EDITO LA BATAILLE ENGAGEE N EST PAS JOUEE D AVANCE!

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1 EDITO LA BATAILLE ENGAGEE N EST PAS JOUEE D AVANCE! Alors que les banques et les marchés financiers responsables de la crise financière sont portés à bout de bras à coups de centaines de milliards d euros, la pression la plus abominable est mise sur les salariés. Sur ceux qui espèrent pouvoir profiter de leur temps pour eux et leur famille, tout ça non plus sous l autorité d un employeur! Les cures d austérité se succèdent, se ressemblent et s aggravent. Salaires des fonctionnaires en berne, voire en réduction, retraites au rabais, dépenses sociales et déficits sont dans le collimateur du gouvernement et du Medef. Elle a bon dos la crise, alors que la CGT considère que la solution au problème de financement posé, passe d abord par le développement de l emploi ainsi que d une politique industrielle et d une politique salariale dynamique. La CGT est opposée aux solutions que Gouvernement et Patronat s apprête a adopté pour la retraite, à savoir le recul de l âge légal de départ à la retraite et l allongement de la durée de cotisations. Nous considérons qu à ce stade les syndicats avec les salariés ont des cartes en mains et peuvent bousculer les plans gouvernementaux s ils poursuivent et renforcent leur démarche unitaire. Il est urgent que les salariés entrent en résistance contre ce monde injuste de la finance!!!! Les salariés ne doivent pas payer pour la finance. NON à l allongement de la durée de cotisation, du report de l âge légal de départ en retraite etc.. OUI au tous ensemble à travers une nouvelle journée d action qui appel l ensemble des salariés qu ils soient des secteurs publics, privés, privés d emploi, retraite sou jeunes à se mobiliser le 24 juin, pour garantir le droit à la retraite à 60 ans, la pénébilité par un départ anticipé, une pension au moins égale à 75 % de salaire (en aucun cas inférieure au SMIC), stopper l allongement de la durée des cotisations.

2 ÇA MARCHE! Le mouvement social, comme celui que nous vivons dans les Sections Locales d Architectures, peut-il créer pour la suite des solidarités? Pour notre organisation syndicale, la réponse est claire, face à «l individualisme triomphant, voulu, que ce soit au niveau gouvernemental, municipal ou de notre direction. LA SOLIDARITE EST BIEN A L ORDRE DU JOUR POUR AVANCER ET GAGNER SUR NOS RE- VENDICATIONS Pour cela, ne devons-nous pas tous ensemble salariés, syndiqués, syndicats GAGNER SUR LA CONFIANCE GAGNER SUR LA CONSCIENCE, Réfléchissons tout haut : «Lorsqu il y a un conflit dans une entreprise, qu elle soit privée ou publique, n y a-t-il pas besoin, d avoir l EXIGENCE que nos lieux de travail deviennent d authentiques lieux de citoyenneté?» Premièrement : Seule la mise en débat peut permettre à chacun des intéressés de se forger une opinion dans l écoute et la confrontation des points de vue. Cela permet de gagner entre autre sur la confiance du «tous ensemble» pour mener à bien la lutte, si elle est nécessaire, pour obtenir satisfaction sur les revendications adoptées collectivement. Deuxièmement : Seule la contestation collective et solidaire, à travers les propositions revendicatives, peut permettre une discussion et l action avec la direction concernée, pour avancer sur nos revendications. Cela évite d être confiné à la défensive ou acculé à l improvisation. Il nous faut tous ensemble anticiper pour convaincre et convaincre pour gagner. Et c est bien par la mobilisation que l on détermine ce qui est souhaitable, que l on mesure ce qui est possible dans le moment présent, pour la négociation. «Et c est bien par la consultation, que l on détermine avec les salariés et pour les salariés ce qui est positif, ce qui est amendable, ce qui est inacceptable.» En toute conscience. Et vous l avez fait, dans le mouvement déclenché par le personnel des SLA, pour soumettre vos revendications à la DPA, comme à la mairie de Paris : Uniformité des primes de rendement 200 pour tous. Revalorisation de la prime d objectif de 600. NBI pour les zones urbaines sensibles (Z.U.S). Effectif et moyens supplémentaires. Amélioration des carrières. Respect de l ARTT. Cycles de travail, etc.. Avec à vos côtés, une seule organisation syndicale, la CGT

3 Un mouvement qui s est amplifié de jour en jour. Pour rappel : à partir du 8 mars : Pour montrer leur mécontentement, des agents décident dans certains ateliers de cesser de conduire les véhicules de service, ils sont suivis, quelques jours après, par l ensemble des ateliers (sauf un). L audience avec la direction de l architecture du avec des salariés de chacune de nos sections locales n apporte aucune réponse à l attente des personnels. La CGT, dès le 9 mars envoie un courrier à Madame HIDALGO (première adjointe au maire de Paris) pour discuter des revendications exprimées par le personnel. Puis un autre courrier le , courriers restés sans réponses. Ce qui a amené la CGT à faire une déclaration préliminaire lors du CHSCT de notre direction, le Pendant tout ce temps, la lutte s amplifie. Vous êtes enfin reçus avec la CGT, le par Madame HIDALGO. «Plus de 100 personnes se sont déplacées à l Hôtel de Ville pour soutenir la délégation.» Quelques réponses à nos 4 grands axes revendicatifs : 1/ Amélioration des carrières : Que ce soit sur le passage des échelons, dans un temps minimum, comme sur la question des ratios promus/promouvables et l indice terminal à 544 : pas de réponse immédiate lors de cette réunion. Mais à travers la discussion que nous avons eu avec Madame HIDALGO, nous avons rappelé que les personnels ouvriers des sections locales d architectures étaient bien des salariés professionnels du bâtiment, avec des diplômes. Qu ils passaient un concours professionnel pour exercer leur métier à la Ville de Paris et qu ils «méritaient à ce titre, une autre prise en compte de leur déroulement de carrière par la municipalité.» Madame HIDALGO s est engagée à regarder de plus près avec Madame ERRECART, s il était possible à travers la notion de nos «métiers techniques» d avancer sur ces questions de déroulement de carrière. A suivre.!!!! 2/ Effectifs et moyens : De suite, on nous explique l importance du travail que font les SLA, que les métiers exercés sont importants pour la Ville de Paris, mais que dans la conjoncture actuelle : Difficultés budgétaires. Que l Etat ne rembourse pas sa dette à la municipalité. Que l ensemble des collectivités territoriales s engage sur un plan de diminution d effectifs. La municipalité parisienne s engagerait à ne pas supprimer d emplois à la DPA. La délégation dans son intervention, a bien montré que la question d effectifs supplémentaires dans tous les corps de métiers, était bien d actualité et plus particulièrement en direction des peintres, menuisiers, serruriers, pour que nous puissions répondre aux missions de service public d architecture, que ce soit en terme : De maintenance, dépannage et de travaux. Entre parenthèse, notre intervention syndicale, de vouloir rencontrer l ensemble des maires d arrondissements de Paris, s inscrit bien dans cette démarche. Celle du développement, en terme d emplois et de moyens budgétaires pour notre direction, dans le cadre de la décentralisation, puisque les mairies d arrondissements ont aujourd hui des budgets de fonctionnement. Sont-ils suffisants, pour qui? Le Privé ou le Public? 3/ Primes : Sur la PR2, non aux 200 par mois. Mais une étude est proposée pour une attribution équitable pour chaque agent, pour un montant minimum de 100 par mois (ouvriers, administratifs, techniques). La recherche de cet équilibre se ferait avec un budget maire de Paris, n amputant pas ainsi le solde de la PR2 de fin d année de notre direction, permettant une évolution de celle-ci. Sur la PR3, un protocole d accord va être présenté : 500 pour fin 2010, 600 pour fin 2011.

4 Sur la NBI, pour les agents travaillant en Z.U.S., la question est à l étude, réponse début mai. Mais des possibilités existent, pour les ateliers concernés. Sur les 120 d indemnités de résidence et son intégration dans le salaire, pas de réponse. 4/ Respect ARTT et le cycle de travail actuel : La délégation, par l intervention des salariés présents, émanant de chaque section locale, a bien montré que l ensemble des salariés de nos ateliers ne souhaitait absolument pas changer ce qu ils avaient gagné dans la lutte. Là aussi, question à suivre, puisqu il y a un CTP Central sur ces questions et des retombées dans chacune des directions de notre administration parisienne. Pour finir, la CGT a demandé la possibilité de tenir une assemblée générale pour informer l ensemble du personnel ouvrier des SLA. Celle-ci s est tenue le vendredi 9 avril Pour rappel, l intervention des salariés présents émanant des différentes sections locales (environ 100 personnes) a montré dans son ensemble, que les réponses apportées aux différentes revendications exprimées n étaient pas du tout à la hauteur souhaité par le personnel. L assemblée a donc voté tout en assurant leur travail de dépannage, maintenance, urgence, permanence mais en le faisant sans utiliser les véhicules de service. LA LUTTE CONTINUE Le syndicat CGT de l entretien et du matériel interpelle par courrier en date du 12 avril 2010, le directeur de l architecture. Le 20 avril 2010, monsieur MONTHIOUX (directeur de l architecture), reçois une délégation. De suite, il nous dit clairement, «après six semaines de non conduite de véhicules, ça suffit» (exprime même des menaces disciplinaires ou financière à l encontre du personnel qui ne reprendrait pas la conduite des véhicules). Cela en envoyant un courrier aux différents ingénieurs de nos sections locales. Pas de réponse nouvelle sur nos dossiers revendicatifs, seulement qu il y aura dès la première semaine de mai, une nouvelle rencontre pour discuter de ces points. Nous obtenons la possibilité de faire des réunions dans l ensemble des ateliers de SLA, pour faire un point de cette audience avec le personnel, permettant ainsi que le courrier ne soit pas envoyé avant le lundi 26 avril Des réunions ont donc eu lieu dans chaque section locale d architecture pour que les salariés décident en toute conscience comment continuer le mouvement. Continuation du mouvement dans les formes actuelles, auquel cas Monsieur MONTHIOUX prendra des décisions disciplinaires. Suspension du mouvement dans l attente de la suite des négociations. Grève reconductible. La rencontre avec l ensemble des salariés, a montré une nouvelle fois que les réponses apportées par la direction ne satisfait pas le personnel. C est pourquoi certains ateliers ont décidé de continuer le mouvement, d autres de la suspendre jusqu à nouvelle rencontre avec la direction. Le 22 avril, de nouveau le Syndicat CGT de l entretien et du matériel interpellait par courrier le directeur de l architecture, Madame HIDALGO et les maires d arrondissements. Dans la semaine du 26 avril 2010, les quelques ateliers qui continuaient le mouvement, après concertation entre les salariés concernés suspendent celui-ci.

5 Pour information, la CGT de l Entretien et du Matériel est interpellé par la direction de l architecture, sur le contenu du courrier. Nous informons celle-ci, que si des sanctions étaient prises au travers de ce courrier, la direction prenait le risque que le conflit prenne d autres dimensions dans la lutte. Et en tout cas, notre organisation syndicale avec les salariés concernés mettrait tout en œuvre, tous les moyens nécessaires de solidarité entre ateliers pour qu il n y ait aucune répercussion pour eux. A ce jour, pas de nouvelle de ce courrier. Aurions-nous gagner ensemble un rapport de force, face à la direction, si nécessaire pour la suite (restons attentifs dans chacun de nos ateliers). Où en est-on? Pour finir, comme chacun d entre nous, nous avons pu mesurer, que prendre des décisions dans nos ateliers, pour gagner sur le tous ensemble et dans la continuité, n était pas facile. Que des décisions prises et votées en assemblée générale, pouvaient être remises en cause quelques jours après. La lutte est ainsi faite de moments forts, solidaire. Et aussi d attente et de doutes quand les réponses n arrivent pas de suite. Il peut donc y avoir parfois des interrogations, et c est légitime, dans la tête de chacun d entre nous, pour continuer ou pas un mouvement revendicatif. Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts, mais ne faut-il pas aller plus loin, par l action en adhérent au syndicat. Se syndiquer, n est-ce pas tout simplement un choix individuel, citoyen, pour gagner ensemble, dans l entreprise où règne trop souvent l arbitraire. La solidarité est nécessaire, pour avancer collectivement en toute conscience sur les luttes à venir : Emploi Salaire - Retraite - Etc Posons-nous la question ensemble, Syndiqué et non Syndiqué. LANTRAIN Christian

6 TOUCHE PAS A MA RETRAITE, SAUF POUR L AMELIORER!!! DES SOLUTIONS IL Y EN A! Après avoir asséché les ressources de l assurance vieillesse, en comprimant le coût du travail et en obtenant diverses exonérations, le patronat veut maintenant racketter la RETRAITE des salariés. Ce sont des sommes gigantesques qui échappent aux marchés financiers et aux spéculateurs en tout genre. Les banques et les sociétés d assurances en salivent d envie depuis des années. Il n y a qu à voir le tapage publicitaire relayé par tous les médias et certaines stars (télé, radio, journaux, dans la rue, dans le métro, bref partout!!!). Leur rêve, récupérer notre argent et lancer à l assaut des places boursières les capitaux de fonds de pension à la française. Pour les dégâts, ils seront réglés par les salariées des entreprises sacrifiées par la voracité des traders et par les retraités qui se verront perdre leur mise au gré des crises et des dépressions financières. Aujourd hui le capitalisme continu à privatiser les profits et veut socialiser les pertes. En exemple les Milliards prêtés aux banques en une nuit et leur difficulté pour trouver de l argent pour les retraites???? Comme en 2005 pour le référendum, la communication gouvernementale au service du grand patronat, n y va pas avec le dos de la cuillère, pour conditionner l opinion publique sur le dossier des retraites. «Il n y a pas d autres solutions!!», «on vit plus longtemps, on doit travailler plus longtemps!!», «Vous ne serez pas les seuls à payer, les riches seront mis à contribution!!». Ceci constitue une double arnaque : «celle qui consiste à faire croire que les riches seront mis a contribution et l autre de faire croire que les seules solutions sont d allonger la durée de cotisations, de reculer le départ effectif à la retraite et de réduire le niveau des pensions. Le prélèvement sur les plus fortunés est un leurre visant à nous faire avaler la couleuvre, que dis-je une couleuvre, un boa constrictor pour mettre à bien la casse du régime par répartition!!!. La répartition, système de solidarité intergénérationnelle et interprofessionnelle, se fonde sur le versement immédiat des cotisations des actifs employés pour financer les retraites. La capitalisation est un gâchis car les fonds capitalisés à partir de l épargne individuelle vont à la finance et à la spéculation.

7 La capitalisation est un risque car ses fonds dépendent de la rentabilité des marchés financiers et sont soumis à leurs aléas. Le krak boursier de 2008 a fait baisser les pensions de 23% ou mis en faillite certains retraités dans les pays où domine ce système. A l opposé de la répartition, ces fonds n offrent aucune garantie sur le montant de sa future retraite. La capitalisation n est pas un complément à la répartition mais une arme pour la détruire. Le Gouvernement Sarkozy et ses amis du patronat font tout pour mettre à bas le régime de retraite par répartition. De sorte, que ceux qui le peuvent, capitalisent une partie de leur revenu pour leur retraite à leur risque et péril et pour ceux qui ne le peuvent pas, à cause de leur salaire de misère, de travailler plus longtemps, voire beaucoup plus longtemps pour espérer une pension décente et encore!!!. Cela s appelle l EQUITE???? Alors que le vrai débat sur les retraites n a de sens que si on ouvre aussi un débat sur l emploi. Il n y aura pas de solution au problème des retraites si on laisse fermer les usines, les entreprises etc Les données de 2009 montrent que le déficit de la Sécurité Sociale est dû à une réduction de recettes consécutives à la diminution de l emploi et de la masse salariale. Les salaires et l emploi sont au cœur du financement des retraites. Avec la course de «l argent pour l argent», les énormes potentiels de productivité sont gâchés.cela détruit l emploi, augmente le chômage et tire les salaires vers le bas, d où l insuffisance de recettes sociales, tandis que l argent récolté par les groupes capitaliste va de plus en plus à la spéculation et cela depuis des lustres et des lustres, d où les problèmes rencontrés par de nombreux pays à qui on demande au peuple de se sacrifier au bénéfice du capitalisme et à leur détriment. Comme, veut nous le faire croire Sarkozy et sa bande «un capitalisme à visage humain». Est-ce que cette course de «l argent pour l argent» peut engendrer quelque chose de favorable pour les salariés?????. Une fausse idée sur les cotisations sociales patronales, dénommés «charges patronales» pour mieux faire croire que ce sontelles qui étouffent les entreprises. En vérité, ce sont les charges financières du crédit aux banques et les dividendes versées aux actionnaires qui sont écrasantes pour elles. Celles-ci s élevait en 2008 à 359 Milliards d euros soit 36,2% de la Valeur ajoutée des sociétés non financière contre 15,2% seulement pour les cotisations sociales (151 Milliards). Toutes ces mesures sont inspirées par la vue et les dictats du Medef. En ce qui concerne le point de vue de la CGT, ce projet de réforme ne vise qu à réduire les droits existants et à réfuter toutes les solutions alternatives telles que : La prise en compte de la pénibilité et des carrières longues. A savoir, l écart d espérance de vie est de six ans entre les cadres supérieurs et les ouvriers. Cette écart, du à la pénibilité au travail, doit être pleinement prise en compte financièrement par le Medef, car le patronat s enrichit avec cette force de travail.

8 Le maintien de l âge légal à 60 ans avec les garanties pour une retraite à taux plein avec les dix dernières années pour le privé et les six derniers mois pour les fonctionnaires. Le retour aux 37,5 annuités pour tous. La revalorisation des basses retraites. L intégration des primes et leur assujettissement complet aux cotisations pour les fonctionnaires. La prise en compte des années de formation pour la durée de cotisation. Faire exploser le bouclier fiscal. Répondre aux besoins de la démographie non comme un handicap, mais comme un fait positif. En effet l accroissement de l espérance de vie est facteur de création d emplois, mais pour cela, il faut y mettre de la formation et de bons salaires. Créer une véritable politique familiale moderne. Faire cotiser les revenus financiers des entreprises et des banques aux mêmes taux que la cotisation patronale assise sur les salaires. (ces revenus financiers sont faramineux et ne demandent pas beaucoup de travail à ceux qui se mettent ces bénéfices dans la poche.) Au lieu de cela et au nom des déficits, sont imposés aux fonctionnaires : Les salaires bloqués, les suppressions d emplois, la mise en place de la révision générale des politiques publiques (RGPP), le non remplacement d un fonctionnaire qui part à la retraite sur deux, la baisse du taux de remplacement des pensions, la remise en cause des droits familiaux liés à la maternité qui pénalise encore plus les femmes déjà touchées durement par les lois Fillion et Balladur. Et tout ça au moment où l on devrait maintenir, développer et créer de grands Services Publics à la hauteur des enjeux qui nous attendent. Notamment pour prendre en compte le vieillissement de la population, qui comme je le disais plus haut n est pas un danger mais bien une tache à laquelle il faut s atteler en toute sérénité. Si l accroissement de la part des plus de soixante ans est une réalité, il faut sortir du fatalisme des projections démographiques catastrophiques. Le bien-être des individus doit être garanti pour tous, tout au long de la vie et non uniquement pour ceux qui en ont les moyens. C est cela être solidaire. Patrick AMIABLE

9 BONNEUIL Un atelier où le mouvement syndical a gagné beaucoup de revendications Il y a dix ans, lorsque je suis arrivé à Bonneuil, nous travaillions dans des conditions lamentables. Je m explique : Nous avions des vieux chariots élévateurs qui n avaient pratiquement pas de freins et qui n étaient jamais révisés, A cause des pavés, il y avait énormément de poussière sur le dépôt, Le temps d habillage et de déshabillage était pris sur notre temps personnel et nous n avions plus assez de temps pour prendre une douche, Lors du chargement des camions après l heure, nous n avions pas d heure supplémentaire, Il n y avait pas de société de nettoyage pour le linge de travail, Nous conduisions les chariots élévateurs, sans CACES, ni d autorisation de conduite. Bref, nous venions travailler à reculons. Aujourd hui, Bonneuil, c est 50 % de syndiqués. Grâce au syndicat de l entretien, nous avons effectué un très gros travail syndical. Nous travaillons avec des chariots neufs, avec chauffage qui sont révisés régulièrement, Nous n avons pratiquement plus de poussière car nous avons une balayeuse qui vient régulièrement, Nous avons du temps pour nous déshabiller le matin ainsi que le soir et pour prendre une douche sur nos horaires de travail, Un camion après l heure, c est payé en heure supplémentaire, Notre linge est nettoyé par une société de nettoyage, Nous avons tous le CACES. Ceci est le résultat de toutes les luttes que nous avons gagné grâce au syndicat de l entretien dont je fais partie et que je remercie. Maintenant, il nous reste encore d autres luttes à gagner, comme par exemple : Une prime pour les personnes conduisant le bull. Surtout ne pas oublier que c est tous ensemble que nous avons gagné toutes ces luttes et que c est tous ensemble que nous gagnerons les autres luttes. Donc fait comme nous, syndiquez-vous et travaillez tous ensemble Pascal COLOMBAT

10 LE MARDI 11 MAI : Audience à la DPA : Premièrement, sur l attribution d une NBI pour les agents intervenant dans les équipements situés en ZUS (SLA 10 ème, 11 è- me, 17 ème, 18 ème, 19 ème et 20 ème ). L étude réalisée a consisté à comptabiliser le nombre d interventions sur l année. Il en ressort que les agents des SLA concernés, n interviennent pas à titre principal, soit à minima à 50 % de leur activité dans ces équipements situés en zones urbaines sensibles. Les conditions ne sont donc pas remplies pour que l attribution d une NBI ZUS puisse être envisagée. Deuxièmement, sur l augmentation de la prime d objectifs, la revalorisation de la prime d objectifs pourrait intervenir en deux temps : un avenant à l actuel contrat d objectif portant, dès 2010, l assiette servant au calcul de la prime d objectifs annuelle, à 500. Négociation en 2010 de nouveaux contrats pour 2011 et les années suivantes afin d y intégrer notamment les objectifs quantifiables d économies (consommation d eau, l extension de la maîtrise de la demande d énergie éclairage) avec pour cible, une assiette fixée à 600. Troisièmement, sur la prime de rendement 2, la direction veut atténuer les inégalités, avoir une plus grande transparence, sur l attribution de cette prime autour d un taux moyen ; celui-ci est calculé sur la base moyenne des PR2 de l ensemble des directions de notre municipalité. Soit un taux moyen réglementaire Pour un ATP1 122 ATP2 120 AT1 120 AT2 115 La direction de l architecture propose une règle de gestion, pour les attributions de la PR2 pouvant varier entre + 15 % et - 15 % par rapport «à la manière de servir» de l agent. Il est bien stipulé par notre direction «Toute dérogation à la hausse ou à la baisse par rapport à cet écart type devra donner lieu à la rédaction d un rapport par le chef de service justifiant la mesure proposée. La revalorisation de la PR2 mensuelle sera applicable pour l ensemble des salariés ouvriers, administratifs, techniques, des SLA, SABF, Hôtel de Ville, génie civil, dès le mois de juillet. Pour un ATP1 Taux moyen % % 104 Pour un ATP2 et AT1 Taux moyen % % 102 Pour un AT2 Taux moyen % % 98 La direction de l architecture, au travers un budget supplémentaire, obtenu à la DRH Central a effectué un rattrapage pour les agents étant en dessous du seuil de 15 % de leur grade professionnel (cela concerne 64 agents des SLA).

11 COMMISSION OUTRE-MER CONCERNANT LES CONGES BONIFIES : La Commission Outre-Mer était reçue en audience par la DRH le 6 mai 201, à sa demande. Le débat a été orienté sur les congés bonifiés, les primes de déménagement et d aménagement, la prise en compte des pupilles de la nation, 10 jours pour évènements familiaux en Outre-Mer. Pour la DRH : sur dossiers déposés pour les congés 2010, seul 10 ont été refusés. Pour la CGT : le nombre de refus ne correspond pas à la réalité des réclamations faites par les agents à la C.G.T. La Commission a demandé que tous les dossiers soient examinés en final par le bureau des congés bonifiés. La CGT a demandé une réunion technique sur l application du droit aux congés bonifiés. La DRH nous proposera une date courant septembre La C.G.T. souhaite que l attestation d hébergement soit prise en compte pour les conditions permettant de bénéficier de ces primes. Concernant les 10 jours pour évènements familiaux : la DRH va étudier la proposition Une proposition de discussion au Comité des Pupilles sera faite au mois de décembre 2010.

12 .162ème ANNIVERSAIRE DE L ABOLITION DE L ESCLAVAGE : Le 10 mai est la journée nationale de la commémoration de l Abolition de l esclavage et de la traite Négrière. 162 ans après la 2ème abolition de l esclavage, les jeunes français et originaires d Outre-Mer s interrogent sur leur place dans la société! Comment ressentent t ils ce passé historique, celui de leurs parents forcés à l exil (BUMIDOM), ou la contrainte de la migration pour trouver du travail et une vie meilleure dans l hexagone? Confrontés aux discriminations, à la précarité, sont t-ils prêts à s engager dans l action et dans une organisation syndicale pour obtenir la prise en compte de leurs aspirations, le respect, la satisfaction de leurs besoins et la reconnaissance du préjudice pour leurs familles? Le 10 mai 2010, la CGT a participé avec les associations à la marche des réparations pour des excuses officielles du Président de la République. Que le 10 mai soit une journée chômée et payée pour tous les français. Des droits pour le peuple d Outre-Mer L éradication du racisme et les discriminations. DENYS OUANNA

13 LES MOYENS EXISTENT POUR REPONDRE A NOS REVENDICATIONS

14 INSALUBRITE GAGNEE OU STRATEGIE DE FERMETURE DE SERVICE? L histoire démontre que les luttes sont payantes mais à quel prix? 1979 / 2009 : 30 ans de courriers, de photos, de palabres, de bronca, pour arriver à la reconnaissance à l insalubrité. Un nombre limité d agents des ateliers de la Voirie, sur une section de maintenance, bénéficie aujourd hui de l insalubrité. Mais le départ se fait à minima et la Ville de Paris et ses D.R.H. n accordent à ces agents en insalubrité que les décades émanant du code du travail et celles des codes des collectivités territoriales. Le temps effectif de ces personnels n est pas pris dans sa totalité. L Administratif à mis un curseur bloqué à une date définie en 1987 lors de la création effective de l atelier maintenance, sachant que derechef les interventions se faisaient depuis 1979, la question est : De 1979 à 1987, pour les agents présents à cette époque et travaillant dans ces sites, ce temps est-il considéré comme pertes et profits? L Administration n a-t-elle pas appliquée, à travers la réduction des personnels de moitié, la possibilité de répondre à l économie mise en place dans la politique de la Ville? Pour des personnels bénéficiant de l insalubrité, ce sera l hémorragie car pour cet atelier la moyenne d âge est de 52 ans. En 2013, pour la liquidation possible!!! De leur retraite, c est 13 agents de moins dans le service. Benjamin

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