NICOLAS RIVIERE. Séminaire SupAéro Technologie des circuits optiques et optoélectroniques. présenté par

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "NICOLAS RIVIERE. Séminaire SupAéro Technologie des circuits optiques et optoélectroniques. présenté par"

Transcription

1 Séminaire SupAéro Technologie des circuits optiques et optoélectroniques VCSELS CARACTERISTIQUES EN CONTINU ET EN PULSE présenté par NICOLAS RIVIERE DEA MICRO ONDES & TRANSMISSIONS OPTIQUES

2 SOMMAIRE Introduction... 1 I. Présentation des VCSELs Fonctionnement d un laser Description des VCSELs Avantages des VCSELs... 4 II. Banc de mesure Mise en œuvre de la mesure Conception du banc de mesure... 7 III. Résultats expérimentaux Caractérisation en courant continu Caractérisation en courant pulsé Bilan de courant en continu et en pulsé Conclusion Bibliographie Consultez le pour plus de renseignements

3 La recherche dans le domaine des semi-conducteurs a toujours connue un réel succès car elle tente de remplacer l électronique par des composants optoélectroniques. La rapidité, le parallélisme et le haut débit motivent cette recherche. Des applications telles que les interconnexions optiques, le routage ou les télécommunications permettent de développer ces composants avec une très grande fiabilité et des coûts moindres. Une grande attention est portée aux sources qui génèrent les signaux optiques. De nouvelles techniques sont apparues au début des années 80. Iga et al. ont émis l idée de lasers à cavité verticale dès Les premiers VCSEL (Vertical Cavity Surface Emitting Lasers) seront fabriqués une dizaine d années plus tard avec pour objectif de remplacer les composants électroniques. L engouement pour cette nouvelle technologie a été rapide puisqu elle présente de nombreux avantages. Néanmoins, sa grande distribution a rencontré certains obstacles, mobilisant encore plus la communauté des chercheurs dans ce domaine. Dans un premier temps, nous présenterons les composants mis à notre disposition lors des séances de manipulation. Puis, nous décrirons le banc d optique et le principe d étude avant de développer les résultats obtenus. L étude mettra donc en parallèle deux modes de fonctionnement des VCSELs : le mode continu et le mode pulsé. 1

4 CHAPITRE I PRESENTATION DES VCSELS Les lasers à semi-conducteurs existent depuis une quarantaine d années et connaissent un développement important. Les lasers dits à cavité verticale présentent certains avantages par rapport aux lasers plus traditionnels. Cette comparaison s avère nécessaire pour expliquer l engouement pour ces structures. Dans un premier temps, nous allons rappeler le principe de base des lasers avant d approfondir le mode de fonctionnement des VCSELs. I.1 FONCTIONNEMENT D UN LASER Par définition du laser, on excite les atomes d un milieu actif puis on déclenche l émission de photons en cascade. Les rayons lumineux oscillent dans la cavité avant d être émis : le laser est assimilé à un oscillateur optique résonnant. Source de pompage Miroir 1 Milieu actif Miroir 2 L 99,9 % 99 % Figure I.1 Principe général d un laser. hν Le phénomène d émission stimulée qui a lieu dans le milieu actif permet la génération de photons identiques (mêmes fréquence, phase et direction). Dans un laser, cette opération est fortement amplifiée par la cavité, le faisceau est alors bien défini par une fréquence, une phase et une direction : on parle de lumière cohérente. Pour obtenir l effet laser, il faut réaliser une inversion de population entre deux niveaux d énergie en apportant au milieu matériel une puissance extérieure (pompage du laser). La sélectivité en fréquence est réalisée par la cavité Fabry-Pérot constituée de deux miroirs réfléchissants. La longueur d onde d émission dépend de la longueur de la cavité et du milieu par la relation suivante : avec L Longueur de la cavité λ Longueur d onde n Indice de réfraction k Nombre entier quelconque λ L = k 2 n 2

5 Cette condition impose aux ondes d être en phase. Les interférences sont constructives. On remarquera que si la réflectivité des miroirs augmente, la longueur de la cavité (L) diminue. Pour les VCSELs dont les dimensions sont réduites, on voit qu il sera nécessaire d obtenir de bons miroirs réfléchissants. Au seuil laser, le gain intra-cavité n est pas suffisant pour compenser les pertes. La puissance de pompage augmente tout comme l émission stimulée. Au-dessus de ce seuil, l émission stimulée amorce le processus d oscillation. I.2 DESCRIPTION DES VCSELS Les lasers à émission par la tranche sont caractérisés par des faces clivées servant de miroirs. Pour la technologie VCSEL, les miroirs doivent être implantés dans la structure. Le réseau de miroirs de Bragg correspond à un empilement de couches minces d AlAs et de (Ga,Al)As ou Ga 1-x Al x As. L épitaxie est la méthode de fabrication la mieux adaptée car elle permet d alterner les indices optiques. La zone centrale active est le siège de l émission. Elle est constituée de multi-puits quantiques (au nombre de trois dans notre cas). Métallisation Electrode positive Zone GaAs ou SiO 2 Faisceau laser Zone p GaAs Zone n Ga 1-xAl xas Zone p GaAs Zone p Ga 1-xAl xas Zone active p GaAs Métallisation Contact supérieur Guidage du courant Puits quantiques Miroirs de Bragg Electrode négative a) b) Contact inférieur Figure I.2 a) Représentation d une diode classique b) Modélisation d un VCSEL. Les puits sont réalisés en GaAs et sont entourés de barrières de Ga 1-x Al x As. Les porteurs sont confinés dans une seule direction : la barrière de potentiel est déformée par l application d une polarisation. La dimension des puits nous permet de déterminer précisément les niveaux énergétiques mis en jeu. Le contrôle de la largeur de la bande interdite et de la longueur d onde est alors aisé. L introduction de ces puits permet également de diminuer le seuil en courant. Par rapport aux lasers à émission par la tranche, la couche active des VCSEL est très petite. Cette limitation est liée à la durée de l épitaxie. La solution pour pallier ce problème consiste à augmenter la réflectivité des miroirs et à introduire le concept de réseau de Bragg. Les miroirs de Bragg distribués sont fabriqués par superposition d alliage de Ga 1-x Al x As dont l élément de base est formé par une couche de haut indice (GaAs) et par une couche de bas 3

6 indice (AlAs). L épaisseur de cette multicouche périodique doit être quart d onde : avec des distances proportionnelles à k.λ/4, on impose des interférences constructives. Pour augmenter le coefficient de réflexion, on augmente le nombre de périodes ainsi que le saut d indice entre les demi-périodes. A titre d exemple, il est facile d obtenir un coefficient R supérieur à 99 % si on considère une vingtaine de couches et un saut d indice de 0,5. Dans le cas des lasers GaAs clivés, ce même coefficient ne dépassait pas les 30 %. L amplification dans un VCSEL est donc plus importante que dans les diodes à émission par la tranche. Des améliorations sont apportées à la structure pour permettre un confinement latéral des porteurs. Cette zone isolante autour du composant est créée sous l influence d un bombardement de protons. L implantation de protons permet, localement, la création de défauts et l augmentation de la résistivité du matériau. Cette technique s applique aussi bien à des structures planaires qu à des structures mesa. Toutefois, si on diminue trop le diamètre conducteur, on augmente la résistance de série du miroir supérieur et on perturbe l émission laser. Les VCSELs que nous avons utilisé adoptent cette technologie même si des inconvénients peuvent apparaître. Avec la technologie planaire, l étendue des effets de l implantation sous le masque limite la définition des motifs et le minimum des diamètres que l on peut obtenir. Le confinement électrique n est pas excellent et le laser fonctionne généralement en multimode. C est pourquoi, d autres techniques de confinement ont été mises au point pour permettre de pallier ces problèmes. Par la suite, nous utiliserons exclusivement des modèles planaires à implantation de protons. Une étude plus approfondie permettrait de les comparer à d autres confinements (par couche oxydée par exemple). Multi-implantation pour isolation entre composants Métallisation face avant Implantation profonde pour le confinement latéral du courant Métallisation face arrière Figure I.3 Confinement électrique par implantation ionique. I.3 AVANTAGES DES VCSELS L avantage principal qui est souvent mis en avant réside dans la possibilité de fabriquer des matrices bidimensionnelles d émetteurs lasers. En effet, leur faible encombrement permet une forte densité d intégration. Initialement prévus pour produire de fortes puissances optiques lorsqu ils sont mis en matrice, les VCSELs présentent d autres avantages par rapport aux lasers émettant par la tranche. Pour des diodes lasers conventionnelles, la vérification de son bon fonctionnement ne peut être effectuée qu après découpe et montage. En effet, il faut cliver les deux faces parallèlement à une distance déterminée par études. Pour les VCSELs, la lumière est émise perpendiculairement au 4

7 dispositif. La mesure des caractéristiques sous pointe est réalisable avant la découpe et l intégration du système. Contrairement aux diodes lasers, les VCSELs sont définis par leur méthode de fabrication (épitaxie, masques ). Un grand nombre de formes est envisageable avec des coûts de fabrication peu élevés. De plus, le temps de test peut être diminué par des méthodes d automatisation. Le faisceau laser observé en sortie est généralement circulaire, symétrique et faiblement divergeant (5 en demi-angle). Dans le cas des lasers à émission par la tranche, on obtenait des faisceaux fortement elliptiques et divergents. Cet avantage est d autant plus important si on considère une liaison fibrée. Sans lentille, on peut injecter directement le rayon laser dans une fibre optique. Le faisceau optique étant dépourvu d astigmatisme, l optique de correction est ici inutile. Les courants de seuil sont faibles puisque le volume actif est très petit. Typiquement, nous avons obtenu des courants voisins de 4 ma. De nouvelles techniques de fabrication réduisent cette valeur à quelques centaines de microampères. Dans le cas des diodes lasers classiques, le courant de seuil est plus élevé (10 à 50 ma). Sous polarisation inverse, un VCSEL peut être également utilisé en photodétecteur. Cette caractéristique permet de diminuer le nombre de composants dans une liaison. Enfin, il est possible de réaliser directement des composants plus complexes en intégrant par exemple la technologie CMOS. Cette possibilité n était pas réalisable avec des lasers à émission par la face. Cette intégration hybride diminue la taille des systèmes et contribue au succès des VCSELs. Figure I.4 Intégration de VCSELs dans un circuit électronique. Toutefois, il existe un inconvénient majeur à l utilisation de VCSELs dans les télécommunications. De nos jours, il est facile de produire des VCSELs ayant une longueur d onde de ~840 nm. Pour les applications grands publics, il serait intéressant de porter cette valeur à 1,3 ou 1,5 µm. En effet, l atténuation et la dispersion dans les fibres optiques est minimale à l intérieur de ces fenêtres. De plus, on remarquera que la puissance optique est assez faible pour les applications recherchées. 5

8 CHAPITRE II BANC DE MESURE L étude que nous souhaitons effectuer permettra de comprendre le fonctionnement des VCSELs en mode pulsé et continu. L expérience devra être automatisée pour permettre d acquérir un certain nombre de données et de les exploiter. Le banc de mesure est donc adapté à l étude que nous souhaitons réaliser. II.1 MISE EN ŒUVRE DE LA MESURE Les composants que nous allons caractériser sont regroupés dans un boîtier : les quatre VCSELs sont directement montés sur plaque. De plus, ils sont accessibles par des connecteurs électriques, ce qui permet de s affranchir d une manipulation sous pointe. La source d alimentation doit permettre de passer rapidement du mode continu au mode pulsé. Deux sources distinctes sont utilisées : la première ne fournie que du courant continu, la seconde permet de travailler en mode pulsé (à partir d un courant continu). Pour faire varier le courant, on applique des tensions croissantes aux bornes d une résistance. Figure II.1 VCSELs montés pour une utilisation simplifiée. Notre étude portera sur le comportement des VCSELs en fonction de la température ambiante. Pour augmenter la plage de mesures, nous utilisons un module à effet Peltier. Un contrôleur en température y est associé et permettra de sélectionner la température de travail. Après manipulation, nous avons constaté une limitation du module Peltier. En effet, il n est pas possible de descendre en dessous de 10 C comme nous l aurions souhaité. Cette limitation est probablement imputable au radiateur qui n évacue pas assez rapidement la chaleur du boîtier. 6

9 Sur le banc optique, on installe également une photodiode dont les caractéristiques correspondent à celles des VCSELs. La puissance optique recueillie en champ lointain pourra être observée sur un oscilloscope. Pour régler l alignement du laser avec le photodétecteur, on cherchera à obtenir le maximum de signal aux bornes de la photodiode. Tous les instruments utilisés dans cette expérience sont reliés à un ordinateur via une carte GPIB. Une application développée sous «LabView» permet de commander les appareils et de mémoriser les données issues de la mesure. Après récupération des valeurs, nous avons développé un programme sous «MatLab» pour déterminer les courants de seuil et tracer les différentes courbes en vue de comparer les modes de fonctionnement du laser. II.2 CONCEPTION DU BANC DE MESURE En intégrant toutes les remarques précédentes, on réalise le montage horizontal du banc optique. La figure suivante regroupe l ensemble des composants mis en jeu. PC Contrôleur de température Sources de courant Continu Pulsé Oscilloscope Boîtier avec 4 VCSELs Photodiode pour la détection Banc optique Figure II.2 Réalisation du banc optique. A partir de ce montage, nous pouvons représenter l évolution de plusieurs paramètres dans différentes conditions. Ainsi, en jouant sur la température, nous pouvons visualiser la variation du courant de seuil. La comparaison entre une source continue ou pulsée constitue un axe privilégié dans notre recherche. Enfin, pour compléter notre étude, nous comparerons les résultats pour différents VCSELs. 7

10 CHAPITRE III RESULTATS EXPERIMENTAUX Afin de travailler sur les VCSELs, il est indispensable de connaître leurs caractéristiques. C est pour cette raison que nous allons étudier dans ce chapitre la variation de la puissance optique du VCSEL N 1 en fonction de la température et ainsi que l effet de la température sur le courant de seuil. III.1 CARACTERISATION EN COURANT CONTINU Dans un premier temps, on s intéresse à la variation de la puissance optique en fonction du courant continu pour différentes valeurs de températures. Pour éviter l échauffement du VCSEL, le maximum de courant applicable est de 18 ma. De plus, en raison de problème de stabilisation à de basses températures, nous sommes limités à considérer un minimum de 10 C. L expérience montre que les courants de seuil sont légèrement modifiés lorsqu on augmente la température. On observe également des changements de mode en augmentant le courant. Pour de fortes températures et de forts courants de polarisation, nous observons un phénomène inattendu que nous tenterons d expliquer dans la partie III Variation de la Puissance optique en fonction du courant T = 10 C T = 15 C T = 20 C T = 25 C T = 30 C T = 35 C T = 40 C 0.12 Puisssance optique en mw Intensité en ma Figure III.1 Puissance en fonction du courant. 8

11 Dans la littérature du laser à semi-conducteur, les variations du courant de seuil en fonction de la température sont souvent représentées par l'expression suivante : I th (T 2 ) = I th (T 1 ). exp( (T 2 -T 1 )/T 0 ) avec T 1, T 2 différentes températures en Kelvin T 0 température caractéristique Nous constatons que pour le VCSEL, cette formule n'est plus valide, car la température caractéristique (T 0 ) obtenue n est pas constante (à l erreur de mesure près). T C I th (ma) Tableau III.1 Courants de seuil obtenus. Nous observons que les courants de seuil varient légèrement en fonction de la température par rapport aux autres lasers. C'est pourquoi, on utilise les VCSELs pour faire fonctionner certains systèmes embarqués (satellites) où les changements de température sont considérables. On peut également tracer un polynôme à l aide des points obtenus, pour avoir une formule mathématique donnant le courant de seuil en fonction de la température. On détermine un T 0 à partir de l équation : ici, nous avons trouvé une valeur voisine de zéro (0,2 C). Autrement dit, le courant de seuil est vraiment stationnaire aux alentours de ce T 0. Pour de fortes températures, le courant de seuil augmente. Ceci est dû à une agitation thermique qui produit davantage d émission spontanée. I th = 0,0007 T² + 0,0055 T + 4,1243 Figure III.2 Courant de seuil en fonction de la température. 9

12 III.2 CARACTERISATION EN COURANT PULSE La deuxième caractérisation mise en oeuvre correspond à la puissance optique du courant pulsé et en fonction de la température. On évite ainsi l échauffement du VCSEL, le courant maximum en pulsé est fixé à 18 ma et la température minimale est de 10 C ; on reste donc dans les mêmes conditions que dans l'étude précédente (courant continu). Figure III.3 Puissance optique en fonction de la température. Les courants de seuil obtenus sont montrés dans le tableau III.2 ; comme dans le cas précédent (courant continu), la formule des lasers à émission par la tranche n est toujours pas valide. T C I th (ma) Tableau III.2 Courants de seuil obtenus. Les courants de seuil varient peu en fonction de la température : à basse température, l énergie à fournir pour obtenir l effet laser diminue. En effet l agitation thermique devient faible. 10

13 I th = 0,0003 T² + 0,0267 T + 3,8289 Figure III.4 Courant de seuil en fonction de température. A forts courants et à fortes températures, nous observons un phénomène inattendu. Il est dû au changement d indice de réfraction et à la déformation des miroirs de Bragg. La direction du faisceau est déviée par rapport au faisceau initial. 0.2 Variation de la Puissance optique en fonction du courant à 40 C Avant alignement Après alignement 0.14 Puisssance optique en mw Intensité en ma Figure III.5 Tracé avant et après alignement du banc. 11

14 La tache créée par les faisceaux lasers se déplace vers le centre de la photodiode, ce qui entraîne une augmentation de la puissance optique reçue. Suite à cette observation, nous avons réaligner le blanc optique en vue de réaliser une nouvelle acquisition. La figure précédente confirme nos hypothèses. En raison du changement des alignements du blanc optique, les signaux détectés par la photodiode sont plus grands que le cas précédent. Nous obtenons bien la saturation au maximum de courant. III. 3 BILAN DE COURANT EN CONTINU ET EN PULSE Nous comparons les puissances optiques en courant pulsé et en continu en fonction de la température ambiante. Les changements de mode apparaissent dans deux cas, pour le même niveau de courant. En revanche, au niveau de la saturation, il existe des différences remarquables entre le courant pulsé et continu. C est l échauffement dans le VCSEL qui produit une saturation plus rapide en mode continu Comparaison à T = 25 C Continu Pulsé 0.2 Puisssance optique en mw Intensité en ma Figure III.6 Comparaison à T = 25 C du mode pulsé et continu. Les courants de seuil en continu et en pulsé pour la température ambiante montrent que la différence entre eux est quasiment négligeable. Toutefois, pour des variations plus importantes de la température, il est conseillé de se placer en régime pulsé. Ainsi, on diminue le temps de l échauffement de la structure. 12

15 Figure III.7 Courants de seuil en continu et en pulsé. Sur la figure suivante, nous avons représenté la puissance optique dans les deux régimes de fonctionnement. Ces courbes ne sont autres que les coupes des figures III.1 et III.3 pour un courant constant et égal à 10 ma. Il est évident que la puissance en continu, suivant la température considérée, est toujours inférieure à celle du mode pulsé. En mode continu, il y a échauffement de la structure et détérioration de la puissance émise. 0.2 Comparaison à I = 10 ma = Constante Variation en pulsé Variation en continu Puisssance optique en mw Température en C Figure III.8 Puissance optique en fonction de la température à 10 ma. 13

16 Lors de cette séance de travaux pratiques, nous avons approfondi la caractérisation des VCSELs. Par cette manipulation, nous avons pu extraire certaines informations importantes. Ainsi, un laser à cavité verticale peut fonctionner selon deux régimes : le mode pulsé et le mode continu. Après comparaison des résultats, on peut affirmer que le mode pulsé est préférable au mode continu. En effet, l échauffement de la structure est réduit si on génère des impulsions en courant. Le seuil laser est quasiment constant sur une assez grande plage de température. Cette caractéristique permet d utiliser les VCSELs en milieux difficiles. On a donc vérifier un des avantages des VCSELs par rapport aux diodes lasers classiques. Une saturation apparaît lorsqu on injecte trop de courant. Le confinement électrique n est plus parfait. En continu et pour de fortes températures, ce phénomène apparaît rapidement. De plus, la puissance optique délivrée par le laser est inférieure en mode continu. Ces composants que nous avons utilisés ne sont pas parfaits : on peut aujourd hui concevoir des VCSELs avec un courant de seuil de quelques microampères (contrairement à ici où I th ~ 4 ma). Le domaine des lasers à cavité verticale est toujours en effervescence. On a démontré que de nombreux avantages peuvent être trouvés aux VCSELs mais des zones d ombre doivent être exploitées. Ainsi, l augmentation de la puissance permettrait de développer de «réelles» communications optiques. De plus, si on parvient à émettre dans les fenêtres de transmission des fibres optiques (1,3 et 1,5 µm), on aura réalisé un parfait émetteur/récepteur pour les communications. 14

17 BIBLIOGRAPHIE 1. «Vertical cavity surface emitting lasers» - T.E. Sale 1995 Ed. John Wiley & Sons Inc. 2. «Vertical-Cavity Surface-Emitting Lasers» - C. Wilmsem, Henryk Temkin et L.A. Coldren 1999 Ed. Cambridge University Press. 3. «Conception, élaboration sous contrôle optique en temps réel, fabrication et caractérisation de lasers à cavité verticale (VCSELs) pour l émission à 840 nm» - Frédéric Van Dijk 2 décembre 1999 Rapport Laas numéro «Mise au point d une méthode d imagerie champ proche / champ lointain de VCSELs» - Jérôme Polesel Maris juin 2001 Rapport interne du Laas. 5. «Temperature dependence of the near-threshold emission wavelength and linewidth in a vertical-cavity surface emitting laser (VCSEL)» - Y. Boucher, A. Rissons et J.C. Mollier SIOE 9-11 avril

18 16

PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS

PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS Matériel : Un GBF Un haut-parleur Un microphone avec adaptateur fiche banane Une DEL Une résistance

Plus en détail

QUELLE FIBRE UTILISER EN FONCTION DE MES APPLICATIONS. OM1, OM2 ou OM3, QUELLE EST LA FIBRE QU IL ME FAUT POUR MON INSTALLATION?

QUELLE FIBRE UTILISER EN FONCTION DE MES APPLICATIONS. OM1, OM2 ou OM3, QUELLE EST LA FIBRE QU IL ME FAUT POUR MON INSTALLATION? QUELLE FIBRE UTILISER EN FONCTION DE MES APPLICATIONS LE MATCH µm VS 62,5 µm Dans les années 70, les premières fibres optiques de télécommunications avaient un coeur de µm : ces dernières ont été remplacées

Plus en détail

MESURE DE LA TEMPERATURE

MESURE DE LA TEMPERATURE 145 T2 MESURE DE LA TEMPERATURE I. INTRODUCTION Dans la majorité des phénomènes physiques, la température joue un rôle prépondérant. Pour la mesurer, les moyens les plus couramment utilisés sont : les

Plus en détail

Manuel d'utilisation de la maquette

Manuel d'utilisation de la maquette Manuel d'utilisation de la maquette PANNEAU SOLAIRE AUTO-PILOTE Enseignement au lycée Article Code Panneau solaire auto-piloté 14740 Document non contractuel L'énergie solaire L'énergie solaire est l'énergie

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Champ électromagnétique?

Champ électromagnétique? Qu est-ce qu un Champ électromagnétique? Alain Azoulay Consultant, www.radiocem.com 3 décembre 2013. 1 Définition trouvée à l article 2 de la Directive «champs électromagnétiques» : des champs électriques

Plus en détail

La Fibre Optique J BLANC

La Fibre Optique J BLANC La Fibre Optique J BLANC Plan LES FONDAMENTAUX : LA FIBRE OPTIQUE : LES CARACTÉRISTIQUES D UNE FIBRE : TYPES DE FIBRES OPTIQUES: LES AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DE LA FIBRE : QUELQUES EXEMPLES DE CÂBLES

Plus en détail

G.P. DNS02 Septembre 2012. Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3. Réfraction

G.P. DNS02 Septembre 2012. Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3. Réfraction DNS Sujet Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3 Réfraction I. Préliminaires 1. Rappeler la valeur et l'unité de la perméabilité magnétique du vide µ 0. Donner

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

- I - Fonctionnement d'un détecteur γ de scintillation

- I - Fonctionnement d'un détecteur γ de scintillation U t i l i s a t i o n d u n s c i n t i l l a t e u r N a I M e s u r e d e c o e ffi c i e n t s d a t t é n u a t i o n Objectifs : Le but de ce TP est d étudier les performances d un scintillateur pour

Plus en détail

Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation

Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation URSI-France Journées scientifiques 26/27 mars 2013 Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation All Dielectric Superstrate to Control the Half-Power-BeamWidth

Plus en détail

Conception et Intégration de Systèmes Critiques

Conception et Intégration de Systèmes Critiques Conception et Intégration de Systèmes Critiques 15 12 18 Non 50 et S initier aux méthodes le développement de projet (plan de développement, intégration, gestion de configuration, agilité) Criticité temporelle

Plus en détail

Electron S.R.L. - MERLINO - MILAN ITALIE Tel (++ 39 02) 90659200 Fax 90659180 Web www.electron.it, e-mail electron@electron.it

Electron S.R.L. - MERLINO - MILAN ITALIE Tel (++ 39 02) 90659200 Fax 90659180 Web www.electron.it, e-mail electron@electron.it Electron S.R.L. Design Production & Trading of Educational Equipment B3510--II APPLIICATIIONS DE TRANSDUCTEURS A ULTRASONS MANUEL D IINSTRUCTIIONS POUR L ETUDIIANT Electron S.R.L. - MERLINO - MILAN ITALIE

Plus en détail

- MANIP 2 - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE

- MANIP 2 - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE - MANIP 2 - - COÏNCIDENCES ET MESURES DE TEMPS - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE L objectif de cette manipulation est d effectuer une mesure de la vitesse de la lumière sur une «base

Plus en détail

Mise en pratique : Etude de spectres

Mise en pratique : Etude de spectres Mise en pratique : Etude de spectres Introduction La nouvelle génération de spectromètre à détecteur CCD permet de réaliser n importe quel spectre en temps réel sur toute la gamme de longueur d onde. La

Plus en détail

CARACTERISTIQUE D UNE DIODE ET POINT DE FONCTIONNEMENT

CARACTERISTIQUE D UNE DIODE ET POINT DE FONCTIONNEMENT TP CIRCUITS ELECTRIQUES R.DUPERRAY Lycée F.BUISSON PTSI CARACTERISTIQUE D UNE DIODE ET POINT DE FONCTIONNEMENT OBJECTIFS Savoir utiliser le multimètre pour mesurer des grandeurs électriques Obtenir expérimentalement

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

Chapitre 22 : (Cours) Numérisation, transmission, et stockage de l information

Chapitre 22 : (Cours) Numérisation, transmission, et stockage de l information Chapitre 22 : (Cours) Numérisation, transmission, et stockage de l information I. Nature du signal I.1. Définition Un signal est la représentation physique d une information (température, pression, absorbance,

Plus en détail

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier 2012 14 h à 16 h

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier 2012 14 h à 16 h ANNEE UNIVERSITAIRE 2011-2012 DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE Examen du Tronc Commun sous forme de QCM Janvier 2012 14 h à 16 h Les modalités de contrôle se dérouleront cette année sous forme

Plus en détail

Chapitre 4 : Le transistor Bipolaire

Chapitre 4 : Le transistor Bipolaire LEEA 3 ème A, C. TELLIER, 28.08.04 1 Chapitre 4 : Le transistor Bipolaire 1. Structure et description du fonctionnement 1.1. Les transistors bipolaires 1.2 Le transistor NPN Structure intégrée d'un transistor

Plus en détail

LE COSMODETECTEUR : UN EXEMPLE DE CHAÎNE DE MESURE

LE COSMODETECTEUR : UN EXEMPLE DE CHAÎNE DE MESURE LE COSMODETECTEUR : UN EXEMPLE DE CHAÎNE DE MESURE Enseignement : 1 ère STL Mesures et instrumentation Thème : Instrumentation : Instruments de mesure, chaîne de mesure numérique Notions et contenus :

Plus en détail

PROPRIÉTÉS D'UN LASER

PROPRIÉTÉS D'UN LASER PROPRIÉTÉS D'UN LASER Compétences mises en jeu durant l'activité : Compétences générales : S'impliquer, être autonome. Elaborer et réaliser un protocole expérimental en toute sécurité. Compétence(s) spécifique(s)

Plus en détail

Oscilloscope actif de précision CONCEPT 4000M

Oscilloscope actif de précision CONCEPT 4000M Oscilloscope actif de précision CONCEPT 4000M ZI Toul Europe, Secteur B 54200 TOUL Tél.: 03.83.43.85.75 Email : deltest@deltest.com www.deltest.com Introduction L oscilloscope actif de précision Concept

Plus en détail

Capacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS)

Capacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS) apacité Métal-solant-Semiconducteur (MS) 1-onstitution Une structure Métal-solant-Semiconducteur (MS) est constituée d'un empilement de trois couches : un substrat semiconducteur sur lequel on a déposé

Plus en détail

LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION

LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION ) Caractéristiques techniques des supports. L infrastructure d un réseau, la qualité de service offerte,

Plus en détail

La fibre optique CNAM

La fibre optique CNAM La fibre optique - Qu est-ce qu une fibre optique? - Principes de base - Monomode / Multimode - Atténuation, fenêtres de propagation - Principales caractéristiques - Transmission sur fibre optique - Boucle

Plus en détail

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année Cours d électricité Circuits électriques en courant constant Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Objectifs du chapitre

Plus en détail

Chapitre 2 : Systèmes radio mobiles et concepts cellulaires

Chapitre 2 : Systèmes radio mobiles et concepts cellulaires Chapitre 2 : Systèmes radio mobiles et concepts cellulaires Systèmes cellulaires Réseaux cellulaires analogiques de 1ère génération : AMPS (USA), NMT(Scandinavie), TACS (RU)... Réseaux numériques de 2ème

Plus en détail

Transmission de données. A) Principaux éléments intervenant dans la transmission

Transmission de données. A) Principaux éléments intervenant dans la transmission Page 1 / 7 A) Principaux éléments intervenant dans la transmission A.1 Equipement voisins Ordinateur ou terminal Ordinateur ou terminal Canal de transmission ETTD ETTD ETTD : Equipement Terminal de Traitement

Plus en détail

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE Distributeur exclusif de GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE INTRODUCTION...2 GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE...2 La température...2 Unités de mesure de température...3 Echelle de température...3

Plus en détail

LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2012 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND

LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2012 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 0 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND SERGE HAROCHE DAVID WINELAND Le physicien français Serge Haroche, professeur

Plus en détail

Semi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29

Semi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29 Expérience n 29 Semi-conducteurs Description Le but de cette expérience est la mesure de l énergie d activation intrinsèque de différents échantillons semiconducteurs. 1 Montage expérimental Liste du matériel

Plus en détail

Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs

Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs COURS 1. Exemple d une chaîne d acquisition d une information L'acquisition de la grandeur physique est réalisée par un capteur qui traduit

Plus en détail

Université de Nice Sophia Antipolis Licence de physique

Université de Nice Sophia Antipolis Licence de physique Université de Nice Sophia Antipolis Licence de physique Projet tutoré en laboratoire : Année 2009/2010 Miradji Faoulat Barnaoui Serine Ben Abdeljellil Wael Encadrant : Mr. Anders Kastberg 1 Remerciement

Plus en détail

Exemple d acquisition automatique de mesures sur une maquette de contrôle actif de vibrations

Exemple d acquisition automatique de mesures sur une maquette de contrôle actif de vibrations Exemple d acquisition automatique de mesures sur une maquette de contrôle actif de vibrations Valérie Pommier-Budinger Bernard Mouton - Francois Vincent ISAE Institut Supérieur de l Aéronautique et de

Plus en détail

Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension

Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension Cyril BUTTAY CEGELY VALEO 30 novembre 2004 Cyril BUTTAY Contribution à la conception

Plus en détail

Cours 9. Régimes du transistor MOS

Cours 9. Régimes du transistor MOS Cours 9. Régimes du transistor MOS Par Dimitri galayko Unité d enseignement Élec-info pour master ACSI à l UPMC Octobre-décembre 005 Dans ce document le transistor MOS est traité comme un composant électronique.

Plus en détail

Emmanuel.rousseau@institutoptique.fr

Emmanuel.rousseau@institutoptique.fr E. Rousseau, J-J Greffet Institut d optique Graduate School S. Volz LIMMS, UMI CNRS University of Tokyo, EM2C A. Siria, J. Chevrier Institut Néel-CNRS Grenoble F. Comin ESRF Grenoble Emmanuel.rousseau@institutoptique.fr

Plus en détail

Circuits intégrés micro-ondes

Circuits intégrés micro-ondes Chapitre 7 Circuits intégrés micro-ondes Ce chapitre sert d introduction aux circuits intégrés micro-ondes. On y présentera les éléments de base (résistance, capacitance, inductance), ainsi que les transistors

Plus en détail

L ÉLECTROCUTION Intensité Durée Perception des effets 0,5 à 1 ma. Seuil de perception suivant l'état de la peau 8 ma

L ÉLECTROCUTION Intensité Durée Perception des effets 0,5 à 1 ma. Seuil de perception suivant l'état de la peau 8 ma TP THÈME LUMIÈRES ARTIFICIELLES 1STD2A CHAP.VI. INSTALLATION D ÉCLAIRAGE ÉLECTRIQUE SÉCURISÉE I. RISQUES D UNE ÉLECTROCUTION TP M 02 C PAGE 1 / 4 Courant Effets électriques 0,5 ma Seuil de perception -

Plus en détail

Donner les limites de validité de la relation obtenue.

Donner les limites de validité de la relation obtenue. olutions! ours! - Multiplicateur 0 e s alculer en fonction de. Donner les limites de validité de la relation obtenue. Quelle est la valeur supérieure de? Quel est le rôle de 0? - Multiplicateur e 0 s alculer

Plus en détail

CH IV) Courant alternatif Oscilloscope.

CH IV) Courant alternatif Oscilloscope. CH IV) Courant alternatif Oscilloscope. Il existe deux types de courant, le courant continu et le courant alternatif. I) Courant alternatif : Observons une coupe transversale d une «dynamo» de vélo. Galet

Plus en détail

Études et Réalisation Génie Électrique

Études et Réalisation Génie Électrique Université François-Rabelais de Tours Institut Universitaire de Technologie de Tours Département Génie Électrique et Informatique Industrielle Études et Réalisation Génie Électrique Chargeur de batterie

Plus en détail

(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.»

(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.» Chapitre 5 / TP 1 : Contrôle qualité de l'eau de Dakin par dosage par étalonnage à l'aide d'un spectrophotomètre Objectif : Vous devez vérifier la concentration massique d'un désinfectant, l'eau de Dakin.

Plus en détail

ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE - PARTIE D. Mesures sur les fibres optiques

ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE - PARTIE D. Mesures sur les fibres optiques ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE - PARTIE D TITRE : Mesures sur les fibres optiques 0 Temps de préparation :... h 5 minutes Temps de présentation devant le jury :.0 minutes Entretien avec le jury :..0 minutes GUIDE

Plus en détail

Comment aborder en pédagogie l aspect «système» d une chaîne télécom?

Comment aborder en pédagogie l aspect «système» d une chaîne télécom? Comment aborder en pédagogie l aspect «système» d une chaîne télécom? Introduction : Guillaume Ducournau, Christophe Gaquière, Thierry Flamen guillaume.ducournau@polytech-lille.fr Plate-forme PolyCOM,

Plus en détail

Observer TP Ondes CELERITE DES ONDES SONORES

Observer TP Ondes CELERITE DES ONDES SONORES OBJECTIFS CELERITE DES ONDES SONORES Mesurer la célérité des ondes sonores dans l'air, à température ambiante. Utilisation d un oscilloscope en mode numérique Exploitation de l acquisition par régressif.

Plus en détail

LYCEE TECHNIQUE PIERRE EMILE MARTIN - 18 026 BOURGES ETUDE D UN TRAITEMENT DE SURFACE

LYCEE TECHNIQUE PIERRE EMILE MARTIN - 18 026 BOURGES ETUDE D UN TRAITEMENT DE SURFACE TP. TET LYCEE TECHNIQUE PIERRE EMILE MARTIN - 18 026 BOURGES GENIE ELECTROTECHNIQUE Durée : 3 heures Tp relais statique 10-11 RELAIS STATIQUE S.T.I. Pré-requis : Laboratoire des systèmes Cours sur les

Plus en détail

PHYSIQUE Discipline fondamentale

PHYSIQUE Discipline fondamentale Examen suisse de maturité Directives 2003-2006 DS.11 Physique DF PHYSIQUE Discipline fondamentale Par l'étude de la physique en discipline fondamentale, le candidat comprend des phénomènes naturels et

Plus en détail

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre

Plus en détail

BULLETIN L ACADÉMIE DES SCIENCES ET LETTRES MONTPELLIER

BULLETIN L ACADÉMIE DES SCIENCES ET LETTRES MONTPELLIER BULLETIN DE L ACADÉMIE DES SCIENCES ET LETTRES DE MONTPELLIER NOUVELLE SÉRIE TOME 39 ISSN 1146-7282 ANNÉE 2008 Académie des Sciences et Lettres de Montpellier 183 Séance du 26 mai 2008 Deux aspects des

Plus en détail

Introduction : Les modes de fonctionnement du transistor bipolaire. Dans tous les cas, le transistor bipolaire est commandé par le courant I B.

Introduction : Les modes de fonctionnement du transistor bipolaire. Dans tous les cas, le transistor bipolaire est commandé par le courant I B. Introduction : Les modes de fonctionnement du transistor bipolaire. Dans tous les cas, le transistor bipolaire est commandé par le courant. - Le régime linéaire. Le courant collecteur est proportionnel

Plus en détail

Les transistors à effet de champ.

Les transistors à effet de champ. Chapitre 2 Les transistors à effet de champ. 2.1 Les différentes structures Il existe de nombreux types de transistors utilisant un effet de champ (FET : Field Effect Transistor). Ces composants sont caractérisés

Plus en détail

Ecole Centrale d Electronique VA «Réseaux haut débit et multimédia» Novembre 2009

Ecole Centrale d Electronique VA «Réseaux haut débit et multimédia» Novembre 2009 Ecole Centrale d Electronique VA «Réseaux haut débit et multimédia» Novembre 2009 1 Les fibres optiques : caractéristiques et fabrication 2 Les composants optoélectroniques 3 Les amplificateurs optiques

Plus en détail

TD1 PROPAGATION DANS UN MILIEU PRESENTANT UN GRADIENT D'INDICE

TD1 PROPAGATION DANS UN MILIEU PRESENTANT UN GRADIENT D'INDICE TD1 PROPAGATION DANS UN MILIEU PRESENTANT UN GRADIENT D'INDICE Exercice en classe EXERCICE 1 : La fibre à gradient d indice On considère la propagation d une onde électromagnétique dans un milieu diélectrique

Plus en détail

Sensibilisation à la Sécurité LASER. Aspet, le 26/06/2013

Sensibilisation à la Sécurité LASER. Aspet, le 26/06/2013 Sensibilisation à la Sécurité LASER Aspet, le 26/06/2013 Modes d émission LASER P c P 0 P moy 0 Emission pulsée Salve ou train de N impulsions Emission continue Q i t i t Longueur d onde λ Emission continue

Plus en détail

Microscopie de fluorescence Etat de l art

Microscopie de fluorescence Etat de l art Etat de l art Bibliométrie (Web of sciences) CLSM GFP & TPE EPI-FLUORESCENCE 1 Fluorescence Diagramme de JABLONSKI S2 S1 10-12 s Excitation Eex Eem 10-9 s Émission Courtoisie de C. Spriet

Plus en détail

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes).

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes). SUJET DE CONCOURS Sujet Exploitation d une documentation scientifique sur le thème de l énergie 2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D,

Plus en détail

Cisco Certified Network Associate

Cisco Certified Network Associate Cisco Certified Network Associate Version 4 Notions de base sur les réseaux Chapitre 8 01 Quelle couche OSI est responsable de la transmission binaire, de la spécification du câblage et des aspects physiques

Plus en détail

4.14 Influence de la température sur les résistances

4.14 Influence de la température sur les résistances nfluence de la température sur la résistance 4.14 nfluence de la température sur les résistances ne résistance R, parcourue par un courant pendant un certain temps t, dissipe une énergie calorifique (W

Plus en détail

La chanson lumineuse ou Peut-on faire chanter la lumière?

La chanson lumineuse ou Peut-on faire chanter la lumière? BUTAYE Guillaume Olympiades de physique 2013 DUHAMEL Chloé SOUZA Alix La chanson lumineuse ou Peut-on faire chanter la lumière? Lycée des Flandres 1 Tout d'abord, pourquoi avoir choisi ce projet de la

Plus en détail

La PSBT Optique : Un candidat sérieux pour augmenter le débit sur les installations existantes.

La PSBT Optique : Un candidat sérieux pour augmenter le débit sur les installations existantes. La PSBT Optique : Un candidat sérieux pour augmenter le débit sur les installations existantes. Farouk Khecib, Olivier Latry, Mohamed Ketata IUT de Rouen, Université de Rouen Département Génie Électrique

Plus en détail

Comment réaliser physiquement un ordinateur quantique. Yves LEROYER

Comment réaliser physiquement un ordinateur quantique. Yves LEROYER Comment réaliser physiquement un ordinateur quantique Yves LEROYER Enjeu: réaliser physiquement -un système quantique à deux états 0 > ou 1 > -une porte à un qubitconduisant à l état générique α 0 > +

Plus en détail

Origine du courant électrique Constitution d un atome

Origine du courant électrique Constitution d un atome Origine du courant électrique Constitution d un atome Electron - Neutron ORIGINE DU COURANT Proton + ELECTRIQUE MATERIAUX CONDUCTEURS Électrons libres CORPS ISOLANTS ET CORPS CONDUCTEURS L électricité

Plus en détail

Les impulsions laser sont passées en quarante ans de la

Les impulsions laser sont passées en quarante ans de la Toujours plus court : des impulsions lumineuses attosecondes Les impulsions laser «femtoseconde» sont devenues routinières dans de nombreux domaines de la physique. Elles sont exploitées en particulier

Plus en détail

Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800

Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800 Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800 Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800 Double faisceau avec optiques parfaitement stables. Bande passante 1,5 nm. Logiciel de navigation Jenway Flight

Plus en détail

Classe : 1 ère STL Enseignement : Mesure et Instrumentation. d une mesure. Titre : mesure de concentration par spectrophotométrie

Classe : 1 ère STL Enseignement : Mesure et Instrumentation. d une mesure. Titre : mesure de concentration par spectrophotométrie Classe : 1 ère STL Enseignement : Mesure et Instrumentation THEME du programme : mesures et incertitudes de mesures Sous-thème : métrologie, incertitudes Extrait du BOEN NOTIONS ET CONTENUS Mesures et

Plus en détail

Projet de synthèse de l'électronique analogique : réalisation d'une balance à jauges de contrainte

Projet de synthèse de l'électronique analogique : réalisation d'une balance à jauges de contrainte J3eA, Journal sur l enseignement des sciences et technologies de l information et des systèmes, Volume 4, HorsSérie 2, 20 (2005) DOI : http://dx.doi.org/10.1051/bibj3ea:2005720 EDP Sciences, 2005 Projet

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

La spectrophotométrie

La spectrophotométrie Chapitre 2 Document de cours La spectrophotométrie 1 Comment interpréter la couleur d une solution? 1.1 Décomposition de la lumière blanche En 1666, Isaac Newton réalise une expérience cruciale sur la

Plus en détail

Le polissage par laser

Le polissage par laser B U L L E T I N T E C H N I Q U E N 4 1 B U L L E T I N T E C H N I Q U E N 4 1 Le polissage par laser Contexte Un traitement de surface est généralement réalisé dans le but d améliorer les caractéristiques

Plus en détail

SOMMAIRE. B5.1 Première approche

SOMMAIRE. B5.1 Première approche APPROCHE THEORIQE LES COMPOSANTS ELECTRONIQES B5 LES IOES SOMMAIRE B5.1 Première approche B5.2 e la jonction PN à la diode B5.3 Caractéristique d'une diode B5.4 Mécanisme de conduction d'une diode B5.5

Plus en détail

Instruments de mesure

Instruments de mesure Chapitre 9a LES DIFFERENTS TYPES D'INSTRUMENTS DE MESURE Sommaire Le multimètre L'oscilloscope Le fréquencemètre le wattmètre Le cosphimètre Le générateur de fonctions Le traceur de Bodes Les instruments

Plus en détail

Correction ex feuille Etoiles-Spectres.

Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Exercice n 1 1 )Signification UV et IR UV : Ultraviolet (λ < 400 nm) IR : Infrarouge (λ > 800 nm) 2 )Domaines des longueurs d onde UV : 10 nm < λ < 400 nm IR : 800

Plus en détail

Sillage Météo. Notion de sillage

Sillage Météo. Notion de sillage Sillage Météo Les représentations météorologiques sous forme d animation satellites image par image sont intéressantes. Il est dommage que les données ainsi visualisées ne soient pas utilisées pour une

Plus en détail

Procédures de tests en réflectométrie. Septembre 2013

Procédures de tests en réflectométrie. Septembre 2013 Procédures de tests en réflectométrie Septembre 2013 Procédure de certification des liaisons optiques avec un réflectomètre Pour les mesures optiques quelques rappels: - Outils calibré et avec le dernier

Plus en détail

Le transistor bipolaire

Le transistor bipolaire IUT Louis Pasteur Mesures Physiques Electronique Analogique 2ème semestre 3ème partie Damien JACOB 08-09 Le transistor bipolaire I. Description et symboles Effet transistor : effet physique découvert en

Plus en détail

D ETECTEURS L UXMETRE SUR TIGE C OMPTEUR DE FRANGES A FIBRE OPTIQUE. Détecteurs

D ETECTEURS L UXMETRE SUR TIGE C OMPTEUR DE FRANGES A FIBRE OPTIQUE. Détecteurs D ETECTEURS L UXMETRE SUR TIGE Capteur luxmètre à sonde détachable, idéal pour les expériences de polarisation, il permet de quantifier simplement et rapidement les principales sources et phénomènes lumineux.

Plus en détail

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 1 1.But et théorie: Le but de cette expérience est de comprendre l'intérêt de la spectrophotométrie d'absorption moléculaire

Plus en détail

Information Technique Derating en température du Sunny Boy et du Sunny Tripower

Information Technique Derating en température du Sunny Boy et du Sunny Tripower Information Technique Derating en température du Sunny Boy et du Sunny Tripower On parle de «derating» en température lorsque l onduleur réduit sa puissance afin de protéger les composants contre toute

Plus en détail

L analyse boursière avec Scilab

L analyse boursière avec Scilab L analyse boursière avec Scilab Introduction La Bourse est le marché sur lequel se traitent les valeurs mobilières. Afin de protéger leurs investissements et optimiser leurs résultats, les investisseurs

Plus en détail

LCD COLOR MONITOR (English French Translation)

LCD COLOR MONITOR (English French Translation) LCD COLOR MONITOR (English French Translation) Front page : -1 Manuel d Utilisation -2 Système Vidéo Couleur LCD Table of contents : Table des Matières 1. Précautions 2. Accessoires 3. Fonctions 4. Télécommande

Plus en détail

W 12-2 : haute performance et savoir-faire compact

W 12-2 : haute performance et savoir-faire compact Barrières W - Détecteurs réflex, élimination de premier plan EPP Détecteurs réflex, élimination d arrière-plan EAP W - : haute performance et savoir-faire compact Détecteurs réflex énergétiques fibres

Plus en détail

Les transistors à effet de champ

Les transistors à effet de champ etour au menu! Les transistors à effet de champ 1 tructure A TANITO à JONCTION (JFET) Contrairement aux transistors bipolaires dont le fonctionnement repose sur deux types de porteurs les trous et les

Plus en détail

Mesure de Salinité Réalisation d'un conductimètre

Mesure de Salinité Réalisation d'un conductimètre Kourou Novembre 2010. MANGOTECHNO Mesure de Salinité Réalisation d'un conductimètre Frédéric BOUCHAR (TENUM Toulouse) Version 1.0 Table des matières 1.Introduction...3 2.Qu'est-ce que la salinité?...3

Plus en détail

Influence de la géométrie du conducteur sur la température dans un poste sous enveloppe métallique

Influence de la géométrie du conducteur sur la température dans un poste sous enveloppe métallique SYMPOSIUM DE GENIE ELECTRIQUE (SGE 14) : EF-EPF-MGE 2014, 8-10 JUILLET 2014, ENS CACHAN, FRANCE Influence de la géométrie du conducteur sur la dans un poste sous enveloppe métallique Nesrine REBZANI 1,2,3,

Plus en détail

Le réseau sans fil "Wi - Fi" (Wireless Fidelity)

Le réseau sans fil Wi - Fi (Wireless Fidelity) Professionnel Page 282 à 291 Accessoires Page 294 TPE / Soho Page 292 à 293 Le réseau sans fil "Wi - Fi" (Wireless Fidelity) Le a été défini par le Groupe de travail WECA (Wireless Ethernet Compatibility

Plus en détail

Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir?

Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir? exposé UE SCI, Valence Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir? Dominique Spehner Institut Fourier et Laboratoire de Physique et Modélisation des Milieux Condensés Université

Plus en détail

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX T ale S Introduction : Une réaction nucléaire est Une réaction nucléaire provoquée est L'unité de masse atomique est une unité permettant de manipuler aisément

Plus en détail

Le triac en commutation : Commande des relais statiques : Princ ipe électronique

Le triac en commutation : Commande des relais statiques : Princ ipe électronique LES RELAIS STATIQUES (SOLID STATE RELAY : SSR) Princ ipe électronique Les relais statiques sont des contacteurs qui se ferment électroniquement, par une simple commande en appliquant une tension continue

Plus en détail

DIFFRACTion des ondes

DIFFRACTion des ondes DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène

Plus en détail

Tout savoir sur. la fibre optique. Livret didactique

Tout savoir sur. la fibre optique. Livret didactique Tout savoir sur Livret didactique la fibre optique EXPERIDE 10 place Charles Béraudier, Lyon Part-Dieu, 69428 LYON CEDEX 3, France Tel. +33 (0)4 26 68 70 24 Fax. +33(0)4 26 68 70 99 contact@experide-consulting.com

Plus en détail

UE 503 L3 MIAGE. Initiation Réseau et Programmation Web La couche physique. A. Belaïd

UE 503 L3 MIAGE. Initiation Réseau et Programmation Web La couche physique. A. Belaïd UE 503 L3 MIAGE Initiation Réseau et Programmation Web La couche physique A. Belaïd abelaid@loria.fr http://www.loria.fr/~abelaid/ Année Universitaire 2011/2012 2 Le Modèle OSI La couche physique ou le

Plus en détail

GELE5222 Chapitre 9 : Antennes microruban

GELE5222 Chapitre 9 : Antennes microruban GELE5222 Chapitre 9 : Antennes microruban Gabriel Cormier, Ph.D., ing. Université de Moncton Hiver 2012 Gabriel Cormier (UdeM) GELE5222 Chapitre 9 Hiver 2012 1 / 51 Introduction Gabriel Cormier (UdeM)

Plus en détail

Bleu comme un Schtroumpf Démarche d investigation

Bleu comme un Schtroumpf Démarche d investigation TP Bleu comme un Schtroumpf Démarche d investigation Règles de sécurité Blouse, lunettes de protection, pas de lentilles de contact, cheveux longs attachés. Toutes les solutions aqueuses seront jetées

Plus en détail

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE Table des matières 1 Introduction : 2 2 Comment obtenir un spectre? : 2 2.1 Étaller la lumière :...................................... 2 2.2 Quelques montages possibles

Plus en détail

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance

Plus en détail

Chapitre I La fonction transmission

Chapitre I La fonction transmission Chapitre I La fonction transmission 1. Terminologies 1.1 Mode guidé / non guidé Le signal est le vecteur de l information à transmettre. La transmission s effectue entre un émetteur et un récepteur reliés

Plus en détail

Gestion et entretien des Installations Electriques BT

Gestion et entretien des Installations Electriques BT Durée : 5 jours Gestion et entretien des Installations Electriques BT Réf : (TECH.01) ² Connaître les paramètres d une installation basse tension, apprendre les bonnes méthodes de gestion et entretien

Plus en détail