SOMMAIRE. N 74 Avril Éditorial de Jo LE LAMER p. 3. Portrait. Émile Allais p. 4. Rituels et crémation. Le crématorium d 'Orléans p.

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1 SOMMAIRE N 74 Avril 2013 Éditorial de Jo LE LAMER p. 3 Portrait Émile Allais p. 4 Rituels et crémation Le crématorium d 'Orléans p. 8 1 / 8

2 Société Les seniors dans la cité p. 11 La dépendance/perte d 'autonomie et sa prise en charge p. 14 Environnement Architecture et crémation p. 15 Vos droits Le «low cost» dans le funéraire p / 8

3 Juridique p. 18 Formation La rencontre 2013 des nouveaux présidents et délégués p. 20 Au fil des jours p. 21 La crémation, quelle histoire! p. 22 Les Comités d'éthique dans les crématoriums p / 8

4 AG FFC de juin 2013 p. 27 Colloque Nancy 2013 : «Éthique et Crémation» p. 28 On a parlé de nous p. 29 Les nouveaux crématoriums p. 30 Vos droits Le «low cost» comme philosophie 4 / 8

5 Le concept Eco+ du Choix funéraire permet de proposer des obsèques à des tarifs économiques. Une offre «low cost» qui ne dégrade pas le service de pompes funèbres proposé aux familles des défunts. Philippe Martineau dirige le groupement «Le Choix funéraire», créé il y a vingt deux ans alors que le monopole communal des pompes funèbres allait disparaître. Il est, avec quatre autres marbriers indépendants,l'initiateur de la structure qui, à l'origine, s'appelait Groupement des marbriers granitiers de France. Dès le départ, la démarche s'inspirait de l'esprit coopératif. Aujourd'hui, toujours marqué par l'influence de son mentor Jean-Claude Jaunait qui dirigea le groupe Système U de 1973 à 2005, Philippe Martineau met volontiers en avant les valeurs humanistes qui, dans les coopératives, doivent fonder les relations avec les consommateurs. Une approche, qui, dans le secteur des pompes funèbres encore moins qu'ailleurs, ne doit pas être transgressée. Et c'est donc toujours dans le même esprit que le groupement, qui compte aujourd'hui 130 concessionnaires et 700 points d'accueil, a mis au point un concept «low cost» adapté à la crémation comme à l'inhumation. Une réponse à la précarisation 5 / 8

6 Au départ, il y a un constat : la précarisation de nombreuses familles, pour lesquelles la prise en charge du coût des obsèques devient problématique. Elles ont besoin d'une offre commerciale plus économique que celles du marché. Par la standardisation des propositions et des matériaux, l'optimisation des moyens et des matériels (comme les véhicules des pompes funèbres) et la simplicité des options retenues, il était possible de mettre en place une offre «Eco+» sans rien sacrifier au sens de l'éthique. Car «le low cost est une philosophie», explique Philippe Martineau qui revendique une approche militante pour le respect des valeurs. Rien à voir, selon lui, avec une quelconque forme de discount qui proposerait un service dégradé. Une gamme à trois niveaux Ce concept Eco+, qui s'appuie sur l'expérience du Choix funéraire, s'organise autour d'un local de réception des familles en centre urbain, de 60 m2, respectant l'intimité des proches. La première boutique «Eco+» a été installée au Mans à la Toussaint L'offre la plus économique d'eco+ est à euros ; deux autres sont proposées, à et euros. Les prestations sont celles que des familles de défunts peuvent attendre de pompes funèbres, mais le cercueil est en pin avec des poignées en bois pour la crémation, et le choix de plaques funéraires est réduit comme celui des urnes. Toutefois, des options sont possibles comme par exemple le cercueil en chêne, mais elles viennent renchérir le coût des obsèques. Comparés au prix moyen des obsèques en France compris entre et euros, les tarifs Eco+ marquent une nouvelle approche dans un marché des obsèques parfois difficile à appréhender. Le concept y a rapidement trouvé sa place, notamment par le biais d'internet qui, selon Philippe Martineau, est un vecteur important de son succès. 6 / 8

7 La France et l'europe Après Le Mans, un autre magasin Eco+ a été ouvert à Château du Loir (entre Tours et Le Mans). Puis ce fut le tour de Nice, Marseille, Bordeaux, Lyon, Toulouse, Angers, Montpellier, Rennes et Paris (où les tarifs sont un peu différents). Ainsi, en dix-huit mois, quelque 25 boutiques à l'enseigne Eco+ ont été ouvertes dans l'hexagone, composant un réseau spécifique. «Notre objectif consiste à parvenir à une centaine dans les cinq prochaines anné es», explique Philippe Martineau. Il compte bien, par ailleurs, exporter le concept en Belgique, en Italie, en Espagne et au Portugal. Car la précarité y progresse également, faisant évoluer dans ces pays la demande des familles dans l'accompagnement de leurs défunts, sans rien sacrifier pour autant au respect qu'elles leur doivent. Ce qui fonde, précisément, la philosophie d'eco+. G. B. 7 / 8

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