CONTRIBUTION A LA MISE EN PLACE DU SYSTEME HACCP SUR LA LIGNE CREVETTES ENTIERES FRAICHES DE LA SOCIETE AQUAMEN E.F MORONDAVA

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "CONTRIBUTION A LA MISE EN PLACE DU SYSTEME HACCP SUR LA LIGNE CREVETTES ENTIERES FRAICHES DE LA SOCIETE AQUAMEN E.F MORONDAVA"

Transcription

1 AQUAMEN E.F UNIVERSITE D ANTANANARIVO ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES DEPARTEMENT INDUSTRIES AGRICOLES ET ALIMENTAIRES MEMOIRE DE FIN D ETUDES en vue de l obtention du Diplôme d Ingénieur Agronome Option Industries Agricoles et Alimentaires CONTRIBUTION A LA MISE EN PLACE DU SYSTEME HACCP SUR LA LIGNE CREVETTES ENTIERES FRAICHES DE LA SOCIETE AQUAMEN E.F MORONDAVA Soutenu par: Ny Ony Narindra RAKOTONDRASOA PROMOTION RAITRA

2 Je dédie ce mémoire A l Eternel en qui j ai mis ma foi et mon espérance, A mon père, ma mère, mon frère, mes deux sœurs, sans qui je ne serai jamais ce que je suis aujourd hui, A mes proches et amis qui m ont encouragé et offert leur amitié, leur soutien, A Adana, grâce à qui j ai connu la force de l unité.

3 REMERCIEMENTS Ce travail n a pas été mené à bien sans le soutien de nombreuses personnes. Notre profonde gratitude s adresse en particulier : A Monsieur Panja RAMANOELINA, Directeur et Enseignant Chercheur à l ESSA, qui nous a fait l honneur de présider le jury de notre soutenance ; A Madame Dorothée RAVOMANANA, Docteur en Science Halieutique, Consultant en qualité des produits, qui, malgré ses nombreuses occupations, a consacré une part de son temps pour juger ce travail ; A Monsieur Miharivo RANDRIAMPENO, Directeur de l usine de conditionnement de la société AQUAMEN E.F Morondava, qui nous a accueilli et dirigé pendant notre stage au sein de son département et qui a bien voulu siéger parmi les membres du jury ; A Madame Béatrice RAONIZAFINIMANANA, Enseignant Chercheur à l ESSA, qui a bien accepté de se placer parmi les membres du jury malgré ses lourdes tâches ; A notre tuteur : Monsieur Jean RASOARAHONA, Chef du département IAA et Enseignant Chercheur à l ESSA, qui nous a guidé tout au long de la réalisation de notre mémoire et ; A notre co-tuteur : Monsieur Georges RAFOMANANA, Chercheur Enseignant à l ESSA, dont les recommandations ont contribué à la réussite de ce travail. Nos vifs remerciements vont également : à Monsieur Didier CHAUTY, Directeur Général de la société AQUAMEN E.F, qui a bien voulu accepter notre stage au sein de son entreprise ; à Madame Lantotiana RAHERIARIJAONA, Contrôleur de production de la société AQUAMEN E.F dont les soutiens nous ont été favorables ; au Docteur Claude John RAKOTOMALALA, Responsable qualité de l usine de conditionnement de la société AQUAMEN E.F Morondava, qui nous a aidé dans la réalisation de notre stage ; à Monsieur Fanomezantsoa ANDRIANJAKA, Responsable fabrication de l usine de conditionnement de la société AQUAMEN E.F Morondava, pour ses appuis lors de notre stage ; à Monsieur Jaona RANDRIANANTOANDRO, Responsable laboratoire de la société AQUAMEN E.F Morondava, dont l aide et l assistance nous ont été très chères ; à l ensemble du personnel de l AQUAMEN E.F qui a collaboré dans la réussite de notre stage ;

4 aux enseignants du département IAA et de l ESSA, qui nous ont donné leur savoir faire pendant notre formation ; au personnel et bibliothèques fréquentés : CNRE, Bibliothèque de l ESSA, CITE, CIDST, et CINU et ; à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réussite de ce travail.

5 SOMMAIRE INTRODUCTION....1 Première partie : Contexte général de l étude Problématique de l étude Filière crevette Crevetticulture dans le monde en Crevetticulture à Madagascar, situation en Présentation générale de la société AQUAMEN EF Historique et situation géographique Activités Equipements Organigramme Productions Généralités sur l espèce de crevettes Penaeus monodon Description générale Biologie Composition chimique Altération des crevettes Conservation par la réfrigération...27 CONCLUSION PARTIELLE Deuxième partie:etude théorique de la mise en place du système HACCP des crevettes entières fraîches 31 1.Généralités sur la qualité Qualité Contrôle qualité Assurance qualité Normes et critères Organismes de normalisation Laboratoires agréés dans le contrôle des aliments à Madagascar Rôle de la Direction des Services Vétérinaires (DSV) Démarche HACCP comme système de promotion et de contrôle de la qualité des produits alimentaires Définition et historique du système HACCP Avantages du système HACCP Principes du système HACCP Lignes directrices sur la mise en place du système HACCP BPF et BPH Etapes de mise en œuvre...38

6 4.Développement du système HACCP pour les crevettes entières fraîches au sein de l AQUAMEN E.F Organisation de la production BPF et BPH appliquées Constitution de l équipe HACCP Définition du champ de l étude Description du produit et de l utilisation attendue Description et vérification sur site du diagramme de fabrication Analyse des dangers et établissement des mesures préventives Identification des points critiques Etablissement des niveaux cibles et des limites critiques Procédures de contrôle et de surveillance à chaque CCP, les actions correctives qui y sont associées Vérification Enregistrements des surveillances Remarques importantes et recommandations sur l application du système...80 CONCLUSION PARTIELLE Troisième partie: Vérification du système HACCP établi par expériences à l'échelle pilote.82 1.Problématique et intérêt de la vérification du système Méthodologie expérimentale Analyse des matières premières et des produits finis Analyses physico-chimiques : dosage des résidus de métabisulfite Test organoleptique Analyse microbiologique Contrôle de la qualité des eaux Contrôle interne du taux de chlore libre Contrôle physico-chimique par les laboratoires de référence Contrôle microbiologique Contrôle de la qualité de la glace Contrôle de l hygiène et de l environnement Hygiène du personnel Contrôle des opérations de nettoyage et désinfection Contrôle de la qualité de la saumure Contrôle en cours de production Cadence de travail Température des crevettes Température des locaux Analyses des résultats de la vérification du système HACCP et recommandations CONCLUSION PARTIELLE

7 CONCLUSION GENERALE REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ANNEXES PARTIE EXPERIMENTALE..131

8 LISTE DES TABLEAUX Tableau n 1: Evolution de la production de la pêche et de l aquaculture de crevettes...8 Tableau n 2: Evolution de recettes sur les exportations de crevettes entre 1997 et Tableau n 3: Equipements et infrastructures de l AQUAMEN EF Tableau n 4: Récapitulatif des productions de l AQUAMEN E.F du 3/13/97 au 30/06/ Tableau n 5: Classification du Penaeus monodon...19 Tableau n 6: Différentes phases du cycle biologique des crevettes dans les milieux...23 Tableau n 7: Composition générale des crevettes...23 Tableau n 8: Eléments minéraux de la chair des crevettes...24 Tableau n 9: Composition en vitamine des crevettes...25 Tableau n 10: Bactéries pathogènes...27 Tableau n 11: Sept principes du système HACCP...36 Tableau n 12: Etapes de mise en œuvre pratique du système HACCP Tableau n 13: Capacités de production de glace...47 Tableau n 14: Caractéristiques du produit fini...52 Tableau n 15: Analyse des dangers et mesures préventives...60 Tableau n 16: Valeurs cibles et limites critiques...65 Tableau n 17: Grille de cotation de la fraîcheur et échantillonnage des matières premières...67 Tableau n 18: Procédure de surveillance : CCP Matières première...68 Tableau n 19: Autocontrôle microbiologique par LGDR : CCP qualité de l eau et de la glace...69 Tableau n 20: Procédure de surveillance : CCP Qualité de l eau et de la glace...70 Tableau n 21: Contrôle visuel de l hygiène du personnel...71 Tableau n 22: Critères pour le contrôle microbiologique de l hygiène du personnel...71 Tableau n 23: Procédure de surveillance : CCP Hygiène du personnel...72 Tableau n 24: Procédure de surveillance : CCP Contrôle des températures...74 Tableau n 25: Contrôle visuel : CCP Nettoyage et désinfection...75 Tableau n 26: Autocontrôle microbiologique par LGDR :CCP Nettoyage et désinfection...76 Tableau n 27: Procédure de surveillance CCP Nettoyage et désinfection...76 Tableau n 28: Contrôle microbiologique par LGDR : CCP refroidissement à la saumure...77 Tableau n 29: Procédure de surveillance CCP Refroidissement à la saumure Tableau n 30: Conditions d incubation...87 Tableau n 31: Critères microbiologiques pour les crevettes entières fraîches...88 Tableau n 32: Plages d interprétation des résultats selon le plan à trois classes...88 Tableau n 33: Résultats des analyses des matières premières...90 Tableau n 34: Résultats des analyses des produits finis...91 Tableau n 35: Interprétation des résultats d analyses des produits finis...94

9 Tableau n 36: Résultats des tests de taux de chlore libre...95 Tableau n 37: résultats des analyses physico-chimiques des eaux par le CNRE...96 Tableau n 38: Résultats des analyses de métaux lourds par l INSTN...97 Tableau n 39: Résultats des tests sur LGDR de l eau douce et de l eau de mer lors des trois essais effectués...98 Tableau n 40: Résultats des analyses bactériologiques officielles des eaux...99 Tableau n 41: Résultats des tests de la glace sur LGDR lors des trois essais effectués Tableau n 42: Résultats des prélèvements de mains Tableau n 43: Efficacité de nettoyage et de désinfection Tableau n 44: Qualité de la saumure au cours des trois essais Tableau n 45: Tableau synoptique de la capacité de production et du cadence de travail pour les crevettes entières fraîches Tableau n 46: Température des locaux Tableau n 47: Tableau des productions des fermes crevettières entre 1994 et Tableau n 48: Procédure de nettoyage et désinfection Tableau n 49: Plan de nettoyage et désinfection Tableau n 50: Résultats des dosages de SO2 des crevettes Tableau n 51: Résultats d analyse de la FAMT..130 Tableau n 52: Températures à cœur des crevettes...130

10 LISTE DES FIGURES Figure n 1 : Méthodologie adoptée... 4 Figure n 2: Marché mondial en crevettes en Figure n 3: Evolution des productions des fermes industrielles entre 1994 et Figure n 4: Pourcentages des productions de la pêche et de l aquaculture industrielle...8 Figure n 5: Carte de localisation de la ferme et de l écloserie de l AQUAMEN EF Figure n 6: La filière crevettière de l AQUAMEN EF...13 Figure n 7: Organigramme général de l AQUAMEN E.F...16 Figure n 8: Proportion en P.monodon sur la totalité de la production de l AQUAMEN E.F...17 Figure n 9: Répartition par calibre du P. monodon...18 Figure n 10: Coloration verte zébrée du Penaeus monodon Figure n 11: Morphologie du Penaeus monodon...21 Figure n 12: Cycle de vie des crevettes...22 Figure n 13: Influence de la température sur les microorganismes...29 Figure n 14: Interprétation selon le plan à trois classes...33 Figure n 15: Arbre de décision CCP...42 Figure n 16: Organigramme de l'équipe HACCP...51 Figure n 17: Diagramme de fabrication...53 Figure n 18: Durées et températures de réfrigération Figure n 19: Efficacité des emballages isothermes à 25 C...57 Figure n 20: Efficacité des boites isothermes en chaîne de froid Figure n 23: Principe du dosage de SO Figure n 24: Dosage des résidus de SO Figure n 25: Principe des analyses microbiologiques des produits ;...86 Figure n 26: Interprétation des résultats d analyses microbiologiques des produits finis...89 Figure n 27: Résultats FAMT essai Figure n 28: Résultats FAMT essai Figure n 29: Résultats FAMT essai Figure n 30: Principe général des tests des eaux sur LGDR...98 Figure n 31: Principe général des tests de la glace sur LGDR Figure n 32: Principe général des tests de l hygiène du personnel sur LGDR Figure n 33: Principe général des tests du nettoyage et de la désinfection sur LGDR Figure n 34: Evolution de la FAMT des surfaces lors des trois essais Figure n 35: Principe général des tests de la glace sur LGDR Figure n 36: Contrôle de la température à cœur des crevettes Figure n 37: Mécanisme réactionnel de la formations des mélanoses Figure n 39: Traitement de l eau de mer Figure n 40: Traitement de l eau de me Figure n 41: Calibreuse mécanique Figure n 42: Salle de conditionnement Figure n 43: Analyse microbiologique sous hotte au laboratoire Figure n 44 : Ensemble emballage isotherme et ice packs Figure n 45: Rouleau de ice packs...124

11 LISTE DES ANNEXES ANNEXE I : Mécanisme réactionnel de la formation des mélanoses ANNEXE II : Production des fermes crevettières entre 1994 et ANNEXE III : Installations et flux de matières ANNEXE IV : Traitement de l eau douce et de l eau de mer ANNEXE V : Procédure et plan de nettoyage et désinfection ANNEXE VI : Equipement de l usine et du laboratoire ANNEXE VII : Emballage isotherme et ice pack ANNEXE VIII : Fiches de contrôle des CCPs ANNEXE IX : Résultats expérimentaux...128

12 GLOSSAIRE - Calibre : c est le nombre de crevettes dans 1kg. - CCP : ou Critical Control Point est aussi appelé Point Critique de maîtrise. - Danger : tout facteur biologique, chimique, ou physique qui peut entraîner un risque inacceptable pour la santé et la sécurité du consommateur ou la qualité du produit. - Crevettes entières fraîches : ce sont des crevettes complètes ( avec les têtes, les queues et non décortiquées), crues et traitées sans conservateurs autres que le métabisulfite et n ayant subi de traitements de conservation à part la réfrigération. - Gravité : importance d un danger. - HACCP : ou Hazard Analysis Critical Control Point traduit en :Analyse des risques- Maîtrise des points critiques. - IAA : Industries Agro-Alimentaires. - Ices packs : ce sont des feuillets en matière textile et pliables dont à l intérieur desquels, des capsules contenant une poudre blanche sont encastrées. Ils absorbent de l eau pendant leur préparation et durcissent comme de la glace après congélation. Ils sont utilisés, et autorisés, dans l emballage des produits alimentaires afin de remplacer les glaces et de garder les denrées à la température de réfrigération pendant un temps et dans des conditions bien déterminés. - Limites critiques : critères ou paramètres qui doivent être respectées pour assurer que la maîtrise est effective. - Mesure préventive : ensemble des techniques, des méthodes, des actions, qui devraient permettre d éliminer le danger ou de réduire le risque jusqu à un niveau acceptable. - Risque : estimation de la probabilité d apparition d un danger. - Saumure : c est une solution composée d eau douce, de sel et de sucre.

13 LISTE DES ABREVIATIONS - AQUAMEN E.F : Aquaculture du Menabe Entreprise Franche. - AFNOR : Association Française de Normalisation - ASR : Anaérobies sulfito-réducteurs - BCP: Bromo Crésol Pourpre - BPF : Bonnes Pratiques de fabrication - BPH : Bonnes Pratiques d hygiène - CF : Coliformes Fécaux - CEE : Communauté des Etats Européens. - CNRE : Centre National des Recherches sur l Environnement - DSV : Direction des Services Vétérinaires - FAMT: Flore Aérobie Mésophile Totale - INSTN : Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires - IPM : Institut Pasteur de Madagascar - ISO: International Standard Organization - JOCE: Journal officiel des Communautés européenne - LGDR : Lame Gélosée pour Diagnostic Rapide - MAEP : Ministère de l Agriculture, de l Elevage et de la Pêche. - OMS : Organisation Mondiale de la Santé - PCA : Plate Count Agar - TSC: Tryptone Sulfite à la Cyclosérine - TCBS : Thiosulfate Citrate Bile Saccharose - UFC : Unité formatrice de colonies - VRBL: Violet Red Bile Lactose - h : heure - ml: millilitre - mn : minute - mg: milligramme - kg : Kilogramme - g: gramme - Ln : logarithme népérien - s : seconde - C : degré Celsius - U.V : ultra-violet - T : température - ppm : partie par million.

14 INTRODUCTION

15 Introduction 1 Au cours des vingt dernières années, un accroissement spectaculaire en matière d exigence sur la qualité des produits alimentaires a été remarqué. De plus, le revers de médaille des années 70 par la consommation de produits xénobiotiques a transformé paradoxalement la demande mondiale en produits alimentaires. A part les bouleversements économiques, le souffle du phénomène de mondialisation a entraîné de nouveaux besoins au niveau des consommateurs avec une tendance vers les produits sains, nutritifs, et beaucoup plus naturels. En outre, la tendance actuelle des consommations orientée vers les aliments frais, place l or rose ou crevettes parmi les denrées les plus convoitées dans le monde (notamment en Europe). Grâce aux facteurs pédologiques et climatiques favorables à toute activité agricole, Madagascar possède d énormes potentialités économiques pour l aquaculture crevetticole. En effet, l élevage de crevettes constitue une source importante de devises mais il requiert également beaucoup de précautions afin d obtenir une qualité plus satisfaisante possible. Pour rester compétitif vis-à-vis des réglementations et des exigences du marché, seule l utilisation d outils de gestion universels comme HACCP permet de garantir l assurance qualité des produits finis. Ainsi, l objectif général de la présente étude est d obtenir des crevettes fraîches ayant une qualité supérieure. C est dans ce sens que le but de la recherche a été déterminé. Il consiste à développer un système de promotion et de contrôle de la qualité des crevettes entières fraîches, basé sur HACCP, au sein de la société AQUAMEN EF. Pour ce faire, le plan suivant a été adopté : la première partie essaie d exposer le contexte général de l étude ainsi qu une brève présentation de la société ; l étude théorique de la mise en place du système HACCP des crevettes entières fraîches va faire l objet de la deuxième partie ; et enfin, la troisième partie est consacrée à la vérification du système HACCP établi à l échelle laboratoire.

16 Première partie Contexte général de l étude

17 Première partie : Contexte général de l'étude 2 La partie est consacrée à l environnement de l étude et elle est composée par les cinq chapitres suivants : les lignes de problèmes relevant l étude ; la filière crevette dans le monde et à Madagascar ; la présentation générale de l AQUAMEN EF ; les généralités sur l espèce de crevettes Penaeus monodon et ; la conservation par la réfrigération. 1. Problématique de l étude Il est intéressant de donner les raisons du choix du sujet ainsi que la méthodologie prise en compte afin de mieux comprendre l étude. Les différents points qui suivent vont détailler les objectifs et les finalités de l investigation Raisons du choix du sujet Depuis quelques années, la consommation mondiale en produits alimentaires issus des IAA n a généralement pas cessé d augmenter. Cette situation va de pair avec un accroissement de l effectif de la population mondiale qui recherche de plus en plus des produits de qualité et beaucoup plus sains. Cette demande en matière de qualité des consommateurs est accentuée davantage par le phénomène de la mondialisation. Ce qui oblige les industriels exportateurs des pays en voie de développement à suivre les normes internationales d hygiène. A côté de cela, la ruée vers les aliments naturels de qualité supérieure est en train de se généraliser dans les pays industrialisés entre autres l Europe, le Japon et les Etats-Unis. Les crevettes entières fraîches ont été choisies comme produit car : la crevetticulture est la filière la plus développée actuellement à Madagascar et ; les crevettes entières fraîches sont des produits très périssables mais susceptibles d avoir un prix beaucoup élevé par rapport à d autres produits comme les crevettes ayant subi un ou des traitements, notamment, la congélation ou la cuisson. C est dans ce cadre que l étude a été initiée afin d assurer la qualité des crevettes entières fraîches par un système de promotion et de contrôle de la qualité basé sur la démarche HACCP. En effet, les européens importateurs exigent l application de cette démarche qualité pour tout produit d industrie halieutique exportatrice. Les expérimentations ont été réalisées au sein de l usine de traitement et du laboratoire d autocontrôle de la société AQUAMEN EF Méthodologie de recherche Hypothèses de travail L étude est fondée sur les 3 hypothèses suivantes : les crevettes entières fraîches sans conservateurs autre que le métabisulfite et n ayant subi de traitements autres que la réfrigération sont des denrées alimentaires extrêmement périssables. Donc, elles nécessitent des mesures particulières afin de garder au maximum la qualité ; le système de promotion et de contrôle de la qualité pris en compte est HACCP car c est le système recommandé actuellement en matière d assurance de la qualité de denrées alimentaires entre autres les produits halieutiques comme les crevettes ; et les expériences de la société en matière de HACCP sur les crevettes crues congelées supposent une mise en place et une application aisée pour un nouveau système HACCP consacré aux crevettes entières fraîches.

18 Première partie : Contexte général de l'étude 3 L objectif final de l étude est de démontrer si les hypothèses posées correspondent bien ou non à la qualité recherchée Matériels et méthodes La réalisation de l étude a été effectuée selon les sept niveaux suivants : Constatation sur terrain des conditions de production de la société AQUAMEN EF : ceci dans le but de mieux appréhender l étude en analysant le système HACCP pour les crevettes crues congelées déjà fonctionnel ; Conception et rédaction du système HACCP pour les crevettes entières fraîches avec des expérimentations sur le refroidissement à la saumure ; Correction et modification éventuelles du système HACCP conçu ; Application à l échelle laboratoire du système HACCP élaboré moyennant le passage d une série de quantités de crevettes dans la chaîne de fabrication tout en relevant les différents paramètres de contrôle envisagés ; Analyses microbiologiques et test de résidu de SO 2 des produits finis avec essais sur l efficacité des emballages isothermes ; Compilation et analyse des résultats expérimentaux et ; Synthèse générale et conclusion sur l étude.

19 Première partie : Contexte général de l'étude 4 La figure n 1 résume la méthodologie suivie lors de la conduite de la recherche. Observation du contexte général Définition du sujet de recherche Rencontre avec les différentes entités concernées Revues, livres, thèses, rapports Analyses bibliographiques Navigation sur Internet Hypothèses de travail Conception et rédaction du système HACCP pour les crevettes entières fraîches Descente sur terrain ( ferme à Tsangajoly- Morondava ) Analyses du système HACCP pour les crevettes crues congelées Divers tests et analyses sur les conditions de production Expérimentation à l échelle laboratoire du système HACCP élaboré Divers tests et analyses sur les produits finis Compilation et analyse des résultats expérimentaux Synthèse générale et conclusion sur l étude. Figure n 1: Méthodologie adoptée

20 Première partie : Contexte général de l'étude 5 2. Filière crevette La crevetticulture est une filière avantageuse tant au niveau mondial qu à Madagascar car elle joue un grand rôle sur le plan social et économique. En effet : elle constitue une source importante de devises pour les pays exportateurs et peut se trouver au même rang que la vanille ou le cacao sur le marché international ; elle participe à la satisfaction des besoins alimentaires et ; elle est aussi génératrice d emplois et contribue ainsi à la lutte contre la pauvreté dans les pays en voie de développement [ 9 ] Crevetticulture dans le monde en Production La production de crevettes d élevage dans le monde n a pas cessé de s accroître depuis sa maîtrise en 1970 dans les pays asiatiques. En effet, en 1985, elle est estimée à tonnes et a atteint tonnes en 2000 : soit 40% de la production mondiale cumulée de la pêche et de l aquaculture [ 9 ]. Tout particulièrement, une augmentation spectaculaire de la production a été observée dans le continent asiatique qui a fourni en 2002 les 90% des crevettes d élevage consommées sur la planète. La Chine est devenue dans la même année le premier producteur mondial de crevettes d élevage suivi par la Thaïlande et le Vietnam. La production des pays de l Amérique du Sud est en pleine expansion notamment l Equateur (second producteur mondial en 2002) et le Brésil. L espèce la plus élevée dans le monde est Penaeus monodon qui représente 75% de la production crevettière mondiale suivie de Penaeus vanameii originaire de l Amérique latine. Malgré les réalisations obtenues et paradoxalement, la crevetticulture est depuis toujours soumise à divers problèmes notamment les maladies (principalement virales) qui ont posé des pertes catastrophiques. Actuellement, les épizooties constituent encore la principale contrainte sur le développement de la filière. Elles sont apparues en Asie et continuent de ravager un peu partout dans le monde Marché mondial et la tendance Quant aux marchés de crevettes, la consommation du Japon (premier consommateur mondial per capita) n évolue pas alors qu elle est en forte augmentation aux Etats Unis d Amérique. Avec des habitudes alimentaires différentes, le marché européen est en plein essor en 2002 surtout en Espagne, en France, en Italie et en Grande-Bretagne avec des importations de tonnes [ 9 ].

21 Première partie : Contexte général de l'étude Quantité (en tonne) USA Japon Espagne France Figure n 2: Marché mondial en crevettes en 2002 Source : d après [ 9 ]. La concurrence reste jusqu à ce jour, un grand défi pour les pays producteurs car beaucoup ont abandonné suite aux diverses maladies virales et la production à faible coût dans certains pays asiatiques Crevetticulture à Madagascar, situation en Historique L aquaculture marine de crevettes est encore une activité économique nouvelle à Madagascar. En effet, les premiers travaux de mise en place du projet d élevage industriel n a été lancé qu en 1992, suite aux expérimentations réalisées dans une ferme pilote créée à Nosy-be en Ceci a été effectué en collaboration avec l Organisation des Nations Unies pour l Alimentation et l Agriculture ou FAO. L objectif est d établir la faisabilité des projets à Madagascar et de faire en sorte que l espèce adaptée est Penaeus monodon avec le système d élevage semi-intensif et semi-intensif intensifié. En 2002, sept fermes industrielles sont opérationnelles et les exploitations se situent sur la côte Ouest de Madagascar Différentes catégories de l aquaculture de crevettes à Madagascar A part les sept fermes fonctionnelles recensées en 2002, une ferme artisanale, et une autre familiale (moins de 50 ha d exploitation) ainsi qu une vingtaine de demandes d autorisations ont été enregistrées au niveau du Secrétariat d Etat de la pêche et des ressources halieutiques [ 9 ]. Ces trois catégories participent au développement de la filière. Actuellement les aquaculteurs industriels se sont regroupés au sein du groupement des aquaculteurs et pêcheurs de Crevettes de Madagascar ou GAPCM tandis que les aquaculteurs artisanaux et familiaux existants se sont associés en groupement dont le premier fut officiellement créé en 2002 ; il s agit en l occurrence du Groupement des Aquaculteurs Artisanaux de Madagascar ou GAAMA.

22 Première partie : Contexte général de l'étude Atouts de la crevetticulture à Madagascar Madagascar dispose des atouts indiscutables et favorables à la crevetticulture à savoir : la présence de Penaeus monodon, une des espèces les plus performantes en matière d élevage ; la côte Ouest propice au développement de la filière avec des facteurs abiotiques avantageux notamment sur le plan climatique, océanographique, la présence de vastes zones d arrières mangroves (ou tannes) ; l absence d épizootie après des années d élevage grâce à l adoption d un mode d élevage semi-intensif ; la main-d œuvre disponible en quantité et en qualité ; la reconnaissance mondiale sur la qualité des crevettes de Madagascar avec une demande supérieure à l offre au niveau des marchés de crevettes congelées (cuites ou crues, entières ou étêtées) et ; l accord de l Etat sur l application du régime d entreprises franches permettant des exonérations de toutes taxes pendant les cinq premières années d exploitation [ 9 ] Production et exportation A partir d une production initiale de 406 tonnes de crevettes d élevage en 1994, les fermes opérationnelles ont produit 5.398,5 tonnes en La production n a donc pas cessé d augmenter durant cette période. La figure n 3 suivante résume les productions des différentes fermes opérationnelles entre 1994 et 2001 : Quantité (en tonne) années AQUALMA AQUAMEN SOMAQUA AQUAMAS ACB Figure n 3: Evolution des productions des fermes industrielles entre 1994 et 2001 Source : d après [ 9 ]. Il est important de remarquer que : entre 1998 et 2001, le taux moyen d augmentation de la production des fermes industrielles se chiffre à 30% par an ;

23 Première partie : Contexte général de l'étude 8 entre 1994 et 1997, la seule ferme en activité est celle de l AQUALMA avec un spectaculaire taux d augmentation annuel de la production de 111,41% ; les croissances réalisées sur la production sont dues d une part à l extension des superficies exploitées et d autre part à l augmentation du nombre de fermes opérationnelles et du rendement moyen par hectare. Pendant la période , les productions des fermes crevettières par rapport à la production halieutique totale (pêche industrielle, pêche artisanale, pêche traditionnelle et aquaculture) présentent une nette croissance chaque année et avec un taux moyen annuel d augmentation de 24,69%. Le tableau n 1 montre l évolution de la production de la pêche et de l aquaculture de crevettes de 1997 à 2001 : Tableau n 1: Evolution de la production de la pêche et de l aquaculture de crevettes de 1997 à 2001 ( valeurs en tonnes ) Pêche industrielle de crevettes Pêche artisanale de crevettes Pêche traditionnelle de crevettes Aquaculture industrielle de crevettes ,3 3485,5 4807,7 5398,5 TOTAL ,5 Source : MAEP, Entre la dite période, les productions des aquaculteurs industrielles constituent en moyenne 25% de la production de la pêche maritime totale comme le montre la figure n 4: 25% 17% 3% 55% Pêche industrielle de crevettes Pêche traditionnelle de crevettes Pêche artisanale de crevettes Aquaculture industrielle de crevettes Figure n 4 : Pourcentages des productions de la pêche et de l aquaculture industrielle. Source : MAEP, Par rapport à l ensemble des produits halieutiques, l évolution des recettes sur les exportations est montrée par le tableau n 2 :

Utilisation de produits sains et sûrs Mise en oeuvre de procédures strictes et rigoureuses

Utilisation de produits sains et sûrs Mise en oeuvre de procédures strictes et rigoureuses INTRODUCTION H.A.C.C.P. ou A.R.M.P.C. L Analyse des risques et maîtrise des points critique La nouvelle réglementation en matière d hygiène (ar. 09 mai 1995 et ar. 29 septembre 1997) oblige les responsables

Plus en détail

Contexte réglementaire en hygiène alimentaire

Contexte réglementaire en hygiène alimentaire Contexte réglementaire en hygiène alimentaire 1 Réforme de la législation communautaire pour la restauration collective Approche traditionnelle = obligation de moyens Réglementation Arrêté Ministériel

Plus en détail

DÉMARCHE HACCP RESTAURATION. Guide pour l analyse des dangers. Restauration commerciale Restauration collective à caractère social

DÉMARCHE HACCP RESTAURATION. Guide pour l analyse des dangers. Restauration commerciale Restauration collective à caractère social DÉMARCHE HACCP EN RESTAURATION Guide pour l analyse des dangers Restauration commerciale Restauration collective à caractère social Ce livre a obtenu un prix dans la catégorie ouvrages professionnels -

Plus en détail

Analyse des risques points critiques pour leur maîtrise (HACCP)

Analyse des risques points critiques pour leur maîtrise (HACCP) 59 Chapitre 11 Analyse des risques points critiques pour leur maîtrise (HACCP) 11.1 PRINCIPES DE BASE DE L HACCP... 59 11.2 APPLICATION DES PRINCIPES HACCP À LA PURIFICATION DES MOLLUSQUES BIVALVES...

Plus en détail

HACCP et sécurité sanitaire des aliments

HACCP et sécurité sanitaire des aliments HACCP et sécurité sanitaire des aliments 1. A votre avis, comment cet accident aurait-il pu être évité? En identifiant les risques alimentaires potentiels liés à l activité de conserverie artisanale et

Plus en détail

Hygiène alimentaire en restauration collective

Hygiène alimentaire en restauration collective Catalogue de formations 2012 Audit, conseil et formation Hygiène alimentaire en restauration collective Laboratoire Départemental de la Côte-d'Or 1 2 3 4 5 6 7 8 Sommaire Sensibilisation à l hygiène alimentaire

Plus en détail

CATALOGUE DE PRESTATIONS FORMATION ET CONSEILS

CATALOGUE DE PRESTATIONS FORMATION ET CONSEILS (1/30pages) CATALOGUE DE PRESTATIONS FORMATION ET CONSEILS ANNEE : 2015 Date de mise à jour : 09/03/2015 1 - Microbiologie des eaux - Microbiologie des aliments Formation technique de Microbiologie HYGIÈNE

Plus en détail

CATALOGUE DE FORMATION. Qualité Hygiène et Sécurité Alimentaire. Au service des professionnels des métiers de bouche sur tout le territoire national

CATALOGUE DE FORMATION. Qualité Hygiène et Sécurité Alimentaire. Au service des professionnels des métiers de bouche sur tout le territoire national Qualité Hygiène et Sécurité Alimentaire 2015 Au service des professionnels des métiers de bouche sur tout le territoire national CATALOGUE DE FORMATION Enregistré sous le numéro 53350863735 auprès du Préfet

Plus en détail

CATALOGUE DE FORMATIONS 2014 2015

CATALOGUE DE FORMATIONS 2014 2015 CATALOGUE DE FORMATIONS 2014 2015 Professionnels de l alimentation 06.47.75.88.57 HQSA Consulting contact@hqsafrance.fr Numéro de déclaration de prestataire de formation : SIRET SIRET : 804 : 284 284 420

Plus en détail

Manuel Qualité. Réf. : MAQ Page : 1 / 15 Version : 2 Date de révision : 04/04/2012

Manuel Qualité. Réf. : MAQ Page : 1 / 15 Version : 2 Date de révision : 04/04/2012 Page : 1 / 15 Rue Mabîme 77 4432 ALLEUR Belgique Tél. : +32 (0) 4 247 32 24 Fax : +32 (0) 4 427 18 82 e-mail : info@ansolive.com Site internet : www.ansolive.com Ce document est la propriété exclusive

Plus en détail

Hygiène alimentaire en restauration collective

Hygiène alimentaire en restauration collective 1 2 3 4 5 6 7 Catalogue 2011 Audit, conseil et formation Hygiène alimentaire en restauration collective Laboratoire Départemental de la Côte-d'Or Sommaire 1 2 3 4 5 6 7 Sensibilisation à l hygiène alimentaire

Plus en détail

Sensibilisation des opérateurs à l hygiène des aliments

Sensibilisation des opérateurs à l hygiène des aliments Sensibilisation des opérateurs à l hygiène des aliments Le respect des bonnes pratiques d hygiène de fabrication, par chaque opérateur, constitue le préalable à toute démarche de maîtrise de la sécurité

Plus en détail

Conférence technique internationale de la FAO

Conférence technique internationale de la FAO Décembre 2009 ABDC-10/7.2 F Conférence technique internationale de la FAO Biotechnologies agricoles dans les pays en développement: choix et perspectives pour les cultures, les forêts, l élevage, les pêches

Plus en détail

Décrire l'ensemble des mesures de maîtrise et des mesures de surveillance dans des procédures ou modes opératoires portés à la connaissance de tous.

Décrire l'ensemble des mesures de maîtrise et des mesures de surveillance dans des procédures ou modes opératoires portés à la connaissance de tous. DEMARCHE HACCP EN CUISINE CENTRALE Alimentation GROSJEAN L, Vénissieux Juin 2010 Objectif La démarche HACCP (de l'américain Hazard Analysis Critical Control Point) est une méthode préventive visant à maîtriser

Plus en détail

Domaine : Sciences, Technologies et Santé Mention : Nutrition, Sciences des aliments, Agroalimentaire

Domaine : Sciences, Technologies et Santé Mention : Nutrition, Sciences des aliments, Agroalimentaire Contexte Domaine : Sciences, Technologies et Santé Mention : Nutrition, Sciences des aliments, Agroalimentaire Fédération des spécialités de Master des 5 pôles universitaires partenaires de la région Nord-Pas-de-Calais

Plus en détail

Qualité Sécurité Environnement

Qualité Sécurité Environnement Qualité Sécurité Environnement FORMATION AUDIT CONSEIL EXPERTISE >> Catalogue 2014 Nos innovations: e-learning, évaluation des compétences personnalisation Formation Hygiène Alimentaire ISO 9001 : 2008...

Plus en détail

Système de management H.A.C.C.P.

Système de management H.A.C.C.P. NM 08.0.002 Norme Marocaine 2003 Système de management H.A.C.C.P. Exigences Norme Marocaine homologuée par arrêté du Ministre de l'industrie, du Commerce et des Télécommunications N 386-03 du 21 Février

Plus en détail

5. Matériaux en contact avec l eau

5. Matériaux en contact avec l eau Monitoring de la qualité Microbiologique de l eau potable dans les réseaux de distributions Intérêt de l utilisation d un kit de mesure rapide de la flore totale UTLISATIONS 1. Surveillance de Réseau mixte

Plus en détail

Contenu attendu des guides nationaux de bonnes pratiques d hygiène GBPH

Contenu attendu des guides nationaux de bonnes pratiques d hygiène GBPH Contenu attendu des guides nationaux de bonnes pratiques d hygiène GBPH Note d information à l usage des professionnels En complément de cette note, des informations relatives au contenu des GBPH sont

Plus en détail

formations professionnelles fin 2014 / début 2015 hygiène alimentaire en restauration collective audit, conseil et formation professionnelle

formations professionnelles fin 2014 / début 2015 hygiène alimentaire en restauration collective audit, conseil et formation professionnelle audit, conseil et formation professionnelle Stage 1 Bonnes pratiques d hygiène en restauration collective 19 et 26 novembre Stage 2 Règles d hygiène lors du service 3 décembre Stage 3 Le nettoyage et la

Plus en détail

Le guide des bonnes pratiques d hygiène et la qualité alimentaire en restauration

Le guide des bonnes pratiques d hygiène et la qualité alimentaire en restauration FORMATION : THEORIQUE C.H.R. / INTRA-ENTREPRISE MODULE Le guide des bonnes pratiques d hygiène et la qualité alimentaire en restauration TYPE DE FORMATION : Hygiène et sécurité, qualité normalisation,

Plus en détail

Partie I Les constats actuels dans le secteur agroalimentaire

Partie I Les constats actuels dans le secteur agroalimentaire Partie I Les constats actuels dans le secteur agroalimentaire 1 Plantons le décor Les professionnels de l agroalimentaire doivent à leurs clients, les consommateurs que nous sommes tous, de préparer et

Plus en détail

Factsheet Qu est-ce que le yogourt?

Factsheet Qu est-ce que le yogourt? Factsheet Qu est-ce que le yogourt? Description du produit: Le yogourt est un produit laitier acidulé de consistance plus ou moins épaisse. Le yogourt est fabriqué grâce à la fermentation du lait par les

Plus en détail

ÉDUCATION Côtes d Armor. Collèges publics. Charte de la restauration collective DIRECTION JEUNESSE PATRIMOINE IMMOBILIER

ÉDUCATION Côtes d Armor. Collèges publics. Charte de la restauration collective DIRECTION JEUNESSE PATRIMOINE IMMOBILIER ÉDUCATION Côtes d Armor Collèges publics DIRECTION ÉDUCATION JEUNESSE PATRIMOINE IMMOBILIER Charte de la restauration collective Préambule Dans le cadre de l article 82 de la loi du 13 août 2004, le Département

Plus en détail

RESOLUTION OIV-VITI 469-2012 GUIDE D APPLICATION DU SYSTÈME HACCP (HAZARD ANALYSIS AND CRITICAL CONTROL POINTS) A LA VITICULTURE DE L OIV

RESOLUTION OIV-VITI 469-2012 GUIDE D APPLICATION DU SYSTÈME HACCP (HAZARD ANALYSIS AND CRITICAL CONTROL POINTS) A LA VITICULTURE DE L OIV RESOLUTION OIV-VITI 469-2012 GUIDE D APPLICATION DU SYSTÈME HACCP (HAZARD ANALYSIS AND CRITICAL CONTROL POINTS) A LA VITICULTURE DE L OIV L ASSEMBLÉE GÉNÉRALE, Suivant la proposition de la Commission I

Plus en détail

ÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS

ÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS ÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS CAROLINE PROVOST, MANON LAROCHE, MAUD LEMAY LES OBJECTIFS Objectif principal:

Plus en détail

Hygiène alimentaire en restauration

Hygiène alimentaire en restauration 2 0 1 5 Catalogue de formations Audit, conseil et formation Hygiène alimentaire en restauration Laboratoire Départemental de la Côte-d'Or (LDCO) Sommaire 1A 1B 23 4 5 6 7A 7B 8 Sensibilisation à l hygiène

Plus en détail

CONTRÔLES D HYGIèNE ET DE QUALITÉ D HÔTELLERIE ET DE RESTAURATION

CONTRÔLES D HYGIèNE ET DE QUALITÉ D HÔTELLERIE ET DE RESTAURATION CONTRÔLES D HYGIèNE ET DE QUALITÉ DANS LES établissements D HÔTELLERIE ET DE RESTAURATION 2 Table des matières 4-5 Présentation de SGS 6-7 Renforcez votre réputation 8-9 Programme d évaluation: «Hygiene

Plus en détail

Le Guide d aide à la VALIDATION des MESURES de MAITRISE des dangers bactériologiques ACTION QUALITE

Le Guide d aide à la VALIDATION des MESURES de MAITRISE des dangers bactériologiques ACTION QUALITE Le Guide d aide à la VALIDATION des MESURES de MAITRISE des dangers bactériologiques ACTION QUALITE Logo CERVIA Parce que l enjeu alimentaire est plus que jamais un défi pour demain, le CERVIA PARIS Ilede-France,

Plus en détail

Science et technique. La température et la durée de stockage sont des facteurs déterminants. Viande bovine et micro-organisme pathogène

Science et technique. La température et la durée de stockage sont des facteurs déterminants. Viande bovine et micro-organisme pathogène Science et technique Viande bovine et micro-organisme pathogène La température et la durée de stockage sont des facteurs déterminants La contamination des carcasses lors des opérations d abattage et la

Plus en détail

AVIS 1 / 6. Afssa Saisine n 2008-SA-0319 Saisine liée n 2005-SA-0081. Maisons-Alfort, le 18 août 2009. Rappel de la saisine

AVIS 1 / 6. Afssa Saisine n 2008-SA-0319 Saisine liée n 2005-SA-0081. Maisons-Alfort, le 18 août 2009. Rappel de la saisine Maisons-Alfort, le 18 août 2009 AVIS LA DIRECTRICE GÉNÉRALE ADJOINTE de l Agence française de sécurité sanitaire des aliments relatif à une demande d'avis relatif au guide de bonnes pratiques d'hygiène

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

LA QUALITE DE LA PRODUCTION

LA QUALITE DE LA PRODUCTION LA QUALITE DE LA PRODUCTION ET DES SERVICES Leçon 1 : Présenter le concept qualité Leçon 2 : Présenter le système HACCP Leçon 3 : Caractériser les autocontrôles C.M.P Chapitre : 1/17 Objectif 1 : Identifier

Plus en détail

Master professionnel aliments, microbiologie, assurance qualité

Master professionnel aliments, microbiologie, assurance qualité Master professionnel aliments, microbiologie, assurance qualité OBJEIFS Parcours Microbiologie appliquée à l agro-alimentaire et l agro-environnement La spécialité a pour but de former des cadres de haut

Plus en détail

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive.

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive. 13 aliments pour une bonne santé Valeurs nutritives Grande compétence A Rechercher et utiliser de l information Groupe de tâches A2 : Interpréter des documents Grande compétence C Comprendre et utiliser

Plus en détail

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY «Cette action contribue au PNNS». «IL FAIT BIO À CHÂTEAU THIERRY A Chateau Thierry, la Municipalité souhaite développer les produits BIO et issus de filières de proximité dans les menus de la restauration

Plus en détail

Contexte : Objectif : Expérimentation :

Contexte : Objectif : Expérimentation : Estimation de la valeur fertilisante de digestats issus de la biométhanisation. Résultat de 3 années d expérimentation en culture de maïs (2009 à 2011). (JFr. Oost 1, Marc De Toffoli 2 ) 1 Centre pilote

Plus en détail

Qualité. Sécurité Alimentaire

Qualité. Sécurité Alimentaire Le service Qualité Présentation du Service Démarche Qualité Qualité Réalisation des dossiers d agrément sanitaire pour les cuisines centrales >60 affermés API Réalisation des dossiers d accréditation en

Plus en détail

Hygiène alimentaire. Introduction

Hygiène alimentaire. Introduction Direction des études Mission Santé-sécurité au travail dans les fonctions publiques (MSSTFP) Hygiène alimentaire Introduction Le temps de travail ne permet pas souvent aux salariés de déjeuner chez eux

Plus en détail

TRACABILITE DANS LE SECTEUR AGROALIMENTAIRE, J-4 mois : ÊTES-VOUS PRÊTS?

TRACABILITE DANS LE SECTEUR AGROALIMENTAIRE, J-4 mois : ÊTES-VOUS PRÊTS? TRACABILITE DANS LE SECTEUR AGROALIMENTAIRE, J-4 mois : ÊTES-VOUS PRÊTS? INTRODUCTION Aujourd hui, dans un contexte de crises sanitaires et de concurrence internationale croissante au niveau du secteur

Plus en détail

Marque déposée de GV RESTAURATION SERVICES SA

Marque déposée de GV RESTAURATION SERVICES SA Marque déposée de GV RESTAURATION SERVICES SA N FR05/00392 SAS au capital de 53.357,16 Siège Social : 34, Rue de Paris 60330 LE PLESSIS BELLEVILLE - Téléphone : 03.44.58.14.21. - Fax : 03.44.58.20.98.

Plus en détail

www.formationpoissonnier.fr Association de Formation des Poissonniers de France SIRET : 507 700 664 00026 - APE : 8559A N déclaration d activité :

www.formationpoissonnier.fr Association de Formation des Poissonniers de France SIRET : 507 700 664 00026 - APE : 8559A N déclaration d activité : www.formationpoissonnier.fr Association de Formation des Poissonniers de France SIRET : 507 700 664 00026 - APE : 8559A N déclaration d activité : 53220837422 Tél : 02.96.50.50.85 Fax : 02.96.50.50.86

Plus en détail

Traitement de l eau par flux dynamique

Traitement de l eau par flux dynamique GmbH Traitement de l eau par flux dynamique afin de réduire les impuretés microbiologiques afin d empêcher l apparition de nouveaux germes dans les eaux de consommation et de process et Nouveau avec certificat

Plus en détail

UN POINT DU VUE SUR LES DIFFICULTÉS RENCONTRÉES DANS L USAGE DE L HACCP

UN POINT DU VUE SUR LES DIFFICULTÉS RENCONTRÉES DANS L USAGE DE L HACCP UN POINT DU VUE SUR LES DIFFICULTÉS RENCONTRÉES DANS L USAGE DE L HACCP «!Groupe de Réflexion sur l Analyse des Dangers en Alimentaire!» www.reseau-case.com/haccp présenté par Gilles TIXIER 2004 - dernière

Plus en détail

Les Bonnes Pratiques Hygiéniques dans l Industrie Alimentaire

Les Bonnes Pratiques Hygiéniques dans l Industrie Alimentaire Les Bonnes Pratiques Hygiéniques dans l Industrie Alimentaire 1- Hygiène du personnel Lors de l'embauche à l entreprise, toute personne affectée au travail et à la manipulation des produits est soumise

Plus en détail

Projet Fish & Catering Sector (Mise à jour du 13/10/08)

Projet Fish & Catering Sector (Mise à jour du 13/10/08) Projet Fish & Catering Sector (Mise à jour du 13/10/08) Une initiative conjointe de : En association avec : A. Introduction de la notion «d alimentation durable» en restauration collective. La notion «d

Plus en détail

AVIS 1 / 21. Afssa Saisine n 2007-SA-0174 Saisine liée n 2006-SA-0215. Maisons-Alfort, le 13 mars 2008

AVIS 1 / 21. Afssa Saisine n 2007-SA-0174 Saisine liée n 2006-SA-0215. Maisons-Alfort, le 13 mars 2008 Maisons-Alfort, le 13 mars 2008 AVIS LA DIRECTRICE GÉNÉRALE de l Agence française de sécurité sanitaire des aliments concernant les références applicables aux denrées alimentaires en tant que critères

Plus en détail

Le système HACCP. Plan. Plan. Introduction :

Le système HACCP. Plan. Plan. Introduction : Le système HACCP Introduction : Plan L importance de l alimentation Le risque alimentaire La gestion de la qualité : Les systèmes d assurance de la qualité Le système HACCP Origine Objectifs Principes

Plus en détail

Est-elle bonne à boire?

Est-elle bonne à boire? Environnement et Travail Gestion de l environnement et des aires naturelles L eau de votre puits Est-elle bonne à boire? 1 Cette série de brochures décrit ce que les propriétaires de puits privés peuvent

Plus en détail

PAQUET HYGIÈNE : MODE D EMPLOI

PAQUET HYGIÈNE : MODE D EMPLOI PAQUET HYGIÈNE : MODE D EMPLOI AOÛT 2007 Ce document est une synthèse de cette nouvelle réglementation en matière de sécurité des aliments à destination des diététiciens. Il a été validé par le comité

Plus en détail

Hygiène alimentaire en restauration

Hygiène alimentaire en restauration 2 0 1 4 Catalogue de formations Audit, conseil et formation Hygiène alimentaire en restauration Laboratoire Départemental de la Côte-d'Or (LDCO) Sommaire 1A 1B 23 4 5 6 7A 7B 89 Sensibilisation à l hygiène

Plus en détail

C. Magdo, Altis Semiconductor (Corbeil-Essonne) > NOTE D APPLICATION N 2

C. Magdo, Altis Semiconductor (Corbeil-Essonne) > NOTE D APPLICATION N 2 C. Magdo, Altis Semiconductor (Corbeil-Essonne) - JANVIER 2008 INTRODUCTION La fabrication de semi-conducteurs nécessite un environnement de production extrêmement stable en température et hygrométrie.

Plus en détail

Note de Synthèse. FABRICATION DE CONSERVES ALIMENTAIRES Cadre législatif et réglementaire Descriptif du procédé de fabrication

Note de Synthèse. FABRICATION DE CONSERVES ALIMENTAIRES Cadre législatif et réglementaire Descriptif du procédé de fabrication Diplôme Universitaire Gardien de Refuge de Montagne Note de Synthèse FABRICATION DE CONSERVES ALIMENTAIRES Cadre législatif et réglementaire Descriptif du procédé de fabrication Laborde Paul DU Gardien

Plus en détail

La réalisation d essais en réacteur pilote en vue d une demande d homologation de digestat

La réalisation d essais en réacteur pilote en vue d une demande d homologation de digestat La réalisation d essais en réacteur pilote en vue d une demande d homologation de digestat M CORDELIER, JF. LASCOURREGES, C. PEYRELASSE, C.LAGNET, P.POUECH 4 ième Journées Industrielles Méthanisation 4

Plus en détail

La certification ISO 22000

La certification ISO 22000 La certification ISO 22000 Maurice LE DOUARIN Responsable de la Restauration SILGOM Pôle de restauration collective Phases de travaux Travaux : 6,8 M Les travaux en quelques Equipements : 1,7 M chiffres

Plus en détail

Sécurité Sanitaire des Aliments. Saint-Pierre, le 19 novembre 2013. Olivier BOUTOU. Les outils de la qualité sanitaire dans les pays du sud

Sécurité Sanitaire des Aliments. Saint-Pierre, le 19 novembre 2013. Olivier BOUTOU. Les outils de la qualité sanitaire dans les pays du sud Sécurité Sanitaire des Aliments Saint-Pierre, le 19 novembre 2013 Olivier BOUTOU Les outils de la qualité sanitaire dans les pays du sud Faisons connaissance Missions au sein d AFNOR Animation de formation

Plus en détail

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES FOURNITURE ET LIVRAISON DE REPAS EN LIAISON FROIDE DESTINES AU SERVICE DE LA RESTAURATION SCOLAIRE DE LA COMMUNE DE SEMBLANÇAY N MARCHE : CANT.2009 CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES Personne

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Objet : Critères microbiologiques applicables aux auto-contrôles sur les carcasses d'animaux de boucherie. Destinataires d'exécution

Objet : Critères microbiologiques applicables aux auto-contrôles sur les carcasses d'animaux de boucherie. Destinataires d'exécution Ordre de méthode Direction générale de l'alimentation Sous-direction de la sécurité sanitaire des aliments Bureau des établissements d'abattage et de découpe 251 rue de Vaugirard 75 732 PARIS CEDEX 15

Plus en détail

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION REPUBLIQUE TOGOLAISE Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE ET DE SECURITE ALIMENTAIRE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET

Plus en détail

HACCP et hygiène. Titre du cours/durée Date N o groupe Lieu. 22 octobre 2011 5 mars 2012. La Pocatière. 22 et 29 octobre 2011 5 et 6 mars 2012

HACCP et hygiène. Titre du cours/durée Date N o groupe Lieu. 22 octobre 2011 5 mars 2012. La Pocatière. 22 et 29 octobre 2011 5 et 6 mars 2012 Hygiène et salubrité alimentaires pour manipulateurs d aliments 6 heures Cette formation mène à l obtention du certificat délivré par le MAPAQ. 22 octobre 2011 5 mars 2012 212024 212052 La Pocatière Hygiène

Plus en détail

Liste des matières enseignées

Liste des matières enseignées Liste des matières enseignées Domaine : Sciences de la Nature et de la Vie Filière : Biologie Parcours : Tronc Commun Semestre1 VHG Coefficient Cours TD/TP Crédits/s. unité crédits U.E fondamental : 13

Plus en détail

ANNEXE VI : Les étapes à suivre pour réaliser une étude HACCP SOMMAIRE

ANNEXE VI : Les étapes à suivre pour réaliser une étude HACCP SOMMAIRE ANNEXE VI : Les étapes à suivre pour réaliser une étude HACCP SOMMAIRE 1. Définir le champ de l étude... 2 2. Constituer l équipe HACCP... 4 3. Décrire le produit - déterminer son utilisation attendue

Plus en détail

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION Mardi 24 janvier 2012 au Centre de Formation Multimétiers de REIGNAC L objectif de cet atelier sur la santé est de guider chacun vers une alimentation plus

Plus en détail

Restauration Collective. Lycée Stanislas Jeudi 27 mars 2014

Restauration Collective. Lycée Stanislas Jeudi 27 mars 2014 Restauration Collective Lycée Stanislas Jeudi 27 mars 2014 Programme de la journée Restauration Collective Introduction Réglementation et sécurité alimentaire Organisation et Ressources Humaines La norme

Plus en détail

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE : LE PREMIER SECTEUR ECONOMIQUE FRANCAIS

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE : LE PREMIER SECTEUR ECONOMIQUE FRANCAIS 1 L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE : LE PREMIER SECTEUR ECONOMIQUE FRANCAIS xz Sabrina TONNERRE Juriste Master II Droit des activités économiques Option Droit de l agroalimentaire Sous la direction de Maître

Plus en détail

L alimentation. du patient. paration et de service? Emilie GARDES - Xavier VERDEIL - Nicole MARTY CHU de Toulouse

L alimentation. du patient. paration et de service? Emilie GARDES - Xavier VERDEIL - Nicole MARTY CHU de Toulouse L alimentation du patient greffé de moelle osseuse Quelle nourriture? Quel contenant? Quel environnement de préparation paration et de service? Emilie GARDES - Xavier VERDEIL - Nicole MARTY CHU de Toulouse

Plus en détail

Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires?

Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires? Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires? Louis Robert, agronome, M. Sc. Conseiller régional en grandes cultures Même s ils ne sont pas nouveaux sur le marché, les engrais de démarrage liquides

Plus en détail

Table des matières Introduction Chapitre*1*:*De*la*matière*sérieuse Chapitre*2*:*Clair*comme*de*l eau*de*roche

Table des matières Introduction Chapitre*1*:*De*la*matière*sérieuse Chapitre*2*:*Clair*comme*de*l eau*de*roche Table des matières Introduction! *! Chapitre*1*:*De*la*matière*sérieuse! 1.1!Les!matériaux! 1.2!Solides,!liquides!et!gaz 1.3!Gaspiller!de!l énergie! 1.4!Le!carburant!du!corps! Chapitre*2*:*Clair*comme*de*l

Plus en détail

NORME CODEX POUR LES SUCRES 1 CODEX STAN 212-1999

NORME CODEX POUR LES SUCRES 1 CODEX STAN 212-1999 CODEX STAN 212-1999 Page 1 de 5 NORME CODEX POUR LES SUCRES 1 CODEX STAN 212-1999 1. CHAMP D'APPLICATION ET DESCRIPTION La présente norme vise les sucres énumérés ci-après destinés à la consommation humaine

Plus en détail

COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE FEDERALE POUR LA SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE

COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE FEDERALE POUR LA SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE 1/8 COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE FEDERALE POUR LA SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE AVIS 36-2006 Concerne : Contrôle de la composition des denrées alimentaires (dossier Sci Com 2005/25) Le Comité scientifique

Plus en détail

Guide des bonnes pratiques d hygiène de la distribution de produits alimentaires par les organismes caritatifs

Guide des bonnes pratiques d hygiène de la distribution de produits alimentaires par les organismes caritatifs Guide des bonnes pratiques d hygiène de la distribution de produits alimentaires par les organismes caritatifs Edition 2011 ISBN : 978-2-11-076672-4 ISSN : 0767-4538 AVIS AUX PROFESSIONNELS DE L ALIMENTATION

Plus en détail

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits 2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits L interprétation des cotes attribuées dans le cadre des évaluations des risques relatifs aux produits décrite plus loin repose

Plus en détail

FORMATION REFERENTS HYGIENE 14 HEURES (Décret 2011-731 du 24/06/2011 et Arrêté du 5/10/2011)

FORMATION REFERENTS HYGIENE 14 HEURES (Décret 2011-731 du 24/06/2011 et Arrêté du 5/10/2011) FORMATION REFERENTS HYGIENE 14 HEURES (Décret 2011-731 du 24/06/2011 et Arrêté du 5/10/2011) Interlocuteur Eurofins Biosciences : Lionel GROSJEAN Eurofins Biosciences Responsable Formation Conseil RHD

Plus en détail

CODE D USAGES EN MATIÈRE D HYGIÈNE POUR LES ALIMENTS RÉFRIGÈRES CONDITIONNES DE DURÉE DE CONSERVATION PROLONGÉE CAC/RCP 46-1999

CODE D USAGES EN MATIÈRE D HYGIÈNE POUR LES ALIMENTS RÉFRIGÈRES CONDITIONNES DE DURÉE DE CONSERVATION PROLONGÉE CAC/RCP 46-1999 CAC/RCP 46 Page 1 of 22 CODE D USAGES EN MATIÈRE D HYGIÈNE POUR LES ALIMENTS RÉFRIGÈRES CONDITIONNES DE DURÉE DE CONSERVATION PROLONGÉE CAC/RCP 46-1999 TABLE DES MATIERES INTRODUCTION...2 1. OBJECTIFS...2

Plus en détail

GRENADE / GARONNE 30 janvier 2014. Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne

GRENADE / GARONNE 30 janvier 2014. Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne LA RESTAURATION SCOLAIRE GRENADE / GARONNE 30 janvier 2014 Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne LES OBJECTIFS Apporter aux enfants une alimentation de Qualité pour répondre à leurs

Plus en détail

L hygiène en restauration

L hygiène en restauration L hygiène en restauration Remise directe au consommateur Avertissement : les fiches présentées dans cette rubrique ont valeur de première information synthétique et ne tiennent pas compte des spécificités

Plus en détail

AVIS D APPEL A CANDIDATURE POUR LE RECRUTEMENT DES MEMBRES DU COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE BENINOISE DE SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS (ABSSA)

AVIS D APPEL A CANDIDATURE POUR LE RECRUTEMENT DES MEMBRES DU COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE BENINOISE DE SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS (ABSSA) REPUBLIQUE DU BENIN FRATERNITE JUSTICE TRAVAIL MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE SECRETARIAT GENERAL DU MINISTERE AGENCE BENINOISE DE SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS (ABSSA) 01 BP

Plus en détail

HYGIÈNE ET ANALYSE DES RISQUES

HYGIÈNE ET ANALYSE DES RISQUES HYGIÈNE ET ANALYSE DES RISQUES 3 HYGIÈNE ET ANALYSE DES RISQUES Chapitre 1 Importance de l hygiène B. Samb et B. Schiffers - Importance de l hygiène et méthodes d analyse des risques - Analyse et prévention

Plus en détail

FORMATION HYGIENE. (D après méthode HACCP) EN INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE

FORMATION HYGIENE. (D après méthode HACCP) EN INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE 1. Objectif : Comprendre les enjeux de la maîtrise de l hygiène dans votre entreprise «Agroalimentaire» (Fabrication, conditionnement, logistique, ) Savoir identifier les risques spécifiques à votre activité

Plus en détail

VERITAS TUNISIE CATALOGUE ANALYSES LABORATOIRE

VERITAS TUNISIE CATALOGUE ANALYSES LABORATOIRE VERITAS TUNISIE CATALOGUE ANALYSES LABORATOIRE Agro-alimentaire et Environnement SOMMAIRE Page Introduction 1 Analyses microbiologiques 5 Microbiologie des aliments 6 Microbiologie des eaux 7 Microbiologie

Plus en détail

Curriculum Vitae. X Mise à jour. CV mis à jour le (DATE) : 10/08/09 PRENOM NADIA NOM ATROUN. Date de Tél. 0771 13 63 29 17 Avenue de pékin EL MOURADIA

Curriculum Vitae. X Mise à jour. CV mis à jour le (DATE) : 10/08/09 PRENOM NADIA NOM ATROUN. Date de Tél. 0771 13 63 29 17 Avenue de pékin EL MOURADIA Adresse Date de Tél. 0771 13 63 29 17 Avenue de pékin EL MOURADIA naissance ALGER Civilité (M., Mme, Fax Mlle) Code postal et ville 16000 ALGER E-mail nadiaatroun@hotmail.com Pays ALGERIE Expériences professionnelles

Plus en détail

Infestation par Dipylidium caninum,

Infestation par Dipylidium caninum, Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le

Plus en détail

Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV

Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV 1 CONTEXTE EN ALGERIE Recrudescence des TIA HACCP obligatoire depuis 2010 Mise à niveau

Plus en détail

Paquet hygiène : Le règlement 852/2004 relatif à l hygiène des denrées alimentaires

Paquet hygiène : Le règlement 852/2004 relatif à l hygiène des denrées alimentaires Paquet hygiène : Le règlement 852/2004 relatif à l hygiène des denrées alimentaires Applicable au 1 er janvier 2006 Objectif : Etablit les règles générales en matière d hygiène, est directement applicable

Plus en détail

Plan de Maîtrise Sanitaire ALPA CONSULT NORD REPRODUCTION INTERDITE

Plan de Maîtrise Sanitaire ALPA CONSULT NORD REPRODUCTION INTERDITE Plan de Maîtrise Sanitaire SOMMAIRE A) Généralités 1- Historique du Plan de Maîtrise Sanitaire (PMS) 2- Réglementation alimentaire B) Les Bonnes Pratiques d Hygiène 1- Le personnel 2- La maintenance 3-

Plus en détail

COMMISSION EUROPÉENNE DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SANTÉ ET DES CONSOMMATEURS

COMMISSION EUROPÉENNE DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SANTÉ ET DES CONSOMMATEURS COMMISSION EUROPÉENNE DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SANTÉ ET DES CONSOMMATEURS Direction F - Office alimentaire et vétérinaire DG(SANCO) 2010-8535 - RM FINAL RAPPORT D'UNE MISSION EFFECTUÉE EN ALGÉRIE DU 22

Plus en détail

Modifications apportées au cahier des charges «VBF sur plats cuisinés»

Modifications apportées au cahier des charges «VBF sur plats cuisinés» Modifications apportées au cahier des charges «VBF sur plats cuisinés» Version du 05/11/2002 Nouvelle version 12/02/2014 Principes généraux L agrément délivré par INTERBEV a pour objectif d autoriser l

Plus en détail

L hygiène en restauration collective. Formation aux ouvriers de l épicerie Sociale des Capucines Morgane DANIEL-diététicienne RSD

L hygiène en restauration collective. Formation aux ouvriers de l épicerie Sociale des Capucines Morgane DANIEL-diététicienne RSD L hygiène en restauration collective Formation aux ouvriers de l épicerie Sociale des Capucines Morgane DANIEL-diététicienne RSD Qu est-ce que la sécurité alimentaire? Le principe de la sécurité alimentaire,

Plus en détail

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE Série : Sciences et Technologies de Laboratoire Spécialité : Biotechnologies SESSION 2015 Sous-épreuve écrite de Biotechnologies Coefficient de la sous-épreuve : 4 Ce sujet est

Plus en détail

Qualités nutritives des salades. DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25. Quand la météo s en mêle

Qualités nutritives des salades. DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25. Quand la météo s en mêle DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25 Laitues d hiver Moins de pe Les laitues pommées bio se révèlent exemptes de pesticides. Plus «Bonne nouvelle: toutes les salades sont conformes et

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

PMS Plan de maitrise sanitaire. HACCP CONSEILLER Agrément sanitaire CE. VETHYQUA Enregistrements Contrôles de température

PMS Plan de maitrise sanitaire. HACCP CONSEILLER Agrément sanitaire CE. VETHYQUA Enregistrements Contrôles de température Plan de maitrise sanitaire Mercredi 17 octobre 2012 Traiteurs Organisateurs de Réception L agrément CE, simple formalité ou génial outil de développement? Jean-Philippe CLAUDE, Dr Vétérinaire Audit Hygiène

Plus en détail

À LA RENCONTRE D UN CHERCHEUR DE FUITE

À LA RENCONTRE D UN CHERCHEUR DE FUITE Eau France Le 17 mars 2015 À LA RENCONTRE D UN CHERCHEUR DE FUITE SUEZ environnement s engage pour gérer durablement la ressource Préserver la ressource en eau représente pour SUEZ environnement plus qu

Plus en détail

appliquée aux emballages alimentaires

appliquée aux emballages alimentaires La méthode HACCP La méthode HACCP appliquée aux emballages alimentaires 1- La réglementation des matériaux au contact des aliments Quels contaminants issus des emballages dans les aliments? Des contaminants

Plus en détail

LES INCONTOURNABLES DE L HYGIENE ALIMENTAIRE EN RESTAURANT SATELLITE

LES INCONTOURNABLES DE L HYGIENE ALIMENTAIRE EN RESTAURANT SATELLITE LES INCONTOURNABLES DE L HYGIENE ALIMENTAIRE EN RESTAURANT SATELLITE Direction Départementale de la Protection des Populations De Seine-Saint-Denis (DDPP 93) - Immeuble l Européen - 5 et 7 promenade Jean

Plus en détail

Construire un plan de nettoyage et de désinfection

Construire un plan de nettoyage et de désinfection Construire un plan de nettoyage et de désinfection Docteur Régine POTIÉ-RIGO Médecin du Travail Mlle Laetitia DAVEZAT IPRP Ingénieur Hygiène/Sécurité Mme Laetitia MARCHE Technicienne des services généraux

Plus en détail

Rapport de stage. «Travail préparatoire à l estimation du coût d une bonne qualité des eaux de baignade sur le littoral Aquitain»

Rapport de stage. «Travail préparatoire à l estimation du coût d une bonne qualité des eaux de baignade sur le littoral Aquitain» GRAPE-CEEP Rapport de stage «Travail préparatoire à l estimation du coût d une bonne qualité des eaux de baignade sur le littoral Aquitain» Vallette Jean-Vincent Master II Gestion des Ressources Naturelles

Plus en détail