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1 Alimentation > professionnels CO 2 labellisation alimentation Rapport final des calculs CO 2 pour la labellisation CO 2 des produits vendus par des producteurs fermiers Version octobre 2009 RAPPORT REALISE PAR L ASSOCIATION NATIONALE DE PRODUCTEURS FERMIERS ASBL (ANPF) POUR BRUXELLES ENVIRONNEMENT.

2 RAPPORT FINAL DES CALCULS CO 2 POUR LA LABELLISATION CO 2 DES PRODUITS VENDUS PAR DES PRODUCTEURS FERMIERS SOMMAIRE INTRODUCTION...3 METHODOLOGIE...3 RESULTATS ET CONCLUSIONS...14 TABLE DES MATIERES...19 PAGE 2 DE 17 RAPPORT FINAL DES CALCULS CO2 POUR LA LABELLISATION CO2 DES PRODUITS VENDUS PAR DES PRODUCTEURS FERMIERS 15/10/2009

3 1. INTRODUCTION L impact environnemental des produits alimentaires fait l objet d une attention accrue depuis quelques années. Dans le cadre des émissions de gaz à effet de serre, c était surtout la consommation de viande et les kilomètres parcourus lors du transport qui étaient visés. Et ce, en raison des études qui analysaient l impact général de notre consommation de viande et des moyens de transport. De ce fait, le message à l adresse du consommateur était souvent un message simplifié qui disait en substance «mangez moins de viande et achetez uniquement des produits locaux». Ces assertions sont-elles correctes ou faut-il donner des conseils plus nuancés aux consommateurs? Quel est l impact de la production dans une serre chauffée à l énergie fossile? Y a-t-il des différences entre certaines sortes de fruits et légumes? Vaut-il mieux manger de la viande de bœuf de production locale ou du poulet importé du Brésil? Jusqu à ce jour, il y a eu peu d études qui ont tenté de répondre à ces questions. Des études qui tiennent compte non seulement du transport mais aussi de la méthode de production. Cette étude, mise sur pied par des producteurs agricoles et horticoles locaux, entend donner l impulsion afin d élargir le débat. Le but n est pas de réaliser une étude LCA visant à comparer plusieurs producteurs dans une certaine catégorie. Le but est d identifier et de quantifier les différentes étapes de la chaîne qui sont responsables des principales émissions de gaz à effet de serre. Pour cela, on utilisera les moyennes par culture ou par secteur d élevage. Utiliser des moyennes permet d établir des comparaisons entre différentes cultures au sein de la culture de fruits et de légumes, et entre les différents secteurs. Pour des comparaisons dans un secteur donné, les moyennes doivent céder la place à des données exactes par culture ou par branche. Grâce aux chiffres issus des moyennes, il devient possible de donner des conseils généraux aux consommateurs afin de réduire l impact de leur consommation alimentaire sur l environnement. Doté des chiffres exacts et d un tableur, le producteur pourra faire le calcul pour son propre produit. 2. METHODOLOGIE Au lancement de cette étude, une commission d experts a été mise en place, laquelle est constituée de différents experts : - prof Erik Matthijs, KULeuven - Pierre Ozer, ULG - Didier Stilmant,CRA Gembloux - Tommaso Raddice, Mandala Organic Growers - Brigitte Gloire, Oxfamsol - Jan Vrijens, Ecolife vzw - Xavier Delwarte, Fugea asbl La méthodologie lors de la phase de lancement a été approuvée par Pierre Ozer, Didier Stilmant, Tommaso Radicce, Jan Vrijens et Xavier Delwarte. Le rapport final a été soumis à Erik Mathijs, Brigitte Gloire et Xavier Delwarte dont les remarques ont été intégrées. Dans ce projet, les calculs se feront sur la base de l estimation des principaux impacts sur le cycle de vie de plusieurs produits (24 fruits et légumes, 4 produits laitiers et 4 produits à base de viande). Les valeurs seront toujours exprimées en équivalents CO 2 par kg de produit. Pour les fruits et légumes, l impact semble être lié aux facteurs suivants: transport, production en serres chauffées, conservation, utilisation de pesticides et d engrais chimiques, utilisation de véhicules agricoles pour la culture et emballage. Tous ces facteurs ont été étudiés à l aide de chiffres issus de la littérature. Ces calculs ne tiennent pas compte des autres traitements (tels que laver et découper les légumes). Les différences dans la phase agricole liées à des différences dans la composition et le traitement du sol, etc., ne sont pas prises en compte. Cela ne fait pas partie du champ de l étude. On part du principe que ces étapes du processus sont similaires et que les impacts diffèrent peu. PAGE 3 DE 17 RAPPORT FINAL DES CALCULS CO2 POUR LA LABELLISATION CO2 DES PRODUITS VENDUS PAR DES PRODUCTEURS FERMIERS 15/10/2009

4 Il ressort de diverses études que pour le calcul de la charge CO 2 des produits d origine animale, ce sont surtout la quantité d énergie fossile utilisée dans la phase de production et le fourrage utilisé (type de fourrage, origine et mode de production) qui sont déterminants, de même que les émissions de méthane. Pour le fourrage, les calculs sont effectués de manière analogue aux fruits et légumes, en utilisant les mêmes sources. Les calculs pour la viande et les produits laitiers se limitent à la production de viande et de produits laitiers à la ferme. Il n est pas tenu compte du transport jusqu à l atelier de découpe et à la boucherie ou à la grande surface. En effet, les calculs sont effectués pour des produits fermiers qui sont vendus directement du producteur au consommateur. Etant donné qu il n est pas rare que des producteurs de fruits et légumes vendent des produits étrangers en plus de leur propre production, une extension est faite pour les fruits et légumes à des produits importés. Un tableur est créé pour les calculs, qui permet d effectuer directement le calcul lorsque les données sont introduites par des producteurs individuels. Cela permet de détecter facilement les différences au niveau des émissions de gaz à effet de serre (voir annexe 4) TRANSPORT Pour ce qui est du transport, les modes de transport suivants sont pris en compte 1 : 1. avion (de 1395 à 2359g CO 2 / km tonne) 2. bateau (17-41g CO 2 / km tonne) 3. train (29-70g CO 2 / km tonne) 4. camion ( g CO 2 /km tonne) Les propositions suivantes sont faites pour le calcul des chiffres: 1. avion (500 km parcourus) g CO 2 /km tonne 2. avion (1.500 km parcourus) g CO 2 /km tonne 3. avion (6.000 km ou plus parcourus) g CO 2 /km tonne 4. bateau 31g CO 2 / km tonne 5. train: 48 g CO 2 / km tonne Chiffres utilisés pour les camions camion < 3,5 tonnes: 659 g CO 2 / km tonne camion 3,5-10 tonnes: 231 g CO 2 / km tonne camion tonnes: 123 g CO 2 / km tonne camion > 20 tonnes: 69 g CO 2 / km tonne semi-remorque: 71 g CO 2 / km tonne Ces chiffres tiennent compte du fait que dans certains cas, le camion doit retourner à vide. Etant donné que les fruits et légumes frais doivent toujours être transportés par camions-frigos, aucune distinction n est faite entre les camions-frigos et les autres. Distances standard Etant donné qu il est impossible de connaître les distances exactes que parcourent les différents produits, il a été décidé d attribuer une distance fixe à certains trajets. Ces chiffres sont basés sur une estimation de la situation belge. Ferme vente à la criée : 50 km Vente à la criée centre de distribution : 70km Port centre de distribution : 70 km Centre de distribution magasin : 80 km 1 R.T.M Smokers, L.C. den Boer, J.F.Faber State-of-the-Art CO2 en Mobiliteit PAGE 4 DE 17 RAPPORT FINAL DES CALCULS CO2 POUR LA LABELLISATION CO2 DES PRODUITS VENDUS PAR DES PRODUCTEURS FERMIERS 15/10/2009

5 Pour les transports à destination et au départ de l étranger, nous avons choisi la plus grande zone de production pour chaque culture. La distance entre cette zone et Bruxelles a ensuite été mesurée pour les calculs. Pour le transport en Belgique, les mêmes distances standard que celles mentionnées ci-dessus ont été utilisées. Facteur de correction Par ailleurs, on tient également compte du poids des produits. Pour le transport de 1000 kg de salade, il faudra plus de camions que pour 1000 kg de potirons. C est pourquoi le facteur de correction suivant a été appliqué: poids max. camion pleine charge Facteur de correction = poids réel camion chargé Vous trouverez dans le tableau suivant le facteur de correction pour certains fruits et légumes : Produit Kg/pallet Facteur de correction Kg par pallet 2 < 3,5 tonnes 3,5-10 tonnnes tonnnes 20 tonnnes < Semiremorque salade 350 1,38 1,45 1,40 1,71 1,84 bette 455 1,30 1,35 1,32 1,53 1,62 brocoli 500 1,27 1,31 1,28 1,47 1,54 chou-fleur 500 1,27 1,31 1,28 1,47 1,54 chou 500 1,27 1,31 1,28 1,47 1,54 poivron 500 1,27 1,31 1,28 1,47 1,54 pêche 650 1,18 1,20 1,18 1,29 1,33 abricot 700 1,15 1,17 1,15 1,24 1,27 fenouil 700 1,15 1,17 1,15 1,24 1,27 prune 700 1,15 1,17 1,15 1,24 1,27 céleri 720 1,14 1,15 1,14 1,22 1,25 melon 750 1,12 1,13 1,12 1,19 1,21 potiron 770 1,11 1,12 1,11 1,17 1,19 courgette 780 1,10 1,12 1,11 1,16 1,18 pomme 780 1,10 1,12 1,11 1,16 1,18 tomate 800 1,09 1,10 1,10 1,15 1,16 raisin 840 1,07 1,08 1,08 1,11 1,13 citron vert 880 1,05 1,06 1,06 1,08 1,09 orange 880 1,05 1,06 1,06 1,08 1,09 poire 900 1,04 1,05 1,05 1,07 1,08 betterave rouge ,00 1,00 1,00 1,00 1,00 carotte ,00 1,00 1,00 1,00 1,00 kiwi ,00 1,00 1,00 1,00 1,00 pomme de terre ,00 1,00 1,00 1,00 1,00 Ce facteur de correction est multiplié par la consommation réelle. 2 Données obtenues auprès d une entreprise d import-export de fruits et légumes. PAGE 5 DE 17 RAPPORT FINAL DES CALCULS CO2 POUR LA LABELLISATION CO2 DES PRODUITS VENDUS PAR DES PRODUCTEURS FERMIERS 15/10/2009

6 2.2. SERRES CHAUFFEES Pour la culture de légumes en serres, les frais de chauffage et la consommation d électricité seront pris en compte. A cet égard, la consommation sera analysée sur toute l année. Aucune distinction ne sera faite entre les saisons et on part de l hypothèse que les serres sont utilisées toute l année. Il s agit de serres en Belgique. Pour les frais de chauffage, une distinction est faite entre les serres au gaz/gasoil, à l électricité et au mazout. Les valeurs suivantes ont été utilisées pour cela (NEN 2916) 3. Sauf indication contraire, on est parti du principe que les serres étaient chauffées au gaz. 1. Gaz/gasoil: 0,056 kg CO 2 /MJ 2. Electricité: 0,069 kg CO 2 /MJ 3. Mazout: 0,073 kg CO 2 /MJ Les résultats sont corrélés à la production de la serre, de sorte que les émissions de gaz à effet de serre peuvent être calculées par kg de produit. Pour la consommation d énergie (chauffage et électricité) et la récolte en serres, les valeurs standard suivantes ont été utilisées 45 : Culture Consommation d énergie Récolte Tomate 1546 MJ/m kg/ha Fraise 750 MJ/m kg/ha Salade 250 MJ/m kg/ha Chou-fleur 220 MJ/m kg/ha Concombre 1560 MJ/m kg/ha Courgette 1400 MJ/m kg/ha Céleri 220 MJ/m kg/ha 2.3. PESTICIDES ET ENGRAIS CHIMIQUES L utilisation de pesticides et d engrais chimiques sera examinée par hectare et par culture. Les doses d engrais chimiques sont des moyennes issues des conseils du Service pédologique et sont reprises à l annexe 1. L utilisation de bouillies sous la forme de substances actives nous a été communiquée par l AMS de l Administratie Land en Tuinbouw de la Communauté flamande et est issue des comptabilités environnementales tenues par les producteurs. Les chiffres sont repris à l annexe 2. Pour les calculs, ce sont les chiffres les plus récents, à savoir ceux de 2007, qui ont été utilisés. Les valeurs suivantes pour la production d engrais chimiques ont été retrouvées dans la littérature à titre de références. Les études 1 et 3 sont des études individuelles. La seconde étude donne deux chiffres. Le chiffre entre parenthèses tient compte à la fois des chiffres de production et de transport, d emballage et d utilisation. Cette grande différence par rapport aux autres chiffres est peut-être due à l ancienneté de la référence (1992). La dernière étude est une valeur moyenne de 4 études distinctes. Etant donné que cette valeur se base sur une moyenne, on a choisi de travailler avec la valeur A. Derden, L. Goovaerts, P. Vercaemst et K. Vrancken, Beste Beschikbare Technieken (BBT) voor de glastuinbouw. 5 Herman Marien, 5 décembre Journée d étude: warmtevalorisatie bij vergisting? PAGE 6 DE 17 RAPPORT FINAL DES CALCULS CO2 POUR LA LABELLISATION CO2 DES PRODUITS VENDUS PAR DES PRODUCTEURS FERMIERS 15/10/2009

7 Etude 1 6 Etude 2 7 Etude 3 8 Etude 4 9 kg CO 2 /kg d engrais kg CO 2 /kg d engrais kg CO 2 /kg d engrais kg CO 2 /kg d engrais N 3,25 4,16 (4,68) ,03 P 0,96 0,46 (1,05) 0, ,948 K 0,6 0,384 (0,828) 0, ,558 S 0,3 Les calculs tiennent compte uniquement de azote (N) et non de phosphore (P) et potassium (K). Phosphore est en effet présent en excédent dans tous les sols de Belgique. Potassium n est utilisé que dans très peu de cas. Les conseils relatifs au N en annexe 1 sont utilisés comme base. Pour la production de pesticides, 2 références ont été retrouvées. Ces deux références indiquent des chiffres d un même ordre de grandeur. La première référence est une valeur moyenne provenant de 4 études différentes. La 2 e référence provient d une seule étude. C est pourquoi nous avons opté pour la 1 e référence. Etude 1 10 Etude 2 11 kg CO 2 / substance active kg CO 2 / substance active herbicides 15,84 18,6 fongicides 10,08 12,6 insecticides 12,84 18,9 régulateur de croissance 10,5 huile 7,2 Les données statistiques de l annexe 2 ont été utilisées comme base pour le calcul de la substance active utilisée CHIFFRES DE PRODUCTION ET CONSOMMATION DE PESTICIDES ET D ENGRAIS CHIMIQUES POUR LES FRUITS ET LEGUMES Ces chiffres proviennent de différentes sources, à savoir d une part, le rapport de rentabilité de l agriculture et de l horticulture 2006 du département Agriculture et Pêche - section Monitoring et Etude (juin 2008). Les chiffres figurent à l annexe STOCKAGE Le stockage de fruits et légumes requiert également de l énergie. Une étude menée en Allemagne arrive à une estimation de 62g de CO 2 (6g de CO 2 pour le refroidissement initial, 56g de CO 2 pour le maintien au froid) par kg pour un stockage de 5 mois. Ce qui revient à 12g de CO 2 par mois 12. Une autre étude arrive à un chiffre similaire de 0,375g de CO 2 par jour 13. Ce qui revient à 11,25g de CO 2 par mois. Dans nos calculs, le stockage sera calculé sur la base de la valeur de 0,375 g de CO 2 par jour. 6 Caroline Saunders, Andrew Barber and Greg Taylor Food Miles Comparative Energy/Emissions Performance of New Zealand s Agriculture Industry Research Report No Energy and alternatives for fertilizer and pesticide use. Energy in Farm Production, Volume 6 (ed. R.C. Fluck), pp New York: Elsevier. 8 G. Kongshaug Energy consumption and greenhouse gas emissions in fertilizer production. 9 University of Vienna (BOKU-IFA) Renewable energy from corps and agrowaste. 10 University of Vienna (BOKU-IFA) Renewable energy from corps and agrowaste. 11 Caroline Saunders, Andrew Barber and Greg Taylor Food Miles Comparative Energy/Emissions Performance of New Zealand s Agriculture Industry Research Report No Michael M. Blanke and Bernhard Burdick Energy Balance for Locally-grown versus Imported Apple Fruit 13 Llorenç Milà i Canals, Sarah J. Cowell, Sarah Sim1and Lauren Basson Comparing Domestic versus Imported Apples: A Focus on Energy Use PAGE 7 DE 17 RAPPORT FINAL DES CALCULS CO2 POUR LA LABELLISATION CO2 DES PRODUITS VENDUS PAR DES PRODUCTEURS FERMIERS 15/10/2009

8 2.6. UTILISATION D ENERGIE FOSSILE DANS LA PRODUCTION PRIMAIRE, HORS ENGRAIS CHIMIQUES ET BOUILLIES Selon la publication 14 de Stedula, l énergie fossile primaire utilisée tant pour le traitement du sol que pour la récolte et la culture des terres arables représente une charge de 7899 Mjoules par ha. Pour les cultures de fourrage pour les vaches laitières, elle représente 8043 Mjoules par ha 14. Pour les calculs, on est parti d une moyenne de 8000 Mjoules/ha, soit 584 kg de CO 2 /ha pour les cultures agricoles avec tracteurs (sur la base de 73 kg de CO 2 /Gj de diesel). Par déduction (estimation issue de la pratique), les valeurs suivantes ont été retenues pour les cultures horticoles en pleine terre et pour les serres chauffées: cultures horticoles avec tracteurs: serres: 5000 Mj/ha ou 365 kg de CO 2 /ha 2000 Mj/ha ou 146 kg de CO 2 /ha 2.7. EMBALLAGES Pour les emballages, les valeurs de référence suivantes seront utilisées 15 : Poids (g de CO 2 /kg de matériau Emballages d emballage) papier verre verre recyclé Verre divisé par x cartons de boissons 1280g HDPE 3,5kg HDPE recyclé 2,3kg PET 3,6-4,3kg PET recyclé PET -30% PET réutilisé PET divisé par 30 LDPE 3,7kg PP 2,8kg PS 2,7kg Il convient de noter à cet égard que seuls quelques matériaux d emballage concernent la catégorie de produits étudiée (papier, PS, PP). Les autres valeurs peuvent être utiles si l étude s étend à d autres catégories de produits CONSOMMATION D ENERGIE DE LA PRODUCTION ANIMALE Dans la production de viande, on consomme de l énergie pour le refroidissement, le chauffage et l aération des étables. La consommation annuelle pour une étable de taille moyenne figure dans le tableau ci-dessous 16 : Electricité (GJ) Gaz (GJ) Diesel (GJ) Bêtes laitiètes Porcs d engraissement Poulets Poules pondeuses Publication 14 Stedula 15 OIVO Milieu-impact van verpakkingen 16 Chiffres Wageningen UR 2006 PAGE 8 DE 17 RAPPORT FINAL DES CALCULS CO2 POUR LA LABELLISATION CO2 DES PRODUITS VENDUS PAR DES PRODUCTEURS FERMIERS 15/10/2009

9 Pour la viande bovine, les conditions de production sont différentes et ne nécessitent pas de refroidissement, de chauffage ou d aération. Cet impact sera dès lors négligeable pour la viande bovine. Les valeurs de CO 2 ont été calculées sur la base d une étable de taille moyenne et les émissions de CO 2, en imputant les chiffres suivants par GJ: Electricité 69 kg de CO 2 Gaz/gasoil: 56 kg de CO 2 Diesel: 73 kg de CO 2 Les productions sont basées sur les chiffres suivants: Bêtes laitières: 120 bêtes, à savoir 60 vaches laitières, leurs jeunes et les animaux de reproduction /production totale de lait de l par an. Porcs d engraissement: 1600 emplacements de porcs d engraissement, 2,5 cycles, poids de carcasse de 70kg par porc, soit kg de viande par an. Poulets: emplacements de poulets, 6 cycles, 1,3 kg de viande par poulet, soit kg de viande par an. Poules pondeuses: poules pondeuses avec, par poule, 270 oeufs par an, soit œufs par an. Cela donne les valeurs suivantes Electricité (GJ) Gaz (GJ) Diesel (GJ) GJ par l ou kg ou oeuf Emissions de CO 2 Bêtes , GJ/ 0,13 kg CO 2 /l lait laitières l lait Porcs d engraissement , GJ/ kg viande 0,24 kg CO 2 /kg viande Poulets ,00535 GJ/ kg viande 0,32 kg CO 2 / kg viande Poules pondeuses ,00008 GJ/oeuf 0,005 kg CO 2 /oeuf 2.9. FOURRAGE Grâce aux chiffres issus du point 2.3, combinés aux conseils moyens concernant les engrais chimiques et la consommation de substance active, nous pouvons calculer la charge de CO 2 liée à l utilisation d engrais chimiques et de pesticides dans les cultures de fourrage brut. En la combinant aux chiffres relatif au traitement de la terre, à la culture et à la récolte (584 CO 2 /ha), nous obtenons la charge de CO 2 totale pour le fourrage brut. En réalité, nous procédons ici de la même manière que pour les fruits et légumes non traités. Culture Engrais chimique (N) Pesticides Total maïs de fourrage kg CO 2/ha kg CO 2/ha kg CO 2/ha maïs en grains kg CO 2/ha kg CO 2/ha kg CO 2/ha Froment kg CO 2/ha kg CO 2/ha kg CO 2/ha Pâturage kg CO 2/ha 8.47 kg CO 2/ha kg CO 2/ha Luzerne kg CO 2/ha 2.29 kg CO 2/ha kg CO 2/ha soja kg CO 2/ha Geen gegevens kg CO 2/ha 19 colza 404 kg CO 2/ha 5.38 kg CO 2/ha kg CO 2/ha pois kg CO 2/ha kg CO 2/ha kg CO 2/ha 17 Les doses d engrais chimiques proviennent des indications des producteurs fermiers: maïs 140 kg, pâturage 250 kg N, luzerne 50 kg N 18 Doses de N et productions en kg issues de: Milieueffecten van Nederlandse consumptie van eiwitrijke producten Blonk Milieu Advies BV- octobre Il convient de noter à cet égard que les chiffres pour le soja sont probablement sous-estimés étant donné qu aucun chiffre n a été retrouvé au sujet de la consommation de pesticides et que la pulvérisation des champs de soja se fait souvent par avion. PAGE 9 DE 17 RAPPORT FINAL DES CALCULS CO2 POUR LA LABELLISATION CO2 DES PRODUITS VENDUS PAR DES PRODUCTEURS FERMIERS 15/10/2009

10 Grâce aux chiffres de la production par hectare, nous pouvons calculer les émissions totales de CO 2 par kg de matière sèche pour les différentes cultures. Il est important d indiquer la production en matière sèche plutôt qu en matière fraîche étant donné que les rations de fourrage brut (pour les ruminants) sont exprimées en matière sèche et non en matière fraîche (comme c est le cas des fruits, des légumes, des pommes de terre, etc.). culture Charge CO 2 Production matière totale sèche (MS) 20 Emissions de CO 2 par kg MS maïs de fourrage 890,42 kg CO 2 /ha kg/ha 0,059 kg CO 2 /kg MS maïs en grains 870,54 kg CO 2 /ha 8000 kg/ha 0,108 kg CO 2 /kg MS céréales (froment) 993,30 kg CO 2 /ha 6925 kg/ha 0,143 kg CO 2 /kg MS pâturage 1099,97 kg CO 2 /ha kg/ha 0,092 kg CO 2 /kg MS luzerne 687,79 kg CO 2 /ha kg/ha 0,057 kg CO 2 /kg MS soja 604,3 kg CO 2 /ha 2800 kg/ha 0,706 kg CO 2 /kg MS 21 colza 993,38 kg CO 2 /ha 5500 kg/ha 0,18 kg CO 2 /kg MS pois 703,11 kg CO 2 /ha 3500 kg/ha 0,2 kg CO 2 /kg MS Pour le fourrage concentré (composé de plusieurs cultures), on tient compte des chiffres suivants: pour les bêtes laitières, 6,3 MJ/kg de ration (alimentaire) standard, soit 0,46 kg CO 2 /kg de fourrage concentré 22 - le même chiffre a été repris pour le bétail d élevage porcs d engraissement 3,7 MJ/kg, soit 0,27 kg CO 2 /kg de fourrage concentré le même chiffre a été repris pour les poulets Pour l indice de consommation des poulets et des poules pondeuses, les chiffres suivant ont été retrouvés: Œufs: 152g de fourrage/œuf Poulets: l indice de consommation pour les poulets est en moyenne de 1,7 kg de fourrage par kg de poids vivant. Un poulet de 2,2 kg a un rendement à l abattage de 65 % pour une carcasse de 1,43 kg. Il faut donc 2,76 kg de fourrage par kg de viande de poulet. 25 Pour les porcs, la quantité de fourrage nécessaire a été calculée comme suit: Il faut un peu plus de 3 kg de fourrage pour produire 1 kg de viande en phase d engraissement, plus le fourrage nécessaire pour la truie et le porcelet. Du porcelet au porc d engraissement de 100 kg, il faut 250 kg de fourrage. Pour les truies, il faut 1100 kg de fourrage par an. Avec une production annuelle de 16 porcelets par truie, il faut 1100/16 = 68,75 kg de fourrage par porcelet. Pour le porcelet proprement dit, avant qu il ne passe à la phase d engraissement, il faut encore 30 kg de fourrage. Il faut donc 98,75 kg de fourrage en plus par porc. Total de fourrage par porc d engraissement de 100 kg de poids vivant: 98, kg = 348,75 kg de fourrage par porc d engraissement de 100 kg fourni, avec un poids de carcasse de 70 kg. Cela donne par kg de viande de porc: 348,75/70 = 4,98 kg de fourrage par kg de viande de porc. Pour le lait et le bétail à viande, l output dépend largement des rations et nous ne disposons pas de chiffres probants. Selon les fourrages, nous pourrons calculer la charge par kg de lait et par kg de viande liée à la consommation de fourrage. Pour pouvoir calculer la charge totale, il faut également calculer, pour les bêtes laitières, le fourrage nécessaire au jeune. C est pourquoi nous ajoutons 25 % au fourrage par vache laitière. 20 Communication ir Wim Govaerts, Bio-consult 21 Pour le soja, une contribution au transport de 0,49 kg CO 2/kg MS est ajoutée, laquelle est basée sur un transport de 500km au Brésil par camion de 10-20t (296 grco2/tonne), km par bateau (31 gr de CO2 par tonne et 100 km en Belgique (10-20 tonnes 296 gr de CO2 par tonne) 22 De Haan en Felkema, Vanderwerf Pour la conversion, on a utilisé le chiffre de 0,07kg de CO 2/MJ 25 2,61kg de fourrage par kg de viande de poulet et 152g de fourrage pour un oeuf pour la production d un poulet PAGE 10 DE 17 RAPPORT FINAL DES CALCULS CO2 POUR LA LABELLISATION CO2 DES PRODUITS VENDUS PAR DES PRODUCTEURS FERMIERS 15/10/2009

11 Pour ce qui est du bétail à viande, ce sont surtout de jeunes taureaux et de jeunes génisses qui sont engraissés. Les mères de ces animaux doivent également être nourries et elles ne vont à l abattage qu au cours de leur sixième année. Nous partons du principe que durant la première année, la nourriture est équivalente à celle pour les taureaux et génisses à engraisser, que de la deuxième à la cinquième année, ce sont des années de nourrissage complète et que la dernière année doit être comptabilisée dans la viande fournie. Par kg de viande de boeuf, la charge de CO 2 sera dès lors multipliée par 2,2 (fourrage de l animal engraissé (1) + fourrage mère année 1/5 années de production + 4 ans de fourrage mère/4 = 1 + 0,2 + 1). Il faudra par ailleurs tenir compte du rendement à l abattage. Nous nous basons sur un rapport de 60 % poids de la carcasse/poids vivant LES PATURAGES CONSTITUENT UN PUIT DE CARBONE Selon une étude de l INRA de 2006, basée sur le projet européen Green grass, les pâturages constituent un puits de carbone qui neutralise les émissions de méthane des ruminants. Selon cette étude, le bilan carbone dans les pâturages de montagne donne, selon l intensité de la mise en pâture, un stockage de 0,7 à 1 tonne de CO 2 /ha et par an. Il y a en revanche des émissions de 0,4 à 0,8 tonne d équivalents CO 2 (dues aux émissions de méthane et de N2O). Il en résulte un rendement net de 0,1 à 0,3 tonne de CO 2 par ha 26. Cela signifie que les émissions de méthane et de N2O sont neutralisées par la fixation de carbone pour une occupation de bétail de 0,5 à 1 UGB (unité de gros bétail) par ha. Selon la même étude, la quantité de CO 2 stockée dans le sol est relativement plus importante dans les régions tempérées d Europe (jusqu à 2,7 tonnes/ha). Déduction faite des équivalents CO 2 du méthane et de l oxyde d azote, les pâturages restent un puits qui stocke environ 1 tonne par ha et par an. Ces chiffres sont valables pour une occupation de bétail de 1,5 UGB (unité de gros bétail) par ha de prairie. Les fourrages des bovins sont produits en partie sur des terres cultivables et en partie sur des prairies permanentes ou non permanentes. En Belgique, les prairies représentent la moitié de la superficie agricole et les entreprises d élevage de bovins (bétail laitier et à viande) comptent à elles seules plus de la moitié de prairies dans leurs superficies. Jusqu à une occupation de bétail de 1,5 UGB/ha de prairie maximum, les pâturages stockeront du CO 2 net et le méthane sera neutralisé en tant que gaz à effet de serre PRODUCTION DE METHANE Selon les directives de l IPCC, les Etats nationaux qui ont signé le protocole de Kyoto doivent tenir compte dans leurs rapports des émissions de méthane suivantes dans les pays d Europe occidentale: Type d animal CH4 dans les excréments kg/emplacement/an CH4 dans le stockage d engrais en kg /emplacement/an Total Porcs d engrais Truies Vaches laitières Autres bovins Il convient de comptabiliser par porc d engraissement: 10,5 kg CH4 (par emplacement de porc d engraissement)/ 2,5 cycles + 14,5 par truie/16 porcelets = 5,1 kg de méthane par porc. Cela donne, exprimé en équivalents CO 2 : 5,1 kg x 25 = 127,5 kg CO 2 par porc d engraissement. Converti en kg de CO 2 par kg de viande de porc, cela donne 127,5/70 = 1,82 kg CO 2 /kg de viande de porc. 26 INRA PAGE 11 DE 17 RAPPORT FINAL DES CALCULS CO2 POUR LA LABELLISATION CO2 DES PRODUITS VENDUS PAR DES PRODUCTEURS FERMIERS 15/10/2009

12 Au point 2.9, nous avons vu que les pâturages constituaient un puits de carbone qui stocke 1000 kg de CO 2 net pour une occupation de bétail jusqu à 1,5 UGB/ha de prairie. Pour pouvoir calculer correctement la charge de CO 2 des produits issus de ruminants, il convient de calculer à partir de quelle occupation de bétail par ha le puits de carbone est plein et combien d équivalents CO 2 il faut imputer par UGB excédentaire respectivement à la viande et aux produits laitiers. Dans les exploitations laitières, la proportion est de 50% de vaches - 50 % de veaux. Cela donne pour 1 UGB, exprimé en méthane, une production annuelle de 151 kg de méthane/ kg de méthane/2, soit au total 109 kg de méthane. Converti en équivalents CO 2, cela donne kg de CO 2. Cela signifie que l occupation de bétail peut augmenter jusqu à 1000/2725 = 0,36 UGB/ha de pâturage sans que les émissions de méthane ne deviennent des émissions nettes. Une fois ce seuil dépassé (1,86 UGB/ha de pâturage), il faut tenir compte d un production de gaz à effet de serre de 272,5 kg d équivalents CO 2 par 0,1 UGB et par an. Pour le bétail à viande, c est relativement plus simple : 1 UGB représente 67 kg de CH4, soit 1675 kg d équivalents CO 2. L occupation de bétail peut augmenter jusqu à 1000/1675 = 0,60 UGB/ha de pâturage avant qu il y ait des émissions nettes. Une fois ce seuil dépassé (au-delà de 2,1 UGB/ha de pâturage), il conviendra d imputer une production nette de gaz à effet de serre de 167,5 kg d équivalents CO 2 par 0,1 UGB. Nous partons du principe que dans nos calculs pour les produits fermiers, les émissions de méthane et d oxyde d azote sont neutralisées par le stockage de carbone des prairies pour un élevage en pâture étant donné que l occupation de bétail est généralement inférieure ou se situe dans les environs de 1,86 UGB/ha de pâturage pour les exploitations laitières et de 2,10 UGB/ha de pâturage pour les élevages. Des suppléments pour la production de méthane devront être portés en compte pour les élevages qui ne sont pas basés ou qui sont basés dans une moindre mesure sur les pâturages. Exemples Pour une occupation de bétail de 4 UGB/ha de pâturage dans une exploitation laitière de 100 UGB, il y a 25 ha de pâturage. Le nombre d animaux qu il faut pour que les émissions de méthane soient en équilibre avec le stockage de carbone est égal à : 25 ha de pâturage x 1,86 UGB/ha de pâturage, soit 46,5 UGB. Les émissions de gaz à effet de serre nettes sont alors de (100-46,5) x 2725 = ,5 kg d équivalents CO 2 par an. Cela donne 399,4 kg de CO 2 par jour. Par vache (50 vaches sur 100 UGB), cela représente 7,99 kg de CO 2 ou 7,99/26 = 0,31 kg de CO 2 /l de lait. Pour une occupation de bétail de 4 UGB/ha de pâturage dans un élevage de 100 UGB (45 animaux en croissance ou en phase d engraissement), il y a 25 ha de pâturage. Le nombre d animaux qu il faut pour arriver à l équilibre est de 25 x 2,10 = 52,5 UGB. Les émissions de gaz à effet de serre nettes sont alors de (100 52,5) x 1675 = ,5 kg d équivalents CO 2 par an, soit 217,98 kg de CO 2 par jour. Ramené aux animaux en phase d engraissement, cela donne 217,98/45 = 4,84 kg de CO 2 par animal ou, pour une croissance de 1,25 kg: 3,8 kg de CO 2 par kg de poids vivant. Par kg de viande (60 %), cela donne un supplément de 6,3 kg de CO 2 /kg de viande SUBSTITUTS DE VIANDE On distingue deux grands groupes de substituts de viande. Il y a le tempeh et le tofu, à base de soja. Le Seitan est fait à base de blé. Il y a par ailleurs le quorn, mais qui n a pas été traité dans cette étude. Le tempeh est fait à partir de fèves de soja entières, qui sont fermentées par une moisissure. Il faut 0,5 kg de fèves de soja pour 1 kg de tempeh. La fermentation dure de 24 à 36 heures à 30 C. Le tofu est produit par coagulation des protéines du lait de soja et est comparable à la coagulation des protéines animales dans le lait de vache, de chèvre ou de brebis. Il faut donc d abord produire du lait de soja. Il faut 0,5 kg de fèves de soja pour 1 kg de tofu. Le mixage et la cuisson consomment déjà pas mal d énergie fossile. PAGE 12 DE 17 RAPPORT FINAL DES CALCULS CO2 POUR LA LABELLISATION CO2 DES PRODUITS VENDUS PAR DES PRODUCTEURS FERMIERS 15/10/2009

13 Le seitan est fait à base de farine de blé, dont le son est extrait par rinçage. Ensuite, la pâte restante est épicée et cuite pendant 45 minutes. Il faut 1,6 kg de blé pour 1 kg de seitan. Il est clair qu il faut relativement peu de matières premières pour préparer ces substituts de viande. La provenance des matières premières de base diffère également des matières premières nécessaires à la production de fourrage pour bétail. Le soja destiné à la consommation humaine est en partie produit en Europe. 3. RESULTATS ET CONCLUSIONS 3.1. FRUITS ET LEGUMES Les résultats (voir annexe 3) montrent que certains aspects de la consommation de fruits et légumes ont un impact négligeable (moins de 100g de CO 2 par kg de produit) sur la production de gaz à effet de serre. Il s agit à cet égard de: 1. Utilisation d engrais chimiques et de pesticides: grâce à la production importante par ha, les émissions de CO 2 par kg de produit fini sont négligeables. 2. Stockage: le stockage de fruits et légumes durant les mois d hiver dans de grands entrepôts frigorifiques est à l origine d émissions de CO 2 inférieures à 100g par kg pour un stockage de 8 mois. 3. Utilisation d énergie fossile (hors pesticides et engrais chimiques): l impact est marginal et dépasse rarement les 10g de CO 2 par kg de produit. 4. Emballages: la plupart des emballages de fruits et légumes se composent de papier et plastique. Ils sont très légers et les émissions de CO 2 engendrées ne dépassent pas 50g par kg de produit 27. L impact des fruits et légumes est dû principalement au transport et à la production en serre. On peut distinguer 5 catégories: 1. impact très important (plus de 10kg de CO 2 par kg de produit): transport par avion de produits non européens 2. impact important (entre 1 et 10kg de CO 2 par kg de produit): production en serre chauffée 3. impact moyen (entre 0,5 et 1kg de CO 2 par kg de produit): transport par bateau de produits non européens 4. impact faible: (entre 0,2 et 0,5kg de CO 2 par kg de produit): produits européens 5. impact très faible (moins de 0,2kg de CO 2 par kg de produit): produits belges 3.2. PRODUITS LAITIERS Pour ce qui est des produits laitiers, deux rations journalières de fourrage ont été comparées (Naar emissie-arme en diervriendelijjke productie van kwaliteitszuivel-vac 2006). Grâce au tableur, plusieurs rations peuvent être comparées entre elles. Ration 1 par jour et par animal Poids MS Ration 2 par jour et par animal Poids MS Luzerne 12kg Pâturage 13.5kg Maïs de fourrage 3.5kg Maïs de fourrage Céréales 3.4 kg Fourrage concentré Fourrage concentré 0.3 kg Betterave fourragère kg 13.5kg 3.4 kg 27 Si d autres matériaux d emballage sont utilisés, tels que du verre jetable, l impact du matériau d emballage peut devenir un facteur beaucoup plus important. 28 Les émissions pour la betterave fourragère ont été assimilées à celles pour le maïs de fourrage PAGE 13 DE 17 RAPPORT FINAL DES CALCULS CO2 POUR LA LABELLISATION CO2 DES PRODUITS VENDUS PAR DES PRODUCTEURS FERMIERS 15/10/2009

14 Si l on part d une production de lait de 26 litres par jour, cela donne les résultats suivants (conversion en kg de CO 2 et x 1,25 (voir 2.9)) Ration 1: 2,00 kgco 2 / 26 l lait + 0,13 kg CO 2 consommation d énergie /l lait = 0,21kg CO 2 /l lait Ration 2: 4,50kg CO 2 /26 l lait + 0,13 kg CO 2 /l lait = 0.30 kg CO 2 /l lait Pour la production de divers produits laitiers, cela donne la quantité suivante de kg de CO 2 par litre ou par kg de produit (toutes les émissions de CO 2 ont été attribuées à la production de produits laitiers étant donné que dans les exploitation laitières, la production de viande ne représente généralement que 15 % des émissions.) Produit Ration 1 Ration 2 Lait Beurre (25l lait par kg) Fromage (10l lait par kg) Yaourt (3l lait par kg) Comme déjà indiqué, les émissions de gaz à effet de serre sont plus importantes par kg de produit pour le beurre et le fromage que pour le yaourt et le lait. Il ressort que la ration influence considérablement les émissions de gaz à effet de serre et qu un élevage basé principalement sur le maïs et le fourrage concentré produit plus de CO 2 qu un élevage basé sur la luzerne, les céréales et la betterave fourragère et ce, sans tenir compte de l importance du pâturage comme puits de carbone. Lorsqu on se réfère à l occupation de bétail /ha de pâturage, en cas de dépassement des normes (c.-à-d. peu de pâturage par rapport à la superficie de fourrage) mentionnées au point 2.10, la charge de CO 2 des produits laitiers augmente. Pour 4 UGB/ha de pâturage, on en est à 0,3 kg de CO 2 /l de lait 3.3. OEUFS Pour les poules pondeuses, la ration suivante a été utilisée (quantité nécessaire pour 1 oeuf, indiquée en grammes de matière sèche): 53,2 gr maïs/oeuf 45,6 gr céréales/oeuf 20,5 gr déchets de soja/oeuf 15,2 gr déchets de colza/oeuf 4,56 gr pois/oeuf 12,94 gr calcium/oeuf 29 Cela donne des émissions totales de 0,037 kg de CO 2 /oeuf. Cette ration a été communiquée par un producteur d oeufs biologiques Si un oeuf pèse 70 gr, cela donne une charge de CO 2 de 0,52 kg de CO 2 /kg d œufs 3.4. PRODUCTION DE VIANDE Pour ce qui est de la production de viande, l élevage extensif a été comparé aussi bien à l élevage intensif et extensif de porcs qu à l élevage intensif de poulets. 4 rations ont été analysées: 1. élevage de bétail à viande 2. élevage de porcs au fourrage concentré non lié à la terre 3. élevage de porcs à base de céréales de production propre (communication producteur fermier) 4. élevage intensif de poulets Les rations sont indiquées en fonction des besoins pour la production de 1kg de viande et sont exprimées en quantités de matière sèche. 29 Les émissions de CO2 n ont pas été calculées pour le calcium. PAGE 14 DE 17 RAPPORT FINAL DES CALCULS CO2 POUR LA LABELLISATION CO2 DES PRODUITS VENDUS PAR DES PRODUCTEURS FERMIERS 15/10/2009

15 Maïs de fourrage Fourrage concentré Pâturage, fourrage ensilé Céréales Soja Ration 1 Bétail à viande croissance 1,25 kg /jour ramenée à 1kg kg Ration 2 Porcs y comp. porcelet et truie Ration 3 Porcs élevés aux céréales liés à la terre, y comp. porcelet et truie Ration 4 Y comp. fourrage mère 2.8 kg 4.98 kg 0.75 kg 2.76 kg 2.16 kg 3.23 kg 0.75 kg Sur la base de ces rations, les résultats suivants ont été obtenus pour la production de CO 2 des différentes sortes de viande: Viande de boeuf Viande de porc (élevage traditionnel) Viande de porc (élevage lié à la terre) Viande de poulet (élevage intensif) 7,87 kg CO 2 /kg viande 1,34 kg CO 2 /kg viande 1,14 kg CO 2 /kg viande 0,75 kg CO 2 /kg viande Si l on y ajoute la consommation d énergie fossile et les émissions de méthane (uniquement pour les porcs nous partons du principe que l occupation de bétail par ha de pâturage pour le bétail à viande n est pas supérieure à 2,10 UGB/ha de pâturage), nous obtenons les résultats suivants: Viande de boeuf Viande de porc (élevage traditionnel) Viande de porc (élevage lié à la terre) Viande de poulet (élevage intensif) 7,87 kg CO 2 /kg viande 3,40 kg CO 2 /kg viande 3,20 kg CO 2 /kg viande 1,07 kg CO 2 /kg viande Nous arrivons donc à la conclusion que la viande de boeuf obtient un plus mauvais score que la viande de porc et que c est le poulet qui produit le moins de CO 2 par kg de viande. Les émissions de méthane dans l élevage de porcs n est pas négligeable. Pour une occupation de bétail de plus de 2,10 UGB/ha de pâturage, les émissions de méthane pèseront lourd dans la charge de CO 2 de la viande de boeuf. Pour une occupation de bétail de 4 UGB/ha de pâturage, il faut ajouter un supplément de 6,3 kg de CO 2 par kg de viande de boeuf 3.5. SUBSTITUTS DE VIANDE En fonction des chiffres issus de ce qui précède, nous obtenons la charge de CO 2 suivante pour le produit de base. Charge CO 2 pour une provenance d Amérique/kg produit Charge CO 2 pour une provenance d Europe/kg produit 30 tempeh 0,40 0,06 tofu 0,40 0,06 seitan 0,20 30 Hypothèse: km de transport par camion. PAGE 15 DE 17 RAPPORT FINAL DES CALCULS CO2 POUR LA LABELLISATION CO2 DES PRODUITS VENDUS PAR DES PRODUCTEURS FERMIERS 15/10/2009

16 Les principales émissions de gaz à effet de serre sont toutefois liées au traitement. A cet égard, c est la production de tempeh qui demandera le moins d énergie et la production de tofu le plus. Une étude néerlandaise 31 indique que le tofu est équivalent à la viande de porc en termes d émissions de CO 2 et que d autres produits plus simples tels que le tempeh et le seitan obtiennent de très bons résultats par rapport aux produits à base de viande. Dans la même étude, le quorn obtient des résultats relativement mauvais étant donné que ce produit est fait à base d ammonium synthétique, lequel est comparable à l azote de l engrais chimique. Les burgers végétariens sont composés de plusieurs matières premières en proportions très diverses: protéines d œuf de poule, protéines de soja, protéines de blé, protéines de lait, huile végétale et fécule de blé. Sans pouvoir avancer de chiffres exacts, nous croyons pourvoir affirmer qu hormis le tofu et certainement le quorn, tous les substituts de viande obtiennent de bons résultats au niveau des gaz à effet des serre et de très bons résultats lorsqu il s agit de matières premières produites localement. CONCLUSION Globalement, l impact des différents produits fermiers pourrait être présenté comme suit: couleur Classe en kg CO 2 /kg produit Viande et produits laitiers fermiers rouge 4-10 Beurre/ viande de bœuf orange foncé 3-4 Viande de porc orange 2-3 Fromage jaune foncé 1-2 Viande de poulet jaune 0,5-1 Yaourt/ œufs vert clair 0,25-0,5 Lait couleur Classe en kg Fruits et légumes CO 2 /kg produit rouge foncé plus de 10 Tous les produits transportés par avion rouge 4-10 Légumes en serre chauffée à l énergie fossile orange foncé 3-4 Légumes en serre chauffée à l énergie fossile orange 2-3 Légumes en serre chauffée à l énergie fossile jaune foncé 1-2 Légumes en serre chauffée à l énergie fossile jaune 0,5-1 Fruits et légumes transportés par bateau vert clair 0,25-0,5 Fruits et légumes européens vert foncé 0-0,25 Fruits et légumes belges non cultivés en serre chauffée Si nous rassemblons les deux groupes de produits dans un seul tableau, nous obtenons ceci: couleur Classe en kg CO 2 /kg produit produits rouge foncé plus de 10 Tous les produits transportés par avion rouge 4-10 Légumes en serre chauffée à l énergie fossile/ viande de bœuf/ beurre orange foncé 3-4 Légumes en serre chauffée à l énergie fossile/ viande de porc orange 2-3 Légumes en serre chauffée à l énergie fossile/ fromage jaune foncé 1-2 Légumes en serre chauffée à l énergie fossile/ viande de poulet jaune 0,5-1 Fruits et légumes transportés par bateau / yaourt/ œufs vert clair 0,25-0,5 Fruits et légumes européens/ lait vert foncé 0-0,25 Fruits et légumes belges non cultivés en serre chauffée 31 Milieueffecten van Nederlandse consumptie van eiwitrijke producten-octobre 2008 PAGE 16 DE 17 RAPPORT FINAL DES CALCULS CO2 POUR LA LABELLISATION CO2 DES PRODUITS VENDUS PAR DES PRODUCTEURS FERMIERS 15/10/2009

17 TABLE DES MATIERES 1. INTRODUCTION METHODOLOGIE Transport Serres chauffées Pesticides et engrais chimiques Chiffres de production et consommation de pesticides et d'engrais chimiques pour les fruits et légumes Stockage Utilisation d'énergie fossile dans la production primaire hors engrais chimiques et bouillies Emballages Consommation d'énergie de la production animale Fourrage Les pâturages constituent un puit de carbone Production de méthane Substituts de viande RESULTATS ET CONCLUSIONS Fruits et légumes Produits laitiers Oeufs Production de viande Substituts de viande 17 CONCLUSION...18 TABLE DES MATIERES...19 PAGE 17 DE 17 RAPPORT FINAL DES CALCULS CO2 POUR LA LABELLISATION CO2 DES PRODUITS VENDUS PAR DES PRODUCTEURS FERMIERS 15/10/2009

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