Noli me tangere. Lettre encyclique du Pape Petrus II

Transcription

1 Noli me tangere Lettre encyclique du Pape Petrus II

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3 Noli me tangere Lettre encyclique du Pape Petrus II à toutes les femmes et à tous les hommes de bonne volonté

4 Image de couverture : Bienheureux Fra Angelico ( ), Noli me tangere, ( ), Florence, couvent de San Marco. Fresque, 180 x 146 cm. Année de Notre-Seigneur Jésus-Christ 2015 Éditions Notre-Dame Auxiliatrice, Maison d édition du Pape Petrus II fondée le Samedi Saint 23 avril 2011, 15, rue docteur Ardoin, Nice, France. courriel@petruspapa2.org Nous ne vous garantissons pas que le courrier que vous nous enverrez nous parvienne. Si vous voulez entrer en relation avec nous, nous invitons à venir chez nous. Nous habitons à ½ heure du second aéroport de France. Nous pouvons accueillir quelques personnes pour le temps qui vous sera nécessaire. (Notre studio fait 22m², à vous de voir combien de personnes il peut loger.) Historique de la présente lettre - 20 mai 2012 : un grand changement se fait dans notre esprit. Nous pensons avoir commis beaucoup de graves erreurs depuis le début de notre pontificat. - La présente lettre est écrite pendant le deuxième semestre 2012 avec l intention de corriger ce qui nous paraissait être les erreurs publiées depuis le début de notre pontificat, en particulier la liberté complète donnée aux membres de l Église en matière d acte sexuel. - L étude de la morale sexuelle nous a conduit à étudier des textes de Paul VI et de Jean-Paul II. (Voyez le reportage du 21 juin à Carros) Nous pensions alors, sans l ombre d un doute et sans changement depuis le début notre conversion en 2004, qu ils étaient de vrais Papes. Devant ce que nous avons découvert, nous avons d abord pensé que ces vrais Papes avaient publié des très graves erreurs. Pendant l été 2012, nous avons élaboré un système permettant de montrer comment un vrai Pape pouvait enseigner des paroles qui conduisent à la damnation. Aujourd hui, en décembre 2014, nous n avons pas encore réétudié ce système pour voir s il contient un part de vérité ou s il faut démontrer sa fausseté complète. - L emprisonnement de trois mois que nous avons subi à l hôpital psychiatrique, et le traitement qu on nous y a administré, a suspendu nos travaux d écriture pendant plus d un an. - Dix mois après l emprisonnement, après n avoir presque rien écrit pendant un an, nous choisissons de publier la lettre Noli me tangere sans changement, dans sa version écrite l année précédente, c est la première publication : 4 septembre Au cours de cet automne 2013, nous avons lu le très excellent livre de l abbé Daniel Le Roux, Pierre, Pierre m aimes-tu? Jean-Paul II pape de tradition ou pape de la révolution? Ce livre nous a profondément lavé la conscience de beaucoup de mensonge. Même si ce n est pas la conclusion de l auteur, ce livre nous a convaincu Jean-Paul II n a jamais été un Pape. - Au début de l année 2014, l étude de la liturgie traditionnelle nous a confirmé dans cette pensée : les nommés Jean XIII, Paul VI, Jean-Paul II et Benoit XVI avait été des imposteurs, qu il n avait jamais été des Papes. Nous avons compris que ce que nous avons lu dans le texte Evangelium vitæ n était pas des erreurs publié par un homme bon qui est trompé mais par un véritable suppôt de Satan, part un homme qui, le sachant consciemment ou non, à vendu son âme au diable. - Date inconnue entre le printemps 2013 et le printemps 2014 : Nous recommençons à nous masturber, ce que nous avions cessé en mai Fin du printemps 2014 et été 2014 : nous retrouvons la nudité à la maison qui nous avions décidé d abandonner en mai 2012 et nous découvrons le nudisme, ce que nous n avions jamais encore expérimenté. - Comme en témoigne le reportage du 29 juillet 2014 à Èze, nous pensions pratiquer un nudisme chaste.

5 Noli me tangere 03/11/ La pratique régulière du nudisme, nous conduit cependant à très grand pas à découvrir d une manière beaucoup plus approfondie qu en 2011 que la jouissance de la chair est une très bonne chose, les jouissances chastes du nudisme autant que les jouissances des actes sexuels. - octobre-novembre 2014 : Nous commençons a publier des versions de la lettre Noli me tangere purgées des demandes de pardon pour ce que nous avons cru un temps être des fautes commises au début de notre pontificat et expliquant que nos changement de pensée en matière de morale sexuelle. - Novembre 2014 : Finalement une évidence s installe un jour (un samedi ou un dimanche mais nous ne savons plus lequel) au plus profond de notre cœur, faisant jaillir une gratitude presque infinie vers Dieu : Dieu veut que nous jouissions maintenant et à plein des jouissances sexuelles. - Nous commençons par composer et publier la publication internet serpens-paradisiacus.org, puis le samedi 13 décembre nous importons franchement le sujet dans notre première publication internet pierre2-nice.org (comme orgasme) en commençant l écriture et publiant aussitôt la lettre encyclique Le culte adamique. Cette lettre contient maintenant deux textes écrits avant cette date et qui avait été destiné à la publication serpens-paradisiacus.org. - Jeudi 18 décembre 2014, nous écrivons et publions la lettre promise à la fin de la présente lettre sur la pesanteur originelle. - Vendredi 19 décembre 2014, puisque nous avons la conclusion et le couronnement de la présente lettre nous nous occupons maintenant de tenter de donner une unité à cette lettre qui a été produite par des pensées changeantes et contraires. Aujourd hui nous comprenons le changement et l incertitude du 20 mai 2014, comme un moyen de corriger de petites erreurs et surtout d approfondir les révélations reçues. Table des chapitres Historique de la présente lettre... 2 Introduction : Posséder Dieu par le cœur... 7 Ancienne introduction... 7 Nouvelle introduction (à partir du 22 novembre 2014)... 7 La morale politique selon Dieu... 9 Les erreurs de la fausse lettre encyclique Evangelium vitae publiée par l imposteur Jean-Paul II Les droits de l homme Le «droit à la vie» La démocratie La peine de mort La qualité de la vie La fausse écologie La bioéthique Les symboles L anthropologie Mieux comprendre la manière dont nous, Petrus II, avons été élu en considérant les erreurs de l imposteur Jean-Paul II Comprendre quel est le dessein de Dieu mis en œuvre par le discours de l imposteur Jean-Paul II La morale sexuelle de l Église catholique Comment mettre en pratique facilement la doctrine de l Église concernant le mariage Avertissement concernant la lettre encyclique Casti connubii du souverain pontife Pie XI Le mariage Les règles essentielles du mariage Quelques citations affirmant les quatre desseins de Dieu pour le mariage Le commencement de la vie d un homme... 38

6 4 03/11/2015 Noli me tangere Au sujet du bien fondé de choisir le moment où un couple veut mettre au monde un enfant L avortement L homosexualité ) Saint Paul ) Le péché des Sodomites ) David et Jonathan ) L enseignement du Seigneur Jésus et celui de l Église ) Que proposons-nous aujourd hui? La masturbation La pornographie Les vœux de religion Le vœu d obéissance Le vœu de stabilité Le vœu de pauvreté Le vœu de chasteté L état de vie des prêtres Bref résumé des informations nouvelles pour nous concernant des faits historiques se rapportant à la Foi catholique I. La vierge Marie pas vierge Sources bibliques Les prophéties hors du canon des Écritures et non encore reconnues par l Église ) La Scène du Puits de Lascaux (Dordogne, France) ) Les Saintes Écritures tout particulièrement la vulgate du Concile de Trente rend témoignage à la Scène du Puits et aux peintures de la salle des taureaux ) Le miracle de la Descente de Croix (Madrid, Museo del Prado) de Rogier van der Weyden ) L interprétation convaincante et très précise de Jan van Eyck dans la Crucifixion ) L homme en érection marchant avec un objet en forme de bâton sur l épaule avec une patte d ours s approchant de lui (gravure sur rondelle d os percé, Le Mas-d Azil) II. Jésus et Marie sont des amants Sources bibliques III. Marie a ressuscité Jésus IV. Le salut, c est la jouissance, le Sauveur est une bite Sources bibliques ) Le Salut consiste dans le Don de la Jouissance Divine à la Création ) La Jouissance Divine est donnée par le moyen de l Humanité du Christ Jésus. Le fond de l Être du Christ Jésus est un phallus en érection Les écrivains ecclésiastiques V. La jouissance de Jésus et Marie est canal de jouissance Sources bibliques Liturgie VI. Le paradis est une partouze Les écrivains ecclésiastiques VII. Le Salut concerne la création tout entière Sources bibliques VIII. Adam et Ève sont innocents ) Job proclame sont innocence contre le jugement de ses amis. Dieu déclare Job juste et ses amis médisant de Dieu... 81

7 Noli me tangere 03/11/ ) Job tout en se proclament innocent, se voit sale et indigne en face de la pureté et de la dignité de Dieu. La pureté consiste à souffrir comme Dieu ) Le livre de la Sagesse laisse entendre que Dieu a tiré l homme de son péché au moment de sa création et non après la faute rapporté en Gn ) Adam et Ève ont cru désobéir à Dieu lorsqu ils ont connu intensément le mystère de la gratuité. Ils ne se jugeaient pas dignes de toucher à cette chose proprement divine. Ce jugement est à la fois une connaissance de la vérité et une erreur. Pour justifier l erreur de jugement ils ont utilisés inconsciemment une confusion entre la mère et le conjoint ) Le Christ Jésus est le serpent de la Genèse ) Les deux propriétés du serpent ) Le texte de la lettre aux Romains est écrit de telle sorte qu il laisse penser que le péché et la mort sont entrés dans le monde par un homme, l homme par excellence, le Christ, et non par Adam IX. Dieu souffre X. L unité de la Création et de la Rédemption XI. La Vierge Marie est la Croix XII. Œdipe roi résume le mystère de l homme XIII. La doctrine du péché originel cède la place à celle de la pesanteur originelle Conclusion ANNEXES Une liste de citations bibliques, qui essaie d être exhaustive, où Notre-Seigneur Jésus-Christ est décrit sous forme de phallus Bibliographie

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9 Introduction : Posséder Dieu par le cœur Ancienne introduction Jn 20 «17 Dicit ei Jesus : Noli me tangere, nondum enim ascendi ad Patrem meum : vade autem ad fratres meos, et dic eis : Ascendo ad Patrem meum, et Patrem vestrum, Deum meum, et Deum vestrum. 18 venit Maria Magdalene annuntians discipulis : Quia vidi Dominum, et haec dixit mihi.» «17. Jésus lui dit : Ne me touchez pas ; car je ne suis pas encore monté vers mon Père ; mais allez à mes frères ; et dites-leur : Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. 18. Marie-Madeleine vint annoncer aux disciples : J ai vu le Seigneur, et il m a dit ces choses.» «Noli me tangere.» dit le Seigneur à Marie-Madeleine. Nous ne savons pas si elle est la même femme que la pècheresse venue verser des larmes sur les pieds du Seigneur alors qu Il était invité à un repas par Simon le pharisien (cf. Lc 7). Il est certain cependant qu elle avait été délivrée par Notre- Seigneur de sept démons (cf. Lc 8, 2) et la tradition la connait comme une grande pècheresse. Cette parole de Notre-Seigneur s applique donc parfaitement à elle : «Beaucoup de péchés lui sont remis, parce qu elle a beaucoup aimé.» (Lc 7, 47). Sainte Marie-Madeleine est une grande amoureuse, le plus grand exemple des amoureuses peut-être après la vierge Marie, Mère du Seigneur. À cette amoureuse, le Seigneur dit : «Noli me tangere.» Pourquoi donc? Il semble bien que le Seigneur se saisit non par les mains, Il ordonne même de les couper si elles nous entrainent au péché car elles ne servent à rien pour le Salut (cf. Mt 5, 30), mais seulement par le cœur. Le Seigneur ordonne à Marie : vous devez apprendre à me saisir par le cœur car c est ainsi que Je puis être possédé par mes amantes. «Noli me tangere.» Voici donc une parole sure qui doit nous guider après les révélations que le Seigneur donne au peuple chrétien sur le vrai visage du paradis : un jardin de délices où la principale occupation sont les jouissances de la chair. Pourquoi le Seigneur nous révèle-t-il cela aujourd hui? Nous répondrons dans la conclusion. À première vue, nous aurions très bien pu chercher la perfection chrétienne en ignorant cela comme la plupart de nos prédécesseurs frères et sœurs disciples de Notre- Seigneur Jésus-Christ. Dieu en a décidé autrement. Après des pensées contraires, nous avons finalement compris qu il ne fallait rien changer aux règles morales en matière de vie sexuelle établies par l Église, sauf pour quelques détails. Si des personnes ont suivis nos avis contraire, cela n a pas pu leur faire aucun mal. Nous avons toujours dit aux hommes de cette terre de sortir des sectes sataniques. Hors de ces sectes, on ne peut pas commettre beaucoup de péché aujourd hui. On peut seulement faire quelques tentatives infructueuses dans la recherche de possible nouvelles règles de comportement adaptées au temps d aujourd hui. Si une vierge a perdu sa virginité, peut importe. La Vierge Marie aussi. Ce qui importe, c est de savoir que faire aujourd hui pour travailler au mieux au service du Seigneur. Et, en effet, la chasteté conjugale, la chasteté dans le célibat et le célibat consacré sont toujours les choses les plus importantes dans le service du Seigneur aujourd hui. Nouvelle introduction (à partir du 22 novembre 2014) Prêtres, clercs, religieux, religieuse peuvent avoir des relations sexuelles avec des virs 1 et des femmes. Ceux et celles qui le souhaitent peuvent se marier et fonder une famille. Bien entendu pour vivre cette nouvelle discipline de l Église catholique, il faut une sincérité de cœur à toute épreuve mais aujourd hui, cette sincérité est très largement mise à l épreuve. L homme qui ne fait pas parti d une secte satanique aujourd hui est hors de tout soupçon, il est évident qu il possède la sincérité de cœur requise pour vivre la nouvelle discipline de l Église. 1 Nous essayons d introduire dans la langue française un mot absolument indispensable, l équivalent latin de vir, viri «homme masculin».

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11 La morale politique selon Dieu Chers frères et sœurs, nous voudrions parler un langage simple, accessible à tous, pour conduire notre vie de tous les jours. Nous constatons avec peine que l Église s est grandement égarée depuis des décennies, au moins depuis le souverain pontife Pie XI. L Église a tellement erré en matière de politique que nous ne pouvons pas appeler ce chapitre «La morale politique selon l Église», nous proposons une morale qui cherche volontairement à quitter les erreurs du passé et revenir auprès de Dieu. La morale, la connaissance que les hommes ont de ce qui est bien et de ce qui est mal pour pouvoir accomplir le bien et rejeter la mal, doit toujours chercher à s ajuster à la Justice parfaite de Dieu. Nous voudrions vous appeler sur le bon chemin, celui sur lequel marche le Bon Pasteur. Nous voulons vous adresser une véritable supplication et rien d autre. Nous voudrions vous faire comprendre en très peu de mot la Vérité. Cette introduction est nécessaire, nous vous demandons d ouvrir votre cœur à Jésus le Seigneur, notre Dieu. Une première vérité : LA SOUMISSION EST LA VÉRITÉ. Nous devons toujours nous mettre sous la Vérité et cette position elle-même est la Vérité. C est la Vérité que nous devons nous mettre sous la Vérité. Le Christ est Dieu soumis à Dieu et l Homme soumis à Dieu, le Christ est l Incarnation de la soumission, et le Christ est la Vérité, la soumission est la Vérité. Nous pourrions terminer ainsi ce chapitre, tout est dit, il n y a rien à ajouter. Nous continuons cependant. Cela peut-être utile. Dieu Lui-Même Vérité est soumis Lui-Même à la Vérité qu Il est Lui-Même. Déjà notre langage devient un peu moins simple. C est pourquoi nous vous avons demandé auparavant d ouvrir votre cœur à Jésus le Seigneur. Si votre cœur est ouvert, vous comprendrez tout naturellement, sans explication que nous devons nous soumettre à la Vérité. Dieu Lui-Même Vérité est soumis Lui-Même à la Vérité qu Il est Lui-Même. Le Christ nous l a montré par sa soumission au Père. Le Christ est Dieu, le Père est Dieu, donc Dieu es soumis à Lui- Même. Nous avons la conviction intime que le Père Lui-Même est soumis à la Vérité. Le Christ nous l a dit : Jn 14 «9 ( ) Philippe, qui videt me, videt et Patrem. Quomodo tu dicis : Ostende nobis Patrem?» «9. ( ) Philippe, qui me voit, voit aussi mon Père. Comment dis-tu, toi : Montrez-nous votre Père?» Cette Parole ne peut jamais être oubliée. Il est donc absolument évident que le Père est soumis autant que le Fils est soumis. Dieu Roi de l Univers est soumis Lui-Même à la Vérité. À la vérité tout est soumis. Il n existe rien d insoumis. Les damnés eux-mêmes sont soumis à la puissance de Dieu. Ils sont damnés parce qu ils n ont pas voulu aimer la soumission mais ils n ont pu échapper à la soumission. Toute notre vie doit être conduite par cette évidence : Dieu nous appelle à devenir semblable à Lui, à devenir soumis parfaitement, entièrement à la Vérité. C est la base de la morale politique selon Dieu. La politique est l organisation du pouvoir dans la société des hommes. Le Christ nous propose un seul modèle de politique : la Royauté. Il est Roi et nous sommes appelé à être les sujets de son Royaume. Ce Royaume est organisé d une manière hiérarchique : Le Christ ne règne pas seul, Il veut régner en collaboration avec des serviteurs au service de son pouvoir de Roi. Si bien que dans la société, les personnes se trouvent à un niveau hiérarchique donné : ils sont soumis à des supérieurs et parfois doivent commander à des inférieurs. Le modèle de base de cette organisation hiérarchique est la famille : les parents sont soumis à Dieu et les enfants sont soumis aux parents. Dieu ne demande pas aux enfants de lui obéir directement, Il leur demande de leur obéir en obéissant à leur parent. Le Christ Lui-Même a donné l exemple :

12 10 03/11/2015 Noli me tangere Jn 2 «51 Et descendit cum eis, et venit Nazareth : et erat subditus illis. Et mater ejus conservabat omnia verba haec in corde suo.» «51. Jésus descendit ensuite avec eux, et vint à Nazareth ; et il leur était soumis. Or sa mère conservait toutes ces choses en son cœur.» Une question se pose maintenant : Voulez-vous continuer à vivre dans la soumission dans votre vie d adulte? Nous vous avons expliqué pourquoi : pour devenir comme Dieu, pour être soumis à la vérité. La question n est pas de savoir si l adulte doit être considéré toute sa vie comme un enfant. La question est de savoir si vous voulez être semblable à Dieu. En effet une fois cette question répondu, vous avez donné une réponse définitive à la deuxième question : le Fils de Dieu n a pas d âge, Il est éternel, et éternellement Il est un Enfant : Mc 14 «36 Et dixit : Abba pater, omnia tibi possibilia sunt : transfer calicem hunc a me : sed non quod ego volo, sed quod tu.» «36. Et il dit : Abba, Père, toutes choses vous sont possibles, éloignez ce calice de moi ; toutefois, non ma volonté, mais la vôtre.» Pourquoi le Christ s est-il soumis à son Père? Tout simplement Il s est soumis à la Vérité qui est Dieu son Père : Il est bon de donner la Vie au monde, Il est bon d être Crucifié pour donner la Vie au monde, Oui le Christ une enfant éternellement se soumet à la Paternité de la Vérité. Oui le chrétien est appelé à reste un enfant tout sa vie et dans l éternité pour être enfant comme Dieu est Enfant : Mt 18 «3 Amen dico vobis, nisi conversi fueritis, et efficiamini sicut parvuli, non intrabitis in regnum caelorum.» «3. En vérité, je vous le dis, si vous ne vous convertissez, et ne devenez comme les petits enfants, vous n entrerez point dans le royaume des cieux.» Selon Dieu, le modèle d organisation du pouvoir dans la société est celui des rapports entre le Père et le Fils, entre le Père et son Enfant éternel. Nous pouvons connaitre finalement l âge du Fils de Dieu, c est une éternel Nouveau-Né, le Fils de Dieu n a jamais eu plus d un jour d existence, et ce jour est éternel : Ps 2 «7 Dominus dixit ad me : Filius meus es tu ; «7. Le Seigneur m a dit : Vous êtes mon Fils, ego hodie genui te.» moi aujourd hui je vous ai engendré.» La question n est pas de savoir quel est le meilleur régime politique. La question est de savoir si, vous aussi, vous voulez être comme Dieu un éternel nouveau-né. À partir de ce moment nous pouvons parler de saine politique car vous n objecterez pas, contre l enseignement de qui que ce soit, la volonté de vous infantiliser, de vous diminuer, de vous réduire à rien, de vous empêcher de vivre et de vous épanouir. Faites confiance au Christ, c est-à-dire ayez la Foi : Il veut faire de nous des enfants et c est cela la maturité et l épanouissement de l homme. Dans les Saintes Écritures trois régimes politiques seulement sont décrit : 1 ) D Adam à Jacob : la famille où le père commande. 2 ) De Moïse à Samuel : le peuple dirigé par un prophète ou un juge choisi par Dieu comme il choisi un prophète. 3 ) De Saül au Christ : le royaume dirigé par un roi lequel est appelé à se soumettre lui-même à Dieu. Depuis que le Christ est notre Roi, les sociétés chrétiennes ont été des royaumes dans lesquels le roi était lui-même appelé à se soumettre au Christ. La révolution française a amené un nouveau régime politique dans lequel on prétend que le peuple doit se gouverner lui-même, c est la démocratie. C est un mensonge car quiconque refuse de se soumettre à Dieu, se soumet automatiquement au diable. Le processus commencé à la révolution française arrive à son terme aujourd hui avec la mise en place d une dictature satanique sur le monde entier. La démocratie était tout entière au service de l arrivée de cette société. Or pendant des décennies, depuis Jean XXIII au moins, les imposteurs, qui se disent Pape, enseignent que la

13 La morale politique selon Dieu 03/11/ démocratie est un bien. C est une très grande tristesse. Ils se sont laissés entrainés dans des erreurs graves. Les textes du souverain pontife Jean-Paul II sont empoisonnés par cette erreur, il semble qu il faille les oublier et ne lire que des textes plus anciens avant l imposteur Jean XXIII pour retrouver le chemin de Dieu. Il avait surement l amour de Dieu, mais il ne pouvait guider les chrétiens dans la vie sociale avec un tel mélange d erreur et de bonne volonté dans sa pensée. Chers frères et sœurs, que doit faire un chrétien dans une société démocratique, c est-à-dire satanique? Attendre. Attendre l établissement ou le rétablissement de la royauté. Mais, aujourd hui, quelle royauté devons-nous attendre? Celle d un roi par nation ou celle du Christ sur le monde? Il est possible en effet que «le temps des Nations» soit accompli et qu il ne faille plus attendre un roi par nation. Lc 21 «24 Et cadent in ore gladii, et captivi ducentur in omnes gentes, et Jerusalem calcabitur a gentibus, donec impleantur tempora nationum.» «24. Ils tomberont sous le tranchant du glaive, et seront emmenés captifs dans toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par les gentils, jusqu à ce que les temps des nations soient accomplis.» Il est impossible cependant de connaitre le jour, ni l heure du retour du Christ (cf. Mt 24, 36). Nous n avons qu une chose à faire veiller, prier, rester fidèle et prudent, c est tout. Mt 24 «42 Vigilate ergo, quia nescitis qua hora Dominus vester venturus sit. ( ) 25, 13 Vigilate itaque, quia nescitis diem, neque horam.» Mc 14 «38 vigilate et orate, ut non intretis in tentationem. Spiritus quidem promptus est, caro vero infirma.» Mc 13 «4 Dic nobis, quando ista fient? et quod signum erit, quando haec omnia incipient consummari? 5 Et respondens Jesus cœpit dicere illis : Videte ne quid vos seducat : 6 multi enim venient in nomine meo, dicentes quia ego sum : et multos seducent.» Ap 2 «10 Nihil horum timeas quae passurus es. Ecce missurus est diabolus aliquos ex vobis in carcerem ut tentemini : et habebitis tribulationem diebus decem. Esto fidelis usque ad mortem, et dabo tibi coronam vitae.» «42. Veillez donc, parce que vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur doit venir. ( ) 13. Veillez donc, parce que vous ne savez ni le jour ni l heure.» «38. Veillez et priez, afin que vous n entriez point en tentation. L esprit est prompt, mais la chair est faible.» «4. Dites-nous quand ceci arrivera, et quel sera le signe que toutes ces choses commenceront de s accomplir? 5. Et répondant, Jésus commença par leur dire : Prenez garde que personne ne vous séduise ; 6. Car beaucoup viendront en mon nom, disant : C est moi ; et beaucoup seront séduits par eux.» «10. Ne crains rien de ce que tu auras à souffrir. Voici que le diable va mettre quelques-uns de vous en prison, afin que vous soyez éprouvés ; et vous aurez des tribulations pendant dix jours. Sois fidèle jusqu à la mort, et je te donnerai la couronne de vie.» Chers frères et sœurs notre enseignement sur la politique est s achève ici. Nous avons essayé de parler un langage simple. Nous proposons maintenant un critique des erreurs du texte Evangelium vitae. Ce sous-chapitre n est pas fait pour être lu par tous. Il s adresse au personne qui doute de ce que nous disons sur les erreurs du souverain pontife pour les aider à comprendre combien il a commis des erreurs très grave et que son enseignement doit être abandonné pour revenir à une saine doctrine enseignée par l Église avant l imposteur Jean XXIII.

14 Les erreurs de la fausse lettre encyclique Evangelium vitae publiée par l imposteur Jean-Paul II Evangelium vitae, Jean-Paul II, 25 mars Les droits de l homme «On en arrive ainsi à un tournant aux conséquences tragiques dans un long processus historique qui, après la découverte de l idée des droits humains comme droits innés de toute personne, antérieurs à toute constitution et à toute législation des États, se trouve aujourd hui devant une contradiction surprenante : en un temps où l on proclame solennellement les droits inviolables de la personne et où l on affirme publiquement la valeur de la vie, le droit à la vie lui-même est pratiquement dénié et violé, spécialement à ces moments les plus significatifs de l existence que sont la naissance et la mort. D une part, les différentes déclarations des droits de l homme et les nombreuses initiatives qui s en inspirent montrent, dans le monde entier, la progression d un sens moral plus disposé à reconnaitre la valeur et la dignité de tout être humain en tant que tel, sans aucune distinction de race, de nationalité, de religion, d opinion politique ou de classe sociale. D autre part, dans les faits, ces nobles proclamations se voient malheureusement opposer leur tragique négation. C est d autant plus déconcertant, et même scandaleux, que cela se produit justement dans une société qui fait de l affirmation et de la protection des droits humains son principal objectif et en même temps sa fierté. Comment accorder ces affirmations de principe répétées avec la multiplication continuelle et la légitimation fréquente des attentats contre la vie humaine? Comment concilier ces déclarations avec le rejet du plus faible, du plus démuni, du vieillard, de celui qui vient d être conçu? Ces attentats s orientent dans une direction exactement opposée au respect de la vie, et ils représentent une menace directe envers toute la culture des droits de l homme.» (n. 18) C est une erreur colossale. Jean-Paul II dénonce une contraction là où il n y en a pas et lui-même se contredit. Il n a considéré ni l histoire, ni la philosophie, ni le droit, ni la religion en relation avec la notion de «droits de l homme». Les «droits de l homme» sont l héritage direct d une révolution satanique, meurtrière, régicide et déicide, la révolution française. Meurtrière car le sang y a coulé abondamment, régicide car le roi et la reine légitimes ont été décapités, déicide, car notre Seigneur Jésus vit dans ses frères, car le premier objectif de cette révolution, et en vérité le seul, était de faire disparaitre Dieu de la vie des hommes. Et nous savons que Dieu est la Vie de l homme (cf. Jn 17, 3). Dès l origine de la notion de «droits de l homme», la preuve définitive est faite qu il s agit de la mort et rien que de la mort. Cette vérité historique est indéniable. Une révolution satanique n a pu apporter à l humanité un quelconque progrès, cette évidence suffit pour condamner définitivement la notion de «droits de l homme». Nous avons une déduction logique équivalente à faire concernant la révolution en Afrique du nord au premier semestre 2011 : un suicide, un mal absolu, n a pu déclencher une évolution bénéfique dans les sociétés. Une révolution dont l évènement déclencheur est un suicide est forcément une révolution satanique. La vérité philosophique condamne les «droits de l homme» d une manière tout aussi évidente. Les «droits de l homme» sont les droits d un objet instable, changeant, sujet à des passions, aux erreurs de jugement, à l ignorance, à la finitude. Les droits de l homme sont les droits que l homme semble découvrir sur son être. Mais que sait l homme de lui-même? D après l histoire, il ne sait rien puisque l opinion de l homme sur lui-même est changeante. Si l homme se met à penser que le mort vaut mieux pour lui que la Vie, les droits de l homme c est le suicide. C est le constat que fait Jean-Paul II dans sa lettre encyclique. Et inévitablement on en arrive ici, nous verrons pourquoi.

15 La fausse lettre encyclique Evangelium Vitæ 03/11/ La vérité juridique condamne les droits de l homme. Commençons par distinguer le droit et les droits. Le droit est ce qui est droit, juste ou bon. Les droits sont une perversion du droit 1. Ce passage du singulier au pluriel est typiquement une idolâtrie. Il n y a qu une seule vérité et toute chose doit s y soumettre. Les droits sont une sortie de l unique droit, un affranchissement par rapport à la vérité, donc un esclave par le mensonge meurtrier. Le droit est prononcé par une autorité supérieure afin d enseigner et diriger des inférieurs. Le modèle du droit est toujours la relation des parents envers les enfants. Les parents préservent l enfant du feu et de l eau aussi longtemps que l enfant ne connait pas les dangers du feu ou de l eau (la noyade) d une part et le prix de sa propre vie d autre part. Lorsque l homme prononce des droits sur l homme, il abandonne le droit, aucune autorité supérieure ne le gouverne, la société s enfonce dans la fermeture et la fermeture est la source de toute ignorance. On finit par ne plus rien savoir de ce qu est l homme. La vérité religieuse enfin condamne les droits de l homme. Le premier droit que Jean-Paul II reconnait à tort est le droit à la vie. C est un désastre. Qu est-ce qu un droit, l un des droits définis précédemment? Un discours mensonger qui donne l illusion à une personne qu il lui est permis de réclamer quelque chose. (N oubliez jamais que la prière n est pas une réclamation de notre part mais la soumission au commandement de Dieu : Il nous commande de prier. D après Saint Augustin, nous ne prions pas pour réclamer quelque chose mais pour que, par ce geste, notre cœur trop étroit soit élargi à la mesure de ce que Dieu veut nous donner. Cf. Lettre à Proba, Epist. CXXX, 17.) Seule la religion peut donner une lumière définitive sur ce fameux «droit à la vie». En effet elle seule est capable de nous enseigner l origine de la vie de l homme : L homme reçoit la vie de Dieu. Un point c est tout. Il n a aucun droit en la matière. Où était-il pour réclamer à Dieu l existence? Il n était pas. Il n existait pas. Le droit à la vie n a jamais pu s exercer une seule fois dans l histoire du monde. Dieu Lui-Même n a jamais rien réclamé à personne. IL EST (cf. Ex 3, 14 ; Jn 8, 58). C est tout. Alors, très chers frères et sœurs, qu est-ce que le droit à la vie? C est réclamer le droit d exercer un pouvoir sur sa propre vie. Or Dieu ne fait que donner la Vie, rien d autre. Pour la créature, exercer un pouvoir sur sa propre vie, c est réclamer la cessation de l intervention divine, c est réclament la mort. Comprenez bien : réclamer le droit la vie, c est décider que l homme doit réclamer sa vie. Or c est une proposition absurde : l homme qui réclame le droit à la vie, réclame de revenir au moment où il était avant de recevoir cette chose qu il veut pouvoir réclamer, il veut revenir au néant. C est un suicide. Le fameux «droit à la vie», est une revendication de la mort, c est le choix de tous les damnés. Le «droit à la vie» n est pas autre chose que la porte de l enfer. La créature ne peut réclamer sa propre vie, elle la reçoit de Dieu. Elle n a aucun droit. Elle n aucun droit, elle n a que des devoirs à l exemple de son Divin Maitre, le Christ, le Serviteur (cf. Jn 6, 38). Nous avons le devoir premier, impérieux, fondamental d honorer le don de la Vie qui est le Sang Même de Notre Seigneur Jésus-Christ (Jn 6, 54). C est pourquoi nous avons le devoir de rejeter la mort. Le rejet de la mort, cela n a jamais été un droit, c est un commandement de Dieu : Dt 20 «13 Non occides.» «13. Tu ne tueras point.» Seul le commandement de Dieu est le gardien de la Vie. Toute tentative pour remplacer ce commandement, qui seul est efficace, est une guerre ouverte contre la Vie. Très chers frères et sœurs, abandonnez tous «les droits de l homme» qui sont un sacrilège abominable, un blasphème honteux, le jugement de l homme sur lui-même, pour ne vous occuper plus que de l adoration due à notre Dieu et Seigneur Jésus-Christ, Donneur et Gardien de la Vie. L homme n a aucun droit, il n a que des devoirs. Le roi David après avoir tué un homme dit : «J ai péché contre vous seul, et j ai fait le mal devant vous» (Ps 50, 6) La loi immuable, la Loi de vérité, vient de Dieu. C est en référence à Dieu et Dieu Seul que nous sommes certains d agir pour le bien de nos frères humains. Nous n avons que des devoirs et que des devoirs envers Dieu Seul. Si nous avons 1 Nous ne parlons pas des règles qui attribuent à chacune des personnes ses compétences dans une société, nous parlons de «droits», de «libertés», que des personnes réclament sans qu on les leur attribue par devoir, par application du droit, de ce qui est juste.

16 14 03/11/2015 Noli me tangere le devoir d aimer nos frères humains, c est parce que Dieu nous l a ordonné. Le libre arbitre consiste dans le fait de pouvoir choisir d accomplir notre devoir ou non. La liberté consiste dans le fait de choisir définitivement d accomplir notre devoir, car c est ainsi que nous recevons la Vie de Dieu que Dieu veut nous donner et que nous avons le devoir de recevoir parce qu Elle est le Bien infini. La lettre encyclique Evangelium vitae est polluée dans tout le texte par la notion mal comprise des droits. Pour la lire sans vous laisser détourner de la vérité, nous vous proposons un moyen : à chaque fois que vous rencontrez l expression «droit à» remplacez-la par «devoir de respecter» par exemple au lieu de lire : «En ce qui concerne le droit à la vie, tout être humain innocent est absolument égal à tous les autres.» (n. 57) (Nous soulignons.) Lisez : «En ce qui concerne le devoir de respecter la vie, tout être humain innocent est absolument égal à tous les autres.» Nous avons le devoir que respecter la vie de tout être innocent quel qu il soit. Une fois la phrase changée, il y a cependant des ajustements à considérer : nous devons toujours respecter la vie d un coupable même lorsqu en cas de légitime défense il devient nécessaire de tuer la personne. Voyez les nn de la lettre encyclique Evangelium vitae, Nous croyons que Jean-Paul II est un bon souverain pontife, un homme au grand cœur, nous croyons même qu il fait partie des personnes qui nous ont sauvées la vie. Nous avons vécu très intensément ce problème du droit à la vie. Le discours de Jean-Paul II est pour nous libérateur. Nous ne l avons jamais entendu directement mais les personnes qui nous ont fait du bien, ont très certainement été portées par la joie et l amour communicatif de Jean-Paul II. La première question que nous avons posée à la Vierge Marie quelques semaines après notre conversion est celle-ci : «Ai-je le droit d être aimé?» Dans notre cœur, Elle nous a répondu : «Oui.» et nous en avons pleuré de joie et de soulagement. Comprenons bien : nous étions dans une méconnaissance de ce qu est la vie. Nous avons demandé un droit qu il ne faut pas demander, mais le fond de notre cœur faisait un début d aveu : «Oui, j accepte de parler d Amour avec Vous, de demander de l Amour auprès de Vous, j accepte donc d être aimé de Dieu d où vient votre Amour et de Vous, Vierge Marie.» Nous parlions un langage faux mais nous donnions notre Vie à Dieu, ensuite il nous appendrait à parler justement de son Amour. Nous parlions faux mais nous acceptions de demander quelque chose à Dieu, son Amour, et de le recevoir. Notre langage était faux mais notre cœur commençait à s ouvrir pour de vrai. Quand nous laissons entrer en nous le Feu de l Amour ensuite ce Feu détruit en nous tout ce qu il y a de faux en nous. La Vierge Marie nous a répondu «Oui.» pour nous dire qu il n était pas interdit d être aimé, en fait ce Oui est le don de son Fiat, ce Oui levait l interdit que nous opposions au droit de Dieu. Elle nous répondait Oui mais à un appel surgit du fon du cœur, Elle ne répondait cependant pas Oui à la formule de notre demande. Elle nous apprenait déjà qu à la vérité nous n avions pas le droit d être aimé mais que nous avions le devoir d accepter d être aimé. La Vierge Marie ne nous a pas fait la morale toute de suite, Elle agit avec douceur, comme son Divin Fils Elle ne brise pas le roseau, Elle n éteint pas la mèche fumante (cf. Is 42, 3 ; Mt 12, 20). Nous aimons Jean-Paul II, nous ne voulons pas le calomnier, nous voudrions comprendre l imperfection, même grave, de son discours. Il tenait un langage faux mais il témoignait cependant du Amour dont Dieu aimer les hommes : il proclamait haut et fort que Dieu veut la Vie de l homme et non la mort. Nous-mêmes avons souffert de vivre dans un monde loin de Dieu, dans un monde qui ne se soumet pas à la puissance vivifiante de Dieu. La société des hommes, l Église et la société civile doivent se soumettre au devoir de respecter le don de Dieu. La société civile à le devoir, oui, de respecter la Vie, et, pour cette raison justement, il lui est interdit de proclamer un droit à la Vie. En effet, en prenant la place de l autorité divine, en voulant décider si l homme doit exister ou non, elle tend à supprimer l autorité de Dieu qui donne la Vie à tous les individus créés. En déclarant de par son autorité le «droit à la vie», la société civile ne fait rien moins que chercher à se substituer à Dieu, et donc à s opposer à

17 La fausse lettre encyclique Evangelium Vitæ 03/11/ l action vivifiante de Dieu. Dire à quelqu un : «Mais oui, tu as droit à la vie.» tout en le séparant de Dieu qui Seul donne la Vie, il suffit pour cela de faire écran à l autorité de Dieu en proclamant cette parole de par sa propre autorité ou de toute autorité civile, c est le tuer. Proclamer le «droit à la vie», c est un homicide. Jean-Paul II ne comprenait pas, nous expliquons à la fin de ce chapitre pourquoi Dieu a voulu qu il agisse ainsi, qu il diffuse cette erreur. Lorsque la Vie devient un combat qui nous dépasse de beaucoup, nous comprenons facilement que la Vie n est pas un droit. Nous voyons qu il nous est absolument impossible de réclamer ce qui nous arrive présentement. C est beaucoup trop difficile pour être réclamé. Nous pouvons résister à une telle épreuve qui éprouve notre Foi (cf. 1 P 1, 7 ; Jc 1, 3), de la confiance que nous avons dans le fait que Dieu veut notre bien, dans le fait que nous désirons réellement que Dieu prenne sur nous le pouvoir, seulement en nous soumettant parfaitement à la volonté de Dieu, en ne demandant plus rien sinon ce que Dieu nous demande de lui demander chaque jour dans la prière du Pater noster. Lorsque nous acceptons de vivre ce qui nous dépasse, c est que réellement nous acceptons de vivre alors que nous ne pouvons exercer aucune puissance sur notre vie, c est que réellement nous acceptons que Dieu exerce sur nous sa puissance, c est que réellement nous avons la Foi. La tribulation nous purifie de toute pensée de «droit à la vie», de toute prétention à réclamer un «droit à la vie», non que la tribulation nous ôte le Vie à laquelle nous pensions avoir droit mais bien au contraire parce qu elle nous donne une Vie ; nous rend vivant d une Vie que jamais nous ne serions capable de réclamer. On peut dire qu en entrant dans la Vie avec un majuscule, la Vraie Vie en Dieu, la Vraie Vie et non une fausse idée de la Vie, nous abandonnons définitivement un «droit à la vie» avec minuscule, un droit à une vie qui n est pas ce qu est réellement la vie. Nous voyons encore que le «droit à la vie» est un suicide car exercer ce droit c est réclamer une vie qui n est pas la Vraie Vie. La tribulation ne nous ôte pas la Vie mais elle nous ôte la possibilité de continuer à réclamer une fausse vie : la réclamer encore, c est refuser la Vraie Vie que le Seigneur Jésus nous donner dans la tribulation, c est abandonner le Seigneur Jésus. Exercer le «droit à la vie», c est réclamer une vie que nous imaginons et qui n est pas la vie, exercer le «droit à la vie», s est réclamer une vie que nous sommes capables de désirer. Or notre désir est incapable de désirer la Vie que Dieu nous donne, réclamer selon notre désir, c est réclamer la mort. Nous devons abandonner toute réclamation pour accepter de laisser Dieu nous donner ce que Lui veut nous donner. Le conflit en notre volonté et celle de Dieu ne vient pas de ce que Dieu veut nous priver de quoi que se soit mais qu Il veut nous donner ce que nous ne désirons pas parce que nous ne pouvons le désirer. Dieu accomplit toujours au-delà de ce que nous désirons, Saint Paul dit que «Dieu est puissant pour faire au-delà de ce que nous désirons» (Ep 3, 20) mais Il exerce toujours cette puissance, ce n est pas facultative, c est obligatoire car Dieu nous entraine dans un pays inconnu et le désir s attache toujours à un souvenir, à un plaisir connu autrefois. Accepter d enter en pays inconnu, que Dieu réalise pour nous ce que nous ne désirons pas, et attendre que Dieu agisse selon sa volonté, c est la définition même de la Foi et de l Espérance. Le «droit à la vie» est par conséquent la définition du désespoir, c est réclamer ou attendre que Dieu fasse seulement ce que nous désirons. Tout se joue dans le fait de reconnaitre que la Vie c est autre chose que ce que nous vivons présentement, que nous devons accepter de vivre autre chose que ce que nous vivons maintenant. Et cela nous est montré à l évidence, nous devons être touché au cœur par l exemple des hommes qui ont vécu une Vraie Vie dans l Amour, Vie d Amour pour Dieu, Vie d Amour pour le prochain, nous devons être touché au cœur par Dieu qui donne tant, par l Amour dont Dieu aime éternellement, entrer dans une Vie de reconnaissance pour tous les bienfaits et toutes les beautés de Dieu visible dans le monde, dans une Vie Eucharistique, qui est la Seule Vraie Vie pour les enfants de Dieu, frères du Seigneur Jésus. Nous devons donner droit à Dieu sur nous car Lui peut faire une chose ou une autre avec nous, toute chose différente qu Il fera étant bonne. Chacun de nous est unique et nous sommes tous différents les uns des autres. Cette unicité et ces différences montre bien que Dieu fait des choix et que tous ses choix sont bons, le droit que nous donnons à Dieu est réellement un droit, c est la liberté d agir selon son désir. «Mon Dieu je m abandonne à toi. Fais de moi ce qu Il te plaira» (Charles de Foucauld). Finalement nous comprenons que le droit appartient à Dieu seul car Dieu seul à la pouvoir, dans le sens ce capacité, de l exercer, cela revient à dire avec les Saintes Écritures «À Dieu seul la justice.»

18 16 03/11/2015 Noli me tangere Brigandage du Vatican, Gaudium et Spes, Constitution pastorale : l Église dans le monde de ce temps, 7 décembre 1965 «52. La promotion du mariage et de la famille est le fait de tous ( ) Il faut garantir le droit de procréation des parents et le droit d élever leurs enfants au sein de la famille. Une législation prévoyante et des initiatives variées doivent également défendre et procurer l aide qui convient à ceux qui, par malheur, sont privés d une famille.» Là aussi nous voyons que les droits de l homme sont démoniaques. Dieu a donné à l homme le devoir d avoir des enfants, c est tout. Lorsque l homme possède ce droit ils choisi lui-même d avoir des enfants ou de ne pas en avoir et comme il est incapable de désire par lui-même la vie, il tue ses enfants, s il ne leur interdit pas d être conçu, s il ne les tue pas physiquement avant ou après la naissance, de toute façon ils les tue spirituellement, il leur apprend à vivre sans Espérance, à aller en enfer. Dieu merci, les enfants sont libres, ils ne sont jamais conditionné par l éduction de leur parents, ils sont toujours libre de prendre le chemin de la Vie auquel Dieu les appelle Lui-Même chacun personnellement. Avant de conclure, pour qu il n y ait pas d erreur sur ce qu il faut penser des commandements et des droits, précisons que les droits existent réellement. Ils sont une liberté donnée à l homme pour suivre le chemin de l obéissance à Dieu. La société doit donner ces droits aux individus car elle doit contribuer à leur laisser libre le chemin de l obéissance. Cependant, dans le cas où la société ne les donne pas, les individus sont toujours libres d obéir à Dieu en enfreignant les lois mauvaises de leur pays, les erreurs sociales ne les empêchent jamais de suivre le chemin qui conduit à leur salut. Il faut demander le respect des droits des individus dans la seule pensée de vouloir se soumettre à la volonté de Dieu. Cela est bon. La demande des droits est satanique quand elle en vient à remplacer ou à mettre au second plan l obéissance, quand elle prétend que l homme est capable de réclamer ce qui est bon pour lui ce qui absolument faux et donc qu il peut suivre le chemin du bien seulement en réclamant et non en se soumettant. Il faut toujours mettre en avant l obéissance que l homme doit à Dieu par rapport aux droits des individus dans la société pendant la vie terrestre. (Nous parlons d individu en relation avec une société pour désigner techniquement la relation de l homme avec son groupe social, relation qui est seulement une partie de l homme. Nous parlons d homme en relation avec Dieu pour désigner que cette relation est la totalité de l homme). Le «droit à la vie» Le droit définit les règles auxquels les individus d une communauté doivent se soumettre. Un droit est la liberté donnée à des individus de faire une chose ou de ne pas la faire, les deux alternatives étant bonne, par exemple le droit à se rendre dans un autre pays soit parce qu il y libre circulation entre le pays d origine et le pays de destination, soit parce que l individu possède une autorisation personnelle. Lorsqu un individu possède le droit de se rendre dans un pays, il a le choix entre rester dans le pays d origine ou aller dans un pays de destination. Un droit est une alternative. Le «droit à la vie» est un mensonge. Il n existe pas, en matière de vie, d alternative entre deux actes bons. En matière de Vie, l alternative est la Vie ou la mort. Il est interdit à l homme de refuser le don de Dieu, don parfait, acte parfait de Dieu, le suicide est interdit. De plus la créature ne peut pas désirer elle-même la Vie qui lui est donnée parce qu elle ne vit pas avant que Dieu ne lui donne Vie. Il n existe pas d alternative entre deux actes bons ; il n existe pas non plus la possibilité d agir selon l acte bon, la Vie, car cet acte est désiré et accompli par Dieu. En matière de Vie, la créature n a que le devoir de se soumettre à la volonté de Dieu, à sa bienveillance, à son bon plaisir, beneplacitum, en latin. Il est facile de comprendre le mensonge qui consiste à parler de «droit à la vie» pour les enfants à naitre. Comment les enfants à naitre pourrait-ils exercer ce droit, prononcer pour eux-mêmes le choix de vivre plutôt que d être tués. Le discours du droit à la vie donné à un individu qui ne peut pas l exercer aboutit toujours à ce que l entourage de cet individu prononce un choix pour lui et si

19 La fausse lettre encyclique Evangelium Vitæ 03/11/ l entourage possède réellement le droit à la vie, c est qu il possède le droit de choisir deux possibilités : tuer l enfant ou le laisser en vie. Le droit à la vie et la même chose que le droit au meurtre et au suicide. En matière de Vie, il n y a que le devoir et plus précisément encore la Vérité : la Vie est un Don de Dieu, Dieu fait toute chose bonne donc il est interdit à la créature de s opposer à la Vie. En matière de Vie, il n existe que le commandement du décalogue : «Tu ne tueras pas.» Il y a un piège à éviter. Lorsque des personnes prétendent s opposer à la vie d un individu, soimême ou un autre il ne faut pas voir que les personnes ennemies sont en train de s opposer à un droit à la vie, il ne faut pas défendre la vie de cet individu en réclamant un droit à la vie. C est tomber dans un piège mortel. C est agir dans un sens qui conduit logiquement au suicide comme nous venons de l expliquer. Il faut comprendre que les ennemis essaient de s opposer à l action de Dieu, ce qui leur est interdit et ce qui leur est impossible. Personne ne peut nous ôter la vie que Dieu nous donne. Nous mourrons le jour que Dieu a décidé et c est tout. Pour défendre la Vie et la Vérité, il faut toujours montrer que la Vie appartient à Dieu et que personne n a le droit d y toucher ou plutôt de prétendre y toucher. La démocratie La démocratie c est refuser de donner soi-même une réponse à la question qui nous demande personnellement si nous voulons nous soumettre à la Vérité. Cette question nous est posée par Dieu, refuser d y répondre soi-même c est donc refuser le dialogue avec Dieu, c est se séparer de Lui. Nous sommes royalistes seulement lorsque nous sommes chacun seul à désirer la royauté entouré de personne qui la refuse. Être royaliste, c est avoir la Foi. Si nous professons être royaliste alors que nous sommes entourés de personnes qui acceptent la royauté, nous sommes peut-être royalistes mais nous sommes peut-être démocrate puisque nous partageons l avis commun, et certainement nous ne mettons pas à l œuvre un acte royaliste, nous sommes peut-être royaliste mais nous faisons un acte démocrate. Bien entendu lorsque tout le monde est d accord pour le bien, il ne faut pas désirer le mal pour faire un acte individuel, il faut laisser Dieu nous mettre dans une situation où l on pourra faire un acte individuel, un acte royaliste. Dieu nous demande une réponse personnelle, il nous interdit donc de soumettre notre décision à un autre ou un groupe, il nous interdit d être démocrate. Ex 23 «2 Non sequeris turbam ad faciendum malum : nec in judicio, plurimorum acquiesces sententiae, ut a vero devies.» «2. Tu ne suivras point la multitude pour faire le mal ; et en jugement tu n acquiesceras pas à l avis du plus grand nombre pour dévier de la vérité.» Plurimus : «le plus grand nombre ou très grand nombre» (Le grand Gaffiot) C est-à-dire : Tu ne reconnaitras jamais aucune légitimité à régime politique qui définit le droit à partir de l avis du plus grand nombre. Evangelium vitae : «dans le cadre politique proprement dit de l État [ ] le droit à la vie originel et inaliénable est discuté ou dénié en se fondant sur un vote parlementaire ou sur la volonté d une partie qui peut même être la majorité de la population. C est le résultat néfaste d un relativisme qui règne sans rencontrer d opposition : le «droit» cesse d en être un parce qu il n est plus fermement fondé sur la dignité inviolable de la personne mais qu on le fait dépendre de la volonté du plus fort. Ainsi la démocratie, en dépit de ses principes, s achemine vers un totalitarisme caractérisé. L État n est plus la «maison commune» où tous peuvent vivre selon les principes de l égalité fondamentale, mais il se transforme en État tyran qui prétend pouvoir disposer de la vie des plus faibles et des êtres sans défense, depuis l enfant non encore né jusqu au vieillard, au nom d une utilité publique qui n est rien d autre, en réalité, que l intérêt de quelques-uns.» (n. 20)

20 18 03/11/2015 Noli me tangere Ici encore l erreur est grossière et désastreuse et la contradiction interne du texte évidente : dans ce court texte, il prouve par la logique et par les faits la vérité fondamentale de la démocratie et il continue en même temps de la considérer pour ce qu elle n est pas. La logique : la démocratie est un système politique dans lequel n importe quelle loi peut être proclamée dès qu une majorité de la population la réclame. Les faits : c est ce qui se passe réellement. Donc la démocratie n a pas d autre principe que de permettre de faire n importe quoi. Donc la démocratie n a pas de principe «ce qui est premier». Un principe par définition place l objet en relation lui à la seconde place. Lorsqu une population possède le droit de décider, elle n a pas de principe car elle-même est première. Lorsqu il n y a plus de second, que seule existe le premier, en vérité même le premier disparait, la relation et les identités disparaissent ensemble car elles sont indéfectiblement liées. Pour être en relation il faut être au moins Deux et nous avons un admirable jeu de mot avec Dieu : Dieu Seul est en relation. Pour la créature, la relation est une participation à la Vie divine. La Sainte Trinité est une relation entre Deux Personnes d une perfection telle que la Relation elle-même est la Troisième Personne du groupe en relation. Toute relation nous vient de Dieu. Revenons à la démocratie. Lorsque le principe à disparu, ni le premier, ni le second n existe, la relation a disparue, la convivialité a disparue. Un État démocratique est par nécessité un État non convivial et une tyrannie. Qu est-ce que la tyrannie. C est une forme de gouvernement où la personne ou le groupe qui gouverne ne prend en considération rien de ce qui est extérieur à elle ou à lui. La démocratie par définition est le gouvernement du peuple par le peuple, un gouvernement dans lequel le groupe qui gouverne ne considère rien de ce qui est extérieur à lui, c est une tyrannie. Jean-Paul II fait l erreur de déplorer la tyrannie dans un État démocratique comme un acheminement, une transformation, alors la démocratie est réellement une tyrannie et ne peut être autre chose. Nous pouvons encore remarquer que, dans un État démocratique, le droit est fonction de ou relatif à l avis de la population. La démocratie est donc relativiste par définition. Le relativisme n est pas une chose extérieure à la démocratie qui peut l atteindre ou non, le relativisme et la démocratie, c est la même chose. Maintenant que nous avons décrit l absurdité de la démocratie nous pouvons dénoncer son auteur : Satan. Une société démocratique est une société satanique. Le mot d ordre de Satan : «Non serviam.», «je ne servirai pas» est la base de la démocratie. Le peuple n est pas fait pour se servir lui-même mais il est fait pour servir Dieu et entrer ainsi «dans la liberté de la gloire des enfants de Dieu», «in libertatem gloriae filiorum Dei.» (Rm 8, 21), car servir c est aimer et aimer, c est la liberté (cf. Jn 14, 31 ; Ps 118, 32). Les nn sont un très bel hymne de louange à la Vie, il semble bon de les lire. Au n. 73 Jean- Paul II est presque sur le point de la proclamer enfin la vérité, peine perdue! elle lui reste pour ainsi dire sur le bout de la langue, sans pouvoir dépasser enfin la prison dans laquelle il s set enfermé pour respecter un droit inique de la société civile à se gouverner elle-même : «Il n y a que l obéissance à Dieu auquel seul est due la crainte qui constitue la reconnaissance de son absolue souveraineté pour faire naître la force et le courage de résister aux lois injustes des hommes.» Jean-Paul II commande aux hommes de résister aux lois iniques par la crainte de Dieu, cette reconnaissance de la souveraineté de Dieu, mais hélas! il se refuse obstinément à proclamer la vérité : toute loi civile doit être proclamée dans cette même crainte. Il donne à la société civile le droit de proclamer des lois sans la crainte de Dieu, il demande aux hommes ensuite, mais très rapidement, presque en passant pour ne pas effrayer les impies, de résister au lois prise dans le mépris de Dieu avec la crainte de Dieu. C est un désastre. La peine de mort