si votre partenaire ou ex-partenaire participe au programme Next Steps/ Intervention auprès des partenaires violents (IPV) auprès du Family Service Toronto, notre personnel

Plus en détail

Guide explicatif Nouveau barème d allocation des UFC

Guide explicatif Nouveau barème d allocation des UFC Guide explicatif Nouveau barème d allocation des UFC Table des matières Introduction p.3 Mise en contexte Objectifs Barème d allocation des UFC Guide de pointage des activités professionnelles p.5 Activités

Plus en détail

PROGRAMME DE LOGEMENTS AVEC SERVICES DE SOUTIEN LIGNES DIRECTRICES OPÉRATIONNELLES

PROGRAMME DE LOGEMENTS AVEC SERVICES DE SOUTIEN LIGNES DIRECTRICES OPÉRATIONNELLES PROGRAMME DE LOGEMENTS AVEC SERVICES DE SOUTIEN LIGNES DIRECTRICES OPÉRATIONNELLES Janvier 2009 TABLE DES MATIÈRES Page Préambule 3 1. Dotation en personnel 4 1.1 Compétences du personnel 4 1.2 Fonctions

Plus en détail

Coordination des travaux Robert Faulkner. Rédaction Marie-Claude Paquette Guylaine Doré. Secrétariat Francine Hardy Dolorès Larouche Sylvie Tremblay

Coordination des travaux Robert Faulkner. Rédaction Marie-Claude Paquette Guylaine Doré. Secrétariat Francine Hardy Dolorès Larouche Sylvie Tremblay 1 Coordination des travaux Robert Faulkner Rédaction Marie-Claude Paquette Guylaine Doré Secrétariat Francine Hardy Dolorès Larouche Sylvie Tremblay Collaboration Paul Roberge Mario Fréchette Marie-Josée

Plus en détail

Résultats du sondage sur la collaboration entre les CSSS et la première ligne médicale hors établissement

Résultats du sondage sur la collaboration entre les CSSS et la première ligne médicale hors établissement Résultats du sondage sur la collaboration entre les CSSS et la première ligne médicale hors établissement Janvier 2015 Contributions Équipe de travail Réal Cloutier, Hôpital Rivière-des-Prairies Louise

Plus en détail

Unis contre la violence conjugale et intrafamiliale. Plan d action stratégique en matière de violence conjugale et intrafamiliale 2013-2017

Unis contre la violence conjugale et intrafamiliale. Plan d action stratégique en matière de violence conjugale et intrafamiliale 2013-2017 Unis contre la violence conjugale et intrafamiliale Plan d action stratégique en matière de violence conjugale et intrafamiliale 2013-2017 Mise en contexte Au SPVM Environ 18 000 appels de service au 911

Plus en détail

Guichets d'accès clientèle orpheline (GACO) : Recension de pratiques sur les facteurs. favorisant la collaboration

Guichets d'accès clientèle orpheline (GACO) : Recension de pratiques sur les facteurs. favorisant la collaboration Guichets d'accès clientèle orpheline (GACO) : Recension de pratiques sur les facteurs favorisant la collaboration Pascale Navert Courtière de connaissances Direction de la planification, de la performance

Plus en détail

Projet clinique express

Projet clinique express d; CENTRE DE SANTÉ ET DE SERVICES SOCIAUX DE MONTMAGNY- L ISLET 4 juillet Vol 1, Numéro 1 Dans ce numéro : Un nouvel outil d information Le projet clinique 2 Les membres du comité 2 Perte d autonomie liée

Plus en détail

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Trousse d information L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Novembre 2004 L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé L approche populationnelle

Plus en détail

L infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne (IPSPL) : Portrait des pratiques en UMF sur le territoire Abitibi-Témiscamingue

L infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne (IPSPL) : Portrait des pratiques en UMF sur le territoire Abitibi-Témiscamingue L infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne (IPSPL) : Portrait des pratiques en UMF sur le territoire Abitibi-Témiscamingue Marie-Christine Lemieux, M.Sc. Inf., IPSPL 2 e Symposium

Plus en détail

Politique des stages. Direction des études

Politique des stages. Direction des études Direction des études Service des programmes et de la réussite scolaire Politique des stages Recommandée par la Commission des études du 6 décembre 2011 Adoptée par le conseil d administration du 15 mai

Plus en détail

Dép. 75 «Enfant présent»

Dép. 75 «Enfant présent» Dép. 75 «Enfant présent» PRESENTATION DE L ACTION Intitulé, ancienneté et lieu d implantation Créée en 1987, l association Enfant Présent, dispositif multi-accueil à caractère préventif, dispose de plusieurs

Plus en détail

LES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART 251-2 pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8. Code de vie du «137»

LES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART 251-2 pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8. Code de vie du «137» LES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART 251-2 pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8 Code de vie du «137» Bienvenue parmi nous! Ce code de vie est conçu pour expliquer le fonctionnement du «137». Étant donné que cet

Plus en détail

Lignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6

Lignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6 Lignes directrices Pour l expertise en matière de garde d enfants et des droits d accès février 2oo6 INTRODUCTION................. 3 PRÉAMBULE.................. 3 I. AMORCE DU PROCESSUS........... 4 A.

Plus en détail

Le genre féminin utilisé dans ce document désigne aussi bien les femmes que les hommes.

Le genre féminin utilisé dans ce document désigne aussi bien les femmes que les hommes. Programme d intéressement pour l implantation du rôle de l infirmière praticienne spécialisée Modalités d application 15-919-04W RÉDACTION Direction des soins infirmiers Direction générale des services

Plus en détail

Le portrait budgétaire

Le portrait budgétaire ACEF du Haut-Saint-Laurent 340 boul. du Havre, bur. 203 Salaberry-de-Valleyfield, Québec J6S 1S6 Téléphone : 450-371-3470 Courriel : acefhsl@hotmail.com Page web : www.acefhsl.org Les bureaux de l ACEF

Plus en détail

Liste de vérification pour la planification des services d approche

Liste de vérification pour la planification des services d approche Liste de vérification pour la planification des services d approche Janvier 2014 La présente liste de vérification s adresse aux praticiens de la santé publique qui font du travail de proximité auprès

Plus en détail

LA COLLABORATION INTERPROFESSIONNELLE

LA COLLABORATION INTERPROFESSIONNELLE Dans ce document, les mots de genre féminin appliqués aux personnes désignent les femmes et les hommes, et vice-versa, si le contexte s y prête. LA COLLABORATION INTERPROFESSIONNELLE POSITION DE L AIIC

Plus en détail

Chez soi avant tout : De l hôpital à la maison

Chez soi avant tout : De l hôpital à la maison Chez soi avant tout : De l hôpital à la maison Après un séjour à l hôpital, vous pouvez continuer de vous rétablir dans le confort et la sécurité de votre propre domicile si vous recevez des services améliorés

Plus en détail

Ministère de la Santé et des Services sociaux

Ministère de la Santé et des Services sociaux Ministère de la Santé et des Services sociaux Projet de loi modifiant l organisation et la gouvernance du réseau de la santé et des services sociaux notamment par l abolition des agences régionales Contexte

Plus en détail

Synthèse Mon projet d emploi

Synthèse Mon projet d emploi Synthèse Mon projet d emploi Nom : Date : Complété par : TÉVA Estrie 2012 La synthèse permet de recueillir les informations notées dans les questionnaires et de constater les ressemblances et les différences

Plus en détail

Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée?

Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée? Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée? Hélène Le Brun, conseillère septembre 2007 D-11815 Centrale des syndicats du Québec

Plus en détail

DEVIS D ÉVALUATION. Efficacité du système d assurance qualité du Collège Shawinigan. Automne 2013

DEVIS D ÉVALUATION. Efficacité du système d assurance qualité du Collège Shawinigan. Automne 2013 DEVIS D ÉVALUATION Efficacité du système d assurance qualité du Collège Shawinigan Automne 2013 La mise en contexte de l évaluation Depuis sa création en 1993, la commission d évaluation de l enseignement

Plus en détail

Règlement de Fonctionnement

Règlement de Fonctionnement FONDATION ROGUET Etablissement Public de Santé 58 rue Georges BOISSEAU 92110 CLICHY Règlement de Fonctionnement Accueil de Jour Secrétariat médical Accueil de Jour Téléphone : 01-41-40-46-42 Fax : 01-41-40-47-47

Plus en détail

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris)

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) 1. Contexte local Géographie La psychiatrie adulte de l hôpital Sainte-Anne est orientée vers 7 secteurs psychiatriques adultes, que ce soit pour les hospitalisations,

Plus en détail

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin

Plus en détail

L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke. Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté

L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke. Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté 27e Entretiens Jacques Cartier Sherbroke, le 6 octobre 2014 Le suivi intensif dans

Plus en détail

L INTÉGRATION DE PAIRS AIDANTS DANS DES ÉQUIPES DE SUIVI ET DE SOUTIEN DANS LA COMMUNAUTÉ: POINTS DE VUE DE DIVERS ACTEURS

L INTÉGRATION DE PAIRS AIDANTS DANS DES ÉQUIPES DE SUIVI ET DE SOUTIEN DANS LA COMMUNAUTÉ: POINTS DE VUE DE DIVERS ACTEURS L INTÉGRATION DE PAIRS AIDANTS DANS DES ÉQUIPES DE SUIVI ET DE SOUTIEN DANS LA COMMUNAUTÉ: POINTS DE VUE DE DIVERS ACTEURS Synthèse des résultats de l étude Hélène Provencher, PhD, Université Laval, Québec

Plus en détail

FINANCEMENT DIRECT RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX

FINANCEMENT DIRECT RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX FINANCEMENT DIRECT RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX Services d auxiliaires autogérés Mai 2000 4 e édition FINANCEMENT DIRECT RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX Services d auxiliaires autogérés Mai 2000 4 e édition Programme

Plus en détail

L accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l hépatite C au Québec 1

L accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l hépatite C au Québec 1 L accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l hépatite C au Québec 1 DOCUMENT SYNTHÈSE Lina Noël, Julie Laforest, Pier-Raymond Allard, Marc Dionne, INTRODUCTION Au Québec, près de

Plus en détail

Questionnaire. sur l évaluation interne Qualité dans les centres d accueil pour enfants, adolescents et jeunes adultes

Questionnaire. sur l évaluation interne Qualité dans les centres d accueil pour enfants, adolescents et jeunes adultes Questionnaire Université du Luxembourg, Version novembre 2013 Ulla Peters, Julia A. Jäger, Danielle Lellinger sur l évaluation interne Qualité dans les centres d accueil pour enfants, adolescents et jeunes

Plus en détail

INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN LE 6 MAI 2015 PRÉSENTÉ AU COLLOQUE EN SCIENCES SOINS DE PREMIÈRE LIGNE QU EN EST-IL? INFIRMIÈRES DE L UQAC

INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN LE 6 MAI 2015 PRÉSENTÉ AU COLLOQUE EN SCIENCES SOINS DE PREMIÈRE LIGNE QU EN EST-IL? INFIRMIÈRES DE L UQAC INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN SOINS DE PREMIÈRE LIGNE QU EN EST-IL? PRÉSENTÉ AU COLLOQUE EN SCIENCES INFIRMIÈRES DE L UQAC LE 6 MAI 2015 PLAN DE LA PRÉSENTATION Quel type de formation une IPSPL doit-elle suivre?

Plus en détail

Opérations entre apparentés

Opérations entre apparentés exposé-sondage CONSEIL SUR LA COMPTABILITÉ DANS LE SECTEUR PUBLIC PROJET DE NORMES COMPTABLES Opérations entre apparentés Septembre 2012 DATE LIMITE DE RÉCEPTION DES COMMENTAIRES : LE 21 NOVEMBRE 2012

Plus en détail

CHAPITRE V III: LES RESSOURCES MATÉRIELLES

CHAPITRE V III: LES RESSOURCES MATÉRIELLES CHAPITRE V III: LES RESSOURCES MATÉRIELLES SECTION 8.3 : LA GESTION DES BIENS MEUBLES ET IMMEUBLES PAGE : 1 POLITIQUE SUR LES TRANSPORTS AVEC UN VÉHICULE LOURD Adoptée : CAD-8927 (14 10 08) Modifiée :

Plus en détail

Le programme de maîtrise avec stage

Le programme de maîtrise avec stage Le programme de maîtrise avec stage Le programme de maîtrise avec stage comporte 45 crédits, répartis comme suit : - 15 crédits de cours - 12 crédits de stage - 18 crédits pour la rédaction d'un rapport

Plus en détail

Comparaison des différentes versions des cadres du PAAS ACTION

Comparaison des différentes versions des cadres du PAAS ACTION Comparaison des différentes versions des cadres du PAAS ACTION Au cours de l année 2014-2015, Emploi Québec a modifié deux fois le chapitre du Programme d aide et d accompagnement social (PAAS) ACTION

Plus en détail

Les défis du mandat d une Équipe itinérante : prévenir les glissements

Les défis du mandat d une Équipe itinérante : prévenir les glissements Résumé Les défis du mandat d une Équipe itinérante : prévenir les glissements Ce texte fait partie d une banque de 50 récits de pratiques d intervention en itinérance qui ont été réalisés avec quatre Équipes

Plus en détail

LES PROFESSIONNELS DE LA SANTE

LES PROFESSIONNELS DE LA SANTE AD'PROSANTE : DES FORMATIONS POUR LES PROFESSIONNELS DE LA SANTE AD'PROSANTE - GROUPE SOFT FORMATION 84, Boulevard de la Corderie 13007 Marseille Tél : 04.91.15.71.03 Fax : 04.91.81.52.62 1 NOTRE OFFRE

Plus en détail

Préoccupations en matière de retour au travail chez les personnes confrontées à un cancer et les personnes qui leur prodiguent des soins

Préoccupations en matière de retour au travail chez les personnes confrontées à un cancer et les personnes qui leur prodiguent des soins Préoccupations en matière de retour au travail chez les personnes confrontées à un cancer et les personnes qui leur prodiguent des soins Sommaire de gestion À la demande du Groupe de travail national sur

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E Madame/Monsieur 1. DÉFINITION DE LA FONCTION Au service du projet institutionnel, la titulaire du poste : Exerce dans un cadre législatif et un contexte sanitaire connus (loi sur l exercice professionnel,

Plus en détail

Préambule. Claude Sicard Vice-président au partenariat et à l expertise-conseil 2 LE CADRE D INTERVENTION EN PRÉVENTION-INSPECTION

Préambule. Claude Sicard Vice-président au partenariat et à l expertise-conseil 2 LE CADRE D INTERVENTION EN PRÉVENTION-INSPECTION Préambule Le présent guide d application du cadre d intervention s adresse aux inspecteurs, aux chefs d équipe et aux directeurs en santé et sécurité en prévention-inspection de la CSST de même qu aux

Plus en détail

Activité des programmes de médicaments

Activité des programmes de médicaments Chapitre 4 Section 4.05 Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Activité des programmes de médicaments Suivi des vérifications de l optimisation des ressources, section 3.05 du Rapport annuel

Plus en détail

La Régie des rentes du Québec

La Régie des rentes du Québec La Régie des rentes du Québec La Régie des rentes du Québec est chargée d appliquer la Loi sur le régime de rentes du Québec et la Loi sur les régimes complémentaires de retraite. De plus, elle administre

Plus en détail

Contenu. Introduction. Établissement des priorités pour l élaboration des indicateurs. Retrait de certains indicateurs. Répondants au sondage

Contenu. Introduction. Établissement des priorités pour l élaboration des indicateurs. Retrait de certains indicateurs. Répondants au sondage Contenu Introduction Répondants au sondage Établissement des priorités pour l élaboration des indicateurs Pour chacun des quadrants Pour les dimensions des quadrants Retrait de certains indicateurs Indicateurs

Plus en détail

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008 Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation Septembre 2008 Louis Plamondon Centre de recherche de l institut universitaire de gériatrie

Plus en détail

Prévention des conduites addictives : des sciences sociales aux pratiques locales

Prévention des conduites addictives : des sciences sociales aux pratiques locales Colloque régional de prévention des addictions Mardi 31 mars 2015 Clermont-Ferrand Prévention des conduites addictives : des sciences sociales aux pratiques locales Appels à communication Le Pôle de référence

Plus en détail

Description des résidants dans les IHP et les MSP

Description des résidants dans les IHP et les MSP I RAPPORT NATIONAL RPM 1999 Description des résidants dans les IHP et les MSP Données d admission D après le tableau 1 A (p.1), au 30 juin 1999, les initiatives d habitation protégée comptaient 2853 résidants

Plus en détail

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action Orientations gouvernementales en matière d agression sexuelle Plan d action Édition produite par : La Direction des communications du ministère de la Santé et des Services sociaux Pour obtenir d autres

Plus en détail

Partenariat patient-pair aidant-équipe soignante, un trio gagnant favorisant l espoir du rétablissement.

Partenariat patient-pair aidant-équipe soignante, un trio gagnant favorisant l espoir du rétablissement. Partenariat patient-pair aidant-équipe soignante, un trio gagnant favorisant l espoir du rétablissement. Automne 2014 MOT DE BIENVENUE ET PRÉSENTATION DES FORMATRICES Réjeanne Bouchard Guylaine Cloutier

Plus en détail

Un de vos proches devient inapte

Un de vos proches devient inapte Un de vos proches devient inapte Comment le protéger? Le Curateur public du Québec À la rencontre de la personne Table des matières Qu est-ce que l inaptitude?... 4 Qu est-ce que le besoin de protection?....

Plus en détail

Centre Régional de soins Psychiatriques «Les Marronniers» MSP

Centre Régional de soins Psychiatriques «Les Marronniers» MSP Centre Régional de soins Psychiatriques «Les Marronniers» EDS CHS MSP MSP «La Traversée» Anémones 1 - Anémones 2-45 lits 30 lits Chênes - 45 lits Dont - Circuits de soins internés 25 lits - Circuit de

Plus en détail

L organisation des soins et services cliniques. Cadre de référence

L organisation des soins et services cliniques. Cadre de référence L organisation des soins et services cliniques Cadre de référence Juin 2005 L organisation des soins et services cliniques Cadre de référence Direction générale de l Hôpital Louis-H. Lafontaine Coordination

Plus en détail

BILAN D ACTIVITES PLAN D ACTION 2014. Hôpital Psychiatrique Saint Vincent de Paul de Yamoussoukro

BILAN D ACTIVITES PLAN D ACTION 2014. Hôpital Psychiatrique Saint Vincent de Paul de Yamoussoukro BILAN D ACTIVITES DU PLAN D ACTION 2014 Hôpital Psychiatrique Saint Vincent de Paul de Yamoussoukro 1 AVANT PROPOS Avec un taux de croissance de 6% de nouveaux cas reçu cette année, l Hôpital Psychiatrique

Plus en détail

COLLOQUE ARY BORDES. Investir dans les ressources humaines pour reconstruire un système de santé performant. Bilkis Vissandjée, PhD 24 mars 2011

COLLOQUE ARY BORDES. Investir dans les ressources humaines pour reconstruire un système de santé performant. Bilkis Vissandjée, PhD 24 mars 2011 COLLOQUE ARY BORDES Investir dans les ressources humaines pour reconstruire un système de santé performant Bilkis Vissandjée, PhD 24 mars 2011 Faculté des sciences infirmières Faculté des sciences infirmières

Plus en détail

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Mai 2012 Préambule Le contenu et les qualités de l information Les modalités de la délivrance de l information L information du mineur, du

Plus en détail

ENTENTE DE PRINCIPE INTERVENUE ENTRE LA FMOQ ET LE MSSS AFIN D ACCROÎTRE ET D AMÉLIORER L ACCESSIBILITÉ AUX SERVICES MÉDICAUX DE PREMIÈRE LIGNE

ENTENTE DE PRINCIPE INTERVENUE ENTRE LA FMOQ ET LE MSSS AFIN D ACCROÎTRE ET D AMÉLIORER L ACCESSIBILITÉ AUX SERVICES MÉDICAUX DE PREMIÈRE LIGNE ENTENTE DE PRINCIPE INTERVENUE ENTRE LA FMOQ ET LE MSSS AFIN D ACCROÎTRE ET D AMÉLIORER L ACCESSIBILITÉ AUX SERVICES MÉDICAUX DE PREMIÈRE LIGNE CONSIDÉRANT les réels problèmes d accessibilité aux services

Plus en détail

INTRODUCTION AU PROGRAMME D ASSURANCE DE LA QUALITÉ

INTRODUCTION AU PROGRAMME D ASSURANCE DE LA QUALITÉ JUIN 2009 INTRODUCTION AU PROGRAMME D ASSURANCE DE LA QUALITÉ Placez dans l onglet no 5 de votre classeur des ressources des membres Le programme d assurance de la qualité de l Ordre des ergothérapeutes

Plus en détail

LE SAMU SOCIAL DE BRUXELLES

LE SAMU SOCIAL DE BRUXELLES LE SAMU SOCIAL DE BRUXELLES Le SAMU SOCIAL DE BRUXELLES Un dispositif de lutte contre l exclusion : 24h/24, 365j/an : 1) Une permanence téléphonique le N vert : 080099/340 2) Des équipes mobiles d aide

Plus en détail

La reddition de comptes dans le cadre du soutien à la mission globale

La reddition de comptes dans le cadre du soutien à la mission globale La reddition de comptes dans le cadre du soutien à la mission globale Programme de soutien aux organismes communautaires SERVICES SOCIAUX Édition : La Direction des communications du ministère de la Santé

Plus en détail

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) interroge ses membres sur plusieurs aspects touchant leur pratique professionnelle à l aide de sondages, de groupes de

Plus en détail

9.11 Les jeux de hasard et d argent

9.11 Les jeux de hasard et d argent 9.11 Les jeux de hasard et d argent Maud Pousset, Marie-Line Tovar 288 Les jeux de hasard et d argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s est étoffée,

Plus en détail

Bilan de l an 1 de SOMMAIRE RAPPORT DU COMITÉ AVISEUR DE SOLIDARITÉ JEUNESSE

Bilan de l an 1 de SOMMAIRE RAPPORT DU COMITÉ AVISEUR DE SOLIDARITÉ JEUNESSE Bilan de l an 1 de SOMMAIRE RAPPORT DU COMITÉ AVISEUR DE SOLIDARITÉ JEUNESSE Le Sommaire constitue un abrégé du document intitulé Bilan de l an I de Solidarité jeunesse : Rapport du Comité aviseur de Solidarité

Plus en détail

conseils de gestion budgétaire tout simples pour vous aider à améliorer votre situation financière

conseils de gestion budgétaire tout simples pour vous aider à améliorer votre situation financière Prenez vos finances en main DIX conseils de gestion budgétaire tout simples pour vous aider à améliorer votre situation financière Si vous vous sentez dépassé à l idée de prendre vos finances en main pour

Plus en détail

AGRÉMENT DES PROGRAMMES DE FORMATION D INFIRMIÈRE PRATICIENNE SPÉCIALISÉE (IPS) DOCUMENT DE PRÉSENTATION

AGRÉMENT DES PROGRAMMES DE FORMATION D INFIRMIÈRE PRATICIENNE SPÉCIALISÉE (IPS) DOCUMENT DE PRÉSENTATION AGRÉMENT DES PROGRAMMES DE FORMATION D INFIRMIÈRE PRATICIENNE SPÉCIALISÉE (IPS) DOCUMENT DE PRÉSENTATION NOVEMBRE 2010 PRÉAMBULE L agrément des programmes constitue un exercice important qui permet non

Plus en détail

LE DON : UN MODELE DE MANAGEMENT AU SERVICE DE LA COOPERATION

LE DON : UN MODELE DE MANAGEMENT AU SERVICE DE LA COOPERATION LE DON : UN MODELE DE MANAGEMENT AU SERVICE DE LA COOPERATION Face à une rationalisation croissante du secteur social et médico-social, accentuée par les effets de crise, comment un directeur de structure

Plus en détail

Ministère de la Santé et des Soins de longue durée

Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Lignes directrices du OBJECTIF Inciter les infirmières et infirmiers des régions rurales et éloignées à pratiquer dans des collectivités admissibles de

Plus en détail

PROGRAMME D AIDE EN SOUTIEN À LAC-MÉGANTIC

PROGRAMME D AIDE EN SOUTIEN À LAC-MÉGANTIC PROGRAMME D AIDE EN SOUTIEN À LAC-MÉGANTIC MISE À JOUR - AOÛT 2013 MISE À JOUR DU PROGRAMME D AIDE EN SOUTIEN À LAC-MÉGANTIC Le programme d aide de la Croix-Rouge vise à compléter l aide gouvernementale

Plus en détail

Revalorisation de la pratique et rehaussement de la compétence en soins de longue durée

Revalorisation de la pratique et rehaussement de la compétence en soins de longue durée Revalorisation de la pratique et rehaussement de la compétence en soins de longue durée Marie-Josée Béliveau, inf. Gaétane Boucher, inf. B. Sc. Monique Bourque, inf. M.A. Carole Brousseau, inf. B. Sc.

Plus en détail

Se libérer de la drogue

Se libérer de la drogue Chacun doit savoir qu il peut se libérer de la drogue à tout moment. Se libérer de la drogue Je ne maîtrise plus la situation Longtemps encore après la première prise de drogue, le toxicomane croit pouvoir

Plus en détail

Vivre seul SUJETS DÉLICATS CONTEXTE

Vivre seul SUJETS DÉLICATS CONTEXTE Vivre seul CONTEXTE Un nombre croissant de personnes âgées vivent seules. Si elles sont atteintes de la maladie d Alzheimer ou de maladies apparentées, elles sont plus susceptibles d être diagnostiquées

Plus en détail

stratégique2010 plan du Ministère de la Santé et des Services sociaux

stratégique2010 plan du Ministère de la Santé et des Services sociaux stratégique2010 plan 2015 du Ministère de la Santé et des Services sociaux 2010 2015 du Ministère de la Santé et des Services sociaux plan stratégique Édition La Direction des communications du ministère

Plus en détail

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL 1 REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L assistant de service social exerce de façon qualifiée, dans le cadre d un mandat

Plus en détail

Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale

Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale Équipes de santé familiale Améliorer les soins de santé familiale Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale Juillet 2009 Version 2.0 Table des matières Introduction...3

Plus en détail

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES 327 Allaitement maternel inefficace (00104) 327 Allaitement maternel interrompu (00105) 328 Motivation à améliorer l allaitement maternel (00106) 329 Tension dans l exercice

Plus en détail

3152 Infirmiers autorisés/infirmières autorisées

3152 Infirmiers autorisés/infirmières autorisées 3152 Infirmiers autorisés/infirmières autorisées Ce groupe de base comprend les infirmiers autorisés, les infirmiers praticiens, les infirmiers psychiatriques autorisés et les finissants d'un programme

Plus en détail

SOUFFREZ-VOUS D UN TROUBLE BIPOLAIRE?

SOUFFREZ-VOUS D UN TROUBLE BIPOLAIRE? SOUFFREZ-VOUS D UN TROUBLE BIPOLAIRE? Les changements de l humeur constituent un phénomène normal de la vie. Cependant, dans la maladie bipolaire, ces changements sont hors de proportion avec les énervements.

Plus en détail

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif Isabelle Cyr, B.sc. Psychologie. B.sc. Service social. T.s. Thérapeute Josée Dostie, B.A. Psychologie. Thérapeute

Plus en détail