Swiss Issues Branches Retail Outlook 2012 Faits et tendances

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1 Swiss Issues Branches Retail Outlook 2012 Faits et tendances Janvier 2012

2 3.2 Mutation structurelle du commerce détail dans centres-vil détail sur sept travaille dans l'un s centre-vil s dix plus grans vil Les centres-vil comptent parmi principaux sites d implantation du commerce détail. Les dix plus grands centres urbains suisses 12 regroupent à eux seuls quelque employés du commerce détail (équivalents plein temps) et 5400 magasins, ce qui correspond à 14% s emplois la branche et à 11% s magasins du pays. Le centre-ville reste le site d implantation le plus attractif pour le commerce, comme en témoigne le niveau élevé s loyers. Le commerce détail n est pas en reste et le centre-ville est la réponse la plus fréquente lorsque l on interroge détaillants sur leur site d implantation préféré. 13 Cependant, la mutation structurelle qui touche le commerce détail helvétique puis quelques années ne s est pas arrêtée aux abords s centresvil. Nous reviendrons sur spécificités cette mutation dans le chapitre suivant, en abordant principa tendances du commerce détail dans centres-vil. Impressum Editeur Martin Neff, responsable Credit Suisse Economic Research Uetlibergstrasse 231, CH-8070 Zurich Contact branchen.economicresearch@credit-suisse.com Téléphone +41 (0) Auteurs Credit Suisse Nicole Brändle Schlegel Damian Künzi Auteurs Fuhrer & Hotz Excellence in Retailing Marco Fuhrer Martin Hotz Tendance 1: la mort s commerces La mort s commerces ne concerne pas seulement petites épiceries rura, incapab rivaliser avec la concurrence succursalisée, mais également s sites d implantation semblant plus résistants à la crise. Entre 1998 et 2008, centres-vil s dix plus grans vil suisses ont ainsi perdu plus 10% leurs magasins une proportion intique à la moyenne nationale (figure 12). Le phénomène est le plus sensible à St-Gall ( 16,4%) et à Bienne ( 16,3%). Alors que St-Gall connaissait également un net recul l emploi dans le commerce détail ( 12,6%), l évolution a été moins douloureuse à Bienne ( 3,9%). En 1998, la structure commerciale cette rnière était encore dominée par très petites entreprises. La taille moyenne s établissements a certes nettement augmenté entre 1998 et 2008, mais avec 5,3 salariés, Bienne occupe toujours une place en fin classement. L emploi dans le commerce détail n a progressé qu à Genève et à Zurich, ces ux vil se distinguant par une importante croissance démographique et leur dynamisme économique. Le centre-ville Winterthour a été le seul à enregistrer une hausse nette du nombre nouveaux magasins (+3,3%). Participation Viktor Holner Stefan Roggo Melanie Sütterlin Photo couverture PRISMA / Rafael Campillo La mutation structurelle dans centres-vil suisses Nombre magasins «Taux survie» Variation Variation Impression dfmedia, Burgauerstrasse 50, 9230 Flawil Téléphone +41 (0) Clôture rédaction Décembre 2011 Bâle Berne Bienne Genève Lausanne Lugano ,8% 8,8% 3,9% 7,0% 3,6% 4,8% ,0% 11,7% 16,3% 13,4% 14,5% 12,9% 55% 55% 49% 48% 47% 55% 6,8 7,4 5,3 5,9 6,0 5,7 Commans Lucerne 3425 Directement auprès votre conseiller ou dans toutes succursa du Credit Suisse ,6% ,1% 55% 6,2 Exemplaires à l unité par EBIC, fax +41 (0) St-Gall 44 ou par à ,6% ,4% 51% 6,5 daniel.challans@credit-suisse.com Winterthour ,0% ,3% 57% 5,9 Commans internes via MyShop avec n mat Zurich ,0% ,4% 60% 8,5 Visitez notre site Internet Total centres-vil ,3% ,5% 53% 6,7 détail suisse ,8% ,4% 50% 5,3 Disclaimer Le présent document a été élaboré par le service Economic Research du Credit Suisse et n est pas le résultat d une analyse financière propre ou tiers. Il n est donc pas soumis aux «Directives visant à garantir l indépendance l analyse financière» l Association suisse s banquiers. Le présent document a été conçu exclusivement à s fins d information. Les points vue qui y sont exposés sont ceux du service Economic Research du Credit Suisse à la date d impression (sous réserve modification). La présente publication peut être citée à condition d en mentionner la source. Sources: Office fédéral la statistique, Credit Suisse Economic Research Copyright 12 Pour plus 2012 Credit détails Suisse concernant Group AG la sélection et/ou entreprises s centres-vil, liées. Tous voir droits chapitre réservés Cf. Martina Kühne: «Shopping and the City 2020», étu n 26 du GDI, 2007 (p. 19) Swiss Swiss Issues Issues Branches Branchess 20

3 3.2 Mutation structurelle du commerce détail dans centres-vil détail sur sept travaille dans l'un s centre-vil s dix plus grans vil Les centres-vil comptent parmi principaux sites d implantation du commerce détail. Les dix plus grands centres urbains suisses 12 regroupent à eux seuls quelque employés du commerce détail (équivalents plein temps) et 5400 magasins, ce qui correspond à 14% s emplois la branche et à 11% s magasins du pays. Le centre-ville reste le site d implantation le plus attractif pour le commerce, comme en témoigne le niveau élevé s loyers. Le commerce détail n est pas en reste et le centre-ville est la réponse la plus fréquente lorsque l on interroge détaillants sur leur site d implantation préféré. 13 Cependant, la mutation structurelle qui touche le commerce détail helvétique puis quelques années ne s est pas arrêtée aux abords s centresvil. Nous reviendrons sur spécificités cette mutation dans le chapitre suivant, en abordant principa tendances du commerce détail dans centres-vil. Sommaire Tendance 1: la mort s commerces Editorial 5 La mort s commerces ne concerne pas seulement petites épiceries rura, incapab rivaliser avec la concurrence succursalisée, mais également s sites d implantation semblant plus résistants à la crise. Entre et 2008, Conjoncture centres-vil la branche s dix plus 2011: grans la man vil suisses 6ont ainsi perdu plus 10% leurs 1.1 magasins Chiffre une d affaires proportion du commerce intique à la moyenne détail nationale (figure 6 12). Le phénomène est le plus sensible 1.2 Facteurs à St-Gall d influence ( 16,4%) et à Bienne ( 16,3%). Alors que St-Gall 6 connaissait également un net recul 1.3 l emploi Chiffre d affaires dans le commerce par groupes détail produits ( 12,6%), l évolution 9 a été moins douloureuse à Bienne ( 3,9%). En 1998, la structure commerciale cette rnière était encore dominée par très petites entreprises. La taille moyenne s établissements a certes nettement augmenté entre et 2008, Conjoncture mais avec 5,3 la salariés branche par 2011: magasin, l offre Bienne occupe 10 toujours une place en fin classement. 2.1 Evolution L emploi dans l emploi le commerce détail n a progressé 10 qu à Genève et à Zurich, ces 2.2 ux vil Evolution se distinguant s prix par une importante croissance démographique et leur dynamisme 2.3 économique. Le tourisme Le d achat centre-ville Winterthour a été le seul 12 à 10 enregistrer une hausse nette du 2.4 nombre Situation nouveaux sur le marché magasins s (+3,3%). détaillants alimentaires 15 La mutation structurelle dans 3 centres-vil Dossier spécial: suisses commerce détail en centre-ville «Taux survie» 18 Nombre magasins 3.1 Introduction: le centre-ville en tant qu archétype Variation du centre 1998 commercial 2008 morne Variation Bâle ,8% Mutation 667 structurelle 587 du commerce 12,0% détail 55% dans 6,8 Berne ,8% centres-vil ,7% 55% 7,420 Bienne ,9% Tendance 301 1: la mort 252 s commerces 16,3% 49% 5,320 Genève ,0% Tendance : la verticalisation ,4% 48% 5,921 Lausanne ,6% Tendance 648 3: la succursalisation ,5% 47% 6,024 Lugano ,8% L immobilier ,9% 55% 5,725 Lucerne ,6% Attractivité 552 s centres-vil 502 9,1% suisses 55% 6,227 St-Gall ,6% Offre ,4% 51% 6,528 Winterthour ,0% Mix sectoriel ,3% 57% 5,929 Zurich ,0% Succursalisation 1053 et 965 concentration 8,4% 60% 8,530 Total centres-vil ,3% Attractivité 6071 pour 5375 piétons 11,5% 53% 6, Accessibilité géographique 31 détail suisse ,8% ,4% 50% 5, Accessibilité temporelle 32 Sources: Office fédéral la statistique, Credit Suisse Economic Research Indicateur d attractivité s centres-vil suisses Avenir du commerce détail dans centres-vil Pour plus détails concernant la sélection s centres-vil, voir chapitre Cf. Martina Kühne: «Shopping and the City 2020», étu n 26 du GDI, 2007 (p. 19) 4 Perspectives du commerce détail en Top-down Bottom-up 38 Swiss Issues Branchess 320

4 3.2 Mutation structurelle du commerce détail dans centres-vil détail sur sept travaille dans l'un s centre-vil s dix plus grans vil Les centres-vil comptent parmi principaux sites d implantation du commerce détail. Les dix plus grands centres urbains suisses 12 regroupent à eux seuls quelque employés du commerce détail (équivalents plein temps) et 5400 magasins, ce qui correspond à 14% s emplois la branche et à 11% s magasins du pays. Le centre-ville reste le site d implantation le plus attractif pour le commerce, comme en témoigne le niveau élevé s loyers. Le commerce détail n est pas en reste et le centre-ville est la réponse la plus fréquente lorsque l on interroge détaillants sur leur site d implantation préféré. 13 Cependant, la mutation structurelle qui touche le commerce détail helvétique puis quelques années ne s est pas arrêtée aux abords s centresvil. Nous reviendrons sur spécificités cette mutation dans le chapitre suivant, en abordant principa tendances du commerce détail dans centres-vil Tendance 1: la mort s commerces La mort s commerces ne concerne pas seulement petites épiceries rura, incapab rivaliser avec la concurrence succursalisée, mais également s sites d implantation semblant plus résistants à la crise. Entre 1998 et 2008, centres-vil s dix plus grans vil suisses ont ainsi perdu plus 10% leurs magasins une proportion intique à la moyenne nationale (figure 12). Le phénomène est le plus sensible à St-Gall ( 16,4%) et à Bienne ( 16,3%). Alors que St-Gall connaissait également un net recul l emploi dans le commerce détail ( 12,6%), l évolution a été moins douloureuse à Bienne ( 3,9%). En 1998, la structure commerciale cette rnière était encore dominée par très petites entreprises. La taille moyenne s établissements a certes nettement augmenté entre 1998 et 2008, mais avec 5,3 salariés, Bienne occupe toujours une place en fin classement. L emploi dans le commerce détail n a progressé qu à Genève et à Zurich, ces ux vil se distinguant par une importante croissance démographique et leur dynamisme économique. Le centre-ville Winterthour a été le seul à enregistrer une hausse nette du nombre nouveaux magasins (+3,3%). La mutation structurelle dans centres-vil suisses Nombre magasins «Taux survie» Variation Variation Bâle ,8% ,0% 55% 6,8 Genève ,0% ,4% 48% 5,9 St-Gall ,6% ,4% 51% 6,5 Winterthour ,0% ,3% 57% 5,9 Zurich ,0% ,4% 60% 8,5 détail suisse ,8% ,4% 50% 5,3 Sources: Office fédéral la statistique, Credit Suisse Economic Research 12 Pour plus détails concernant la sélection s centres-vil, voir chapitre Cf. Martina Kühne: «Shopping and the City 2020», étu n 26 du GDI, 2007 (p. 19) Swiss Issues Branchess 420

5 Editorial détail sur sept travaille dans l'un s centre-vil s dix plus grans vil 3.2 Mutation structurelle du commerce détail dans centres-vil Les centres-vil comptent parmi principaux sites d implantation du commerce détail. Les dix plus grands centres urbains suisses 12 regroupent à eux seuls quelque employés du commerce a 12 mois, détail personne (équivalents n aurait plein imaginé temps) que et nous 5400 serions magasins, aujourd hui ce qui correspond au même point à 14% qu il s y a emplois trois Il y ans. Inquiétu la branche et et ambiance à 11% s magasins crise dominent du pays. nouveau Le centre-ville unes reste s le journaux site d implantation dans le mon le plus entier attractif et pèsent pour le sur commerce, le moral s comme consommateurs, en témoigne dans le niveau notre pays élevé et s à l étranger. loyers. Le Comme commerce il y a trois détail ans, n est la conjoncture pas en reste suisse et le reste centre-ville (encore) est relativement réponse stable, la plus même fréquente si lorsque signes avant-coureurs l on interroge d'une détaillants détérioration sur leur site la d implantation situation économique préféré. 13 se Cependant, précisent. la Le mutation taux structurelle chômage qui reste touche à un le niveau commerce bas, surtout détail en comparaison helvétique puis internationale. quelques années ne s est pas arrêtée aux abords s centresvil. Nous reviendrons sur spécificités cette mutation dans le chapitre suivant, en abordant Pour principa commerce tendances détail, du commerce 2011 a été détail une année dans d exception centres-vil. à plus d un égard, avec un recul historique du chiffre d affaires nominal, couplé à une baisse s prix d'environ 2% jamais observée Tendance puis le début 1: la mort du recensement s commerces en La forte appréciation du franc a mis tous secteurs sous pression du commerce détail alimentaire à la branche l électronique. Les consommateurs La mort s commerces ont exploité ne ces concerne avantages pas seulement change, notamment petites dans épiceries régions rura, frontalières incapab et sur rivaliser Internet, avec et malgré la concurrence s baisses succursalisée, successives mais prix, également détaillants s sites suisses d implantation n ont pu endiguer semblant une plus hausse résistants marquante à la crise. du tourisme Entre 1998 d achat. et 2008, Selon nos centres-vil calculs, s flux dix plus pouvoir grans d achat vil suisses partis à ont l étranger ainsi perdu au détriment plus 10% du commerce leurs magasins détail une suisse proportion se situent intique entre à 4 la et moyenne 5 milliards nationale francs. (figure 12). Le phénomène est le plus sensible à St-Gall ( 16,4%) et à Bienne ( 16,3%). Alors que St-Gall Dans connaissait ces conditions, également que un peut-on net recul attendre l emploi 2012? dans le La commerce constatation déjà détail valable ( 12,6%), en 2009 l évolution l est a également été moins aujourd hui: douloureuse malgré à Bienne toutes ( 3,9%). difficultés, En 1998, la consommation la structure commerciale ne s effondre jamais cette rnière du jour au était lenmain. encore dominée Le commerce par très détail petites vrait entreprises. continuer à La souffrir taille du moyenne tourisme s d achat, établissements mais choses a certes ne nettement vraient pas augmenté empirer, entre car la 1998 situation et 2008, sur le mais front avec monétaire 5,3 salariés s est stabilisée., Interrogés Bienne par occupe Fuhrer toujours Excellence une place in en Retailing, fin classement. déciurs L emploi la branche dans affichent le commerce d ailleurs un détail optimisme n a progressé prunt & Hotz pour qu à 2012, Genève tant pour et à leurs Zurich, chiffres ces d affaires ux vil que se pour distinguant bénéfices par une escomptés. importante croissance démographique et leur dynamisme économique. Le centre-ville Winterthour a été le seul à Cette enregistrer année, une nos hausse étus nette se concentrent du nombre particulièrement nouveaux magasins sur (+3,3%). centres-vil. Bien que consommateurs très mobi d aujourd hui ne soient plus dépendants s centres-vil pour avoir accès à une large gamme produits, ceux-ci restent très attractifs, comme en témoignent prix élevés Figure à la 12 location s surfaces commercia. Cependant, la mutation structurelle touche également La mutation centres-vil structurelle et dans nous examinons centres-vil dans suisses cette édition principa tendances auxquel ils sont confrontés, comme la mort s commerces, la verticalisation «Taux survie» ou Nombre magasins encore la succursalisation. L indicateur d attractivité que nous avons développé nous a permis d intifier Variation Variation facteurs d attractivité s centres-vil pour consommateurs, ainsi que d établir un classement Bâle ,8% ,0% 55% 6,8 s points forts et s points faib s dix principaux centres urbains suisses. Genève ,0% ,4% 48% 5,9 St-Gall ,6% ,4% 51% 6,5 Winterthour ,0% ,3% 57% 5,9 Zurich ,0% ,4% 60% 8,5 L équipe s auteurs vous souhaite une agréable lecture. détail suisse ,8% ,4% 50% 5,3 Sources: Office fédéral la statistique, Credit Suisse Economic Research 12 Pour plus détails concernant la sélection s centres-vil, voir chapitre Cf. Martina Kühne: «Shopping and the City 2020», étu n 26 du GDI, 2007 (p. 19) Swiss Issues Branchess 520

6 1 Conjoncture la branche 2011: la man 3.2 Mutation structurelle du commerce détail dans centres-vil détail sur sept travaille dans l'un s centre-vil s dix plus grans vil La man réelle est meurée intacte en 2011 Les centres-vil comptent parmi principaux sites d implantation du commerce détail. Les dix plus grands centres urbains suisses 12 regroupent à eux seuls quelque employés du commerce détail (équivalents plein temps) et 5400 magasins, ce qui correspond à 14% s emplois 1.1 Chiffre d affaires du commerce détail la branche et à 11% s magasins du pays. Le centre-ville reste le site d implantation le plus attractif pour le commerce, comme en témoigne le niveau élevé s loyers. Le commerce détail Les nouvel en provenance du commerce détail suisse en 2011 donnaient l image d une n est pas en reste et le centre-ville est la réponse la plus fréquente lorsque l on interroge branche en pleine crise. La baisse du chiffre d'affaires nominal, qui s'établit à environ 1,5%, est détaillants sur leur site d implantation particulièrement forte (figure 1). 1 préféré. 13 Cependant, la mutation structurelle qui touche le Pour le commerce détail, 2011 a été une année d exception à commerce détail helvétique puis quelques années ne s est pas arrêtée aux abords s centresvil. Nous reviendrons sur spécificités cette mutation dans le chapitre suivant, en abordant plus d un égard. Jamais encore puis le début du recensement du chiffre d affaires réel du commerce détail en 1969, prix n ont connu une baisse aussi prononcée que cette année. Le principa tendances du commerce détail dans centres-vil. chiffre d affaires réel a beaucoup perdu sa dynamique, mais s inscrit toujours dans le vert avec env. 1%. La consommation privée, loin la composante la plus importante du produit intérieur brut, a progressé Tendance d environ 1: 1,3% la mort en s commerces Sans l envolée l appréciation du franc, qui a favorisé l érosion s prix et le tourisme d achat (cf. chapitre 2.3), la branche aurait sans doute profité d une très La satisfaisante mort s commerces année ne 2 concerne pas seulement petites épiceries rura, incapab rivaliser avec la concurrence succursalisée, mais également s sites d implantation semblant plus résistants à la crise. Entre 1998 et 2008, centres-vil s dix plus grans vil suisses ont Figure ainsi perdu 1 plus 10% leurs magasins une proportion intique à la moyenne nationale (figure Chiffre 12). Le d affaires phénomène du est commerce le plus sensible détail à St-Gall et évolution ( 16,4%) s et à prix Bienne ( 16,3%). Alors que St-Gall Variation par rapport à l année précénte, en % connaissait également un net recul l emploi dans le commerce détail ( 12,6%), l évolution a été moins douloureuse à Bienne ( 3,9%). En 1998, la structure commerciale cette rnière était 4% encore dominée par très petites entreprises. La taille moyenne s établissements a certes nettement augmenté entre 1998 et 2008, mais avec 5,3 salariés, Bienne occupe toujours une place en fin classement. L emploi dans le commerce détail n a progressé 3% qu à 2% Genève et à Zurich, ces ux vil se distinguant par une importante croissance démographique et leur dynamisme économique. Le centre-ville Winterthour a été le seul à enregistrer 1% une hausse nette du nombre nouveaux magasins (+3,3%). Où est passé le pouvoir d achat supplémentaire? 0% La mutation structurelle dans centres-vil suisses -1% «Taux survie» Prix dans le commerce détail Nombre magasins -2% Chiffres d'affaires 1998 nominaux 2008 Variation du commerce 1998 détail 2008 Variation Bâle Chiffres d'affaires 4595 réels 4007 du commerce 12,8% détail ,0% 55% 6,8-3% * Sources: Genève Secrétariat d Etat à l économie, 5615 Office 6008 fédéral la 7,0% statistique; 1185 *valeurs estimées par 13,4% Credit Suisse Economic 48% Research 5,9 1.2 Lucerne Facteurs d influence ,6% ,1% 55% 6,2 St-Gall ,6% ,4% 51% 6,5 Winterthour Pouvoir d achat ,0% ,3% 57% 5,9 Zurich ,0% ,4% 60% 8,5 L évolution du pouvoir d achat et la baisse constante du chômage jusqu au mois d octobre laissaient présager un développement dynamique la consommation pour Les conventions collectives travail détail négociées suisse entre partenaires 513 sociaux 1,8% 55 prévoyaient s augmentations 11,4% 50% salaire 1,6% 5,3 pour l année. Dans un contexte forte baisse s prix du commerce détail et hausse très Sources: Office fédéral la statistique, Credit Suisse Economic Research modérée s prix dans autres secteurs, consommateurs disposaient donc plus d argent en 2011 qu un an auparavant. Une partie ce pouvoir d achat supplémentaire a dû être mobilisée pour couvrir la hausse s primes d assurance maladie, tandis qu une autre partie profitait au commerce détail nos voisins via le tourisme d achat. En dépit d inquiétus conjoncturel croissantes, la tendance à l épargne s Suisses n a pas sensiblement augmenté par rapport à l année rnière Au Pour moment plus la détails clôture concernant rédaction, la sélection chiffres s mensuels centres-vil, 2011 voir n'étaient chapitre 3.4. pas encore tous disponib Pour Cf. Martina perspectives Kühne: «Shopping l année 2012, and the cf. City chapitre 2020», 4. étu n 26 du GDI, 2007 (p. 19) Swiss Issues Branches 620

7 Les mauvaises nouvel inquiètent Un employé du commerce consommateurs détail sur sept travaille dans l'un s centre-vil s dix plus grans vil L immigration impuissante face à l érosion s prix et au tourisme d achat Climat 3.2 Mutation consommation structurelle du commerce détail dans centres-vil De nombreuses mauvaises nouvel du séisme au Japon jusqu aux premières annonces réduction Les centres-vil postes comptent suite à la parmi vigueur du principaux franc, en sites passant d implantation par crise du commerce l euro ont malmené détail. Les le dix moral plus s grands consommateurs centres urbains en suisses Le regroupent climat consommation à eux seuls quelque s est dégradé employés tout au long du commerce et s établissait détail (équivalents à la fin 2011 plein temps) nouveau et 5400 en ssous magasins, sa ce moyenne qui correspond à long à terme 14% (figure s emplois 2). l année L indice la branche du climat et à 11% consommation s magasins n a pour du pays. une fois Le centre-ville pas fait office reste d indicateur le site d implantation avancé pour le le plus commerce attractif pour détail, le commerce, mais a plutôt comme reflété en l évolution témoigne du le niveau chiffre d affaires élevé s avec loyers. un Le certain commerce retard, ce qui détail pourrait n est d ailleurs pas en reste s expliquer et le par centre-ville la progression est la du réponse tourisme la d achat, plus fréquente celui-ci n apparaissant lorsque l on interroge pas dans détaillants données analysées. sur leur site En d implantation réponse aux enquêtes préféré. 13 menées Cependant, en 2011, la mutation consommateurs structurelle qui estimaient touche le notamment commerce que la détail sécurité helvétique l emploi puis et quelques perspectives années économiques ne s est pas arrêtée ne cessaient aux abords se s dégrar. centresvil. part, Nous l érosion reviendrons s prix sur faisait spécificités en sorte que cette bon mutation nombre d entre dans le eux chapitre pensaient suivant, vers en la abordant fin D autre l année principa que moment tendances serait du commerce excellent pour détail faire dans s achats centres-vil. plus importants. Le potentiel man existe donc bel et bien et la résolution s inquiétus omniprésentes suffirait sans doute à le libérer Tendance 1: la mort s commerces Figure La mort 2 s commerces ne concerne pas seulement petites épiceries rura, incapab Chiffre rivaliser d affaires avec la concurrence du commerce succursalisée, détail mais et climat également consommation s sites d implantation semblant plus Climat résistants consommation: à la crise. indice; Entre chiffre 1998 d affaires et du 2008, commerce centres-vil détail: variation par s rapport dix à l année plus précénte, grans en vil % suisses ont ainsi perdu plus 10% leurs magasins une proportion intique à la moyenne nationale (figure 4 7.5% 12). Le phénomène Climat consommation: est le plus ancien sensible indice à St-Gall (standardisé) ( 16,4%) et à Bienne ( 16,3%). Alors que St-Gall connaissait 3 Climat également consommation: un net recul nouvel indice l emploi (standardisé) dans le commerce détail ( 12,6%), l évolution a 6% été moins Chiffres douloureuse d'affaires à réels Bienne du comm. ( 3,9%). détail En (moyenne 1998, la sur structure 3 trimestres, commerciale échelle droite) cette rnière était encore dominée par très petites entreprises. La taille moyenne s établissements a certes 2 4.5% nettement augmenté entre 1998 et 2008, mais avec 5,3 salariés, Bienne occupe toujours une place en fin classement. L emploi dans le commerce détail n a progressé 1 3% qu à Genève et à Zurich, ces ux vil se distinguant par une importante croissance démographique 0 et leur dynamisme économique. Le centre-ville Winterthour a été 1.5% le seul à enregistrer une hausse nette du nombre nouveaux magasins (+3,3%) % La mutation structurelle dans centres-vil suisses «Taux survie» par -3% magasin -3 Nombre magasins Variation Variation Sources: Bâle Secrétariat d Etat à l économie, 4595 Office 4007 fédéral 12,8% la statistique, Credit 667 Suisse Economic 587 Research 12,0% 55% 6,8 Genève ,0% ,4% 48% 5,9 St-Gall ,6% ,4% 51% 6,5 Winterthour ,0% ,3% 57% 5,9 Zurich ,0% ,4% 60% 8,5 détail suisse ,8% ,4% 50% 5,3 Immigration Compte tenu la saturation la man, c est à long terme la croissance démographique qui génère principa impulsions man pour le commerce détail. Or, en raison du faible excént s naissances recensé en Suisse, cette croissance est principalement imputable à la migration. Cette rnière s est maintenue à s niveaux records même au plus fort la rnière récession, contribuant sans doute à éviter la chute du commerce détail. En 2011, le sol migratoire donc la différence entre émigration et immigration s établissait à environ personnes. Si nous partons du principe que l immigration a été homogène tout au long l année, qu elle s est traduite par la formation ménages 2,2 personnes en moyenne et que ceux-ci ont dépensé 660 CHF par mois pour se nourrir 3, il en résulte une man supplémentaire 135 Sources: millions Office CHF fédéral rien la statistique, pour Credit le Suisse commerce Economic Research détail alimentaire en Dans ce scénario, la croissance du commerce détail alimentaire pour 2011 aurait été amputée quelque 0,3% sans l immigration. Celle-ci a donc été un soutien poids pour le commerce détail, même si cela n a pas suffi à compenser l ampleur l érosion s prix et du tourisme d achat. 0% 3 12 Ces Pour 2,2 personnes plus détails corresponnt concernant à la la sélection taille moyenne s centres-vil, d un ménage, voir tandis chapitre que 3.4. la somme 660 CHF correspond aux dépenses moyennes d un ménage suisse pour 13 l alimentation. Cf. Martina Source: Kühne: Enquête «Shopping sur and le budget the City s 2020», ménages étu n 26 du GDI, 2007 (p. 19) Swiss Issues Branchess 720

8 détail sur sept travaille dans l'un s centre-vil s dix plus grans vil Chiffre 3.2 Mutation d affaires structurelle du commerce du commerce détail: correction détail dans s jours centres-vil vente Les chiffres d affaires du commerce détail tels que publiés chaque mois par l Office fédéral Les la centres-vil statistique (OFS) comptent sont réputés parmi pour principaux leur volatilité. sites d implantation Après une chute du commerce soudaine en mai détail Les dix (recul plus grands 6,1% centres urbains termes nominaux suisses 12 regroupent par rapport à à eux l année seuls précénte), quelque ils affichaient employés du par commerce une détail progression (équivalents plein 5,8% temps) au mois et 5400 juin. magasins, Entre autres ce qui à l origine correspond ce à 14% phénomène, s emplois exemple l approche la branche utilisée et à par 11% l OFS s pour magasins la correction du pays. s Le jours centre-ville vente, reste celle-ci le site présentant d implantation quelques le plus faibses attractif pour méthodologiques. le commerce, comme Les effets en s témoigne jours le niveau vente peuvent élevé s ainsi loyers. survenir Le lorsque commerce le mois détail considéré n est pas a en un reste nombre et le jours centre-ville la semaine est la réponse (du lundi la au plus dimanche) fréquente et lorsque jours fériés l on différent interroge détaillants celui du sur mois leur site référence. d implantation L OFS préféré. applique 13 ici Cependant, une correction la mutation proportionnelle structurelle en partant qui touche du le principe commerce que détail chiffres helvétique d affaires puis se répartissent quelques années façon ne s est homogène pas arrêtée sur aux jours abords ouvrab s centresvil. sont Nous nuls reviendrons le dimanche sur et spécificités jours fériés. cette Or, la mutation réalité est dans tout le autre, chapitre car suivant, dans le secteur en abordant et qu ils alimentaire principa et tendances quasi alimentaire, du commerce près d un détail quart dans du chiffre centres-vil. d affaires hebdomadaire est en moyenne réalisé le samedi, contre seulement 10% le lundi (figure 3). De plus, la correction s effets s Tendance jours vente 1: la mort vrait s également commerces tenir compte s jours fériés mobi. Le jeudi avant Pâques, le commerce détail alimentaire enregistre par exemple en moyenne un chiffre d affaires La mort s 76% commerces supérieur ne à concerne celui d un pas jeudi seulement normal. Lors petites du calcul épiceries l évolution rura, du incapab chiffre d affaires, rivaliser avec il semble la concurrence donc peu succursalisée, judicieux comparer mais également le jeudi s avant sites Pâques d implantation avec un jeudi semblant ordinaire plus résistants l année à la crise. précénte. Entre et 2008, centres-vil s dix plus grans vil suisses ont ainsi perdu plus 10% leurs magasins une proportion intique à la moyenne nationale (figure Comme 12). Le phénomène alternative à est la correction le plus sensible proportionnelle à St-Gall ( 16,4%) utilisée par et l OFS, à Bienne nous ( 16,3%). utilisons Alors un procédé que St-Gall connaissait régression également qui attribue un net à chaque recul jour l emploi la semaine dans le commerce une pondération détail différente ( 12,6%), et qui l évolution tient a également été moins douloureuse compte l effet à Bienne s ( 3,9%). jours fériés En mobi 1998, la décrit structure ci-ssus. commerciale Le résultat cette est une rnière série était affichant encore dominée s variations par bien très moins petites prononcées entreprises. et La qui, taille selon moyenne nous, s donne établissements une image plus a certes précise nettement augmenté la réalité économique entre 1998 dans et 2008, le commerce mais avec 5,3 détail. salariés En par 2011, magasin, chiffres Bienne d affaires occupe toujours une officiels du place commerce en fin détail classement. dépassaient L emploi tant dans dans le le positif commerce que le négatif détail n a l évolution progressé réelle qu à Genève s 1 er et et 2 e à trimestres Zurich, ces (figure ux 3). vil Le procédé se distinguant régression par une appliqué importante à la série croissance permet démographique lisser ces écarts. et leur Les dynamisme différences économique. entre chiffres Le mensuels centre-ville s ux Winterthour procédés sont a été toutefois le seul à bien enregistrer plus importantes une hausse que nette pour du nombre chiffres trimestriels nouveaux ou magasins annuels. (+3,3%). Les chiffres d affaires nominaux pour 2011 (cumulés janvier à octobre) ont ainsi reculé 1,4% par rapport à l année rnière, indépendamment la métho correction utilisée. La mutation structurelle dans centres-vil suisses Figure 3 «Taux survie» par Nombre magasins Chiffre d affaires du commerce détail: comparaison plusieurs approches magasin Lignes: croissance du CA nominal 1998 (total 2008 commerce Variation détail) par 1998 rapport à l année 2008 précénte, Variation en %; camembert: répartition 2008 du CA alimentaire/quasi Bâle alimentaire sur 4595 jours 4007 la semaine, 12,8% en % (moyenne 667 juillet à juillet 12,0% 2011) 55% 6,8 10% di: 2% lu sa Genève Corrigé par 5615 OFS ,0% ,4% 48% 10% ma 5,9 8% Lausanne ,6% ,5% 47% 23% 13% 6,0 Corrigé par régression Lugano ,8% ,9% 55% 14% 5,7 6% 21% me Lucerne ,6% ,1% 55% ve 18% 6,2 St-Gall ,6% ,4% 51% 6,5 4% Winterthour ,0% ,3% 57% je 5,9 Zurich 2% ,0% ,4% 60% 8,5 0% détail suisse ,8% ,4% 50% 5,3-2% Sources: Office fédéral la statistique, Credit Suisse Economic Research -4% 1Q.03 1Q.04 1Q.05 1Q.06 1Q.07 1Q.08 1Q.09 1Q.10 1Q.11 Sources: Office fédéral la statistique, Nielsen, Credit Suisse Economic Research 4 12 Pour Pour s plus détails détails techniques concernant et s explications la sélection s supplémentaires, centres-vil, voir voir nos chapitre Research 3.4. News du 2 août 2011: «Commerce détail suisse Les chiffres d affaires dépassent 13 souvent Cf. Martina la réalité». Kühne: «Shopping and the City 2020», étu n 26 du GDI, 2007 (p. 19) Swiss Issues Branchess 820

9 Chiffre Mutation d affaires structurelle par groupes du commerce produits détail dans centres-vil Stagnation Un employé l alimentaire, du commerce recul détail du non sur alimentaire sept travaille dans l'un s centre-vil s dix plus grans vil Médicaments et électronique moins chers Faib pertes pour l horlogerie et la bijouterie En Les 2011, centres-vil un écart s est comptent creusé parmi entre commerce principaux sites détail d implantation alimentaire du et commerce le non alimentaire. détail. Tandis Les dix que plus le chiffre grands d affaires centres urbains l alimentaire suisses 12 stagnait, regroupent toute à une eux série seuls quelque segments 35 du 800 commerce employés du détail commerce alimentaire détail enregistrait (équivalents s plein reculs temps) parfois et importants 5400 magasins, (figure ce 4). qui Avec correspond une baisse à 14% plus s emplois 2% non leurs la branche chiffres d affaires, et à 11% ce s sont magasins le commerce du pays. Le vêtements centre-ville et reste chaussures, le site d implantation poids lourd le la plus branche, attractif le pour commerce le commerce, meub comme et en témoigne marchandises le niveau culturel élevé s (livres, loyers. CD, Le etc.) commerce qui ont le plus détail souffert. n est pas Les en vêtements reste et et le centre-ville chaussures est ont la également réponse la enregistré plus fréquente une nette lorsque baisse l on leur interroge chiffre d affaires détaillants réel, sur tandis leur que site d implantation ux autres préféré. sous-branches 13 Cependant, ont pâti la mutation l érosion structurelle s prix et du qui tourisme touche le d achat. commerce Pour la détail culture helvétique viennent puis s ajouter quelques s années problèmes ne s est structurels pas arrêtée à long aux terme, abords comme s centresvil. Nous et reviendrons la concurrence sur croissante spécificités l Internet. cette mutation Le boom dans consommation le chapitre suivant, en pério en abordant la digitalisation haute principa conjoncture tendances n a d ailleurs du commerce absolument pas détail profité dans à la branche. centres-vil. Le repli du chiffre d affaires nominal s segments la santé, la beauté et s soins corporels Tendance 1: la mort s commerces ainsi que l électronique observé en 2011 repose uniquement sur la baisse s prix. En termes réels, ux sous-branches ont en effet connu une croissance supérieure à celle toutes La mort s commerces ne concerne pas seulement petites épiceries rura, incapab autres, avec respectivement 4% et 10%. L érosion constante s prix (corrigée la qualité) s rivaliser avec la concurrence succursalisée, mais également s sites d implantation semblant plus produits électroniques est un phénomène structurel s expliquant par l incroyable rythme d innovation. résistants à la crise. Entre 1998 et 2008, centres-vil s dix plus grans vil suisses ont Bien qu observée puis déjà plusieurs années, elle s est accélérée en 2011 en raison la vigueur ainsi perdu plus 10% leurs magasins une proportion intique à la moyenne nationale (figure du franc. Pour produits santé, beauté et soins corporels affichant un fort taux 12). Le phénomène est le plus sensible à St-Gall ( 16,4%) et à Bienne ( 16,3%). Alors que St-Gall d importations, l évolution déflationnaire reposait, outre sur effets change, notamment sur la connaissait également un net recul l emploi dans le commerce détail ( 12,6%), l évolution a baisse s prix s médicaments. été moins douloureuse à Bienne ( 3,9%). En 1998, la structure commerciale cette rnière était encore dominée par très petites entreprises. La taille moyenne s établissements a certes Le chiffre d affaires du segment l horlogerie et la bijouterie n a que très peu reculé, ce qui est nettement augmenté entre 1998 et 2008, mais avec 5,3 salariés, Bienne occupe toujours une place en fin classement. L emploi dans le commerce détail n a progressé d ailleurs assez surprenant puisque produits à longue durée vie et facilement transportab que sont montres et bijoux vraient être une cible choix pour touristes d achat. Pour qu à Genève et à Zurich, ces ux vil se distinguant par une importante croissance démographique et leur dynamisme économique. Le centre-ville Winterthour a été le seul à s raisons monétaires, le tourisme suisse a en outre traversé une crise en Or touristes sont un segment clientèle très important pour bijouteries. L évolution très dynamique du enregistrer une hausse nette du nombre nouveaux magasins (+3,3%). nombre nuitées s touristes particulièrement dépensiers Chine et s pays du Golfe a ici eu un impact stabilisateur. La mutation structurelle dans centres-vil suisses Figure 4 «Taux survie» par Nombre magasins Chiffre d affaires du commerce détail par groupes produits magasin Nominal, indice: 2001 = Variation Variation Bâle ,8% ,0% 55% 6,8 140 Total Alimentation, tabac Habillement, chaussures Bienne Montres, bijoux 3,9% ,3% 49% 5,3 130 Genève Santé, beauté, 5615 soins du corps ,0% Meub ,4% 48% 5,9 Lausanne Electronique ,6% Culture ,5% 47% 6,0 120 St-Gall ,6% ,4% 51% 6,5 Winterthour ,0% ,3% 57% 5,9 Zurich ,0% ,4% 60% 8, détail suisse ,8% ,4% 50% 5,3 Sources: Office fédéral la statistique, Credit Suisse Economic Research * Sources: Office fédéral la statistique; *valeurs 2011 estimées par Credit Suisse Economic Research 12 Pour plus détails concernant la sélection s centres-vil, voir chapitre Cf. Martina Kühne: «Shopping and the City 2020», étu n 26 du GDI, 2007 (p. 19) Swiss Issues Branchess 920

10 2 Conjoncture la branche 2011: l offre 3.2 Mutation structurelle du commerce détail dans centres-vil détail sur sept travaille dans l'un s centre-vil s dix plus grans vil Retour la tendance à long terme la dégradation l'emploi Les centres-vil comptent parmi principaux sites d implantation du commerce détail. Les dix plus grands centres urbains suisses 12 regroupent à eux seuls quelque employés du commerce détail (équivalents plein temps) et 5400 magasins, ce qui correspond à 14% s emplois 2.1 Evolution l emploi la branche et à 11% s magasins du pays. Le centre-ville reste le site d implantation le plus attractif pour le commerce, comme en témoigne le niveau élevé s loyers. Le commerce détail Le commerce détail est affecté par un recul à long terme l'emploi. Cette dégradation n est pas en reste et le centre-ville est la réponse la plus fréquente lorsque l on interroge trouve principalement son origine dans la forte hausse la productivité enregistrée ces rnières années par la branche. La vigueur la concurrence et progrès technologiques, qui ont détaillants sur leur site d implantation préféré. 13 Cependant, la mutation structurelle qui touche le commerce détail helvétique puis quelques années ne s est pas arrêtée aux abords s centresvil. Nous reviendrons sur spécificités cette mutation dans le chapitre suivant, en abordant notamment permis d'améliorer l'efficacité s processus logistiques et la gestion s marchandises, dynamisent l'accroissement la productivité du travail. Après une pause en principa tendances du commerce détail dans centres-vil. 2010, l'emploi affiche en 2011 une nouvelle baisse d'environ 1,5% (soit quelque 4000 équivalents plein temps, cf. figure 5). En 2011, s difficultés conjoncturel sont venues s'ajouter à une tendance Tendance à long 1: la terme mort résultant s commerces facteurs structurels. Le tourisme d'achat a provoqué une réduction postes, en particulier dans régions frontalières. A l'exception Coop et La Migros, mort s qui commerces ont annoncé ne s concerne mesures pas isolées, seulement la réduction petites épiceries postes au rura, sein incapab la branche s'est rivaliser effectuée avec la discrètement. concurrence succursalisée, En raison s mais fortes également fluctuations s sites personnel d implantation dans le semblant commerce plus résistants détail, à la postes crise. Entre sont 1998 supprimés et 2008, sans recours centres-vil aux licenciements, s dix plus grans dans une vil très suisses gran ont majorité ainsi perdu s plus cas. 10% leurs magasins une proportion intique à la moyenne nationale (figure 12). Le phénomène est le plus sensible à St-Gall ( 16,4%) et à Bienne ( 16,3%). Alors que St-Gall connaissait également un net recul l emploi dans le commerce détail ( 12,6%), l évolution a été Figure moins 5 douloureuse à Bienne ( 3,9%). En 1998, la structure commerciale cette rnière était encore Evolution dominée l emploi par très petites entreprises. La taille moyenne s établissements a certes Indice 2000 = 100 ; Variation absolue par rapport à l année précénte nettement augmenté entre 1998 et 2008, mais avec 5,3 salariés, Bienne occupe toujours une place en fin classement. L emploi dans le commerce détail n a progressé '000 qu à Genève Emploi et à commerce Zurich, ces détail: ux variation vil absolue se distinguant (échelle droite) par une importante croissance démographique Emploi et leur commerce dynamisme détail économique. (indice) Le centre-ville Winterthour a été le seul à Emploi total: indice enregistrer 110 une hausse nette du nombre nouveaux magasins (+3,3%). 8' '000 La mutation structurelle dans centres-vil suisses «Taux survie» Nombre magasins Variation Variation La hausse s prix ne concerne pas le commerce détail Bâle ,8% ,0% 55% 6,8 Berne ,8% ,7% 55% -4'000 7,4 Genève ,0% ,4% 48% 5,9 90-8' * Sources: Lucerne Office fédéral la statistique; 3425 *valeurs estimées 8,6% par Credit 552 Suisse Economic 502 Research 9,1% 55% 6,2 St-Gall ,6% ,4% 51% 6,5 Winterthour ,0% ,3% 57% 5,9 2.2 Zurich Evolution s 7960 prix ,0% ,4% 60% 8,5 Baisses détail s suisse prix successives largement 513 1,8% annoncées dans médias, 11,4% déréférencement 50% produits, 5,3 réductions postes dans régions frontalières: le commerce détail suisse a connu nombreuses difficultés en L évolution s prix et le tourisme d achat qui en a découlé (cf. chapitre Sources: Office fédéral la statistique, Credit Suisse Economic Research 2.3) ont été thèmes dominants pour la branche. Sur le front s prix, tendances s rnières années se sont poursuivies à un rythme plus soutenu. Une fois plus, consommateurs ont vu leurs dépenses logement, d énergie et transport augmenter la hausse s prix ces biens consommation s établissant à 2% pour 2011 (figure 6). Dans le même temps, prix du commerce détail reculaient plus 2%. C est nouveau le segment l électronique qui a enregistré plus fortes baisses ( 11%), suivi par produits santé, beauté et soins du corps ( 5%). 12 Pour plus détails concernant la sélection s centres-vil, voir chapitre Cf. Martina Kühne: «Shopping and the City 2020», étu n 26 du GDI, 2007 (p. 19) Swiss Issues Branches 10 20

11 détail sur sept travaille dans l'un s centre-vil s dix plus grans vil Les produits étrangers sont subitement venus moins chers Les produits agrico suisses restent onéreux comme ils l ont toujours été 3.2 Figure 6 Mutation structurelle du commerce détail dans centres-vil Evolution s prix par groupes produits Les Variation centres-vil par rapport à l année comptent précénte, parmi en % principaux sites d implantation du commerce détail. Les dix plus grands centres urbains suisses 12 regroupent à eux seuls quelque employés du commerce détail (équivalents plein temps) et 5400 magasins, ce qui correspond à 14% s emplois 4% la branche et à 11% s magasins du pays. Le centre-ville reste le site d implantation le plus attractif pour le commerce, comme en témoigne le niveau élevé s loyers. Le commerce détail 0% n est pas en reste et le centre-ville est la réponse la plus fréquente lorsque l on interroge détaillants sur leur site d implantation préféré. 13 Cependant, la mutation structurelle qui touche le commerce -4% détail helvétique puis quelques années ne s est pas arrêtée aux abords s centresvil. Nous reviendrons sur spécificités cette mutation dans le chapitre suivant, en abordant principa tendances du commerce détail dans centres-vil. -8% Tendance 1: la mort s commerces -12% Alimentation Habillement, chaussures La mort s Santé, commerces beauté, soins ne du concerne corps pas Electronique seulement petites épiceries rura, incapab rivaliser avec Logement, la concurrence énergie, transports succursalisée, Total mais commerce également détail s sites d implantation semblant plus -16% résistants à la crise. Entre 1998 et 2008, centres-vil s dix plus grans vil suisses ont * ainsi perdu plus 10% leurs magasins une proportion intique à la moyenne nationale (figure 12). Sources: Le Office phénomène fédéral la statistique; est le plus *valeurs sensible 2011 estimées à St-Gall par Credit ( 16,4%) Suisse Economic et à Research Bienne ( 16,3%). Alors que St-Gall connaissait également un net recul l emploi dans le commerce détail ( 12,6%), l évolution a été moins douloureuse à Bienne ( 3,9%). En 1998, la structure commerciale cette rnière était Les encore prix s dominée produits par alimentaires très petites ont baissé entreprises. 3% La en taille moyenne Les grands s distributeurs établissements n ont a cessé certes d annoncer nettement s augmenté baisses entre prix 1998 tout et au 2008, long mais l année avec (figure 5,3 salariés 7), ce par qui magasin, a fini par se Bienne refléter occupe dans toujours une s place prix en officiel. fin classement. L érosion du L emploi cours dans l euro le a commerce soumis détaillants alimentaires n a progressé à statistiques forte qu à pression; Genève en et comparaison à Zurich, ces avec ux vil prix pratiqués se distinguant dans par pays une limitrophes, importante croissance produits suisses démographique en effet et déjà leur désavantagés dynamisme économique. avant la crise Le l euro. centre-ville L évolution Winterthour s taux change a été le au seul cours à étaient s enregistrer rniers une mois hausse a nettement du creusé nombre écarts nouveaux prix. magasins Rien que (+3,3%). pendant «journées choc» du début août 2011, l euro s est déprécié 10% en 9 jours face au franc. Du fait s effets change, produits s détaillants étrangers étaient donc subitement 10% moins chers que ceux leurs homologues suisses. Le commerce détail suisse n a absolument pas été mesure La mutation structurelle dans centres-vil suisses suivre le rythme du glissement s prix s produits étrangers, achats marchandises étant en «Taux survie» n ayant par jamais magasin prévu Nombre magasins outre le plus souvent facturés en francs et reposant sur s contrats livraison la possibilité même 1998 tels scénarios 2008 Variation change A cela 2008 vient s ajouter Variation que étagères 2008 vente étaient Bâle encore remplies 4595 nombreux ,8% produits d importation non 12,0% périssab, 55% que détaillants 6,8 avaient Berne achetés à s 4715 taux change 4300 encore 8,8% plus 659 désavantageux ,7% 55% 7,4 Pour Genève toutes raisons 5615 évoquées 6008 ci-avant, 7,0% il a fallu 1185 un certain 1026 temps 13,4% pour que l évolution 48% s taux 5,9 change Lausanne commence à 3448 avoir s 3324 répercussions 3,6% sur 648 prix 554 à la 14,5% consommation, un mécanisme d ailleurs largement étayé empiriquement dans la littérature économique. 5 47% 6,0 Lugano ,8% ,9% Coop 55% et Migros ont 5,7 par conséquent Lucerne réagi avec 3425 un certain 3130 retard 8,6% aux dépréciations 552 successives, 502 9,1% comme le 55% montre la figure 6,2 7. Les St-Gall attentes s consommateurs face 12,6% à la vigueur 377 du franc 315 étaient 16,4% bien entendu 51% toutes autres: 6,5 s baisses Winterthour s prix, et immédiatement! Cette 0,0% énorme 273 pression 282 s consommateurs 3,3% 57% explique sans 5,9 doute la démarche Zurich jusque-là 7960 impensable 8196 Coop 3,0% 1053 déréférencer 965 s 8,4% produits afin 60% contraindre 8,5 fournisseurs Total centres-vil à s baisses s prix plus 3,3% rapis Tandis que 5375 le commerce 11,5% détail 53% helvétique 6,7 était peu Total à peu commerce en mesure d agir sur le levier s prix s produits d importation classiques, cela s avérait impossible détail suisse pour 254 produits agrico 513 fabriqués 1,8% 55 en 115 Suisse et protégés 11,4% par s 50% barrières commercia. 5,3 Sources: La Office vigueur fédéral du franc la statistique, a par Credit exemple Suisse Economic encore Research accentué le différentiel déjà très important existant entre prix la vian suisse et celle l étranger, et ainsi granment favorisé le tourisme d achat. 512 Cf. Pour par plus exemple détails Jonas concernant Stulz (2007): la sélection Exchange s rate centres-vil, pass-through voir in chapitre Switzerland: 3.4. Evince from vector autoregressions, Swiss National Bank Economic Studies No. 4, Cf. Martina Kühne: «Shopping and the City 2020», étu n 26 du GDI, 2007 (p. 19) Swiss Issues Branchess 11 20

12 détail sur sept travaille dans l'un s centre-vil s dix plus grans vil Les clients suisses à l assaut s magasins frontaliers Les douaniers allemands ont tamponné plus 10 millions certificats pour l exportation en Figure 7 Mutation structurelle du commerce détail dans centres-vil Baisses s prix annoncées dans médias par Coop et Migros Les Ligne centres-vil bleue: taux change comptent EUR/CHF; parmi cercle: baisses principaux s prix sites annoncées d implantation dans médias; du taille commerce du cercle: nombre détail. produits Les dix plus concernés grands par centres baisses s urbains prix sur la suisses base s 12 indications regroupent fournies par à eux grands seuls distributeurs quelque employés du commerce détail (équivalents plein temps) et 5400 magasins, ce qui correspond à 14% s emplois 1.40 la branche et à 11% s magasins du pays. Le centre-ville reste le site d implantation le plus attractif pour le commerce, comme en témoigne le niveau élevé s loyers. Le commerce détail n est pas en reste et le centre-ville est la réponse la plus fréquente lorsque EUR/CHF l on interroge détaillants 1.20 sur leur site d implantation préféré. 13 Cependant, la mutation structurelle qui touche le commerce détail helvétique puis quelques années ne s est pas arrêtée aux abords s centresvil. Nous reviendrons sur spécificités cette mutation dans le chapitre suivant, en abordant principa tendances du commerce détail dans centres-vil Tendance 1: la mort s commerces 0.80 La mort s commerces ne concerne pas seulement petites épiceries rura, incapab rivaliser avec la concurrence succursalisée, mais également s sites d implantation Migrossemblant plus résistants à la crise. Entre 1998 et 2008, centres-vil s dix plus grans vil suisses ont 0.60 ainsi perdu plus 10% leurs magasins une proportion intique à la moyenne nationale (figure 07/ / / / / / ). Le phénomène est le plus sensible à St-Gall ( 16,4%) et à Bienne ( 16,3%). Alors que St-Gall connaissait Sources: Communiqués également presse un net Coop recul et Migros, Banque l emploi nationale dans suisse, le Credit commerce Suisse Economic détail Research ( 12,6%), l évolution a été moins douloureuse à Bienne ( 3,9%). En 1998, la structure commerciale cette rnière était encore dominée par très petites entreprises. La taille moyenne s établissements a certes 2.3 nettement Le tourisme augmenté d achat entre 1998 et 2008, mais avec 5,3 salariés, Bienne occupe toujours une place en fin classement. L emploi dans le commerce détail n a progressé qu à Genève et à Zurich, ces ux vil se distinguant par une importante croissance démographique et leur dynamisme économique. Le centre-ville Winterthour a été le seul à Déjà ravivé en 2010, le tourisme d achat a connu une véritable explosion en 2011 sous l influence l évolution s taux change. L absence données rend difficile toute quantification précise, enregistrer une hausse nette du nombre nouveaux magasins (+3,3%). mais l évince anecdotique est suffisamment impressionnante, comme le démontrent exemp choisis suivants: (1) à Constance, l une s principa stinations du tourisme d achat suisse, la part Figure s clients 12 helvétiques dans le chiffre d affaires du commerce détail est passé d un quart à un La tiers mutation (estimation). structurelle (2) Les commerces dans centres-vil suisses proches suisses la frontière ont vu le nombre leurs clients baisser parfois drastiquement. Migros a réagi à la baisse du chiffre «Taux d affaires survie» en supprimant Nombre magasins 45 postes dans le Tessin et 125 à Genève. Coop pour sa part prévoit ne pas remplacer postes se libérant dans 1998 ses succursa 2008 Variation frontalières (3) 2008 La vigueur Variation du franc a pris au dépourvu 2008 le centre Bâle commercial Stücki 4595 ouvert 4007 en ,8% à Bâle 667 et situé 587 à quelques 12,0% centaines 55% mètres 6,8 la frontière. Berne Pendant la pério forte appréciation 8,8% 659 du franc à 582 la mi-2011, 11,7% la clientèle 55% s est effondrée 7,4 Bienne 20% et ux 1401 principaux 1346 locataires 3,9% Migros 301 et Saturn 252 ont réduit 16,3% leurs surfaces 49% vente 5,3 en réponse Genève à la mauvaise 5615 marche 6008 s affaires. 7,0% Simultanément, ,4% clients étrangers 48% espérés se 5,9 sont faits Lausanne plus en plus rares 3448 un 3324 problème 3,6% qui touche 648 d ailleurs 554 nombreux 14,5% commerçants 47% installés 6,0 à proximité Lugano la frontière ,8% ,9% 55% 5,7 Sur St-Gall la base différents 2340 indicateurs, ,6% nous pouvons 377 évaluer ,4% l augmentation 51% du volume 6,5 du tourisme Winterthour d achat à un 1651 niveau 1651 compris 0,0% entre 20% 273 et 30% 282en 2011, 3,3% en incluant 57% ventes 5,9 en ligne Zurich et par correspondance Sur 8196l ensemble 3,0% 1053 l année, 965 services 8,4% douaniers allemands 60% le long 8,5 la frontière Total centres-vil suisse ont 37 ainsi 018 tamponné un 3,3% total d environ , millions 11,5% certificats 53% pour l exportation 6,7 (figure Total 8), commerce soit une hausse 36% par rapport à l année précénte. Comparé à 2006, année détail suisse ,8% ,4% 50% 5,3 baisse du tourisme d achat, le niveau 2011 était même 77% plus élevé. Pour commerçants allemands Sources: Office proches fédéral la statistique, la frontière, Credit Suisse il Economic est usuel Research rembourser la taxe sur la valeur ajoutée. Contrairement à la pratique en France, en Autriche et en Italie, il n y existe aucun montant d achat minimum à partir duquel la TVA est remboursée. Le nombre certificats pour l exportation établis constitue donc un indicateur relativement fiable du tourisme d achat. Malheureusement, il n existe aucun chiffre concernant le montant moyen s achats figurant sur ces certificats. Si nous partons du principe que ce montant moyen d achats est resté stable, nous pouvons pour 2011 cependant tabler sur une hausse d un tiers s dépenses s Suisses rien qu en Allemagne, principal pays cible du tourisme d achat, par rapport à Coop 612 Les Pour touristes plus d achat détails suisses concernant venant la sélection plus en s plus centres-vil, loin pour faire voir leurs chapitre emplettes, 3.4. on peut considérer que le montant moyen d achats a même augmenté et que 13 estimations Cf. Martina d une Kühne: croissance «Shopping d un and tiers the du City chiffre 2020», d affaires étu n sont 26 pruntes. du GDI, 2007 (p. 19) Swiss Issues Branchess 12 20

13 Le tourisme d achat en France et en Italie reste une Un boîte employé noire du commerce détail sur sept travaille dans l'un s centre-vil s dix plus grans vil La douane suisse doit également travailler plus Le tourisme d achat en ligne est largement répandu Aucun 3.2 chiffre Mutation n est structurelle disponible quant du commerce aux certificats détail pour l exportation dans centres-vil visés France et en Italie, ceux-ci n étant pas systématiquement établis par services douaniers. En outre, leur signifiance resterait Les centres-vil très limitée, comptent la taxe parmi sur la valeur principaux ajoutée sites n étant d implantation remboursée du commerce qu à partir d un détail. montant Les dix minimum plus grands d achat centres 175 urbains euros suisses respectivement 12 regroupent 155 à euros eux seuls dans quelque ux 35 pays. 800 Les employés certificats du pour commerce détail à la (équivalents frontière entre plein temps) l'autriche et 5400 et la magasins, Suisse ont ce également qui correspond fortement à 14% augmenté. s emplois l'exportation Toutefois, la branche fermetures et à 11% s magasins postes du douane pays. Le ne centre-ville permettent reste pas le site disposer d implantation chiffres le plus comparab attractif pour dans le commerce, le temps. comme Il est donc en témoigne difficile d'établir le niveau une élevé quantification s loyers. précise. Le commerce détail n est pas en reste et le centre-ville est la réponse la plus fréquente lorsque l on interroge détaillants Figure 8 sur leur site d implantation préféré. 13 Cependant, la mutation structurelle qui touche le commerce Certificats pour détail l exportation helvétique puis tamponnés quelques en années vue du ne remboursement s est pas arrêtée aux la abords TVA dans s centresvil. le trafic Nous touristique reviendrons entre sur l Allemagne spécificités et la Suisse cette mutation dans le chapitre suivant, en abordant principa tendances du commerce détail dans centres-vil. Nombre certificats pour l exportation tamponnés, en millions 12 Mio Tendance Office principal 1: la mort s douanes s commerces Singen ( Bad Säckingen à Constance) Office principal s douanes Lörrach ( Lörrach à Rheinfeln) La 10 mort Mio. s commerces ne concerne pas seulement petites épiceries rura, incapab +36% rivaliser avec la concurrence succursalisée, mais également s sites d implantation semblant plus résistants 8 Mio. à la crise. Entre 1998 et 2008, centres-vil s dix plus grans vil suisses ont ainsi perdu plus 10% leurs magasins une proportion intique à la moyenne nationale 6.9 (figure 12). Le phénomène est le plus sensible à St-Gall ( 16,4%) et à Bienne ( 16,3%). Alors que St-Gall 6 Mio. connaissait également un net recul l emploi dans le commerce détail 5.0 ( 12,6%), l évolution a 4.9 été moins douloureuse à Bienne ( 3,9%) En 1998, 4.1 la structure commerciale cette rnière était 4 Mio. encore dominée par très petites entreprises. La taille moyenne s établissements a certes nettement augmenté entre 1998 et 2008, mais avec 5,3 salariés, Bienne occupe toujours 2 Mio. une place en fin classement. L emploi dans le commerce détail n a 3.9 progressé qu à Genève et à Zurich, ces ux vil se distinguant par une importante croissance démographique 0 Mio. et leur dynamisme économique. Le centre-ville Winterthour a été le seul à enregistrer une 2005* hausse nette 2006du nombre 2007 nouveaux 2008 magasins 2009(+3,3%) ** Sources: Bureaux principaux s douanes Singen et Lörrach; *aucune donnée disponible pour 2005 pour le bureau Singen, **valeurs 2011 estimées par Credit Suisse Economic Research sur la base s 9 premiers mois l année La mutation structurelle dans centres-vil suisses Nombre magasins «Taux sur- Miroir s certificats pour l exportation, le nombre déclarations marchandise vie» établies par la magasin douane helvétique est également 1998 en augmentation VariationLes 1998 recettes 2008 TVA Variation liées au trafic touristique aux 2008 postes frontière Bâle suisses et dans 4595 aéroports 4007 ont 12,8% augmenté %, 587 respectivement 12,0% 17%, 55% pour s établir 6,8 à un total Berne 35,5 millions 4715 CHF (estimation) ,8% en (figure 9). 582 De 11,7% nombreuses marchandises 55% n étant 7,4 pas Bienne déclarées et achats 1401 se situant 1346 souvent 3,9% en ssous la franchise-valeur 16,3% 49% 300 CHF, le 5,3 niveau s Genève chiffres n est toutefois 5615 guère 6008 probant. 7,0% L augmentation % 13,4% s recettes 48% TVA dans le 5,9 trafic touristique dans premiers 7 mois signale néanmoins une hausse massive du tourisme d achat. Le Lucerne «tourisme d'achat» 3425 par simple 3130 clic 8,6% était certes 552 moins 502 présent 9,1% dans médias 55% ces rniers 6,2 temps, St-Gall mais il atteint 2340 désormais 2046 une 12,6% ampleur significative L'Association 16,4% Suisse 51% Vente 6,5 par Correspondance Winterthour a évalué 1651 la valeur 1651 s 0,0% marchandises 273 achetées 282 auprès 3,3% s entreprises 57% 5,9 vente par Zurich correspondance et 7960 fournisseurs 8196 en 3,0% ligne étrangers 1053 à millions 8,4% CHF 60% pour ,5 Ce volume Total centres-vil vrait nettement augmenter ,3% en suite au 5375 boom 11,5% s achats à 53% l'étranger. A 6,7 quoi viennent s'ajouter quelque 1.8 milliards CHF paquets importés, que clients commannt détail suisse via 254 filia suisses 513 d'entreprises 1,8% étrangères ,4% vente par correspondance 50% 5,3 et en ligne Sources: (brut, Office sans fédéral retour). la statistique, Il s'agit Credit là Suisse d'un Economic écoulement Research indirect du pouvoir d'achat vers l'étranger, puisqu'une petite part la création valeur revient aux filia suisses. La forte croissance s envois postaux remonte à 2010 La valeur marchandise l'ensemble s paquets importés en Suisse est largement supérieure à 10 milliards CHF. Les recettes la taxe sur la valeur ajoutée issues du trafic postal et courrier l'administration fédérale s douanes ont illustré ce phénomène. Si l'on calcule la croissance du premier semestre sur toute l'année, la douane a prélevé en 2011 sur envois postaux s ux régions d'origine plus importantes, la zone euro et Etats- Unis, s taxes sur la valeur ajoutée l'ordre 683 et 136 millions CHF (figure 10). Si l'on suppose en simplifiant que marchandises en 2011 ont toutes été imposées au taux normal 8%, cela correspond à une valeur marchandise 10.2 milliards CHF. A quoi 12 Pour plus détails concernant la sélection s centres-vil, voir chapitre Cf. Martina Kühne: «Shopping and the City 2020», étu n 26 du GDI, 2007 (p. 19) Swiss Issues Branchess 13 20

14 détail sur sept travaille dans l'un s centre-vil s dix plus grans vil Figure 9 Recettes TVA issues du trafic touristique En mio. CHF 40 Mio. TVA recettes issues du trafic touristique: Un magasin aéroports sur dix TVA recettes issues du trafic touristique: implanté en passages centre-ville frontière +17% met 30 Mio. la clé sous la porte +9% 20 Mio. 10 Mio. 0 Mio. +13% Sources: Administration fédérale s douanes; *valeurs 2011 estimées par Credit Suisse Economic Research sur la base s 7 premiers mois l année. viennent 3.2 Mutation s'ajouter structurelle tous paquets du commerce dont la valeur détail marchandise dans centres-vil se situe en-ssous la franchise revance. 7 La gran différence entre le total et envois importés imputés au commerce Les centres-vil ligne comptent et par correspondance parmi principaux à stination sites d implantation personnes du commerce privées s'explique détail. Les par le dix volume plus grands largement centres plus urbains important suisses que 12 regroupent perçoivent dits à eux seuls envois quelque business 35 to 800 business employés (B2B) du commerce du trafic détail (équivalents paquets. plein Les temps) recettes et 5400 la taxe magasins, sur la ce valeur qui correspond ajoutée calculées à 14% pour s emplois toute au niveau l'année la branche et issues et à du 11% trafic s postal magasins et du courrier pays. Le ont centre-ville affiché en reste 2011 le site une d implantation croissance moins le plus dynamique attractif pour qu'en le commerce, 2010 (figure comme 10). en Cela témoigne est susceptible niveau élevé s surprendre loyers. Le compte commerce tenu détail la revalorisation n est pas en accélérée reste et le du centre-ville franc suisse. est Cependant, la réponse la l'affaiblissement plus fréquente du lorsque dynamisme l on interroge est sans aucun détaillants doute sur la leur conséquence site d implantation s affaires préféré. B2B, 13 Cependant, au niveau la squel mutation le structurelle ralentissement qui touche la le croissance commerce économique détail helvétique s'est exprimé puis quelques par une plus années faible ne croissance s est pas arrêtée s importations. aux abords s centresvil. Nous reviendrons sur spécificités cette mutation dans le chapitre suivant, en abordant principa tendances du commerce Figure 10 détail dans centres-vil. Recettes TVA issues du trafic postal et courrier Tendance 1: la mort s En commerces mio. CHF 1000 Mio. La mort s commerces ne concerne pas seulement TVA recettes issues petites du trafic épiceries postal: zone rura, euro incapab rivaliser avec la concurrence succursalisée, mais TVA également recettes issues s du trafic sites postal: d implantation Etats-Unis semblant plus 800 Mio. résistants à la crise. Entre 1998 et 2008, centres-vil s dix plus grans vil suisses ont ainsi perdu plus 10% leurs magasins une proportion intique à la moyenne nationale (figure 600 Mio. 12). Le phénomène est le plus sensible à St-Gall ( 16,4%) +17% et à Bienne ( 16,3%). +9% Alors que St-Gall connaissait également un net recul +19% 400 l emploi Mio. dans le commerce détail ( 12,6%), l évolution a été moins douloureuse à Bienne ( 3,9%). En 1998, la structure commerciale cette rnière était encore dominée par très petites entreprises. La taille moyenne s établissements a certes 200 Mio. nettement augmenté entre 1998 et 2008, mais avec 5,3 salariés +10%, 9% Bienne occupe toujours une place en fin classement. L emploi dans le commerce détail n a progressé 0 Mio qu à Genève et 2011* à Zurich, ces ux vil se distinguant 2009 par une 2010 importante croissance 2011* démographique et leur dynamisme économique. Le centre-ville Winterthour a été le seul à Sources: Administration fédérale s douanes; *valeurs 2011 estimées par Credit Suisse enregistrer une hausse nette du nombre Economic nouveaux Research sur magasins la base s 6 (+3,3%). premiers mois l année. L'écoulement du pouvoir d'achat vers l'étranger se chiffre en milliards L'étu Figure sur 12 le tourisme d'achat Coop datant 2009 a été la rnière publication à estimer l'écoulement La mutation du structurelle pouvoir d'achat. dans L'étu centres-vil a chiffré suisses le volume s achats biens la vie «Taux survie» Si l'on se par base magasin sur quotidienne dans la zone frontalière étrangère Nombre à 1.8 milliards magasins francs. l'estimation plutôt conservatrice suivant Variationlaquelle 1998 le tourisme 2008 Variation d'achat dans la zone frontalière 2008 étrangère a augmenté 10% en 2010 et 25% en 2011, alors l'écoulement du pouvoir Bâle ,8% ,0% 55% 6,8 d'achat se monte désormais à 2.5 milliards CHF. Cet écoulement du pouvoir d'achat touche principalement entreprises classiques produits alimentaires en Suisse. A quoi viennent s'ajouter biens durab achetés dans la zone frontalière étrangère tels que meub ou Genève ,0% ,4% 48% 5,9 appareils sport. Il n'existe pas prélèvement pour ces biens. En Suisse, l'ensemble s chiffres d'affaires du commerce détail se partagent à hauteur la moitié sur segments l'alimentaire et du non-alimentaire. Les différences prix plus importantes entre la Suisse et l'étranger dans le domaine s produits alimentaires indiquent que la part l'alimentaire St-Gall ,6% ,4% 51% 6,5 dans le tourisme d'achat est plus importante que la part du non-alimentaire. D'autre part, cela Winterthour ,0% ,3% 57% 5,9 vaut plus la peine pour consommateurs parcourir grans distances pour s biens Zurich ,0% ,4% 60% 8,5 non alimentaires durab aux prix élevés que pour s produits alimentaires. Dans l'ensemble, il faut partir du principe que même pour biens non alimentaires durab, un montant chiffré en milliards détail suisse s'écoule 254 à 803 l'étranger via le 1,8% tourisme d'achat A quoi 11,4% viennent s'ajouter 50% tels la 5,3 cerise sur le gâteau s envois marchandises pour un volume nettement supérieur à 500 millions Sources: Office fédéral la statistique, Credit Suisse Economic Research CHF, grâce aux entreprises transfrontalières par correspondance et sur Internet. Nous pouvons retenir finalement que consommateurs suisses ont dépensé en 2011 quelque 4 à 5 milliards CHF dans le commerce détail étranger. Comparé au total s chiffres d'affaires du commerce détail suisse presque 100 milliards CHF, cela représente un écoulement pouvoir d'achat non négligeable. 7 Il existe dans le trafic postal et courrier une franchise revance, c.-à-d. que marchandises importées restent exemptes droits douane et taxes si ces 12 droits Pour ne plus dépassent détails pas concernant 5 CHF par la envoi. sélection Par s opposition, centres-vil, existe voir dans chapitre le trafic 3.4. touristique une valeur-franchise, c.-à-d. que marchandises importées ne sont soumises 13 à Cf. droits Martina douane Kühne: et «Shopping taxes qu à and partir the d une City 2020», valeur cumulée étu n du GDI, CHF 2007 par personne. (p. 19) Swiss Issues Branchess 14 20

15 Situation Mutation sur structurelle le marché du s commerce détaillants alimentaires détail dans centres-vil Migros Un employé exposé du dans commerce régions détail frontalières sur sept travaille dans l'un s centre-vil s dix plus grans vil Denner résiste à la pression s nouveaux discounteurs Spar et Denner prennent la voie express Au Les vu centres-vil la saturation comptent du marché parmi et la principaux progression sites s d implantation discounteurs, du commerce temps forte détail. expansion Les dix et plus d importants grands centres rachats urbains sont révolus suisses pour 12 regroupent Coop et Migros. à eux Depuis seuls quelque 2008, le 35 nombre 800 employés leurs du succursalemerce n a pratiquement détail (équivalents pas évolué. plein temps) Et ce n est et 5400 guère magasins, susceptible qui changer, correspond même à 14% si s prescrip- emplois comtions la draconiennes branche et à 11% la Commission s magasins la du concurrence pays. Le centre-ville vaient être reste supprimées le site d implantation avec l atteinte le plus du nombre attractif magique pour le commerce, 250 succursa comme en par témoigne Aldi et le Lidl niveau (voir élevé encadré s p. loyers. 16). Les commerce ux lears détail du secteur n est pas utilisent reste actuellement et le centre-ville leurs ressources est la pour réponse optimiser la plus leurs fréquente réseaux lorsque succursa l on interroge ainsi que leurs détaillants gammes sur leur produits site d implantation au sein s préféré. structures 13 Cependant, existantes. Tous la mutation ux souffrent structurelle l érosion qui touche s le prix, commerce qui a complètement détail helvétique rendu caducs puis quelques leurs objectifs années ne chiffre s est d affaires pas arrêtée pour aux abords Pour s Coop centresvil. Nous la présence reviendrons toujours sur plus spécificités importante s cette discounteurs mutation et dans effets le chapitre du tourisme suivant, d achat en abordant sont et Migros, en outre principa plus tendances plus du perceptib, commerce Migros détail étant dans davantage centres-vil. affecté par ces ux phénomènes pour ux raisons. Premièrement, clients habituels Migros effectuent leurs achats complément plus souvent chez discounteurs que ceux Coop. 8 Deuxièmement, Migros est fortement Tendance 1: la mort s commerces implanté dans nombreuses régions frontalières suisses, notamment dans régions Bâle, Schaffhouse, Neuchâtel, Genève, du Jura et du Tessin, et souffre ainsi du tourisme La mort s commerces ne concerne pas seulement petites épiceries rura, incapab d achat manière très marquée a par ailleurs été une année historique pour ux rivaliser avec la concurrence succursalisée, mais également s sites d implantation semblant plus groupes rivaux. Le groupe Migros a ainsi cédé sa place premier négociant en termes chiffre résistants à la crise. Entre 1998 et 2008, centres-vil s dix plus grans vil suisses ont d affaires à son concurrent Coop, ce rnier ayant pour la première fois entièrement consolidé dans ainsi perdu plus 10% leurs magasins une proportion intique à la moyenne nationale (figure ses comptes le grossiste Transgourmet racheté récemment. Cette passation flambeau reste 12). Le phénomène est le plus sensible à St-Gall ( 16,4%) et à Bienne ( 16,3%). Alors que St-Gall toutefois symbolique et n a aucune influence sur activités base Coop. connaissait également un net recul l emploi dans le commerce détail ( 12,6%), l évolution a été moins douloureuse à Bienne ( 3,9%). En 1998, la structure commerciale cette rnière était Les grosses opérations rachat réalisées par grands distributeurs portent toujours leurs fruits, encore dominée par très petites entreprises. La taille moyenne s établissements a certes même si la dynamique s est nettement ralentie. Grâce à la reprise s sites Carrefour, Coop avait nettement augmenté entre 1998 et 2008, mais avec 5,3 salariés, Bienne occupe toujours une place en fin classement. L emploi dans le commerce détail n a progressé d un seul coup doublé ses surfaces dans le segment hypermarché et difficultés initia avaient bien vite cédé la place à une véritable envolée du chiffre d affaires en Avec une augmentation qu à Genève et à Zurich, ces ux vil se distinguant par une importante croissance démographique et leur dynamisme économique. Le centre-ville Winterthour a été le seul à 3,6% du chiffre d affaires, hypermarchés ont enregistré la plus forte progression toutes catégories magasins en 2010, certes avec un site supplémentaire par rapport à l année précénte. Dans un contexte baisse s prix, la croissance nominale corrigée s surfaces atteignait enregistrer une hausse nette du nombre nouveaux magasins (+3,3%). encore 0,8%. Après s années croissance effrénée, Denner est plus en plus rattrapé par la réalité Figure du commerce 12 détail en Suisse, notamment par la saturation du marché et la concurrence à outrance. La mutation La résistance structurelle la filiale dans Migros centres-vil à la pression suisses s nouveaux discounteurs n en est pas moins impressionnante. En 2010, Denner a ainsi augmenté son chiffre «Taux d affaires survie» Nombre magasins 1,3% et conservé sa part marché dans le commerce détail alimentaire contrairement à Coop et Variation Variation Migros. Selon ses responsab, le discounteur maintenait le cap du chiffre d affaires en 2011 également. Bâle Compte tenu 4595 la 4007 saturation 12,8% du marché, 667 projets ,0% combatifs d expansion 55% Denner 6,8 ont Berne quoi surprendre Il est en 4300 effet prévu 8,8% d atteindre 659 un 582 nombre 11,7% 850 magasins 55% dans 7,4 cinq ans Bienne à venir, ce qui permettrait 1401 au 1346 discounteur 3,9% disposer 301 du 252 réseau 16,3% distribution 49% le plus nse 5,3 du pays, Genève vant Coop ,0% ,4% 48% 5,9 En Lugano ces temps boom 1867 du «convenience», ,8% petites 356 surfaces 310 focalisent 12,9% davantage 55% l attention 5,7 s grands Lucerne distributeurs. Tandis 3425 que 3130 enseignes 8,6% Migrolino 552 et 502 Coop Pronto 9,1% se portent 55% à merveille, 6,2 grans St-Gall enseignes ont 2340 quelques 2046 difficultés 12,6% avec leurs 377 petites 315 surfaces 16,4% la catégorie 51% A (Coop) 6,5 et M (Migros). Winterthour Les ux segments 1651 ont 1651enregistré 0,0% la plus 273 faible évolution 282 du 3,3% chiffre d affaires 57% corrigée 5,9 s surfaces Zurich en 2010 (Coop 7960A: 1,0% 8196 / Migros 3,0% M: ,1%). Pour 965 8,4% grands distributeurs, 60% 8,5 hypermarchés Total centres-vil restent la catégorie magasin 3,3% primordiale Le 5375 convenience 11,5% est toujours 53% un marché 6,7 en croissance, cette croissance étant souvent acquise par l expansion s surfaces. Coop Pronto, le détail suisse ,8% ,4% 50% 5,3 lear du marché, a ainsi augmenté ses surfaces vente 9,6% en 2010, tandis que son chiffre d affaires Sources: Office progressait fédéral la «seulement» statistique, Credit Suisse 6,9%. Economic La Research productivité s surfaces a semble-t-il déjà atteint son point culminant, signe certain que le marché du convenience, tellement habitué au succès, commence à atteindre ses limites saturation. Dans nombreux cantons, grands distributeurs tentent en outre concurrencer supermarchés en instaurant s horaires d ouverture plus longs dans leurs petites surfaces. Migrolino rattrape rapiment son retard sur Coop Pronto en termes nombre succursa, mais ne publie aucune information concernant son chiffre d'affaires. Fin 2011, Migrolino comptait déjà 175 sites, contre 238 succursa pour Coop Pronto. Denner et Spar se sont engagés plus tardivement sur la voie du convenience. Le premier magasin pilote 812 Sources: Pour plus Schweiz. détails Marketing-Forum: concernant la sélection «Der Schweizer s centres-vil, Detailhanl voir und chapitre seine 3.4. Lieferantenpartner aus Kunnsicht 2011» («Le commerce détail suisse et ses partenaires 13 fournisseurs Cf. Martina du Kühne: point «Shopping vue s and clients the 2011»). City 2020», étu n 26 du GDI, 2007 (p. 19) Swiss Issues Branches 15 20

16 détail sur sept travaille dans l'un s centre-vil s dix plus grans vil l enseigne 3.2 Mutation «Denner structurelle Express» n a du ouvert commerce ses portes détail qu en dans automne centres-vil 2011 et se positionne dans la catégorie s magasins quartier dotés d horaires d ouverture étendus. Contrairement à la concurrence, Les centres-vil Denner ne semble comptent pas parmi viser en principaux priorité sites stations-services d implantation en du tant commerce que site d implantation. détail. Les dix Spar plus grands son côté centres a lancé urbains magasins suisses 12 regroupent station-service à eux «Spar seuls Express» quelque et 35 collabore 800 employés dans ce du cadre commerce AVIA. détail (équivalents plein temps) et 5400 magasins, ce qui correspond à 14% s emplois avec la branche et à 11% s magasins du pays. Le centre-ville reste le site d implantation le plus attractif pour le commerce, comme en témoigne le niveau élevé s loyers. Le commerce détail Que se passera-t-il quand Aldi et Lidl totaliseront plus 250 succursa? n est pas en reste et le centre-ville est la réponse la plus fréquente lorsque l on interroge détaillants La Commission sur leur site la concurrence d implantation (COMCO) préféré. 13 n a Cependant, autorisé la la reprise mutation Denner structurelle par qui le groupe touche le commerce Migros et le détail rachat helvétique s sites puis Carrefour quelques par Coop années qu en ne s est imposant pas arrêtée s conditions aux abords très s strictes. centresvil. Les grands Nous reviendrons distributeurs sur seront spécificités en droit manr cette mutation une dans réévaluation le chapitre ces suivant, prescriptions en abordant lorsqu Aldi principa et tendances Lidl géreront du commerce à eux ux plus détail dans 250 succursa. centres-vil. Les ux groupes vraient dépasser ce seuil dans le courant l année 2012 (figure 11). A ce moment, il est très probable que grands distributeurs manront la suppression s prescriptions qui leur ont été imposées. Tendance Que se 1: passerait-il la mort s si la commerces COMCO décidait d abolir ces barrières? La Migros: mort s Le groupe commerces Migros ne a concerne été dans l obligation pas seulement maintenir petites l indépendance épiceries rura, légale, incapab organisationnelle avec et opérationnelle la concurrence succursalisée, Denner jusqu à mais ce également jour. La COMCO s sites a d implantation par exemple statué semblant que plus rivaliser résistants Denner vait à la crise. conserver Entre une 1998 politique et 2008, prix centres-vil et gamme s dix produits plus grans ainsi qu une vil présence suisses ont ainsi sur perdu Internet plus propres, 10% disposer leurs magasins d un conseil une d administration proportion intique majoritairement à la moyenne indépendant nationale (figure 12). Migros Le phénomène et surtout perpétuer est le plus la sensible marque à St-Gall «Denner». ( 16,4%) En cas et à Bienne levée s ( 16,3%). prescriptions, Alors que il faut St-Gall connaissait s attendre également à un rapprochement un net recul organisationnel l emploi dans et opérationnel le commerce Denner détail et ( 12,6%), Migros; le l évolution canal a été vente moins discount douloureuse indépendant à Bienne vrait ( 3,9%). cependant En 1998, être conservé. la structure Migros commerciale procéra sans cette doute rnière aux était encore adaptations dominée plus par importantes très petites sur entreprises. le front s achats La taille moyenne marchandises. s établissements Conformément a aux certes nettement prescriptions augmenté vigueur, entre Migros 1998 et 2008, Denner mais doivent avec gérer 5,3 salariés leurs achats, séparément Bienne et l industrie occupe toujours Migros une ne place peut en fournir fin Denner classement. que sous L emploi certaines dans restrictions. le commerce L achat marchandises détail n a progressé et la qu à politique Genève gamme et à Zurich, produits ces ux recèlent vil se donc distinguant un important par une potentiel importante rationalisation, croissance que démographique Migros pourrait et leur enfin dynamisme exploiter en économique. cas levée Le s centre-ville prescriptions. Winterthour Dans ce cadre, a été le groupe le seul à enregistrer s attachera une sans hausse doute à nette améliorer du nombre la complémentarité nouveaux s magasins ux canaux (+3,3%). vente. La guerre s prix que se livre le commerce détail étant féroce, il faut s attendre à ce que gains productivité ainsi générés soient répercutés sur clients sous forme baisses prix. Une autre mesure éventuelle serait d étendre le programme Cumulus fidélisation la clientèle La mutation structurelle dans centres-vil suisses Migros à Denner. Migros a certes toujours démenti avoir ce genre projets, «Taux mais survie» comme par pour magasin cette extension du programme fidélisation semble tout à fait judicieuse, pour le client Nombre magasins le groupe. Migros et 1998 Denner 2008 se rapprochent Variation 1998 en effet 2008 toujours Variation davantage d un point 2008 vue géographique Bâle (comme 4595le démontre 4007 l ouverture 12,8% 667 la double 587 succursale 12,0% à Weinfeln 55% en 2009). 6,8 D autre Berne part, gammes produits 8,8% s ux 659 enseignes 582 sont 11,7% très complémentaires 55% (notamment Bienne en raison 1401 l interdiction 1346 vendre 3,9% l alcool 301 et 252 du tabac 16,3% dans magasins 49% Migros). 5,3 7,4 L extension Genève du programme 5615 Cumulus 6008 à 7,0% Denner 1185 ne vrait 1026 donc 13,4% pas, comme 48% redouté ici et 5,9 là, attiser la cannibalisation. Coop: Lucerne Les prescriptions 3425 imposées 3130 à 8,6% Coop sont 552 moins sévères, 502 9,1% la reprise s 55% sites Carrefour 6,2 revêtant St-Gall une dimension 2340plus moste ,6% La COMCO 377 a notamment ,4% exigé Coop 51% que fournisseurs Winterthour réalisant en moyenne % 1651 leur 0,0% chiffre 273 d affaires 282 avec Carrefour 3,3% Suisse 57% avant le rachat 5,9 6,5 puissent Zurich poursuivre 7960 leurs livraisons 8196 à 3,0% Coop. Une 1053 obligation 965 qui n a 8,4% d ailleurs 60% pas dû être 8,5 très douloureuse Total centres-vil pour 37 le 018 groupe, seuls 11 3,3% s fournisseurs 5375 questionnés 11,5% par 53% la COMCO 6,7 en 2008 dans le cadre d une enquête ayant déclaré être «dépendants» Carrefour en tant que client. détail Coop suisse a donc 254 été 803 touché dans une 1,8% moindre mesure par 11,4% prescriptions 50% la COMCO, 5,3 et profitera par conséquent également moins leur éventuelle levée. Sources: Office fédéral la statistique, Credit Suisse Economic Research 12 Pour plus détails concernant la sélection s centres-vil, voir chapitre Cf. Martina Kühne: «Shopping and the City 2020», étu n 26 du GDI, 2007 (p. 19) Swiss Issues Branches 16 20

17 Lidl: ralentissement Un l expansion employé du commerce détail sur sept travaille dans l'un s centre-vil s dix plus grans vil 3.2 Mutation structurelle du commerce détail dans centres-vil Au premier semestre 2011, Aldi et Lidl maintenaient sans faillir leur cap d expansion, Aldi ouvrant neuf Les nouvel centres-vil succursa comptent et parmi Lidl douze. principaux L expansion, sites notamment d implantation du Lidl, commerce s est toutefois détail. ralentie Les au dix uxième plus grands semestre, centres ce urbains qui, au suisses vu l existence 12 regroupent succursa à eux seuls prêtes quelque à être 35 occupées, 800 employés mais du restant commerce a incité détail (équivalents médias à échafaur plein temps) s et 5400 hypothèses magasins, quant ce à qui un correspond éventuel départ à 14% s Suisse emplois vis, l enseigne la branche (figure et 11) à 11% rumeurs s magasins démenties du avec pays. véhémence Le centre-ville par Lidl. reste Tout le site laisse d implantation entendre que le Lidl plus a attractif progressé pour plus le commerce, lentement comme qu'annoncé en témoigne en raison le niveau problèmes élevé s logistiques. loyers. Le La commerce construction détail du uxième n est pas centre reste distribution et le centre-ville à Sévaz est (Fribourg) la réponse a la été plus bloquée fréquente par voie lorsque d opposition, l on interroge ce qui entrave détaillants notamment sur leur site la poursuite d implantation l'expansion préféré. 13 Cependant, en Suisse roman. la mutation Fin structurelle 2011, Aldi qui comptait touche le 153 commerce succursa, détail soit helvétique ux fois puis plus que quelques Lidl, et années était déjà ne s est présent pas arrêtée dans l ensemble aux abords s s cantons centresvil. l exception Nous reviendrons Neuchâtel, sur Appenzell spécificités Rhos-Intérieures cette mutation et Nidwald. dans le chapitre Le segment suivant, du discount en abordant en à Suisse principa est une tendances voie difficile, du nécessitant commerce un détail grand dans nombre centres-vil. d adaptations dans la gamme produits et le réseau succursa, comme en témoigne l exemple la succursale Kirschgarten Lidl à Bâle, qui a fermé ses portes fin février 2011 après tout juste un an d existence Tendance 1: la mort s commerces La Figure mort 11 s commerces ne concerne pas seulement petites épiceries rura, incapab rivaliser Expansion avec d Aldi la concurrence et Lidl succursalisée, mais également s sites d implantation semblant plus résistants Nombre succursa à la crise. Entre 1998 et 2008, centres-vil s dix plus grans vil suisses ont ainsi perdu plus 10% leurs magasins une proportion intique à la moyenne nationale (figure ). Le phénomène est le plus sensible à St-Gall ( 16,4%) et à Bienne ( 16,3%). Alors que St-Gall connaissait également Total Aldi un et net Lidl recul Aldi l emploi dans Lidl le commerce détail ( 12,6%), l évolution a été moins douloureuse à Bienne ( 3,9%). En 1998, la structure commerciale cette rnière était 200 encore dominée par très petites entreprises. La taille moyenne s établissements a certes nettement augmenté entre 1998 et 2008, mais avec 5,3 salariés, Bienne occupe toujours 150 une place en fin classement. L emploi dans le commerce détail n a progressé qu à Genève et à Zurich, ces ux vil se distinguant par une importante croissance démographique et leur dynamisme économique. Le centre-ville Winterthour a été le seul à enregistrer 100 une hausse nette du nombre nouveaux magasins (+3,3%). Figure La mutation structurelle dans centres-vil suisses «Taux survie» Nombre magasins Variation Variation Aldi et Lidl totalisaient 5% part marché en 2011 Sources: Bâle Sites Internet d Aldi 4595 et Lidl, Credit 4007 Suisse Economic 12,8% Research ,0% 55% 6,8 Genève ,0% ,4% 48% 5,9 Aldi et Lidl ne communiquent pas sur leurs chiffres d affaires, mais vraient avoir réalisé un chiffre d affaires Lausanne d environ 2, milliards 3324 CHF 3,6% en 2011, 648 ce qui 554 correspond 14,5% à presque 47% 5% part 6,0 marché Lugano dans l alimentaire Une 1777 barrière 4,8% taille 356 se dresse 310 sur la 12,9% voie du succès 55% économique 5,7 s ux Lucerne discounteurs: 3425 consommateurs ,6% perçoivent 552 encore 502 trop 9,1% en tant qu offre 55% complémentaire 6,2 au commerce St-Gall détail 2340 établi Contrairement 12,6% à l Allemagne, le nombre 16,4% consommateurs 51% suisses 6,5 effectuant Winterthour leurs courses 1651 hebdomadaires ,0% chez un 273 discounteur 282est encore 3,3% faible. 57% Selon une enquête 5,9 menée Zurich par Fuhrer & 7960 Hotz, seuls 81963% s 3,0% personnes 1053 interrogées 965 8,4% indiquaient Aldi 60% en tant que 8,5 lieu principal Total centres-vil leurs achats alimentaires, contre 3,3% moins % pour 5375 Lidl. 11,5% Ce problème 53% se reflète d ailleurs 6,7 dans faib montants d achat moyens. Fuhrer & Hotz a ainsi établi s montants moyens détail suisse ,8% ,4% 50% 5,3 24 CHF pour Lidl et 39 CHF pour Aldi. Sources: Office fédéral la statistique, Credit Suisse Economic Research 12 Pour plus détails concernant la sélection s centres-vil, voir chapitre La Cf. part Martina marché Kühne: est «Shopping légèrement and surévaluée, the City 2020», discounteurs étu n 26 réalisant du GDI, une 2007 certaine (p. 19) partie leurs chiffres d affaires avec s artic non alimentaires. Swiss Issues Branchess 17 20

18 3 Dossier spécial: commerce détail en centre-ville 3.2 Mutation structurelle du commerce détail dans centres-vil détail sur sept travaille dans l'un s centre-vil s dix plus grans vil Le centre-ville lieu d achat aussi attractif qu indémodable L authenticité est un important facteur succès Points communs entre Sihlcity et le centre-ville Les centres commerciaux interprétation morne du concept centre-ville Les centres-vil comptent parmi principaux sites d implantation du commerce détail. Les dix plus grands centres urbains suisses 12 regroupent à eux seuls quelque employés du commerce détail (équivalents plein temps) et 5400 magasins, ce qui correspond à 14% s emplois 3.1 Introduction: le centre-ville en tant qu archétype du centre commercial morne la branche et à 11% s magasins du pays. Le centre-ville reste le site d implantation le plus attractif pour le commerce, comme en témoigne le niveau élevé s loyers. Le commerce détail La ville en tant que plaque tournante du commerce est aussi ancienne que l histoire morne n est pas en reste et le centre-ville est la réponse la plus fréquente lorsque l on interroge l humanité. Les cités à croissance historique étaient à l origine le plus souvent s lieux centraux détaillants sur leur site d implantation préféré. 13 Cependant, la mutation structurelle qui touche le négoce, fonction existentielle qu el ont assurée durant s millénaires et assurent encore commerce détail helvétique puis quelques années ne s est pas arrêtée aux abords s centresvil. Nous reviendrons sur spécificités cette mutation dans le chapitre suivant, en abordant aujourd hui. Contrairement au passé, la ville historique qui s est transformée en centre-ville à la suite l industrialisation et l urbanisation doit nos jours faire face à la concurrence féroce principa tendances du commerce détail dans centres-vil. d autres sites d implantation. L homme mobile s XX e et XXI e sièc n est plus dépendant du centre-ville pour se procurer un large choix produits différents. Il peut se fournir dans magasins s agglomérations, Tendance 1: la centres mort s commerciaux commerces et même sur Internet. Malgré tout, le centre-ville n a rien perdu son attractivité. Les prix à la location s surfaces magasin dans centres-vil indicateurs La mort s leur commerces attractivité ne concerne figurent parmi pas seulement plus élevés petites du marché épiceries immobilier rura, dans incapab pays industrialisés rivaliser avec (cf. la chapitre concurrence 3.3). succursalisée, mais également s sites d implantation semblant plus résistants à la crise. Entre 1998 et 2008, centres-vil s dix plus grans vil suisses ont Le ainsi succès perdu d un plus centre-ville 10% ne leurs repose magasins pas uniquement une proportion sur l étendue intique à la gamme moyenne nationale produits (figure qui y est 12). proposée. Le phénomène N importe est quel le plus grand sensible centre à St-Gall commercial ( 16,4%) offre en et à effet Bienne ce genre ( 16,3%). service Alors que (cf. encadré connaissait à la page également suivante). Le un succès net recul repose l emploi également dans sur le commerce cette atmosphère détail unique ( 12,6%), qui se l évolution dégage du a St-Gall centre-ville été moins douloureuse et qui dépasse à Bienne le seul ( 3,9%). aspect En pratique 1998, d une la structure gran commerciale concentration cette magasins: rnière était le centre-ville encore dominée en tant par que lieu très rencontre, petites entreprises. culture La et d histoire. taille moyenne Authenticité s établissements et émotionnalité, a tel certes sont nettement sensations augmenté suscitées entre 1998 lorsque et 2008, l on fait mais ses avec emplettes 5,3 salariés en centre-ville, et qui Bienne sont occupe diffici toujours une ailleurs. place C est en cette fin émotionnalité classement. qui L emploi transforme dans le basique le commerce «faire ses courses» détail n a en «shopping progressé à trouver en qu à tant Genève que loisir». et à Zurich, ces ux vil se distinguant par une importante croissance démographique et leur dynamisme économique. Le centre-ville Winterthour a été le seul à Il enregistrer n est donc une guère hausse surprenant nette que du nombre nombreux nouveaux centres magasins commerciaux (+3,3%). tentent, par le biais leur conception architecturale et leur mix d offre, reproduire le modèle succès s centres-vil. Ses bâtiments grand volume, ses voies piétonnes étroites et sa généreuse place centrale confèrent Figure par exemple 12 au Sihlcity Zurich un cachet très proche d un centre-ville. L Alpenrhein Village situé La à Landquart mutation structurelle va encore plus dans loin dans centres-vil la métamorphose suisses architecturale s centres commerciaux «Taux survie» petites par boutiques, magasin classiques. Dans cet outlet center, magasins prennent Nombre la magasins forme confortab disposées autour d une 1998 zone 2008 piétonne Variation centrale 1998 arborée 2008 et dotée Variation bancs, créant l illusion 2008 d un village. Bien que le Sihlcity et l Alpenrhein Village n aient à première vue pas grand-chose en Bâle ,8% ,0% 55% 6,8 commun, ils ont tous ux le même but: reproduire une formule traditionnelle et éprouvée, que ce soit le centre-ville ou le village, afin conférer aux achats un aspect émotionnel et transformer en véritable expérience. Genève ,0% ,4% 48% 5,9 Dans leur mix d offre, centres commerciaux mornes s orientent également sur le modèle succès du centre-ville. Le Sihlcity à Zurich et le Westsi à Berne misent ainsi sur le concept «Urban Entertainment Center» et proposent, en plus du commerce détail, toute une gamme St-Gall ,6% ,4% 51% 6,5 services et d activités loisirs invitant consommateurs à s attarr un peu plus. Parmi cel-ci: Winterthour ,0% ,3% 57% 5,9 s restaurants, s cinémas, s centres fitness et s hôtels. Le Sihlcity dispose même d une Zurich ,0% ,4% 60% 8,5 église, partie intégrante et importante tout centre-ville qui se respecte. Il est certes possible qualifier le centre-ville d «Urban Entertainment Center» ayant connu une croissance organique et historique, détail suisse mais il semble nettement plus 1,8% approprié considérer ,4% «Urban Entertainment 50% Centers» 5,3 d aujourd hui comme interprétation morne du concept séculaire du centre-ville. Sources: Office fédéral la statistique, Credit Suisse Economic Research 12 Pour plus détails concernant la sélection s centres-vil, voir chapitre Cf. Martina Kühne: «Shopping and the City 2020», étu n 26 du GDI, 2007 (p. 19) Swiss Issues Branches 18 20

19 détail sur sept travaille dans l'un s centre-vil s dix plus grans vil 3.2 Mutation structurelle du commerce détail dans centres-vil Effets d agglomération et commerce détail Les Pourquoi centres-vil magasins comptent implantés parmi en principaux centre-ville sites optent-ils d implantation sciemment du commerce pour une plus détail. gran Les dix plus proximité grands avec centres la concurrence? urbains suisses Les 12 magasins regroupent ne vraient-ils à eux seuls pas quelque plutôt 35 rechercher 800 employés la proximité du commerce avec clients détail (équivalents et se répartir plein manière temps) et décentralisée 5400 magasins, sur une ce agglomération? qui correspond Cette à 14% concentration la ne branche se limite et à d ailleurs 11% s pas magasins aux seuls du pays. centres-vil, Le centre-ville mais s étend reste le aussi site d implantation aux villages, aux le plus s emplois attractif quartiers pour et aux le commerce, zones et centres comme commerciaux. en témoigne Le le regroupement niveau élevé s du loyers. commerce Le commerce détail répond détail n est en fait pas à l exigence en reste et s le consommateurs centre-ville est la disposer réponse d un la plus large fréquente choix lorsque produits l on et interroge ce que détaillants l on qualifie sur leur «one site d implantation stop shopping». préféré. L avantage 13 Cependant, du regroupement la mutation structurelle magasins qui pour touche le le commerce consommateur détail est helvétique ainsi toujours puis supérieur quelques à la années somme ne s s est avantages pas arrêtée s aux différents abords magasins. s centresvil. Cet avantage Nous reviendrons supplémentaire sur spécificités la concentration cette est mutation appelé «effet dans d agglomération». le chapitre suivant, en abordant principa tendances du commerce détail dans centres-vil. L implantation d un magasin supplémentaire augmente généralement l attractivité d un site, et exerce Tendance donc également 1: la mort un effet s positif commerces sur magasins existants. Si le nouveau venu appartient à une branche qui n était jusque-là pas représentée, l effet positif d une offre plus large semble La évint. mort s Mais commerces effets d agglomération ne concerne pas se seulement font également petites sentir épiceries lors l installation rura, incapab nouveaux concurrents rivaliser avec la concurrence issus succursalisée, la même branche, mais également notamment s dans sites le d implantation domaine s biens semblant hors plus résistants gran consommation, à la crise. Entre pour 1998 quels et 2008, le client souhaite centres-vil avoir s un plus dix plus grand grans choix. La vil concentration suisses ont ainsi perdu magasins plus 10% la même leurs branche magasins réduit une alors proportion ses efforts intique recherche. à la moyenne Le commerce nationale (figure 12). meub Le phénomène en est la parfaite est le plus illustration. sensible Comme à St-Gall nous ( 16,4%) l évoquions et à Bienne dans notre ( 16,3%). Retail Outlook Alors que 2010, St-Gall connaissait le commerce également meub un net se recul concentre l emploi fortement dans le dans commerce certaines régions, détail ( 12,6%), à savoir l évolution dans le a été canton moins d Argovie, douloureuse la région à Bienne Morges ( 3,9%). et En un 1998, peu moins la structure dans commerciale le nord Berne. cette La rnière coopération entre était encore dominée concurrents par implantés très petites sur un entreprises. même site La p. taille ex. moyenne dans la commercialisation s établissements commune a certes nettement du site augmenté profite généralement entre 1998 à et l ensemble 2008, mais s avec participants. 5,3 salariés Dans par la magasin, littérature Bienne spécialisée, occupe ce toujours modèle une est place appelé en «coopétition». fin classement. L emploi dans le commerce détail n a progressé qu à Genève et à Zurich, ces ux vil se distinguant par une importante croissance démographique Mais qui exploite et leur concrètement dynamisme économique. l effet d agglomération? Le centre-ville 10 Etonnamment, Winterthour la réponse a été à le cette seul à enregistrer question permet une hausse également nette d intifier du nombre principaux nouveaux types magasins d «agglomérations (+3,3%). commercia»: 11 Centre-ville: forme d agglomération commerciale la plus ancienne. Les forces du marché génèrent un «cluster» commerce détail à croissance historique et en perpétuelle mutation. Le La clustering mutation est structurelle soumis à dans certaines conditions-cadres, centres-vil suisses comme règlements construction et plans zones, mais ne suit aucune planification supérieure. Ce «Taux sont survie» propriétaires Nombre magasins fonciers qui exploitent la majeure partie l effet d agglomération sous la forme loyers Variation Variation élevés. Bâle ,8% ,0% 55% 6,8 Centres commerciaux («shopping malls»): concept s développeurs immobiliers visant à générer s effets d agglomération par la sélection judicieuse locataires et la commercialisation/le positionnement adéquats s centres. Le but est d exploiter effets d agglomération Genève ,0% ,4% 48% 5,9 par le biais loyers plus élevés possible. Contrairement au centre-ville, le clustering n est ici pas laissé au hasard, mais piloté manière ciblée. St-Gall ,6% ,4% 51% 6,5 Centres commerciaux (supermarchés/grands magasins): dans ux types précénts, effets d agglomération profitent, outre aux prestataires, majoritairement aux proprié- Winterthour ,0% ,3% 57% 5,9 Zurich ,0% ,4% 60% 8,5 taires fonciers. Or, détaillants peuvent essayer générer s effets d agglomération en élargissant leur gamme produits et ainsi exploiter eux-mêmes. C est d ailleurs ce qui explique la motivation à la base la création supermarchés et grands magasins proposant une gamme produits universelle. Le potentiel création d effets d agglomération par détail suisse ,8% ,4% 50% 5,3 Sources: Office fédéral la statistique, Credit Suisse Economic Research le seul biais sa propre gamme produits est toutefois nettement inférieur à celui d un cluster commerce détail regroupant plusieurs prestataires en situation concurrence. 10 D un point vue économique, l effet d agglomération n est pas un effet technologique, mais plutôt un effet pécuniaire externe, car il est rétribué via le système prix («internalisé») par exemple sous la forme loyers élevés Nous Pour prenons plus ici détails généralement concernant appui la sélection sur travaux s centres-vil, Howard voir Smith chapitre et Donald 3.4. Hay: «Streets, Malls, and Supermarkets», Journal of Economics & Management Strategy, 13 Vol. Cf. 14, Martina n 1, Kühne: 2005, «Shopping pp and the City 2020», étu n 26 du GDI, 2007 (p. 19) Swiss Issues Branches 19 20

20 3.2 Mutation structurelle du commerce détail dans centres-vil Un employé du du commerce détail sur sept travaille dans l'un s centre-vil s dix plus grans vil Les centres-vil comptent parmi principaux sites d implantation du du commerce détail. Les dix plus grands centres urbains suisses regroupent à à eux seuls quelque employés du du commerce détail (équivalents plein temps) et et 5400 magasins, ce ce qui correspond à à 14% s emplois la la branche et et à à 11% s magasins du du pays. Le Le centre-ville reste le le site d implantation le le plus attractif pour le le commerce, comme en en témoigne le le niveau élevé s loyers. Le Le commerce détail n est pas en en reste et et le le centre-ville est la la réponse la la plus fréquente lorsque l on interroge détaillants sur leur site d implantation préféré Cependant, la la mutation structurelle qui touche le le commerce détail helvétique puis quelques années ne ne s est pas arrêtée aux abords s centresvil. Nous reviendrons sur spécificités cette mutation dans le le chapitre suivant, en en abordant principa tendances du du commerce détail dans centres-vil Tendance 1: 1: la la mort s commerces implanté en en centre-ville met la la clé sous la la porte La La mort s commerces ne ne concerne pas seulement petites épiceries rura, incapab rivaliser avec la la concurrence succursalisée, mais également s sites d implantation semblant plus résistants à à la la crise. Entre 1998 et et 2008, centres-vil s dix plus grans vil suisses ont ainsi perdu plus 10% leurs magasins une proportion intique à à la la moyenne nationale (figure 12). Le Le phénomène est le le plus sensible à à St-Gall ( 16,4%) et et à à Bienne ( 16,3%). Alors que St-Gall connaissait également un un net recul l emploi dans le le commerce détail ( 12,6%), l évolution a a été moins douloureuse à à Bienne ( 3,9%). En 1998, la la structure commerciale cette rnière était encore dominée par très petites entreprises. La La taille moyenne s établissements a a certes nettement augmenté entre 1998 et et 2008, mais avec 5,3 salariés, Bienne occupe toujours une place en en fin fin classement. L emploi dans le le commerce détail n a progressé qu à Genève et et à à Zurich, ces ux vil se se distinguant par une importante croissance démographique et et leur dynamisme économique. Le Le centre-ville Winterthour a a été le le seul à à enregistrer une hausse nette du du nombre nouveaux magasins (+3,3%). La La mutation structurelle dans centres-vil suisses «Taux sur- Nombre magasins vie» par Variation Variation Bâle ,8% ,0% 55% 6,8 6,8 7,4 5,3 Genève ,0% ,4% 48% 5,9 5,9 6,0 5,7 6,2 St-Gall ,6% ,4% 51% 6,5 6,5 Winterthour ,0% ,3% 57% 5,9 5,9 Zurich ,0% ,4% 60% 8,5 8,5 Total centres-vil ,3% ,5% 53% 6,7 6,7 détail suisse ,8% ,4% 50% 5,3 5,3 Sources: Office fédéral la la statistique, Credit Suisse Economic Research Pour plus détails concernant la la sélection s centres-vil, voir voir chapitre Cf. Cf. Martina Kühne: «Shopping and the the City 2020», étu n n du du GDI, 2007 (p. (p. 19) 19) Swiss Issues Branches 20

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