JEUNES ADULTES ET ARGENT

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1 JEUNES ADULTES ET ARGENT Synthèse Auteur : Jan Velghe REPRODUCTION AUTORISÉE MOYENNANT ACCORD PRÉALABLE DE L'ÉDITEUR ET MENTION DE LA SOURCE

2 1. Conclusions générales 1.1. La question de l argent dans l entrée à l âge adulte - Le long chemin pour devenir un (jeune) adulte La génération actuelle de jeunes adultes devient autonome un peu plus tard que les générations précédentes. Le trajet vers et pendant l autonomie devient plus complexe. La différence d âge entre les jeunes qui font le pas vers l autonomie a augmenté. Depuis que la crise économique a commencé, le chômage chez les jeunes Européens et et les jeunes Belges a augmenté sensiblement. Aujourd hui, les jeunes résident plus longtemps chez leurs parents. Surtout en Flandre, les jeunes adultes résident plus longtemps chez leurs parents pour profiter du niveau de confort de la maison parentale. En Wallonie, la part de ceux qui restent attachés à la maison parentale (c est-à-dire, des adultes qui continuent de résider chez leurs parents) est plus importante que dans le reste de la Belgique. À Bruxelles et en Wallonie, on constate que des jeunes adultes quittent parfois plus rapidement la maison parentale pour ne plus incommoder leurs parents (plus démunis ou chômeurs). Les filles quittent plus tôt la maison parentale que les garçons et décident plus rapidement d aller vivre ensemble avec un(e) partenaire régulier (régulière). La part des hommes qui, à leur trentaine, n ont encore jamais entrepris de démarches pour aller cohabiter est considérablement plus importante que chez les femmes. - Quelques chiffres En Belgique, quatre jeunes adultes de 18 à 24 ans sur cinq vivent encore chez les parents. Dans la Région de Bruxelles-Capitale, 74% des 18 à 24 ans ayant la nationalité belge résident encore chez les parents. Chez les Bruxellois non belges, cette part diminue à 38% (EU27) et à 27% (non EU27). A noter que la part des personnes isolées au sein de la population bruxelloise de 18 à 24 ans (comme dans la population bruxelloise en général) est importante. Près de 60% des jeunes Flamands 1 de 18 à 25 ans n étudient pas (ou plus). 62% des étudiants flamands suivent de l enseignement dans une haute école, 37,9% suivent des cours universitaires. Une majorité des étudiants universitaires flamands louent une chambre d étudiant. 1 On n a pas trouvé de données comparables concernant les caractéristiques des jeunes adultes étudiants et non-étudiants en Wallonie et dans la Région de Bruxelles-Capitale. 2

3 Chez les étudiants dans les hautes écoles, louer une chambre d étudiant est une pratique nettement moins populaire. Environ 1 jeune adulte flamand de 18 à 25 ans sur 10 doit se débrouiller sans un diplôme du secondaire. Dans la Région de Bruxelles-Capitale, la part des jeunes adultes sans diplôme du secondaire atteint quasiment le double (de 1 sur 5). 78% des jeunes adultes flamands qui n étudient pas ont un emploi rémunéré en 2007, 12% ne travaillent pas et n ont encore jamais travaillé, et les 10% qui restent ne travaillent pas pour l instant mais ont déjà travaillé. - Apprendre à gérer de l argent : la situation à la maison, les pairs, l école et les médias Les contextes d'apprentissage les plus pertinents pour les jeunes en ce qui concerne la gestion d'argent, sont le milieu familial, le cercle d'amis/de pairs, les médiasou la pub, et l'école. Au sein du milieu familial, c'est surtout l'exemple des parents qui importe, mais les conversations et discussions entre enfants et parents ainsi que l'apprentissage d'habitudes durables (p.ex. épargner) aident également les jeunes sur le chemin vers l autonomie financière. Un autre élément pertinent de la relation entre parent et enfant est l'acquisition graduelle d'autonomie, p.ex. par l'attribution d'une certaine responsabilité d'un budget ou même par le rejet des normes et valeurs que les parents imposent. L autonomie est un processus d apprentissage : il est important que les parents ne fassent pas trop de choses à la place de leurs enfants. Jusqu à l âge adulte, les parents restent la référence principale pour leur enfant en matière d affaires d argent. L'influence des pairs s'accroît au fur et à mesure que les jeunes veulent agir de manière plus indépendante de leurs parents et que les sorties gagnent de l'importance. Les pairs exercent une influence par la pression du groupe, en déterminant ce qui est in à un certain moment et en faisant passer de l information l un à l autre. Une partie des jeunes s achètent du standing au sein du groupe. Les jeunes qui font partie de familles aux revenus modestes se laissent plus influencer par les pairs dans le domaine de la gestion d'argent que d'autres groupes de jeunes. Plus les jeunes entrent en contact avec de la pub et des médias, plus ils doivent résister à des tentations. La pression des médias se fait ressentir encore plus fort via les pairs, p.ex. dans l achat de produits de marque. L omniprésence des réseaux sociaux rend confuse la limite entre la vie en ligne et la vie réelle. Près de la moitié des élèves néerlandais signalent qu'aucune attention n'est prêtée à la gestion de l'argent en secondaire. Martha Mc Cormick, une chercheuse américaine, énumère quelques règles concernant l'apprentissage de compétences financières via l'enseignement: les programmes de leçons doivent commencer assez tôt de sorte que chaque élève (y compris les plus faibles ) puisse recevoir un minimum de formation financière. Les leçons d'éducation 3

4 financière doivent rester suffisamment proches du milieu de vie de chaque enfant. Les enfants et les jeunes doivent suffisamment comprendre l'importance de l'apprentissage d'aptitudes financières. - Argent de poche et aptitudes financières Le fait de donner de l'argent de poche en soi ne suffit pas pour développer les aptitudes financières des jeunes. Discuter des questions d'argent avec le jeune, donner l'exemple à la maison et l'éducation financière à l'école auront un impact plus direct sur ces aptitudes. Or, on constate bien que les parents qui donnent de l'argent de poche traitent l'éducation financière de manière plus consciente. Les jeunes qui reçoivent de l'argent de poche gagnent plus souvent de l'argent eux-mêmes p.ex. par le biais de petits travaux, épargnent plus fréquemment et ont plus souvent un compte bancaire, compartivement aux jeunes qui ne reçoivent pas d'argent de poche. L'argent de poche n'est qu'une des sources possibles de revenus pour des enfants et des jeunes, à côté d'une récompense pour des petits travaux faits à la maison, de l'argent reçu lors d occasions particulières, de l'argent qui leur est versé directement et d'argent provenant d'un travail contractuel pendant les vacances (pour les adolescents plus âgés). - Les adolescents, leurs dépenses et leur comportement d épargne La plupart des parents profitent du passage en secondaire pour augmenter le montant d'argent de poche parce que les jeunes doivent apprendre à gérer des sommes plus importantes de manière autonome et parce qu'ils doivent payer plus d'achats de leur poche. Les jeunes dépensent surtout de l'argent à des activités d agrément, pour des sorties et des loisirs. Les dépenses nécessaires sont laissées aux parents. Il s avère d une enquête aux Pays-Bas que les garçons utilisent leur budget principalement pour acheter des friandises, du matériel de sport ou de loisirs et des jeux vidéo; tandis que les filles achètent des vêtements et des chaussures, des abonnements de téléphonie (mobile) et des produits de soins corporels. Le comportement d'épargne est une question d'habitude et s'apprend surtout à la maison et à l'écolele cas échéant. Si les revenus des parents sont importants et s ils s orientent vers l'avenir à long terme et épargnent eux-mêmes, alors leurs enfants auront davantage tendance à épargner. L'objectif de l'épargne et la façon d'épargner varientà mesure que l'enfant ou le jeune prend de l'âge: cela passe d'épargner pour un achat très concret chez les enfants jusqu'à épargner pour un objectif pratique ou une prévision pour avoir un effet tampon chez les jeunes et les jeunes adultes. 4

5 Le comportement d'épargne est un indicateur important de l'aptitude plus générale des jeunes à gérer de l'argent. Déjà chez des adolescents de 14 à 16 ans, on observe la différence entre des jeunes qui épargnent et des jeunes qui dépensent tout : à cet âge, les revenus ET les dépenses deviennent nettement plus importants (en raison des sorties par exemple). Lors du passage à l'indépendance, épargner devient à nouveau un grand défi et, clairement, "c'est plus dur pour les uns que pour les autres". - Compétences financières et lacunes typiques dans la connaissance chez les jeunes La compétence financière est une combinaison de connaissances, aptitudes et attitudes en matière de finances. La connaissance de concepts et outils financiers est un élément fondamental. Les aptitudes financières portent surtout sur le comportement, tel qu avoir une vue globale sur les revenus et dépenses, faire des achats responsables et épargner/prêter. Les attitudes financières portent sur la position générale vis-à-vis de l argent, de la consommation, des possessions matérielles, des dettes ou de l épargne. Des experts hollandais soulignent l intérêt croissant qu on attache à des attitudes financières dans le cadre des interventions relatives à la gestion d argent. Les lacunes typiques dans la connaissance des jeunes et des jeunes adultes ont à voir avec la conscience du prix des biens et services (le coût de la vie) et l évaluation correcte du premier salaire. Les jeunes ont souvent des difficultés à passer d une consommation centrée sur le plaisir ( premature affluence ) à des dépenses qui doivent comprendre des charges fixes et des achats indispensables (produits de première nécessité). - Problèmes financiers Un comportement financier à risque ou un comportement qui mène à des problèmes financiers commence souvent avec le prêt ou l achat à crédit trop faciles, les retards de paiement, ne pas épargner (suffisamment), ne pas anticiper sur l avenir, manquer de vue globale sur les revenus et les dépenses, faire des achats impulsifs, être fréquemment à découvert sur le compte à vue et devoir puiser régulièrement dans le carnet d épargne. Les jeunes les plus dépensiers qui ne sont pas encore financièrement indépendants, ne sont pas ou sont à peine confrontés aux conséquences de leur comportement financier: en effet, les parents se chargent des coûts de besoins essentiels. Néanmoins, des jeunes qui sont encore dépendants sur le plan financier peuvent également se mettre dans l embarras, par exemple lors d achats compulsifs. Des jeunes qui s orientent vers le long terme épargnent de manière plus responsable et prestent mieux sur le plan financier en général. Des jeunes orientés vers le court terme sont souvent des 5

6 jeunes qui empruntent plus et épargnent moins d argent. Les enfants de parents qui sont fixés sur le court terme, courent plus de risque de rester fixés sur le court terme eux aussi. - Éléments qui augmentent le risque d avoir des problèmes financiers Passer son enfance dans une famille pauvre et un quartier pauvre augmente le risque pour le jeune de se retrouver dans l embarras financier et la pauvreté. Les parents dans des familles pauvres sont parfois soulagés qu un de leurs enfants arrive enfin à ses 18 ans et peut donc commencer à se débrouiller seul. La pratique au sein des CPAS flamands et des CAW nous apprend que les jeunes dans l enseignement secondaire professionnel et les jeunes qui quittent l école sans diplôme se retrouvent plus nombreux dans les statistiques de l aide au règlement de dettes. Le comportement financier à risque croît avec l âge. Garçons et filles gèrent leur argent de manière différente, mais néanmoins il n est pas clair si une différence dans le comportement financier mène effectivement à des problèmes financiers plus ou moins fréquents chez les garçons ou les filles. Des jeunes Flamands vivant dans des familles avec un statut économique et social supérieur disposent d une plus grande érudité financière. Un niveau de scolarité plus élevé chez les parents peut augmenter la connaissance financière chez les enfants. Un comportement financier à risque chez des jeunes qui appartiennent à des familles plus pauvres, mène plus rapidement à des difficultés financières. Des Flamands d origine non belge souffrent d un double handicap: ils appartiennent à des familles avec un SES inférieur et ils parlent une autre langue à la maison. Ce groupe de la population est, plus que d autres Belges, confronté à des problèmes en matière d administration financière et d affaires financières en général. Des causes importantes du surendettement chez les jeunes bruxellois sont le manque de revenus suffisants pour acheter fréquemment les vivres indispensables, l accumulation de beaucoup de petites dépenses, la confrontation pour la première fois avec les possibilités offertes par le crédit, les prêts, la voiture, les abonnements, Les jeunes signent des contrats sans connaître suffisamment le contenu ou ils sous-estiment les coûts d un logement, les loyers et les charges fixes. La publicité et le marketing créent de nouveaux besoins et viennent à la rencontre du milieu de vie des jeunes et des jeunes adultes. Ceux-ci prennent de préférence pour modèle la prospérité matérielle d adultes plus âgés. 6

7 1.2. Énoncé du problème et questions de recherche Des jeunes adultes dans le groupe d'âge de 18 à 27 ans prennent des décisions qui ont des effets pendant le reste de leur vie. Au sein de ce groupe, des aptitudes financières adaptées représentent un atout important par excellence pour faire de meilleurs choix dans des domaines cruciaux. Nous avons traduit cette position générale du problème en une série de questions de recherche : a) Quelle éducation financière a été fournie à des jeunes adultes et quel est le rôle de l'argent de poche dans cette éducation? b) Quelles sont les aptitudes financières et les problèmes financiers que les jeunes adultes de 18 à 27 ans éprouvent? c) Y a-t-il un lien entre l'éducation financière et les aptitudes financières? 1.3. Qui sont les personnes interviewées? Près de la moitié des jeunes adultes de 18 à 27 ans interviewés se considèrent "financièrement indépendants". Par cette notion, nous entendons que le (la) jeune adulte dispose d'un propre revenu avec lequel il ou elle essaie de boucler son budget de manière autonome (c-à-d. sans aide d'autrui). Les jeunes adultes financièrement indépendants (18 à 27 ans) sont plus âgés en moyenne, ils vivent de manière autonome (seuls ou avec partenaire) et le plus souvent ils ne vont plus à l'école. Leurs parents appartiennent plus fréquemment à la classe moyenne inférieure ou à la classe sociale inférieure et sont plus souvent divorcés que les parents de jeunes adultes financièrement dépendants. 32.9% des 18 à 27 ans interviewés n habitent plus chez les parents, 13.4% a un ou plusieurs enfants. Plus de deux tiers des jeunes adultes interviewés vivaient avec les deux parents pendant l adolescence. 61.5% des jeunes adultes interviewés suivent des cours supérieurs ou ont achevé au moins une étude supérieure, 27% ont seulement un diplôme du secondaire supérieur ou suivent actuellement des cours d enseignement secondaire supérieur. 40% des répondants suivent encore des cours d enseignement supérieur en ce moment et un peu plus de 10% sont encore en secondaire. 57,7% des répondants sont de jeunes Flamands, 32,5% sont de jeunes Wallons et les autres (près de 10%) habitent à Bruxelles. 7

8 1.4. Éducation avec argent (de poche) : les résultats Près de trois quarts (73,3%) des jeunes Belges reçoivent de l argent de poche avant leurs dixhuit ans. 18.5% des jeunes ne reçoivent pas d'argent de poche, mais disposent quand même d'argent pendant l adolescence. 8,2% des jeunes ne reçoivent pas d'argent de poche et n ont pas disposé d'argent durant leur adolescence. Deux tiers des jeunes (avec argent de poche) reçoivent de l argent de poche à partir de l âge de 12 à 13 ans voire plus tôt. Les jeunes reçoivent l argent de poche principalement de la mère et dans une moindre mesure du père; un peu moins de la moitié des jeunes adultes reçoivent de l argent de poche des deux parents. Un jeune sur dix reçoit également de l argent de poche des grands-parents. 4 jeunes adultes sur 10 (dont les parents ont divorcé) déclarent qu il n y a pas eu d arrangements concernant l argent de poche après le divorce des parents. Un jeune sur quatre (avec argent de poche) est consulté sur le montant de l argent de poche. Un sur cinq se dispute avec les parents pendant l adolescence dans le but de recevoir plus d argent de poche. 90% des jeunes peuvent décider (en partie ou tout à fait) librement de l utilisation de leur argent de poche et deux tiers des jeunes adultes ne doivent jamais ou seulement rarement concerter avec l un des parents avant de faire des achats pendant l adolescence. Des jeunes qui reçoivent de l argent de poche disposent de plus de liberté pour dépenser de l argent et concertent moins avec les parents concernant des achats que des jeunes qui ne reçoivent pas d argent de poche mais qui ont ou reçoivent bien de l argent. Les parents de moins d un tiers de jeunes insistent pour qu ils épargnent une partie de leur argent de poche et près de deux tiers des jeunes ont reçu le conseil d épargner si leur argent de poche s avère insuffisant pour faire certains achats. Un tiers des jeunes ont reçu également le conseil de gagner un peu d argent par eux-mêmes lorsqu il leur en manque et près de trois quarts sont encouragés à bien réfléchir avant de faire un achat. Près de 80% doit patienter et attendre qu ils reçoivent à nouveau de l argent de poche si leurs moyens sont épuisés trop rapidement. 40% des jeunes reçoivent un supplément d argent de poche pendant l adolescence pour de bonnes notes et 16% sont récompensés avec de l argent supplémentaire pour exemplarité; 18% sont parfois punis avec une réduction de l argent de poche pour un mauvais comportement ou de mauvais résultats scolaires. Au sein du groupe des jeunes qui ne reçoivent pas d argent de poche mais ont bien de l argent, 35% reçoivent de l argent comme récompense pour de bonnes notes et environ 1 sur 10 reçoit de l argent comme récompense pour exemplarité. 8

9 La moitié des jeunes adultes belges touchent de l argent supplémentaire pendant l adolescence en faisant des petits travaux pour de la famille ou des amis et environ trois quarts des jeunes prestent un job d étudiant contractuel avant leurs dix-huit ans Parler d argent au sein et en dehors de la famille et le bon exemple des parents Dans moins d une famille sur trois, on parle souvent ou tout le temps d affaires d argent en général. À la maison, il est surtout discuté avec les enfants de l intérêt d épargner, de l importance d une bonne gestion du budget (= équilibre entre revenus et dépenses) et du coût de la vie. Les parents parlent beaucoup moins fréquemment du niveau du premier salaire, de l influence de la publicité, des avantages et désavantages d un prêt d argent (que ce soit auprès d amis/de famille ou auprès de la banque), de l utilité des assurances et des avantages et désavantages d acheter à crédit. Ce constat explique peut-être déjà en partie l estimation peu réaliste du premier salaire par les jeunes adultes et la sous-estimation de certaines charges (p.ex. les assurances) à assumer lorsqu on vit de manière autonome. Les mères et dans une moindre mesure les pères donnent beaucoup plus souvent que d autres personnes de l entourage de l enfant des informations et des conseils en matière de gestion d argent, suivis de (très) loin par les grands-parents, les enseignants à l école, les amis et la fratrie. Plus de 10% des jeunes marquent eux-mêmes comme source d information sur la gestion d argent. Environ 1 jeune sur 10 estime que personne de son entourage ne lui a donné de l information ou des conseils concernant la gestion d argent. La moitié des jeunes se rappellent d un moment en secondaire où le thème de gestion d argent a été abordé explicitement : parfois de manière plutôt informelle, plus souvent de manière explicite pendant une leçon ou un projet spécifique dédié à ce sujet. Seulement 1 jeune adulte sur 10 cite des enseignants à l école comme source d information pertinente concernant la gestion d argent. Des exemples du milieu de vie du jeune peuvent avoir une influence décisive sur les attitudes et les aptitudes financières des jeunes. Un jeune sur six n est pas d accord avec la proposition que ses parents savaient bien gérer leur argent et presqu un jeune sur cinq n est pas d accord avec la proposition que ce sont ses parents qui lui ont appris à gérer de l argent. 9

10 1.6. Éducation financière : quelques différences remarquables - Garçons/filles Un peu plus de garçons que de filles déclarent recevoir de l argent de poche avant leurs 18 ans. Les filles sont plus nombreuses que les garçons dans la catégorie de jeunes qui ne reçoivent pas d argent de poche mais qui disposent bien d argent. Les garçons ont plus souvent l occasion que les filles de s exprimer sur le montant de leur argent de poche et il leur est plus souvent conseillé d épargner une partie de leur argent de poche. D autre part, une part relativement importante des garçons signalent que personne ne leur a jamais donné d informations sur la bonne gestion d argent pendant leur adolescence. - Parents divorcés Les enfants vivant dans des familles où les parents ont divorcé reçoivent moins souvent de l argent de poche avant leurs 18 ans que les enfants dans des familles où les parents n ont pas divorcé. Quatre jeunes adultes (dans des familles de parents divorcés) sur dix déclarent qu il n y a pas eu d arrangements concernant l argent de poche entre les parents après le divorce. Avec des jeunes de familles de parents divorcés, on parle moins fréquemment d affaires d argent en général. Ces jeunes signalent également qu ils n ont jamais reçu d informations sur la gestion d argent pendant leur adolescence. Des jeunes adultes dont les parents ont divorcé sont plus fréquemment confrontés à des problèmes de dettes dans leur entourage et sont plus souvent pas d accord avec la position que leurs parents savent bien gérer leur argent. Seulement une part relativement modeste de ces jeunes adultes estiment que ce sont leurs parents qui leur ont appris à gérer de l argent. Le fait que les parents ont divorcé augmente le risque que moins d attention sera prêtée à la bonne gestion d argent dans l éducation. Cependant le divorce des parents a également des conséquences financières objectives pour le ménage : des jeunes qui vivent avec des parents divorcés courent un plus grand risque d être confrontés à des problèmes financiers. - Statut économique et social (SES) Des enfants vivant dans des familles avec un SES élevé (= niveau d éducation plus élevé et catégorie de revenus plus élevée) reçoivent plus souvent de l argent de poche que des enfants vivant dans des familles avec un SES moins élevé. Qu ils aient un mot à dire dans la décision du montant de l argent de poche ou qui leur soient conseillés d épargner apparaît plus fréquemment dans des ménages qui appartiennent aux groupes sociaux supérieurs et à la classe moyenne supérieure que dans des ménages qui appartiennent à la classe moyenne inférieure ou aux groupes sociaux inférieurs. 10

11 Des jeunes adultes qui appartiennent aux groupes sociaux supérieurs font plus souvent des petits travaux payants pour de la famille ou des amis, tandis que les jeunes adultes qui appartiennent aux groupes sociaux inférieurs le font moins souvent. Les jeunes adultes appartenant à la classe moyenne s avèrent être un peu plus nombreux à prester un job contractuel (avant leurs 18 ans) que les jeunes qui appartiennent aux groupes sociaux supérieurs ou inférieurs. Dans les groupes sociaux supérieurs, on parle plus fréquemment d affaires d argent avec les jeunes et une part relativement importante des jeunes dans les groupes sociaux inférieurs déclarent qu ils ne reçoivent jamais d informations sur la bonne gestion d argent. Des jeunes adultes qui appartiennent aux groupes sociaux supérieurs et à la classe moyenne supérieure vivent plus souvent avec des parents qui savent bien gérer leur argent et dans un milieu où moins de personnes ont des problèmes de dettes. Par conséquent, ils sont plus fréquemment convaincus que les jeunes appartenant aux groupes sociaux inférieurs que ce sont leurs parents qui leur ont appris à gérer de l argent. En d autres mots, les jeunes appartenant aux groupes sociaux inférieurs sont confrontés à une accumulation de déficits qui augmente leur risque d être moins bien préparés au passage à l autonomie financière. - Régions La culture de laisser aux jeunes la possibilité de participer à la définition du montant de l argent de poche et de les conseiller à épargner une partie de l argent de poche est plus présente à Bruxelles et en Wallonie qu en Flandre. Mais les jeunes Flamands reçoivent plus souvent de l argent de poche que les jeunes Wallons et une part plus importante des jeunes Flamands prestent un job d étudiant avant leurs 18 ans en comparaison avec les jeunes Bruxellois et Wallons. En comparaison avec Bruxelles et la Wallonie, la Flandre présente une part moins importante de jeunes adultes chez qui l on ne discute que rarement ou jamais d affaires d argent à la maison et une part relativement importante des jeunes adultes Bruxellois déclarent qu ils n ont jamais reçu d informations sur la bonne gestion d argent. Le thème gérer son argent est plus fréquemment abordé dans des écoles flamandes que dans des écoles bruxelloises ou wallonnes. Pendant leur jeunesse, les jeunes adultes bruxellois et wallons sont plus fortement confrontés à des personnes qui ont des problèmes de dettes. Les jeunes adultes flamands et wallons déclarent plus fréquemment que les jeunes adultes bruxellois que leurs parents savaient bien gérer leur argent. 11

12 Ces différences au niveau régional ont sans doute à faire avec une plus grande concentration de ménages avec des revenus plus limités et une part plus importante des jeunes qui vivent en pauvreté à Bruxelles et dans une moindre mesure en Wallonie. Toutefois, il y a également des divergences qui en premier lieu ont à faire avec des choix différents qui sont faits : p.ex. les écoles flamandes qui prêtent plus d attention à la bonne gestion d argent et les familles bruxelloises et wallonnes qui laisse davantage la parole aux jeunes en matière d argent Compétence financière chez les jeunes adultes Le comportement d épargne 81,2% des jeunes adultes de 18 à 27 ans économisent. Chez les jeunes adultes financièrement indépendants, cette part est un peu plus importante (84,5%) que parmi les financièrement dépendants (78,1%). Un jeune adulte sur cinq économise, mais aura rapidement besoin de cet argent par après et 16% épargnent uniquement dans les mois où ils ont du revenu supplémentaire. Un sur trois épargne le solde qui reste à la fin du mois et seulement un jeune adulte sur cinq (un sur quatre parmi les financièrement indépendants) épargne un montant fixe chaque mois. Des jeunes adultes financièrement indépendants économisent surtout pour être préparés à des dépenses imprévues ou à une baisse des revenus, pour investir dans un propre logement, pour les enfants plus tard ou pour la pension. Des jeunes adultes qui ne sont pas encore autonomes économisent pour plus tard, mettent de l argent de côté pour pouvoir faire un voyage, pour vivre seuls ou pour pouvoir faire des achats plus ou moins importants. Environ deux tiers des jeunes adultes financièrement indépendants ont suffisamment d épargne pour compenser des dépenses inattendues ou compenser temporairement une baisse des revenus. Il s avère que les hommes financièrement indépendants disposent plus fréquemment que les femmes financièrement indépendantes de suffisamment d épargne pour compenser une baisse des revenus. La part des hommes et des femmes financièrement indépendantes qui déclarent avoir suffisamment de réserves pour compenser des dépenses imprévues est comparable. Au fur et à mesure que le niveau d éducation augmente, une part plus importante des jeunes adultes économisent et la part qui dispose de réserves financières suffisantes augmente également Des jeunes adultes financièrement indépendants qui ont un revenu d un travail rémunéré économisent plus fréquemment et disposent plus souvent d un tampon financier que les jeunes 12

13 adultes financièrement indépendants qui sont encore à l école ou qui doivent boucler leur budget avec un revenu de remplacement. Des jeunes adultes financièrement indépendants qui ont des enfants économisent moins fréquemment, des jeunes adultes financièrement indépendants sans enfants ont plus souvent un tampon financier. Des jeunes adultes financièrement indépendants faisant partie de familles où les parents ont divorcé économisent moins fréquemment et disposent moins souvent d un tampon financier que des jeunes faisant partie de familles où les parents n ont pas divorcé. 9 jeunes financièrement indépendants sur 10 faisant partie de familles avec un SES élevé économisent contre 8 jeunes sur 10 faisant partie de familles avec un SES inférieur. Au fur et à mesure que le SES de la famille d origine du jeune adulte est plus élevé, la part des jeunes adultes financièrement indépendants qui disent qu ils disposent de suffisamment de réserves financières pour compenser une perte de revenu ou des dépenses inattendues augmente également. Les jeunes Flamands financièrement indépendants épargnent un peu plus fréquemment et les jeunes Wallons un peu moins fréquemment. Les jeunes adultes flamands ont plus fréquemment que des jeunes adultes bruxellois et wallons suffisamment d épargnes pour compenser des dépenses inattendues Épargne-pension En moyenne, 29% des jeunes adultes ont une épargne-pension : 47,7% des 18 à 27 ans indépendants et 12,4% des jeunes financièrement dépendants. Les jeunes hommes financièrement indépendants sont plus nombreux que les jeunes femmes financièrement indépendantes à opter pour une épargne-pension. Les jeunes adultes financièrement indépendants avec un revenu d un travail rémunéré ont plus souvent une épargne-pension que les jeunes adultes financièrement indépendants qui sont encore à l école ou qui touchent un revenu de remplacement. Des jeunes adultes financièrement indépendants qui appartiennent aux groupes sociaux supérieurs optent plus fréquemment pour une épargne-pension que des jeunes appartenant aux groupes sociaux inférieurs. Les jeunes adultes bruxellois et wallons financièrement indépendants optent moins souvent pour une épargne-pension que leurs pairs flamands. 13

14 Comportement d emprunt 26,9% des jeunes adultes belges empruntent bien parfois de l'argent auprès de famille ou d amis et ces emprunts informels sont plus fréquents chez les jeunes financièrement dépendants. 14% des emprunteurs informels empruntent de l argent une fois par mois ou plus. 18.8% des 18 à 27 ans belges empruntent de l'argent auprès d'une banque, d'une institution ou d'un magasin par exemple. Cette forme d'emprunt est nettement plus fréquente chez des jeunes adultes financièrement indépendants : 34.2% contre 4.7% des jeunes adultes financièrement dépendants. Les jeunes adultes empruntent principalement auprès de banques ou d institutions financières. Les motifs principaux pour lesquels les jeunes adultes financièrement indépendants empruntent auprès d une banque sont l achat d une maison ou d un appartement, des achats pour des objets importants tels qu une voiture et le paiement de dépenses imprévues. En deuxième place viennent des achats moins importants et une réduction des revenus. Les jeunes hommes empruntent plus fréquemment auprès de la famille ou d amis que les jeunes femmes, mais la part des emprunteurs formels parmi les deux sexes est comparable. Des jeunes adultes sans diplôme empruntent plus fréquemment auprès de la famille ou d amis que les jeunes adultes qui suivent ou ont suivi une formation d enseignement supérieur ou qui ont obtenu un diplôme du secondaire. Des jeunes adultes financièrement indépendants dont le plus haut diplôme obtenu est celui du secondaire ont plus souvent un emprunt en cours auprès d une banque ou d une institution que les jeunes financièrement indépendants qui ont un diplôme d enseignement supérieur. Des jeunes adultes vivant d un revenu de remplacement empruntent plus fréquemment auprès de la famille ou d amis. Des jeunes adultes qui ont un travail rémunéré ont plus fréquemment un emprunt en cours auprès d une banque ou d une institution que des jeunes financièrement indépendants qui sont encore à l école ou qui vivent d un revenu de remplacement. Étudiants et élèves empruntent plus auprès de la famille ou d amis que des non-étudiants et la part des emprunteurs informels parmi les kotteurs est plus importante que parmi les étudiants navetteurs. Près de la moitié des familles avec enfants empruntent auprès d une banque ou d une institution, tandis que c est le cas pour moins d une sur trois des familles financièrement indépendantes sans enfants. Des jeunes adultes faisant partie de familles où les parents ont divorcé empruntent plus souvent auprès de la famille ou d amis et ont plus fréquemment un emprunt en cours auprès d une banque ou d une institution que les enfants de parents qui n ont jamais divorcé. 14

15 Des jeunes adultes financièrement indépendants faisant partie de familles avec un SES élevé (haut revenu ET niveau d éducation élevé) ont moins souvent un emprunt en cours auprès d une banque ou institution. Différentes catégories de jeunes adultes ont donc un profil de risque différent en matière d emprunts : des jeunes adultes qui ont reçu une formation de bas niveau et des jeunes adultes sans revenu d un emploi rémunéré éprouvent plus fréquemment des problèmes en raison d emprunts informels, des jeunes adultes avec un revenu de travail rémunéré peuvent éprouver des problèmes en cas de perte d emploi ou d un contretemps important. Des jeunes adultes qui ont un revenu d un travail rémunéré et des jeunes adultes qui font partie de familles où les parents ont divorcé éprouvent une combinaison de ces deux risques. Les jeunes adultes qui ont eu une éducation de plus haut niveau et des enfants de parents plus aisés courent le moins de risque à avoir des problèmes avec des emprunts informels ou formels Retards de paiement et problèmes financiers 8,6% de l ensemble de la population de jeunes adultes belges de 18 à 27 ans ont au moins un retard de paiement en ce moment et 11,3% des jeunes adultes belges éprouvent des problèmes financiers. 12% des jeunes adultes estiment qu ils gèrent leur argent (plutôt) mal à très mal. La part des jeunes adultes financièrement indépendants qui ont des problèmes financiers est évidemment plus élevée que la part des jeunes adultes financièrement dépendants qui ont de tels problèmes. La part des jeunes adultes financièrement indépendants avec au moins un retard de paiement est même le double de la part des jeunes financièrement dépendants dans cette catégorie. En premier lieu, les jeunes adultes financièrement indépendants signalent des retards de paiement liés à un emprunt auprès de la banque et à la facture du gaz, de l'électricité, de l'eau ou du chauffage. En deuxième position viennent les coûts de la téléphonie mobile, une amende qui aurait déjà dû être payée, du loyer, des coûts de l'internet, des coûts de soins médicaux et des impôts. Chez les financièrement dépendants, le type principal de retard de paiement est celui lié à un emprunt privé auprès de parents, de famille ou d'amis, suivi par les coûts de la téléphonie mobile et la facture du gaz, de l'électricité, de l'eau ou du chauffage. Au sein du groupe des financièrement indépendants, les dettes représentent de loin le principal problème financier. En deuxième place viennent des problèmes liés au fait de ne pas pouvoir se permettre un petit extra et au manque de réserves financières (p.ex. insuffisamment d épargne pour compenser des coûts imprévus ou des dépenses inattendues). Chez des jeunes financièrement dépendants, les problèmes financiers liés au fait de ne jamais pouvoir se 15

16 permettre un petit extra priment. Des dettes et un manque de réserves financières viennent en deuxième place pour cette catégorie. Les principales causes de problèmes financiers chez des jeunes adultes financièrement indépendants sont la perte d emploi, une maladie ou un accident et des dépenses imprévues. En deuxième place viennent les achats impulsifs, dépenser plus d argent qu on n en gagne, des dettes d un(e) partenaire et un mauvais suivi de l administration financière. Chez des jeunes adultes financièrement dépendants, ce sont les dépenses imprévues qui constituent la principale cause, suivies par la perte d emploi ou d une allocation et les achats impulsifs. Le pas vers l autonomie financière en soi constitue déjà un facteur de risque important en matière de problèmes financiers chez des jeunes adultes. Des hommes financièrement indépendants signalent plus souvent un (ou plusieurs) retard(s) de paiement que des femmes financièrement indépendantes. La part des jeunes adultes (financièrement indépendants) avec au moins un retard de paiement croît au fur et à mesure que le niveau d éducation du jeune baisse. Un jeune adulte financièrement indépendant sur trois qui doit boucler son budget avec un revenu de remplacement en raison de chômage ou de maladie a au minimum un retard de paiement, et cette part est nettement moins importante chez des jeunes adultes qui ont un emploi rémunéré ou qui étudient encore. Chez des jeunes familles avec enfants, le nombre de retards de paiement est le double de celui chez les jeunes ménages sans enfants. La même observation vaut pour des enfants financièrement indépendants dont les parents ont divorcé vis-à-vis d enfants dont les parents n ont jamais divorcé. Des personnes qui ont un revenu d un emploi signalent nettement moins souvent des problèmes financiers que des gens qui doivent boucler leur budget avec un revenu de remplacement. Des étudiants ont moins souvent des problèmes financiers que des non-étudiants. Au sein du groupe des étudiants, les kotteurs sont plus souvent confrontés à des problèmes financiers que les navetteurs. La part des jeunes adultes (financièrement indépendants) avec des problèmes financiers croît au fur et à mesure que le niveau d éducation du jeune baisse. Chez des jeunes familles avec enfants, le nombre de problèmes financiers est le double de celui chez les jeunes ménages sans enfants. La même observation vaut pour des enfants dont les parents ont divorcé vis-à-vis d enfants dont les parents n ont jamais divorcé. 16

17 Un jeune adulte qui a fait partie d une famille avec un SES élevé sur dix-huit (indépendant et dépendant) signale des problèmes financiers, contre près d un sur cinq chez les jeunes adultes qui ont fait partie de familles avec un SES peu élevé. Près d un jeune adulte bruxellois sur cinq (indépendant et dépendant) signale des problèmes financiers, contre un jeune adulte wallon sur sept et un jeune adulte flamand sur douze Dépenses et revenus en équilibre Sept jeunes adultes belges sur dix ont une bonne vue sur leurs revenus et dépenses, et chez un sur quatre les dépenses dépassent les revenus. Un jeune adulte sur quatre dépense immédiatement tout argent inattendu qui entre, un sur cinq doit constamment puiser de son carnet d épargne et un sur six est régulièrement à découvert sur son compte à vue. Les femmes ont une meilleure vue sur leurs revenus et dépenses que les hommes. Les hommes signalent plus fréquemment qu ils ont plus de dépenses que de revenus. Les hommes jeunes adultes sont plus souvent à découvert sur leur compte à vue et doivent plus fréquemment puiser de leur carnet d épargne. Les hommes sont également plus enclins que les femmes à dépenser immédiatement des revenus supplémentaires inattendus. Des jeunes adultes dont le plus haut diplôme obtenu est au maximum celui du secondaire ont moins de vue sur leurs revenus et dépenses que les jeunes adultes qui ont reçu une éducation plus élevée. En outre, leurs dépenses et revenus sont moins en équilibre et ils sont plus souvent à découvert sur leur compte bancaire. Des jeunes adultes sans diplôme du secondaire sont plus souvent confrontés à la nécessité de puiser de leur carnet d épargne tout le temps. Des jeunes adultes avec enfant(s) ont moins de vue sur leurs revenus et dépenses. Ils se retrouvent plus fréquemment en déséquilibre avec des dépenses qui dépassent les revenus, sont plus souvent à découvert sur leur compte bancaire et font plus souvent appel à leurs épargnes que les jeunes adultes sans enfant(s). Des jeunes adultes dont les parents ont divorcé ont moins de vue sur les revenus et dépenses et ils signalent plus fréquemment qu ils dépensent plus d argent qu ils n en gagnent que les jeunes adultes faisant partie de familles où les parents n ont jamais divorcé. Des jeunes Bruxellois ont moins de vue sur leurs revenus et dépenses. Ils sont relativement fréquemment à découvert sur leur compte bancaire et dépensent souvent immédiatement tout argent supplémentaire qui entre. On note une part plus importante de jeunes adultes qui doivent puiser de leur carnet d épargne tout le temps parmi les Bruxellois et les Wallons que parmi les Flamands. 17

18 Anticiper sur l avenir Les trois quarts des 18 à 27 ans prennent en compte le fait qu'il y a parfois plus de dépenses certains mois que d'autres et un peu plus de la moitié fixe des objectifs financiers concrets. Les jeunes femmes tiennent plus que les hommes compte de dépenses qui sont plus importantes certains mois. Les jeunes adultes sans diplôme du secondaire anticipent moins sur les mois plus coûteux que les jeunes adultes qui ont un niveau d éducation plus élevé. Les jeunes adultes flamands tiennent plus fréquemment compte de dépenses qui sont plus importantes certains mois que leurs compatriotes bruxellois et wallons Faire des achats responsables Quatre jeunes adultes sur cinq comparent les prix avant de faire un achat important et les deux tiers comparent les prix avant tout achat. Un tiers des 18 à 27 ans belges achètent régulièrement des choses dont ils n ont pas vraiment besoin. En moyenne, 16% des 18 à 27 ans achètent à crédit ce qu ils ne peuvent pas payer immédiatement : 20.4% des jeunes adultes financièrement indépendants et 11.8% des jeunes adultes financièrement dépendants. Les femmes jeunes adultes comparent plus fréquemment que les hommes jeunes adultes les prix lors d achats plus importants et moins importants. Une part relativement importante des hommes achètent à crédit, tandis que les femmes sont nettement moins rapidement prêtes à le faire. Des jeunes adultes avec un diplôme d enseignement supérieur et (en moindre mesure) des jeunes adultes avec un diplôme du secondaire comparent plus fréquemment que les jeunes adultes sans diplôme du secondaire les prix lors d achats importants. Les jeunes adultes dont le plus haut diplôme obtenu est celui du secondaire sont plus rapidement enclins à acheter à crédit lorsqu ils sont dans l impossibilité de payer immédiatement pour quelque chose. Des jeunes adultes avec un revenu d un emploi rémunéré achètent plus souvent à crédit que les jeunes adultes qui sont encore à l école (surtout) et que les jeunes adultes qui vivent d un revenu de remplacement en raison de maladie ou de chômage (en moindre mesure). Cela signifie que ce sont d abord les hommes jeunes adultes avec une éducation d un niveau moins élevé et un revenu d un travail rémunéré qui courent un risque accru d accumuler des dettes en faisant des achats à crédit. Avoir des enfants augmente encore ce risque: il s avère que les jeunes adultes avec enfants sont beaucoup plus sensibles aux achats de choses dont ils n ont pas vraiment besoin et achétent plus fréquemment à crédit que les jeunes adultes sans enfants. 18

19 Comparer les prix lors de chaque achat est plus courant chez les jeunes adultes bruxellois et surtout wallons. Or, les Bruxellois et les Wallons achètent plus souvent des choses dont ils n ont pas vraiment besoin et (surtout) les Bruxellois et dans une moindre mesure les Wallons achètent plus fréquemment à crédit que les Flamands Aptitudes administratives Un jeune adulte sur quatre éprouvent des difficultés à retrouver rapidement des documents importants. 7 sur 10 agissent immédiatement lorsqu ils n ont pas payé à temps et 8 sur 10 vérifient toujours si les tickets et les virements correspondent. Environ deux tiers des jeunes financièrement indépendants font régulièrement un aperçu des revenus et dépenses contre près de la moitié des jeunes financièrement dépendants. Il s avère que les hommes ont plus fréquemment que les femmes des problèmes à retrouver des documents importants. Les jeunes adultes avec une éducation supérieure et les jeunes adultes avec un diplôme du secondaire retrouvent plus rapidement des documents importants que les jeunes adultes sans diplôme du secondaire. L habitude de toujours contrôler les tickets et les virements et d agir immédiatement lorsque des factures n ont pas été payées à temps est moins présente chez les jeunes adultes dont le plus haut diplôme obtenu est celui du secondaire. Les étudiants-kotteurs font plus fréquemment un aperçu des revenus et dépenses et vérifient plus fréquemment leurs comptes que les étudiants-navetteurs. Les jeunes adultes avec enfants ont plus de problèmes à retrouver des documents importants que les jeunes adultes sans enfants, mais ils vérifient bien plus fréquemment les tickets et les virements. Les jeunes adultes bruxellois et wallons obtiennent un plus petit score pour la rapidité de la récupération de documents importants que les jeunes adultes flamands. Il s avère que l habitude de faire un aperçu des revenus et dépenses est plus fréquente en Wallonie et à Bruxelles qu en Flandre. En outre, les Wallons et les Bruxellois contrôlent plus strictement leurs comptes Vers l autonomie : évaluation du premier salaire et du coût de la vie Un jeune adulte financièrement indépendant sur trois déclare qu il n est pas toujours évident de boucler son budget avec le revenu actuel. Les 18 à 27 ans financièrement indépendants ont plus de difficulté à évaluer correctement le coût de la vie qu à évaluer de combien sera leur premier salaire: 23.8% estime celui-ci trop élevé tandis que 2 jeunes adultes sur 3 déclarent que la vie coûte plus cher qu ils ne pensaient. 19

20 Ce sont surtout les coûts des besoins élémentaires comme l alimentation, le logement (prêt hypothécaire) et le chauffage ou l électricité que plus de la moitié des jeunes adultes financièrement indépendants estiment être plus élevés qu attendu. D autres coûts qui s avèrent être plus élevés qu attendu sont liés aux assurances, aux enfants, aux impôts, à la téléphonie et l Internet, et au loyer. Des jeunes adultes qui ont un niveau d éducation plus élevé trouvent le coût de la vie un peu plus cher qu ils ne pensaient, tandis que les jeunes adultes dont le plus haut diplôme obtenu est celui du secondaire trouvent que la vie coûte beaucoup plus cher qu attendu. Les jeunes adultes avec un diplôme de l enseignement supérieur non seulement évaluent mieux leur futur salaire, mais lorsqu ils habitent encore chez les parents ils y pensent plus que les jeunes adultes dont l éducation est d un niveau plus bas. Des jeunes avec un diplôme du secondaire sont les plus enclins à surestimer le premier salaire. Les jeunes adultes avec un travail rémunéré trouvent le coût de la vie un peu plus élevé qu ils n estimaient, tandis que les jeunes adultes avec un revenu de remplacement trouvent que la vie coûte beaucoup plus cher qu attendu. Des jeunes adultes avec des parents qui appartiennent aux groupes sociaux inférieurs (revenu + éducation) semblent être le moins bien préparés au futur coût de la vie comparé avec la classe moyenne et les groupes sociaux supérieurs. Les jeunes adultes qui appartiennent aux groupes sociaux supérieurs et à la classe moyenne supérieure évaluent leur premier salaire plus correctement ET ils anticipent plus sur leur premier revenu que les jeunes adultes qui appartiennent à la classe moyenne inférieure et aux groupes sociaux inférieurs. En général, les jeunes adultes bruxellois évaluent mieux le coût de la vie que les jeunes adultes flamands et que les jeunes adultes wallons (surtout). Les jeunes adultes flamands évaluent leur premier salaire plus correctement que les jeunes adultes bruxellois et surtout que les jeunes adultes wallons. Il s avère donc que prêter plus d attention à l évaluation correcte du coût de la vie et du premier salaire est plus important pour les jeunes Wallons que pour les jeunes Bruxellois et Flamands Relation entre éducation financière et compétences financières Nous avons étudié la corrélation entre quelques conseils très courants concernant l éducation financière et les réelles aptitudes financières constatées chez les jeunes adultes au début de leur vie autonome. 20

21 Des enfants qui ont été avisés d épargner une partie de leur argent de poche économisent plus fréquemment en tant que jeunes adultes. Les enfants à qui il a été conseillé de bien réfléchir avant chaque achat avec leur propre argent achètent de manière plus responsable une fois adulte. Les enfants qui ont appris qu ils doivent patienter quand leur argent de poche est épuisé trop rapidement, éprouvent moins de problèmes financiers et achètent de manière plus responsable en tant que jeunes adultes. Ce sont donc surtout les messages que les parents font passer qui peuvent diriger le jeune dans le sens souhaité. La principale plus-value de l argent de poche est qu on peut l utiliser comme argent d apprentissage plus facilement que l argent normal : p.ex. gérer un propre budget pour une période délimitée et patienter si l argent de poche est épuisé trop rapidement. Des jeunes adultes qui prestent un travail contractuel avant leurs 18 ans économisent plus en tant qu adultes et ont une meilleure vue sur les revenus et les dépenses. Avoir un job avant ses 18 ans contribue à une meilleure administration financière et apprend au jeune à acheter de manière plus responsable. Des enfants qui ont fait des petits travaux payants signalent moins souvent des problèmes financiers en tant qu adultes. Comme attendu, l exemple des parents est un facteur déterminant pour les aptitudes financières de leurs enfants. Des jeunes adultes dont les parents ne savent pas (selon les enfants) bien gérer leur argent, signalent plus souvent des problèmes financiers en tant que jeunes adultes et obtiennent un score nettement inférieur dans le domaine du comportement d épargne, du maintien d un bon aperçu des revenus et dépenses et de la comparaison des prix lors d achats Qu est-ce que les jeunes veulent faire différemment et mieux dans le domaine de l éducation (financière) de leurs enfants? Dans l éducation financière de leurs enfants, les jeunes adultes veulent plus accentuer l intérêt d économiser. Ils veulent faire comprendre à leurs enfants que des revenus ne viennent qu après des efforts (= le principe du donnant donnant ) et que l argent ne sert pas uniquement à être dépenser. Dans l éducation, les jeunes veulent aussi plus d attention sur le coût de la vie ainsi que pour la connaissance spécifique en matière de questions bancaires et de produits financiers. Une part plus restreinte des jeunes adultes veut plus d espace dans l éducation pour la place de l argent dans la vie et souhaite que leurs enfants tiennent plus compte des conséquences financières que peut avoir le choix d une école ou d une profession. 21

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