Essai de capillarité à basses températures appliqué à des bétons de différentes perméabilités

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Essai de capillarité à basses températures appliqué à des bétons de différentes perméabilités"

Transcription

1 ENAC Faculté de l Environnement Naturel, Architectural et Construit IS Institut de Structure MCS Maintenance, Construction et Sécurité des Ouvrages Rapport d essai n Essai de capillarité à basses températures appliqué à des bétons de différentes perméabilités Travaux de recherche réalisés pour: Chef de projet: Collaborateurs: Directeur de thèse: Auteur du rapport: thèse de D. Conciatori au laboratoire du MCS D. Conciatori D. Conciatori, R. Gysler, E. Denarié E. Brühwiler D. Conciatori Lausanne, le 29 novembre 2005 DC Adresse postale: EPFL-ENAC-IS-MCS / Bâtiment GC, Station 18, CH Lausanne Tél.: +41 (0) , fax: +41 (0) ,

2 Essai d absorption capillaire appliqué sur différentes recettes de béton 2

3 Table des matières Table des matières 1 Motivation Déroulement des essais Généralité Principales étapes des essais Programme des essais Eprouvettes Conception des recettes des bétons Généralité Les granulats L'eau Ciment Adjuvant Recettes des trois bétons (récapitulatif) Bétonnage Généralité Coffrage et bétonnage des murets Essai sur le béton frais Cure Essai sur le béton durci Essais destructifs Compression sur cylindres Porosité, masses volumiques apparentes et absolues de béton et mesures d adsorption d eau par capillarité Essais non destructifs Confection des éprouvettes Séchage des éprouvettes Généralité Déroulement du séchage Durées de séchage Les éprouvettes I

4 Essai d absorption capillaire appliqué sur différentes recettes de béton Saturation sous vide Matériels Environnement Résultats Etanchement des éprouvettes Généralité Exécution de l étanchement Matériel et produits Refroidissement à l air des éprouvettes Généralité Déroulement du refroidissement à l air des éprouvettes Matériel Résultats des mesures adsorption par capillarité Généralité Déroulement des essais Matériel Bain salin Balance Salinité du bain froid Dépouillement des résultats Détermination du volume des échantillons adsorption capillaire durant les premières secondes Résultats d adsorption capillaire Imprégnation hydrophobe Nanofluide Introduction Mode opératoire de l imprégnation Nanofluide Résultats des essais d adsorption par capillarité (éprouvettes avec une imprégnation hydrophobe Nanofluide 5 ) Conclusion Références II

5 Table des annexes Table des annexes Annexe A: Tableau des tamisats Annexe B: Figures des tamisats avec la courbe de référence de Bolomey Annexe C: Figure des tamisats avec référence aux fuseaux des normes Annexe D: Composition des recettes des bétons Annexe E: Les murets Annexe F: Principe de l'essai de perméabilité Torrent Annexe G: Traitement probabiliste des essais de perméabilité Torrent Annexe H: Photos de l'extraction de carottes et confection d'éprouvettes Annexe I: Détermination de la porosité sous vide et des masses volumiques apparentes et absolues de béton Annexe J: Mesures d adsorption d eau par capillarité (selon DIN 52617) Annexe K: Principaux matériels du laboratoire pour le séchage des éprouvettes Annexe L: Atmosphère dans les boîtes à gants Annexe M: Résultats de séchage des éprouvettes Annexe N: Principaux matériels du laboratoire pour les essais d adsorption capillaire Annexe O: Résultats d essai d adsorption capillaire Annexe P: Examen microscopique sur lame mince III

6 Essai d absorption capillaire appliqué sur différentes recettes de béton IV

7 Chapitre 1: Motivation 1 Motivation L'épandage de produits dégivrants, depuis les années 1960 sur les routes suisses, a augmenté la rapidité des détériorations dues à la corrosion des armatures en acier des ouvrages en béton. Ces produits dégivrants sont composés de chlorures (NaCl ou CaCl 2 ) qui sont véhiculés par l'eau à l'intérieur du béton. Lorsque la concentration en ions chlorures se trouve en quantité suffisante, la couche de passivation autour de l'armature est détruite. Ainsi la corrosion des barres d'armature s'initie et provoque une réduction de la section de la barre et de la fissuration (gonflement de l acier d armature). Le microclimat et la présence de produit chimique, composé des conditions atmosphériques locales, de la quantité d'épandage de produits dégivrants et de l'exposition à ces deux éléments, gouverne la vitesse de transport des ions chlorures dans le béton. L'effet de capillarité de l'eau de pluie saumurée [Lunk97] représente la source d'entrée la plus rapide des ions chlorures dans le béton [Schiegg02] [Ungricht05]. Les essais, présentés dans ce rapport, visent à reproduire ces effets de capillarité sur les ouvrages suisses en tenant compte des conditions locales de température. Ainsi des éprouvettes cylindriques, retirées de murets confectionnés avec des recettes de béton étudiées et connues, sont soumises à un essai d adsorption capillaire à basses températures. Ces mêmes conditions sont implémentées dans un modèle de simulation de ions chlorures dans le béton (TransChlor), et les paramètres de transport sont définis pour ce modèle. Il est possible, dès lors, de prédire, en connaissant les caractéristiques de perméabilité du béton de peau, l instant d initiation de la corrosion des armatures pour les ouvrages existants suisses. Pour de nouvelles constructions, en imposant ou en connaissant une politique d épandage de produits dégivrants, en connaissant les conditions météorologiques locales, il sera possible d exiger des caractéristiques minimales de perméabilité du béton de peau, pour chaque type d exposition au microclimat, pour qu il satisfasse les conditions de durabilité fixées par le maître de l ouvrage. 29 July

8 Essai d absorption capillaire appliqué sur différentes recettes de béton 2 Déroulement des essais Ce chapitre relate la liste des tâches effectuées au laboratoire d une manière exhaustive et de leur déroulement chronologique. 2.1 Généralité Les essais d adsorption capillaire se déroulent sur des éprouvettes cylindriques confectionnées avec trois recettes de béton différentes. Ces recettes de béton ont été choisies pour représenter au mieux un large éventail de perméabilité différente du béton à l air et à l eau. Ainsi confectionnées, les éprouvettes sont entreposées à différentes atmosphères contrôlées pour que le séchage s effectue de manière naturelle. L humidité relative est le paramètre clef pour le séchage. La température est également contrôlée, et s équilibre à celui du laboratoire pendant le séchage. Le séchage à différentes atmosphères d humidité relative permet de prendre en considération une grande palette de cas pouvant se produire sur les ouvrages suisses. Dès que les éprouvettes ont atteint le niveau de séchage désiré, les essais d adsorption capillaire débutent. Chaque éprouvette est alors immergée dans une eau saumurée à différentes températures. La saumure et les différentes températures représentent les conditions locales microclimatiques et chimiques auxquelles les ouvrages sont sollicités. 2.2 Principales étapes des essais Les principales étapes des essais sont mentionnées ci-après et sont développées plus précisément dans les prochains chapitres. Bétonnage ( 3, 4 et 5), coffrage de murets, bétonnage des murets, essai sur le béton frais (essai d affaissement), essais non-destructifs sur le béton durci (essai de perméabilité à l air Torrent et essais de résistivité Wenner) essai destructif sur le béton durci (résistance à la compression, détermination de la porosité). Confection des éprouvettes ( 6), carottage dans les murets, sciage des carottes. Séchage des éprouvettes ( 7), contrôle de l atmosphère (au moyen de différents sels dans une enceinte protégée), mesures de l évolution du poids des éprouvettes dans le temps. Refroidissement à l air des éprouvettes ( 8 et 9), étanchement des faces de l éprouvette à l eau, refroidissement dans une armoire frigorifique des éprouvettes. Immersion des éprouvettes dans la saumure ( 10), activation du bain salin à basse température, mesures de l évolution du poids des éprouvettes dans le temps. 2.3 Programme des essais Les essais s échelonnent sur une durée de une année et demi. Durant les six premiers mois, les essais préliminaires et la confection des éprouvettes sont testés et exécutés. Le séchage naturel des éprouvettes 2 29 July 2005

9 Chapitre 2: Déroulement des essais s échelonne sur un peu plus d une année pour le cas le plus défavorable et les essais d adsorption capillaire demandent trois mois de travail en laboratoire (Tableau 2.1). 2.4 Eprouvettes Au préalable, trois murets en béton, de perméabilité différente, sont confectionnés. De ces murets, 105 carottes sont prélevées. Les deux extrémités des carottes sont sciées pour constituer les éprouvettes. La face coffrée des éprouvettes sera directement utilisée pour les essais d adsorption capillaire. Les parties d éprouvettes, non utilisées pour l essai d adsorption capillaire provenant du sciage, sont également utilisées pour quelques essais sur le béton durci. Le nombre total d éprouvettes confectionnées à l aide de carottes s élève à 210. La totalité des éprouvettes sont entreposées à une atmosphère où l humidité relative de l air est contrôlée, opérant une 29 July

10 Essai d absorption capillaire appliqué sur différentes recettes de béton TABLEAU 2.1: Programme des travaux 4 29 July 2005

11 Chapitre 2: Déroulement des essais perte d eau par séchage des éprouvettes, 207 éprouvettes sont refroidies à l air et finalement 198 éprouvettes sont immergées dans un bain salin froid pour les essais d adsorption par capillarité (Figure 2.1). FIGURE 2.1: Arbres et quantités d éprouvettes testées, nomenclature des bétons ( 3) 29 July

12 Essai d absorption capillaire appliqué sur différentes recettes de béton 3 Conception des recettes des bétons Ce chapitre renseigne sur l origine des différents composants du béton et sur les quantités mises en oeuvre et les différents choix pour leur confection. 3.1 Généralité Il existe une relation étroite entre les recettes du béton et la perméabilité aux agents externes. Ainsi trois recettes de béton différentes sont confectionnées représentant différentes perméabilités rencontrées sur les ouvrages en Suisse. Ces trois recettes sont nommées béton A, faible perméabilité aux agents externes, béton B, perméabilité moyenne aux agents externes, béton C, grande perméabilité aux agents externes. 3.2 Les granulats Les granulats se composent de trois différents sables ayant une échelle granulométrique 0/4, 4/8, 8/ 16. Le diamètre maximal des granulats est de 16mm. Pour les trois recettes de béton, les différents sables ont été fournis par le laboratoire des matériaux de construction (LMC) et proviennent de la carrière au lieu dit Bioley. La granulométrique montre une bonne répartition des diamètres et permet de fabriquer des bétons avec de faibles perméabilités (voir annexes A et B). Pour la recette du béton C, un sable 0/4 différent a été utilisé. Pour obtenir un béton de grande perméabilité sans nid de gravier, une granulométrie, ne contenant pas trop de fines, est utilisée. Cette caractéristique s'atteint aisément en utilisant des sables lavés provenant par exemple d'un lac, d'une rivière, d'un fleuve ou d'un plan d'eau. Ainsi la recette du béton C a été confectionnée, après plusieurs essais préliminaires, avec un sable 0/4 fourni par SA Grave, provenant de la carrière de Villeneuve extrayant directement les granulats du lac Léman (voir annexes A et B). La courbe granulométrique finale pour les recettes des bétons A et B satisfait bien les normes suisses (SIA) et allemandes (DIN) (voir annexe C). Le choix du pourcentage de chaque sable a été optimisée avec la courbe de référence de Bolomey, ce qui prédit une bonne ouvrabilité du béton (voir annexe B). Pour la recette du béton C, le manque de fines se voit rapidement, même si elle satisfait assez bien la norme allemande (DIN). Avec une telle recette, le dosage en ciment doit être augmenté pour palier au manque de fine et obtenir un béton avec une faible perméabilité. 3.3 L'eau La provenance de l'eau du secteur d'alimentation d'eau potable permet d'éliminer tous les problèmes d'eau chargée en substances nuisibles. Les quantités d'eau introduites dans chaque recette (voir annexe D). béton A, 154 l/m 3 de béton, béton B, 196 l/m 3 de béton, béton C, 184 l/m 3 de béton. 3.4 Ciment Le ciment, provenant du Laboratoire des Matériaux de Construction (LMC), est un ciment portland de type CEM I Les quantités de ciment introduites dans chaque recette sont visualisées ci-après 6 29 July 2005

13 Chapitre 3: Conception des recettes des bétons (voir annexe D). Pour obtenir une perméabilité à l air, à l eau et à d autres composants chimiques plus importantes, la recette de béton C contient une quantité de ciment inférieure aux deux autres recettes de béton, ayant pour but de limiter la quantité de fine dans le mélange de béton. béton A, 375 kg/m 3 de béton, béton B, 375 kg/m 3 de béton, béton C, 250 kg/m 3 de béton. 3.5 Adjuvant A la recette du béton A, un plastifiant, de type Sikaviscocrete 03.kom (art ) [Sika04], est ajouté au mélange. La quantité introduite correspond au 1.0% de la masse de ciment. Il apporte une bonne ouvrabilité du mélange. 3.6 Recettes des trois bétons (récapitulatif) Dosage en ciment Eau E/C Masse des granulats Masse volumique du béton Quantité d adjuvant [kg/m 3 ] [l/m 3 ] [kg/m 3 ] [kg/m 3 ] [l/m 3 ] Béton A Béton B Béton C TABLEAU 3.1: Récapitulatif des trois recettes de béton 29 July

14 Essai d absorption capillaire appliqué sur différentes recettes de béton 4 Bétonnage Ce chapitre fournit les informations sur le coffrage, le bétonnage et également sur l essai effectué durant la mise en oeuvre du béton. 4.1 Généralité Le bétonnage des trois recettes de béton a été effectué au LMC (Laboratoire des Matériaux de Construction). Trois murets ont été coulés le 14 novembre Lors du décoffrage, le 19 novembre 2003, le muret, confectionné à l'aide du béton C, présentait trop de nids de gravier. Ainsi un nouveau muret avec la recette du béton C a été effectué le 28 novembre 2003 et décoffré le 1 er décembre Coffrage et bétonnage des murets Le coffrage des trois murets de dimension 96 x 63 x 10 [cm] a été construit à l'aide de panneaux en bois usuel. Aucune disposition n'a été prise pour étancher les joints entre les coffrages par souci de garder les mêmes procédures que celles utilisées sur les chantiers. De plus, l'ensemble du coffrage étant de petite dimension, aucun problème, comme la perte d'eau, n'a été noté durant le bétonnage (voir annexe E). Les panneaux de coffrage, type Bini, sont constitués de bois listés et assemblés par enchevêtrement au moyen d une colle. La surface du panneau est traitée avec une résine mélaminée évitant que le béton adhère au panneau et permettant une réutilisation des panneaux [Bini04]. Avant le bétonnage, la surface des coffrages a été humectée d une huile de coffrage standard empêchant l adhérence du béton lors du décoffrage. Chaque muret représente 60.5 litres de béton et de deux cylindres d'environ 6 litres. Pour chaque gâchée, 90 litres de béton a été confectionné pour chaque muret. Les cylindres servent pour la confection d échantillons, destinés aux essais destructifs de la détermination de la résistance à la compression sur cylindre à 28 jours ( 5.1.1). 4.3 Essai sur le béton frais Cet essai permet de déterminer l ouvrabilité du béton pour sa mise en place. Le béton frais est introduit dans le cône d'abrams à l aide d une truelle en trois couches de même hauteur et est compacté après chaque étape de remplissage par dix coups de pilon. Le cône est ensuite retiré, laissant le béton frais libre de se déformer. La mesure de cette déformation (Figure 4.1) donne une indication sur l ouvrabilité du béton. Un affaissement plus important est noté pour les recettes des béton B et C par rapport à la recette de béton A avec adjuvant (Tableau 4.1). Le faible écart entre la recette de béton B et C (Tableau 4.1) montre une ouvrabilité identique pour les deux recettes de béton. Toutefois, le risque de ségrégation demeure élevé pour la recette de béton C, car la quantité d eau introduite dans le mélange est très importante. Pour la recette de béton A, la présence de l adjuvant permet une très bonne ouvrabilité du béton. c [cm] Béton A 1 Béton B 4 Béton C 4.5 TABLEAU 4.1: Résultats de l essai d affaissement 8 29 July 2005

15 Chapitre 4: Bétonnage FIGURE 4.1: Exécution de l'essai d'affaissement (SIA 162/1) 4.4 Cure Dès le bétonnage, les murets sont stockés à l'abri des intempéries dans les halles de structure de l'epfl à 20 C et à une humidité relative avoisinant les 60% à 70%. Une bâche en plastique a été appliquée durant les premiers jours pour éviter une dessiccation trop rapide sur le front du muret. Le décoffrage a été effectuée après 5 jours pour les murets A et B et 3 jours pour le muret C. 29 July

16 Essai d absorption capillaire appliqué sur différentes recettes de béton 5 Essai sur le béton durci Ce chapitre renseigne sur les différents essais effectués sur les trois murets après le décoffrage. Les résultats de ces essais complètent finalement ce chapitre. La distinction entre les essais destructifs et non destructifs sur le béton durci est également différenciée par deux sous-chapitre différents. 5.1 Essais destructifs La compression sur cube, les mesures de la porosité, les mesures des masses volumiques apparentes et absolues et les mesures d adsorption d eau par capillarité ont été exécutés par le Laboratoire des Matériaux de Construction (LMC) qui possèdent une grande expérience pour l exécution de ces essais normalisés Compression sur cylindres Les essais de la résistance à la compression sur cylindres ont été effectués après 28 jours de cure. Les essais de la résistance à la compression sur cylindre ont été effectués par le Laboratoire des Matériaux de Construction (LMC) selon la procédure de la norme SIA 162/1. N masse volumique apparente hauteur section circulaire charge de rupture à 28 jours résistance à la compression à 28 jours [t/m 3 ] [cm] [cm 2 ] [kn] [N/mm 2 ] Béton A A A Béton B B B Béton C C C TABLEAU 5.1: Résultats des essais de la résistance à la compression sur cube D'un point de vue de la résistance, les essais de compression sur cylindre montre parfaitement les hypothèses faites lors du choix de la recette du béton (Tableau 5.1). Une corrélation peut être immédiatement effectuée entre la résistance à 28 jours à la compression sur cylindre et le rapport massique de l eau sur le ciment, notée E/C, de chaque recette de béton (Figure 5.1) Porosité, masses volumiques apparentes et absolues de béton et mesures d adsorption d eau par capillarité Sur plusieurs échantillons de carottes, des mesures de porosité sous vide ont été effectuées au laboratoire des matériaux de construction (LMC). Les essais sont réalisés selon les prescriptions de la norme DIN Les échantillons sont d'abord séchés à l'étuve à la température de 50 C, puis entreposés à l'atmosphère du laboratoire pendant au moins 12 heures et pesés pour déterminer leur poids à l'état sec M1. La face exposée est ensuite immergée dans l'eau sur une profondeur de 1 à 2 mm. L'adsorption est déterminée par pesées successives pendant 24 heures. Les éprouvettes sont ensuite saturées sous vide jusqu'à poids constant, avec une vitesse de montée du niveau d'eau de 5 [mm/ minute], puis pesées dans l'air et dans l'eau pour déterminer leur poids à l'état saturé M3 dans l'air et M2 dans l'eau. La quantité d'eau totale adsorbée par l'éprouvette M3-M1 représente la porosité accessible à July 2005

17 Chapitre 5: Essai sur le béton durci FIGURE 5.1: Corrélation entre le rapport massique de l eau sur le ciment E/C et la résistance à la compression à 28 jours des éprouvettes cylindriques l'eau n (Figure 5.2). On peut admettre que la masse d'eau adsorbée par une éprouvette au temps t est proportionnelle à la racine du temps selon la loi (EQ. 5.1). M eau = w S t (EQ 5.1) M eau : masse d'eau adsorbée, w: coefficient d'adsorption en [g/m 2 ], S: section en contact avec l'eau. Le coefficient d'adsorption d'eau par capillarité w est calculé d'après l'eau adsorbée entre 1 et 24 heures, sur la base d'une régression linéaire (Figure J.1). FIGURE 5.2: Essais de pénétration d'eau par capillarité [SIA262/1] Les essais ont été effectués sur des échantillons résultant des déchets du sciage des éprouvettes. Ces échantillons sont donc cylindriques et proviennent du coeur des murets. Ainsi 5 échantillons ont été uti- 29 July

18 Essai d absorption capillaire appliqué sur différentes recettes de béton lisés pour ces essais. Les dimensions des échantillons ont une hauteur d environ 40 [mm] et un diamètre de 50 [mm]. Masse volumique apparente sèche Eau absorbée (Porosité) n Coefficient d absorption W [g/cm 3 ] [%] [g/m2*h 0.5 ] Béton A * Béton B Béton C * TABLEAU 5.2: Résultats des essais d adsorption et détermination de la porosité, effectués par le laboratoire des matériaux de construction (LMC) * pas d essais effectués pour la détermination du coefficient d adsorption W Les résultats des essais montrent une porosité faible pour la recette de béton A et plus importante pour les deux autres recettes de béton. Cependant les essais ne montrent pas la même logique pour les recettes de béton B et C. Les résultats montrent une porosité plus importantes pour une recette de béton B que pour une recette de béton C (Tableau 5.2). On peut voir également que la quantité d eau introduite durant le gâchage pour chaque recette de béton corrèle très bien avec la porosité (Figure 5.3). Cette corrélation semble bien confirmer la formulation empirique (EQ. 7.1) pour obtenir une idée sur la teneur en eau à l état de saturation du béton ou par équivalence sa porosité. Les résultats détaillés de cette expérimentation peuvent être consultés en annexe (voir annexe I). FIGURE 5.3: Corrélation entre les quantités d eau introduites lors du gâchage et les mesures de la porosité Le coefficient d adsorption n a été mesurée que pour la recette de béton B (voir annexe J). Sa valeur représente un béton de faible perméabilité, en se référant à l échelle établie par le laboratoire des matériaux de construction (LMC) très faible faible moyenne forte très forte TABLEAU 5.3: Echelle proposée par le laboratoire des matériaux de construction (LMC), permettant d établir la perméabilité en fonction du coefficient d adsorption W July 2005

19 Chapitre 5: Essai sur le béton durci 5.2 Essais non destructifs Sur chaque point de prélèvement de carottes (voir annexe E), pour confectionner les éprouvettes de base pour les essais d adsorption capillaire, la perméabilité par la méthode Torrent et la conductivité électrique par la méthode Wenner ont été mesurées, après une cure d'environ 28 jours (voir annexe F). Au total, 63 mesures ont été effectuées sur chaque muret, donnant une bonne base statistique quant à la représentativité de ces mesures. Les résultats des essais peuvent être étudiés en tenant compte de l humidité présente dans le béton ou en corrigeant les valeurs de mesure KT i par KT i,corr (EQ. 5.2). Sous forme de nuage de points, les résultats KT i sont affichés à l'état brut (Figure 5.4). Puis les résultats alignés sur une ligne horizontale prennent en considération l'humidité du béton (il n'est donc plus dépendant de la résistivité électrique). Chaque point de ces lignes horizontales représente le minimum des deux valeurs de KT i et de KT i,corr. Finalement, le point, mis en évidence sur cette même ligne, est la moyenne géométrique des mesures corrigées (Figure 5.4) [Denarié04]. ( kt i ) 0.57, = ρ KT icorr (EQ 5.2) FIGURE 5.4: Mesures brutes et corrigées des essais de perméabilité a l air de Torrent avec les moyennes géométriques correspondantes, catégories de perméabilité d après [Denarié04] La perméabilité du béton d'enrobage des différents murets décroît comme les prévisions faites auparavant. Ainsi dans l'ordre décroissant, la recette de béton A est moins perméable que la recette de béton B et que finalement la recette de béton C (Tableau 5.4). Cependant, l'écart entre la recette de béton A et la recette de béton B est minime, ce qui ne corrèle pas de manière linéaire avec le rapport massique de l eau sur le ciment (Figure 5.5). La disparité des mesures augmente avec une perméabilité plus importante du béton (Tableau 5.4). Cette disparité peut être visualisée en utilisant une fonction probabiliste lognormale (voir annexe G). 29 November

20 Essai d absorption capillaire appliqué sur différentes recettes de béton kt s kt [10-16 m 2 ] [10-16 m 2 ] Béton A Béton B Béton C TABLEAU 5.4: Moyenne kt et écart type s kt géométrique des mesures de perméabilité Torrent (provenant d une loi probabiliste lognormale [Denarie04]) Une corrélation est proposée avec les valeurs moyennes de la perméabilité à l air de Torrent et le rapport eau sur ciment E/C (Figure 5.5). La perméabilité à l air varie très peu pour les recettes de béton A et B, tandis que pour la recette de béton C, la valeur de perméabilité à l air est dix fois supérieure aux deux autres. FIGURE 5.5: Corrélation entre k T et E/C November 2005

21 Chapitre 6: Confection des éprouvettes 6 Confection des éprouvettes Ce chapitre relate les travaux de sciage et de carottage effectués sur les trois murets, ainsi que sur les dimensions finales des éprouvettes. Ces travaux ont été effectués sur des bétons âgés d une cinquantaine de jours. A chaque point des mesures Torrent (voir annexe E), un carottage de diamètre 50 [mm] a été effectué pour extraire par la suite l'éprouvette finale pour les essais. Les endommagements conséquents par le tube carottier sur les éprouvettes de la recette de béton C a fait changer la hauteur de l'éprouvette prévue initialement à 30 [mm] à 40 [mm]. Pour les recettes de béton A et B, aucun changement n'a été opéré (Figure 6.1 et Tableau 6.1). FIGURE 6.1: Dimensions en millimètre des éprouvettes de béton, avec visualisation du sciage des carottes Lorsque le tube carottier atteint la partie inférieure, il a été difficile d'obtenir une éprouvette à arêtes vives. Très souvent des granulats se sont détachés de l'éprouvette et cela surtout pour le béton C. La vitesse de rotation du tube carottier a été diminuée chaque fois dans cette zone pour créer le moins de dégâts possibles (voir annexe H). Quatre éprouvettes supplémentaires par muret ont été retirées des murets pour y subir une imprégnation ( 11). Béton A et B Béton C hauteur [mm] diamètre [mm] TABLEAU 6.1: Dimensions des éprouvettes 29 November

22 Essai d absorption capillaire appliqué sur différentes recettes de béton 7 Séchage des éprouvettes Dans ce chapitre, la problématique du temps de séchage, la méthode de saturation sous vide des éprouvettes, un descriptif détaillé du matériel d essai et les résultats des mesures sont discutés. 7.1 Généralité Le séchage des éprouvettes s effectue dans une enceinte protégée où la température et l humidité relative de l air sont contrôlées. Dès l entreposage dans ces enceintes, l évolution du poids des éprouvettes est mesurée. Les essais prennent fin lorsqu il y a stabilisation du poids dans les éprouvettes. L humidité relative est contrôlée dans les enceintes et trois configurations différentes de séchage sont testées. atmosphère avec une humidité relative à 75%, atmosphère avec une humidité relative à 50%, atmosphère avec une humidité relative à 25%. 7.2 Déroulement du séchage Les durées de séchage sont difficiles à évaluer à l avance. Aussi pour essayer de garantir un niveau de séchage équivalent, une modélisation, utilisant un maillage tridimensionnel des éprouvettes, a été effectuée [Femasse04]. A partir de cette modélisation, les temps de séchage ont été définis ( 7.2.1) Durées de séchage Le séchage des éprouvettes est un processus extrêmement lent. C est pourquoi, toutes les faces de l éprouvette sont laissées à l air libre. Le temps de séchage, évalué à l aide d un modèle en trois dimensions [Femasse04], s élève à des temps s échelonnant sur plusieurs années pour le point le plus défavorable se situant au centre du cylindre. Ces temps évoluent de quatre à huitante ans pour le meilleur, respectivement pour le pire des cas. Cependant les mesures de poids prennent en considération ce qui se passe d une manière générale sur tout le volume de l éprouvette. Ainsi la diminution de poids se stabilise à environ un tiers du temps par rapport au point le plus défavorable. On peut noter que le séchage à ce point des recettes de béton B et C se confondent. Ceci provient de la différence des dimensions des éprouvettes confectionnées avec les recettes de béton B et C. séchage à 25%, recette de béton A 2 ans et 9 mois, séchage à 25%, recettes de béton B et C 1 an et 3 mois, séchage à 50%, recette de béton A 1 an et 4.5 mois, séchage à 50%, recettes de béton B et C 9 mois, séchage à 75%, recette de béton A 3 mois et 9 jours, séchage à 75%, recettes de béton B et C 1 mois 21 jours La durée de séchage a finalement été choisie, pour des questions d organisation, de disponibilité du laboratoire, différemment (voir aussi Tableau 2.1). séchage à 25%, recettes de béton A, B et C 1 an et 40 jours, séchage à 50%, recettes de béton A, B et C 9 mois et 27 jours, séchage à 75%, recettes de béton A, B et C 3 mois et 9 jours. Ce choix montre que pour les recettes de bétons B et C et pour le séchage à 75%, le niveau de séchage requis est atteint aisément. Pour la recette de béton A soumis à un séchage de 50%, le niveau de séchage dans l éprouvette s élève à 54% d humidité relative, tandis que pour un séchage de 25%, le niveau de séchage s élève à 35% d humidité relative (Figure 7.1). Ce niveau d erreur correspond à peu November 2005

23 Chapitre 7: Séchage des éprouvettes près au niveau de fluctuation de l atmosphère dans l enceinte. De plus, la cure des murets et des échantillons ont été laissés à l air libre en laboratoire avant d être introduits dans l enceinte, ce qui indique que les éprouvettes ne débutent pas leur séchage à 100%, mais à une valeur inférieure (sauf pour les éprouvettes saturées sous vide). FIGURE 7.1: Séchage des éprouvettes initialement à l état de saturation à l aide de MLS-Heat, avec correction du temps (pour obtenir le temps réel pour le point le plus défavorable dans l éprouvette, il suffit de multiplier les valeurs du temps par 30) Les éprouvettes Pour chaque environnement, c est-à-dire pour un séchage à 75%, à 50% et à 25% d humidité relative, 63 éprouvettes ont été placées dans chaque enceintes. Parmi ce nombre, trois éprouvettes ont été au préalablement saturées sous vide [Charron04]. 20 éprouvettes de recette de béton A, 20 éprouvettes de recette de béton B, 20 éprouvettes de recette de béton C, 1 éprouvette saturée sous vide de recette de béton A, 1 éprouvette saturée sous vide de recette de béton B, 1 éprouvette saturée sous vide de recette de béton C 1 éprouvette témoin avec un capteur de température de recette de béton A, 1 éprouvette témoin avec un capteur de température de recette de béton B, 1 éprouvette témoin avec un capteur de température de recette de béton C. Pour l environnement de séchage à 75%, 12 éprouvettes supplémentaires ont été ajoutées dans l enceinte. Ces éprouvettes sont destinées à être traitées par une imprégnation hydrophobe étanche ( 11), ralentissant la vitesse d entrée d eau dans le matériau. 4 éprouvettes de recette de béton A, 4 éprouvettes de recette de béton B, 4 éprouvettes de recette de béton C. 29 November

24 Essai d absorption capillaire appliqué sur différentes recettes de béton Le séchage a débuté dans les enceintes à 75% et 25% d humidité relative, puis dès que la place a été libérée dans l enceinte de 75%, le séchage a pu débuter pour le 50% d humidité relative. Ainsi l âge du béton diffère lors de l introduction des éprouvettes dans les enceintes (Tableau 7.1). Séchage à Béton A et B Béton C 75% et 25% % TABLEAU 7.1: Age en jours des échantillons lors de leur introduction dans les enceintes Saturation sous vide La méthode pour la saturation sous vide des neuf éprouvettes consiste à placer les éprouvettes dans une enceinte hermétique et de pomper l air pour créer une dépression dans l enceinte. Après quelques heures, l eau est introduite dans l enceinte par le bas jusqu à ce qu elle recouvre toutes les éprouvettes. Dès lors, et toujours en dépressurisant l air, les éprouvettes se saturent d eau plus rapidement. Durant cette phase de deux à trois jours, des bulles d air s échappent des échantillons et leur diamètre diminue en fonction du temps. La procédure d essai, ci-après, donne les grandes lignes d exécution de ces essais [Charron04]. 1. Préparer une grande quantité d eau, soit en la faisant bouillir, soit en la soumettant au vide pendant plusieurs heures. 2. Déposer les éprouvettes dans un dessiccateur. 3. Faire le vide dans le dessiccateur pendant 3 heures. 4. Fermer la valve du dessiccateur pour conserver le vide et arrêter la pompe. 5. Faire entrer un mince filet d eau dans le dessiccateur par un robinet pour que le niveau d eau augmente progressivement dans le dessiccateur et submerge les éprouvettes. Le remplissage de dessiccateur doit se faire lentement (entre 2 et 3 heures). 6. Éviter que le niveau d eau n atteigne le robinet par lequel le vide est fait, sinon la pompe aspirera de l eau lors de l étape suivante au lieu de l air. Ceci endommagerait la pompe. 7. Réactiver la pompe pour renouveler le vide dans le dessiccateur contenant l eau et les éprouvettes pendant 72 heures (3 jours). 7.3 Matériels Les enceintes sont des boîtes à gants (traduit de l anglais Glove-Boxvoir, annexe K) hermétiques où sont introduites les éprouvettes en béton. Pour éviter le contact avec l humidité condensé sur le fond des boîtes à gants, les éprouvettes sont posées sur des équerres en aluminium. Ce dispositif permet également aux éprouvettes d avoir un séchage uniforme sur toutes les faces. Posée à l extérieur et au-dessus de la boîte à gants, la balance peut mesurer les poids des éprouvettes par l intermédiaire d une tige métallique connectée en dessous de la balance. Le millième de gramme est la précision des mesures de la balance. La tige métallique accède à l intérieur de la boîte à gants par l intermédiaire d un trou, bouchonné en dehors des périodes de mesures. Au bout de la tige métallique, un support amovible est fixé, destiné à recevoir une éprouvette (voir annexe K). La balance est connectée à un ordinateur, permettant d éviter les erreurs de saisie et d augmenter la rapidité d acquisition des mesures. Pour garantir une bonne homogénéité de l atmosphère dans la boîte à gants, deux ventilateurs sont disposés au-dessus d un bain salin garantissant une atmosphère à humidité constante. Au-dessus des deux ventilateurs, un capteur enregistre à intervalle régulier de dix minutes l évolution de la température et de l humidité relative dans les boîtes à gants (voir annexe K). Ce capteur est également relié à un ordinateur qui enregistre les données November 2005

25 Chapitre 7: Séchage des éprouvettes 7.4 Environnement L atmosphère dans les boîtes à gants se compose essentiellement d azote et de vapeur d eau. Après chaque période de mesures, de l azote est introduit dans les boîtes à gants, réduisant les effets de carbonatation (voir annexe K) [Charron03] [Marchand03]. Les solutions saturées en sel permettent de garder l humidité relative constante dans les boîtes à gants. Lors des pesées des échantillons, la boîte à gants devient moins hermétique (passage de la tige métallique depuis la balance) et l atmosphère s équilibre lentement avec l atmosphère extérieure. Ainsi à la fin des mesures, l introduction de l azote dans les boîtes à gants assèche rapidement l atmosphère. Différents types de sels sont utilisés pour parvenir à contrôler l humidité relative des boîtes à gants [Habel03]. La saturation de ces sels s obtiennent en mélangeant 253, plus de 242 et 36 [g] de sel dans 100 [ml] d eau pour, respectivement dans l ordre, l acétate de potassium, le nitrate de magnésium et le chlorure de sodium. acétate de potassium nitrate de magnésium chlorure de sodium 22% d humidité relative à 20 C, 55% d humidité relative à 20 C, 76% d humidité relative à 20 C. Aucune isolation thermique n existe autour de la boîte à gants. Aussi, l atmosphère dans les boîtes à gants s équilibre avec la température du laboratoire, climatisée à environ 20 C (Tableau 7.2). Dans les annexes, il est possible de visualiser l évolution de l atmosphère dans les boîtes à gants (voir annexe L). température humidité relative Séchage à [ C] [%] 75% ± ± % ± ± % ± ± 3.83 TABLEAU 7.2: Atmosphère dans les boîtes à gants moyenne et écart type 7.5 Résultats De par les dimensions différentes des éprouvettes de béton, l unité de discussion des résultats sont des [kg/m 3 ], les résultats bruts de séchage peuvent être consultés dans les annexes (voir annexe M), et les volumes des échantillons sont discutés dans un des prochains chapitres ( ). Le séchage des éprouvettes dans les boîtes à gants s est déroulé sur des éprouvettes à deux niveaux hydriques différents, les éprouvettes saturées sous vide et les éprouvettes sans aucun traitement. Pour les éprouvettes saturées sous vide, la perte d eau a été anormalement élevée pour toutes les conditions de séchage, voire supérieure à la porosité du béton (Tableau 5.2). En utilisant, une formulation approximative (EQ. 7.1) pour déterminer la porosité d un béton, on peut retrouver la porosité mesurée en laboratoire. La teneur en eau saturée ou la porosité du béton est représentée par w sat, la quantité de ciment en [kg/ m 3 ] par C et la quantité d eau initiale en [kg/m 3 ] par w 0. Les valeurs obtenues par calcul de w sat sont respectivement pour les trois recettes de béton A, B et C de 79, 121 et 134 [kg/m 3 ].Cette perte d eau élevée, durant les essais sur les éprouvettes, peut s expliquer par une microfissuration durant l exécution de la mise en saturation sous vide des éprouvettes (Figure 7.2). Cette microfissuration a été mise en évidence en effectuant un examen microscopique sur lame mince pour la recette de béton C (voir annexe P). Globalement les caractéristiques de microstructure sont voisines pour les bétons traités sous vide et non traités sous vide. Cependant quelques différences sont apparues comme une capillarité légèrement plus forte pour les bétons traités sous vides certainement due à une microfissuration très fine développée dans la pâte de ciment seule et une fissuration en surface du béton un peu plus fréquente de 1 à 10 microns d ouverture s est développé dans les bétons 29 November

26 Essai d absorption capillaire appliqué sur différentes recettes de béton traités sous vide. Ces résultats convergent à d autre essais effectués auparavant pour étude de faisabilité du projet de Suisse Métro [Hammerschlag05]. w sat = w 0 ( C) (EQ 7.1) a) FIGURE 7.2: Pertes et gains d eau durant le séchage et l essai de capillarité, éprouvettes séchées au préalable à a) 25%, b) 50% et c) 75% November 2005

27 Chapitre 7: Séchage des éprouvettes b) c) FIGURE 7.2: Pertes et gains d eau durant le séchage et l essai de capillarité, éprouvettes séchées au préalable à a) 25%, b) 50% et c) 75%. Aussi, une correction de ces quantités d eau évaporée est proposée sous la forme d une diminution de toutes les valeurs des essais par une constante (Figure 7.2). L écart de cette correction est obtenu en minimisant la moyenne des gains d eau des essais de capillarité par rapport aux trois niveaux de séchage. Ces trois écarts valent, respectivement pour les recettes de béton A, B et C, 25.5, 24.1 et 43.2 [kg/m 3 ]. La teneur en eau à l état de saturation de chaque éprouvette est obtenue par l intermédiaire d une approche probabiliste. La porosité ou la teneur en eau à l état de saturation est obtenue par des essais sur des morceaux d éprouvettes ( 5.1.2). A partir de ces résultats d essai, il est possible de construire une loi normale. Dans une deuxième phase, le gain d eau par le test de capillarité est également connu pour chaque éprouvette et comporte également une certaine variabilité. Cette dernière variabilité est combinée de manière linéaire à la variabilité obtenue par le test de porosité et ainsi la teneur en eau à l état de saturation est connue pour chaque éprouvette. En connaissant la teneur en eau à l état de saturation, il est alors possible de connaître la teneur en eau à chaque étape des essais. Cependant, cette teneur en eau est une teneur en eau moyenne sur tout le volume de l éprouvette. En prenant comme hypothèse que les niveaux de séchages moyens (Tableau 7.2) sont atteints, il est possible de construire les isothermes de désorption pour chaque recette de béton (Figure 7.3) à partir des données des échantillons saturés sous vide avec correction des valeurs (Tableau 7.2). A chacun de ces isothermes de désorption, une courbe d un modèle de désorption 29 November

28 Essai d absorption capillaire appliqué sur différentes recettes de béton [Roelfstra89] [Femasse04] a été calculée en modifiant quelques paramètres, comme la température d isotherme, le coefficient d hydratation, la teneur en ciment, la teneur en air, pour obtenir une courbe du modèle la plus proche possible de la courbe mesurée en laboratoire. a) b) c) FIGURE 7.3: Courbe de désorption pour les trois recettes de béton soit a) béton A, b) béton B et c) béton C. L optimisation de la courbe de désorption à l aide des derniers paramètres discutés permet l obtention d une courbe de désorption approchée pour l utilisation du logiciel Heat-MLS [Femasse04], car il n est pas possible dans ce logiciel de donner les caractéristiques de la courbe de désorption mesurée. A l aide du logiciel Heat-MLS, des simulations de séchage dans les mêmes conditions qu en laboratoire ont été effectuées pour obtenir un coefficient de diffusion provenant d une loi de diffusion de Fick. Malheureusement la microfissuration de la pâte de ciment pour les éprouvettes saturées sous vide et les hypothèses de réduction de la porosité ne fournissent un résultat qu approximatif du séchage, puisqu on ne note pas de différence de vitesse de séchage entre les différentes recettes de béton avec les simulations [Conciatori05] November 2005

29 Chapitre 8: Etanchement des éprouvettes 8 Etanchement des éprouvettes Dans ce chapitre, l exécution et le matériel sont discutés pour l étanchement des éprouvettes. Quelques photos précisent le mode opératoire exécuté en laboratoire. 8.1 Généralité Une fois l équilibre hydrique des éprouvettes atteint, les éprouvettes sont préparées pour les essais d adsorption capillaire. L adsorption par capillarité se fait très rapidement dans le béton, par rapport au séchage. Cette rapidité permet d effectuer des essais avec des conditions qui peuvent être utilisées dans un modèle unidirectionnel. Pour obtenir une adsorption par capillarité dans une seule direction, il suffit d étancher les éprouvettes sur toutes leurs faces latérales. 8.2 Exécution de l étanchement Les travaux d étanchement consiste à préparer des moules en aluminium dans un premier temps. Ces moules sont destinés à recevoir les échantillons. Les échantillons sont introduits dans le moule et l étanchéité est garantie par une résine injectée entre le moule et l éprouvette. La résine s injecte au moyen de seringues. Pour une soixantaine d éprouvettes, ce travail s échelonne sur 2 à 3 jours. La maturité du béton lors de l application des échantillons est définie ci-après (Tableau 8.1). Séchage à Béton A Béton B Béton C 75% % % TABLEAU 8.1: Maturité en jours des échantillons lors de l application de l étanchéité 8.3 Matériel et produits Le moule se compose d'un cylindre en aluminium à parois minces, à l'extrémité duquel une plaque en aluminium est collée. Une barre métallique, permettant de suspendre le moule à la balance durant les essais d adsorption capillaire, vient se fixer au moule, et peut être aisément démontée du moule. Cette barre métallique est également torsadée permettant de déplacer plusieurs boulons sur celle-ci. Deux boulons permettent d accueillir et de caler la tige provenant de la balance et sur les deux extrémités de la barre métallique, deux autres boulons permettent de fixer cette barre au moule (Figure 8.1). FIGURE 8.1: Différentes étapes de montage du moule, 1) collage de la base, 2) montage de la barre métallique 29 November

30 Essai d absorption capillaire appliqué sur différentes recettes de béton La résine permet d étancher les faces latérales des éprouvettes ou du vide restant entre le moule et l éprouvette. Cette résine «Sikagard-63 N» est un revêtement deux composants à base de résine époxy, sans solvant [Sika04]. Sa fluidité permet de couler aisément entre l éprouvette et le moule, tandis que sa viscosité impose l utilisation de seringues avec une grosse embouchure (Figure 8.2). De plus, les aiguilles, avec le plus gros diamètre trouvé sur le marché, ont été sciées à un ou deux millimètres, réduisant considérablement les pertes de charge. La seringue permet d introduire la résine directement entre le moule et l éprouvette, évitant toute contamination de la face soumise à l essai de capillarité. Le séchage de la résine prend environ un jour. FIGURE 8.2: Résine à deux composants «sikagard -63 N» Deux dimensions de moules ont été utilisées, ils se distinguent par leur hauteur (hauteur des petits cylindres: 29,76 [mm]; hauteur des grands cylindres: 41,65 [mm]). Les grands moules ont été utilisés pour accueillir les éprouvettes de recette de béton C, tandis que les petits moules ont été utilisés pour les éprouvettes des recettes de béton A et B (Figure 8.3). FIGURE 8.3: Moules et éprouvettes à l état final November 2005

2.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid

2.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid Chapitre Les bétons courants.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid.7.1 - Le bétonnage par temps chaud 3 Granulats Les conditions climatiques lors de la mise en œuvre ont une grande influence sur

Plus en détail

Colle époxydique multi usages, à 2 composants

Colle époxydique multi usages, à 2 composants Notice Produit Edition 20 01 2014 Numéro 9.11 Version n 2013-310 01 04 02 03 001 0 000144 Colle époxydique multi usages, à 2 composants Description est une colle structurale thixotrope à 2 composants,

Plus en détail

B1 Cahiers des charges

B1 Cahiers des charges B1 Cahiers des charges B1 cahiers des charges 35 B.1 Cahiers des charges Ce chapitre contient les cahiers des charges. Pour plus d informations, nous réfèrons au paragraphe B.3. Mise en oeuvre et B.4 Détails

Plus en détail

Les précautions indispensables pour bétonner par temps froid. Holcim Bétons

Les précautions indispensables pour bétonner par temps froid. Holcim Bétons Les précautions indispensables pour bétonner par temps froid Holcim Bétons Action du gel sur le béton frais L'action du froid sur le béton frais agit de façon néfaste sur les caractéristiques des bétons

Plus en détail

CHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE

CHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE CHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE I - PRINCIPE La chromatographie est une méthode physique de séparation de mélanges en leurs constituants; elle est basée sur les différences d affinité des substances à

Plus en détail

Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs

Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs Phase d'initiation de la corrosion vis-à-vis de la - pénétration d'agents

Plus en détail

PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR MORTIERS DE CALAGE, DE BOURRAGE ET DE SCELLEMENT A BASE DE LIANTS HYDRAULIQUES

PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR MORTIERS DE CALAGE, DE BOURRAGE ET DE SCELLEMENT A BASE DE LIANTS HYDRAULIQUES BELGIAN CONSTRUCTION CERTIFICATION ASSOCIATION asbl BCCA Etabli par SECO et le CSTC PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR MORTIERS DE CALAGE, DE BOURRAGE ET DE SCELLEMENT A BASE DE LIANTS HYDRAULIQUES Système

Plus en détail

N09 Viaduc de Chillon

N09 Viaduc de Chillon Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication DETEC Office fédéral des routes N09 Viaduc de Chillon Solution innovante en relation avec la RAG Conférence JERI

Plus en détail

Béton. Fig. 1- Essai d'étalement sur table

Béton. Fig. 1- Essai d'étalement sur table Béton TD 1- Essai d'étalement sur table ou Flow-table test (Norme ISO 9812) Cet essai est particulièrement adapté au béton très fluide, fortement dosé en superplastifiant. Le diamètre du plus gros granulat

Plus en détail

Le chantier compte 4 étapes :

Le chantier compte 4 étapes : 02 Bien mettre en place le 03 béton désactivé La technique du béton désactivé consiste à mettre en valeur les granulats en éliminant la couche superficielle du mortier en surface. Un chantier de béton

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE SikaLatex

FICHE TECHNIQUE SikaLatex FICHE TECHNIQUE SikaLatex RÉSINE À MÉLANGER À L'EAU DE GÂCHAGE DES MORTIERS DESCRIPTION DU PRODUIT Le SikaLatex est une dispersion aqueuse de résine synthétique qui se présente sous la forme d un liquide

Plus en détail

Le système Sika Injectoflex type DI-1 est un canal gonflant, injectable ultérieurement, pour l'étanchement de joints de reprise.

Le système Sika Injectoflex type DI-1 est un canal gonflant, injectable ultérieurement, pour l'étanchement de joints de reprise. Fiche technique du produit Edition 15.03.2012 Version no 8 Système Sika Injectoflex type DI-1 Système d'injection hydroexpansif pour l'étanchement de joints Description du produit Emploi Le système Sika

Plus en détail

RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS. On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007.

RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS. On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007. RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007. Pour mieux comprendre les résultats ici une petit plan où il y a signalées les différentes

Plus en détail

Primaire à 2 composants à base de résines acryliques réactives

Primaire à 2 composants à base de résines acryliques réactives Fiche technique Edition 1, 2012 Identification no. 02 08 01 05 001 0 000003 Version no. 23042012 Sikafloor -13 Pronto Sikafloor -13 Pronto Primaire à 2 composants à base de résines acryliques réactives

Plus en détail

SALLE DE BAIN, DOUCHE, PLAN DE TRAVAIL CUISINE, PISCINE... Collage et jointoiement. L Epoxy facile

SALLE DE BAIN, DOUCHE, PLAN DE TRAVAIL CUISINE, PISCINE... Collage et jointoiement. L Epoxy facile SALLE DE BAIN, DOUCHE, PLAN DE TRAVAIL CUISINE, PISCINE... Collage et jointoiement L Epoxy facile DOMAINES D EMPLOI Recommandé pour salle de bain, douche, plan de travail cuisine, piscine, bassins thermaux,

Plus en détail

Le béton léger prêt à l emploi, la solution idéale pour les applications intérieures et extérieures

Le béton léger prêt à l emploi, la solution idéale pour les applications intérieures et extérieures TZ-fert_franz.QXD 20.09.2006 13:52 Uhr Seite 1 Le béton léger prêt à l emploi, la solution idéale pour les applications intérieures et extérieures Préparation: Ajouter la quantité d eau requise (voir indications

Plus en détail

Notions physiques Niveau 2

Notions physiques Niveau 2 14 novembre 2011 Contenu 1. Les pressions Les différentes pressions 2. La loi de Mariotte (Autonomie en air) 2.1. Principes 2.2. Applications à la plongée 3. Le théorème d Archimède (Flottabilité) 3.1.

Plus en détail

Douille expansibleécarteur

Douille expansibleécarteur 08/2011 Instructions de montage 999415003 fr Douille expansibleécarteur 15,0 Référence 581120000 Description La douille expansible écarteur 15,0 sert à l ancrage du coffrage une face dans le béton. Il

Plus en détail

STANDARD DE CONSTRUCTION CONDUITS, ATTACHES ET RACCORDS DE

STANDARD DE CONSTRUCTION CONDUITS, ATTACHES ET RACCORDS DE , ATTACHES ET RACCORDS DE PARTIE 1 - GÉNÉRALITÉS 1.1 EMPLACEMENT DES 1.1.1 Les conduits posés devraient être indiqués sur les plans. Ils devraient être installés perpendiculairement aux lignes du bâtiment.

Plus en détail

PERFORMANCES D UNE POMPE TURBOMOLECULAIRE

PERFORMANCES D UNE POMPE TURBOMOLECULAIRE EUROPEAN LABORATORY FOR NUCLEAR RESEARCH CERN - LHC DIVISION LHC-VAC/KW Vacuum Technical Note 00-09 May 2000 PERFORMANCES D UNE POMPE TURBOMOLECULAIRE K. Weiss Performances d une pompe turbomoléculaire

Plus en détail

Capteur optique à dioxygène

Capteur optique à dioxygène Capteur optique à dioxygène Référence PS- 2196 Connectique de la sonde mini DIN Tête de la sonde Embout de protection et stockage Port mini DIN du capteur Eléments inclus 1. Capteur à dioxygène optique

Plus en détail

DOUBLE PARK ECO «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE

DOUBLE PARK ECO «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE DOUBLE PARK ECO «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE P2-F et P4-F 185 (Modèle standard) P2-F et P4-F 170 MODELE P2/4-F 170 P2/4-F 185 (Standard) P2/4-F 195 P2-F et P4-F 195 H 325 340 350 DH 156 171 181

Plus en détail

Manuel d application pour S&P C-Sheet 240

Manuel d application pour S&P C-Sheet 240 Manuel d application pour Exigences de qualité générale: Adhérence minimale du support > 1.0 N/mm 2 Température du support au minimum 3 C au-dessus de la température du point de rosée Humidité maximale

Plus en détail

TP 3 diffusion à travers une membrane

TP 3 diffusion à travers une membrane TP 3 diffusion à travers une membrane CONSIGNES DE SÉCURITÉ Ce TP nécessite la manipulation de liquides pouvant tacher les vêtements. Le port de la blouse est fortement conseillé. Les essuie tout en papier

Plus en détail

Parois industrielles préfabriquées. Willy Naessens 61

Parois industrielles préfabriquées. Willy Naessens 61 Parois industrielles préfabriquées Willy Naessens 61 Dans le domaine de la préfabrication, les parois préfabriquées en béton offrent une solution efficace pour toutes façades extérieures et cloisonnements

Plus en détail

Adhésif structural pour le collage de renforts

Adhésif structural pour le collage de renforts Notice Produit Edition 18/07/2014 Numéro 3022 Version N 2014-253 N identification : 020206040010000001 Adhésif structural pour le collage de renforts Description est une colle structurale thixotrope à

Plus en détail

LES ESCALIERS. Les mots de l escalier

LES ESCALIERS. Les mots de l escalier Les mots de l escalier L escalier :ouvrage constitué d une suite régulière de plans horizontaux (marches et paliers) permettant, dans une construction, de passer à pied d un étage à un autre. L emmarchement

Plus en détail

«La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE

«La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE P2-f & P4-f - 185/180 - Standard P2-f & P4-f - 170/165 - Compact P2-f & P4-f - 200/195 - Confort MODELE H DH P2f-4f - 185/180 - Standard 340 171 P2f-4f - 170/165 - Compact

Plus en détail

Système d énergie solaire et de gain énergétique

Système d énergie solaire et de gain énergétique Système d énergie solaire et de gain énergétique Pour satisfaire vos besoins en eau chaude sanitaire, chauffage et chauffage de piscine, Enerfrance vous présente Néo[E]nergy : un système utilisant une

Plus en détail

Mousses acoustiques : STRASONIC

Mousses acoustiques : STRASONIC MOUSSES ACOUSTIQUES : STRASONIC Mousses acoustiques : STRASONIC Innovation for your future Mousses acoustiques : STRASONIC Sommaire I - LA MOUSSE ACOUSTIQUE II - FICHES II.1 Mousses de polyuréthane 841000-841010

Plus en détail

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti .0 RISQUES GEOLOGIQUES DU SITE NOTES. LIQUÉFACTION : On ne doit pas trouver de sols granulaires liquéfiables, lâches, saturés, ou qui pourraient compromettre la performance sismique du bâtiment, dans des

Plus en détail

4. Conditionnement et conservation de l échantillon

4. Conditionnement et conservation de l échantillon 1. Objet S-II-3V1 DOSAGE DU MERCURE DANS LES EXTRAITS D EAU RÉGALE Description du dosage du mercure par spectrométrie d absorption atomique de vapeur froide ou par spectrométrie de fluorescence atomique

Plus en détail

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie TECHNIQUES: Principes de la chromatographie 1 Définition La chromatographie est une méthode physique de séparation basée sur les différentes affinités d un ou plusieurs composés à l égard de deux phases

Plus en détail

Styrodur C, un XPS exempt de CFC, HCFC et HFC. De l air, tout simplement. Ecologique, tout simplement.

Styrodur C, un XPS exempt de CFC, HCFC et HFC. De l air, tout simplement. Ecologique, tout simplement. Styrodur C, un XPS exempt de CFC, HCFC et HFC. De l air, tout simplement. Ecologique, tout simplement. Isolation thermique plus qu une simple protection de l environnement Une isolation thermique optimale

Plus en détail

INSTRUCTIONS DE POSE

INSTRUCTIONS DE POSE 5/2013 FR INSTRUCTIONS DE POSE Etant donné la plus longue durée de vie de la porte en bois composite Duofuse par rapport à une porte en bois classique, il est important de la placer correctement afin de

Plus en détail

Utilisation des tabelles de dimensionnement

Utilisation des tabelles de dimensionnement ponctuelle Tabelle A - Sans tuyaux de chauffage sol Tabelle B - Avec tuyaux de chauffage sol répartie Tabelle C - Résistance à la compression de l'isolation thermique par m 2 Utilisation des tabelles de

Plus en détail

Essais de charge sur plaque

Essais de charge sur plaque Page No.: 1 L essai de charge sur plaque est exécuté entre autres dans des galeries d exploration ou dans des puits, mais il peut aussi être exécuté à la surface en appliquant un poids mort ou en chargeant

Plus en détail

Mesure du volume d'un gaz, à pression atmosphérique, en fonction de la température. Détermination expérimentale du zéro absolu.

Mesure du volume d'un gaz, à pression atmosphérique, en fonction de la température. Détermination expérimentale du zéro absolu. Mesure du volume d'un gaz, à pression atmosphérique, en fonction de la température. Détermination expérimentale du zéro absolu. Auteur : Dr. Wulfran FORTIN Professeur Agrégé de Sciences Physiques TZR -

Plus en détail

de l Université Laval Orientations et exigences générales et techniques de construction

de l Université Laval Orientations et exigences générales et techniques de construction de l Université Laval Orientations et exigences générales et techniques de construction Guide de conception de projets GC-3.2.4 Fabrication et distribution de l'air comprimé et de l'eau réfrigérée (11/2007)

Plus en détail

Comprendre l efflorescence

Comprendre l efflorescence Février 2006 Bulletin technique 4 BULLETIN TECHNIQUE Le Conseil Canadien des Systèmes d Isolation et de Finition Extérieure (SIFE) / (416) 499-4000 Comprendre l efflorescence Nous avons tous déjà observé

Plus en détail

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine «Capteur autonome eau chaude» Choix de la gamme ECOAUTONOME a retenu un capteur solaire

Plus en détail

Suivi d une réaction lente par chromatographie

Suivi d une réaction lente par chromatographie TS Activité Chapitre 8 Cinétique chimique Suivi d une réaction lente par chromatographie Objectifs : Analyser un protocole expérimental de synthèse chimique Analyser un chromatogramme pour mettre en évidence

Plus en détail

Périodiquement, nettoyer les surfaces de l unité pour les maintenir dans une condition sanitaire et ce, aussi souvent que nécessaire.

Périodiquement, nettoyer les surfaces de l unité pour les maintenir dans une condition sanitaire et ce, aussi souvent que nécessaire. Périodiquement, nettoyer les surfaces de l unité pour les maintenir dans une condition sanitaire et ce, aussi souvent que nécessaire. Laver les surfaces à l aide d une solution d eau tiède et de savon,

Plus en détail

- Tente de réception louée complète (structure, bâches de toit et cotés, piquets)

- Tente de réception louée complète (structure, bâches de toit et cotés, piquets) Location tente de réception 5x10 état neuf gris clair et blanc La tente de réception est conçue pour une utilisation lors des fêtes et autres événements est, en tant que tels, uniquement destiné à un montage

Plus en détail

Construction. Sarnavap 5000E SA. Pare-vapeur. Description du produit. Tests

Construction. Sarnavap 5000E SA. Pare-vapeur. Description du produit. Tests Notice Produit Edition 09.2012 Identification no4794 Version no. 2012-208 Sarnavap 5000E SA Pare-vapeur Description du produit Sarnavap 5000E SA est un pare-vapeur auto-adhésif pour système en adhérence

Plus en détail

WILLCO Aventi - Directives d application

WILLCO Aventi - Directives d application WILLCO Aventi - Directives d application Plaque d appui pour crépi 1 Généralités Les présentes directives d application sont spécifiquement destinées à la fixation dlaques de construction Aventi WILLCO

Plus en détail

HI 991x. Contrôleurs Industriel mural de ph et EC. HI 9910 Contrôleur de ph mural avec point de consigne simple et dosage proportionnel

HI 991x. Contrôleurs Industriel mural de ph et EC. HI 9910 Contrôleur de ph mural avec point de consigne simple et dosage proportionnel HI 991x Contrôleurs Industriel mural de ph et EC HI 9910 Contrôleur de ph mural avec point de consigne simple et dosage proportionnel HI 9910 est un contrôleur de ph avec point de consigne unique pour

Plus en détail

Cours de Structures en béton

Cours de Structures en béton Cours de Structures en béton Chapitre 12 DETAILS DE CONSTRUCTION Section 12.3 Les murs 12.3.1 Le mur extérieur en béton armé 12.3.2 Le mur extérieur en maçonnerie traditionnelle 12.3.3 Le mur extérieur

Plus en détail

Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques

Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques Descriptif du support pédagogique Le banc d essais des structures permet de réaliser des essais et des études

Plus en détail

SUIVEUR SOLAIRE : Informations complémentaires

SUIVEUR SOLAIRE : Informations complémentaires SUIVEUR SOLAIRE : Informations complémentaires IMPORTANT : L objectif de la présente note technique n est pas de se substituer à l ouvrage «Alimentation électrique de sites isolés» mais de fournir des

Plus en détail

PRÉGYMÉTALTM. Mise en œuvre CONTRE-CLOISONS PRINCIPES DE POSE POINTS SINGULIERS ACCROCHAGES & FIXATIONS LOCAUX HUMIDES LOCAUX TRÈS HUMIDES

PRÉGYMÉTALTM. Mise en œuvre CONTRE-CLOISONS PRINCIPES DE POSE POINTS SINGULIERS ACCROCHAGES & FIXATIONS LOCAUX HUMIDES LOCAUX TRÈS HUMIDES PRÉGYMÉTALTM Mise en œuvre Caractéristiques techniques pages 90 à 9 PRINCIPES DE POSE A POINTS SINGULIERS 7 A 0 ACCROCHAGES & FIXATIONS LOCAUX HUMIDES LOCAUX TRÈS HUMIDES TRAÇAGE ET POSE DES RAILS CONTRE-CLOISONS

Plus en détail

RUBIS. Production d'eau chaude sanitaire instantanée semi-instantanée. www.magnumgs.fr

RUBIS. Production d'eau chaude sanitaire instantanée semi-instantanée. www.magnumgs.fr RUS Production d'eau chaude sanitaire instantanée semi-instantanée www.magnumgs.fr Producteurs d'eau chaude instantanés RUS Le système intégré de production d'eau chaude sanitaire instantané permet, à

Plus en détail

ANNEXE 1 1/7 LE BATIMENT

ANNEXE 1 1/7 LE BATIMENT ANNEXE 1 1/7 PRESCRIPTIONS TECHNIQUES APPLICABLES AUX LOCAUX DE STOCKAGE DE POMMES DE TERRE (PLANT, CONSOMMATION ( 1 ) ET FECULE) CONSTRUITS OU AMENAGES DANS LE CADRE DES PROCEDURE D AIDE DE FRANCEAGRIMER

Plus en détail

NOTICE D INSTALLATION

NOTICE D INSTALLATION BALLON THERMODYNAMIQUE MONOBLOC EAU CHAUDE SANITAIRE NOTICE D INSTALLATION Lisez attentivement la notice d installation avant le montage de l appareil www.airtradecentre.com SOMMAIRE A. REMARQUES IMPORTANTES...

Plus en détail

33-Dosage des composés phénoliques

33-Dosage des composés phénoliques 33-Dosage des composés phénoliques Attention : cette manip a été utilisée et mise au point pour un diplôme (Kayumba A., 2001) et n a plus été utilisée depuis au sein du labo. I. Principes Les composés

Plus en détail

Manomètre pour pression différentielle avec contacts électriques Exécution soudée Types DPGS43.1x0, version acier inox

Manomètre pour pression différentielle avec contacts électriques Exécution soudée Types DPGS43.1x0, version acier inox Mesure mécatronique de pression Manomètre pour pression différentielle avec contacts électriques Exécution soudée Types DPGS43.1x0, version acier inox Fiche technique WIKA PV 27.05 Applications Contrôle

Plus en détail

CODEX ŒNOLOGIQUE INTERNATIONAL. SUCRE DE RAISIN (MOUTS DE RAISIN CONCENTRES RECTIFIES) (Oeno 47/2000, Oeno 419A-2011, Oeno 419B-2012)

CODEX ŒNOLOGIQUE INTERNATIONAL. SUCRE DE RAISIN (MOUTS DE RAISIN CONCENTRES RECTIFIES) (Oeno 47/2000, Oeno 419A-2011, Oeno 419B-2012) SUCRE DE RAISIN (MOUTS DE RAISIN CONCENTRES RECTIFIES) (Oeno 47/2000, Oeno 419A-2011, Oeno 419B-2012) 1. OBJET, ORIGINE ET DOMAINE D APPLICATION Le sucre de raisin est obtenu exclusivement à partir du

Plus en détail

ETUDE D UN BATIMENT EN BETON : LES BUREAUX E.D.F. A TALENCE

ETUDE D UN BATIMENT EN BETON : LES BUREAUX E.D.F. A TALENCE 1 ENSA Paris-Val de Seine Yvon LESCOUARC H ETUDE D UN BATIMENT EN BETON : LES BUREAUX E.D.F. A TALENCE Architecte : Norman FOSTER 2 LES BUREAUX EDF A TALENCE Ce bâtiment de bureaux conçu par l'agence de

Plus en détail

Présentations GTF. Point de vue d un utilisateur final. Durée de vie des ouvrages : Approche Prédictive, PerformantielLE et probabiliste

Présentations GTF. Point de vue d un utilisateur final. Durée de vie des ouvrages : Approche Prédictive, PerformantielLE et probabiliste Présentations GTF Présenté par : Georges NAHAS Organismes : Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) Paris 26 mai 2009 Introduction Le vieillissement des ouvrages de génie civil et plus

Plus en détail

weber.cel bordure (procomix)

weber.cel bordure (procomix) Κ. ΚΑΛΦΙΔΗΣ ΕΠΕΞΕΡΓΑΣΜΕΝΑ ΔΟΜΙΚΑ ΥΛΙΚΑ ΤΕΧΝΙΚΑ ΚΟΝΙΑΜΑΤΑ ΚΑΘΗΓ. Δ. ΕΥΡΙΓΕΝΗ 15 (ΚΕΡΑΜ. ΑΛΛΑΤΙΝΗ) ΤΚ 542 49 ΘΕΣ/ΝΙΚΗ ΤΗΛ / FAX: 2310-330 003 e-mail: info@weberkalfidis.gr www.weberkalfidis.gr Το έντυπο

Plus en détail

Thèse%des%bois% MISE%EN%ŒUVRE%ÉCO.CONÇUE%DE%COMPOSITES%À% BASE%DE%BOIS%EN%VUE%D APPLICATION%NAVALE% %3%juillet%2013$

Thèse%des%bois% MISE%EN%ŒUVRE%ÉCO.CONÇUE%DE%COMPOSITES%À% BASE%DE%BOIS%EN%VUE%D APPLICATION%NAVALE% %3%juillet%2013$ Thèse%des%bois% %3%juillet%2013 MISE%EN%ŒUVRE%ÉCO.CONÇUE%DE%COMPOSITES%À% BASE%DE%BOIS%EN%VUE%D APPLICATION%NAVALE% AnneLavale)e,doctoranteGCE/Dubourdieu RégisPommier,EncadrantGCE Chris?neDelisée,MichelDanis,DirecteursGCE/MPI

Plus en détail

Matériel de laboratoire

Matériel de laboratoire Matériel de laboratoire MATERIAUX UTILISE... 1 L'APPAREILLAGE DE LABORATOIRE... 1 a) Les récipients à réaction... 2 b) La verrerie Graduée... 2 MATERIEL DE FILTRATION... 6 FILTRATION SOUS VIDE AVEC UN

Plus en détail

Qu est ce qu un gaz comprimé?

Qu est ce qu un gaz comprimé? Qu est ce qu un gaz comprimé? Il existe plusieurs produits à base de gaz ou de mélanges de gaz sous pression conservés dans des bouteilles 1. La plupart de ces gaz sont classés dans la catégorie des «gaz

Plus en détail

Mesure de Salinité Réalisation d'un conductimètre

Mesure de Salinité Réalisation d'un conductimètre Kourou Novembre 2010. MANGOTECHNO Mesure de Salinité Réalisation d'un conductimètre Frédéric BOUCHAR (TENUM Toulouse) Version 1.0 Table des matières 1.Introduction...3 2.Qu'est-ce que la salinité?...3

Plus en détail

RELAIS STATIQUE. Tension commutée

RELAIS STATIQUE. Tension commutée RELAIS STATIQUE Nouveau Relais Statique Monophasé de forme compacte et économique Coût réduit pour une construction modulaire Modèles disponibles de 15 à 45 A Modèles de faible encombrement, avec une épaisseur

Plus en détail

Nouvel immeuble de bureaux pour la C.U.B - Groupe FAYAT

Nouvel immeuble de bureaux pour la C.U.B - Groupe FAYAT COMPTE RENDU DE VISITE ECOLE CENTRALE PARIS Nouvel immeuble de bureaux pour la C.U.B - Groupe FAYAT Introduction Pour la dernière journée de notre voyage d intégration, nous avons été accueillis le vendredi

Plus en détail

La plaque composite nora Lunatec combi

La plaque composite nora Lunatec combi Une association remarquable : La plaque composite nora Lunatec combi pour la fabrication efficace de semelles plantaires et de semelles orthopédiques Présentation du produit Lunatec combi 1 4 nora Lunatec

Plus en détail

Variantes du cycle à compression de vapeur

Variantes du cycle à compression de vapeur Variantes du cycle à compression de vapeur Froid indirect : circuit à frigoporteur Cycle mono étagé et alimentation par regorgement Cycle bi-étagé en cascade Froid direct et froid indirect Froid direct

Plus en détail

(Exemple ici de calcul pour une Ducati 748 biposto, et également pour un S2R1000, équipé d un disque acier en fond de cloche, et ressorts d origine)

(Exemple ici de calcul pour une Ducati 748 biposto, et également pour un S2R1000, équipé d un disque acier en fond de cloche, et ressorts d origine) Analyse de la charge transmise aux roulements de la roue dentée, notamment en rajoutant les efforts axiaux dus aux ressorts de l embrayage (via la cloche) (Exemple ici de calcul pour une Ducati 748 biposto,

Plus en détail

Document Technique d Application. Agilia sols A

Document Technique d Application. Agilia sols A Document Technique d Application Référence Avis Technique 12/09-1553*V2 Annule et remplace le Document Technique d Application 12/09-1553*V1 Intègre le modificatif 12/09-1553*02 Mod Chape fluide à base

Plus en détail

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Kokouvi Edem N TSOUKPOE 1, Nolwenn LE PIERRÈS 1*, Lingai LUO 1 1 LOCIE, CNRS FRE3220-Université

Plus en détail

RÈGLE ALPHA MGSI. www.mgsi.pt. 52 Rue de la Belle Île - 77500 Chelles - France - Tel./Fax:+33 1 60 20 89 95 - E-mail:mgsifrance@yahoo.

RÈGLE ALPHA MGSI. www.mgsi.pt. 52 Rue de la Belle Île - 77500 Chelles - France - Tel./Fax:+33 1 60 20 89 95 - E-mail:mgsifrance@yahoo. ÈGLE ALPHA MGSI 52 ue de la Belle Île - 77500 Chelles - France - Tel./Fax:+33 1 60 20 89 95 - E-mail:mgsifrance@yahoo.fr ÈGLE ALPHA MGSI La règle Alpha MGSI est un système de coffrage de dalles en beton

Plus en détail

Le boulon d ancrage sert à fixer les pattes d attache des panneaux de coffrage pour murs alignés d un seul côté.

Le boulon d ancrage sert à fixer les pattes d attache des panneaux de coffrage pour murs alignés d un seul côté. Page 1 / 5 Rapport technique / domaine du bâtiment Contenu : Le coffrage une face Rédaction : Adrian Vonlanthen / Etudiant ETC 3 Date : 7 octobre 2008 Système d ancrage et de stabilisation Les systèmes

Plus en détail

MÉTHODE DE DÉSEMBOUAGE DE CIRCUITS DE CHAUFFAGE

MÉTHODE DE DÉSEMBOUAGE DE CIRCUITS DE CHAUFFAGE MÉTHODE DE DÉSEMBOUAGE DE CIRCUITS DE CHAUFFAGE (Radiateurs et planchers chauffants) Brevet de désembouage N 0116861 EURO FILTR'EAUX 18/22 RUE D ARRAS - F 92000 NANTERRE TÉL. : (33) 01 30 94 37 60 FAX

Plus en détail

Fiche de lecture du projet de fin d étude

Fiche de lecture du projet de fin d étude GENIE CLIMATIQUE ET ENERGETIQUE Fiche de lecture du projet de fin d étude Analyse du phénomène de condensation sur l aluminium Par Marine SIRE Tuteurs : J.C. SICK Manager du Kawneer Innovation Center &

Plus en détail

Synthèse et propriétés des savons.

Synthèse et propriétés des savons. Synthèse et propriétés des savons. Objectifs: Réaliser la synthèse d'un savon mise en évidence de quelques propriétés des savons. I Introduction: 1. Présentation des savons: a) Composition des savons.

Plus en détail

Annexe 3 Captation d énergie

Annexe 3 Captation d énergie 1. DISPOSITIONS GENERALES 1.a. Captation d'énergie. Annexe 3 Captation Dans tous les cas, si l exploitation de la ressource naturelle est soumise à l octroi d un permis d urbanisme et/ou d environnement,

Plus en détail

Prélèvement/préparation p des échantillons et analyse des reliquats d azote

Prélèvement/préparation p des échantillons et analyse des reliquats d azote Prélèvement/préparation p des échantillons et analyse des reliquats d azote Matthias CARRIERE Plan de l intervention Introduction : I. méthodes et outils de prélèvement. 11. Les normes d échantillonnage

Plus en détail

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. DE3: I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. Aujourd hui, nous obtenons cette énergie électrique en grande partie

Plus en détail

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE ÉVAPORATION SOUS VIDE 1 I SOMMAIRE I Sommaire... 2 II Évaporation sous vide... 3 III Description de l installation... 5 IV Travail pratique... 6 But du travail... 6 Principe... 6 Matériel... 6 Méthodes...

Plus en détail

Whitepaper. La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur. Système de régulation. Réacteur. de température

Whitepaper. La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur. Système de régulation. Réacteur. de température Whitepaper Mettre en température économiquement La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur La mise en température de réacteur dans les laboratoires et les unités pilotes de l industrie

Plus en détail

Muret Laurentien MC. Classique et Versatile

Muret Laurentien MC. Classique et Versatile Muret Laurentien MC Classique et Versatile Le muret Laurentien par son look classique s agence à toutes nos gammes de pavé. Qualités et caractéristiques Intégration particulièrement harmonieuse du muret

Plus en détail

MAQUETTE DE MAISON EN BOIS ET EN BRIQUES

MAQUETTE DE MAISON EN BOIS ET EN BRIQUES évolutions possibles Dossier réalisé par Christian BÉGUÉ Cyril LASCASSIES HPY version d' août 00 Table des matières A) IMPLANTATION DE LA MAISON... )Travail à faire :... )Matériel nécessaire :... B & C)

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail

MISE À LA TERRE POUR LA SÉCURITÉ ÉLECTRIQUE

MISE À LA TERRE POUR LA SÉCURITÉ ÉLECTRIQUE Les informations techniques PROMOTELEC MISE À LA TERRE POUR LA SÉCURITÉ ÉLECTRIQUE La sécurité des personnes contre un défaut d isolement survenant dans un matériel doit être assurée. En effet, un défaut

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1 TRAVAUX PRATIQUESDE BICHIMIE L1 PRINTEMPS 2011 Les acides aminés : chromatographie sur couche mince courbe de titrage Etude d une enzyme : la phosphatase alcaline QUELQUES RECMMANDATINS IMPRTANTES Le port

Plus en détail

CONSTRUCTION D UN CHAUFFE EAU SOLAIRE

CONSTRUCTION D UN CHAUFFE EAU SOLAIRE CONSTRUCTION D UN CHAUFFE EAU SOLAIRE Motivé par le développement durable je voulais absolument trouver la méthode pour me fabriquer un chauffe eau solaire. J ai donc décidé moi aussi de m investir dans

Plus en détail

Carnet photos. Visite commentée des travaux

Carnet photos. Visite commentée des travaux Carnet photos Visite commentée des travaux Marais du Vigueirat Life PROMESSE 2003-2007 Sommaire Chaufferie bois et plateforme de stockage... 3 Cuves de récupération des eaux pluviales... 7 Lit planté de

Plus en détail

Réparation et protection du béton armé avec Sika conformément à la Norme Européenne EN 1504

Réparation et protection du béton armé avec Sika conformément à la Norme Européenne EN 1504 Réparation et protection du béton armé avec Sika conformément à la Norme Européenne EN 1504 Maîtrise de la réparation du béton, de la protection Table des matières Page(s) La série de Normes Européennes

Plus en détail

Circuits intégrés micro-ondes

Circuits intégrés micro-ondes Chapitre 7 Circuits intégrés micro-ondes Ce chapitre sert d introduction aux circuits intégrés micro-ondes. On y présentera les éléments de base (résistance, capacitance, inductance), ainsi que les transistors

Plus en détail

Séparateurs d huile/eau

Séparateurs d huile/eau Les Systèmes Customeng, Conception, R&D et manufacturier d équipements spécialisés 10717 Rue Waverly, Montréal, Québec, H3L 2W7, T : 514331-5121, F : 514-331-5292 Séparateurs d huile/eau Préparé par: Gilles

Plus en détail

SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE

SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE L - 72 FOURNITURE DE SEMELLES ELASTIQUES POUR LA FIXATION DE VOIE "TYPE BOTZELAER" EDITION: 04/2001 Index 1. INTRODUCTION... 3 1.1. DOMAINE

Plus en détail

COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS?

COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS? COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS? Par Philippe et Marie-Noëlle LENOIR Un couple du Volontaires du Progrès qui travaille à GALIM Département des Bamboutos, Province de l Ouest, nous adresse cette fiche

Plus en détail

Construire des Ouvrages d'art en Béton

Construire des Ouvrages d'art en Béton Construire des Ouvrages d'art en Béton Les contrôles a à posteriori postériori B. Clément (DLA) 19-20 janvier 2011 SOMMAIRE Pourquoi des essais Les types d'essais Les essais Conclusion 2 POURQUOI DES ESSAIS

Plus en détail

= RÉALISATION DE QUALITÉ DURABLE

= RÉALISATION DE QUALITÉ DURABLE PAVÉS EN BETON CONCEPTION APPROPRIÉE + MISE EN OEUVRE PROFESSIONNELLE = RÉALISATION DE QUALITÉ DURABLE 10 règles de base pour une mise en œuvre correcte de revêtements de pavés en béton 1 2 3 4 5 6 7 8

Plus en détail

ÉJECTEURS. CanmetÉNERGIE Juillet 2009

ÉJECTEURS. CanmetÉNERGIE Juillet 2009 ÉJECTEURS CanmetÉNERGIE Juillet 2009 ÉJECTEURS 1 ÉJECTEURS INTRODUCTION Les éjecteurs sont activés par la chaleur perdue ou la chaleur provenant de sources renouvelables. Ils sont actionnés directement

Plus en détail

Avis Technique 20/10-195 COMBLISSIMO - FLOCOLENE

Avis Technique 20/10-195 COMBLISSIMO - FLOCOLENE Avis Technique 20/10-195 Annule et remplace l Avis Technique 20/07-118 et l extension 20/07-118*01 Ext Procédé d isolation thermique par soufflage sur planchers de combles. Isolation thermique Thermal

Plus en détail

Défauts dan les sachets souples état date stérilisables en autoclave nouveau 31/05/2002 Caractérisation et classification

Défauts dan les sachets souples état date stérilisables en autoclave nouveau 31/05/2002 Caractérisation et classification 4 1 CHAPITRE 4 MÉTHODES D EXAMEN ET D ÉVALUATION Il existe un certain nombre d essais d intégrité du contenant qui peuvent être effectués sur les sachets stérilisables en autoclave. Il convient de demander

Plus en détail

Robots CNC. WITTMANN nommé «Meilleur achat» pour les robots. Technology working for you.

Robots CNC. WITTMANN nommé «Meilleur achat» pour les robots. Technology working for you. Robots CNC WITTMANN nommé «Meilleur achat» pour les robots Technology working for you. Le concept robot novateur Des dizaines d années d expériences, de développements et d innovations ont fait des robots

Plus en détail

Le maçon à son poste de travail

Le maçon à son poste de travail Fiche Prévention - E2 F 03 14 Le maçon à son poste de travail Partie 2 : la protection face au vide La réalisation de murs en maçonnerie est une opération courante sur les chantiers du bâtiment (maison

Plus en détail