LA FEUILLE BIO ARIÉGEOISE Lettre d information du CIVAM Bio 09, Association des agriculteurs biologiques de l Ariège

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1 LA FEUILLE BIO ARIÉGEOISE Lettre d information du CIVAM Bio 09, Association des agriculteurs biologiques de l Ariège Les BIOS d Ariège - CIVAM Bio 09 Cottes LA BASTIDE-DE-SÉROU info@bioariege.fr Tél N 41 Septembre 2014 Edito En cette fin d été, les apiculteurs commencent à préparer leurs ruches pour l hivernage et se demandent combien de colonies vont encore mourir cet hiver. Pourquoi nos abeilles meurent-elles aussi loin des zones de grandes cultures? La montagne serait-elle devenue hostile? Au cours de l hiver , l Ariège et plus largement le massif pyrénéen ont été le théâtre de mortalités massives d abeilles : plus de ruches sont mortes dont près de dans notre seul département. Les vétérinaires et scientifiques qui ont visité les exploitations sinistrées dénoncent unanimement des intoxications. Ce qui a été décrit et constaté sont des tapis d abeilles mortes au fond et devant la ruche avec présence de provisions sur les cadres et, dans certains cas, une poignée d abeilles encore vivantes avec leur reine. Les résultats des analyses effectuées dans les Pyrénées-Orientales laissent apparaître que plus des trois quart des prélèvements analysés ont été en contact avec une ou plusieurs substances chimiques d origine vétérinaire ou phytosanitaire. Les apiculteurs ariégeois attendent leurs résultats pour le mois de septembre, soit 10 mois après les premiers constats. Aujourd hui, les apiculteurs ne savent plus où mettre leurs ruches à l abri pour qu elles ne soient pas en contact avec des produits vétérinaires et/ou phytosanitaires. Au cours de cette saison 2014, des symptômes alarmants ont à nouveau été observés sur les colonies et laissent craindre le pire pour l hiver prochain. Beaucoup d apiculteurs se posent aujourd hui la question de leur devenir ; pour certains d entre eux l avenir de leur exploitation est en danger, notamment les jeunes en cours d installation pour qui la situation est dramatique. Alors oui, la montagne est belle et fleurie, mais veut-on et peut-on encore la préserver? Les apiculteurs invitent les ariégeois, les consommateurs, les citoyens et toute la profession agricole à venir échanger lors de la 12 e foire Ariège en Bio, le dimanche 12 octobre à Lorp Sentaraille. Le Collectif y tiendra un stand d information et participera à la conférence sur le thème «Les abeilles, ces sentinelles de l environnement en péril?». Le collectif des apiculteurs ariégeois. Sommaire COMMunication 2 Restauration collective 4 AideS/Règlementation 5 et 6 Formations 20 Brèves 23 Bulletin d adhésion et 24 Bulletins Techniques Bulletin Technique LÉGUMES Rencontres techniques maraîchage automne-hiver 7 Suivi de la Protection Biologique Intégrée chez Fabien et Marie Fournier à Dun 8 Ouverture du Forum Régional Maraîchage 10 Bulletin Technique CULTURES/FOURRAGES L expérience de l Odyssée d Engrain : des pâtes paysannes au pied des Pyrénées 11 Point Capla 12 Bulletin Technique Élevage Bilan des projets de valorisation des viandes biologiques d Ariège 14 Attache des bovins bio en hiver : Vérifier votre dérogation urgemment! 16 Debut de travail sur la filiere ovine en ariege 17 Promouvoir l agneau de lait bio de l Aveyron 17 Santé des ruminants : Diagnostic de risque parasitaire dans un élevage de brebis 18 Calendrier des rencontres 20 LA FEUILLE BIO ARIÉGEOISE Septembre 2014

2 COMMunication Campagne nationale «Manger Bio et Local, c est l idéal» du 20 au 28 septembre Dans le cadre de cette campagne, des producteurs bio ariégeois et le CIVAM Bio 09 se mobilisent pour sensibiliser le grand public à l intérêt de manger bio et local, en organisant des événements aux quatre coins de l Ariège : Samedi 20 septembre Portes ouvertes chez un maraîcher bio, suivies de grillades, Lieu-dit Bouche à PAILHES, de 17h à 21h. Visite de la ferme maraîchère suivie d un marché de producteurs et de grillades. Dimanche 21 septembre Après-midi contes et animations avec Olivier de Robert, à la salle des fêtes de DAUMAZAN-SUR-ARIZE, de 14h30 à 18h. Spectacle d Olivier de Robert, artiste conteur, et ateliers «Découverte de l Agriculture Biologique» pour les enfants (sous la surveillance des parents), suivis d un goûter avec des produits bio locaux et marché de producteurs. Jeudi 25 septembre Ciné-Débat autour du film «Les petits gars de la campagne» (2014) en présence du réalisateur Arnaud BRUGIER et d agriculteurs bio, à l Estive à FOIX, de 21h à 23h minutes informatives et innovantes sur la contribution de la Politique Agricole Commune aux bouleversements agricoles, alimentaires, territoriaux et sociaux de la France et de l Europe. Samedi 27 septembre Marché et animations à la Ferme de Canterate, à MONTBEL, de 14h à 19h. Marché de producteurs bio locaux et d associations locales ; ateliers (adultes et enfants) ; buvette bio. Dimanche 28 septembre Portes ouvertes des Jardins d Illas, à RIVERENERT, de 17h à 21h. Visite de la ferme maraîchère et démonstration de travail avec des chevaux, suivies d un apéritif concert avec le groupe Poulette s Wings (jazz manouche). DDC Programme détaillé et informations complètes sur ou au Fêtons la 12ème édition de la foire Bio! La foire Ariège en Bio se déroulera le dimanche 12 octobre de 10h à 19h dans la commune de Lorp-Sentaraille. La foire bio, c est un marché bio local de plus d une centaine de producteurs et d artisans, de la restauration bio, un espace enfants amusant (tour de poneys, tour de manège écolo, contes, initiation aux arts du cirque, ), des animations musicales (Quartet de jazz manouche rural et Formation jazzy des années 30) et théâtrales (Compagnie la Cabriole), un village associatif et un pôle éco-habitat avec des nombreuses animations (mur en pierres sèches, toit en chaume, enduits terres, enduits chaux, brique en terre crue, bardeaux bois, peintures naturelles ). Le thème de l année «Les abeilles, sentinelles de notre environnement» sera mis à l honneur avec une attention particulière sur la filière apicole en Ariège. Les organisateurs de la Foire et le Collectif des Apiculteurs de l Ariège ont décidé d en faire un événement phare sur la mortalité des abeilles. Durant l hiver , plus de ruches ont disparu dans les Pyrénées, soit 78 millions d abeilles. Pourquoi les abeilles meurentelles dans de nombreux ruchers dans les Pyrénées? Comment l agriculture biologique peut apporter des solutions à la filière apicole? Le collectif des apiculteurs de l Ariège vous informera des problèmes de mortalités rencontrées, vous fera partager les expériences et les difficultés du métier par : La diffusion d un court métrage émouvant sur la mortalité des abeilles dans les Pyrénées Orientales. La tenue d une table ronde à 15h avec Marc-Edouard COLIN docteur-vétérinaire, Pierre FROMENT vétérinaire du GIE Zone Verte, Quentin DELIGNE apiculteur et représentant de l Association des Apiculteurs de Midi-Pyrénées, et Céline HENCK apicultrice et représentante du collectif des apiculteurs d Ariège. A ne pas rater, Café-Installation organisé par le CIVAM Bio 09 et l ADEAR09. Nous invitons les paysan-nes à venir partager leur expérience d installation dans une ambiance conviviale. MAG LA FEUILLE BIO ARIÉGEOISE Septembre 2014 page 2

3 Vous souhaitez être bénévole pour la Foire Bio? Gros bras, petites mains, il y en a pour tous les goûts! Nous vous accueillerons avec plaisir! Dans la bonne humeur, vous pouvez nous aider : Dès aujourd hui, nous cherchons des personnes susceptibles d héberger des intervenants. Pour le jeudi 25 septembre, nous accueillerons Arnaud Brugier réalisateur du film «Les petits gars de la campagne», dans le cadre de la campagne «Bio et local, c est l idéal». Pour les samedi 11 et dimanche 12 octobre, dans le cadre de la Foire Ariège en Bio. Dès la mi-septembre : affichage, distribution de tracts Jeudi 9 octobre : montage de deux chapiteaux. Samedi 11 octobre : installation de tables, chaises, grilles, barnums, fléchage, affichage, etc. Dimanche 12 octobre (des créneaux de 7h à 21h) : installation des stands, accueil du public, service à la buvette, rangement, etc. Lundi 13 octobre : démontage, transport de matériel. CONTACTEZ-NOUS! Marie-Astrid Gouïgou, CIVAM BIO 09 foirebio@bioariege.fr Tél. : Encore une fois, un grand merci à tous nos bénévoles! Leur motivation nous est indispensable pour assurer le succès de cet évènement. Alter-agro, Partage de techniques agricoles sur les fermes bio de Midi-Pyrénées La FRAB Midi-Pyrénées vous invite à participer du 24 novembre au 13 décembre 2014 à son programme de rencontres techniques «Alteragro». Pour répondre aux grands défis auxquels l agriculture est confrontée (défi alimentaire, défi environnemental, défi économique, défi énergétique, défi territorial), de nombreuses exploitations mettent en pratique des techniques agricoles alternatives et performantes par le biais de l Agriculture Biologique. Sa mise en œuvre est aujourd hui source d emplois et de valeur ajoutée pour les territoires ruraux. Avec leur réseau d animateurs et de techniciens de proximité, les Groupements d Agriculteurs Biologiques (GAB) de Midi-Pyrénées réunis au sein de la FRAB accompagnent ces agriculteurs novateurs dans leurs projets. Dans le cadre de l opération régionale AlterAgro, il vous est proposé de venir découvrir et échanger avec certains d entre eux. En lien direct avec le Programme Ambition Bio 2017 et le projet Agro Ecologique pour la France du Ministre de l Agriculture Stéphane Le Foll, venez participer à l évolution des pratiques agricoles dans notre région. La richesse, ainsi que la diversité des productions et des territoires concernés par l opération vous inciteront, nous l espérons, à vous rendre à ces journées portes ouvertes du 24 novembre au 13 décembre 2014! Nous comptons sur vous pour relayer cet évènement auprès des professionnels agricoles avec lesquels vous travaillez. Nous restons à votre disposition pour toutes vos questions. Vous trouverez le programme des rencontres complet à partir de fin octobre 2014 sur notre site : Date Public Thème Intervention Lieu Connaître le cahier des charges : ma Mardi 25 novembre Tous ferme pourrait-t-elle être certifiée en Cécile Cluzet La Bastide de Sérou après-midi AB? Mardi 2 décembre journée Jeudi 4 décembre matinée Jeudi 4 décembre après-midi Lundi 8 décembre après-midi Date à déterminer Céréaliers Eleveurs Eleveurs Tous Eleveurs Stratégies de désherbage en grandes cultures Visite d une ferme de polycultureélevage ayant effectué le parcours de la conversion + repas Diagnostic de risque parasitaire dans un élevage ovin Connaître les aides en agriculture biologique. Connaître les débouchés économiques existants et à créer. Réduire l utilisation des médicaments antiparasitaires : quels sont les recours sur nos fermes? Bilan du travail des éleveurs du CIVAM. LA FEUILLE BIO ARIÉGEOISE Septembre 2014 page 3 Alain Rodriguez (ACTA) Frédéric Cluzon Cécile Cluzet Nathalie Laroche Cécile Cluzet Corinne Amblard Eleveurs, vétérinaires parties prenantes du projet Est du département Mauvezin de Prat Mauvezin de Prat La Bastide de Sérou A déterminer

4 Restauration collective La SCIC Resto Bio vient à votre rencontre le 26 septembre 2014 Des nouveaux débouchés en demi-gros à destination des restaurants collectifs biologiques de Midi- Pyrénées? Le CIVAM Bio 09 développe depuis plusieurs années un appui à la structuration des producteurs pour le débouché de la restauration collective. Le CIVAM Bio 09 est également acteur dans des outils collectifs mis en place par les producteurs et répondant aux exigences d organisation de l offre pour ce débouché. Il est à noter notamment la création de l association «La Source» qui a su développer une organisation et une offre de produits carnés biologiques du département. Le CIVAM Bio 09 est également membre de la SCIC Terroir Ariège Pyrénées qui propose des produits d Ariège (bio et non bio) aux restaurants collectifs du département. Afin de compléter l information sur les opérateurs économiques intervenant dans la fourniture de la restauration collective, nous vous invitons à venir rencontrer la SCIC Resto Bio qui propose des produits uniquement biologiques en provenance du territoire régional et à destination des acheteurs de Midi Pyrénées. La SCIC Resto bio, Société Coopérative d Intérêt Collectif a été mise en place en 2006 sur les Hautes-Pyrénées en étroite collaboration avec la Fédération Régionale d Agriculture Biologique (FRAB) et regroupe aujourd hui des producteurs, des transformateurs, des distributeurs, des acheteurs, des collectivités de toute la région. Lors de la rencontre, il s agira d échanger avec cet opérateur sur son fonctionnement avec les producteurs et avec ses acheteurs, de partager l organisation mise en place sur d autres départements. La réunion aura lieu le 26 septembre de 9h30 à 12h30 à Montels (maison du PNR). Pour plus d information et pour vous inscrire, contactez Magali Ruello rhd@bioariege.fr ou / MR Premier forum régional de la restauration collective biologique le 13 novembre à Lannemezan Des échanges d expériences sur la restauration collective biologique en Midi Pyrénées. En lien avec les groupements de tous les départements de la région, la FRAB Midi-Pyrénées organise pour la première fois un forum régional de la restauration collective biologique intitulé «Introduire des produits Bios locaux dans votre offre alimentaire - Les clefs de la réussite». Sont conviés à cet évènement tous les élus des territoires, chefs de cuisine, gestionnaires, hôpitaux, directeurs de structures médico sociales, l Agence Régionale de la Santé, la Direction Régionale de l Agriculture, le Conseil Régional, La journée sera découpée en 2 ateliers favorisant des retours d expériences de différentes structures ayant engagé des démarches ainsi que de professionnels fournisseurs ou accompagnant de ces démarches (diététicienne, animateur restauration collective de Gab ). Si vous avez identifié des responsables de structures de restauration, élus pouvant être intéressés par cette rencontre, n hésitez pas à nous le communiquer. Le forum est aussi ouvert aux producteurs intéressés, nous pouvons organiser un covoiturage depuis l Ariège, dites nous si vous êtes intéressés. Contact : Magali. rhd@bioariege.fr MR LA FEUILLE BIO ARIÉGEOISE Septembre 2014 page 4

5 AideS / Règlementation Les futures aides bio à la Conversion et au Maintien en Midi-Pyrénées se précisent Le fonctionnement change très peu par rapport aux aides bio en cours jusqu à cette année. Des incertitudes pèsent sur la mesure «Maintien». Aide à la Conversion à l AB Surfaces éligibles : l ensemble des surfaces en conversion (1re et 2ème année). Pour les cultures annuelles, assolement obligatoire 1 fois au cours des 5 ans Pour l élevage, l exploitant engagé dans la conversion des catégories de couvert «prairies», «landes estives et parcours», doit justifier d un taux de chargement minimum de 0,2 UGB/ha de prairie exploitée (ou seuil minimal ICHN). A partir de l année 3, les animaux doivent être soit en cours de conversion à l AB, soit convertis. Tous les producteurs respectant ces critères pourront prétendre à l aide à la Conversion. Cette aide sera de 5 ans. Aide au Maintien en AB Surfaces éligibles : l ensemble des surfaces conduites dans le respect du cahier des charges de l AB. Contenu du cahier des charges : idem que pour Conversion Chaque Conseil Régional a la possibilité de rajouter des critères conditionnant l accès à l aide au Maintien. Ces critères sont actuellement en cours de discussion. Il est ainsi possible que l aide au maintien soit limitée à une période de 5 ans maximum. Cela signifierait qu après cette période de 5 ans, l agriculteur bio ne pourrait plus y prétendre. D autres critères pourront éventuellement être ajoutés. Ces éléments seront décidés à l automne Aspects financiers Globalement, les montants des aides à l hectare seront soit identiques à la période , soit supérieurs. Ces aides bio seront financées par l Europe et par l État (lire l édito du n 40). Le Conseil Régional Midi-Pyrénées et la DRAAF ont élaboré des estimations sur l enveloppe nécessaire. Pour la conversion Projection : poursuite du rythme moyen actuel des conversions pendant les 6 années du programme, soit une augmentation de + 39 % sur la période Pour financer ces nouvelles conversions (ainsi que la fin des aides conversion octroyés depuis 2011), le besoin financier se situe entre 54 et 66 millions d. Pour le maintien Selon les hypothèses de taux d engagement des agriculteurs dans cette mesure, le besoin financier pour le maintien serait de 25 à 36 millions d. Or, les montants disponibles en Midi-Pyrénées seront de 67 millions d euros pour le total des aides bio de 2015 à Au vu de ces estimations, le Conseil Régional et la DRAAF proposent dans un premier temps d ouvrir les mesures conversion et maintien pour les 2 années à venir. Puis, il y aurait un bilan de la consommation en 2017 pour faire des ajustements financiers si nécessaire. Cette proposition sera validée cet automne après un travail avec les représentants professionnels régionaux. La FRAB défendra, notamment, la mise en place d un plafonnement des aides afin d éviter que les exploitations les plus étendues bénéficient d aides très importantes au détriment des plus petites fermes. Après validation par l Europe, le cadre définitif est attendu pour le printemps Ces aides seront-elles cumulables avec d autres aides? Les aides bio à la Conversion et au Maintien ne seront pas cumulables avec les Mesures Agro Environnementales Climatiques (MAEC) «systèmes». Elles ne seront pas non plus cumulables avec certains engagements unitaires (EU) qui recoupent des exigences déjà présentes dans le cahier ces charges AB (ex : réduction des pesticides). Elles seront, par contre, cumulables avec toutes les autres aides : autres types d EU / MAEC localisées (Eau par exemples ou Natura 2000.), ICHN. Les agriculteurs bios pourront être amenés à faire un choix entre la mesure bio ou d autres mesures Système, selon les opportunités sur leur territoire. AM Pour que l aide au maintien soit ouverte sans restriction à tous les paysans bio de France Vous pouvez consulter la pétition lancée de la part d une AMAP. Elle est disponible sur le site Dans le moteur de recherche interne, taper «maintien agriculture bio» et sélectionner la pétition. LA FEUILLE BIO ARIÉGEOISE Septembre 2014 page 5

6 Nouvelles aides du Conseil Général de l Ariège pour la relocalisation des productions agricoles Le dispositif qui existait pour les ovins et le maraîchage s étend à toutes les autres productions, à l exception des bovins. Il concerne les personnes qui créent un atelier de diversification ou qui s installent en dehors d un cadre familial. Ces aides ont été votées pour 3 ans, jusqu en Elles font partie des aides de minimis, vous devrez donc vérifier que vous ne dépassez pas le plafond de minimis ( sur 3 ans glissants). Conditions générales Etre agriculteur ou cotisant solidaire. S engager à produire pendant 5 ans. Acheter du matériel neuf ou d occasion garanti au moins 6 mois. Détail des mesures Nom de l aide Matériel Conditions particulières Montant et plafond Production apicole Production de volailles et de lapins Production de porcs charcutiers Production de viande ovine Production de lait d ovin ou de caprin Production de petits fruits et arboriculture fruitière Production maraîchère Achat d essaims ou de reines. Achat de matériel spécifique. Achat de matériel. Achat de truies reproductrices dans le cadre d un atelier naisseur/engraisseur. Achat de matériel (bâtiment, abris, clôtures ). Achat de femelles de moins de 5 ans inscrites à l UPRA (ou agréées par un technicien spécialisé). Achat de femelles de moins de 5 ans inscrites à l UPRA (ou agréées par un technicien spécialisé). Achat de plants. Travaux de plantation. Achat de matériel (serres, irrigation ). Achat de matériel (serres, irrigation ). Conduire un rucher d au moins 50 ruches. Elevage extensif aux normes d élevage de plein air ou en liberté. Abattage en Ariège. Respect de durées minimum d abattage pour chaque espèce (ex : 81 jours pour poulet de chair) demander détails dans le document officiel. Minimum 10 porcs engraissés/an. Rations à base de céréales en complément de la pâture ; le lactosérum peut être intégré jusqu à 3 mois avant l abattage. Conditions de chargement : demander détails dans le document officiel. Abattage en Ariège, âge mini 12 mois. Elevage extensif pratiquant la transhumance ou faisant partie d un plan de gestion de milieux particuliers. Abattage en Ariège. Elevage extensif pratiquant la transhumance ou faisant partie d un plan de gestion de milieux particuliers. Lait transformé à la ferme : achat minimum 25 femelles. Lait livré en laiterie : achat minimum 70 femelles. Créer un atelier > 1/4 SMI. Privilégier variétés locales ou rustiques. Conduite en agriculture favorisant la fertilité du sol, limitant voire supprimant le recours aux intrants chimiques. Créer un atelier > 1/4 SMI. Conduite en agriculture favorisant la fertilité du sol, limitant voire supprimant le recours aux intrants chimiques. Personne à contacter au Conseil Général : Olivier Hilaire Dossiers de demande disponibles auprès du Conseil Général ou auprès du CIVAM Bio % du montant HT Plafond d aide % du montant HT Plafond d aide % du montant HT Plafond d aide % du montant HT des 100 premiers animaux Plafond d aide % du montant HT des 100 premiers animaux Plafond d aide % du montant HT Plafond d aide % du montant HT Plafond d aide Les aides de la Région Pour les agriculteurs biologiques, les aides de la région Midi-Pyrénées concerneront l investissement en matériel (aide spécifique à l achat de matériel bio + nouvelle mouture du Plan Végétal Environnemental). Bien sûr, ils seront également éligibles aux autres aides agricoles (transformation, etc). L aide à la certification en AB, a priori, sera définitivement supprimée. Les mesures seront fixées au premier trimestre C.C. LA FEUILLE BIO ARIÉGEOISE Septembre 2014 page 6

7 Le Bulletin technique légumes Travail réalisé en partenariat avec Érables 31 Contact : Delphine Da Costa - legumes@bioariege.fr Rencontres techniques maraîchage automne-hiver Mercredi 24 septembre Démonstration de désherbage avec le robot Oz de Naïo Technologie Dans le cadre du projet «Comment maîtriser l enherbement des exploitations maraîchères biologiques de la Vallée Arize-Lèze?» financé par le CASDAR : Rencontre technique sur l exploitation de Michel Mathieu à Saint-Marcet (31800). Surfaces cultivées : plein champ 5 à 6 ha et sous abri : 7000 m 2. Nombre d UTH : 2 Commercialisation : AMAP (90 paniers) ; Biocoop de Saint- Gaudens et de Tarbes et plateforme SCIC Restobio. Programme : Présentation du projet «Comment maîtriser l enherbement des exploitations maraîchères biologiques de la Vallée Arize- Lèze?» financé par le Compte d Affectation Spéciale pour le développement Agricole et Rural (CASDAR). Présentation de l exploitation maraîchère et des choix de commercialisation. Présentation du matériel de désherbage. Démonstration de désherbage. Discussion sur la suite à donner. Mercredi 1 er octobre Intervention de Thierry MASSIAS (conseiller cultures légumières) sur 3 exploitations dans le Couserans. Rencontres techniques aux Jardins d Illas (Riverenert), sur l exploitation de Paul Sabadie (Erp) et au GAEC de Champ Boule (Barjac). Programme : En fonction des problématiques rencontrées par les maraîchers, Thierry Massias apportera des conseils techniques adaptés aux besoins de chacun et répondra aux questions des participants. Mardi 14 octobre Visites d exploitations de maraîchers expérimentés Pascal Gauthier, installé depuis 1991 à Bonnac et Jean-Luc Richet, maraîcher depuis 38 ans, feront visiter leur exploitation et feront part de leur expérience. Mercredi 22 et jeudi 23 octobre Dans le cadre du projet «Comment maîtriser l enherbement des exploitations maraîchères biologiques de la Vallée Arize-Lèze?» financé par le CASDAR : Formation «Savoir gérer les plantes adventices ; conserver les légumes en maraîchage biologique» avec l intervention de Catherine Mazollier du Groupe de Recherche en Agriculture Biologique (GRAB) D avignon (84). Voir détails dans la rubrique Formations. Mardi 4 ou jeudi 6 novembre Formation «Méthodologie pour établir un planning de cultures en maraîchage biologique pour tout débouché» avec l intervention de Laurence Espagnacq, technicienne maraîchage de la Chambre d Agriculture de la Haute-Garonne. Pour que cette formation soit organisée, au moins 14 personnes doivent s inscrire. Merci de contacter Delphine DA COSTA : legumes@bioariege.fr; Semaine 47 Journée d échanges techniques Retour sur les démonstrations mises en place : semis de seigle forestier dans les allées sous serre pour maîtriser l enherbement ; variétés de courges : rendements, résistances aux maladies, tenue à la conservation, Choix des variétés de légumes : quelles variétés, résistances, sensibilités, rendements, qualité des produits, calibres,. En fonction des conditions pédo-climatiques de leur exploitation et des critères recherchés, les participants feront part de leur expérience pour les différentes variétés de légumes cultivés. Semaine 49 Mutualisation entre maraîchers Réunion en salle sur les différentes possibilités de mutualisations en maraîchage bio pour la production et la commercialisation. Point sur le fonctionnement du Pôle Maraîchage Bio. Pour les dates et lieux qui ne sont pas encore fixés, les maraîchers bio et porteurs de projets de l Ariège et de la Haute-Garonne seront sollicités pour donner leurs disponibilités et en fonction des personnes inscrites un lieu central sera déterminé. LA FEUILLE BIO ARIÉGEOISE Septembre 2014 page 7

8 Le Bulletin technique Légumes Suivi de la Protection Biologique Intégrée chez Fabien et Marie FOURNIER à DUN Le 9 juillet, une dizaine de maraîchers bio et porteurs de projet de l Ariège et de la Haute-Garonne se sont retrouvés sur l exploitation maraîchère de Fabien et Marie Fournier à Dun (09600) pour prendre connaissance du suivi de la Protection Biologique Intégrée sous serre, mis en place avec Mélanie Camgrand et Clémence Carriquiry, technicocommerciales de BaseBio (82). Cette rencontre a aussi été l occasion d apprendre à reconnaître les ravageurs, leurs traces et les auxiliaires déjà présents sur les cultures, d évaluer le seuil de tolérance et de prendre des décisions d interventions. La Protection Biologique Intégrée se met en place principalement sous serre car en plein champ les conditions sont plus aléatoires Présentation de l exploitation de Fabien et Marie Fournier Dates d installation : Fabien en 2008 et Marie en 2013 Surface cultivée plein champ : 3 ha Surface cultivée sous abris : m 2 Composition du sol : exploitation située sur un ancien lit de rivière donc sol très limoneux, un peu d argiles et beaucoup de cailloux. Nombre d UTH : 2,5 Nombre d espèces cultivées : une vingtaine Commercialisation : 2 AMAP (Dun et Foix), 1 marché (Balma le samedi matin), 1 revendeuse (le P tit marché d Isa) et 2 Biocoops (Pamiers et Tarascon-sur-Ariège). Introduction de ruches sous serre D autres maraîchers font le choix d introduire des ruches de bourdons. En effet, en venant prélever le pollen, les bourdons s accrochent aux fleurs et les font vibrer, ce que ne font pas les abeilles. Au printemps : Pour les cultures mises en place sous abris froid mi-mars et dont les premières nouaisons doivent avoir lieu début avril, les conditions climatiques ne sont pas toujours propices à la présence de pollinisateurs. La présence d une ruche pallie alors ce manque. En cours de culture : La saison passée, Fabien et Marie se sont aperçus que malgré la mise en place d une ruche au printemps et l obtention de rendement corrects (14 kg/m 2 pour certaines variétés de tomates cultivées), les derniers bouquets de tomates n étaient pas complets. En effet, la durée de vie des ruches est limitée. Cette année, ils ont donc fait le choix d introduire une nouvelle ruche en juillet pour assurer la pollinisation des derniers bouquets et espèrent ainsi obtenir des rendements de tomates de 15 kg/m 2. La mise en place de la ruche nécessite quelques précautions : orienter l ouverture de la ruche vers l est, soleil levant ; la surélever mais ne pas la suspendre (ici caisse retournée) ; la protéger du soleil avec une plaque de polystyrène ou de bois (ici planche en bois suspendue qui permet l ouverture de l aération de la ruche) ; une demi-heure à une heure après avoir ouvert le réservoir contenant la solution sucrée (pallie l absence de production de nectar des fleurs de tomates), ouvrir les trous d envols pour que les bourdons puissent sortir et s acclimater ; ne pas gêner l envol et l atterrissage des bourdons : les trous d envols doivent être dégagés ; protéger la ruche des fourmis : possibilité d enduire le support de glu arboricole pour les empêcher de grimper ; Suite page 12 Pollinisation des tomates Bien que chaque fleur de tomate soit hermaphrodite, des vibrations sont nécessaires pour que les étamines libèrent le pollen et qu il se dépose sur le stigmate du pistil. Pour favoriser la pollinisation plusieurs méthodes sont utilisées : La vibration manuelle Certains maraîchers font le choix de vibrer manuellement les fleurs de tomates chaque matin en tapotant sur les supports de cultures avec un bâton. LA FEUILLE BIO ARIÉGEOISE Septembre 2014 page 8

9 Le Bulletin technique Légumes Vérification du passage des bourdons : En s accrochant aux fleurs pour prélever le pollen, les bourdons laissent deux petites marques brunes sur les pétales. La présence de ces marques indique donc que la ruche est active. Les deux méthodes de pollinisation, vibration manuelle et introduction de ruches, peuvent aussi être complémentaires pour assurer une production de tomates en quantité et de qualité satisfaisante. Introduction d auxiliaires de cultures La base de l efficacité de l introduction d auxiliaires de cultures est l observation, l identification et le suivi des ravageurs et des auxiliaires présents. Leur coût élevé oblige et entraîne cette rigueur. Il est aussi important de mettre en place une lutte préventive, qui sera plus efficace et moins couteuse qu une lutte curative (ne surtout pas attendre une infestation trop importante). L implantation des auxiliaires se fera correctement si les conditions de l ambiance sous serre (température et humidité) sont satisfaisantes, d où l intérêt de blanchir les serres dès fin avril - début mai. De nombreux produits phytosanitaires autorisés et utilisés en maraîchage biologique vont limiter la présence d auxiliaires de cultures. La prise de décision pour appliquer un traitement n est ainsi pas toujours évidente. Par exemple, pulvériser du soufre pour lutter contre l oïdium va également, par son action acaricide, nuire à certains acariens, auxiliaires de cultures (ex : Phytoseilus persimilis prédateur de l araignée rouge Tetranychus urticae). La combinaison des traitements et des lâchers d auxiliaires est toutefois possible en prenant en compte la toxicité du traitement (rémanence et nocivité pour les auxiliaires) et la date de lâcher. Lutte contre l aleurode des serres (Trialeurodes vaporariorum) Plusieurs maraîchers introduisent en préventif différents types d auxiliaires de cultures pour lutter contre l aleurode des serres, ravageuse de tomates, aubergines... Par exemple : Encarsia formosa : petite guêpe parasitoïde qui pond dans les larves d aleurodes, Macrolophus pygmaeus (anciennement appelé Macrolophus caliginosus) : petite punaise verte et fine (à ne pas confondre avec les punaises ravageuses de cultures légumières, type Nezara viridula, ) L intérêt d introduite Macrolophus est que son régime alimentaire est diversifié, elle s attaque également aux pucerons, acariens, œufs de noctuelles, Amblyseius swirskii : acarien prédateur des aleurodes et aussi des trips, pas utilisé en culture de tomates. Cette liste n est pas exhaustive. Lutte contre les araignées rouges (Tetranychus urticae) : L acarien prédateur Amblyseius californicus peut être utilisé en prévention car il s installe bien dans les cultures (à défaut de ravageurs, il peut se nourrir de pollen).il est aussi capable de contenir l extension des foyers en prédatant les individus autour des toiles (les toiles tissées par les ravageurs l empêchent de se déplacer). Dans un second temps, pour nettoyer les foyers, on peut complémenter avec l acarien prédateur Phytoseiulus persimilis, qui est capable de se déplacer dans les toiles. Il est possible de diminuer la pression des araignées rouges en mettant en place du bassinage (brumisations de courte durée pendant la période la plus chaude de la journée), pour augmenter l hygrométrie sous serre et maintenir ainsi une ambiance qui ne convient pas aux acariens ravageurs et qui est favorable au développement des acariens auxiliaires. Il est important que les plantes sèchent rapidement pour ne pas favoriser le développement de champignons. Le bassinage sous serre pourra être mis en place à condition que les aubergines ne soient pas cultivées dans la même serre que d autres légumes sensibles aux champignons, par exemple les tomates, pour lesquelles l ambiance humide favorise le développement de champignons aériens tels que le mildiou, les concombres sensibles à l oïdium, Forte attaque d araignées rouges sur aubergines Lutte contre les pucerons : Au cours de la visite, nous avons pu observer dans les serres de Marie et Fabien de nombreux prédateurs et parasitoïdes de pucerons. La plupart des parasitoïdes ont des préférences pour des espèces différentes de pucerons, d où l importance d identifier les pucerons présents pour introduire les auxiliaires les plus efficaces. En voici quelques-uns : Parasitoïdes : Aphidius colemani (hyménoptère) spécifique d Aphys gossypii, pucerons des courgettes, concombres, courges, melons, aubergines, poivrons mais pas des tomates et d Aphis fabae et Myzus persicae. LA FEUILLE BIO ARIÉGEOISE Septembre 2014 page 9

10 Le Bulletin technique Légumes Aphidius ervi et Aphelinus abdominalis parasitent surtout le puceron vert de la tomate Macrosiphum euphorbiae et aussi Aulacorthum solani. Aphidius matricariae préfère le puceron Myzus persicae et 40 autres espèces de pucerons Prédateurs : Coccinelle 7 points ; sa larve est noire avec 4 points jaunes, Adalia bipunctata : coccinelle rouge avec 2 points noirs ou noire avec 2 points rouges ; plus petite que la coccinelle 7 points. Harmonia axyridis : coccinelle asiatique. Elle peut être de différentes couleurs : rouge, noire ou orange et certaines formes peuvent avoir un «M» noir sur le prothorax. Ce qui la différencie surtout est sa grosseur. Sa larve est noire avec des traits orange sur les côtés. Elle est prédatrice des pucerons mais peut s attaquer également aux autres coccinelles. Aphidoletes aphidimiza, cécidomyie, sa larve est orange vif. Syrphe (diptère), jaune et noir, reconnaissable à son vol stationnaire ; sa pupe ressemble à une goutte d eau ; son asticot se nourrit de pucerons et ses déjections, telles des tâches d encre, sont visibles sur les anciens foyers de pucerons. Les ravageurs des cultures, leurs prédateurs et parasitoïdes sont nombreux et variés sous abris froids et nécessitent une fine observation pour mettre en place et suivre une lutte efficace. Sites Internet consultés : Delphine Da Costa Relecture Mélanie camgrand et Clémence Carriquiry Ouverture du Forum Régional Maraîchage À la demande des maraîchers bio ariégeois, les animateurs maraîchage et communication des Groupements d Agriculteurs Biologiques (GAB) et de la Fédération Régionale de l Agriculture Biologique (FRAB) de Midi-Pyrénées, ont créé un Forum Régional Maraîchage. Ce Forum est organisé en deux parties : Une partie publique accessible à tous En construisant ce Forum, les animateurs maraîchage et les maraîchers référents de chaque département ont travaillé pour que les maraîchers et porteurs de projet de Midi- Pyrénées retrouvent rapidement les informations. Ainsi, 12 rubriques et 12 sous-rubriques ont été créées : Fiches techniques, Aides et Réglementation, Formations et Rencontres techniques, Emplois,. Savoir utiliser le forum Ce Forum a été créé pour pallier au grand nombre de mails envoyés via le Google group des maraîchers bio et porteurs de projet de l Ariège et de la Haute-Garonne, qui compte aujourd hui plus de 200 inscrits. Ainsi, pour recevoir les informations qui vous intéressent, vous devrez cocher la case «S abonner au forum» en bas à gauche, dans les rubriques que vous souhaitez. Un récapitulatif des informations postées dans la semaine sera envoyé hebdomadairement sur les Google groups départementaux par les animateurs maraîchage GAB. Amélioration du Forum : Ce Forum peut être amélioré, n hésitez pas à faire part de vos remarques dans la seconde partie, rubrique «Amélioration du Forum». Inscrivez-vous dès maintenant! Une partie «Discussion et entraîde maraîchage» accessible aux adhérents des GABs Dans cette seconde partie, d autres rubriques sont présentes : Questions techniques, Achats groupés, Commercialisation, et la condition d accès est d être à jour de sa cotisation au GAB départemental. Charte «Bien vivre ensemble» et modération du Forum Pour que ce Forum fonctionne correctement et efficacement, une charte a été établie et les animateurs maraîchage de chaque département se sont répartis les rubriques pour modérer les échanges. LA FEUILLE BIO ARIÉGEOISE Septembre 2014 page 10

11 Le Bulletin technique Cultures/Fourrages Travail réalisé en partenariat CIVAM Bio 09 - CAPLA Contact : Cécile CLUZET - cultures@bioariege.fr L expérience de l Odyssée d Engrain : des pâtes paysannes au pied des Pyrénées La Société Coopérative d Intérêt Collectif (SCIC) L Odyssée d Engrain est née en 2013 de l envie et de la volonté qu au travers de paysans bio de Midi-Pyrénées, naissent des produits, issus de leurs terres et accessibles à tous. Elle défend la culture des variétés anciennes, d une agriculture bio et d une alimentation produite localement dans des fermes en recherche perpétuelle de cohérence du champ à l assiette. La SCIC L Odyssée d Engrain rassemble des producteurs à l initiative du projet, des associations, des citoyens et des collectivités territoriales. Après 4 ans d accompagnement par le Groupement de l Agriculture Biologique des Hautes-Pyrénées (GAB 65) et l association Terre-en-Vie, le laboratoire de transformation de variétés anciennes de céréales en pâtes alimentaires, porté par la SCIC L Odyssée d Engrain, a été inauguré au mois d avril. Les équipements productifs (presse à pâtes et séchoir) ont permis de lancer la production de pâtes fabriquées à partir de blé poulard et de petit épeautre, deux variétés paysannes de céréales. Le blé poulard, à la croisée des chemins entre blé dur et blé tendre, permet la fabrication de pâtes avec une bonne tenue à la cuisson. Cette variété rustique se développe bien dans le piémont pyrénéen et dans des sols à faible potentiel agronomique, en agriculture biologique et avec une fertilisation réduite, ce qui n est pas le cas du blé dur. On note aussi une digestibilité améliorée des variétés anciennes de céréales. La réappropriation de cette semence, qui avait presque disparue localement, a été possible localement grâce à l appui du Réseau national Semences Paysannes (RSP). Le CREAB, en conduisant des essais expérimentaux sur les variétés repérées, a aidé le groupe à trouver le bon itinéraire technique. Avec au total 25 ha de blé poulard semés fin 2013, 11 fermes des Hautes-Pyrénées, de Haute-Garonne et du Gers prennent aujourd hui part à l aventure. Environ 20 tonnes de pâtes devraient être produites lors de la prochaine campagne à raison d environ 400 kg par semaine. Ces pâtes seront distribuées sur différents marchés de Midi-Pyrénées, dans les AMAP, dans les magasins du réseau Biocoop et quelques autres points de vente. Pour tout renseignement sur l initiative et savoir comment vous procurer les pâtes de L Odyssée d Engrain n hésitez pas à prendre contact avec : Soëli PELECQ odyssee.engrain@gmail.com Ludivine Tatieu-Bilhère pour le GAB 65 et l Odyssée d Engrain LA FEUILLE BIO ARIÉGEOISE Septembre 2014 page 11

12 Le Bulletin technique cultures/fourrages POINT CAPLA Pour cet hiver à nouveau, la CAPLA propose des contrat de mise en culture Afin d approvisionner les éleveurs de la coopérative en céréales bio produites localement, nous proposons dans le tableau suivant des cultures contractualisées avec une prime à la clef : Culture Prime Surface recherchée à contractualiser Triticale + 20 /T 50 ha Orge + 20 /T 50 ha Féverole + 30 /T 50 ha Catalogue des semences d hiver ESPÈCES VARIÉTÉS CARACTÉRISTIQUES Ble tendre env. 400 gr/m 2 soit 8 doses/ha Triticale env. 160 kg/ha selon période et condition de semis. Orge env. 300 gr/m 2 soit 6 doses/ha RENAN AB PIRENEO AB SKERZZO AB AREZZO AB TRIBECA AB TRISMART AB SY TEEPEE AB VANESSA AB AMISTAR AB Blé améliorant. Très hiver (à semer tôt). Barbu. Hauteur moyenne. Port couvrant. La référence bio. 1/2 Tardif Blé améliorant. Barbu. Hiver. Précoce. Assez haut. Teneur en protéine satisfaisante. Bon compromis rendement/ proteine. Valeur sûre sur notre secteur. Etat sanitaire moins bon que SKERZZO cette année. Blé inscrit en AB. BPS. 1/2 Hiver à 1/2 Alternatif. Barbu. Bonne protéines. Bon état sanitaire (en particulier en septo et fusariose) confirmé cette première année. Potentiel protéine/rendement meilleur que Pireneo et Renan. A confirmer l'année prochaine. BPS. 1/2 Hiver. Précoce. Barbu. Hauteur moyenne. Bon tallage. Bon comportement maladies. Blé Fourrager. Uniquement sur commande Bonne tolérance à l'ensemble des maladies. Très bon tallage. Bons résultats cette année. 1/2 alternatif. Taux de protéine assez élevé. A préferer en méteil. Fort potentiel de rendement 1/2 Hiver à 1/2 alternatif. Rustique et productif. Adapté à toutes zones. Valeur sûre. 2 rangs. 1/2 hiver. PS élevé. Très précoce. Bon comportement maladies. Peu sensible au froid. En observation brassicole 2 rangs. Brassicole. Alternative. Bon comportement maladies. Résistant mosaique. 6 rangs. Brassicole. Pour sols profonds. 1/2 hiver à1/2 alternatif. Précoce. Hauteur moyenne. Peu sensible aux maladies. PS élevé. Variété tolérante à la jaunisse nanisante. Uniquement sur commande. PRÉCOCITÉ MATURITÉ 1/2 tardif 1/2 précoce 1/2 précoce Précoce Précoce Précoce à 1/2 précoe Très précoce 1/2 précoce Précoce Conditionnement dose de gr, env. 25 kg dose de gr, env. 25 kg dose de gr, env. 25 kg dose de gr, env. 25 kg sac de 25 Kg sac de 25 kg dose de gr, env. 20 kg dose de gr, env. 20 kg dose de gr, env. 20 kg LA FEUILLE BIO ARIÉGEOISE Septembre 2014 page 12

13 Le Bulletin technique cultures/fourrages ESPÈCES VARIÉTÉS CARACTÉRISTIQUES Feverole env.30 à 40 gr/ha soit 140 à 220 kg /ha Pois Fourrager Seigle env. 300 gr/m 2 soit 6 doses/ha Pois Protéagineux HIVER, env. 100 à 120 gr/m 2 soit 6,5 à 8 doses/ ha associé au triticale Avoine env. 300 gr/m 2 soit 6 doses/ha AXEL AB ORGANDI AB RIF NT ASSAS AB MARCELO AB ENDURO AB SEMENCES FOURRAGÈRES UNE DE MAI AB Petite sœur de Castel (variété rayée du catalogue). Précoce. Résistance moyenne au froid. Potentiel de rendement élevé. Fleur colorée Fleur blanche. Sans tanins. Adaptée pour l'alimentation des monogastriques. Teneur élevée en vc/cv. Uniquement sur commande. PMG plus faible. Comportement égal à Assas. Faible coût car semences de Déstockage. Test germination assurée La référence pour les méteils enrubannés ou récoltés en sec. Env. 20 à 30 Gr/ m² associé au triticale. Soit 1,3 dose par Ha. Régulier bon developpement. Lignée, très hiver. Peu sensible verse et ergot. Très rustique, préfére sols acides. Bon comportement en sols pauvres. Utilisation grain pour meunerie ou élevage. La CAPLA ne peut pas collecter de seigle. Afila jaune 1/2 précoce. Bonne tolérance au froid. Bon developpement végétatif. Très bonne tenue de tige. LA CAPLA ne peut pas collecter de pois. Noire, 1/2 Hiver. Peu sensible au froid et à la verse PRÉCOCITÉ MATURITÉ Précoce Précoce 1/2 précoce Conditionnement sac de 25 Kg sac de 25 Kg sac de 25 Kg dose de gr dose de gr, env. 25 Kg 1/2 précoce dose de gr 1/2 précoce à précoce dose gr Nous avons une gamme compléte pour tous semis de fourragères. Nous avons des semences cértifiées bio et non traitées. Dactyle, fétuque élévée, fétuque des prés, brome, raygrass, festulolium, luzerne, tréfle violet, colza fourrager, lotier, sainfoin, fléole, tréfle blanc nain/géant/intermédiaire, trèfle souterrain, trèfle et luzerne annuels, mélange mélopro (pois/vesce), vesce d hiver... Des conditionnements en BB pour les semences d'orge, de blé et de triticale sont disponibles sur commande. Semences de ferme Les conditions de récoltes étant difficiles une nouvelle fois cette année, nous vous conseillons d être vigilants sur les taux de germinations de vos semences fermières. Nous ne devrions accepter que les taux de germination au dessus de %. François Cruvellier L ITAB réalise des fiches présentant les résultats pour les variétés de blé bio testées dans les centres d expérimentation. Elles sont à lire sur Vous y trouverez des données agronomiques (précocité et besoins en froid, profil de résistance aux maladies, potentiel de rendement, protéines ) ainsi que des données technologiques sur la valeur boulangère. LA FEUILLE BIO ARIÉGEOISE Septembre 2014 page 13

14 Le Bulletin technique E le va g e Contacts : Corinne AMBLARD - viandes@bioariege.fr Cécile CLUZET - cultures@bioariege.fr Bilan des projets de valorisation des viandes biologiques d Ariège De l idée d une boucherie artisanale interprofessionnelle à la création de l association «les éleveurs bio d Ariège» pour commercialiser collectivement aux boucheries biologiques : Depuis 4 ans, le CIVAM Bio 09 travaille sur la structuration et la valorisation des filières viandes bio d Ariège. Les premiers travaux réalisés ont été des états des lieux de la production, de la distribution et de la consommation de viande. Ces états des lieux ont permis de faire des constats mais également de partager les aspirations des différents acteurs pour l avenir des filières viandes bio ariégeoises. Les bouchers artisans traditionnels n envisageaient pas de valoriser les viandes biologiques, les agriculteurs souhaitaient vendre des animaux de qualité bouchère en carcasse et des magasins bio étaient intéressés par un développement des ventes de viandes bio locales au sein d un rayon traditionnel. De ces rencontres est née l idée de création d une boucherie interprofessionnelle. Cette idée est devenue un réel projet interprofessionnel et collectif car il rassemblait des éleveurs, des bouchers artisans bio et des responsables BIOCOOP autour d objectifs fédérateurs : offrir aux consommateurs la possibilité d acheter de la viande bio, fraiche, à la coupe (rayon traditionnel : le boucher artisan découpe la viande devant le consommateur), permettre aux producteurs engagés en agriculture biologique de valoriser leurs productions localement et en carcasse entière, permettre la valorisation des animaux bio ayant des qualités bouchères, valoriser les savoir-faire de chaque profession (Eleveurs/ abattoirs départementaux/bouchers artisans), re-territorialiser l économie en utilisant les outils d abattage ariégeois. Le projet a progressivement été dessiné durant 2 ans, afin de définir précisément l envergure du projet et de mettre à plat sa réalisation pratique et technique. Tour à tour, ont été abordés les aspects : Spatio-temporel : Zone et période de réalisation ; Juridique : Choix d une structure juridique appropriée pour porter un fonctionnement multi-professionnel ; Financiers : Investissements en fonction du type de projet, plan de financement, seuil de rentabilité, prévisionnel des achats/ventes ; Organisationnel : Outils à mettre en place pour un fonctionnement collectif entre les acteurs. Toutefois, le projet de création de boucherie interprofessionnelle est actuellement en veille pour plusieurs raisons techniques : Les possibilités de réalisation spatio-temporelle sont programmées à une échéance à plus long terme. En effet, la réalisation sur la ville de Foix est envisagée dans la zone commerciale sud, zone qui va être totalement réaménagée. Les délais de réaménagement de la zone sont repoussés ( ) et il ne semble pas raisonnable de concrétiser le projet de boucherie bio en dehors de cette zone. Pour la ville de Saint Girons, des discussions avec le magasin Biocoop sont en cours. La planification des animaux bio disponibles convenant à l approvisionnement de cette boucherie interprofessionnelle n est pas assez régulière en termes de quantité, tout au long de l année pour la fournir sur 52 semaines. Une boucherie doit en effet être approvisionnée chaque semaine de l année. De plus, la première année d ouverture d une boucherie, les volumes de vente peuvent être faibles et irréguliers, puisqu il y a un temps de création d habitude des consommateurs et donc une méconnaissance des volumes commercialisables de référence (ex : une même semaine les années antérieures). LA FEUILLE BIO ARIÉGEOISE Septembre 2014 page 14

15 Le Bulletin technique E LE VA G E Cela implique que l approvisionnement du rayon boucherie soit réajusté d une semaine à l autre, voire même réajusté durant la semaine car technologiquement des morceaux parés de viande ne peuvent pas être conservés plus de 2 semaines en frigo. Ce problème de conservation des morceaux (noircissement) engendre un travail supplémentaire de la part du boucher (rentabilité des moyens humains) et une baisse du rendement carcasse. La solution pour annuler ces problématiques est d avoir des filières complémentaires pour commercialiser le reste de la carcasse afin d approvisionner la boucherie le plus régulièrement possible. La mise en place des complémentarités de circuits est un travail de longue haleine. De plus, de nombreux agriculteurs préfèrent fournir un débouché déjà existant plutôt que de s investir dans la création d un marché nouveau. La planification des animaux doit être poursuivie et augmentée pour tous les circuits afin d avoir une programmation plus généreuse et donc plus de souplesse dans l articulation des débouchés. Le contexte général du marché de la viande est depuis 2 ans assez favorable aux éleveurs. En effet, les tarifs de commercialisation en conventionnel sont hauts pour les bovins. De ce fait, la différence entre le bio et conventionnel est faible. Ceci engendre plusieurs cas de figures : Les éleveurs ont énormément vendu d animaux la première année de hausse des prix afin de profiter de ce contexte favorable de peur que ce contexte ne dure pas. Il y a donc actuellement peu de stock de gros bovins ; Des animaux bios ont été commercialisés en filière conventionnelle ; Les filières de commercialisation bio sont en augmentation régulière. Ces 3 raisons engendrent un déficit des volumes nécessaires aux filières initiées, en développement ou futures. Néanmoins, les 3 ans de réflexion sur le projet de boucherie artisanale interprofessionnelle ont permis de construire un collectif de professionnels, agriculteurs et bouchers autour d un objectif commun : la valorisation en carcasse des animaux bios ariégeois. Ce collectif a fait émerger un autre projet débuté fin 2012, celui de la commercialisation des carcasses d animaux bio ariégeois auprès des boucheries artisanales installées dans les magasins bio des réseaux BIOCOOP et Vie Claire de la région toulousaine. Dans le but d unir le collectif interprofessionnel, le CIVAM Bio 09 a joué le rôle d interface en organisant des journées de rencontre entre éleveurs et bouchers, des réunions physiques et téléphoniques mais également en créant des outils d appui à la commercialisation comme par exemple : des grilles de planification, des chartes de qualité, des feuilles de consignes d abattage-livraison-facturation, des contrats d approvisionnement, des grilles tarifaires. Le CIVAM Bio 09 a également soutenu le collectif d éleveurs sur les aspects juridiques et comptables de création de structure. Les éleveurs ont choisi de se regrouper dans une structure associative, sous le nom : «Les éleveurs Bio d Ariège» créée le 22 mai Cette association a pour but : la mise en relation des agriculteurs biologiques avec les différents acteurs des filières dans l objectif de valoriser la production de viande biologique, la promotion et la commercialisation des produits carnés biologiques de ses adhérents. Les magasins bios sont membres associés à cette association. La promotion et la communication des viandes bio d Ariège se fera dans un premier temps dans les rayons des bouchers artisans. Pour cela, des outils de communication ont donc été créés pour mettre en valeur et informer les consommateurs sur la provenance et l identification des viandes des «éleveurs Bio d Ariège» : de grandes affiches, des certificats de traçabilité précisant aux consommateurs les informations de provenance de l animal en rayon, et des affichettes pouvant être positionnées dans la vitrine, devant les morceaux de viandes découpés provenant d un animal des éleveurs bio d Ariège adhérents à l association. L association regroupe actuellement une vingtaine d éleveurs pour 4 boucheries artisanales servies régulièrement. En 2013, 5 tonnes ont été commercialisées par les 4 boucheries artisanales pour qui un approvisionnement régulier est réalisé. 3 autres boucheries artisanales bio sont servies de temps en temps. Ce sont des boucheries qui ont déjà des fournisseurs Suite page 22 LA FEUILLE BIO ARIÉGEOISE Septembre 2014 page 15

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