Automne et BVD. Nouveauté. Par l éleveur Dès la naissance, Pour la vie. La lettre d'information du GDS Mayenne N 14 - Octobre 2012.

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1 La lettre d'information du GDS Mayenne N 14 - Octobre 2012 Automne et BVD Jean-Luc Frennet Vétérinaire GDS La prochaine rentrée des animaux doit vous inciter à faire le point (avec votre vétérinaire traitant et/ ou votre GDS) sur différents éléments sanitaires de son cheptel et orienter la prévention. Plusieurs indicateurs sont à votre disposition en matière de BVD. Troupeau laitier Bouton auriculaire Nouveauté Depuis 10 ans, les cheptels laitiers bénéficient 2 fois par an (printemps et automne) d une évolution du taux d anticorps BVD parmi les animaux producteurs au moment de l analyse. Un résultat isolé donne peu d indication par lui-même. Par contre, une variation nette (passage de 0 à 2*) est souvent synonyme de passage BVD. * 0 : moins de 10 % d animaux porteurs d anticorps BVD / 2 : plus de 30 % d animaux porteurs d anticorps BVD Troupeau allaitant (pur ou mixte) Ce type d élevage manque d information sur la circulation BVD. Comment faire? Le prétroupeau allaitant (de 10 à 18 mois) constitue un groupe d animaux appelés «sentinelles» en matière de BVD. A l occasion d un passage de votre vétérinaire, du 1 er octobre au 31 novembre, effectuez 5 prises de sang sur des animaux sentinelles avec une recherche de mélange d anticorps BVD. L analyse est prise en charge à 100 % par le GDS hors frais de prélèvement. Dès cet automne, un tout nouveau procédé de test BVD est pratiqué : par l éleveur dès l identification du veau (0 à 7 jours) par pose du bouton auriculaire et prélèvement de cartilage envoi (enveloppe pré timbrée) au laboratoire de Laval Les animaux testés par ce procédé ne nécessiteront plus à l avenir de recherche BVD (participation concours, achat/vente...). Ce procédé peut vous intéresser de manière à «qualifier» vos animaux en matière de BVD (sélectionneur, vendeur de reproducteurs (taureaux, amouillantes...). L INNOVATION AU SERVICE DES ÉLEVEURS Par l éleveur Dès la naissance, Pour la vie Hommage à Gilles QUIRION entré au Groupement de Défense Sanitaire de la Mayenne, il y a maintenant 16 ans est décédé le 24 août dernier. Il a exercé ses missions, au service des éleveurs de la Mayenne avec une grande rigueur : très exigeant dans son travail et avec les autres, avec des principes forts. Ceux qui l ont connu, au-delà du plaisir qu il prenait dans son travail à rencontrer les éleveurs, retiendront de Gilles qu il avait un esprit concret, avec un sens pratique et une efficacité réelle. Gilles était doté d une personnalité chaleureuse, menée par une affectivité exigeante avec un caractère entier et une nature passionnée. Il a marqué les équipes du GDS et les éleveurs de la Mayenne. Il était une figure référente et respectée du monde de l élevage. Nous remercions tous ceux qui, par leur témoignage, un mot, un geste, ont manifesté leur soutien à sa famille et au GDS.

2 Qualité du lait Céline Épinard Technicienne GDS La mammite est un des problèmes sanitaires les plus courants chez la vache laitière. Il s agit d une inflammation de la mamelle dont l origine est infectieuse : des bactéries pénètrent dans le canal du trayon pendant la lactation ou la période sèche. Les principaux agents infectieux responsables des mammites peuvent être des germes de réservoir mammaire (contagion). Les bactéries classées contagieuses peuvent se transmettre d un quartier à l autre et/ ou d une vache à l autre. Il s agit essentiellement de mammites subcliniques : aucun changement visible au niveau du quartier ou du lait produit, mais baisse de la production laitière et augmentation du taux cellulaire. Seuls les comptages cellulaires individuels permettront de détecter ces mammites. Coût de la prestation HT/VL analysée/an Analyses et restitution des résultats Analyses et restitution des résultats avec option de location de compteurs à lait 1 ère Année 12e 19e Années Suivantes 12e 14e Hypothèse 40 VL - salle de traite épi 2X4 Des comptages cellulaires en toute autonomie, avec la location de compteur à lait, simple d utilisation pour un prélèvement par l éleveur. Des techniciens GDS sont présents pour vous expliquer la démarche Qualité Sanitaire Lait. Contactez votre GDS pour plus de renseignements Tel :

3 Suivi qualité de l eau Loïc FULBERT Conseiller GDS La maîtrise de la qualité de l eau en élevage peut être améliorée, même si 60 % des puits et des forages sont équipés d un traitement de l eau : une pluviométrie atypique Les pluviométries abondantes sur avril/mai ont permis la reprise des infiltrations et le réapprovisionnement de la nappe phréatique. Des bactéries de surface, de matières organiques et autres polluants superficiels, se sont retrouvés en excès dans les puits et forages insuffisamment protégés. Avril-mai-juin : + 20 % d analyses bactériologiques à problèmes Cette dégradation de la qualité bactériologique a été notoire pour les germes totaux, coliformes totaux et même les bactéries fécales comme les entérocoques et les eschérichia coli. Dans certains cas, les systèmes de chloration (gênés par les matières organiques) se sont révélés insuffisants pour éliminer les bactéries, d où l intérêt de vérifier la teneur en chlore libre au test et adapter le réglage de la pompe à chlore. A noter que si ces puits sont pollués par les infiltrations de bactéries, ils le seront aussi par d autres polluants véhiculés avec les réapprovisionnements de la nappe (pesticides à partir des épandages ou des zones de manipulation ou stockage...). Protéger son captage : une démarche de bon sens La première étape consiste donc à étancher les têtes de puits et forages contre les infiltrations de surface.dans certains cas, il faudra savoir abandonner le captage (procédure d abandon à respecter) au bénéfice d une ressource plus sûre : nouveau puits bien conçu sur une zone protégée, forage cimenté par injection profonde. Le GDS et son équipe technique réalisent ces diagnostics et conseils sur la gestion de votre ressource en eau. La faune sauvage en Mayenne Résultats 2011/2012 Par le Laboratoire Départemental d Analyses, la Fédération Départementale des Chasseurs et le GDS. Marthaimée LAURIER Conseillère GDS En BVD, si l on trouve parfois des chevreuils virémiques transitoires, cela reste rare et l on ne détecte quasiment jamais d IPI. Il y a donc peu d excrétion virale. La faune sauvage ne représente pas un risque de contamination pour les élevages bovins. Le risque de transmission réside donc principalement dans les contacts directs entre bovins. De même, les résultats Fièvre Q, IBR et Paratuberculose concernant la faune sauvage sont tous négatifs. Enfin, encore inconnue en France il y a une dizaine d années, l ehrlichiose bovine est une maladie bactérienne responsable d un syndrome grippal ainsi que de chutes de production laitière et d avortements chez les bovins atteints. C est une maladie vectorisée par les tiques. Nos résultats montrent que les chevreuils sont porteurs de cette maladie.

4 La tuberculose Bovine - Questions/réponses Marthaimée LAURIER Conseillère GDS D autres questions/réponses sur notre site Quels sont les modes de transmission de la bactérie entre animaux? Cette transmission peut se faire par : inhalation de gouttelettes émises lors de la toux, ou d aérosols contaminés. La voie de transmission principale est la voie aérienne. Entre bovins, il suffit donc de contacts mufle à mufle ; ingestion : lait, eau d abreuvement, fourrage, pierre à lécher... contaminés ; blessure avec des objets contaminés (ustensiles d alimentation ou de soins, mangeoires, abreuvoirs ). C est une bactérie à forte résistance: deux mois en plein soleil dans une bouse, jusqu à cinq mois en hiver Le contrôle à l introduction est-il obligatoire? Oui si : Le transfert est supérieur à 6 jours : contrôle dans les 30 j après arrivée ; Les bovins sont destinés à une exploitation à fort taux de rotation ET en provenance d un cheptel situé dans un département «à risque» : contrôle dans les 30 j après arrivée. Non si : Les bovins proviennent de cheptels officiellement indemnes de brucellose et tuberculose ; Le transfert est inférieur ou égal à 6 jours. Qu est-ce qu un département à risque? Quels sont-ils? Sont considérés comme à risque les départements dont l incidence cumulée sur 5 ans est supérieure à la moyenne nationale. Ces départements sont actuellement au nombre de 12 : Ariège, Bouches du Rhône, Dordogne, Charente, Corse du Sud, Haute Corse, Côte d Or, Gard, Hérault, Landes, Lot et Garonne, Pyrénées Atlantiques. Pour autant, la majorité des bovins en provenance de ces départements sont sains et proviennent d élevages officiellement indemnes! Puis-je réaliser un contrôle à l introduction même s il n est pas obligatoire? Bien entendu! Lors d une introduction le GDS conseille de réaliser des tuberculinations par précaution (dans le cas où celles-ci ne sont pas obligatoires). Celles-ci peuvent être réalisées chez le vendeur. Le GDS prend en charge 50% des tuberculinations en cas d introduction d animaux en provenance d un cheptel situé dans un département «à risque». Qu est-ce que la tuberculination? La tuberculination n est pas un vaccin! Il n en existe pas pour la tuberculose bovine! On injecte de la tuberculine, liquide extrait de la culture de bactéries tuberculeuses, qui provoque une réaction allergique cutanée chez le sujet atteint de la tuberculose. C est pourquoi il est nécessaire que votre vétérinaire revienne 72 h après pour constater ou non une réaction. Qu est-ce que l abattage diagnostic? Quant un animal provient d un foyer, ou s il provient d un cheptel voisin mais a réagi à la tuberculination, le bovin est abattu : il s agit d un abattage diagnostic. Des lésions caractéristiques de la Tuberculose sont recherchées à l abattoir selon un protocole très précis.

5 Rencontres cantonales Avec les GDS de Ernée et de Chailland Le 28 juin 2012, Monsieur et Madame POURIEL de Juvigné ont accueilli les techniciens du GDS et de Farago Mayenne Anjou, pour une journée technique : Réussir l élevage du VEAU 3 règles d or pour des veaux en bonne santé : bien-être, travail, croissance Les thèmes suivants étaient présentés devant une centaine d éleveurs : Niches à veaux - un logement du veau adapté qui permet de conserver une température ambiante idéale pour les veaux été comme hiver. L entretien se fait dans les meilleures conditions pour un bon nettoyage et une bonne désinfection. Alimentation du jeune veau - un système d alimentation naturelle pour développer les défenses immunitaires et aider à la prévention des diarrhées et des pneumonies. Taxi à lait - la distribution du lait dans de bonnes conditions de travail. Prélèvement cartilage pour dépistage BVD - par l éleveur, dès la naissance, pour la vie. Avec les GDS de Landivy et de Loiron 18 et 19 juillet 2012, journées d information sur la : Tuberculose bovine Un troupeau de vaches allaitantes a été déclaré infecté début mai 2012 puis un autre, fin juin. Conformément à la réglementation et pour limiter l extension de la maladie, les troupeaux infectés ont été abattus. Afin de faire le point, transmettre une information exacte et précise, le GDS a organisé, conjointement avec la DDCSPP, les 18 et 19 juillet dernier, deux réunions qui ont rassemblé de nombreux éleveurs. Retour sur les principales explications... (voir page «Questions/réponses» et sur le site

6 Strongles digestifs et dosage du pepsinogène sanguin Pascal le BÉGUEC Technicien GDS Le GDS de la Mayenne conseille aux éleveurs «le dosage de pepsinogène» (pour 5 bovins) C est l occasion de faire le point sur la gestion du parasitisme dans le troupeau. Le dosage du pepsinogène : un indicateur de l infestation Chez un veau naïf, en l absence d immunité, toutes les larves qui s implantent accèdent au stade adulte et induisent des lésions des glandes gastriques, entraînant une élévation du ph et la sécrétion de gastrine dans la caillette. Ceci a pour conséquence une baisse de la transformation du pepsinogène en pepsine et le passage accru du pepsinogène dans le courant sanguin. L augmentation du taux de pepsinogène sanguin est donc proportionnelle à l intensité des lésions. Celles-ci étant, de façon très majoritaire, dues à la présence de parasites chez les ruminants élevés au pâturage, ce dosage peut être utilisé comme moyen indirect d appréciation de l importance des lésions et, par extension, du nombre de parasites présents. Le dosage de pepsinogène : un outil d aide à la décision pour le traitement de rentrée En fin de saison de pâturage, vous pouvez demander à votre vétérinaire de procéder à des prélèvements sanguins sur 5 animaux d un même lot (âge, historique de pâturage, de traitement ), afin d évaluer la charge parasitaire. En réalisant la moyenne des 5 dosages, il est possible de mesurer l efficacité des mesures antiparasitaires et de décider de l éventualité d un traitement de rentrée. Si le taux de pepsinogène est «élevé», la pression parasitaire a été importante et un traitement permettrait de détruire une partie des larves dans la caillette (enkystées ou pas). A l inverse, si le résultat est «faible», la pression parasitaire est limitée et le traitement de rentrée ne doit pas être pas systématisé. OFFRE DE LANCEMENT DU SITE Je commande MAINTENANT pour profiter de cette OFFRE promotionnelle Frais de port OFFERTS* + 1 BODYWARMER** en CADEAU + 1 produit de trempage CIDLINES** en CADEAU + 1 produit de pré-trempage CIDLINES** en CADEAU Pour toute COMMANDE EN LIGNE à partir de 400 e HT AVANT LE 31/12/2012 *Uniquement pour les départements 53 et 49 - **Photos non contractuelles et dans la limite des stocks disponibles Professionnels Qualité Conseils en ligne Livraison rapide Paiement sécurisé Groupement de Défense Sanitaire Technopole Changé Rue Albert Einstein - BP LAVAL cedex 9 Tél Fax : gds53@reseaugds.com - Site

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