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1 6. Les enjeux financiers : Bilan/compte de résultat - BFR Fiscalité IR/IS - TVA Le financement des investissements La valorisation d une entreprise Les marchés boursiers Etats financiers français Bilan et compte de résultat Bilanz und Gewinn- und Verlustrechnung nach Franz. Gliederung 117 Page 1

2 Comptabilité d entreprise registres à tenir! Tenue des livres comptables : suivant plan comptable professionnel - Livre journal: enregistrement journalier de tous les mouvements affectant le patrimoine de l entreprise, opération par opération, avec les références des pièces justificatives. - Le Grand Livre: Les écritures du livre journal sont portés sur le Grand Livre et ventilés selon le plan comptable. Possibilité de détailler en autant de journaux et de livres auxiliaires que nécessaire à l exploitation de l entreprise. Une centralisation des écritures (mensuelle au minimum) - Le Livre d inventaire: Relevé détaillé de tous les actifs et passifs mentionnant les quantités et valeurs. Les Comptes annuels sont transcrits chaque année sur le livre d inventaire 118 Documents de synthèse déposés au greffe du TC! Bilan reprend le patrimoine de l entreprise : Photo du patrimoine de l entreprise à la date de clôture: - Par construction : Emplois = Ressources (Le bénéfice étant une ressource supplémentaire, la perte une diminution de ressources)! Comptes de résultats d exploitation, financiers et exceptionnels rendent compte de l exploitation de l entreprise au long de l exercice écoulé - à droite les produits, à gauche les charges ou - comptes de produits comptes de charges en liste! L Annexe permet de compléter et commenter l information chiffrée dans les bilan et comptes de résultats. Ex: mode de calcul des amortissements(dégressifs ou linéaires), état des provisions, créances et dettes, méthodes d évaluation des stocks, Le montant des engagements hors bilan comme le crédit bail.! Rapport de gestion de la Direction Générale! Rapport et rapport spécial des commissaires aux comptes (le cas échéant), conventions réglementées 119 Page 2

3 Le Résultat d une entreprise Pour une période donnée, les recettes procurées par les biens ou les services offerts à la clientèle, rapprochées des dépenses nécessaires à leur production font ressortir le résultat de l'entreprise. " Fondamentalement, toute acquisition de moyens de production (charges) s'accompagne obligatoirement d'un financement mis à la disposition de l'entreprise (produits). " La différence entre Charges et Produits détermine le résultat de l activité d une entreprise. Moyens de production Entreprise Biens/services Charges Affaire bien ou mal gérée? Produits 120 L activité d une entreprise L'entreprise peut avoir une activité industrielle, commerciale ou de service. Activité industrielle : transformation de matières achetées afin de fabriquer des produits finis. Cette production peut être vendue aux clients (production vendue) ou stockée (production stockée) pour être vendue ultérieurement. Exemples : NESTLÉ (fabrication et vente de biens alimentaires), EPSON (fabrication et vente d'imprimantes, etc.). Activité commerciale : l'entreprise achète des marchandises et les revend sans transformation. Exemples: FNAC (commercialisation de CD, livres, etc.), CARREFOUR (commercialisation de denrées alimentaires, vêtements, etc.). Activité de service: l'entreprise produit des biens immatériels qu'elle vend. Cette production est non stockable. Exemples: salon de coiffure, entreprise de conseil en publicité. 121 Page 3

4 Le résultat d exploitation - Betriebsergebnis Le résultat est la différence entre : la valeur des produits (prix de vente des biens et/ou de services produit par l'entreprise) et le prix payé pour les charges nécessaires à la réalisation de ces produits. " Si les Produits sont supérieurs aux charges, Produits Charges = Résultat (bénéfice) " Si les Produits sont inférieurs aux charges: Charges Produits = Résultat (perte) 122 Les charges et les produits d exploitation Les produits = Betriebserträge Ils sont constitués essentiellement par des ventes: ventes de marchandises ou de produits finis (C'est à dire fabriqués par l'entreprise) qui sont livrés aux clients, ou prestations de services rendus aux clients. Les recettes encaissées à l'occasion des ventes sont une source d'enrichissement pour l'entreprise. C'est pourquoi, on les appelle produits. Les charges = Betriebsaufwendungen Elles représentent la valeur des biens et services concernant : - soit des biens destinés à être revendus en l'état: les achats de marchandises - soit des biens ou des services consommés par l'entreprise à l'occasion de ses activités de production et de vente: - les achats de matières premières et d'autres approvisionnements, - les services rendus par les entreprises extérieures (de transport, de publicité, etc.), - les services (travail) des salariés, - les services rendus par les banques. Le prix payé pour ces achats et ces services est un coût qui vient en déduction du profit apporté par les ventes. 123 Page 4

5 COMPTES DE RESULTAT (EN LISTE) Détails 2007 Exercice N+1 Exercice N+2 annexe 12 mois 12 mois 12 mois PRODUITS D'EXPLOITATION Ventes de marchandises 0,00 0,00 0,00 Production vendue (biens et services) 0,00 0,00 0,00 = Chiffre d'affaires HT 0,00 0,00 0,00 = TOTAL I 0,00 0,00 0,00 CHARGES D'EXPLOITATION Achats de marchandises 0,00 0,00 0,00 Variation de stock de marchandises 0,00 0,00 0,00 Achats de matières premières 0,00 0,00 0,00 Variation de stock de matières premières 0,00 0,00 0,00 Frais d'achats de matières premières 0,00 0,00 0,00 Frais d'achats de marchandises 0,00 0,00 0,00 Autres approvisionnements A 0,00 0,00 0,00 Autres achats et charges externes A 0,00 0,00 0,00 Impôts et taxes indirects 0,00 0,00 0,00 Salaires et traitements B 0,00 0,00 0,00 Charges sociales B 0,00 0,00 0,00 Dotations aux amortissements et provisions C Autres charges 0,00 0,00 0,00 = TOTAL II 0,00 0,00 0,00 1. RESULTAT D'EXPLOITATION I-II (A) 0,00 0,00 0, Le résultat d une entreprise Pour une période donnée, les recettes procurées par les biens ou les services offerts à la clientèle, rapprochées des dépenses nécessaires à leur production font ressortir le résultat de l'entreprise. " Fondamentalement, toute acquisition de moyens de production (charges) s'accompagne obligatoirement d'un financement mis à la disposition de l'entreprise (produits). " La différence entre Charges et Produits détermine le résultat de l activité d une entreprise. Moyens de production Entreprise Biens/services Charges Affaire bien ou mal gérée? Produits 125 Page 5

6 Notions de seuil de rentabilité Gewinnschwelle Le seuil de rentabilité ou «point mort» (break even point) se définit comme étant le moment où le chiffre d affaires couvrent intégralement toutes les charges (fixes et variables) sans toutefois dégager ni de profits ni de pertes. Répartition des charges d exploitation entre fixes et variables CA = FF + FV Break-even Umsatz = Fixkosten + Variablekosten 126 Les grandes masses du bilan Actif immobilisé Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles Immobilisations financières Capital Réserves Résultats de l exercice Capitaux propres Actif circulant Stocks Créances d exploitation Créances diverses Valeurs mobilières de Placement Disponibilité Provisions pour risques Provisions pour charges Dettes financières Dettes d exploitation Dettes diverses Provisions pour R & C Dettes 127 Page 6

7 L impact du Modèle économique sur le financement du cycle d exploitation Moyens de production Entreprise Biens/services Charges Résultat Produits 128 Flux biens services/monétaires F O U R N I S S E U R Moyens de production Charges Entreprise Résultat Flux Biens/services Produits C L I E N T Flux monétaires Trésorerie Flux monétaires 129 Page 7

8 La notion de cycle d exploitation Achats (dettes fournisseurs) Stocks Ventes (créances clients) Règlements clients Disponibilités Règlements fournisseurs 130 Le BFR simplifié ou d exploitation BFR = Stocks + Clients Fournisseurs (optimum : négatif) Le BFR sert à déterminer le décalage de financement dans le temps : Entre achats et ventes (stocks) HT Ventes et règlements (créances clients) TTC Achats et règlements (dettes fournisseurs) TTC Le BFR devrait être financé par les fournisseurs, avec stock = 0 et des clients qui règlent comptant, voir d avance! = Se reporter à la définition du modèle économique de l entreprise Finanzmittelbedarf aus laufender Geschäftstätigkeit Ce qui donne une trésorerie abondante permettant : - De financer le développement sans capitaux propres (supplémentaires) - De placer ces fonds sur le marché monétaire - De racheter ses propres actions sur le marché - De racheter les concurrents 131 Page 8

9 6.2 Fiscalité Besteuerung von Franz. Unternehmen IR = Einkommensteuer (Natürlichliche Personen) IS = Körperschaftsteuer (Kapitalgesellschaften) TVA = Umsatzsteuer 132 Introduction à la fiscalité Payer ses impôts est une obligation de citoyen : «Nul citoyen n'est dispensé de l'honorable obligation de contribuer aux charges publiques», proclamait gravement l'article 101 de la constitution de CLASSIFICATION FISCALE: Régime IS = Impôts sur les sociétés Régime IR = Impôts sur les revenus (Entreprises Individuelles, BIC, BNC) 133 Page 9

10 Législation fiscale - IS! Impôts sur les sociétés : IS (SA- SAS- Sarl + SNC ayant opté pour l IS) payés par acomptes 15/3, 15/6, 15/9 et solde 15/12 TAUX IS: - 15% jusqu à (pour un CA maxi de et 75% des parts détenues par des personnes physiques) Définition EU de la PME, - 33,33 % au-delà Exemptions dans les territoires ruraux de développement, revitalisation rurale, redynamisation urbaine, zones à primes d aménagement du territoire, zones franches. 134 Impôts sur le Revenu # Impôts sur les BIC individuels, BNC, Sarl + SNC ayant opté pour l IR # Barème applicable aux revenus 2013 pour chaque part du quotient familial : Impôts payés en Les tranches du barème de l'impôt sur le revenu ont été "gelées" en 2012 et 2013 (réduction du pouvoir d'achat des ménages, puisque le barème n'était pas réévalué en fonction du taux de l inflation.) # En 2014, les tranches ont été réévaluées de 0,8 %, pour aboutir au barème suivant : Jusqu'à : 0% de à : 5,50% de à : 14,00% de à : 30,00% de à : 41,00% au-delà de : 45% 135 Page 10

11 La TVA (1) La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est un impôt indirect sur la consommation. C'est la principale recette fiscale de l État français. La TVA est uniquement supportée par le consommateur final. Les entreprises jouent un rôle «d'intermédiaire» dans la collecte de la TVA pour le compte du Trésor public. LES TAUX en France continentale: Taux super-réduit :2,1 % Il concerne les médicaments remboursables et les produits sanguins. La Presse 1 Taux réduit :5,5 % Eau potable, produits alimentaires. 2 Taux réduit : 10% ( depuis janvier 2014) au lieu de 7% antérieurement Livres, transports de voyageurs et les travaux dans des résidences de + 2 ans. Taux normal : 20% (depuis janvier 2014) au lieu de 19,6 % Toutes les autres opérations.( y compris café restaurant) 136 La TVA (2) OPÉRATIONS IMPOSABLES : Tous les biens et services consommés ou utilisés en France Par nature : opérations à titre onéreux effectuées par un assujetti (livraison de biens, prestations de services) agissant en tant que tel. Par la loi : opérations désignées par la loi (livraisons à soi-même, importations, acquisitions intracommunautaires). OPÉRATIONS EXONÉRÉES Elles sont définies limitativement par la loi. Par exemple : exportations hors CE, Transports internationaux activités médicales, Prothèses dentaires, ambulanciers, Timbres, assurances, crèches et garde d enfants, certaines opérations bancaires et financières, locations de locaux nus, analyses de biologie médicale, déchets neufs d'industrie, certaines activités de formation etc. 137 Page 11

12 L exigibilité de la TVA Umsatzsteuerverbindlichkeit L exigibilité est l évènement qui accorde au trésor public le droit de réclamer le paiement de la TVA par l entreprise. Deux régimes d exigibilité: 1. À la livraison ou au dédouanement à l importation de biens meubles corporels = régime de paiement de la TVA sur les débits/crédits (pas de TVA sur les acomptes!) 2. Au paiement du prix (et éventuellement des acomptes) pour les prestations de services & les travaux immobiliers = régime de paiement de la TVA sur les encaissements/décaissements 138 Le principe de la TVA pour les entreprises - TVA collectée : Elles collectent la TVA facturée sur leurs ventes, ( TVA facturée = Prix net hors taxes (HT) X Taux de TVA; - TVA déductible : Autres biens et services. Elles peuvent récupérer la TVA acquittée sur leurs achats et leurs consommations externes facturées par des tiers (téléphone, réparations, honoraires, assurances, services divers,...) Pour déduire, il faut une facture avec : le montant HT, le taux et la taxe correspondante - TVA déductible : biens constituant des immobilisations. Elles peuvent également récupérer la TVA acquittée sur leurs acquisitions d'immobilisations incorporelles et corporelles; - TVA à reverser ou due: Elles reversent au Trésor public l'excédent de la TVA collectée sur la TVA déductible, 139 Page 12

13 Le «Paquet TVA» Steuerpaket )Réforme de la territorialité de la TVA sur les services. La réforme exclue les prestations localisables (lieu de l immeuble) et les prestations immatérielles (lieu du prestataire) - B to B: Taux de TVA applicable du pays du siège du client (agissant en tant qu assujetti). Nécessité de connaitre son N de TVA intracom et à vérifier (solidarité du prestataire): = Régime de l auto liquidation - B to C: Taux de TVA applicable du pays du siège du prestataire = Régime de déclaration TVA normale 2) Etablissement par les entreprises d une DES (Déclaration Européenne de Services équivalente à la DEB) dès le premier de CA réalisés avec leurs clients identifiés à la TVA européenne 140 Le «Paquet TVA» ) Modernisation du remboursement de TVA étrangère payée par une entreprise Le remboursement des crédits de taxe étrangère sera désormais obtenu suivant des règles plus encadrées via un portail électronique de l administration fiscale qui gérera les échanges entre États membres. (délai 4 à 8 mois). Frais bancaires à prévoir. 4) La prestation de services fournie aux consommateurs dans le domaine des télécommunications, de la radiodiffusion et de la télévision et de services fournis par voie électronique (sites web) ne sera revue qu en Page 13

14 Nouvelles règles à compter de ) Nouvelles règles de territorialité pour les prestations de services fournies aux consommateurs dans le domaine des télécommunications, de la radiodiffusion et de la télévision et de services fournis par voie électronique (sites web): Lieu du domicile du preneur vs. Lieu de domicile du prestataire 2) Création d un mini guichet unique (MOSS = Mini One Stop Shop) permettant de régler la TVA (uniquement) collectée aux différents taux et et Etats membres en paiement unique. " Obligation de tenue d un nouveau registre des opérations (Art.369 duodecies Directive TVA) 142 Amazon Apple : la facturation directe à partir du Luxembourg Les clients du libraire en ligne n'achètent pas leurs livres, leur CD ou leurs DVD en France, mais auprès d'une société logée au Grand-duché du Luxembourg. En France, seules sont facturées les prestations de service et de manutention dans les hangars de l'entreprise. Pour Amazon, la technique est doublement intéressante: non seulement le site ne déclare qu'un bénéfice très faible, au titre duquel il ne paye pas, ou peu, d'impôts, mais en plus, il paie la TVA au Luxembourg, et non en France, à un taux plus intéressant (15% contre 19,6%). Pourquoi? Parce que le Luxembourg considère que dans le cas des produits dématérialisés, le taux de la TVA qui s'applique est celui du pays où se trouve le vendeur et que, en conséquence, la ressource fiscale lui revient. C'est ce qui explique que le Luxembourg attire autant les entreprises de la hightech, comme Apple qui y a logée son activité itunes par exemple. En 2011, Amazon a payé 2,7 millions d'impôts en France pour un chiffre d'affaires "officiel" de 104,6 millions d'euros et un bénéfice de 7,9 millions d'euros. Selon Reuters, le groupe a pu limiter à 11% le taux d'imposition de ses bénéfices sur le Vieux Continent l'an dernier. En 2012, le fisc français réclame à Amazon près de 200 millions d'euros d'arriérés d'impôts, d'intérêts et de pénalités liés à la déclaration à l'étranger de chiffre d'affaires réalisé en France. 143 Page 14

15 Optimisation fiscale ou évasion fiscale? Sandwich hollandais Le sandwich hollandais est un système d évasion fiscale caractérisé par un montage financier plus ou moins complexe avec les Antilles Néerlandaises. Il était utilisé autrefois par les cartels de la drogue pour le blanchiment d'argent. Il est utilisé fréquemment aujourd'hui par des multinationales qui, pour réduire leur imposition, utilisent les accords de double-imposition entre les différents pays. Double sandwich irlandais : Octobre 2014 Une des réformes les plus attendues était la fin de la mesure dite de «Double Irish». Elle permettait aux multinationales de créer une société sur le sol irlandais tout en échappant à l impôt en établissant une résidence fiscale dans un paradis fiscal. Google et Apple ont notamment été critiqués pour avoir profité de ce système. A partir de janvier 2015, toute nouvelle entreprise s installant en Irlande sera contrainte d y déclarer sa résidence fiscale. Pour les sociétés déjà présentes en Irlande, la mesure deviendra obligatoire en En revanche, le taux d imposition très attractif sur les entreprises, fixé à 12,5%, ne changera pas Le financement des investissements par emprunt, crédit bail ou location 145 Page 15

16 Les emprunts bancaires: principes de base L'échéance d'emprunt (décaissement) comprend : - des intérêts : loyer de l'argent - des frais d assurances - des remboursements en capital " Les intérêts d'emprunts sont des charges financières qui diminuent le résultat donc le montant de l'impôt. " Les frais d assurances sont des charges qui diminuent le résultat également le montant de l'impôt. " Les remboursements en capital ne sont pas des charges mais diminuent la dette envers le prêteur d'argent (banque ou organisme financier). 3 différents types d emprunts: - les emprunts à amortissement constant en capital - les emprunts à remboursement in fine - les emprunts à échéances constantes 146 Financement : crédit bail ou leasing Le crédit bail est une technique de financement des investissements professionnels. Le chef d'entreprise choisit un équipement et convient avec le fournisseur des conditions de l'achat. Après examen du dossier, une société de crédit bail achète le matériel et loue celui ci au chef d'entreprise qui l'exploite librement. Société de crédit bail Fournisseur facture Livraison du matériel Entreprise utilisatrice En fin de contrat, le chef d'entreprise peut : soit rendre l'équipement, soit le racheter pour sa valeur résiduelle fixée au départ dans le contrat, soit continuer à le louer moyennant un loyer très réduit. 147 Page 16

17 Financement véhicules et matériels : en Location # LLD : Location longue durée sans option d achat. C est la mise à disposition d un véhicule et de services modulables qui y sont attachés (entretien, carburant, assistance ) pour une durée supérieure à un an en contrepartie du versement d un loyer financier. " Le contrat de LLD est établi en fonction des besoins de l entreprise pour une durée et un kilométrage déterminés. Généralement aucun apport n est à verser lors de la signature du contrat La valorisation d une entreprise 149 Page 17

18 De l influence du modèle économique sur les flux monétaires " Activité consommatrice ou génératrice de cash? Besoin en Fonds de roulement? " Impact sur la valorisation de l entreprise 150 De la valeur d une entreprise La valeur d une entreprise a été successivement orientée vers : - La valorisation de son patrimoine (actif net) = Vision patrimoniale du dirigeant tirée du bilan. - Le rendement économique (% résultat d exploitation dans le CA) = vision managériale - Le rendement futur d un placement financier = vision de l investisseur financier qui arbitre ses placements en fonction du coût du capital et des flux nets financiers générés. " Les méthodes d'actualisation (Discounted Cash Flow) : La notion de valeur d une entreprise est désormais plus déduite de son potentiel (ne figurant que très partiellement dans ses comptes financiers) à générer des liquidités, profits dans le futur = importance du goodwill et validité du modèle économique. Les méthodes du Discounted Cash Flow consistent à déterminer les cash flows futurs de la société et actualiser ceux-ci pour connaître la valeur actuelle de la société sur base des résultats futurs. 151 Page 18

19 L effet de levier pour le financement des entreprises sur les «bénéfices futurs»! le MBO (LMBO) Leverage management buy out: permet à un manager en place de reprendre l entreprise dont il est salarié,! le MBI (LMBI) Leverage management buy in : permet à un manager extérieur de reprendre une entreprise de taille significative,! le Spin-off permet à un groupe de céder l une de ses filiales au management en place.! l OBO (Owners buy out) permet à un patron propriétaire de sécuriser et de transmettre une partie de son patrimoine tout en gardant le contrôle 152 Capital Investissement pour le financement des entreprises L objectif du capital investissement comme prise de participation majoritaires ou minoritaires dans le capital de petites et moyennes entreprises généralement non cotées en bourse est de financer : 1. le démarrage = le Capital Risque (financement de l innovation, des nouvelles technologies et des biotechnologies) 2. la croissance = le Capital Développement (pour les entreprises à fort potentiel de croissance) 3. la transmission = le Capital Transmission / LBO (acquisition ou cession) 4. le redressement et la survie = le Capital Retournement (pour les entreprises en difficultés). Le Capital Investissement intervient dans des circonstances de choix stratégiques pour l entreprise et permet d améliorer sa création de valeurs pour les clients, les actionnaires, les collaborateurs, en répondant à un besoin de fonds propres. La durée d intervention du capital investissement couvre généralement une période de 5 ans 153 Page 19

20 Crowdfunding (crowd financing, equity crowdfunding, crowd-sourced fundraising) Le crowdfunding, «financement par la foule», appelé également financement participatif, est une technique de financement de projets de création d'entreprise utilisant internet comme canal de mise en relation entre les porteurs de projet et les personnes souhaitant investir dans ces projets soit : l'épargnant qui souhaite investir un peu d'argent dans un projet coup de coeur le porteur d'un projet de création d'entreprise qui ne possède pas les fonds nécessaires au démarrage de son activité et ne souhaite pas faire appel au crédit bancaire L'un et l'autre se rencontrent sur internet via une plateforme dédiée. (ex My Major Company, Babeldoor, Kisskissbankbank, Ulule). Les projets sont présentés par leurs porteurs et les épargnants choisissent de financer celui qui leur plait. Crowdfunding de prêt aux particuliers: Lending Club aux Etats-Unis ou Prêt d Union en France; 154 Crowdfunding Trois formes d'apports sont offertes aux investisseurs : - Le crowdfunding du don ou de la récompense, qui relève plus du mécénat. Le donateur peut recevoir, selon les projets, un cadeau de la part du porteur de projet ou un exemplaire à un prix préférentiel du produit qu il précommande ; - Le crowdfunding en capital, ou equity crowdfunding, qui permet aux investisseurs de rentrer au capital d entreprises non cotées. Ce sont le plus souvent des start-ups ; - Le crowdfunding du prêt, ou Peer-to-Peer Lending, qui est un mode de financement permettant aux investisseurs particuliers de prêter directement de l argent à d autres particuliers ou à des entreprises. En France, le monopole bancaire empêchait ce marché de se développer, jusqu à ce que le législateur ouvre une brèche dans ce monopole, par l ordonnance n du 30 mai 2014, permettant aux particuliers de prêter directement. Le décret n du 16 septembre 2014 relatif au financement participatif détaille les conditions d application de cette ordonnance, fixant à euros l apport maximal d un particulier à un projet donné et à d euros le montant maximum emprunté par une entreprise par ce biais. 155 Page 20

21 6.5 Le financement des entreprises sur les marchés boursiers 156 Le financement d entreprises sur les marchés boursiers (1) # Le marché obligataire : Echange de titres de créances à long terme. Obligation = titre de créance dont le revenu (en % du nominal) est en principe fixe. Actions = titre de propriété - SA en principe au capital minimum de # Les marchés des actions à Paris : Eurolist géré par Euronext.SA - Segment A (capitalisation supérieure à 1 Milliards ) - Segment B (capitalisation comprise entre 150 M et 1 Milliards ) - Segment C (capitalisation comprise inférieure à 150 M ) Puis : - Alternext depuis 2005: marché réglementé et accessible aux PME Européennes, - EnterNext, mai 2013, Nouvelle Place de marché de NYSE Euronext dédiée aux petites et moyennes entreprises, vise à assurer aux PME et ETI un accès simplifié et sur mesure aux marchés de capitaux, sous forme d'actions ou d'obligations. 157 Page 21

22 Le financement d entreprises sur les marchés boursiers (2) # Indices : CAC 40, CAC Next 20, CAC Mid 100, CAC Small 90, SBF 80, SBF 120, SBF 250 # Le marché des produits dérivés : - Matif (Marché à terme international de France) transactions concernant les actifs monétaires ou financiers : bons du Trésor, obligations, devises étrangères, pour permettre aux détenteurs d'actifs de minimiser les risques que leur font courir les variations de taux d'intérêt et de taux de change. Ouvert à Paris le 15/2/ Monep (Marché des options négociables de Paris) = marché d'échanges des options. Il a été créé en 1987 pour permettre aux gérants de portefeuilles, de quelque nature qu'il soit (institutionnels, petits porteurs...) de se couvrir contre une hausse ou une baisse de leur portefeuille d actions. 158 Les marchés des actions à Paris : (1) Le CAC 40, qui prend son nom du système de Cotation Assistée en Continu, est le principal indice boursier sur la place de Paris. Créé par la Compagnie des Agents de Change, il est déterminé à partir des cours de 40 actions cotées en continu sur le Premier Marché parmi les 100 sociétés dont les échanges sont les plus abondants sur Euronext Paris. Ces valeurs, représentatives des différentes branches d'activités, reflètent en principe la tendance globale de l'économie des grandes entreprises françaises et leur liste est revue régulièrement pour maintenir cette représentativité. En novembre 2014, la capitalisation boursière du CAC 40 est d environ milliards d'euros. Le CAC 40 fait partie de NYSE Euronext - premier groupe mondial d'entreprises de marchés financiers (c'est-à-dire de sociétés commerciales qui ont pour activité d'assurer la gestion d'un ou plusieurs marchés financiers). En 2007 rapprochement entre New York Stock Exchange et Euronext. En 2013, les bénéfices réalisés par les entreprises du Cac 40 s'établissaient à 39 milliards d'euros, dont 85% sont distribués en dividendes Page 22

23 Les marchés des actions à Paris : (2) Défini avec la valeur de points le 31/12/1987, le CAC 40 voit officiellement le jour le 15 juin Sa création fait suite au krach de 1987, époque où a été modifié le monopole des transactions boursières. Géré auparavant par des officiers ministériels, les agents de change se sont transformés en sociétés de bourse. Depuis le 1 er décembre 2003, le CAC 40, à l'instar des principaux indices mondiaux adopte le système de la capitalisation boursière flottante, c est-à-dire le nombre de titres (quotité) réellement disponibles sur le marché et non plus comme auparavant basé par leur simple capitalisation boursière. A l automne 2012 l indice CAC 40 se situe entre et points. A l automne 2014 autour de 4350 points Page 23

24 Split d action Apple Le 6 juin 2014, une action Apple valait environ 645 dollars. À compter du 9 juin et de l'opération de "split" d'actions de la marque à la pomme, chaque action vaudra 93,70$ L'objectif pour Apple est d'augmenter la liquidité du titre, c'est-à-dire de faire en sorte qu'il soit accessible à plus de monde. Après une cotation record à plus de 700 $ en septembre 2012, l'action était retombée à moins de 400 dollars en avril Avec cette opération, Apple a redonné un nouvel élan à son cours en Bourse équivalent à plus de 800$ Y-0 SPLIT / /12/11 02/01/12 02/02/12 02/03/12 02/04/12 02/05/12 02/06/12 02/07/12 02/08/12 02/09/12 02/10/12 02/11/12 02/12/12 02/01/13 02/02/13 02/03/13 02/04/13 02/05/13 02/06/13 02/07/13 02/08/13 02/09/13 02/10/13 02/11/13 02/12/13 02/01/14 02/02/14 02/03/14 02/04/14 02/05/14 02/06/14 02/07/14 02/08/14 02/09/14 02/10/14 02/11/14 02/12/ EDENRED Y /12/11 02/01/12 02/02/12 02/03/12 02/04/12 02/05/12 02/06/12 02/07/12 02/08/12 02/09/12 02/10/12 02/11/12 02/12/12 02/01/13 02/02/13 02/03/13 02/04/13 02/05/13 02/06/13 02/07/13 02/08/13 02/09/13 02/10/13 02/11/13 02/12/13 02/01/14 02/02/14 02/03/14 02/04/14 02/05/14 02/06/14 02/07/14 02/08/14 02/09/14 02/10/14 02/11/14 02/12/ Page 24

25 ACCOR Y /12/11 02/01/12 02/02/12 02/03/12 02/04/12 02/05/12 02/06/12 02/07/12 02/08/12 02/09/12 02/10/12 02/11/12 02/12/12 02/01/13 02/02/13 02/03/13 02/04/13 02/05/13 02/06/13 02/07/13 02/08/13 02/09/13 02/10/13 02/11/13 02/12/13 02/01/14 02/02/14 02/03/14 02/04/14 02/05/14 02/06/14 02/07/14 02/08/14 02/09/14 02/10/14 02/11/14 02/12/ Les ressources humaines Salaires et charges sociales 165 Page 25

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