Exchange.Inspire, Empower Échange.inspire,Habilite

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1 Exchange.Inspire, Empower Échange.inspire,Habilite Renseignement sur l organisation et Résumé des résultats d une étude sur les effets à long terme des échanges scolaires entre groupes francophones et anglophones au Canada réalisée en 2009 par Callie Madie, Ph.D., Université de Nipissing Société éducative de visites et d échanges au Canada Présentation au Comité sénatorial permanent des langues officielles Le 20 avril 2015 Par Deborah Morrison Directrice générale

2 Renseignement sur l organisation La SEVEC a été formée en 1981 par suite de la fusion du programme des Visites interprovinciales du Upper Canada College, programme qui remontait à 1936, et du Secrétariat des échanges bilingues de la Commission scolaire d Ottawa. Au fil des ans, la SEVEC n a pas cessé d offrir aux jeunes des possibilités de voyages et d échanges, et plus particulièrement de promouvoir les échanges linguistiques. Les échanges linguistiques et culturels demeurent un pilier de notre programme. En fait, près de la moitié des échanges organisés pour des groupes chaque année visent à améliorer perfectionner l expression orale dans la langue seconde des participants. Le gouvernement fédéral a commencé à financer les programmes de base d échanges pour jeunes de la SEVEC en Au fil des ans, la SEVEC est devenue un partenaire fiable lorsqu il s agit de mettre en place des projets spéciaux au nom du gouvernement, par exemple le projet Voyageur 125, grâce auquel jeunes ont effectué un voyage cette année. En 2000, le ministère a établi le Programme Échanges Canada, dont le but est de permettre à jeunes âgés de 12 à 17 ans de participer à des échanges chaque année. La SEVEC est le principal organisme sans but lucratif partenaire de ce programme, organisant les voyages de à jeunes chaque année. Tous les ans, la SEVEC reçoit de 35 % à 40 % plus de demandes que le financement accordé pour le programme Échanges jeunesse Canada ne le permet. À l approche du 150 e anniversaire du Canada, la SEVEC s attend à une hausse des demandes de voyages à Ottawa présentées par les organisateurs de groupes d élèves et de jeunes avec lesquels elle fait affaire. Nous tenons actuellement des discussions avec Patrimoine canadien afin d obtenir un appui supplémentaire, de façon à répondre à la demande d un plus grand nombre de groupes en 2017, ainsi que pour lancer un nouveau projet dans le cadre duquel plus de élèves participeraient à des forums nationaux de jeunes dans neuf collectivités à l échelle du Canada; 150 jeunes seraient ensuite choisis pour présenter les observations à une conférence nationale de la jeunesse qui aurait lieu à Ottawa une semaine avant le week-end de la fête du Canada. Avantages de la SEVEC Selon une enquête exclusive commandée par la SEVEC, plus de 80 % des Canadiens appuient fortement toute possibilité de voyages et d échanges pour les jeunes. Les Canadiens accordaient une légère préférence aux échanges (87 %) et aux occasions de voyages où les jeunes font du bénévolat ou des travaux communautaires (87 %). La plupart des Canadiens estimaient que le gouvernement fédéral devrait contribuer le plus à ce genre de programmes, sauf en Alberta, où la majorité des répondants étaient d avis que ce rôle devrait revenir au secteur privé. Parmi les parties concernées de la SEVEC, 83 % avaient une «excellente» ou «très bonne impression» de l organisation, jugeant celle-ci «sécuritaire», «bien établie», «abordable» (99 %) et «fiable» (98 %). Recherche sur les effets des voyages et des échanges chez les jeunes La SEVEC recueille chaque année des preuves anecdotiques sous forme de rétroaction et de témoignages. Des études portant sur les effets à long terme des échanges ne sont effectuées que lorsque les fonds le permettent. La dernière étude officielle sur la question a été menée en 2009, et les résultats sont présentés dans les pages qui suivent.

3 Effets à long terme des échanges scolaires entre groupes francophones et anglophones au Canada 2009 Sommaire Ce rapport présente les résultats d une étude entreprise par la Société éducative de visites et d échanges au Canada (SEVEC) et financée par le ministère du Patrimoine canadien. L étude vise à cerner les effets à long terme d un échange bilingue de courte durée sur d anciens participants. Au total, 238 jeunes Canadiens (141 anglophones et 97 francophones) de partout au pays ont rempli un questionnaire en ligne composé de 16 questions. La majorité des sujets étaient de sexe féminin, avaient environ 20 ans, étaient répartis entre les différents programmes de français ou d anglais langue seconde et revenus de leur échange depuis six à dix ans. Résultats Le rapport qui suit présente les résultats obtenus au moyen des questionnaires remplis en ligne et d entrevues. Caractéristiques linguistiques Globalement, les anciens participants (a) considèrent l échange comme une opportunité (b) ont confiance en leurs habiletés linguistiques (c) continuent d utiliser leur langue seconde (d) privilégient des loisirs qui leur permettent d entretenir leurs acquis linguistiques (e) recherchent les occasions d utiliser leur langue seconde. Caractéristiques non linguistiques Globalement, à des degrés divers, les deux groupes linguistiques : (a) ont recherché des occasions d emploi bilingue (b) ont profité de possibilités étendues en matière d éducation à cause de leur maîtrise de leur langue seconde (c) ont trouvé des emplois bilingues (d) ont utilisé leur langue seconde au travail (e) ont profité d occasions diverses à cause de leurs habiletés linguistiques (f) ont voyagé dans des régions anglophones et francophones, au Canada et ailleurs (g) cherchent à faire des découvertes culturelles. Les participants interviewés ont confirmé les gains obtenus en ce qui concerne leur compétence linguistique et leur assurance dans leur langue seconde, ainsi que l amélioration de leur apprentissage en classe, qu ils associent au fait d avoir participé à un échange. Ils croient qu un échange de plus longue durée aurait augmenté les gains mentionnés ci-dessus. Les francophones rapportent avoir plus d occasions d utiliser l anglais que les anglophones le français. Ce résultat reflète le contexte canadien, où l anglais est la langue de la majorité, et qui offre par conséquent plus de possibilités aux francophones d être exposé à l anglais et de l utiliser qu aux anglophones d être exposés au français et de l utiliser. Ce phénomène d exposition pourrait favoriser un cycle dans le développement de la langue seconde, puisque les sujets acquièrent de l assurance et cherchent d autres occasions de se perfectionner. La majorité des réponses ne sont pas influencées par l âge ou le sexe. Les réponses des élèves anglophones étaient différentes cependant selon le type de programme auquel ils étaient inscrits. Les élèves des programmes d immersion française ou qui possèdent une expérience étendue du français sont plus susceptibles de répondre «oui» à la question sur les possibilités d emploi plus nombreuses et l exposition à la culture francophone. Orientations à suivre Cette étude fait ressortir les avantages linguistiques et non linguistiques à long terme d un échange axé sur les langues, tels qu ils sont perçus par d anciens participants. Le rapport indique que certains groupes à savoir les participantes francophones, et les anglophones de l immersion française ou du français intensif, sans égard au sexe retirent plus d avantages d un échange que les autres. En augmentant les occasions d échange, il serait profitable de cibler les groupes qui en ont le moins profité à ce jour : les anglophones, en particulier ceux du programme français de base, et les garçons.

4 Les participants anglophones des programmes d immersion française ou du français intensif sont plus susceptibles d avoir des possibilités d emploi étendues, d avoir d autres possibilités en général, d avoir des possibilités d emploi bilingue, de chercher les occasions de fréquenter la culture francophone, de vivre et de chercher à vivre d autres expériences leur permettant d améliorer leur français. De tels résultats illustrent clairement le lien entre la compétence et les occasions : plus la compétence est élevée, plus les occasions sont nombreuses. Ils pourraient illustrer aussi le lien directement proportionnel entre la compétence et l assurance, et donc la recherche d occasions favorables dans le cycle d apprentissage de la langue seconde. Comme les participants anglophones sont issus en plus grand nombre des programmes d immersion ou des programmes intensifs, ce qui est contraire à l expérience de la majorité de la population étudiante inscrite dans le programme français de base les différences constatées montrent aussi l importance d offrir des occasions d échange aux élèves des programmes réguliers, dans le but de les faire profiter d avantages identiques. À l avenir, la SEVEC pourrait envisager les forums virtuels dirigés comme moyen d encourager les jeunes participants à garder le contact après l échange. Enseignements à tirer des divers projets de recherche Les résultats de cette étude sont semblables à ceux de MacFarlane (1999). Les deux recherches confirment le potentiel favorable à long terme des échanges bilingues de courte durée, tant sur le plan linguistique que non linguistique. De plus, les deux études mettent en relief le désir des participants d avoir davantage de possibilités d échanges. Elles soulignent toutes les deux la nécessité d offrir des occasions d échange plus nombreuses, en particulier aux personnes qui sont moins exposées à la communauté locutrice de leur langue seconde (les anglophones).

5 Introduction Il est communément admis que le contact avec un groupe locuteur de sa langue seconde facilite chez un individu l acquisition de cette langue. La très grande majorité des Canadiens (97 pour cent) considère que les échanges, dans la mesure où ils occasionnent de tels contacts, constituent un enrichissement linguistique et culturel (Deane, 2001). Le gouvernement canadien partage cette vision favorable des échanges, puisqu il fournit des sommes servant à financer ces occasions d utiliser la langue seconde dans un contexte autre que celui de la salle de classe (Fraser, commissaire aux langues officielles, 2008; ministère du Patrimoine canadien, 2008; gouvernement du Canada, 2003). La pertinence de ce soutien accordé aux échanges est corroborée par des recherches qui prouvent que les échanges augmentent la motivation envers l apprentissage de la langue seconde (MacFarlane, 2001; Vandergrift, 2001; Warden et coll., 1995; Shapson, 1985), la maîtrise de la langue seconde (Hart et al., 1994; Lapkin, Hart et Swain, 1995) et la compréhension interculturelle (Rose et Bylander, 2007; Allameh, 2006). Est-il possible pour autant d affirmer que les effets favorables des échanges sont durables? La Société éducative de visites et d échanges au Canada (SEVEC) est un organisme de bienfaisance national qui promeut les échanges en subventionnant le développement de programmes d échanges bilingues entre jeunes anglophones et francophones. La SEVEC a commandé l étude qui fait l objet de ce rapport afin d examiner l effet à long terme des échanges bilingues sur l usage que font d anciens participants de leur langue seconde, sur leur participation à d autres programmes et sur leur choix de carrière et leur mode de vie. Dans ce rapport, j effectue d abord une revue de la littérature sur les effets à long terme des échanges bilingues. Ensuite, en ce qui concerne l étude proprement dite, je présente la méthodologie de la recherche, ses résultats, ses limites, les orientations qui s en dégagent, et enfin mes conclusions. 1.0 Revue de littérature En commandant des évaluations de ses programmes à des chercheurs indépendants, la SEVEC veut s assurer que les objectifs de ses programmes sont atteints. Ces objectifs consistent à (a) contribuer à l amélioration la connaissance et de la compréhension du Canada chez les jeunes Canadiens et (b) permettre à ceux-ci de faire l expérience directe de l histoire, de la géographie, de l économie, des institutions, des cultures, des communautés et des langues de leur pays. À ce jour, les évaluations sont favorables et montrent que la SEVEC atteint ses objectifs (voir SEVEC, 2006, pour une revue détaillée). Malgré cela, la question demeure de savoir si les résultats favorables des échanges sont durables. En cherchant à y répondre, MacFarlane (1999) a évalué, au moyen d un questionnaire, les résultats à la fois linguistiques et non linguistiques des échanges chez 126 participants (72 anglophones et 54 francophones), de dix à quinze ans après leur première expérience d échange. Les deux séries de questions de son étude étaient liées aux effets à long terme des échanges : (a) la participation à d autres échanges (les anciens participants avaient-ils pris part à d autres échanges? si oui, de quelle sorte? sinon, pourquoi? auraient-ils aimé pouvoir le faire?), et (b) l usage actuel de la langue seconde (fréquence et contexte d utilisation, relation entre cette utilisation et l échange). Si 28 pour cent des anglophones et 42 pour cent des francophones avaient participé à d autres échanges par la suite, la majorité (91 pour cent des anglophones et 84 pour cent des francophones) aurait cependant aimé avoir plus de possibilités d échange. En ce qui concerne le taux d utilisation actuelle de la langue seconde, davantage de francophones utilisent l anglais que d anglophones le français. Les deux groupes ont indiqué qu ils utilisent leur langue seconde à des fins professionnelles surtout, mais qu elle leur sert dans d autres contextes également. Dans leurs commentaires, les anciens participants indiquent que l échange a augmenté à la fois leur assurance et leur compétence dans leur langue seconde, leur motivation envers son apprentissage, ainsi que leur compréhension de l autre culture. L analyse de Lapkin, Hart et Swain (1993) confirme que l assurance est l un des résultats du contact avec la langue cible. Dans leur étude, ils ont utilisé un questionnaire rétrospectif afin de sonder des élèves du secondaire sur leurs perceptions au sujet de visites antérieures dans des régions majoritairement francophones. Leur analyse, qui visait à déterminer si la maîtrise du français des participants telle que mesurée par un test était liée à ces perceptions, montre que les résultats aux tests de maîtrise ne sont pas liés au caractère récent de la visite ni à la durée cumulée des séjours en régions francophones. Ils sont liés toutefois à l autoévaluation des élèves telle qu elle est rapportée dans le questionnaire : le caractère récent de la visite et la durée cumulative du séjour sont corrélés avec des autoévaluations plus élevées des compétences en expression et en compréhension orales. Dans ses travaux de doctorat, A. MacFarlane (1997) a comparé les réponses de 24 participants âgés de 11 ou 12 ans à un questionnaire rétrospectif auquel ils ont répondu sept mois après leur expérience d échange, aux

6 réponses données dans le questionnaire post-échange par 891 participants à un échange réalisé en cours d année scolaire. En ce qui concerne l usage du français, les raisons de prendre part à un échange et l autoévaluation des résultats linguistiques, les deux séries de questionnaires ont produit des résultats comparables. La comparaison révèle toutefois deux différences : (a) une diminution de la motivation à poursuivre l étude du français chez les participants ayant répondu au questionnaire rétrospectif, mais (b) une augmentation du potentiel de participation à un autre échange. Selon l hypothèse émise par l auteure, les échanges amorceraient un cycle d amélioration dans l apprentissage linguistique, c est-à-dire que des échanges subséquents se traduiraient par une amélioration de la compétence. Mais la masse de travaux empiriques portant sur les effets à long terme des échanges de courte durée est restreinte. Bien que les travaux mentionnés ci-dessus révèlent un fort potentiel d effets favorables à long terme, la question doit être fouillée davantage pour alimenter efficacement la discussion qui a lieu actuellement au Canada au sujet de la langue seconde, dans la perspective où les échanges sont censés améliorer les résultats en langue seconde (Fraser, 2008; ministère du Patrimoine canadien, 2008; gouvernement du Canada, 2003). 2.0 Méthodologie 2.1 Introduction à la méthodologie Notre recherche a trois objectifs : (a) examiner les effets non linguistiques à long terme des échanges sur d anciens participants, (b) étudier les effets linguistiques à long terme des échanges sur d anciens participants (c) explorer les liens entre ces résultats et l expérience d échange. 2.2 Questions centrales de la recherche Cette recherche est la deuxième entreprise par la SEVEC (la première étant MacFarlane, 1999) afin d examiner les effets à long terme sur d anciens participants des échanges effectués pendant l année scolaire. Elle cherche à répondre en particulier aux trois questions suivantes : 1. Quels résultats linguistiques à long terme les participants retiennent-ils, quelques années après leur expérience d échange? (p. ex., l usage actuel de leur langue seconde) 2. Quels résultats non linguistiques à long terme les participants retiennent-ils, quelques années après leur expérience d échange? (p. ex., la participation à d autres programmes, les choix de carrière) 3. Quel lien les anciens participants font-ils entre ces résultats et leur expérience d échange? 2.3 Méthode L exploration de ces trois questions centrales s est faite au moyen d une méthode mixte. J ai mis au point un questionnaire qui a servi à faire un sondage en ligne auprès d anciens participants. Les personnes pressenties pour y répondre ont été invitées à le faire en suivant un hyperlien envoyé par courriel (annexe B). Un courriel de rappel a été envoyé une semaine après le premier (annexe C). Des données supplémentaires ont été obtenues au moyen d entrevues téléphoniques semi-dirigées, dont le protocole a été mis au point pour les besoins de l étude (annexe D). 2.4 Outils de cueillette des données Cette section décrit les outils employés pour la cueillette des données qui ont servi à l étude Questionnaire Les anciens participants volontaires ont répondu au questionnaire mis au point pour l étude (annexe A). Les instructions précisaient de répondre au questionnaire, composé de 16 questions, dans leur langue forte le français pour les francophones, l anglais pour les anglophones. Les cinq premières questions servaient à rassembler des données démographiques sur les participants : sexe, âge, enseignement suivi au primaire et au postsecondaire. À la suite de ces renseignements biographiques, trois questions portaient sur l autoévaluation de la compétence actuelle des participants dans leur langue seconde, la facilité ressentie dans l apprentissage de cette langue et la fréquence d utilisation. La septième question comprenait dix éléments portant sur les choix actuels des participants en ce qui concerne les occasions favorables liées à la langue seconde, l usage réel qu ils en font et le degré d exposition à cette langue. Les quatre questions suivantes portaient sur la communication avec les autres participants de l échange et sur les possibilités d échange supplémentaires. Les deux dernières questions demandaient des détails sur d éventuelles opportunités qui auraient été offertes aux

7 participants à cause de leurs habiletés dans leur langue seconde. À la demande de la SEVEC, la dernière question portait sur le désir des participants de faire partie des anciens de la SEVEC. Mise à l épreuve du questionnaire Avant d être proposé aux sondés, le questionnaire a d abord été révisé par deux chercheurs canadiens. Des changements ont été apportés à la formulation et à la présentation de la version originale, mais aucune question supplémentaire ni modification au contenu n a été suggérée. Puis, avant d être utilisé dans le contexte de cette recherche (Johnson, 1992), le questionnaire a été mis à l épreuve sur 28 étudiants des cycles supérieurs de l université, qui ont recommandé que des changements soient apportés à la présentation. La présentation des sections a été modifiée à la suite de leurs recommandations Protocole d entrevue Un protocole d entrevue de 12 questions a été créé pour les besoins de l étude. Comme pour le questionnaire, les questions ont été révisées par deux chercheurs en langue seconde, dont les remarques ont donné lieu à l ajout de deux questions (11 et 12). Ensuite, le protocole d entrevue a été traduit en français afin de permettre aux anciens participants de répondre dans leur langue forte. Les entrevues ont été faites au téléphone par le personnel de la SEVEC, qui m a fourni une transcription des données obtenues

8 Notre gratitude la plus sincère au ministère du Patrimoine canadien pour son appui financier Droit d auteur 2009, SEVEC Société éducative de visites et d échanges au Canada , rue Gladstone Ottawa, ON K1Y 3E6 Courriel: info@sevec.ca Site web: Chercheuse principale : Callie Mady, PhD, L université Nipissing ISBN Numéro d enregistrement d organisme de bienfaisance: RR0001