SOUTIEN TECHNIQUE AUX MUNICIPALITÉES MAROCAINES DANS LE CADRE DU PROJET GIZ POUR LE PROGRAMME D EFFICACITÉ ENERGETIQUE RELATIF A L ECLAIRAGE PUBLIC

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1 SOUTIEN TECHNIQUE AUX MUNICIPALITÉES MAROCAINES DANS LE CADRE DU PROJET GIZ POUR LE PROGRAMME D EFFICACITÉ ENERGETIQUE RELATIF A L ECLAIRAGE PUBLIC Maintenance des réseaux d éclairage public - Rabat janvier 2016

2 SOMMAIRE GENERAL Introduction Objet de la mission de formation La Lumière L'Eclairage Public La Maintenance o La maintenance curative o La maintenance systématique Le Gros Entretien 2

3 Objet de la mission de formation Fournir aux participants un cadre méthodologique pour la planification du processus d intervention d entretien et de maintenance des équipements EP de l amont jusqu à l aval, avec un document de capitalisation en matière de préconisations pour un entretien/maintenance optimal de l éclairage public. 3

4 LA LUMIERE 4

5 LA LUMIERE Sommaire du Chapitre Histoire de l éclairage urbain De la lumière fonctionnelle à la lumière d ambiance Les enjeux de l éclairage urbain La lumière : de quoi parle-t-on? Un peu de vocabulaire Récapitulatif L interaction Lumière Matière L urbanisme Lumière 5

6 LA LUMIERE Un peu d histoire Histoire de la lumière dans la ville Les grandes étapes de l Histoire De la lumière fonctionnelle à la lumière d ambiance 6

7 LA LUMIERE Histoire de la lumière dans la ville Les villes «coupe-gorge» La vie nocturne source de fantasmes et de toutes les angoisses Premières tentatives dès le 13 S (ex : bougies sur les rebords de fenêtres) Association nuit = criminalité

8 LA LUMIERE Les grandes étapes de l Histoire 1878 : arrivée de l éclairage électrique (lampes à incandescence) Apparition des 1 lampes à décharge (Néon) vers 1910

9 LA LUMIERE Les grandes étapes de l Histoire 1930 : arrivée des 1 lampes à Vapeur de Sodium et généralisation du tube fluorescent 1950 : Arrivée des 1 Vapeur de Mercure encore en cours aujourd hui Règne de la lumière «blanche»

10 LA LUMIERE De la lumière fonctionnelle à la lumière d ambiance 1960 : Apparition du Sodium «jaune» Arrivée du Sodium HP (1970) Recul progressif dans les villes de la lumière «blanche» uniformisation du paysage nocturne

11 LA LUMIERE De la lumière fonctionnelle à la lumière d ambiance 1990 : Apparition des lampes aux Iodures Réservées aux stades et grands espaces, elles sont introduites en ville progressivement Elles vont participer à la croissance des mises en lumière patrimoniales et à la mixité des lumières en ville Emergence du soucis «d organiser» la lumière en ville

12 LA LUMIERE Et Aujourd hui. Nouvelles technologies : les LED, la télégestion Couleur et dynamique : quels impacts Prise en compte des impacts environnementaux L extinction comme solution «Facteur 4» L éclairage urbain et les Smart Grids

13 LA LUMIERE Les enjeux de l éclairage urbain La sécurité urbaine Sécurité des déplacements guidage nocturne Signalisation Repères Identification Embellir Valoriser Enjeux sociaux vie nocturne 13

14 LA LUMIERE Les enjeux de l éclairage urbain Sécurité des déplacements guidage nocturne Les paramètres principaux de la perception visuelle sont : - l acuité visuelle, - la sensibilité aux contrastes, - le champ visuel, - le sens chromatique, - le sens de la profondeur. Ces différents paramètres dépendent du niveau lumineux, à travers la «luminance d adaptation». Dans le domaine mésopique (c est-à-dire avec l éclairage urbain), on constate une baisse de l ensemble des performances visuelles. 14

15 LA LUMIERE Les enjeux de l éclairage urbain Les enjeux visuels doivent être adaptés à la tâche visuelle des différentes catégories d usagers : automobilistes et piétons. Elles sont différentes, du fait des vitesses de déplacement différentes et de la canalisation du flux de véhicules, opposé au caractère imprévisible des flux piétons. En ville, la bonne compréhension de l environnement (bâti, densité et diversité des usagers) est essentielle à une conduite adaptée. L éclairage est un paramètre essentiel pour éviter les malentendus sur le bon usage de la voirie.

16 LA LUMIERE Les enjeux de l éclairage urbain Plus de lumière n est pas toujours la bonne solution

17 LA LUMIERE Les enjeux de l éclairage urbain Un processus d adaptation lent et fragile (sensibilité aux contrastes) Plusieurs minutes peuvent être nécessaires Un éclairage violent détruit cette adaptation: c est l éblouissement

18 LA LUMIERE Les enjeux de l éclairage urbain Signalisation Repères Identification L éclairage public sectorise, montre les lieux à voir et plonge les autres dans les ténèbres, homogénéise en permettant à la ville diurne de subsister la nuit Anne Cauquelin (1977) La nuit : pas de forme bâtie vue sans lumière et pas de lumière perçue sans matière qui la réfléchit

19 LA LUMIERE La ville se dévoile anonyme

20 LA LUMIERE Repères nocturnes : Identification possible à vous de jouer

21 LA LUMIERE On en vient ainsi à considérer les niveaux lumineux enregistrés sur les images satellites de la terre de nuit comme un indicateur de la distribution géographique des agglomérations humaines, voire d un niveau de développement économique et des nuisances environnementales (pollution lumineuse)

22 LA LUMIERE Les enjeux de l éclairage urbain Mettre en évidence la structure urbaine Ses lignes directrices.

23 LA LUMIERE Les enjeux de l éclairage urbain Mettre en évidence la structure urbaine Ses points de repères 23

24 LA LUMIERE Les enjeux de l éclairage urbain Des formes qui marquent le paysage diurne 24

25 LA LUMIERE Les enjeux de l éclairage urbain et nocturne 25

26 LA LUMIERE Les enjeux de l éclairage urbain Enjeux sociaux vie nocturne Prolonger la vie urbaine après la tombée de la nuit Rendre la ville nocturne accessible à tous Evènements festifs 26

27 LA LUMIERE Les enjeux de l éclairage urbain Enjeux sociaux vie nocturne Prolonger la vie urbaine après la tombée de la nuit 27

28 LA LUMIERE Les enjeux de l éclairage urbain Enjeux sociaux vie nocturne Prolonger la vie urbaine après la tombée de la nuit 28

29 LA LUMIERE Les enjeux de l éclairage urbain Enjeux sociaux vie nocturne Rendre la ville nocturne accessible à tous Seuils de contrastes visuels Assurer un guidage performant Eviter les sources d éblouissement (ex : encastrés au sol) Intérêt d une bonne uniformité des luminances 29

30 LA LUMIERE Les enjeux de l éclairage urbain Enjeux sociaux vie nocturne Evènements festifs 30

31 LA LUMIERE La lumière : de quoi parle-t-on? Qu est-ce que la lumière? Les caractéristiques fondamentales L indice de restitution des couleurs La température de lumière Le spectre des lampes Lumière naturelle vs lumière artificielle 31

32 LA LUMIERE La lumière «naturelle» 380 nm 700 nm Un spectre continu 32

33 LA LUMIERE La courbe spectrale La courbe spectrale permet d apprécier au mieux les couleurs disponibles de l illuminant et susceptibles de rapprocher un objet ou un matériau de sa référence diurne Exemple : Une source de lumière «jaune» dont la courbe spectrale est riche en radiations jaune-orangées (ex : SHP) ne pourra valoriser des matériaux à dominantes bleues ou vertes. Ils apparaîtront plutôt gris ou noir avec cet illuminant. 33

34 LA LUMIERE La courbe spectrale : l impact sur la restitution des couleurs De jour avec la lumière naturelle De nuit avec la lumière artificielle- lampe Iodures 34

35 LA LUMIERE La courbe spectrale : l impact sur la restitution des couleurs Sodium Basse Pression : La lampe au rendement énergétique le plus élevé Mais à quel prix pour la vie urbaine nocturne? 35

36 LA LUMIERE L Indice de Rendu des Couleurs (IRC) Définition CIE : Indice sur une échelle de 1 à 100 exprimant la faculté d une source lumineuse à restituer correctement les couleurs des objets éclairés Référence : Lumière solaire : IRC =

37 LA LUMIERE L Indice de Rendu des Couleurs (IRC) Type de sources Ballon fluo (en fin de vie) Valeur de l IRC 50 à 70 Sodium Basse Pression Monochromatique (jaune-orangée) Sodium Haute Pression 25 Lampes Cosmo (Philips) 65 Iodures métalliques Tube fluorescent 80 à 90 > 85 Fluo compacte 85 LED «blanche» > 80 Halogène / Incandescence 100

38 LA LUMIERE La température de couleur de la lumière Définition : La température de lumière (T )- d une source lumineuse est «la couleur apparente» de cette source, mesurée en degré K 3000 K Teintes chaudes Teintes froides Quelques exemples : - Filament Tungstène de la lampe à incandescence : 2500 K - Flash appareil photo : 4280 K - Lumière du soleil : 6000 K (zénith) 38

39 LA LUMIERE La température de couleur de la lumière Exemple : La référence de la lumière solaire K K 5000 K 2000 K Plage couverte par la lumière artificielle 6000 K 4000 K 6000 K 2000 K 39

40 LA LUMIERE La température de couleur de la lumière Cosmo K Vapeur de Mercure K SHP K Iodures métalliques K K 40

41 LA LUMIERE Un peu de vocabulaire vocabulaire 41

42 LA LUMIERE FLUX LUMINEUX Quantité de lumière (énergie) émise par une source Unité en lumen (lm) Exemples : SHP 400 W SHP 250 W IM 70 W Fluo compacte 18 W Incandescence 60 W lm lm lm lm 800 lm 42

43 LA LUMIERE Valeur dérivée efficacité lumineuse d une lampe (lm/w) 43

44 0 Rendement des lampes SHP 1000 W SHP 400 W SHP 150 W Iodures Quartz 400 W SHP 70 W Iodures Quartz 1000 W Iodures Céramiques 150 W Iodures Céramiques 70 W Fluo compacte 11 W Iodures Quartz 70 W Iodures Quartz 150 W Tube Fluo 36 W Tube Fluo 58 W Vapeur de Mercure 1000 W Fluo compacte 7 W Tube Fluo 18 W Vapeur de Mercure 250 W Vapeur de Mercure 125 W Vapeur de Mercure 80 W Incandescence 100 W 80 Incandescence 40 W Rapport Lumen/Watt LA LUMIERE Valeur dérivée efficacité lumineuse d une lampe (lm/w) LED 3W Lampes 44

45 LA LUMIERE Valeur dérivée efficacité lumineuse d une lampe (lm/w) "Si une LED isolée affiche un très bon rendement énergétique (environ 150 lumens par watt -lm/w- et jusqu'à 220 lm/w pour les plus performantes), une LED 3W lampe à LED offre un rendement compris entre 40 et 80 lm/w [contre 60 lm/w pour une fluo-compacte]. Cette baisse de rendement est notamment liée à la chaleur produite par les diodes accolées dans la lampe". (rapport ADEME 2014) A l'avenir, les LED devraient accroître leur efficacité et atteindre 100 lm/w et jusqu'à 220 lm/w pour les LED "super lumineuses". 45

46 LA LUMIERE ECLAIREMENT Quantité de lumière reçue par une surface Unité en lux (ou lm/m²) Symbole : E Les éclairements se mesurent avec un luxmètre Exemples : Eclairement Plein Soleil Eclairement Jour couvert Stade de football (L1) Bureau Eclairage urbain Pleine lune lux lux lux 400 lux 35 lux 0.5 lux L éclairement ne se voit pas il représente la quantité de lumière reçue par les objets de la scène 46

47 LA LUMIERE ECLAIREMENT Valeurs dérivées (éclairements horizontaux) Eclairement moyen : m ou E Uniformité d éclairement moyen : Uo = E min/em > 0.40 (vérification de la bonne répartition des éclairements sur la surface à éclairer) Eclairement horizontal 47

48 LA LUMIERE LUMINANCE Quantité de lumière reçue en direction de l œil d un observateur regardant un objet éclairé Unité candela/m² (cd/m²) Références : Neige ensoleillée Tunnel Voie routière cd/m² 50 cd/m² 2 cd/m² 48

49 LA LUMIERE LUMINANCE Elle dépend fondamentalement de la position de la source lumineuse, de la nature du matériau de surface et de la position d observation. Source LR Angers 49

50 LA LUMIERE LUMINANCE La luminance se voit (contrairement à l éclairement) elle représente la quantité de lumière renvoyée par les objets de la scène vers l œil de l observateur Unité candela/m² (cd/m²) Le concept de luminance La prépondérance est donnée à la lisibilité préférentielle de l infrastructure («clarté» de la chaussée) pour une lecture optimale de l itinéraire et la sécurisation des déplacements rapides. Voies où la fonction «guidage» et la perception au plus tôt des conflits sont essentielles au vu des vitesses pratiquées Ex: Voies principales urbaines Références : Neige ensoleillée Tunnel Voie routière cd/m² 50 cd/m² 2 cd/m² 50

51 LA LUMIERE LUMINANCE Quelques exemples : La rétro réflexion : Signalisation routière Gilet «jaune» Source 3M 51

52 LA LUMIERE LUMINANCE Valeurs dérivées Luminance moyenne : Lm Uniformité générale : Uo = Lmin/Lm > 0.40 Uniformité longitudinale : Ul = Umin/Umax (Valeurs prises sur chaque axe longitudinal on retient la plus défavorable) «Effet d échelle» Ok Gilet «jaune» 52

53 LA LUMIERE LUMINANCE L équilibre des luminances pour un meilleur confort nocturne «Effet d échelle» Ok Gilet «jaune»

54 LA LUMIERE EBLOUISSEMENT L éblouissement d incapacité ou Indice TI : (perte momentanée de la vision due aux fortes luminances des objets ou luminaires dans le champ de vision de l usager) Valeur Ok dérivée des calculs de luminance Références : «Effet d échelle» Gilet «jaune» Autoroute< 10 % Voie urbaine < 15 % Seuil intolérable : > 40 % 54

55 LA LUMIERE CONTRASTE (de luminance) Le contraste est l écart relatif de luminance entre un objet et le fond sur lequel il se présente. Si l objet a une luminance plus faible que le fond : Contraste négatif Si l objet a une luminance plus forte que le fond : Contraste positif Si l objet et le fond ont une luminance équivalente : Contraste nul «Effet d échelle» Ok Gilet «jaune» Contraste positif Contraste nul Contraste négatif 55

56 LA LUMIERE Récapitulatif La lumière émise par la source illuminante = flux lumineux (lm) L intensité de ce flux suivant un certain angle = intensité lumineuse (cd) Mesure de cette lumière interceptant une surface = éclairement (lux) Quantité de lumière renvoyée vers l observateur = luminance (cd/m²) «Effet d échelle» Ok Gilet «jaune» 56

57 LA LUMIERE L interaction Lumière-Matière Impact de la courbe spectrale sur les matériaux : K K K «Effet d échelle» Ok K K Rappel : un objet coloré absorbe une partie de la lumière blanche qu il reçoit et diffuse la lumière colorée que notre œil voit : un objet rouge est un objet qui absorbe toutes les lumières colorées sauf la lumière rouge 57

58 LA LUMIERE L interaction Lumière-Matière Rendu nocturne d une scène urbaine ou d un aménagement : Ok «Effet d échelle»

59 LA LUMIERE L urbanisme Lumière Le Schéma Directeur d Aménagement Lumière (SDAL) Le Plan Lumière Ok La charte Lumière «Effet d échelle» 59

60 LA LUMIERE L urbanisme Lumière Le Schéma Directeur d Aménagement Lumière (SDAL) Le Plan Lumière Ok La charte Lumière «Effet d échelle»

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62 PHNOM PENH ESQUISSE DE PLAN Lumière CITELUM - JANVIER 2007

63 Recenser chaque rue de la ville Déterminer les typologies de voie Indiquer des niveaux d éclairement Préconiser des matériels

64 Inventorier les matériels existants Créer un fichier technique Assurer un suivi des points lumineux Programmer la maintenance

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66 Recenser le patrimoine de la ville Garantir une cohérence globale Programmer les investissements Créer des parcours nocturnes

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68 Eclairage actuel

69 Eclairage actuel

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71 Eclairage actuel

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73 L ECLAIRAGE PUBLIC 73

74 L ECLAIRAGE PUBLIC Sommaire du Chapitre La réglementation travail : Norme NF C et ses implications UTE C Description technique d une installation d éclairage public Les normes équipements : luminaires, sources, supports La réglementation conception : la norme NF EN exemple de la méthodologie Notions principales en éclairage public (les configurations d éclairage, quelle lumière?, notions de dimensionnement) Eclairer juste : Vers un éclairage public durable (les économies d énergie, la lutte contre la pollution lumineuse, le recyclage )

75 L ECLAIRAGE PUBLIC I) La réglementation travaux réception la norme NF C et ses implications le fascicule UTE C la norme NF EN (réception «Effet d échelle» Ok photométrique) 75

76 L ECLAIRAGE PUBLIC La réglementation travaux : Impossible d'afficher l'image. Votre ordinateur manque peut-être de mémoire pour ouv rir l'image ou l'image est endommagée. Redémarrez l'ordinateur, puis ouv rez à nouv eau le fichier. Si le x rouge est toujours affiché, v ous dev rez peut-être supprimer l'image av ant de la réinsérer. la norme NF C et ses implications Ok «Effet d échelle» 76

77 L ECLAIRAGE PUBLIC Décomposition réglementaire : installation Basse tension (BT) < 1000 V Le poste EDF Ok Le réseau EP «urbain» L armoire EP «Effet d échelle» 77

78 L ECLAIRAGE PUBLIC Le réseau EP «longues distances» Décomposition réglementaire : installation Haute tension intermédiaire (HTA) > 1 kv et < 5.5 kv 3.2 kv 3 km 5.5 kv 10 km «Effet d échelle» Poste Ok de livraison NF C NF C NF C Le poste transformateur 78

79 L ECLAIRAGE PUBLIC Installations d éclairage public : La norme NF C Sur domaine public géré par les Collectivités et domaine privé fréquenté par le public Concerne également l éclairage du mobilier urbain, les feux tricolores, les illuminations de fin d année La norme précise que les matériels doivent posséder par construction ou installation les degrés de protection mini : IP 34 pour les matériels au-dessus du sol IP 57 pour les matériels au-dessous du sol IK 08 pour les enveloppes contre les impacts mécaniques IP 21 pour les appareillages internes au candélabre Détermination des classes électriques : Classe 1 Classe 2 Classe 3 Schémas de liaison à la terre : Schéma TT principalement Ok 79

80 L ECLAIRAGE PUBLIC La conformité à la norme NF C : Les contrôles avant mise en service Vérification par examens : - conforme aux prescriptions de sécurité des normes de matériels applicables - choisi correctement et installé conformément à la norme NF C tel qu'il ne présente aucun dommage visible pouvant affecter la sécurité - des mesures de protection prises contre les contacts directs, - du choix des sections des conducteurs pour les courants admissibles et les chutes de tension prévisibles. La vérification doit être effectuée sur la base des notes de calcul réalisées sur un logiciel ayant obtenu l avis technique de l UTE - du choix et du réglage des dispositifs de protection - de Ok la présence de dispositifs de sectionnement correctement placés - de la réalisation des connexions des conducteurs, suivant les règles d installation de la norme NF C (section 526), - de l accessibilité pour la commodité de fonctionnement et de maintenance Vérification par mesures : Résistance d isolement de l installation Résistance des prises de terre Résistance des conducteurs de protection 80

81 L ECLAIRAGE PUBLIC La réglementation travaux : Impossible d'afficher l'image. Votre ordinateur manque peut-être de mémoire pour ouv rir l'image ou l'image est endommagée. Redémarrez l'ordinateur, puis ouv rez à nouv eau le fichier. Si le x rouge est toujours affiché, v ous dev rez peut-être supprimer l'image av ant de la réinsérer. le guide UTE C (dimensionnement des Ok câbles) «Effet d échelle» 81

82 L ECLAIRAGE PUBLIC UTE C : dimensionnement des câbles Le dimensionnement des câbles prémunit le réseau : - Contre les surintensités (effet Joule dégradation du réseau) - Les chutes de tension préjudiciables pour l allumage des lampes à décharge (limite : 3%) Ok les court-circuit s (effet Joule) - Contre «Effet d échelle» Le bureau d études établit un pré-dimensionnement pour évaluer les sections et le coût des câbles pour la réalisation du marché L entreprise adjudicataire réalise le dimensionnement des câbles, elle est juridiquement responsable des notes de calculs 82

83 Ok «Effet d échelle» 83

84 L ECLAIRAGE PUBLIC II) Description technique d une installation d éclairage public L armoire de commande Les protections électriques Schéma de liaison à la terre Les tranchées d éclairage public Ok Le massif d ancrage «Effet d échelle» Les câbles électriques Les chambres de tirage Les réseaux aériens ou en façade 84

85 L ECLAIRAGE PUBLIC L armoire de commande dispositif de sectionnement à coupure visible (en général un sectionneur) visualisation de la présence tension par voyants lumineux (si possible un voyant par phase), les circuits de commande, soit par cellule photoélectrique, soit par horloge astronomique, comportant fusibles de protection, commutateur à 3 positions «arrêt», «manuel», «auto», les circuits de protection, soit par disjoncteur type B, soit par fusible gg, pour chaque départ de circuit d alimentation - le compteur (comptage) Ok Lumandar (extérieur à l armoire) «Effet d échelle» Horloge «astronomique» 85

86 L ECLAIRAGE PUBLIC L armoire de commande les dispositifs de protection Disjoncteur différentiel de type S (retard de 40ms) Disjoncteur Fusibles «Effet d échelle» Ok - les borniers (départs électriques) - option : le variateur «économie d énergie» 86

87 L ECLAIRAGE PUBLIC Protections électriques Cas de la classe I (la plus courante) : Chaque candélabre est équipé d un DDA (Différentiel de Déconnexion Automatique UTE ) La continuité est assurée en cas de déconnexion d un candélabre la reconnexion est automatique (après résolution du défaut) «Effet d échelle» Ok Chaque candélabre est équipé d un DDR non retardé, un DDR de type S (retardé) étant placé en amont Le réarmement est à faire manuellement 87

88 L ECLAIRAGE PUBLIC Protections électriques Ok «Effet d échelle»

89 L ECLAIRAGE PUBLIC Qu est-ce qu un différentiel? Dispositif de surveillance accouplé à un interrupteur ou à un disjoncteur : Tout le courant qui le traverse dans un sens doit le retraverser après avoir alimenté le récepteur (ex : luminaire) : Soit c est le cas, RAS soit il y a une «fuite» vers la terre, le courant de retour est plus faible que celui de départ (écart > 30 ma), alors il y a déclenchement de l organe de rupture pour défaut d isolement (possible mise sous tension de masses métalliques) Obligation de supprimer la cause du défaut pour réarmer le différentiel LeOk disjoncteur différentiel joue 2 rôles : «Effet d échelle» protection contre les surintensités (ex > 15 A) protection contre les défauts d isolement (ex > 30 ma) Une surintensité peut être due à : - une surcharge par accumulation des récepteurs - une apparition d un court-circuit

90 L ECLAIRAGE PUBLIC Schémas de liaison à la terre Schéma TT - Le neutre a un point relié directement à la terre, les masses de l installation électrique étant reliées à des prises électriquement distinctes de la prise de terre de l alimentation. «Effet d échelle» - La Okprotection contre les contacts indirects doit être assurée par un ou plusieurs dispositifs différentiels 90

91 L ECLAIRAGE PUBLIC Schémas de liaison à la terre Classe I Ok Classe II «Effet d échelle»

92 L ECLAIRAGE PUBLIC Schémas de mise à la terre par un conducteur d équipotentialité: soit par dérivation sur le conducteur : Ok «Effet d échelle»

93 L ECLAIRAGE PUBLIC Schémas de mise à la terre par un conducteur d équipotentialité: soit par passage en coupure et connexion à l intérieur du candélabre : Ok «Effet d échelle» 93

94 L ECLAIRAGE PUBLIC Les tranchées d éclairage public Constitution de la tranchée : fourreau posé sur 0.10 m de sable largeur de tranchée = Ø du fourreau + 2 x 0.15 m m entre fourreaux si plusieurs Ø largeur tranchée au minimum = 0.40 m Conduit TPC Ok «Effet d échelle» Hauteur de remblaiement : 0.80 m sous trottoir 1.00 m sous chaussée Un dispositif avertisseur rouge sera installé à 0,20 m minimum au dessus des conduits. Ce dispositif doit se conformer à la norme NF T

95 L ECLAIRAGE PUBLIC Le massif d ancrage Les massifs d ancrage sont parfois exécutés lors du marché des terrassements et tranchées (Génie-civil), les travaux d éclairage étant intégrés à un autre marché ultérieur : Dans ce cas, les fourreaux sont «mis en attente» avant la réalisation du lot éclairage : - manchonnage des fourreaux en attente ou boucle - sortie en aérien d environ 1 m au-dessus du massif Ok «Effet d échelle» - remontée des fourreaux à l intérieur du Ø du futur mât et arase légèrement au-dessus du massif pour éviter tout contact des canalisations électriques avec la plaque d appui 95

96 L ECLAIRAGE PUBLIC Exécution du massif d ancrage - exécution en 2 parties : - partie inférieure éventuellement coulée en pleine fouille - partie supérieure coffrée sans reprise de bétonnage - la partie supérieure dépasse du TN de 200 mm pour ne pas noyer l interface béton-appui du mât dans les eaux polluées et agressives (sel de déverglaçage) - l espace éventuel entre massif et plaque d appui est rempli d un coulis de remplissage (NF P ) (e > 30 mm et < 4 Ø tige d ancrage) - aciers conformes aux aciers pour ouvrages de Génie civil Ok 65 A du CCTG) (Fascicule «Effet d échelle» - dimensionnement du massif en fonction des caractéristiques du point lumineux et des équipements (norme EN 40), de la zone des vents. - écrou et contre écrou protégé par cabochon rempli de graisse - possibilité de mise en oeuvre de plaque en acier galvanisé pour calage des embases de mât (attention au couple galvanique) 96

97 L ECLAIRAGE PUBLIC Exécution du massif d ancrage Ce qu il faut éviter : Ok «Effet d échelle» La platine sur contre écrou 97

98 L ECLAIRAGE PUBLIC Exécution du massif d ancrage Coulis de remplissage faisant plus que du remplissage absence de contre écrou Ok «Effet d échelle» Passage de fourreau non conforme 98

99 L ECLAIRAGE PUBLIC Les câbles électriques câble souple HO 7 V-R Ce câble monoconducteur est utilisé pour le câblage des platines d appareillage d alimentation et des armoires. Attention au respect des rayons de courbure admissibles en permanence sur ce type de câble (fonction du diamètre) câble souple HO 7 RN-F Ce câble multiconducteur est utilisé pour les liaisons suivantes : «Effet d échelle» Ok entre luminaires et les borniers, entre les luminaires et les appareillages d alimentation, Pour cet usage, le câble comporte 3 conducteurs (brun, bleu, vert/jaune) type A. 99

100 L ECLAIRAGE PUBLIC Les câbles électriques câble rigide U 1000 R2V Conducteur de neutre 1 - Ame : circulaire massive en aluminium. 2 - Isolation : Polyéthylène réticulé bleu clair. Conducteurs de phase 1 - Ame : circulaire massive en aluminium. 2 - Isolation : Polyéthylène réticulé noir pour le monophasé; noir, brun, crème (ou gris) pour le triphasé Bourrage : PVC écru. 4 - Gainé : PVC noir sans plomb, traitement anti-termites possible. «Effet d échelle» fourreau, sa comme câble principal d alimentation, dans ce cas il sera multiconducteur et posé sous Ok section ne sera pas inférieure à 6 mm² du fait des efforts exercés lors du tirage et pour conserver une bonne tenue mécanique. type «A» (avec conducteur «vert-jaune») ou «B» (sans conducteur «vert-jaune»). Le rayon de courbure admissible en permanence sur ce type de câble est limitée à 6 fois son diamètre extérieur. 100

101 L ECLAIRAGE PUBLIC Les câbles électriques câble rigide U 1000 R2V Le marquage extérieur de qualité des câbles est le suivant : Pour les câbles de type «A» : U-1000 R2V (nombre de conducteurs) G (section des conducteurs en mm²) USE n d usine, ou U-1000 R2V NF-USE n d usine (nombre de conducteurs) G (section des conducteurs en mm²) Exemple : câble U-1000 R2V : 5G6 Ok «Effet d échelle» Pour les câbles de type «B» : U-1000 R2V (nombre de conducteurs) (section des conducteurs en mm²) USE n d usine, ou U-1000 R2V NF-USE n d usine (nombre de conducteurs) (section des conducteurs en mm²) Exemple : câble U-1000 R2V : 4 x 10 mm² 101

102 L ECLAIRAGE PUBLIC Les câbles électriques Câbles posés sous fourreaux TPC Les câbles du type U1000 R2V doivent être posés sous fourreaux, le tracé doit être sensiblement rectiligne. Le diamètre du conduit TPC doit être au moins 1,8 fois le diamètre du câble. La section d occupation doit être inférieure au tiers de la section intérieure du «Effet d échelle» conduit Ok TPC. Si les angles ne peuvent être évités, des chambres de tirage seront installées.

103 L ECLAIRAGE PUBLIC Les câbles électriques Seules les canalisations du domaine BT peuvent être placées dans des bordures de trottoirs ou des caniveaux de surface. On distingue deux rayons de courbure caractéristiques des câbles : le rayon de courbure admissible pendant la pose, «Effet d échelle» Ok le rayon de courbure applicable de manière permanente. En général, le rayon de courbure admissible pendant le déroulage correspond sensiblement à 1,5 fois le rayon de courbure applicable en permanence. 103

104 L ECLAIRAGE PUBLIC Les câbles électriques Repérage des câbles Le repérage des conducteurs est réalisé par coloration dans la masse : bleu clair, brun, noir, orange, rouge et vert/jaune. Le bleu clair est réservé pour le neutre. Le vert/jaune pour les circuits de protection (PE). Ok «Effet d échelle» Les câbles d alimentation sont repérés à chaque extrémité depuis l armoire jusqu au dernier candélabre. 104

105 L ECLAIRAGE PUBLIC Les câbles électriques Les chambres de tirage Fonction : faciliter le tirage des câbles et les opérations de maintenance Position : - Aux changements de direction quand l angle dépasse la courbure autorisée du câble «Effet d échelle» - Tous Ok les 80 m environ en alignement droit - de part et d autre d ouvrages d art, de traversées de chaussée Le câble dans la chambre de tirage est lové pour éviter les efforts de traction permanents et anticiper les dérivations futures

106 L ECLAIRAGE PUBLIC Les réseaux aériens ou en façade Les réseaux en conducteurs isolés se composent d un ou plusieurs câbles isolés torsadés (neutre + conducteurs de phase de transport d énergie plus éventuellement 1, 2, ou 3 conducteurs isolés d éclairage public neutre commun). Le réseau d éclairage public est constitué de conducteurs nus (2 ou 3 conducteurs) ou d un câble constitué de 2 ou 3 conducteurs isolés. - cas des remontées en façade Ok «Effet d échelle» Protection par une goulotte sur 2 m de haut

107 L ECLAIRAGE PUBLIC III) Les normes des équipements d éclairage public Les mâts d éclairage Les luminaires Les appareillages d alimentation Ok Les sources lumineuses Les contrôles en phase travaux (PAQ) 107

108 L ECLAIRAGE PUBLIC Les mâts d éclairage Dimensionnement du mât et du massif (norme NF EN 40) Champ d action : Mât droit Eclairage public H <= 20 m Mât + crosse H <= 18 m Matériaux : Acier, Aluminium, Béton, Composite. Ok Délivrance d un certificat pour mise sur le marché 108

109 L ECLAIRAGE PUBLIC Les mâts d éclairage COEFFICIENT D EXPOSITION CATEGORIE DE TERRAIN EN CATEGORIE I : Bord de mer ; bord de lac avec longueur au vent d au moins 5 km. Terrain plat et lisse, sans obstacles CATEGORIE II : Terres cultivées, quelques bâtiments agricoles, maisons ou arbres CATEGORIE III : Zones industrielles ou suburbaines et forêts permanentes : DOIT ETRE JUSTIFIEE! Ok CATEGORIE IV : Périmètre urbain dont au moins 15% de la surface sont bâties et où la hauteur moyenne des bâtiments dépasse 15 m : NON UTILISEE En l absence de renseignement du donneur d ordre Cat II

110 L ECLAIRAGE PUBLIC Les mâts d éclairage Marquage CE des mâts Obligation d imposer le marquage CE Contrôle par un organisme notifié par l état en France CTICM (Centre Technique Industriel Construction Métallique) Marquage conventionnel Ok Zone I = 24 m / s Catégorie de terrain: II Classe de déformée: 3 (10 % de H). Masse : 15 Kg. Coefficient de charge partiel B: (1,2). Classe de choc: 0 Surface admissible en tête 110

111 L ECLAIRAGE PUBLIC Les luminaires Luminaires sur supports Projecteurs Appliques Ok Bornes Plots 111

112 L ECLAIRAGE PUBLIC Les luminaires (normes) Les luminaires doivent répondre aux normes européennes harmonisées de la série NF EN Ces normes visent essentiellement la sécurité électrique du luminaire. NF EN : Luminaires Partie 1 Prescriptions générales et essais. NF EN : Luminaires Partie 2-3 Règles particulières Luminaires d éclairage public. NF EN : Luminaires Partie 2-5 Règles particulières Projecteurs. Ok Décret no du 26 juin 1992 modifié par le décret du 13 mars 1995, relatif à la compatibilité électromagnétique des appareils électriques et électroniques (transposition en droit français de la directive européenne 89/336/CEE du 3 mai 1989 modifiée par la directive 92/31/CEE du 28 avril 1992). 112

113 L ECLAIRAGE PUBLIC Fonctionnel urbain Les luminaires urbains Ok - sur mâts - en console sur façade - sur caténaires Décoratif - architectural Utilisation : voiries urbaines voies piétonnes places, espaces publics 113

114 L ECLAIRAGE PUBLIC Les projecteurs - encastrés - sur mâts ou en console Ok - immergeables Maintenance des réseaux d éclairage public - Rabat - c 114

115 L ECLAIRAGE PUBLIC Utilisation : Les appliques cheminements piétons éclairage «rasant» scénographies Les bornes lumineuses Ok Utilisation : cheminements piétons délimitation d espaces scénographies Maintenance des réseaux d éclairage public - Rabat - janvier

116 L ECLAIRAGE PUBLIC Les plots à diodes Utilisation : balisage des circulations cheminements scénographies Illuminations patrimoniales Les innovations récentes Ok Luminaires EP à LEDs Luminaires EP énergie solaire Maintenance des réseaux d éclairage public - Rabat - janvier 2016 Luminaires EP énergie solaire + éolien 116

117 L ECLAIRAGE PUBLIC Les appareillages d alimentation Appareillages ferro-magnétiques Appareillages électroniques - énergivores (15 à 20 % de la puissance nominale de la source) - plus économes en consommation propre (5 à 10 % de la puissance nominale de la source) - grande fiabilité - fiabilité à parfaire - économiques à l investissement (< 100 ) - plus coûteux à l investissement (200 ) - peu de possibilité de modulation des puissances - augmente la durée de vie des lampes Ok - permet une modulation des puissances - autorise la télégestion au point par point ou centralisée La directive européenne EuP (Energy using Product) devrait orienter le changement à terme vers les appareillages électroniques Maintenance des réseaux d éclairage public - Rabat - janvier

118 L ECLAIRAGE PUBLIC Les sources lumineuses Objectifs Ok Restitution la plus familière des couleurs/référence diurne Assurer les éclairements nécessaires à l exécution des tâches nocturnes identifiées Perception potentiellement renforcée des usagers vulnérables Signalement de points singuliers par des lumières différentes Participation à une lecture nocturne urbaine de l espace Prendre en compte tous les usagers (y compris déficients visuels) Cohérence de traitement de l infrastructure avec les abords 118

119 L ECLAIRAGE PUBLIC Les sources lumineuses Caractéristiques de la lampe : - puissance/ flux émis / efficacité lumineuse (lm/w) - durée de vie - forme (tubulaire, ovoïde / claire, poudrée) Ok - nature de la lumière émise - Indice de Rendu des Couleurs - Température de lumière - Courbe énergétique spectrale 119

120 L ECLAIRAGE PUBLIC Les sources lumineuses En aménagement urbain, il est recommandé d utiliser des sources d IRC > 65 Ok 120

121 L ECLAIRAGE PUBLIC Les sources lumineuses En aménagement urbain, il est recommandé d utiliser des sources d IRC > 65 Type de sources Ballon fluo Valeur de l IRC 50 à 70 Sodium Basse Pression Monochromatique (jaune-orangée) Sodium Haute Pression 25 Sodium blanc 80 Iodures métalliques 90 Ok Tube fluorescent Fluo compacte > Induction > 80 Halogène / Incandescence

122 L ECLAIRAGE PUBLIC Les sources lumineuses K K 4000 K 5000 K Ok 2000 K Plage couverte par la lumière artificielle 6000 K 6000 K 2000 K Exemple : La référence de la lumière solaire 122

123 L ECLAIRAGE PUBLIC Les sources lumineuses Ok 123

124 L ECLAIRAGE PUBLIC Les sources lumineuses Sodium Blanc K SHP K Vapeur de Ok Mercure K Iodures métalliques K K 124

125 L ECLAIRAGE PUBLIC Les familles de sources Sodium Haute Pression (SHP) : Efficacité lumineuse de 120 lm/w Durée de vie économique : h (3 ans) Ok IRC limité de 25 à 50 (Sodium Blanc) Ex : Courbe spectrale Utilisation courante : voiries, tunnels, espaces publics 125

126 L ECLAIRAGE PUBLIC Les familles de sources Iodures métalliques : 2 générations : - à brûleur à quartz - à brûleur céramique Efficacité lumineuse de 110 lm/w Durée de vie : h IRC > 80 et Tc de 3000 K à K Ok Ex : Courbe spectrale Utilisation courante : espaces publics, trottoirs, mises en valeur Utilisation spécifique : signalement de points singuliers (giratoires, arrêts bus ) 126

127 L ECLAIRAGE PUBLIC Tubes fluorescents : Efficacité lumineuse de 100 lm/w Durée de vie : h IRC > 85 et Tc de 3000 K à 5200 K Ex : Courbe spectrale Utilisation courante : trottoirs, tunnels Ok Lampes fluo compactes : Efficacité lumineuse de 80 lm/w Durée de vie : h IRC > 80 et Tc de 3000 K à 4000 K Ex : courbe spectrale Utilisation courante : cheminements, espaces publics (développement) Maintenance des réseaux d éclairage public - Rabat - janvier

128 L ECLAIRAGE PUBLIC Diodes électroluminescentes (LED) : Durée de vie : > h Utilisation courante : balisage, illuminations, éclairage public (développement) Ok Maintenance des réseaux d éclairage public - Rabat - janvier

129 L ECLAIRAGE PUBLIC Ok Maintenance des réseaux d éclairage public - Rabat - janvier

130 L ECLAIRAGE PUBLIC IV) La réglementation «Conception» : la norme NF EN Eclairage public Les principes de la norme La méthodologie d étude Ok Exemple 130

131 L ECLAIRAGE PUBLIC La norme éclairage NF EN Avant : Recommandations AFE : référence pour la profession Ok Février 2005: Application de la norme Éclairage NF EN Obligation de maintien dans le temps des niveaux requis à la mise en service Maintenance des réseaux d éclairage public - Rabat - janvier

132 L ECLAIRAGE PUBLIC Les principes introduits par la norme NF EN Proposer, pour chaque «situation d éclairage» rencontrée, des niveaux de performances photométriques appropriés aux besoins de l usager Décision d éclairer Découpage en zones d études Définition des classes d éclairage Ok Détermination des exigences photométriques Dimensionnement fiat lux Le projet est découpé en zones d études homogènes, dont la caractérisation, en fonction de critères prédéfinis, conduit à y associer une classe d éclairage correspondant à un niveau d exigence photométrique. Garantir la pérennité des performances de l installation Les seuils de performance proposés par la norme sont des valeurs minimales à maintenir. Maintenance des réseaux d éclairage public - Rabat - janvier

133 L ECLAIRAGE PUBLIC Ok 133

134 L ECLAIRAGE PUBLIC Tableau de sélection des classes Ok 134

135 L ECLAIRAGE PUBLIC La norme éclairage NF EN Le Fascicule de Documentation (Rapport technique) propose une méthode de détermination des classes d éclairage. Ce document n est pas normatif. Un «Guide d application de la norme» spécifique au réseau routier national est réalisé. La partie 2 NF EN est dédiée aux exigences de performances. Les classes d éclairage public y sont définies en référence à des exigences photométriques à maintenir dans le temps. Ok partie 3 NF EN décrit les conventions et procédures La mathématiques à adopter pour calculer les performances des installations d éclairage public. La partie 4 NF EN aborde les méthodes de mesure des performances photométriques. Maintenance des réseaux d éclairage public - Rabat - janvier

136 L ECLAIRAGE PUBLIC La norme NF EN : réception photométrique Ok 136

137 L ECLAIRAGE PUBLIC La méthodologie d étude Ok Maintenance des réseaux d éclairage public - Rabat - 0ctobre

138 L ECLAIRAGE PUBLIC Quand s applique la norme Réalisation de l installation Définition du cahier des charges par le Maître d ouvrage Au cours de la vie de l installation : Maintenance et entretien afin d assurer les performances minimales requises (marché de maintenance) Marché (DCE) Dimensionnement du projet Application obligatoire des parties II et III de la Norme : «Exigences de performances» «Méthodes de calculs» Contrôles (maintenance préventive) Négatifs Travaux de réalisation de l installation d éclairage public Ok Réception Application obligatoire de la partie IV de la Norme : «Méthodes de mesures des performances photométriques» Positifs Selon la gravité des anomalies constatées Maintenance curative Modifications et/ou réhabilitations lourdes éventuelles Application obligatoire de la partie IV de la Norme : «Méthodes de mesures des performances photométriques»

139 L ECLAIRAGE PUBLIC Illustration : les classes d éclairage Application par Dialux Ok

140 L ECLAIRAGE PUBLIC Illustration : les classes d éclairage Application par Dialux ME3a Ok 140

141 L ECLAIRAGE PUBLIC Norme NF EN «Éclairage Public» Elle s'applique aux installations d'éclairage fixes offrant à l'usager une perception visuelle correcte des zones de circulation publique en extérieur pendant les périodes d'obscurité. Elle s appuie sur les principes de Ok rationalisation de l éclairage et de pérennisation des performances. 141

142 L ECLAIRAGE PUBLIC Norme NF EN «Éclairage Public» Norme «Éclairage Public» Caractérisation de la zone à éclairer Classe d éclairage Exigences chiffrées : Seuils mini. à maintenir Ok 142

143 L ECLAIRAGE PUBLIC V) Notions principales en éclairage public Les configurations d éclairage Règles simples de pré-dimensionnement Ok La protection contre les chocs 143

144 L ECLAIRAGE PUBLIC Les configurations d éclairage Ok 144

145 L ECLAIRAGE PUBLIC Implantation unilatérale Avantages : Investissement limité (une seule rangée de mâts) Encombrement limité d un seul trottoir Inconvénients : Adaptée aux chaussées de largeur limitée (hauteur de feu >= Lchaussée) Uniformités de luminance réduite côté opposé Ok Utilisation : Voiries urbaines Cheminements piétons pistes cyclables 145

146 L ECLAIRAGE PUBLIC Implantation bilatérale en vis à vis Avantages : - Adaptée aux chaussées de largeur plus importante - Recouvrement des flux lumineux à l axe - Limitation possible de la hauteur de feu (H=L/2) - Eclairement identique de chaque côté - Bien adapté aux chaussées doubles Inconvénients : Investissement plus important (deux rangées de mâts) OkEncombrement des 2 trottoirs Utilisation : Voiries urbaines larges 146

147 L ECLAIRAGE PUBLIC Implantation bilatérale en quinconce Avantages : Adaptée aux chaussées de largeur importante Limitation possible de la hauteur de feu Eclairement identique de chaque côté Esthétique intéressante Inconvénients : Investissement plus important (deux rangées de mâts) des 2 trottoirs et des réseaux OkEncombrement Uniformités de luminance plus complexes à obtenir Utilisation : Voiries de desserte Cheminements piétons pistes cyclables - Parcs et jardins 147

148 L ECLAIRAGE PUBLIC Implantation axiale Avantages : - Investissement limité (une seule rangée de mâts) - Pas d encombrement des trottoirs - Bien adaptée aux chaussées doubles (avec TPC) ou rues étroites (candélabres dans l axe) - Hauteurs limitées si rue étroite Inconvénients : - Uniformités de luminance réduite côté opposé - Maintenance difficile si chaussées doubles Ok Utilisation : - Voiries urbaines importantes - Voiries mixtes Rues étroites Chaussées doubles

149 L ECLAIRAGE PUBLIC Les règles de prédimensionnement hauteur de feu : Voiries : 6 à 10 m selon la largeur à éclairer (l = h à 1.5 h) Espaces publics : h = 3.50 m à 5 m l 1,5 h e=3à4h interdistances entre points lumineux : e = 3 à 3.5 h (optiques «urbaines») e = 4 à 4.5 h (optiques «routières») Ok e = 4 à 5 h (luminaires architecturaux) 149

150 L ECLAIRAGE PUBLIC Le choix des implantations est fonction essentiellement : de la largeur à éclairer et donc des «hauteurs de feu» de la configuration de la voirie (trottoirs, pistes cyclables, couloirs bus ) des aménagements (plantations, mobilier urbain ) des réseaux souterrains existants de l image diurne souhaitée (perspective de la rue encombrement ) deok l ambiance nocturne escomptée l=h Ce choix conditionne la configuration du luminaire : Avancée (saillie) Inclinaison (0 à 15 ) L 150

151 L ECLAIRAGE PUBLIC La protection contre les chocs sur obstacles Améliorer la sécurité secondaire (réduction de la gravité des accidents) 1800 tués par an, en France, suite à des accidents avec choc sur obstacles Trottoir (urbain) Ok Urbain 151

152 L ECLAIRAGE PUBLIC La protection contre les chocs sur obstacles Priorité 1 : supprimer l obstacle si possible (ex : console) de plus, libère le trottoir de mobilier encombrant (favorise le déplacement des PMR) Priorité 2 : employer des mâts fragilisés (ex : déformables) à absorption d énergie Ok Priorité 3 : isoler les supports par des glissières 152

153 L ECLAIRAGE PUBLIC VI) Vers un éclairage public durable Les économies d énergie La pollution lumineuse Ok Le recyclage 153

154 L ECLAIRAGE PUBLIC Les économies d énergie Sources à bon rendement (suppression des lampes au Vapeur de Mercure) Eviter les sur-éclairements (adapter les puissances aux besoins) Appareillages électroniques ou variateur de puissance Augmentation des durées de vie des lampes Modulation des niveaux d éclairement Harmonisation des temps d allumage (horloges astronomiques) Ok Optimiser les flux «utiles» et limiter les flux «perdus» nécessité de bonnes études photométriques 154

155 L ECLAIRAGE PUBLIC Les appareillages électroniques Les avantages Suppression des surintensités d amorçage Gain sur la durée de vie des lampes Indépendant des variations du réseau d'alimentation électrique Sécurité électrique renforcée Ok Réduction de moitié des consommations liées aux appareillages Appareillages ferromagnétiques : 15 à 20 % de la puissance nominale de la source Appareillages électroniques : 5 à 10 % seulement Gain de poids (intéressant en cas d implantation dans les luminaires) Possibilité d abaissement de puissance (au PL) Retour d informations via le réseau pour la télégestion 155

156 L ECLAIRAGE PUBLIC Simulation d économie d énergie : Appareillages Ferro magnétiques Appareillages ferro magnétiques consommation unitaire : heures de fonctionnement (4200 h) Appareillages électroniques Gain 250 W x 1,20 (+ 20%) = 300 W 250 W x 1,10 (+ 10%) = 275 W - 25 W/PL 4200 h x 30 PL x 300 W soit kw h 4200 h x 30 PL x 275 W soit kw h kw h Si abaissement de puissance 70 % Ok de minuit à 5h00 soit h à 70 % de 250 W 100 % restant Appareillages électroniques soit h Total : -8% 1825 h x 30 PL x 275 W x 70 % soit kw 2375 h x 30 PL x 275 W x 100 % soit kw kw h Attention : 70 % de réduction de puissance réduit le flux lumineux de près de 53 % (selon sources et appareillages) la réduction de puissance à 50 % est déconseillée kw h - 20 % 156

157 L ECLAIRAGE PUBLIC La lumière artificielle nocturne : Pollution nuisance? la lumière révèle la pollution atmosphérique : elle est diffractée par les matières en suspension dans l atmosphère halo lumineux - elle crée un voile perturbateur pour les astronomes qui réduit le nombre d étoiles visibles dans le ciel selon Ok d observation les sites - elle peut représenter un altéragène physique du milieu naturel de certaines espèces (modification du biotope déplacement ou morcellement de populations) -

158 L ECLAIRAGE PUBLIC - les installations à flux perdus ou non maitrisés Source : ADEME - les sur-éclairements ou éclairage anarchiques Source : AFE Ok la réflexion des matériaux - la lumière intrusive - la lumière inconfortable - 158

159 L ECLAIRAGE PUBLIC Le recyclage des sources lumineuses 3 familles : Lampes à iodures métalliques commerces, monuments,.. Lampes fluo-compactes éclairage de locaux tertiaires, habitat privé, Autres lampes: Ok Lampes à L.E.D. balisage, signalétique, Tubes fluorescents éclairage bureaux, supermarchés, habitat,.. Lampes à vapeur de mercure, lampes à vapeur de sodium HP et BP éclairage extérieur, horticulture,.. 159

160 L ECLAIRAGE PUBLIC Ok 160

161 L ECLAIRAGE PUBLIC Les guides du CERTU : Les fiches CERTU L éclairage des giratoires L exploitation des installations d EP Guide de la maintenance Répertoire des textes et des normes Guide du contrôleur d une installation EP (à paraître) Ok La pratique des villes françaises en EP Le Paysage Lumière 161

162 L ECLAIRAGE PUBLIC Les recommandations AFE Ouvrage de référence pour les concepteurs d éclairage public description des matériels (sources, supports, alimentations ) détermination des exigences photométriques règles d implantation, de dimensionnement, de réception maintenance et exploitation Ok Les nuisances dues à la lumière 162

163 L ECLAIRAGE PUBLIC Annexe : définition de l Indice de protection IP Ok Source : Recommandations AFE 163

164 L ECLAIRAGE PUBLIC Annexe : définition de l Indice de protection IK Ok au-delà : 2 IK10 = 40 j 3 IK10 = 60 j 164

165 L ECLAIRAGE PUBLIC Annexe : Les classes électriques Classe 1 : La protection contre les chocs électriques ne repose pas uniquement sur l isolation principale, elle comporte une mesure de sécurité par raccordement des parties conductrices à un conducteur de mise à la terre. Classe I Classe II Ok Classe 2 : La protection contre les chocs électriques ne repose pas uniquement sur l isolation principale, elle comporte une mesure de sécurité par double isolation ou isolation renforcée. Classe 3 : Très Basse Tension (TBT) bassins, diodes Maintenance des réseaux d éclairage public - Rabat - janvier

166 LA MAINTENANCE Sommaire du Chapitre Recensement initial du patrimoine La cartographie La réalisation du recensement L'informatisation Numérotation des ouvrages 166

167 LA MAINTENANCE 1. RECENSEMENT INITIAL DU PATRIMOINE Le recensement est une opération particulièrement importante. Du soin apporté au recensement dépend la qualité et la fiabilité des informations permettant une exploitation optimum du réseau d'eclairage Public. L objectif principal du recensement est de fournir les éléments de base à l informatisation des activités de maintenance et d exploitation du parc. Pour cela il faut à la fin du recensement disposer de : Ok o Une cartographie précise de la commune avec le plan filaire de voie par tronçon et découpage précis des secteurs o Une base de données patrimoniale complète avec la position, l adresse, la composition et la photo de chaque ouvrage o le réseau ou à minima la zone d influence des points de comptage et des armoires. Maintenance des réseaux d éclairage public - Rabat - janvier

168 LA MAINTENANCE 2. CARTOGRAPHIE Une cartographie est absolument indispensable pour optimiser la gestion d'un réseau d'eclairage Public. Dans la presque totalité des cas, la cartographie doit être informatisée : on choisira donc un Système d'information Géographique (SIG) adapté : o Si la collectivité possède son propre SIG, il sera alors demandé d établir une passerelle entre ce SIG et le logiciel EP choisi, Ok Cette cartographie comportera : o L implantation des ouvrages avec leur numéro o Le schéma d exploitation (réseau schématique reliant les candélabres aux points de commande (armoires). Maintenance des réseaux d éclairage public - Rabat - janvier