la Voix de Montreuil

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1 la Voix de Montreuil avril n 16 conseil MUnIcIpal du 25 Mars 2010 Cette fois, tout le monde était là ou représenté. Et du monde, il y en avait aussi dans la salle. C est presque devenu une habitude : les Montreuillois mécontents, ne parvenant pas à faire connaître leur opinion par les voies habituelles, viennent au Conseil. Là, au moins, ils seront vus et entendus. Il y a comme de la protestation dans l air avec l annonce de l augmentation des impôts locaux. Gardons le cap Deux ans déjà, deux ans seulement. Les jours se suivent montrant à quel point la nouvelle majorité s est fait élire en trompant son monde, promesses mirifiques et petits calculs avec la Droite à l appui. Nouvelle étape dans l oubli programmé des engagements pris, l augmentation des impôts locaux. Bien évidemment, une mesure de ce genre peut se révéler nécessaire mais dire, la main sur le cœur, que jamais, il n y serait recouru relève au mieux de l amateurisme, au pire d une cynique captation de confiance. Pour valider ou non ce type de décision, il faut examiner la nature des projets avancés et s ils correspondent à un haut niveau d utilité pour la population. Or, quels sont ces projets censés justifier cette augmentation d impôts?.../... les impôts locaux prennent l ascenseur. L échange d arguments n a guère évolué depuis le dernier Conseil. Il est à nouveau fait appel au poids de la dette pour justifier la décision d augmenter les impôts locaux : 8 % pour la taxe d habitation, 12 % pour la taxe foncière. Nous revenons sur la question dans nos pages pour rejeter cet argument. La majorité va-t-elle encore longtemps fuir ses responsabilités et incriminer toujours l équipe précédente, au risque de dédouaner le pouvoir UMP en place au niveau national? A se demander décidément de quel côté bat le cœur et penchent les options de cette municipalité Un scoop en début de soirée grâce à un sous-entendu de la Maire : la majorité précédente n aurait fait des dettes que dans le seul but de plomber les finances de la ville pour les successeurs. Diabolique! Du coup, tout devient intelligible. Elémentaire, mon cher Watson! Une augmentation injustifiée Gaylord Lechequer (gauche unie et citoyenne) insiste sur la quadruple peine à laquelle sont condamnés les Montreuillois : augmentation des impôts, augmentation des tarifs divers et variés et, en même temps, baisse sévère des subventions aux associations et moins de services rendus. Mais rien ne justifie ces décisions, rappellet-il, puisque les ressources liées à la taxe professionnelle n ont pas changé cette année et que même les subventions de solidarité urbaine vont augmenter. Il revient notamment sur : L augmentation des impôts serait rendue nécessaire par la dette. Une fois encore, il faut dire que l emprunt a servi à la réalisation d équipements nécessaires. La vétusté du patrimoine de la ville expliquerait aussi cette augmentation : «Ne faites pas de l exception une généralité. Un préau d école vétuste, une cantine à mettre aux normes.../... Sommaire page 12

2 .../... Le développement de l aide sociale? Le maintien et le développement d une véritable politique de la santé? Le développement de la vie associative et culturelle? Vous n y êtes pas. Il s agit aujourd hui de se donner les moyens de réaliser un parc aquatique, le plus grand éco-quartier d Europe qualifié par certains de «pharaonique». Inutile de dire que nous n approuvons pas ces dépenses-là et, avec nous, nombre d habitants. Les résultats des élections régionales ont confirmé l ample recul du parti du président. Dans ce contexte, la maire de cette ville appelle à se rassembler. La belle parole! C est oublier un peu vite qu au niveau local ce rassemblement existait avant son intervention et qu aujourd hui l essentiel de son action consiste en une remise en cause déterminée et systématique des orientations précédentes : une politique sociale répondant aux besoins des Montreuillois et une politique économique au service de ces choix. Nous voyons bien qu au-delà de querelles de personnes, nous sommes sur des désaccords politiques. Il n y a donc, pour nous, aucune raison de changer de cap. La Voix de Montreuil continuera à pointer les mauvaises orientations et décisions. Nous relaierons les propositions alternatives qui émergeront. au conseil MUnIcIpal (suite).../... avec les dernières directives européennes ou la nécessité de changer les toilettes d une école construite il y a vingt ans ne font pas pour autant de Montreuil un quartier abandonné du fin fond de Brooklyn.» Jean-Pierre Brard, quant à lui, met l accent sur la nécessité du développement des ressources, en particulier celles que l implantation d activités économiques draine. Par ailleurs, il rappelle que si, grâce à son initiative à l Assemblée, les impôts locaux sont plafonnés en fonction des ressources du foyer fiscal, il n en est pas de même pour la partie relevant de l augmentation des taux. La note devrait donc être plus salée que le rapporteur voudrait nous le faire croire. L attitude des élus dissidents socialistes : une majorité qui se délite. Qu allaient donc faire les dissidents socialistes, eux qui n avaient pas siégé lors du dernier Conseil et qui, de ce fait, s étaient vus suspendre leurs délégations d adjoint à la maire? La déclaration de Mme Viprey, au nom des 10 conseillers municipaux (ex PS), est étonnante : voici la première adjointe sonnant la charge contre la décision prise par sa propre majorité de faire voter l augmentation des taxes locales. Les accusations sont sévères : non respect des engagements pris, déni de démocratie, décision irresponsable, injustifiée, injuste même!!! Fermez le ban! Mais gageons que, derrière cette vertueuse indignation, des marchandages se poursuivent en coulisses. A suivre L augmentation des taux proposée est bel et bien de 8 % pour la taxe d habitation et de 12 % pour l impôt foncier. On passe au vote : 22 voix contre, 31 pour. Pour apprécier la situation, il faut se souvenir que la majorité est à 27. A la vitesse «grand Vert», le tissu majoritaire rétrécit au lavage. La maire accuse le coup. Elle se trouve dans une situation délicate qui la déstabilise quelque peu. Elle s énerve, s égare dans ses papiers, s en prend aux «vociférations» de l assistance. Plus tard, elle perdra son sang froid à l évocation de la politique municipale en direction du cinéma Méliès, taclée par Jean-Pierre Brard. Elle se lâche et la voici renvoyant au député, avec férocité «les turpitudes et les coups tordus qui constituent votre ordinaire», puis dénonçant son caractère «odieux, insultant» ainsi que son attitude «visqueuse et sournoise» lors des combats du Méliès contre UGC et MK2. Propos de quelqu un qui sent le sol se dérober sous ses pieds et qui, du coup, en oublie de critiquer l attitude des gros circuits de la distribution cinématographique. Le spectacle est mauvais. Nous reviendrons dans le numéro de mai sur les autres délibérations dont certaines méritent un traitement conséquent. Aucun conseil municipal n étant prévu en avril, nous bénéficions de quelque latitude. FInances : la dette vous dis-je, la dette! Fidèle à son habitude, la municipalité présente la dette de la ville comme une réalité horrifique qui plombe son développement. A défaut de convaincre, ce rabâchage pourrait donner l impression qu il y a de l argumentation et du fond. En fait, ce rabâchage n est pas innocent. Il a une triple fonction idéologique : accuser l équipe précédente, justifier la hausse des impôts et culpabiliser la population. L endettement est certes important, de l ordre de par habitant, mais il est normal parce qu il correspond à des investissements réalisés pour le service des Montreuillois. Rien que sur la dernière période, l école Louise-Michel, la rénovation de la piscine et le théâtre national. Pour simplement tenter de comparer honnêtement les choses, citons la dette de quelques villes. Ainsi, Le Cap d Agde a une dette de par habitant, Avignon 2 400, Villiers-sur-Marne ou encore La Ciotat 2 400, etc. Ces chiffres, pour être élevés, ne sont pas exceptionnels. Il faut par ailleurs les qualifier. Répétons qu endetter une ville pour y réaliser des équipements nécessaires ce n est pas l'endetter pour cause de placements hasardeux. Il n y a pas eu de placements hasardeux à Montreuil ce qui prouve la compétence de ceux qui avaient la ville en responsabilité jusqu en On voudrait pouvoir en dire autant de ceux qui sont en place aujourd hui. Un avis d'expert Concernant cette dette par habitant, lors de la présentation de son analyse annuelle du budget municipal, le représentant du cabinet Klopfer* avait souligné que cette notion était souvent utilisée alors qu'elle ne veut rien dire en tant que telle, si elle n'est pas mise en rapport avec les recettes de la ville. Il avait alors étayé son propos d'un exemple simple et limpide : Monsieur Dupont et Monsieur Martin empruntent chacun auprès de leur banque. Monsieur Dupont, cadre supérieur, gagne par an. Monsieur Martin, employé, gagne par an. La dette personnelle de chacun (leur dette par habitant) est la même : Pour Dupont, elle représente 10 % de son salaire annuel et 50 % pour Martin. On peut supposer que l'un des deux aura plus de difficultés à rembourser... Comme toujours, il faut comparer ce qui est comparable. *Le cabinet Klopfer est un cabinet d'analyses financières indépendant et renommé. L'ancienne municipalité lui demandait de faire une étude annuelle sur son budget et sur sa gestion. Cette analyse était rendue publique. Autres temps, autres moeurs... 2

3 actualite les roms : ou en sommes-nous? Des élus de l opposition municipale interpellent le préfet sur la mise en œuvre de la démarche engagée par la ville concernant les populations roms. la grande hypocrisie Dans le dossier «le système Voynet» paru dans l Express, la maire avoue comme étant sa principale erreur (sic) : «De manière trop abrupte, j ai dit aux anciens combattants de Montreuil que les commémorations n étaient pas la propriété du Parti communiste». C'est la vérité! D ailleurs, trop souvent, l élue vise à gommer ou à falsifier leur place dans la Résistance et pendant les guerres coloniales. On pourrait imaginer que cette déclaration exprimait un regret pour avoir blessé les anciens (communistes ou non) qui perpétuent le souvenir et le respect d hommes et de femmes qui ont donné leur vie pour la liberté et permis à notre pays de rester une démocratie comme le voulait Jean Moulin dans la déclaration du Conseil National de la Résistance. On aurait pu penser que ce rectificatif l'aurait conduite à une volonté d'oeuvrer avec eux afin de respecter les commémorations. Pas du tout puisque la sénatrice-maire a décidé la mort du foyer des Anciens Combattants en leur reprenant les locaux qui étaient mis a leur disposition, mais surtout en réduisant leur subvention, les mettant ainsi en cessation de paiement. Hypothèse : gageons qu elle pourra déclarer, dans un mois, dans un an, que sa décision a été trop irréfléchie et brutale, ayant oublié l Express du mois de février. L anesthésie lui va si bien. Le temps passe. Plus de 18 mois après les premières démarches, quel est l impact réel des actions retenues par l'équipe en place depuis deux ans en direction des populations roms? La question se pose. C est ce qui a conduit des élus de l opposition à s adresser au préfet. Voici quelques extraits de cette adresse. Après un rapide rappel des circonstances ayant conduit à la proposition d une démarche d insertion pour les familles roms installées à Montreuil depuis longtemps, ces élus se demandent «si la conduite et la gestion de la situation depuis juillet 2008 est à la hauteur des enjeux et si elles ont été efficaces ou non.» Ils poursuivent : «C est bien parce que nous avons de sérieuses réserves sur ce point que nous avons pris la décision, comme annoncée lors de la séance du Conseil municipal du 18 février, de saisir le préfet pour demander, conformément à l article 11 de la MOUS, une évaluation permettant d apprécier le degré de réussite des actions d accompagnement engagées par la municipalité. / /Nous sommes particulièrement inquiets des déclarations de Dominique Voynet reconnaissant avoir engagé plus d un million d euros pour des solutions qui restent, à ce jour, du domaine du précaire et du provisoire pour les familles concernées.» on est pragmatique, on FaIT pas d politique! Nous savions déjà que l argent n a pas d odeur. Ainsi «on» fait appel à AREVA pour financer un meeting d athlétisme quand au même moment "on" fait feu de tout bois contre le nucléaire. Ici, aucun problème pour une maire «Verte». A partir de là, pourquoi s en faire? Et de constater : «En moins d un an, l équipe de madame Voynet a explosé le budget. Elle a provoqué l afflux d un millier de personnes supplémentaires légitimement attirées par un projet d insertion auquel il manque l indispensable solidarité qui devrait prévaloir notamment à l échelle régionale. La ville se trouve ainsi incapable de maîtriser la situation et n est plus en mesure d offrir les conditions de vie attendues par les bénéficiaires de la MOUS.» Précaution indispensable : «Enfin, nous condamnons sans ambiguïté et avec la plus grande fermeté tous propos stigmatisant et flirtant avec les thèses populistes susceptibles d exacerber les tensions, les préjugés et la haine de l autre. Mais nous alertons une nouvelle fois la municipalité sur le fait que la solidarité ne se décrète pas, qu elle ne s impose pas mais qu elle doit se construire dans la durée en favorisant l écoute, le dialogue et la concertation avec les habitants.» NDLR : En ce domaine comme dans les autres, les élus de la majorité municipale de notre ville oublient que l organisation de la vie de la cité ne peut pas se construire sans le concours de ses habitants. A défaut, la démocratie serait une nouvelle fois bafouée. C est d autant plus vrai quand la question posée relève du «vivre ensemble». Aujourd'hui "on" fait de la pub pour un collège privé de Vincennes*. Les enseignants de nos collèges auxquels a été refusé le soutien logistique qu ils espéraient apprécieront! *Tous Montreuil 3

4 Un démenti de Jean-Charles Nègre Conseiller Général. La tribune du groupe de la majorité municipale publiée dans le n 29 de Tous Montreuil commence fort! : «Trois conseillers généraux (2 PS et 1 PC) de Montreuil s'apprêtent - comme l'an dernier - à voter une nouvelle hausse des impôts du département, tout en réexaminant les subventions de dizaines d'organismes, dont le Salon du Livre de jeunesse. Il est donc étrange de voir leurs partis et le petit groupe de l'ancien maire crier au scandale quand la nouvelle municipalité affronte avec courage la situation de Montreuil». Jean-Charles Nègre, conseiller général PC du canton Montreuil Est, a dû démentir énergiquement ces propos par le biais d une lettre ouverte dont voici quelques extraits. Jean-Charles Nègre y voit là deux explications possibles : «Ou bien vous mentez. Et cela en dit long sur les procédés politiciens dont votre groupe use et abuse/ / Ou alors vous êtes mal informés. Et cela en dit tout aussi long sur une pratique de plus en plus avérée d incompétence chronique dont vous semblez souffrir.» Vient alors la mise au point : «Contrairement à ce que vous affirmez dans votre écrit : je n ai pas voté la hausse des impôts du département l an dernier. Moi-même et mon groupe, nous nous sommes abstenus./ / Ce que j ai refusé de faire l année dernière NDLR : voter le budget - si les conditions ne changent pas je ne le ferais pas cette année». Autre mensonge, second démenti : «Quant à votre allégation selon laquelle j aurais ainsi que mon groupe accepté la diminution de subventions aux organismes comme le Salon du Livre, je vous invite à lire les nombreuses interventions de mon groupe qui se bat depuis deux ans contre la suppression des subventions aux associations notamment en direction de la culture comme le Salon du Livre. Vous constaterez vousmêmes à quel point vos propos sont insultants». Mais, au fait, pourquoi cette mise en cause? Tout simplement pour allumer un contre-feu. En entravant le fonctionnement et le rayonnement du tissu associatif, la municipalité s attaque à ce qui constitue l identité de la ville. Voilà une politique impopulaire que la majorité municipale tente de dissimuler par tous les moyens, fût-ce au mépris de la vérité et de l honnêteté. Un projet pour les centres de sante a MonTreUIl (suite) L association de défense et de promotion des centres de santé à Montreuil, constituée après l annonce de la fermeture du centre Voltaire, propose aujourd hui un projet dont voici les grandes lignes. Ce document, succinct, ne remplace en aucun cas la lecture du travail riche et documenté réalisé. Le groupe de travail s'est réuni à 6 reprises entre juin et octobre Le projet a été validé par l'assemblée plénière des professionnels de santé des CMS* le 8 décembre En janvier, nous avons présenté la partie diagnostic. Ce mois-ci, nous poursuivons avec les propositions de ce groupe. Réflexions sur le territoire La municipalité joue sur le déséquilibre territorial opposant Haut et Bas-Montreuil. Il faut savoir que la concentration de professionnels de santé en centre ville est constatée partout en France et ne constitue pas le problème majeur dans l'accès aux soins dans la mesure où les habitants bénéficient de transports en commun efficaces. Pour étayer ses propos le groupe de travail s'appuie sur deux faits : L'analyse des zones d'attractivité de deux CMS de Montreuil en médecine générale montre que la population du territoire Bel Air-Grands Pêchers consulte au CMS Daniel-Renoult (quartier Bel Air) et au CMS Savattero (Bas-Montreuil). La situation excentrée de l'hôpital intercommunal n'empêche pas la population montreuilloise de se déplacer de façon inappropriée et répétée aux urgences alors que des solutions de proximité seraient beaucoup plus adaptées. En conclusion, il faut repenser l organisation territoriale pour permettre aux CMS de pouvoir proposer une offre de soins cohérente aux habitants de Montreuil. Quelle organisation proposer? Comment ces centres peuvent ils être présents dans les territoires et îlots de précarité qui en ont le plus besoin, et avec quels moyens? Le groupe de travail propose l'organisation suivante : Concentration des spécialités qui sont les plus coûteuses, nécessitant une forte technicité dans des lieux à déterminer. Mise en œuvre de soins primaires et d'actions de prévention de proximité (médecin généraliste, kinésithérapie, soins infirmiers et de prévention, diététicienne) dans les principaux territoires de la ville (organisation à définir). Développement de missions spécifiques s'attaquant aux inégalités de santé et favorisant l'accès aux soins des patients en difficulté. Ce que propose la municipalité ne répond pas aux besoins de la population. La création d'un centre municipal de santé rue Robert-Legros est inadaptée et incohérente : situé à 800 mètres du CMS Daniel-Renoult, il serait dans la même zone d'attractivité et constituerait un doublon coûteux peu efficace pour s'attaquer aux inégalités de santé. à suivre... *CMS : Centre Municipal de Santé Contact : collectifcms@free.fr Site : 4

5 Tiens, ça fait deux ans! Oui, deux années se sont écoulées depuis le changement de majorité municipale. Elle paraît bien discrète, cette année, la date d'anniversaire! Il est vrai qu il aurait manqué quelques «invités» pour festoyer autour du gâteau! Quant à la maigre assistance présente en mairie pour le résultat des élections régionales, elle témoigne du peu de popularité et du rayonnement de madame la Maire. Semaine du développement durable Il faut laborieusement fouiller sur Internet pour trouver une seule référence à ce moment de sensibilisation inauguré à Montreuil en 1994 et mis en œuvre chaque année, sans défaillir. Les plus anciens se souviennent de la place de la mairie transformée en parc ou en ferme, des visites du centre de traitement des eaux de Neuilly-sur-Marne, des visites au Parc des Beaumonts. avec la Ligue de Protection des Oiseaux etc Vous n aurez pas de semaine du développement durable cette année. Il faut dire que celle de l année dernière était tellement médiocre que nous en avions fait nos choux gras. On nous parle d Agenda 21 comme s il s agissait d une révélation! Mme l ancienne ministre, auriez-vous oublié vos visites à Montreuil pour les Journées sans ma voiture qualifiées, à l époque, de «mise en œuvre intelligente» par un de vos collaborateurs? Auriez-vous oublié la suite de Prix de l Environnement reçus, à l époque, par la ville de Montreuil? Nous, nous savons que nous ne vous avons pas attendue pour prendre la question de la préservation de la planète en considération! OUI, nous l avouons : nous étions bons et reconnus comme tels. ZooM : les InsTITUTIons reforme des collectivites TerrITorIales : attention danger! Les réformes par lesquelles le président de la République et le gouvernement veulent bouleverser l organisation et le financement des collectivités territoriales suscitent inquiétudes et oppositions. Sous couvert de rationalisation des coûts, il s agit de réduire leur autonomie de gestion. Ainsi la puissance publique serait privée des moyens d agir pour faire prévaloir l intérêt général au plus près des habitants. Ces deux pouvoirs s attaquent directement à la décentralisation en portant atteinte à la démocratie locale, au financement des services publics et au statut de la fonction publique territoriale. Regrouper pour mieux régner L'objectif consiste tout d'abord à réduire le nombre des collectivités existantes, en les obligeant à se regrouper entre elles. C est le cas pour les départements et pour les régions, mais également pour les communes qui se verraient fusionnées dans des «communes nouvelles». Le remplacement des Conseillers généraux et régionaux par des Conseillers territoriaux élus à un seul tour, la création d immenses métropoles, le pouvoir donné aux préfets d imposer le regroupement des villes menacent les identités locales et ne permettront plus aux communes, privées de tout pouvoir de décision, de s administrer librement. C est un recul sans précédent de la démocratie locale, née de la construction institutionnelle de la Révolution française. Des départements appauvris En supprimant la taxe professionnelle, le risque de transférer la fiscalité des entreprises vers les ménages va se généraliser comme unique solution pour maintenir des services de proximité. La suppression de la clause de «compétence générale» des départements - grâce à laquelle ils pouvaient jusqu alors intervenir dans les domaines de la vie quotidienne - leur interdira de participer à des projets d intérêt communal : concrètement, ils ne pourront plus aider les communes ni soutenir les associations, le mouvement sportif, les activités culturelles, etc. La concentration des moyens et des pouvoirs dans les régions, les métropoles et les intercommunalités, comme la suppression de milliers d élus locaux bénévoles, tournent le dos aux aspirations des populations, au développement des services publics et à la réduction des inégalités sociales et territoriales. Privatiser les services publics Si ces mesures sont appliquées, elles éloigneront les citoyens des lieux de décision. Mais le regroupement des communes et la diminution de leurs activités, c est aussi le recul de l emploi. Comme il le fait aujourd hui avec la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) pour les services de l État, le gouvernement veut contraindre les collectivités à réduire les dépenses de personnel. En taillant dans leurs recettes, il veut pousser au développement de l emploi contractuel et à la liquidation du statut de la fonction publique territoriale pour faire des agents publics de simples exécutants appliquant docilement les politiques libérales de l État. Alors que les collectivités locales assurent les trois quarts des investissements publics de notre pays, ces orientations traduisent la volonté d ouvrir des pans entiers de notre économie au secteur marchand et de privatiser les services publics et les activités associatives, conformément au traité de Lisbonne, entré en vigueur le 1 er décembre 2009 pour contourner le rejet par la France lors du référendum de 2005 du traité établissant une Constitution pour l Europe. Pour garantir l égalité d accès au service public, il y a d autres choix que l acceptation résignée de cette «mort annoncée». Il est plus que temps de se mobiliser pour obtenir le retrait de ces projets catastrophiques et proposer au contraire d autres solutions ancrées dans les valeurs républicaines de solidarité, de justice, et d égalité. Philippe Hivert 5

6 actualite Elections régionales à Montreuil Les résultats bruts d élections, au 1 er tour, reflètent l importance relative des différentes sensibilités politiques locales proposées au vote, à un moment donné. A Montreuil, les données chiffrées, ci-dessous, des résultats du 1 er tour des Régionales de 2004 et de 2010 suggèrent d utiles réflexions. Participation Nombre % Inscrits Inscrits Abstentions % 60,30% Votants % 39,70% Exprimés % 37,47% La participation. La première chose qui saute aux yeux, d après les chiffres montreuillois de la participation 2010, c est l augmentation énorme du taux d abstention, d une Régionale à l autre, en passant de 44 % à 60 %! Malgré l augmentation du nombre d électeurs inscrits, + 15, 5 %, moins de Montreuillois ont jugé utile de se déplacer le 14 mars : seulement , cette année, contre en Montreuil reste ancrée à gauche. En 2010, 52, 46 % des suffrages appartiennent à un ensemble de gauche (PS, Front de Gauche, Ext. Gauche). Sans compter les Verts absents, en tant que tels, de la consultation, puisque fondus dans le courant «Europe écologie» et dont l apport ne peut être quantifié. En 2004, ces formations, mieux identifiées, rassemblaient 63 % des suffrages. La Droite, en 2010, est en repli par rapport à 2004 (27 % contre 37 %) avec un recul sensible du Front National (8. 20 % contre 12, 7 %). Europe Ecologie - qui ne se réclame pas expressément de la gauche recueille 20, 5 % des suffrages. C est loin du résultat des Européennes où cette liste, à Montreuil, l année dernière, atteignait 29 % des voix. Ce qui reste de la majorité municipale a du mouron à se faire. Résultats au 1 er tour 2004 Gauche Gauche Popu : M-G Buffet voix 17.47% PS-Verts : J-P Huchon voix 38.84% 56,31 Ext-gauche LO-LCR : A Laguillier voix 6.58% 6,58 Droite UDF : A Santini voix 9.71% UMP : J-F Copé voix 12.11% 21,82 Ext-droite FN : M Le Pen voix 11.59% MNR : N Bay 262 voix 1.10% 12,69 Généra écolo : C Pelegrin 615 voix 2.59% 2,59 Résultats au 1 er tour 2010 Gauche Front de Gauche : P Laurent voix 18,41% PS : J-P Huchon voix 26,69% 45,1 Europe-Ecologie : C Duflot voix 20,48% 20,48 Ext-gauche NPA : O Besancenot voix 6,30% LO : J-P Mercier 224 voix 1,06% 7,36 Droite MODEM : A Dolium 603 voix 3,08% UMP : V Pécresse voix 11,47% Gaulliste : N D. Aignan 401 voix 2,05% 16,60 Ext-droite FN : M Carnautu voix 8,20% Ext Dte Chrétien A De Boer 86 voix 0,44% 8,64 AEI : J-M Governatori 192 voix 0,98% Emergence : A Kanoute 145 voix 0,74% 1,72 Modifications à suivre. Pour mieux apprécier l évolution politique de la situation à Montreuil, il n est pas inutile de comparer quelques résultats, à un an d intervalle, obtenus par certaines formations politiques à deux élections, sans doute d un enjeu différent : les Européennes de 2009 et les Régionales de Si la droite et l extrême droite stagnent à %, la gauche passe de 66 à 73 % ; au sein de ce courant, le PS double la mise (de 13 à 27 %), Europe Ecologie baissent (de 29 à 20, 5 %) et la nouvelle formation Front de Gauche, tout juste créée en 2009, progresse de 16, 5 à 18, 4 %. 6

7 Résultats aux élections européennes 2008 à Montreuil M. COHN BENDIT Daniel Verts 29.08% M. LE HYARIC Patrick PCF-PG 16.52% M. BARNIER Michel Maj Présid % M. DESIR Harlem PS 13.07% M. SLAOUTI Omar Ext. Gauche 7.10% Mme DE SARNEZ Marielle Modem 6.12% M. DUBOIS Jean-Michel FN 3.95% M. GOVERNATORI Jean-Marc 2.04% Après le second tour, Jenneba Keita, suppléante du député, communiste représentante du Front de Gauche est élue conseillère régionale. 3 e ToUr de scrutin C était le 23 mars, ils partaient pour la manif, pour les salaires, l emploi et les retraites. Le cortège s organisait devant la mairie avant de parcourir le boulevard Rouget de Lisle puis prendre le métro. C était une belle journée. Deux mille grévistes avaient décidé de se faire entendre dans 27 établissements VIe associative renc art au MélIès. Une ag perplexe MaIs résolue Plusieurs de nos lecteurs sont adhérents de cette association, tout de même 362 à son compteur. Sans doute sont-ils liés par le même esprit d ouverture au monde que ce cinéma programme et de vigilance pour son avenir que cette association ne cesse de soutenir contre vents et marées. Et cette année, la mer est basse. A l inverse de l exposition au palais d Orsay (recommandable), intitulée «Crimes et châtiments», où l histoire est figée, la guillotine, à Montreuil, tranche encore, en coupant, non pas en deux, mais en quatre, la subvention de l association. Déjà, l an passé, la maire avait choisi son second couteau pour une amputation de moitié des subsides de Renc Art ; cette année, dopée par la réussite de l opération précédente, avec acharnement, elle charcute deux fois plus. Explication, justification? Vous n êtes pas Montreuillois! La démocratie participative, ici et maintenant, a ses raisons que la raison publique ne connaît pas. En deux ans, la subvention est tombée de euros à 500 euros. C est l anesthésie qui se moque de l aumône. C était, bien sûr, le premier grand sujet de discussion. Que faire? Négocier? Augmenter le tarif des adhésions? Réduire les coûts postaux et les offres cinéma? Pétitionner? Faire des galas, des festivals? Une commission a été créée. Deuxième prise de tête : l abandon des recours en justice de UGC et mk2 contre Montreuil. Au centre de leurs menaces : refuser le projet d extension du cinéma municipal de 3 à 6 salles, en cœur de ville. L édito commun, (à notre avis, du jamais vu à Montreuil) signé par ces deux instances dirigeantes de l industrie cinématographique et une maire dite de gauche, a fait jaser. Que veut dire cet engagement pris par l édile de «ne pas favoriser un dumping des prix par une politique de subvention»? Quel sens donner à l affirmation suivante : «favoriser/ /la diffusion des œuvres conformes à l intérêt général». Le communiqué de Renc Art soulignant la victoire, avant tout du Méliès et des spectateurs, a été davantage apprécié. Il reste des questions sans réponses sur les contreparties obtenues par ces circuits en regard de leurs abandons. Leurs dirigeants ne sont ni naïfs, ni désintéressés. Pour M. Verrechia (UGC), fils de maraîchers, un chou est un chou, quant à M. Karmitz, la marguerite n a pas place dans l un de ses portefeuilles. On a noté aussi l absence de régularité de réunion du Conseil du cinéma, due à l élu, le manque d honnêteté de «Tous Montreuil» qui censure l association en omettant systématiquement de la citer. Bref, rien que du banal, sous la nouvelle mandature. Il faudra agir sans son appui. 7

8 VIe associative TenTaTIVe de MaIn Basse sur l office du ToUrIsMe Mardi 23 mars se tenait l assemblée générale de l Office de tourisme, en mairie, au Pôle d Information et de Citoyenneté. Etait-ce le lieu inhabituel pour cette association? On aurait pu croire siéger à une réunion municipale, vu la densité d élus présents. Qu on en juge. Sur la liste des adhérents, nous remarquons, comme par hasard, fraîchement entrés entre janvier et mars la présence d élus : Mmes et M. Frery, Reznik, Reekers, Cuffini, Compain, Mosmant, Casalaspro, Bourdais. Certains ont entraîné leur conjoint(e) ou compagnons dans l affaire. Il faut ajouter les membres du cabinet de la maire (M. Maire et Miramont) et quelques compagnons de route (Mmes et MM Latrèche, Delhommeau, Descamp, Akkouche, Zriou). Vingt-six adhérents tout nouveaux tout neufs. Nous ne sommes pas allés chercher plus loin tant la situation nous a paru ridicule. Quel danger, quel enjeu représente donc l Office de tourisme pour justifier un tel noyautage? A-t-on à mettre hors d état de nuire quelque terroriste? L atmosphère confirmait cette impression. Pourtant, les bilans moral, d activité et financier présentés par la présidente, Madame Menu, et l équipe d animation, sont adoptés à l unanimité. Professionnalisme, dynamisme, efficacité, qualité d accueil sont reconnus par tous. Renouvellement du Conseil d administration La présidente rappela l article 12 des statuts de l association qui stipulent que tout candidat doit être adhérent depuis plus d un an et un mois. En conséquence, certains postulants ne pouvaient être retenus dont les nouveaux adhérents cités ci-dessus. L opération «main basse sur l Office» a échoué. Attribution de l honorariat à Monsieur Lucchini Enfin la question de l honorariat de François Lucchini était étudiée. La présidente rappela que l article 4 des statuts de l association prévoit la nomination de membres honoraires, en reconnaissance des services rendus à la structure. François Lucchini a été maire adjoint, en charge de l Office du tourisme durant de longues années. Montreuillois depuis plus de quarante ans il a usé ses semelles et consacré son temps à l épanouissement de notre ville. Cette proposition est soutenue chaleureusement par d anciens élus dont Denise Ridart qui a souligné le caractère purement honorifique de ce titre proposé par le conseil d administration et non par l intéressé. Monsieur Robel, adjoint à la maire, administrateur représentant le conseil municipal, a clairement exprimé son refus : «Il faut arrêter de regarder dans le rétroviseur ; cette notion d honorariat est complètement désuète.» On eut recours au vote à bulletins secrets qui rejeta la candidature de François Lucchini. Il ne sera donc pas membre honoraire de l Office de tourisme, dans les textes. Mais pour tous ceux qui ont construit et soutenu l Office, il en restera un des piliers! Merci François On retiendra de cette pitoyable mascarade, un terrible aveu d impuissance puisqu il a fallu faire monter au créneau époux, épouses, copains, copines pour une opération d entrisme minable! Cette méthode très connue des gauchistes, pourrait-elle inspirer de nouvelles actions de la majorité municipale? expulsions, deux Façons de FaIre Cinq maires communistes de Seine-Saint-Denis viennent de prendre un arrêté anti-expulsions et anti coupure d eau et d électricité dans leurs communes. Nous saluons cette initiative, même si elle est symbolique, qui dénonce la précarité et les difficultés grandissantes des familles victime de la crise. Nous aurions souhaité que la maire de Montreuil dans de cadre de l intercommunalité prenne la même décision que sa collègue de Bobigny. 8

9 prix de l humour Qualifiée par la maire de «Feuille de chou», lors d un conseil municipal, La Voix de Montreuil ne cesse d en faire ses choux gras. Sans lui verser la moindre indemnité, la sénatrice maire disposant de celles, confortables, du Sénat, notre mensuel n en remercie pas moins vivement l édile de sa contribution involontaire à la réputation d esprit d insolence et de critique qui anime cette rédaction. D autant que l humour, comme le chou, c est bon pour la santé! D où cette rubrique répartie en trois récompenses : le chou d excellence (info très drôle ou super ridicule), le chou d honneur (pas mal, mais peut mieux faire) et le chou de Bruxelles (navrant), sans offense aux Bruxellois. Pour ce mois d avril, nous n avons pas eu à chercher bien loin. Toutes ces récompenses sont extraites du dernier conseil municipal, retransmis par la télévision locale. chou d excellence : Décerné à S. Haziza A propos de la délibération sur la politique municipale du cinéma, ce conseiller municipal, délégué aux évènements artistiques, s est empressé d exprimer sa joie. Selon lui, en effet, il faut se flatter que l édito du programme du cinéma valide la position de madame la maire sur le Méliès Il réalisera peut-être un jour que cet édito est signé par la maire si chaleureusement approuvée, UGC et mk2. Hilarant! Son voisin de conseil en pouffe encore de rire. Nous aussi. choux d honneur : Attribué à P. Petitjean Attention, ce chercheur de formation cache son jeu : c est un comique refoulé! Adjoint au maire à trois reprises (depuis 1995), aujourd hui chargé de la politique de la ville et du développement durable, cet élu désopilant s est surpassé ce 25 mars en affirmant qu il avait découvert la situation de la ville, maintenant qu il la connaissait de l intérieur! Cet historien amnésique, justifie par cette découverte inouïe le renoncement à ses engagements de campagne. Ah! de grâce, applaudissez ce farceur de Tournesol qui a retrouvé son pendule dans la mairie. chou de BrUxelles : Il revient à H. Zeidenberg. Mauvaise pioche dans le champ de choux pour la conseillère municipale, déléguée au quartier La Noue/Clos Français. Pour justifier qu il fallait voter, sans attendre, l'augmentation des taux de fiscalité locale (de 8 à 12 % tout de même), elle a eu recours à l exemple de Franco! Selon elle, le Caudillo disposait ses dossiers sur son bureau en deux tas : les dossiers pour lesquels il fallait agir et ceux qui se réglaient d eux-mêmes. Le dossier des impôts nouveaux aurait fait partie, selon elle, selon lui, du premier tas Voilà qui explique la conception de la démocratie et du dialogue de la municipalité. On a les références qu'on mérite! Des propos que les Montreuillois descendants des réfugiés espagnols et des volontaires des brigades internationales apprécieront à leur juste mesure. FOCUS 1 THEATRE : La Locandiera au Théâtre Berthelot. Revenant d'assister dans une salle du Faubourg Montmartre à une représentation du Pélican d'august Strindberg dont j'étais sorti fortement marqué par le jeu de cette «ménagerie familiale» au coeur froid et, débouchant dans ma bonne ville de Montreuil, mon regard fut attiré par une affiche proposant La Locandiera, une pièce de Carlo Goldoni écrite en 1753, quelques années avant son installation à Paris où il mourut en Goldoni, rappelons-le, fut un des créateurs de la comédie italienne moderne. Je me suis alors souvenu avoir assisté quelques années plus tôt, au théâtre Antoine, à une représentation de cette pièce interprétée par quelques grandes vedettes de l'époque dans une mise en scène et des décors des plus classiques. Drôle mais pas plus et j'en étais sorti quelque peu déçu. Alors pourquoi pas? Beaucoup de monde, la salle était pleine, toutes générations confondues. Chacun attendait les trois coups. Les portes, placées en milieu de scène, claquent laissant apparaître puis disparaître les personnages dans un joyeux tintamarre, la salle rit aux éclats. Rappelons-le, la Locandiera est une belle aubergiste, surnommée Mirandolina, qui fait tourner bien des têtes, celles de ses prétendants, un marquis grippe-sous, un comte nouveau riche tous deux affublés de vêtements ridicules, et le chevalier de Riprafratta, amoureux fou, qui s'avèrera d'une extrême bassesse quand il dira, hypocrite, ne pas aimer les femmes. Dépité de ne pas pouvoir séduire la belle coquette qui se joue de lui comme des autres hommes, il claquera la porte de l'auberge accompagné de son laquais. Ajoutez- y les deux pétillantes comédiennes qui se font passer pour des femmes de la noblesse et le valet de l'auberge pour qui le coeur de Mirandolina pourrait battre. J'avais connu le travail de mise en scène de Jean-Louis Crinon et de sa troupe, Les Déménageurs associés lors de diverses prestations au Festival d' Avignon, et une fois de plus j'en suis sorti enchanté. Ce spectacle, dix représentations à Montreuil, part en tournée en France, avec aussi Les Rustres du même Goldoni, et reviendra dans la région parisienne le 25 mai à Neuilly-sur-Seine. N.B : La Locandiera, sera visible au prochain Festival d'avignon du 8 au 31 Juillet. Michel Calmant. 9

10 FOCUS 2 CINEMA : LES ECRANS PHILOSOPHIQUES A LA MAISON POPULAIRE Le Mécano de la Général de Clyde Bruckman et Buster Keaton. (E-U 1927, 1 h16) présenté par Frédéric Vengeon, directeur de programme au CIPh*. Mercredi 7 avril - 20 h 30 au Méliès. Ce film burlesque, romanesque, dramatique et monumental fait de Buster Keaton, avec Griffith, Gance et De Mille 1, le pionnier du cinéma épique de grand spectacle. Le mécano Johnnie Gray a deux amours : sa locomotive La Général et Annabelle. Quand commence la Guerre de Sécession, la Confédération le juge plus utile en mécano qu en soldat mais sa dulcinée l en tient pour lâche. Des espions volent un train tracté par La Général où elle se trouve. D un autre train, Johnnie les poursuit, surprend le plan militaire nordiste, sauve ses deux amours et revient poursuivi par l ennemi qu il met hors d'état de nuire. Il devient un héros. Véritable symphonie ferroviaire où la machine est au cœur de l action, ce récit de course-poursuite est construit en deux grands mouvements symétriques qui se succèdent figurant un double trajet inversé. Inspiré par un fait réel de la Guerre Civile -le vol du train-, Keaton choisit le réalisme et montre le mouvement des troupes, le rôle de l artillerie dans la bataille, l enjeu du contrôle des voies ferrées, l usage de la locomotive. Il s inspire des daguerréotypes du photographe de guerre Matthew Brady, emploie plus de figurants et d authentiques costumes nordistes et sudistes, fait édifier et détruire un pont de chemin de fer et copier la Général sur des trains modifiés roulant sur des voies ferrées reconstituées ou encore en service en Oregon. Guidé par une éthique de vérité, Keaton tend à l'usage du plan-séquence lequel saisit l'action en temps et espace réels, une obsession réaliste qui le conduit à exécuter, souvent sans trucage, ses cascades. HOMMAGE A JEAN FERRAT : LA FIN D UN GEANT Le burlesque de Keaton touche à la perfection par son art génial du gag qui maîtrise architecture, minutage, composition plastique, mouvement, rythme, prouesse physique. Par son aspect et sa gestuelle, le personnage de «l homme qui ne sourit jamais» reflète une individualité singulière et un archétype universel dont les caractéristiques physiques sont : un corps inflexible ou souple capable de se muer en projectile ou en flèche, identifiable à sa vitesse de déplacement, sa chute et son rebond, un visage au regard concentré et un jeu des orbites et des cernes exprimant toutes les émotions sous le masque figé. L'amour déclenche l action pour ce personnage d'abord incapable de réagir devant l'événement. Qu advienne le retournement de situation, il fait face et triomphe des épreuves. S affirmant dans le monde par le dépassement de lui-même, le héros keatonien est défini en une superbe formule par le critique Henri Agel comme «Sisyphe triomphant». Dans le Mécano où l homme se confronte à la technique «la liberté véritable n'est pas dans une indépendance rêvée à l'égard des lois de la nature, mais dans la connaissance de ces lois et dans la possibilité qui s offre à lui de les mettre en mouvement méthodiquement pour des fins déterminées» 2. Loin du déterminisme passif, Johnnie Gray agit, découvre les lois historiques du possible. Le héros de la geste keatonienne expérimente le monde, nous révélant ainsi les liens entre hasard, nécessité et liberté. * CIPh : Collège International de Philosophie Laura Laufer 1 Cecil Blount demille 2 Friedrich Engels Anti-Dühring. Ed. Sociales A lire de Jean-Pierre Coursodon, un remarquable Buster Keaton. Ed. Atlas Lherminier Nous avons mal à nos souvenirs. Ils étaient quatre comme les mousquetaires. Il y avait Brel, Brassens, Ferré, et puis Ferrat qui aura été le dernier à nous quitter pour les rejoindre au Panthéon de ceux qui, par leurs textes et leurs musiques, ont tracé la voie non seulement de leurs utopies, mais aussi de leur vision d'un monde qu'ils auraient voulu partager avec chacun d'entre nous. Salut Jean Ferrat, salut à tes chansons longtemps censurées "Nuit et brouillard" et "Potemkine", salut à "Ma France" toi qui l'aimais tant, toi Jean Tenenbaum dont le père fut massacré à Auschwitz parce qu'il était juif, toi l'enfant de onze ans caché dans une famille de militants communistes. Ce parti auquel tu n'adhéras pas mais dont tu fus un compagnon de route, libre de tes paroles et dont un jour tu dénonceras, dans «Le Bilan», les couleuvres avalées «De Prague à Budapest de Sofia à Moscou». Salut Jean, mais sache qu'à Antraigues et partout ailleurs nous entendrons toujours monter ta voix qui nous donne espoir. 10

11 histoire MonTreUIl et la commune de paris (1) A l image des révolutions de 1830 et de 1848, cela commence comme une simple émeute, mais à cette différence près qu elle se déroule en période de guerre. L Assemblée nationale, installée à Versailles, décide la suppression de la solde des gardes nationaux ainsi que la fin de la suspension du paiement des dettes, loyers et effets de commerce. La plupart des ouvriers et des artisans sont soudainement jetés dans la misère. Le 18 mars, Thiers donne l ordre à l armée de s emparer des canons de la Garde nationale parisienne qui étaient entreposés sur la Butte Montmartre. Exténué par un siège de 4 mois, humilié par la défaite et l armistice, le peuple parisien se révolte. Le gouvernement se retire précipitamment à Versailles, laissant le pouvoir vacant. Les bataillons de la Garde nationale qui s étaient fédérés pendant le siège élisent un conseil municipal le 26 mars. La Commune de Paris s installe et va tenter de faire vivre une république indépendante. Des choix révolutionnaires Le programme qu elle veut mettre en application puise aux plus profondes traditions républicaines de 1793 et de Elle ébauche une œuvre sociale d une extraordinaire générosité. Elle décide d'un moratoire des échéances pour les commerçants, l annulation des dettes de loyer, la réquisition des logements vacants, l abolition de la conscription et des armées permanentes remplacées par des milices populaires ; elle met en œuvre une réforme radicale de l enseignement qui prévoit, outre la multiplication des écoles de filles et des écoles professionnelles, l instruction gratuite, obligatoire et laïque. Dans le domaine social, elle interdit les amendes et les retenues sur les salaires ; elle abolit le travail de nuit des boulangers, des femmes et des enfants ; elle exproprie les ateliers abandonnés par leurs patrons qu elle confie à des coopératives ouvrières autogérées ; elle remplace les bureaux de placement par des bourses du travail. Montreuil et la Commune de Paris Si le Conseil municipal d'alors participa à la défense du gouvernement, jamais il n approuva la Commune de Paris, ni même ne reconnut la légitimité de son pouvoir. Les conseillers montreuillois s adressent à leurs collègues parisiens pour se plaindre du comportement des gardes nationaux, en utilisant un argument qui connaîtra un grand succès : les Communards sont des individus dangereux. Ils les accusent de différents délits (vol d armes, confiscation de la recette des contributions indirectes, occupation de locaux publics, etc.) et dénient à la ville de Paris toute prétention à incarner un pouvoir gouvernemental. Tout au plus, lui reconnaissent-ils «le droit de s administrer comme elle l entend». L argument est d une mauvaise foi évidente : il feint d ignorer la guerre, le siège de la capitale, la désertion du gouvernement, la vacance du pouvoir et les élections du 28 mars. La punition Un fait divers assez banal illustre d ailleurs cette hostilité nourrie à l encontre de ce que Vallès appelait «une révolution en habit d ouvriers». Les 13 et 14 mai 1871, un détachement composé de 18 hommes du 210 e bataillon assure le service de garde à la mairie, sous la responsabilité du lieutenant Givaudan, un ouvrier plombier. Comme à Saint-Mandé, Vincennes ou Bagnolet, ils veulent hisser le drapeau rouge sur le fronton et demandent les clés au gardien. Ce dernier refuse d obtempérer et note les noms de ses interlocuteurs, qu il transmet quelques jours après la Semaine sanglante au commissaire de police de Vincennes. L affaire connaît un dénouement tragique. Le 4e Conseil de guerre de Versailles les condamne le 20 avril 1872 pour séquestration avec menaces de mort, participation à un attentat, excitation à la guerre civile, participation à un mouvement insurrectionnel et incitation au «rassemblement des insurgés en arborant par force ouverte le drapeau rouge sur la mairie de Montreuil». Les peines sont particulièrement lourdes : travaux forcés à perpétuité (pour Givaudan), prison ou déportation en Nouvelle-Calédonie pour les autres. Du sang pour toute réponse Au fond, ce que redoutent par-dessus tout les membres du Conseil municipal, ce sont l insécurité et les débordements. Quand les fédérés montreuillois les invitent à participer à une réunion pour discuter de la gestion de la ville, ils refusent estimant que leurs interlocuteurs n ont aucune autorité politique pour formuler une telle demande. À supposer qu ils l aient voulu, ils n auront pas eu le temps de faire part de leurs réactions : le lendemain commence l un des carnages les plus meurtriers de l histoire parisienne du XIX e siècle. Philippe Hivert (à suivre : «La semaine sanglante) 11

12 courrier des lecteurs On n'y pense pas, Mais... J'ai conservé la pub «Carrefour» trouvée dans ma boîte à lettres pendant le second semestre Comme ça, pour voir. J'en ai récolté 3 kg. Ah, oui. Quand même! Sur le secteur «La Noue-Clos français», il y a grosso modo logements, donc en principe boîtes à lettres. Faisons un petit calcul : boîtes à lettres x 3 kg. = kg. = 6 tonnes. Donc 12 tonnes pour une année, en ne visant pas très haut. 12 tonnes de papier pour 1 année, pour 1 quartier, et pour 1 enseigne uniquement. Oui, pour «Carrefour» uniquement! Imaginons le poids total de papier utilisé dans la publicité, et le secteur est très vaste. En effet, il n'y a pas que les boîtes à lettres qui, finalement, n en reçoivent qu'une infime partie. Impressionnant, non! Que pouvons-nous faire? Ah! Mais c'est peut-être du papier recyclé? Peut-être, en effet, pour une partie. Mais on pourrait imprimer autre chose? Par exemple, des livres scolaires, d'histoire, de géographie, sur la nature en général, et Oui, mais il s agit de la culture, mot qui aujourd hui n est pas dans l air du temps gouvernemental. On pourrait faire une action citoyenne, comme conserver la pub d'une enseigne commerciale pendant un an et au bout de ce laps de temps, restituer cette pub à cette enseigne. C'est aussi du recyclage! R.s la Voix de Montreuil 54 Boulevard Rouget de Lisle MONTREUIL lavoixdemontreuil@yahoo.fr Editeur : Les amis de Viva-Cités Directrice de publication : Eliane Robin Ce numéro a été réalisé grâce à la participation de : Michel Calman, Danièle Creachcadec, Philippe Hivert, Roseanne Lhermet, François Lobyied, Eliane Robin, Jean-Jacques Serey. Il a bénéficié des remarques bienveillantes de conseillers techniques et journalistiques et néanmoins amis. Points de vente : Bel Air : Ketty s Fleurs 270 Bd T.Sueur - Montreau : Khellil : Chez Abdel Achik - kiosque de la Croix de Chavaux - 3 avenue de la Résistance. Dépôt légal : septembre Homologation : 121/08 sommaire adhésions et abonnements Garder le cap! Conseil municipal : Les impôts prennent l ascenseur La dette vous dis-je, la dette!... 2 Les Roms : L opposition interpelle le préfet... 3 Dossier : Un projet pour les centres de santé (suite)... 4 Un démenti de Jean-Charles Nègre, Conseiller Général... 4 Réforme des collectivités territoriales : Attention danger... 5 Les élections régionales à Montreuil Vie associative : A.G du Renc art ; Main basse sur l office du tourisme Prix de l humour... 9 Focus : Théâtre «La Locandiera» ; cinéma «Le mécano de la Général» 9-10 Hommage à Jean Ferrat Histoire : La Commune à Montreuil Courrier des lecteurs Nom et Prénom :... Adresse :...! o Adhésion + abonnement papier : 25 euros o Adhésion + abonnement internet : 20 euros o Abonnement papier seul : 30 euros o Abonnement internet seul : 20 euros Courriel (pour les abonnements internet) :... Les chèques sont à libeller au nom de «La Voix de Montreuil» ou «Les amis de Viva-Cités» et à retourner à «La Voix de Montreuil» 54 Bd Rouget de Lisle MONTREUIL Date : / / Signature de l adhérent : 12

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AZ A^kgZi Yj 8^idnZc Bienvenue à l âge de la majorité! l État vous présente vos droits et devoirs ainsi que les principes fondamentaux de la République à travers «Le Livret du Citoyen» Nom... Prénom... Date de naissance...

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